Les bonheurs de Sophie (2/3)

- Par l'auteur HDS Philus -
Récit érotique écrit par Philus [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Les bonheurs de Sophie (2/3) Histoire érotique Publiée sur HDS le 01-08-2025 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Les bonheurs de Sophie (2/3)
Chapitre 2

Le lendemain matin, Sophie se leva avant Damien, ce qui était relativement inhabituel. Elle occupa la salle de bains encore pendant un bon moment, bien qu’elle fut plus rapide que la veille au soir.
Damien se sortit du lit également et prépara le petit déjeuner à la cuisine. Il attendait sa femme, une tasse à la main et Sophie entra dans la pièce. Elle se versa un café et, debout, en avala une gorgée.
— Je ne rentre pas à midi, déclara-t-elle en observant distraitement le ciel maussade par la fenêtre.
Damien, souvent sur des chantiers, rentrait rarement le midi, mais, ce jour-là, il était prévu qu’il déjeunât chez lui. Il tiqua.
— Ah bon ! Et pourquoi ça ?
Sophie haussa les épaules en faisant la moue.
— Je dois remplacer une collègue au pied levé. Elle a un truc important à faire…
— Un truc ? Quel truc ?
— Qu’est-ce que j’en sais moi ? C’est pas mes oignons, répondit-elle agacée.
— Et c’est pour ça que tu passes des heures dans la salle de bains et que t’es sapée comme pour une soirée mondaine ?
Sophie ignora la remarque en haussant les épaules, avala le reste de sa tasse et la reposa nerveusement sur la table. Elle fila dans l’entrée, passa son manteau et enfila ses chaussures. Damien la rejoignit.
— À ce soir, fit-elle en déposant un baiser rapide sur les lèvres de son mari et sans lui laisser le loisir de placer un mot.
Puis, la Yaris bleue partit en trombe vers le CHU de Bordeaux, abandonnant Damien bien perplexe, encadré par la porte restée béante. Il ne rentra chez lui que lorsque la voiture disparut de sa vue.

L’air soucieux de Sophie avait laissé place à une mine radieuse lorsqu’elle fit la bise à Julien à l’entrée de l’hôpital. Il lui sourit en retour et, discrètement, en passant d’une joue à l’autre, elle s’arrangea pour lui effleurer les lèvres avec les siennes. Bien sûr, Julien s’en aperçut et lui serra la main d’une manière non équivoque. Les deux anciens amants semblaient renouer à cet instant précis.
— On se retrouve à midi et demi au « Café français » ? proposa Julien.
Sophie sut que c’était gagné.
— D’accord. J’aurai peut-être cinq minutes de retard.
Julien sourit et, avant de quitter Sophie, lui dit gentiment :
— Une jolie femme n’est jamais en retard…
— Flatteur ! rétorqua-t-elle.

*-*

Le « Café français » est un lieu élégant où se retrouve généralement une population bordelaise assez bourgeoise. Julien attendait depuis dix minutes dans un décor art déco, assis devant un verre de vin blanc quand Sophie occupa son champ de vision. Ils se saluèrent à nouveau, mais de loin, car la brasserie était proche de l’hôpital et nombre de leurs collègues venaient souvent déjeuner ici. Leur repas devait nécessairement ressembler à un entretien plutôt orienté professionnel.
Julien et elle commandèrent leurs plats en précisant qu’ils souhaitaient être servis rapidement. Tout en mangeant, Sophie décida avant toute chose de crever l’abcès.
— Qu’est-il arrivé à ton œil ? demanda-t-elle innocemment.
Julien grimaça et déglutit sa bouchée. Il s’essuya lentement les lèvres avec sa serviette de table, comme pour se donner le temps de réfléchir à la réponse.
— Tu sais, Estelle et moi sommes mariés depuis vingt ans, mais, avec le temps et les soucis communs à tous les préados de nos deux filles, elle se néglige et ne fait plus l’effort de me séduire. Elle ne me donne pas non plus l’envie de le faire moi-même. La routine s’est installée dans notre couple et je n’ai pas résisté à chercher ailleurs ce que je ne trouvais plus chez elle.
— Ça n’explique pas l’œil au beurre noir, insista Sophie.
— J’y viens, mais je suppose que tu connais déjà la réponse. Garder une liaison secrète au CHU relève de la gageure. Oui, j’ai couché avec Amélie. Ma femme ne me regarde plus et, si j’ai couché avec toi, c’était aussi avec ton mari qui avait un fantasme insoupçonnable. Alors, quand Amélie, une jolie gamine de vingt ans de moins que moi, a été à ma portée, je n’ai pas hésité. Seulement, nous avons été imprudents et son mari n’a pas apprécié le fait de nous trouver ensemble dans son lit. Tu devines la suite…

Sophie posa sa main sur celle de Julien, mais la retira rapidement de crainte d’être remarquée.
— Amélie mise à part, je suis dans le même cas que toi. J’ai accepté de réaliser le fantasme de Damien pour lui, pensant que la routine installée dans notre couple depuis un moment disparaîtrait, mais il n’en a rien été. Depuis que tu es arrivé à Bordeaux, je ne pense qu’à toi, je rêve de toi, je me masturbe en pensant à toi si tu veux tout savoir. Je ne sais pas où cela nous mènera, Julien, mais nous devons nous rapprocher, quitte à nous éloigner tous deux de nos conjoints.
— Es-tu prête à assumer une vie de femme adultère ? À mentir tous les jours à Damien ? À coucher avec deux hommes différents, parfois dans la même journée ?
— Les hommes ignorent ce qu’une femme est prête à faire pour obtenir ce qu’elle veut. Alors, la réponse est oui, Julien, oui à toutes tes questions.
La serveuse leur apporta un café. Ils le burent en se brûlant les lèvres et retournèrent à l’hôpital rapidement, comme s’il pleuvait à seaux alors que le soleil brillait dans le ciel.

*-*

Souvent, pendant la pause méridienne, le bureau des infirmières reste désert. C’était le cas ce jour-là et Sophie, accompagnée du docteur Gaudreuil, y pénétra en catimini. Ils se dirigèrent vers une porte débouchant sur une salle de repos pour les gardes de nuit et qui servait en outre de vestiaire. Julien referma la porte derrière lui, donna un tour de clé et se précipita dans les bras de Sophie. Ils s’enlacèrent et s’embrassèrent tendrement, la langue frétillant dans la bouche de l’autre. Julien se baissa, passa la main sous la robe de sa maîtresse et la remonta jusqu’en haut de ses cuisses. Elle écarta les jambes et il glissa un doigt dans le minuscule sous-vêtement pour caresser la vulve humide et brûlante. Sophie enserra davantage le jeune homme de ses bras et soupira langoureusement. Pendant ce temps, Julien accrocha la fine ceinture et descendit la culotte à mi-cuisse. Il enfonça son médius tendu dans le vagin impatient.
— Oui… l’encouragea-t-elle dans un souffle. Deux doigts, oui…
Julien obtempéra et ajouta son index dans la fournaise. Les jambes de Sophie ne semblaient soudain plus la porter. Pour plus de confort, Julien repoussa sa conquête contre le mur, les doigts toujours affairés dans son sexe. Les allers-retours et les caresses nerveuses de Julien sur son clitoris eurent raison de Sophie, qui se pâma en un long orgasme.
— Aaahh… Julien…, expira-t-elle. Julien…

Julien bandait comme un âne. Il sortit ses doigts de la vulve de Sophie, les passa sous son nez pour en humer le parfum et dégrafa la ceinture de son pantalon. Il abaissa ce dernier aux genoux accompagné de son boxer. Nul besoin de demander quoi que ce fût à Sophie qui s’écroula au sol plus qu’elle ne s’agenouilla. Elle engloutit, de ses lèvres voraces, la grosse queue tendue et décalottée, la seule qu’il lui ait pénétré le rectum, à l’exception de ses godemichés. Ce fut au tour de Julien de s’adosser au mur et de souffler comme une forge. Elle lui goba la bite dont elle frottait le gland avec les douces muqueuses de sa gorge. Elle eut bien quelques nausées, mais elle tint bon, Julien, en transe, n’était plus qu’un pénis. Il éjacula sans prévenir, les doigts crispés dans la chevelure blonde, et Sophie sentit le sperme chaud lui envahir la bouche. Un immense bonheur la saisit et elle avala le liquide séminal de son amant de la même manière qu’elle aurait voulu lui dévorer le sexe. L’orgasme s’arrêta brutalement et Julien se retira, le gland en feu.

Sophie se redressa et embrassa Julien. Elle s’empara de ses grosses couilles et les lui malaxa pendant plusieurs minutes. Il poussait des petits cris de douleur et de plaisir mêlés, mais Sophie savait ce qu’il adviendrait. Effectivement, Julien banda à nouveau peu de temps après. Elle se débarrassa de sa culotte, enjamba le sexe dressé de Julien et, d’une main, l’aboucha contre ses nymphes. Pendue au cou de son partenaire, elle se laissa retomber et le pénis dilaté pénétra en totalité dans le vagin ruisselant. Debout, les coups de reins de l’un et les déhanchements de l’autre déclenchèrent en eux un orgasme simultané. Les deux amants crièrent en même temps, et tant pis si quelqu’un les entendait.
L’heure tournait, Sophie et Julien durent se séparer à regret, mais ils savaient tous les deux que ce ne serait que provisoire. Le docteur Gaudreuil rejoignit son service et, vidée, Sophie s’installa à son bureau. Ce fut alors qu’Aurélie entra. Elle s’esclaffa.
— Dis donc, tu l’as bien arrangé ton Julien ! Il a de ces cernes ! Oh ! Et puis, toi, c’est pas mieux. Va te recoiffer, on dirait un plumeau à épousseter !

*-*

La journée se déroula vite. Les urgences avaient dû faire face à un accident d’autocar dont les passagers, par bonheur, ne furent que légèrement commotionnés. Tout en conduisant sa Yaris sur la route du retour, Sophie repensa à sa passion du midi avec Julien. Elle sourit en elle-même, oui, elle avait besoin de ça et Julien le lui apportait. Pas seulement le sexe, mais ce petit grain de folie qu’elle ne trouvait plus chez son mari. Tromper Damien ? Elle préférait ne pas se poser la question et vivre l’instant présent. Elle aimait toujours son époux, mais elle aimait aussi la compagnie de Julien. Nuance. Elle décida de se partager entre ces deux hommes, mais différemment de la fois précédente. Damien ne devait pas savoir. Pas de candaulisme, pas de caméra cachée, pas d’autorisation implicite ou explicite à demander, bref, elle le ferait cocu, appelons un chat un chat.

Fatiguée de sa journée, Sophie se fit couler un bain brûlant. Elle s’y fondit avec précaution et naturellement, ses pensées vagabondèrent et se fixèrent sur Julien. Ses galipettes avec lui dans le vestiaire, son sexe épais planté dans sa chatte dilatée et l’orgasme qui s’ensuivit lui revenaient en mémoire. L’eau claire se décora de quelques volutes blanches qui émanaient de sa vulve et qui lui effleuraient l’intérieur des cuisses. Elle approcha sa main et fit pénétrer les deux premières phalanges de son médius au bord de son vagin. Elle trouva vite le chemin de son clitoris qu’elle excita par un mouvement transversal rapide. Elle soupira et ferma les yeux. Toute à son occupation, elle n’entendit pas son mari rentrer et monter dans leur chambre. Notons que Damien se doutait de quelque chose et il s’était déplacé à pas feutrés, même dans l’escalier dont quelques marches grinçaient. Il comprit ce qu’il se passait aux petits cris émis par sa femme, et eut aussitôt une érection. Il s’approcha de la porte entrebâillée et lança un œil dans la pièce. Il ne distinguait pas le visage de Sophie, mais il voyait très nettement la main s’agiter au milieu du V de ses cuisses. Le bruit des remous et le ballet gracieux des doigts fins sur son sexe l’excitaient. Sophie jouit en gémissant quelques minutes plus tard.
— Aah ! Julien, c’est trop, c’est trop. Je jouiiiissss !...
La masturbation prit fin. Damien redescendit l’escalier aussi discrètement qu’il l’avait monté et, volontairement, claqua la porte d’entrée.
— Bonjour chérie ! clama-t-il.
Il s’écoula quelques secondes avant que Sophie ne répondît.
— Je suis en haut !
Damien grimpa à nouveau les marches, sans précautions cette fois, et embrassa sa femme qui se détourna assez vite. Elle passa un peignoir et rejoignit la cuisine pour préparer le dîner du soir.

Arriva l’heure de se coucher. Sophie enfila un pyjama, Damien s’allongea nu à côté d’elle, il déposa un baiser dans son cou et glissa une main entre ses cuisses.
— Tu veux bien ce soir, chérie ? lui murmura-t-il à l’oreille.
Sophie retira la main sans rudesse, mais avec fermeté.
— Non, Damien. J’ai eu une journée exténuante et demain je prends très tôt. Une autre fois, répondit Sophie d’une voix ténue.
— Si je me branle devant toi, tu crois que ça va te donner envie ?
Son épouse soupira, s’assit nerveusement et ôta le haut de son vêtement en libérant une paire de seins ronds, à peine tombants pour une femme de son âge.
— Branle-toi contre eux, je sais que tu aimes ça.
La bite de Damien était tendue au maximum et, quand on est un homme, passé un certain stade, il est difficile de résister à l’appel de l’endorphine délivrée par l’éjaculation. Il embrassa les seins offerts et, au-dessus d’eux, se saisit de la hampe de sa verge pour la branler énergiquement. Il ferma les yeux, mais les rouvrit au moment où il gicla plusieurs fois entre les tétons de sa femme qui le regardait faire, apparemment indifférente.
Un peu penaud, Damien prit un mouchoir en papier et nettoya la poitrine de Sophie, qui repassa le haut de son vêtement de nuit.
Sophie se tourna sur le côté sans mot dire.
Damien, toujours à genoux et la bite ramollie, était dépité.
— Que se passe-t-il ? Julien et elle… ? Non, pas possible, elle m’en aurait parlé, elle sait bien que… songea-t-il.
Sur cette réflexion, il pivota dos à son épouse, mais ne trouva le sommeil que bien plus tard dans la nuit.

*-*

Pendant tout un mois, Sophie et Julien se retrouvèrent dans le vestiaire du bureau des infirmières. Aurélie ne fréquentait plus le lieu pendant la pause méridienne à la demande de Sophie, pour laisser le champ libre aux deux amants. Pendant ce temps-là, elle-même allait rendre visite à la gynéco de l’hôpital, sa petite amie, et il n’est pas impossible qu’il se passât, au même moment, des choses similaires entre elles deux. De plus, Aurélie pouvait avoir un œil sur Estelle, qui travaillait dans le service proche, celui de la maternité. D’une part, on s’en souvient, Aurélie avait des vues sur elle, mais d’autre part, Julien pouvait ainsi tranquillement batifoler loin d’elle.

Damien se posa à maintes reprises la question de savoir pourquoi sa femme ne rentrait plus du tout le midi. Mais, quand il le lui demandait, il n’obtenait que des réponses évasives. Accaparé par son métier, Damien ne remarqua pas tout de suite que le domicile conjugal, dont aimait tant s’occuper Sophie, était moins bien tenu qu’auparavant. Son emploi du temps professionnel ne lui permettait pas souvent de mettre lui-même la main à pâte. Sophie ne revenait plus déjeuner, ou bien très rarement, elle quittait toujours tard son service et entretenait la maison moins bien qu’avant. Tout ceci mis bout à bout a conduit Damien à s’interroger. Y avait-il un rapport entre ça et leurs relations sexuelles qui s’étaient réduites comme peau de chagrin ? Il décida d’installer une application de suivi sur le téléphone de sa femme afin d’avoir une idée un peu plus précise sur ses déplacements et ses horaires.

*-*

Sophie attendait Julien, ce jour-là, dans sa Yaris au parking de l’hôpital. Il faisait beau et chaud, elle était vêtue d’un pantalon moulant lui arrivant juste au-dessus des chevilles et d’un chemisier translucide sous lequel on devinait un soutien-gorge de couleur sombre. Ses sandalettes à talon haut semblaient ne pas la gêner pour la conduite. Elle se demandait bien pourquoi ils ne se retrouvaient pas au bureau des infirmières comme d’habitude, mais il lui avait promis une surprise. La porte du passager s’ouvrit brusquement. La conductrice sursauta et le docteur Gaudreuil s’installa. Ils ne s’embrassèrent pas, toujours par discrétion.
— Aujourd’hui, j’ai une surprise, confirma-t-il fièrement. Démarre et prends la direction de la gare.
Le visage de Sophie s’éclaira d’un grand sourire. Elle enclencha la première.
— Oh ! Dis-moi ce que c’est !
— Si je te le dis, ce n’est plus une surprise…
— Dis-moi ou je boude, répondit-elle en souriant.
Julien posa sa main sur la cuisse de Sophie. — Une de mes patientes possède un studio meublé rue Pelleport. Il était loué par un étudiant, mais celui-ci a terminé son cursus et s’est fait embaucher au Havre. Il a déménagé la semaine dernière et le logement s’est retrouvé disponible à la location. La propriétaire m’a demandé si, par hasard, je connaissais quelqu’un de confiance. Ce n’était pas difficile.
Sophie pouffa bruyamment.
— Tu lui as répondu que tu connaissais un chirurgien très sérieux qui trompait sa femme avec la femme d’un entrepreneur de travaux et qu’elle pouvait lui faire confiance les yeux fermés.
Julien rit à son tour.
— Ce n’est pas tout à fait les termes que j’ai employés, mais l’idée est là !

Sur les indications de Julien, Sophie se dirigea rue Pelleport, mais les places de stationnement étaient prises d’assaut. Elle ne put se garer que vers l’église du Sacré-Cœur. Le studio se situait à une centaine de mètres à peine, de plain-pied dans une maison blanche et basse typique de la ville. Julien sortit un jeu de quatre clés. Il en tendit deux à Sophie.
— Une clé pour l’entrée et une autre pour le sous-sol.
— Tu crois ? demanda Sophie hésitante.
— Oui, comme ça, on peut arriver ici indépendamment. Le premier arrivé attend l’autre. Sinon, à force de nous voir toujours partir ensemble, ça va jaser.
Convaincue, Sophie mit les clés dans son sac, puis ils parvinrent à la porte d’entrée que Julien ouvrit. Le studio était bien arrangé à l’intérieur. Une grande pièce disposant d’un lit à deux places contre le mur du fond et un bureau éclairé par une fenêtre double donnant sur la rue. Au milieu, un canapé élimé de couleur grenat côtoyait une table basse. Un couloir de petite taille débouchait sur une penderie-placard et, tout au bout, sur un ensemble toilettes et douche. La cuisinette ne tenait que dans un angle minuscule de la salle principale. Elle ne semblait guère pratique, mais tout le monde sait que la cuisine n’est pas le fort des étudiants ni des couples illégitimes, ajouterons-nous.
— C’est ce qu’on appelle une garçonnière si je ne m’abuse, déclara Sophie l’air coquin.
— On peut dire ça comme ça, répondit Julien en souriant.

Il repoussa doucement sa partenaire et, quand elle buta contre le lit, la fit s’affaler sur le dos. Julien la rejoignit et, la chevauchant, l’embrassa avec passion. Les habits volèrent aux quatre coins de la pièce. La pine dressée du jeune homme attira la bouche de Sophie, qui suça avidement le gland épais. Puis il effectua un demi-tour acrobatique et se retrouva le nez sur le pubis de sa maîtresse. Ses lèvres ouvertes vinrent alors à la rencontre des nymphes mouillées à sa portée. Le soixante-neuf dura plusieurs minutes, ponctué de « Aah », de « Hmmm » et de bruits de succion. Julien se retira soudainement, saisit sa partenaire à la taille et la plaça à quatre pattes les fesses en l’air. Sophie se laissa faire, elle aimait bien être prise en levrette, car la pénétration était profonde et Julien, avec son sexe épais et très long, lui apportait un réel plaisir. Ce dernier écarta les globes fessiers et découvrit une rondelle plissée et brunâtre qu’il lécha longuement. Sophie s’interrogea, allait-il la sodomiser ?
Comme pour lui donner tort, Julien posa son gland contre sa vulve et la pénétra de toute la longueur de son membre. Il effectua quelques allers-retours qui firent couiner la belle. Puis il se retira et aboucha son sexe, bien lubrifié des sécrétions vaginales, contre l’anus. Il poussa, le sphincter, docile, s’écarta.
— C’est trop gros, chéri, c’est trop gros… protesta sa partenaire.
— Mais non, chérie. Tu ne te souviens pas ? Nous avons déjà fait ça tous les deux, répondit Julien en se penchant pour se saisir des seins qui pendaient.
— Si, si, je m’en souviens, mais j’ai eu mal pendant trois jours, se plaignit-elle.
— Tu ne m’as pas dit que tu utilisais de gros godes en pensant à moi ?
Sophie rougit, mais personne à part elle ne le sut.
— Si. Bon, vas-y, je suis prête, consentit-elle finalement.
Le gland pénétra en entier, le sphincter était totalement dilaté. Le reste de la verge suivit dans la foulée. Sophie serrait les dents en poussant de petits cris et en tentant de repousser son assaillant de son bras passé par-dessus son dos.
— Aah ! Julien, j’ai mal, j’ai mal ! Arrête !
Courbé sur sa partenaire, celui-ci l’embrassa dans le cou et lui murmura à l’oreille :
— C’est fini, je suis au bout.
Débutèrent alors de longs et lents va-et-vient dans le rectum de Sophie. La douleur passée, elle apprécia la caresse et, seulement posée sur un coude, elle glissa sa main entre ses cuisses pour se caresser le clitoris. Au moment de l’éjaculation, les coups de boutoir de Julien la firent gémir encore, mais immédiatement après, c’est son propre orgasme qui la fit crier. Elle supplia dès que le spasme fut terminé :
— Retire-toi, chéri, retire-toi…
Julien s’exécuta et, d’une contraction involontaire, le rectum évacua le sperme qui dégoulina le long de la vulve avant de goutter sur le drap. Sophie resta à quatre pattes quelques secondes, puis s’allongea sur le dos. Julien fit de même pour se coucher à ses côtés.
— C’est mieux qu’avec mon gode, avoua-t-elle.
— Et c’est mieux qu’avec ton mari ? demanda Julien mi-figue, mi-raisin.
— S’il te plait, Julien, je te demande si tu encules ta femme ?
— Excuse-moi, c’était stupide.
— Tu as vu l’heure ? Il faut rentrer au CHU.

Julien et Sophie, une fois de plus, se passèrent de déjeuner et revinrent en catastrophe sur leur lieu de travail. Julien, en consultation chirurgicale, et Sophie à son poste d’infirmière, accueillie, comme il se doit, par une Aurélie hilare.

*-*

Les avis des lecteurs

Histoire Erotique
Réponse dans quelques jours la Chipie
Philus

Histoire Erotique
Ça va barder !!! 😊
Quand même elle ne se donne pas beaucoup la peine envers son mari surtout qu’ils n’ont pas d’enfants à gérer. 😔
La chipie



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