Les bonheurs de Sophie (3/3)

Récit érotique écrit par Philus [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Les bonheurs de Sophie (3/3)
Chapitre 3
Le couple adultérin profita pleinement du meublé de la rue Pelleport. Trois ou quatre fois par semaine, Sophie faisait don de son corps à Julien avec un plaisir et une joie immenses. Elle acceptait tout de lui, vraiment tout et son amant en demeurait repus. Tous deux se retrouvaient là-bas sur leur petit nuage, mais retombaient sur terre dès qu’il s’agissait d’amour physique avec leur conjoint respectif. Ils n’en parlaient pas entre eux, mais ils savaient tous deux qu’ils devaient composer avec « l’autre », faire comme si de rien n’était. Jamais le terme de « devoir conjugal » n’avait trouvé ici autant de justification, aussi bien pour lui que pour elle. La jalousie n’y avait pas sa place, ils y voyaient plutôt une sorte de fatalité. Pourtant, modifier leur comportement sexuel avec Estelle ou Damien et c’était à coup sûr les soupçons d’infidélité qui feraient surface. Malgré ce risque, Sophie était déterminée à changer radicalement son attitude au lit avec son mari. À l’avenir, c’est elle qui déciderait de tout ; où, quand et comment ils jouiront ensemble. Et si elle n’en a pas envie, elle saura le lui signifier.
Julien et Sophie ne s’étaient pas retrouvés au studio ce jour-là. Chacun d’eux avait eu des obligations professionnelles qu’ils n’avaient pu différer. Après une soirée assez fraîche entre Damien et elle, fatiguée, Sophie partit se coucher tôt. Elle se prépara dans la salle de bains, puis en sortit pour se glisser sous la couette avec bonheur. Quelques minutes plus tard, la lampe de chevet de son mari s’alluma. Ce dernier, nu, s’allongea à côté d’elle.
— Tu te couches déjà ? demanda Sophie. Il est à peine vingt et une heures.
— Nous n’avons pas fait l’amour depuis lundi dernier. Tu le sais pertinemment, chérie. Je peux bien me branler de temps en temps, mais là, j’ai vraiment trop envie de toi.
Sophie se tourna vers son époux et lui offrit ses lèvres avec un fond de résignation que Damien ressentit amèrement.
— Viens, fit-elle.
Ne voulant pas reculer, Damien embrassa longuement sa femme qui ferma les yeux, acceptant dans sa bouche la langue impatiente de son mari. Il ôta la nuisette de Sophie avec gaucherie et plongea la main entre ses cuisses chaudes. Les nymphes de sa vulve lui mouillaient les doigts. Il quitta sa bouche pour ses seins, dont il tétouilla les mamelons comme un nourrisson affamé. Damien sentit sa bite raidie coincée contre le matelas et pivota légèrement, libérant la hampe de sa contrainte. Sophie s’enhardit et avança la main vers l’entrejambe de Damien pour cueillir, dans le creux de ses doigts, le scrotum tendu qu’elle serra.
— Julien…, murmura-t-elle.
Damien gémit faiblement sous la pression et ne voulut pas réagir au prénom que Sophie avait prononcé. Sans doute un lapsus. Elle écarta les cuisses et, comme à son habitude, Damien suça la vulve exhibée. Il en aimait tant la douceur et le parfum ! Elle mouillait énormément, Damien déglutissait la cyprine avec bonheur, il avait compris depuis longtemps que plus celle-ci était abondante et plus l’orgasme de sa femme était puissant. Il s’enhardit à lui glisser un doigt dans le rectum. D’habitude, elle rechignait, mais pas là. Il reprit confiance en lui, mais il ignorait que, dans l’esprit de Sophie, c’était le visage de Julien qu’elle voyait entre ses cuisses. Le spasme voluptueux survint, Sophie enserra la tête de son mari et cria :
— Aah ! Je viens, Julien, je viens…
Damien, réagit en son for intérieur. Deux fois le prénom de Julien pendant qu’il faisait l’amour à sa femme, il ne pouvait pas s’agir d’une coïncidence. Cependant, il continua comme si de rien n’était. Il pénétra Sophie en missionnaire, puis en levrette où il éjacula abondamment dans son vagin. Passé l’orgasme du cunnilingus, Sophie était restée de marbre. Quand son mari eut terminé, elle se tourna, sans même s’essuyer la vulve dégoulinante et, nue, s’endormit peu après. Damien se leva, enfila son pyjama, sa robe de chambre et descendit au salon. Nerveusement, il fouilla dans le sac à main de sa femme, en extirpa le téléphone et ouvrit l’application de suivi. Il pianota quelques secondes, puis rangea l’appareil où il l’avait trouvé, toute trace de son passage effacée.
Assis sur le canapé, il demeurait pensif.
— Rue de Pelleport, à côté de la gare. Qu’est-ce qu’elle va foutre là-bas ? murmura-t-il. Je suis sûr qu’elle baise avec ce putain de toubib.
*-*
Sophie prévint son mari le lendemain qu’elle ne rentrerait pas déjeuner, prétextant de l’absence d’une collègue et d’un surcroît de travail. Damien acquiesça, mais il sut immédiatement quoi faire.
Damien se rendit rue Pelleport peu avant midi à l’endroit précis indiqué par l’application dissimulée dans le portable de sa femme. Il parvint à se cacher à l’angle d’une ruelle, derrière un poteau électrique. Il dégagea son téléphone de sa poche, le positionna sur l’appareil photo et attendit. Quelques minutes plus tard, il se plaqua contre le mur. Sophie remontait la rue et s’arrêta devant l’entrée qu’il surveillait. Elle sortit des clés et, le cœur battant, un creux dans l’estomac, Damien prit plusieurs clichés. La porte se referma et Sophie disparut. Damien patienta à nouveau et peu après, ce fut au tour de Julien de pénétrer dans l’immeuble. Damien s’apprêtait à exploser. Devait-il frapper à son tour, entrer, jouer le rôle du cocu comme dans un mauvais vaudeville ? Non, il ne s’abaissera pas à ça. La gorge serrée, son téléphone à la main, il s’arma de patience. Une heure s’écoula, elle lui parut durer un siècle. Soudain, Julien et Sophie ressortirent. Ils s’enlacèrent, s’embrassèrent amoureusement puis se quittèrent en longeant la rue Pelleport, chacun dans un sens. Écrasé par la sinistre vérité, les yeux exorbités sur les photos des amants s’embrassant, Damien s’accroupit le long du mur, le visage au creux des mains. Ce fut quand une vieille femme lui demanda s’il allait bien qu’il se releva pour partir au hasard des rues. Il crut voir, sur le trottoir, son ombre affublée de cornes sur la tête.
Damien rentra chez lui alors que Julien et Sophie étaient retournés à l’hôpital. Il jeta ses affaires sur le canapé du salon et grimpa dans la salle de bains où se trouvait le panier à linge sale qu’il renversa sur le sol. Il extirpa trois petites culottes de son épouse du tas de vêtements destinés au lave-linge. Si l’une ne sentait rien, les deux autres dégageaient le parfum caractéristique de la cyprine de Sophie. Damien remarqua même sur l’une d’elles des taches jaunâtres qu’il identifia comme des traces de sperme séché. L’idée même de ce que cela signifiait le fit bander. En proie à un sentiment contradictoire mêlé de jalousie et d’excitation, il abaissa nerveusement son pantalon et son slip. Sa verge décalottée jaillit tel un étendard.
— La salope ! lâcha-t-il en se branlant avec force.
*-*
Fin juillet approchait avec ses beaux jours. Julien s’adonnait régulièrement à la voile et son bateau, l’Azuréa, était amarré au port de la Hume sur le bassin d’Arcachon. Il proposa à Sophie un week-end en amoureux à caboter autour de l’ile aux Oiseaux. Sophie, bien sûr, était partante, mais il demeurait un obstacle de taille : quelle histoire raconter à Damien pour que ce soit crédible ?
L’actualité routière vint à son secours et lui offrit un prétexte en or. Sur l’A63, peu avant la bifurcation d’Arcachon, deux poids lourds s’étaient télescopés et renversés sur la chaussée, bloquant les deux sens de circulation. L’un d’eux, rempli de matières inflammables, avait pris feu. Le temps que les pompiers parviennent sur le lieu du sinistre et viennent à bout de l’incendie, de nombreuses voitures s’étaient encastrées les unes dans les autres, ce qui provoqua un bouchon de plusieurs kilomètres au nord comme au sud. Le nombre des blessés s’avérait tel que les secours installèrent un hôpital de campagne. Sophie assura à Damien qu’elle partait le week-end pour aider l’assistance en place. Julien, sans aucun doute, usa du même prétexte auprès d’Estelle.
Damien, informé par les médias de l’accident meurtrier, ne put qu’accepter son histoire. Toutefois, il remarqua, dans le comportement de son épouse, certains détails qui le firent douter. La confiance qu’il portait à sa femme s’était particulièrement émoussée depuis sa filature au studio de la rue Pelleport. D’accord, elle partirait, mais lui aussi ; seulement, elle ne le saurait pas.
*-*
Le port de la Hume se composait d’une longue bande de terre couverte de cabanes en bois. De chaque côté, amarrées, des embarcations diverses se dandinaient au gré de la houle et du vent. L’Azuréa se situait, isolé, tout au bout du quai. Les quatre ou cinq bateaux avant lui étaient recouverts d’une toile épaisse et le mât couché en dessous. Ils ne seraient occupés qu’en juillet et août. Sophie et Damien seraient assurément tranquilles pour leurs ébats amoureux.
Ce vendredi soir, la Yaris bleue se frayait un chemin quai du Port de la Hume et, à allure réduite, se gara devant l’Azuréa. Sophie regarda le voilier avec admiration et ouvrit la vitre du conducteur. Le vent, le cri des cormorans ainsi que le bruit métallique des haubans frappant le mât envahirent l’habitacle.
— Quelle merveille ! fit-elle sincèrement, les yeux ouverts comme des soucoupes.
Julien sortit de la voiture.
— Viens visiter ! invita-t-il.
Sophie ne se le fit pas dire deux fois et le couple monta sur le bateau avec leur maigre bagage. Après un tour sur le pont, Sophie et Damien descendirent dans la cabine, sans se douter une seconde que, à l’angle d’un chalet de bois et d’une barque tirée au sec, un homme les épiait à la jumelle. Damien les avait suivis depuis Bordeaux dans une des camionnettes de l’entreprise.
À cette époque de l’année, la nuit tombait tard et Damien dut patienter longtemps. Par bonheur, sa cachette lui permettait de s’assoir à l’ombre. Il observa avec intérêt les allées et venues de Sophie et son amant, qui installèrent une petite table sur le pont dans le but, selon toute vraisemblance, d’y partager un dîner romantique. Cependant, avant cela, le couple, resté debout, s’embrassa avec fougue. Sophie tomba à genoux, le nez sur la braguette de Julien. La bite de ce dernier apparut comme par magie et Sophie la suça doucement. De sa cachette, les jumelles enfoncées sur ses yeux, Damien fulminait de colère, mais bandait aussi, pressé par ce sentiment indéfinissable qui le prenait aux tripes. La fellation dura quelques minutes, puis, délaissant la table du dîner, les deux amants descendirent dans le carré. Damien ne voyait plus rien et il jura entre ses dents.
La nuit était enfin tombée malgré une faible lueur persistante, mais éphémère, à l’ouest. Quelques lampadaires brillaient timidement le long du quai désert, formant par ailleurs des zones d’ombres impénétrables. Damien en profita et monta sur l’embarcation côtoyant l’Azuréa. Il dut pour cela marcher sur la bâche qui le recouvrait, mais celle-ci s’avéra très solide. Les trois hublots du bateau de Julien, presque au niveau de l’eau, restaient éclairés. Damien parvint en rampant à la hauteur du premier, puis de celui du centre. Il n’eut pas besoin de jumelles pour assister à un spectacle qui le figea sur place. Sophie attendait agenouillée, jambes écartées devant un lit et son torse couché sur la couverture. Des menottes emprisonnaient ses poignets et ses chevilles. Chacune d’elles était fixée au sol ou après la paroi à l’aide d’une cordelette. Sophie, les fesses offertes, était immobilisée. Julien ouvrit un petit placard où se trouvaient de nombreux objets sado-maso. Il en retira une espèce de tapette à mouches et s’approcha de sa maîtresse.
— Tu es prête ? lui demanda-t-il.
Comme dans un mauvais rêve, Damien entendit sa femme répondre :
— Oui, chéri. Vas-y, maintenant.
Julien prit un peu d’élan et frappa la fesse droite de Sophie, qui poussa un cri de douleur. Puis la fesse gauche avec le même résultat.
— Encore ! Julien, encore ! s’exclama-t-elle.
Damien assista, sidéré, à cette fessée qui dura plusieurs minutes. Il ne comptait plus les coups, mais s’inquiétait de la couleur rouge violacé des fesses de son épouse. Soudain, elle cria :
— Maintenant ! Julien, maintenant !
Ce dernier lâcha son instrument et défit pantalon et boxer. Il s’agenouilla derrière Sophie, sa verge tendue, et pénétra sans plus de préliminaires la chatte en feu, petite fente écarlate au milieu des deux globes fessiers meurtris. L’orgasme que Julien lui procura de cette manière fut rapide et phénoménal. Quand elle eut joui de belle manière, Julien se retira du sexe pour plonger son dard dans le rectum.
— Aïe ! Julien, aïe !
Mais Julien n’en eut cure et besogna le fondement de la belle jusqu’à éjaculer.
— Ouiiii !!! hurla-t-il.
Il s’allongea quelques secondes sur le dos de Sophie, puis son pénis ramolli ressortit. À regret, il constata les dégâts qu’il avait provoqués sur les fesses de Sophie et s’empressa de la libérer. Ils s’enlacèrent, Sophie pleurait un peu, sans doute de bonheur, mais aussi en raison de la douleur lancinante de son postérieur.
— Tu avais raison, lui confia-t-elle. Je n’ai jamais eu un orgasme pareil et j’étais même à mille lieues d’imaginer que cela fût possible.
— Les découvertes de la médecine ont parfois du bon, répondit Julien en lui embrassant les cheveux.
Damien en avait assez vu. Il courut récupérer la camionnette et s’installa devant le volant. Rageusement, il défit sa braguette, extirpa sa verge et se masturba en pensant à Sophie et sa fessée. Il hurla son orgasme dans l’habitacle, puis rentra à Bordeaux, pied au plancher.
Il se calma lorsqu’en passant devant un radar, celui-ci se déclencha.
*-*
Le dimanche soir Sophie, comme à son habitude, rangea la Yaris dans le garage. Elle appréhendait la réaction de Damien lorsqu’elle poussa timidement la porte de la maison. S’était-il douté de quelque chose ? Son regard indifférent et froid le lui laissait à penser. Elle prétexta du travail effectué pour justifier sa fatigue et ses yeux cernés. Damien souriait intérieurement en observant son épouse avoir du mal à rester assise, mais ne dit rien.
Au moment du coucher, elle se donna à lui intensément, comme pour se faire pardonner. Damien ne pouvait pas faire abstraction de ce qu’il avait vu sur le bateau, mais parvint tout de même à baiser sa femme. Comme d’habitude, il la fit jouir en lui suçant le clitoris et déchargea son sperme entre ses fesses. Il fit mine de ne pas remarquer les hématomes qui décoraient celles-ci.
Peu de mots furent échangés puis, réellement fatiguée, Sophie se tourna sur le côté, dos à son époux pour rechercher le sommeil. Damien la regarda tendrement et caressa avec douceur les cheveux blonds étalés sur l’oreiller. Malgré ce à quoi il avait assisté, il n’avait pas oublié combien il aimait sa femme.
En fin de compte, être cocu lui apportait des sentiments étranges et excitants à la fois. Damien adorait cela, alors c’était décidé, il ne lui reprocherait rien et resterait un mari trompé et apparemment ignorant.
Enfin apaisé, il s’endormit.
Le couple adultérin profita pleinement du meublé de la rue Pelleport. Trois ou quatre fois par semaine, Sophie faisait don de son corps à Julien avec un plaisir et une joie immenses. Elle acceptait tout de lui, vraiment tout et son amant en demeurait repus. Tous deux se retrouvaient là-bas sur leur petit nuage, mais retombaient sur terre dès qu’il s’agissait d’amour physique avec leur conjoint respectif. Ils n’en parlaient pas entre eux, mais ils savaient tous deux qu’ils devaient composer avec « l’autre », faire comme si de rien n’était. Jamais le terme de « devoir conjugal » n’avait trouvé ici autant de justification, aussi bien pour lui que pour elle. La jalousie n’y avait pas sa place, ils y voyaient plutôt une sorte de fatalité. Pourtant, modifier leur comportement sexuel avec Estelle ou Damien et c’était à coup sûr les soupçons d’infidélité qui feraient surface. Malgré ce risque, Sophie était déterminée à changer radicalement son attitude au lit avec son mari. À l’avenir, c’est elle qui déciderait de tout ; où, quand et comment ils jouiront ensemble. Et si elle n’en a pas envie, elle saura le lui signifier.
Julien et Sophie ne s’étaient pas retrouvés au studio ce jour-là. Chacun d’eux avait eu des obligations professionnelles qu’ils n’avaient pu différer. Après une soirée assez fraîche entre Damien et elle, fatiguée, Sophie partit se coucher tôt. Elle se prépara dans la salle de bains, puis en sortit pour se glisser sous la couette avec bonheur. Quelques minutes plus tard, la lampe de chevet de son mari s’alluma. Ce dernier, nu, s’allongea à côté d’elle.
— Tu te couches déjà ? demanda Sophie. Il est à peine vingt et une heures.
— Nous n’avons pas fait l’amour depuis lundi dernier. Tu le sais pertinemment, chérie. Je peux bien me branler de temps en temps, mais là, j’ai vraiment trop envie de toi.
Sophie se tourna vers son époux et lui offrit ses lèvres avec un fond de résignation que Damien ressentit amèrement.
— Viens, fit-elle.
Ne voulant pas reculer, Damien embrassa longuement sa femme qui ferma les yeux, acceptant dans sa bouche la langue impatiente de son mari. Il ôta la nuisette de Sophie avec gaucherie et plongea la main entre ses cuisses chaudes. Les nymphes de sa vulve lui mouillaient les doigts. Il quitta sa bouche pour ses seins, dont il tétouilla les mamelons comme un nourrisson affamé. Damien sentit sa bite raidie coincée contre le matelas et pivota légèrement, libérant la hampe de sa contrainte. Sophie s’enhardit et avança la main vers l’entrejambe de Damien pour cueillir, dans le creux de ses doigts, le scrotum tendu qu’elle serra.
— Julien…, murmura-t-elle.
Damien gémit faiblement sous la pression et ne voulut pas réagir au prénom que Sophie avait prononcé. Sans doute un lapsus. Elle écarta les cuisses et, comme à son habitude, Damien suça la vulve exhibée. Il en aimait tant la douceur et le parfum ! Elle mouillait énormément, Damien déglutissait la cyprine avec bonheur, il avait compris depuis longtemps que plus celle-ci était abondante et plus l’orgasme de sa femme était puissant. Il s’enhardit à lui glisser un doigt dans le rectum. D’habitude, elle rechignait, mais pas là. Il reprit confiance en lui, mais il ignorait que, dans l’esprit de Sophie, c’était le visage de Julien qu’elle voyait entre ses cuisses. Le spasme voluptueux survint, Sophie enserra la tête de son mari et cria :
— Aah ! Je viens, Julien, je viens…
Damien, réagit en son for intérieur. Deux fois le prénom de Julien pendant qu’il faisait l’amour à sa femme, il ne pouvait pas s’agir d’une coïncidence. Cependant, il continua comme si de rien n’était. Il pénétra Sophie en missionnaire, puis en levrette où il éjacula abondamment dans son vagin. Passé l’orgasme du cunnilingus, Sophie était restée de marbre. Quand son mari eut terminé, elle se tourna, sans même s’essuyer la vulve dégoulinante et, nue, s’endormit peu après. Damien se leva, enfila son pyjama, sa robe de chambre et descendit au salon. Nerveusement, il fouilla dans le sac à main de sa femme, en extirpa le téléphone et ouvrit l’application de suivi. Il pianota quelques secondes, puis rangea l’appareil où il l’avait trouvé, toute trace de son passage effacée.
Assis sur le canapé, il demeurait pensif.
— Rue de Pelleport, à côté de la gare. Qu’est-ce qu’elle va foutre là-bas ? murmura-t-il. Je suis sûr qu’elle baise avec ce putain de toubib.
*-*
Sophie prévint son mari le lendemain qu’elle ne rentrerait pas déjeuner, prétextant de l’absence d’une collègue et d’un surcroît de travail. Damien acquiesça, mais il sut immédiatement quoi faire.
Damien se rendit rue Pelleport peu avant midi à l’endroit précis indiqué par l’application dissimulée dans le portable de sa femme. Il parvint à se cacher à l’angle d’une ruelle, derrière un poteau électrique. Il dégagea son téléphone de sa poche, le positionna sur l’appareil photo et attendit. Quelques minutes plus tard, il se plaqua contre le mur. Sophie remontait la rue et s’arrêta devant l’entrée qu’il surveillait. Elle sortit des clés et, le cœur battant, un creux dans l’estomac, Damien prit plusieurs clichés. La porte se referma et Sophie disparut. Damien patienta à nouveau et peu après, ce fut au tour de Julien de pénétrer dans l’immeuble. Damien s’apprêtait à exploser. Devait-il frapper à son tour, entrer, jouer le rôle du cocu comme dans un mauvais vaudeville ? Non, il ne s’abaissera pas à ça. La gorge serrée, son téléphone à la main, il s’arma de patience. Une heure s’écoula, elle lui parut durer un siècle. Soudain, Julien et Sophie ressortirent. Ils s’enlacèrent, s’embrassèrent amoureusement puis se quittèrent en longeant la rue Pelleport, chacun dans un sens. Écrasé par la sinistre vérité, les yeux exorbités sur les photos des amants s’embrassant, Damien s’accroupit le long du mur, le visage au creux des mains. Ce fut quand une vieille femme lui demanda s’il allait bien qu’il se releva pour partir au hasard des rues. Il crut voir, sur le trottoir, son ombre affublée de cornes sur la tête.
Damien rentra chez lui alors que Julien et Sophie étaient retournés à l’hôpital. Il jeta ses affaires sur le canapé du salon et grimpa dans la salle de bains où se trouvait le panier à linge sale qu’il renversa sur le sol. Il extirpa trois petites culottes de son épouse du tas de vêtements destinés au lave-linge. Si l’une ne sentait rien, les deux autres dégageaient le parfum caractéristique de la cyprine de Sophie. Damien remarqua même sur l’une d’elles des taches jaunâtres qu’il identifia comme des traces de sperme séché. L’idée même de ce que cela signifiait le fit bander. En proie à un sentiment contradictoire mêlé de jalousie et d’excitation, il abaissa nerveusement son pantalon et son slip. Sa verge décalottée jaillit tel un étendard.
— La salope ! lâcha-t-il en se branlant avec force.
*-*
Fin juillet approchait avec ses beaux jours. Julien s’adonnait régulièrement à la voile et son bateau, l’Azuréa, était amarré au port de la Hume sur le bassin d’Arcachon. Il proposa à Sophie un week-end en amoureux à caboter autour de l’ile aux Oiseaux. Sophie, bien sûr, était partante, mais il demeurait un obstacle de taille : quelle histoire raconter à Damien pour que ce soit crédible ?
L’actualité routière vint à son secours et lui offrit un prétexte en or. Sur l’A63, peu avant la bifurcation d’Arcachon, deux poids lourds s’étaient télescopés et renversés sur la chaussée, bloquant les deux sens de circulation. L’un d’eux, rempli de matières inflammables, avait pris feu. Le temps que les pompiers parviennent sur le lieu du sinistre et viennent à bout de l’incendie, de nombreuses voitures s’étaient encastrées les unes dans les autres, ce qui provoqua un bouchon de plusieurs kilomètres au nord comme au sud. Le nombre des blessés s’avérait tel que les secours installèrent un hôpital de campagne. Sophie assura à Damien qu’elle partait le week-end pour aider l’assistance en place. Julien, sans aucun doute, usa du même prétexte auprès d’Estelle.
Damien, informé par les médias de l’accident meurtrier, ne put qu’accepter son histoire. Toutefois, il remarqua, dans le comportement de son épouse, certains détails qui le firent douter. La confiance qu’il portait à sa femme s’était particulièrement émoussée depuis sa filature au studio de la rue Pelleport. D’accord, elle partirait, mais lui aussi ; seulement, elle ne le saurait pas.
*-*
Le port de la Hume se composait d’une longue bande de terre couverte de cabanes en bois. De chaque côté, amarrées, des embarcations diverses se dandinaient au gré de la houle et du vent. L’Azuréa se situait, isolé, tout au bout du quai. Les quatre ou cinq bateaux avant lui étaient recouverts d’une toile épaisse et le mât couché en dessous. Ils ne seraient occupés qu’en juillet et août. Sophie et Damien seraient assurément tranquilles pour leurs ébats amoureux.
Ce vendredi soir, la Yaris bleue se frayait un chemin quai du Port de la Hume et, à allure réduite, se gara devant l’Azuréa. Sophie regarda le voilier avec admiration et ouvrit la vitre du conducteur. Le vent, le cri des cormorans ainsi que le bruit métallique des haubans frappant le mât envahirent l’habitacle.
— Quelle merveille ! fit-elle sincèrement, les yeux ouverts comme des soucoupes.
Julien sortit de la voiture.
— Viens visiter ! invita-t-il.
Sophie ne se le fit pas dire deux fois et le couple monta sur le bateau avec leur maigre bagage. Après un tour sur le pont, Sophie et Damien descendirent dans la cabine, sans se douter une seconde que, à l’angle d’un chalet de bois et d’une barque tirée au sec, un homme les épiait à la jumelle. Damien les avait suivis depuis Bordeaux dans une des camionnettes de l’entreprise.
À cette époque de l’année, la nuit tombait tard et Damien dut patienter longtemps. Par bonheur, sa cachette lui permettait de s’assoir à l’ombre. Il observa avec intérêt les allées et venues de Sophie et son amant, qui installèrent une petite table sur le pont dans le but, selon toute vraisemblance, d’y partager un dîner romantique. Cependant, avant cela, le couple, resté debout, s’embrassa avec fougue. Sophie tomba à genoux, le nez sur la braguette de Julien. La bite de ce dernier apparut comme par magie et Sophie la suça doucement. De sa cachette, les jumelles enfoncées sur ses yeux, Damien fulminait de colère, mais bandait aussi, pressé par ce sentiment indéfinissable qui le prenait aux tripes. La fellation dura quelques minutes, puis, délaissant la table du dîner, les deux amants descendirent dans le carré. Damien ne voyait plus rien et il jura entre ses dents.
La nuit était enfin tombée malgré une faible lueur persistante, mais éphémère, à l’ouest. Quelques lampadaires brillaient timidement le long du quai désert, formant par ailleurs des zones d’ombres impénétrables. Damien en profita et monta sur l’embarcation côtoyant l’Azuréa. Il dut pour cela marcher sur la bâche qui le recouvrait, mais celle-ci s’avéra très solide. Les trois hublots du bateau de Julien, presque au niveau de l’eau, restaient éclairés. Damien parvint en rampant à la hauteur du premier, puis de celui du centre. Il n’eut pas besoin de jumelles pour assister à un spectacle qui le figea sur place. Sophie attendait agenouillée, jambes écartées devant un lit et son torse couché sur la couverture. Des menottes emprisonnaient ses poignets et ses chevilles. Chacune d’elles était fixée au sol ou après la paroi à l’aide d’une cordelette. Sophie, les fesses offertes, était immobilisée. Julien ouvrit un petit placard où se trouvaient de nombreux objets sado-maso. Il en retira une espèce de tapette à mouches et s’approcha de sa maîtresse.
— Tu es prête ? lui demanda-t-il.
Comme dans un mauvais rêve, Damien entendit sa femme répondre :
— Oui, chéri. Vas-y, maintenant.
Julien prit un peu d’élan et frappa la fesse droite de Sophie, qui poussa un cri de douleur. Puis la fesse gauche avec le même résultat.
— Encore ! Julien, encore ! s’exclama-t-elle.
Damien assista, sidéré, à cette fessée qui dura plusieurs minutes. Il ne comptait plus les coups, mais s’inquiétait de la couleur rouge violacé des fesses de son épouse. Soudain, elle cria :
— Maintenant ! Julien, maintenant !
Ce dernier lâcha son instrument et défit pantalon et boxer. Il s’agenouilla derrière Sophie, sa verge tendue, et pénétra sans plus de préliminaires la chatte en feu, petite fente écarlate au milieu des deux globes fessiers meurtris. L’orgasme que Julien lui procura de cette manière fut rapide et phénoménal. Quand elle eut joui de belle manière, Julien se retira du sexe pour plonger son dard dans le rectum.
— Aïe ! Julien, aïe !
Mais Julien n’en eut cure et besogna le fondement de la belle jusqu’à éjaculer.
— Ouiiii !!! hurla-t-il.
Il s’allongea quelques secondes sur le dos de Sophie, puis son pénis ramolli ressortit. À regret, il constata les dégâts qu’il avait provoqués sur les fesses de Sophie et s’empressa de la libérer. Ils s’enlacèrent, Sophie pleurait un peu, sans doute de bonheur, mais aussi en raison de la douleur lancinante de son postérieur.
— Tu avais raison, lui confia-t-elle. Je n’ai jamais eu un orgasme pareil et j’étais même à mille lieues d’imaginer que cela fût possible.
— Les découvertes de la médecine ont parfois du bon, répondit Julien en lui embrassant les cheveux.
Damien en avait assez vu. Il courut récupérer la camionnette et s’installa devant le volant. Rageusement, il défit sa braguette, extirpa sa verge et se masturba en pensant à Sophie et sa fessée. Il hurla son orgasme dans l’habitacle, puis rentra à Bordeaux, pied au plancher.
Il se calma lorsqu’en passant devant un radar, celui-ci se déclencha.
*-*
Le dimanche soir Sophie, comme à son habitude, rangea la Yaris dans le garage. Elle appréhendait la réaction de Damien lorsqu’elle poussa timidement la porte de la maison. S’était-il douté de quelque chose ? Son regard indifférent et froid le lui laissait à penser. Elle prétexta du travail effectué pour justifier sa fatigue et ses yeux cernés. Damien souriait intérieurement en observant son épouse avoir du mal à rester assise, mais ne dit rien.
Au moment du coucher, elle se donna à lui intensément, comme pour se faire pardonner. Damien ne pouvait pas faire abstraction de ce qu’il avait vu sur le bateau, mais parvint tout de même à baiser sa femme. Comme d’habitude, il la fit jouir en lui suçant le clitoris et déchargea son sperme entre ses fesses. Il fit mine de ne pas remarquer les hématomes qui décoraient celles-ci.
Peu de mots furent échangés puis, réellement fatiguée, Sophie se tourna sur le côté, dos à son époux pour rechercher le sommeil. Damien la regarda tendrement et caressa avec douceur les cheveux blonds étalés sur l’oreiller. Malgré ce à quoi il avait assisté, il n’avait pas oublié combien il aimait sa femme.
En fin de compte, être cocu lui apportait des sentiments étranges et excitants à la fois. Damien adorait cela, alors c’était décidé, il ne lui reprocherait rien et resterait un mari trompé et apparemment ignorant.
Enfin apaisé, il s’endormit.
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4 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Il ne faut pas s'étonner de l'attitude de Sophie et de la réaction de son mari Damien. Cette histoire m'a été demandée par un lecteur qui a un fantasme candauliste et de cocufiage. Ce fantasme n'a jamais été réalisé dans sa vie personnelle et il prend plaisir à lire les deux histoires à savoir "Sophie, son mari, son amant, sa maîtresse" pour le candaulisme et "Les bonheurs de Sophie" pour le cocufiage. J'ai d'ailleurs réuni ces deux histoires remaniées sous le seul titre "Les bonheurs de Sophie" (petit clin d'œil à la comtesse de Ségur) en un seul PDF. Damien a bien un tempérament de "soumis", mais voir ou savoir sa femme dans les bras d'un autre est un fantasme qui habite beaucoup d'hommes même si peu d'entre eux l'avouent.
Elle le prends pour 1 con vu qu’elle ne communique pas, ne lui laisse pas le choix, prends des risques inconsidérés( sans capotes).
Je pense qu’elle ne l’aime plus alors pourquoi rester surtout qu’il n’y a pas d’enfants au milieu ? 🤔🤷♀️
La chipie
Je pense qu’elle ne l’aime plus alors pourquoi rester surtout qu’il n’y a pas d’enfants au milieu ? 🤔🤷♀️
La chipie
Et une phrase me faut tiquer : "à l'avenir je déciderai de tout"... Il ne me semble pas que jusqu'à présent elle lui laissait beaucoup de marge... Allant jusqu'à le laisser se masturber seul .. elle ne manque pas d'air
Encore un cocu soumis... Lassant à force... Et cette Sophie est détestable...

