Junon

- Par l'auteur HDS Philus -
Récit érotique écrit par Philus [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Junon Histoire érotique Publiée sur HDS le 25-09-2025 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Junon
C’était un lundi à huit heures du matin au cours de la deuxième quinzaine de mai. Un ciel gris et menaçant accompagnait Léa, lorsqu’au volant de sa Twingo vert pomme affichant plus de cent mille kilomètres au compteur, elle et son mari Antoine parvinrent au périphérique. La circulation se révélait dense, ce n’était pas les vacances pour tout le monde. Antoine pesta.
— On aurait dû y penser ! Regarde-moi tout ce populo, on va mettre un temps fou jusqu’à l’autoroute.
— La porte d’Auteuil n’est pas si loin, tempéra Léa qui conduisait avec calme.
— Ça va être pareil sur l’autoroute, tu vas voir.
— Les gens viennent travailler sur Paris, nous, nous en sortons. Et puis sois cool, nous sommes en vacances, je te rappelle.
— Ouais, tu as raison, se calma Antoine en posant la main gauche sur le genou de la conductrice.

Antoine et Léa s’étaient connus à dix-huit ans sur les bancs de la faculté de la Sorbonne. Ils avaient tous les deux obtenu leur baccalauréat avec mention « très bien » et orientaient leur carrière vers un professorat de lettres. Assis côte à côte par hasard dans leur premier amphi, ils ne s’étaient jamais plus séparés. Ils logeaient actuellement dans un modeste studio à Aubervilliers, tout en poursuivant leurs études, et s’étaient unis devant Dieu et les hommes à dix-neuf ans. Ils exerçaient chacun un petit boulot complémentaire qui faisait bouillir la marmite autant que faire se peut. À l’occasion de leur premier anniversaire de mariage, les quatre parents s’étaient entendus pour offrir à leur progéniture quinze jours de vacances à Saint-Cast sur la côte bretonne. Une vaste location avec vue sur la mer les y attendait. Les deux époux étaient aux anges.

Léa était une jeune femme grande et svelte aux cheveux bruns et courts qui mettaient en valeur ses immenses yeux bleus. Son chemisier blanc translucide laissait apparaître un soutien-gorge léger où l’on devinait la superbe poitrine d’une fille de cet âge. Son short, quant à lui, dévoilait de longues jambes fines prolongées aux pieds par des ballerines noires et plates.
— Tu me tiens chaud, déclara-t-elle en ôtant de sa cuisse la main de son mari.
Celui-ci se renfrogna.
— C’est toujours pareil avec toi. Il y a toujours quelque chose qui ne va pas.
— On arrive à la porte d’Auteuil, détourna Léa pour désamorcer la chicanerie qui s’annonçait.
La pluie se mit à tomber, la conductrice enclencha les essuie-glaces.
— C’est bien notre bol ! se plaignit Antoine. Ça fait une semaine qu’il fait beau et quand on part, il flotte.

Antoine était grincheux. C’était un trait fondamental de son caractère. Physiquement, il était bel homme toutefois un peu complexé par sa taille, car il se savait à peine plus petit que sa compagne bien qu’il ne le reconnût jamais officiellement. En réalité, il mesurait un mètre soixante-quinze et Léa, un mètre soixante-seize. Ses cheveux longs, châtains, étaient tirés sur les tempes et noués à l’arrière du crâne en un maigre chignon. Son visage restait glabre ; il n’aimait pas la barbe ni la moustache. Il portait un t-shirt brun frappé d’une devise anti-chasse, ce qui ne lui apportait pas la sympathie de tout le monde, mais il arborait ses convictions la tête haute. D’une musculature fine et profilée, il était le digne représentant d’un jeune adulte de notre époque.

L’autoroute A13 s’annonça. Comme l’avait prédit Léa, la circulation dans le sens Paris province se révéla beaucoup plus fluide et, hormis la pluie, le trajet se déroulait tranquillement. À Mantes toutefois, les nues se déchirèrent en lambeaux gris et blancs, laissant des rayons de soleil s’engouffrer dans les trouées bleutées. À Pont-Audemer, le vent de mer de la côte proche balaya toute velléité de nuages pour laisser place à un large ciel bleu pâle. La vaillante Twingo dépassa enfin Saint-Malo puis Dinard pour, quittant l’autoroute, s’enfoncer dans une forêt épaisse et dégoulinante d’une averse récente. Antoine aperçut au loin un panneau carré indiquant une aire de stationnement. Il sortit de sa somnolence et susurra « tout miel ».
— Chérie, tu ne voudrais pas t’arrêter au parking s’il te plaît…
Léa regarda son mari, surprise.
— On s’est déjà arrêtés aux dernières toilettes de l’autoroute, tu as encore envie ?
Antoine caressa la cuisse de sa femme et remonta jusqu’à l’entrejambe.
— Envie, oui, un peu… avoua-t-il.
Léa rejeta le bras d’Antoine brusquement.
— Nous sommes bientôt arrivés, ça ne peut pas attendre ? demanda-t-elle, l’air excédé.
— Non, j’ai bien envie tout de suite. Regarde ! affirma-t-il en plaquant la main de son épouse sur sa braguette.
Léa sentit le sexe dur d’Antoine.
— T’es toujours en train de bander, fit Léa résignée en mettant le clignotant pour s’arrêter. Je te préviens, s’il y a du monde, je repars aussi sec.

*-*

Par chance pour Antoine, le parking de terre battue paraissait désert. Léa rangea la voiture près de la haie de thuyas masquant la route et coupa le moteur. Les deux passagers débouclèrent leur ceinture de sécurité et s’enlacèrent dans un baiser passionné. Antoine, ouvrit le chemisier de sa femme et inséra la main sous son soutien-gorge, le remonta et lui pelota les seins avec vigueur. Léa s’aventura et descendit la fermeture à glissière de la braguette du jean de son mari. Faufilant ses doigts agiles dans la fente, elle tritura le membre dur et les testicules coincés dans un slip devenu soudain trop petit. Quelques minutes de baiser baveux plus tard, Antoine défit son ceinturon et abaissa le pantalon et le reste à ses genoux. Sa verge se dressa comme un étendard. Il posa la main sur la nuque de sa femme et la dirigea vers son entrejambe. Léa n’eut pas besoin de plus pour comprendre qu’elle allait avaler du sperme d’ici quelques minutes. Elle décalotta le gland de ses lèvres arrondies et l’enfourna dans sa bouche brûlante. Antoine soupira quand Léa entreprit de tournoyer sa langue autour de la chair tendre puis en insistant sur le frein de ses lèvres mouillées et fermées. Elle recommença la manœuvre plusieurs fois et son homme, doucement, mais sûrement, s’approchait de l’apothéose.

Antoine, les yeux clos ou bien rivés au plafond de la voiture et Léa, allongée, suçant le pénis de son mari avec application, ne virent pas arriver un utilitaire blanc. Le silencieux véhicule hybride se gara derrière la Twingo et le conducteur en descendit. Passant par l’arrière pour vérifier la bonne fermeture des portes, il fit le tour du camion jusqu’au niveau de la portière passager. Il stoppa net en apercevant bouger la tête d’une jeune femme au-dessus de l’entrejambe d’un homme immobile. Il comprit immédiatement la situation et se dissimula comme il put pour se repaître du spectacle. Il imaginait la scène plus qu’il ne la voyait en réalité, ce qui ne l’empêcha pas de ressentir une solide et soudaine érection. Il ouvrit sa braguette en grand, coinça l’élastique du slip sous les testicules, sortit son gros pénis et commença à se masturber. L’excitation montait en lui et l’incitait à en découvrir plus. Malgré lui, il s’avança silencieusement vers la portière d’Antoine tout en continuant à se branler.

Léa reconnut les soupirs courts et rapprochés de son mari lorsqu’il était prêt à jouir. Elle accentua ses va-et-vient en enfonçant le phallus tendu jusqu’à la luette et Antoine déchargea bruyamment en saisissant l’arrière du crâne de la jeune femme.
— Aaahhh !!! Je jouis ! Je jouis ! Encore ! Encore ! Encore…
Léa compta sept éjaculations qu’elle avala en enserrant la verge palpitante d’une main et les testicules de l’autre. Elle acheva sa fellation par une douce caresse du gland devenu sensible puis remonta la tête vers la bouche de son mari pour l’embrasser. Ce fut alors qu’elle vit le vit ! Le conducteur de la camionnette s’était tellement rapproché qu’il se masturbait maintenant tout contre la vitre. Il cria soudain et plusieurs giclées de sperme vinrent s’écraser contre le carreau pour dégouliner le long de la portière.
Léa hurla.

Antoine se redressa brusquement et, au vu de la scène, voulut ouvrir la porte, mais l’homme la bloquait. Antoine se rhabilla en vitesse, mais pendant ce temps l’inconnu se rua sur son utilitaire et décolla comme une fusée pour regagner la circulation. Il filait comme s’il avait le diable à ses trousses.
Antoine jaillit de la Twingo.
— Salaud ! Voyeur ! Pourriture ! menaça-t-il le poing levé. Si jamais je te chope… !
Léa avait rejoint son mari. L’affaire consommée, elle gardait son calme.
— Laisse, Antoine. C’est fait, c’est fait ! De toute façon, c’est trop tard.
Antoine grogna et tapa du poing sur le toit de la voiture.
— En tous les cas, déclara Léa, c’est la dernière fois que je te fais une pipe dans la voiture. Et puis, si moi je te fais jouir, je suis rarement payée de retour. J’ai la culotte toute trempée de t’avoir sucé. Tu ne le sais pas, mais je me masturbe souvent après coup, tu ne fais pas assez attention à moi. Alors, méfie-toi.
— Ce sera mieux quand nous serons arrivés. Je te promets, répondit Antoine un peu piteux.

Les deux époux attendirent encore une dizaine de minutes afin de faire redescendre la pression, puis sortirent du parking sous la pluie. Le silence s’invita pendant plusieurs minutes, Léa semblait rêveuse. Puis s’adressant à son mari, elle confessa :
— La pluie va nettoyer les saloperies de l’autre connard. N’empêche, tu as vu comme elle était grosse, sa bite ? ajouta-t-elle d’un ton plutôt admiratif.
Une bouffée de colère s’empara d’Antoine.
— Parce que j’ai une p’tite bite, moi ? hurla-t-il.
— Mais non, ce n’est pas ce que je voulais dire. C’est juste que… oh ! regarde ! s’interrompit Léa, l’index tendu.
Ravalant sa fureur, Antoine observa ce que désignait son épouse. Une jeune femme, trempée jusqu’aux os, marchait avec difficultés sur le bas-côté herbu de la route. Aucun vêtement de pluie ne l’abritait ni aucun parapluie. Elle semblait désemparée.
— Arrêtons-nous, fit Antoine. On ne peut pas la laisser comme ça.

*-*

La jeune femme accepta volontiers de monter dans la voiture pour se mettre au sec. Avec les deux portes de la Twingo, ce ne fut pas simple, mais elle parvint tout de même à s’installer à l’arrière. Elle posa son maigre bagage sur le plancher à côté d’elle.
— Je vais tout vous salir, s’excusa-t-elle d’une voix douce.
— Ce n’est pas grave, répondit Léa. Ce n’est que de l’eau, ça finira bien par sécher. Mais que faisiez-vous sur la route d’un temps pareil ? interrogea-t-elle un œil dans le rétroviseur.
— Je suis partie ce matin d’une maison à Trégon, mais il ne pleuvait pas.
— Ça fait plus de dix kilomètres ça ! s’exclama Antoine, et vous allez où ?
— … ailleurs, répondit-elle sans autre précision.
— Nous, nous allons à Saint-Cast, reprit Léa. On vous emmène ? Moi, c’est Léa et mon mari, Antoine.
Ce dernier crut percevoir que le mot « mari » avait été prononcé un peu plus fermement que le reste de la phrase. Sans doute une impression.
— Moi c’est Junon, et j’aimerais bien mettre des habits secs en souhaitant que mon sac à dos soit bien étanche.
— J’ai de quoi vous en prêter, si vous voulez, nous avons la même taille. Vous pouvez rester quelque temps avec nous. N’est-ce pas Antoine ?
— Oui, bien sûr. La maison où nous allons est grande. Elle est prévue pour six personnes et nous ne sommes que deux.
— Alors d’accord, fit Junon avec un sourire flamboyant.

Junon était belle comme une déesse. Ses cheveux mi-longs blonds, polaires, encadraient un visage à la peau douce et aux traits d’une finesse divine. Elle avait ôté son imperméable blanc grisé par la pluie pour dévoiler, sous son t-shirt clair, des seins superbes dépourvu de tout soutien-gorge et de tout complexe. Elle devait avoir dix-huit ans, mais étonnamment, la profondeur de son regard en avait bien plus. Léa ainsi qu’Antoine paraissaient envoûtés.

Une vingtaine de minutes plus tard, l’averse cessa pour de bon, laissant la place à un large soleil dardant ses rayons printaniers.
— Rue du Moulin, nous y sommes, déclara Léa, en arrêtant la voiture devant le portail d’une superbe maison.

*-*

Le soleil et une chaleur raisonnable incitèrent les nouveaux arrivants, durant les trois premiers jours, à se baigner et à se faire bronzer sur la belle plage de la Pissotte. Antoine lorgnait à la dérobée la jeune Junon dans son deux-pièces blanc. C’était vraiment une très jolie fille et il fantasmait quelquefois sur les zones intimes que moulait à merveille son slip mouillé. Il n’avait qu’une crainte, c’est que sa femme ne découvrît son regard un peu trop appuyé. Si Léa ne remarquait pas son manège pourtant évident, c’est qu’elle-même admirait Junon de manière identique. Elle se surprenait même à ressentir des envies saphiques dont elle s’estimait jusqu’à présent incapable. Junon, quant à elle, rayonnait de joie, s’ébattait dans l’eau avec ses nouveaux amis et semblait vivre au mieux le moment présent.

Le lendemain matin, Léa occupait la baignoire tandis que son mari se faisait bronzer au bord de la piscine. Junon sortit de sa chambre, se dirigea vers la salle de bains et entra en poussant la porte délicatement.
— Je peux ?... demanda-t-elle à Léa qu’elle savait être ici, mais qu’elle ne voyait pas.
— Bien sûr, ne te gêne pas. Entre filles…
La très jeune femme pénétra d’un pas dans la pièce, se retourna et ferma le verrou. Léa en fut légèrement étonnée.
— Tu as besoin de quelque chose ? demanda-t-elle à Junon, un peu pour se donner une contenance.
— Oui, je voulais te voir, répondit la voix doucereuse de Junon.
Elle s’approcha de Léa, s’agenouilla et s’accouda au rebord de la baignoire. Léa, nue en présence d’une quasi-inconnue, se retint pour ne pas poser sa main devant son sexe afin de le dissimuler. Elle sentait le regard brûlant de sa jeune amie sur toutes les parties de son corps. Junon se lança en laissant tomber nonchalamment son bras droit dans l’eau.
— Tu sais, je t’ai vu à la plage et je te vois là. Tu es belle. Antoine aussi est un beau garçon, mais je ne sens pas entre vous un désir charnel exacerbé.
Léa rougit, mais ne sut quoi répondre. Elle se contenta d’un soupir résigné et ferma les yeux.
— Je peux arranger ça, si tu veux, mais il me faut ta confiance totale et pas de questions.
— Et pourquoi je ferais ça ? s’enquit Léa toujours les yeux fermés.
— Parce que tu sais très bien que tel que fonctionne votre couple actuellement, il ne résistera pas à la troisième année de mariage. Combien de fois avez-vous fait l’amour depuis que nous sommes arrivés ?
Léa rougit à nouveau.
— Je l’ai sucé deux fois, il n’aime que ça.
— Et toi ?
— Je me caresse après…
— Comme ça ?
À ces mots, Junon plongea la main vers le ventre de Léa qui eut un sursaut. Elle pensa aussitôt retirer cette main inquisitrice, mais celle-ci était tellement douce… Un filet de lubrifiant s’échappa de ses nymphes. Léa n’osait pas se l’avouer, mais elle avait terriblement envie de ce que Junon se proposait de lui donner.
— Une confiance totale, répéta Junon en glissant ses doigts agiles entre les cuisses de Léa qui poussa un soupir en écartant les jambes.

Un nouveau nuage de cyprine, plus important que le premier, rejoint la surface de l’eau. Au milieu d’une toison brune entretenue, Junon dissocia les lèvres offertes et enfonça son médius dans le vagin. Elle procéda à quelques doux aller-retour, puis s’attaqua au capuchon de peau masquant l’excroissance rose qui gonfla. Le pouvoir lubrifiant de l’eau du bain facilitait le travail de Junon. Elle effleurait le petit gland de la pulpe du doigt et tournait tout autour avec dextérité. La respiration de Léa devint saccadée, elle soupira péniblement :
— C’est… tellement… mieux… que moi…
Encouragée, Junon appuya un peu plus sur le bouton. La cyprine jaillit à flots, de grandes volutes naviguaient maintenant entre deux eaux. Le clitoris se soumit enfin, il déposa les armes et, sous la caresse explosa dans le corps de Léa tel un feu d’artifice. Léa hurla en se redressant sur ses pieds et ses épaules.
— Ahhh… Encore Junon, encore, encore…
Puis, Léa replongea brusquement dans l’eau refroidie en éclaboussant Junon qui riait en se protégeant comme elle pouvait
Léa se saisit de la main de son amie, la porta à ses lèvres et l’embrassa avec fougue.
— Tu es une magicienne, Junon. Je n’ai jamais connu ça. Comment te remercier ?
— J’ai mon idée, répondit malicieusement Junon. N’oublie pas : confiance totale. Mais tout d’abord, sors de ce bain, il va être totalement froid.
Léa se mit à rire et se leva, exposant son corps dénudé et dégoulinant sans plus aucune pudeur. Elle se laissa envelopper d’un peignoir de bain et en profita pour embrasser Junon sur les lèvres.

Junon emmena Léa par la main jusqu’à la chambre que cette dernière occupait avec son mari. Elle ouvrit le peignoir de Léa en grand, déposa un baiser sur sa poitrine parfumée et la repoussa avec douceur. La jeune femme s’allongea sur le dos et attendit avec curiosité et envie la suite des évènements. Elle vit Junon se déshabiller rapidement et porta aussitôt le regard sur les mamelons de ses seins et sur son pubis glabre surmontant une minuscule fente potelée. Callipyge, elle ressemblait à une statue romaine. Son propre sexe refoula un peu de cyprine et son cœur battit la chamade. Elle quitta son peignoir qu’elle lança contre un fauteuil de rotin. Elle se rallongea, une furieuse envie de faire l’amour lui brûlait le corps. Junon s’approcha et se pencha vers son visage.
— Je reviens, attends-moi, murmura-t-elle. Rappelle-toi, confiance et pas de questions.
Léa saisit le poignet de la jeune femme en la regardant amoureusement. Junon se dégagea doucement et sortit de la pièce.

Lorsqu’Antoine découvrit Junon, nue comme un ver au bord de la piscine, il crut à un rêve. Puis elle s’approcha de lui et lui prit la main.
— Viens, invita-t-elle.
Antoine, abasourdi, ne se le fit pas répéter et suivit Junon à l’intérieur de la maison. En pénétrant dans la chambre, son érection était déjà totale. Quand il vit Léa nue sur le lit, il ne comprit pas. Il pensait égoïstement que Junon et lui seraient seuls… Celle-ci désigna un fauteuil.
— Enlève ton maillot, installe-toi et regarde. Tu devras te masturber pendant que Léa et moi ferons l’amour, mais en aucun cas tu ne viendras nous déranger.

De plus en plus sidéré, Antoine se laissa tomber dans le siège et tâchait de capter le regard fuyant de sa femme. Junon se coucha à côté de Léa et l’embrassa. Cette dernière relâcha les lèvres et accueillit la langue douce et fouisseuse avec un bonheur indicible. Elle s’enhardit de même à caresser les fesses et les seins de sa partenaire. Soudain, celle-ci enjamba son corps à genoux et remonta jusqu’à son visage pour présenter son sexe luisant. Léa avait bien déjà sucé deux ou trois bites avant de se marier, mais jamais elle n’avait pratiqué de cunnilingus. Comme pour le baiser, elle ouvrit la bouche et lécha les nymphes mouillées et suintantes. Junon lâchait de petits cris au fur et à mesure de l’excitation. Léa, se sachant observée par son époux, dégoulinait de cyprine entre les cuisses.

Préalablement troublé par la vue de Junon dénudée à la piscine, regarder Léa se gouiner avec la femme qu’il désirait lui-même propagea en Antoine le besoin d’un orgasme hors du commun. Ainsi, comme le lui avait indiqué Junon, il agrippa sa verge et la décalotta avec force pour se branler. De son fauteuil, il distinguait les deux filles faire l’amour juste derrière son gland en premier plan. Celles-ci avaient changé de position et si Léa suçait toujours la vulve de Junon, cette dernière léchait à son tour celle de sa partenaire. Un soixante-neuf entre femmes, dont sa propre épouse, et Antoine n’y tint plus. Il éjacula avec force une bonne dose de sperme qui lui retomba sur les cheveux ou sur le visage. Il poussa un cri bestial. Léa, inquiète une fraction de seconde, constata l’orgasme peu commun de son mari et se laissa aller elle-même à une jouissance jusque là inconnue d’elle. Dix fois plus intense que dans la baignoire ! Junon n’était pas une magicienne, mais une déesse. Voyant ses deux partenaires comblés, Junon ne retarda plus son propre spasme voluptueux. La chambre résonna plusieurs secondes de trois longues plaintes d’amour comme en écho.

*-*

Le soir même, lorsque Léa et Antoine se couchèrent, aucun des deux ne put trouver le sommeil. N’y tenant plus, Antoine alluma la lampe de chevet et s’assit dans le lit.
— Je ne tiens pas en place et impossible de trouver le sommeil, fit-il à mi-voix.
Léa plissa les yeux un instant du fait de la clarté soudaine et se releva à son tour.
— Moi non plus, répondit-elle sur le même ton.
— Qui est cette fille Léa ? Elle dort dans la chambre à côté et nous ne savons rien d’elle sauf qu’elle s’appelle Junon.
— Je l’ignore, mais si tu savais comme j’ai joui avec elle… J’en ai encore des frissons.
Antoine se saisit de la main de sa femme et la porta à ses lèvres tendrement.
— Pour ma part, je n’ai jamais été autant excité qu’à te voir lui bouffer la chatte. Je n’ai jamais eu un tel orgasme en me branlant.
— Tu n’es pas jaloux ?
— Pas le moins du monde. Si tu savais comme j’ai aimé te voir baiser avec elle…
— Et si tu savais comme j’ai aimé savoir que tu nous regardais…
— Tu crois qu’elle voudrait bien recommencer ? interrogea Antoine.
— Je ne sais pas chéri. C’est elle qui tient les rênes, pas nous.
— Tu as raison. Dormons maintenant, je t’aime.
— Bonne nuit mon amour.
La chambre retrouva son obscurité. Junon occupa bien encore un peu les esprits, mais finalement, les époux s’endormirent.

*-*

Le lendemain matin, il pleuvait. Léa et Antoine, attablés pour le petit déjeuner, regardaient Junon dévorer le pain frais beurré. Ils étaient eux-mêmes un peu gênés, mais pas leur invitée qui se montrait radieuse et totalement insouciante.
Après la douche de chacun, comme le crachin persistait, les deux époux prirent un livre sur les étagères et s’installèrent sur le canapé du salon. Junon, malgré la pluie, tint à nager dans la piscine. Cette dernière, éloignée des regards indiscrets, permit à la jeune femme de se passer de maillot de bain. Elle apparaissait de temps en temps à la porte-fenêtre de la terrasse de toute la splendeur de son corps dénudé.
— C’est tout de même une belle gosse, constata Antoine à voix haute en levant le nez de son livre.
— Et tellement désirable…, ajouta Léa.
— Elle me fait bander cette môme.
— Oh ! Toi, tu banderais devant une poupée gonflable bardée de rustines.
— Dis-moi que tu ne mouilles pas en la regardant, je ne te croirais pas.
— Ce n’est pas la même chose.
— Ben voyons…
La porte d’entrée s’ouvrit soudain. Une serviette de plage sur les épaules, Junon apparut, cul nu, et se dirigea vers Léa. Elle lui murmura à l’oreille.
— Confiance totale et pas de questions, rappelle-toi.
Puis à voix haute.
— Vous venez dans la chambre ? dit-elle en disparaissant dans le couloir.
C’était plus une injonction qu’une question. Antoine et Léa se regardèrent sans dire un mot et se levèrent simultanément pour suivre la jeune femme.

Junon, déjà dénudée, encore humide, s’allongea sur le dos et, appuyée sur ses coudes, écarta les cuisses ostensiblement. Quand Léa et Antoine pénétrèrent dans la pièce, ils portèrent aussitôt les yeux sur la petite fente luisante et dépourvue de tout poil comme celui d’une fillette. Antoine, on le devine, banda immédiatement. Léa s’en doutait et, pour vérifier, pressa le sexe de son mari à travers le pantalon. Elle-même sentit sa culotte s’alourdir et lui coller après la vulve. Junon désigna le fauteuil à Léa.
— C’est ton tour, déshabille-toi et regarde-nous.
Léa hésita. Une pointe de jalousie lui vrillait l’estomac. Junon, la fille avec qui elle avait fait l’amour et qu’elle s’était appropriée sans se l’avouer vraiment, lui demandait de se branler devant elle pendant qu’elle se tapait son mec ! Merde alors ! Puis elle réfléchit et se dit qu’en fin de compte, Antoine avait déjà vécu une situation similaire. À cette occasion, elle se souvint qu’il s’était déclenché un orgasme fabuleux. De plus, il avait apprécié au plus haut point la voir baiser avec une autre femme. Confiance totale et pas de questions… Alors, pourquoi pas ? conclut-elle en s’installant dans le fauteuil après s’être dénudée.

Antoine n’eut pas besoin qu’on lui dise d’ôter ses vêtements. Debout et nu comme un ver, il admirait sa verge décalottée, tellement tendue qu’il lui semblait avoir gagné un ou deux centimètres de longueur. Léa s’en était aussi rendu compte et remarqua amèrement à voix haute.
— T’as jamais bandé comme ça pour moi, ce n’est pas très flatteur.
Antoine allait répondre, mais Junon l’interrompit avec fermeté.
— Viens-là ! je veux que tu me la mettes dans la chatte ta belle bite…

Antoine était tiraillé entre son désir pour Junon et le fait de tromper son épouse devant elle. Il lui adressa un regard à la fois interrogatif et implorant. Celle-ci, d’un clignement des yeux, lui donna son aval. Il se tourna alors vers le lit et s’allongea aussitôt, jambes écartées, sur Junon qui n’attendait que ça. Cette dernière était placée face au fauteuil et lorsqu’Antoine la recouvrit de son corps, Léa pouvait observer les fesses et les couilles de son mari qui pendouillaient en se balançant mollement. Elle s’imagina un instant les écrabouiller dans son poing avant de distinguer le gland pénétrer au plus profond de la vulve de Junon qui lâcha un énorme soupir. Léa, glissa dès lors son médius dans son vagin, l’humecta avec la cyprine qui en sortait et se titilla le clitoris. Pendant une dizaine de minutes, la chambre fut remplie de plaintes langoureuses émises par les trois personnages, puis ce fut Léa qui lâcha prise en premier. Sa caresse lente sur son bouton rose s’accéléra soudain et elle resserra les cuisses fermement sur sa main.
— Je jouis Antoine, je jouis !... cria-t-elle.
Malgré la position, Antoine réussit à tourner la tête. Quand il devina l’orgasme exceptionnel de sa femme, il se répandit aussitôt dans le vagin accueillant par de longues éjaculations invisibles. Les deux époux crièrent en même temps, laissant Junon un peu en plan. Elle ne parut pas s’en offusquer et, après une minute ou deux, se sépara du sexe de l’homme avec un bruit mouillé. Antoine lui embrassa les seins et les lèvres. Elle le repoussa avec tendresse et, regardant Léa qui avait entamé une nouvelle masturbation, lui tendit la main.
— Viens, intima-t-elle seulement.
Léa observait la jeune femme sans comprendre. Elle quitta son siège et se dirigea vers le lit. Junon lui prit le poignet avec douceur, l’aida à la rejoindre puis à s’insérer entre elle et son mari. Junon se leva et alla s’asseoir à la place de Léa. Elle remonta les genoux et posa les pieds à plat sur le fauteuil, les cuisses écartées. Elle commença à se masturber avec ostentation.
— C’est à mon tour, déclara-t-elle.

Antoine et Léa comprirent en un instant. À vingt ans, Antoine n’éprouva aucune difficulté à retrouver une érection en béton et Léa se saisit de son membre viril encore baveux de la cyprine de Junon. Ses yeux brillants semblaient avoir quitté le monde réel, tout son corps était devenu un sexe suppliant.
— Tu ne m’as jamais désirée comme ça, murmura-t-elle à son mari. Bourre-moi la chatte de ta grosse bite, viens tout de suite, fais-moi jouir comme personne.
Antoine prit Léa par le cou et l’embrassa avec fougue. Leurs langues se mêlèrent avec des bruits de succion appuyés. Puis il quitta les lèvres de la jeune femme, lui téta le menton, la gorge, les seins et la vulve aussi trempée que lorsqu’elle était sortie du bain. La cyprine jaillissait à l’entrée du vagin sous la langue habile d’Antoine.
— PÉNÈTRE-MOI !!! hurla-t-elle.
Antoine n’avait que trop patienté, Léa le désirait comme jamais. Que s’était-il passé en elle ? Sans plus attendre, il remonta les genoux de Léa à hauteur de sa poitrine en les écartant. Les nymphes de Léa étaient ouvertes, béantes. Il ne lui restait plus qu’à apposer son gland et à donner un grand coup de hanches.
— AAAAAHHHH !!! hurla Léa à nouveau.
La bite d’Antoine avait pénétré d’un coup le vagin de sa femme jusqu’à la garde. Il tenta de pousser plus loin, mais, pubis contre pubis, cela lui fut impossible. Alors il recula de presque toute la longueur de son pénis et violemment la perfora à nouveau.
— AAAAAHHHH !!!
Léa, sous les coups de boutoir, hurla ainsi pendant une dizaine de minutes. Junon qui se branlait avec force finit par jouir devant la scène. Enfin, ce fut le raz de marée pour les deux amants dont l’orgasme se déclencha simultanément, ponctué par des cris plaintifs. Junon regardait ses amis avec tendresse, son visage était illuminé de compersion.

Bien que Junon eût cessé toute masturbation, elle continuait à se repaître du spectacle donné par les deux époux qui se procuraient orgasme sur orgasme. Ils ne portaient plus aucune attention à la jeune femme qu’ils avaient tant désirée tous les deux et qui les observait. Vers la fin de l’après-midi, Antoine et Léa furent épuisés et quittèrent la pièce. Léa se plaignait de sa foufoune en feu et Antoine du frein de son prépuce meurtri, mais ils riaient, heureux. Seule Junon semblait d’attaque. Ils avaient tous faim et se préparèrent un repas pantagruélique.

Quand vint l’heure de se coucher, Junon regagna la chambre d’amis et écouta avec joie le bruit et les cris des amoureux qui copulaient à nouveau. Elle ne résista pas à une longue masturbation avant de s’endormir pour de bon.

*-*

Le lendemain matin, il pleuvait des seaux. Monsieur Christophe G. et sa femme, Virginie, roulaient dans une confortable limousine allemande en direction de Fréhel. Le bruit incessant de la pluie était rythmé par celui des essuie-glaces. Les époux G. paraissaient âgés d’une quarantaine d’années, voire un peu plus. Ils demeuraient silencieux. Soudain, Virginie avertit son mari.
— Attention, il y a quelqu’un sur le bord de la route !
Christophe ralentit et se décala vers le milieu de la chaussée. Il aperçut une silhouette féminine trempée qui marchait sur le talus. Il s’arrêta à son niveau et actionna la vitre électrique, côté passager.
Virginie s’adressa à la jeune femme.
— Ne restez pas sous la pluie, mademoiselle ! On peut vous déposer quelque part ?
— Très volontiers, je suis trempée et frigorifiée.
— Montez derrière, la portière n’est pas verrouillée.
L’inconnue prit place sur la banquette arrière et posa son sac à dos à ses pieds.
— Je suis désolée, je vais tout vous salir.
— Ce n’est pas grave, nous devons donner la voiture à nettoyer quand nous serons arrivés à Sables d’Or les Pins. Et vous-même, où allez-vous ?
— Je ne sais pas. Je suis partie de Saint-Cast ce matin…
Christophe, qui admirait la jeune et belle blonde dans son rétroviseur avec un soupçon d’envie, l’interrompit.
— Saint Cast ! À pied par ce temps ! Si vous ne savez pas où aller, vous viendrez bien avec nous. Notre cottage est grand. N’est-ce pas, chérie ?
Virginie se renfrogna un peu, mais ne put que répondre.
— Bien sûr, mademoiselle. Cela nous ferait plaisir. Il y a longtemps que nos enfants ne viennent plus passer leurs vacances avec nous…
— Je m’appelle Junon, déclara la jeune femme.
— Moi, c’est Virginie et mon mari, Christophe. Nous serons vite arrivés…

*-*

Au même moment, Léa et Antoine se levaient afin de préparer le petit déjeuner pour eux trois. La porte de la chambre de Junon était fermée. Quant ils parvinrent dans la cuisine, une enveloppe trônait debout, appuyée contre une coupe à fruits de cristal sur la table centrale. Léa et Antoine s’entreregardèrent et la jeune femme se saisit de la lettre. Elle déplia une feuille de papier, visiblement arrachée d’un carnet. Le texte, rédigé en bleu d’une écriture ronde et naïve, disait ceci.

« Dans la mythologie romaine, Junon est la plus importante des déesses de Rome, reine des dieux et protectrice du mariage.
Le vôtre avait besoin de cette protection, mais ce n’est plus le cas maintenant. Je vous souhaite de longues années de bonheur, quant à moi, j’ai d’autres couples à aider.
Vous resterez toujours dans mes bons souvenirs comme j’espère rester dans les vôtres.
Je vous aime.
Junon. »

*-*

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Texte coquin : Junon
Histoire sexe : Une rose rouge
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