L'Académie des Arts Interdits

Récit érotique écrit par CDuvert [→ Accès à sa fiche auteur]
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L'Académie des Arts Interdits
Le soleil couchant jetait ses dernières lueurs dorées sur la façade austère de l'Académie Beaumont des Arts Interdits lorsque Camille franchit le portail en fer forgé, son violon serré contre sa poitrine comme un talisman. Ses cheveux cuivrés captaient la lumière, formant une auréole flamboyante autour de son visage d'ange. À dix-neuf ans, être acceptée dans cette institution mythique à la réputation sulfureuse représentait l'aboutissement de toutes ses ambitions.
Un majordome à l'allure impeccable l'accueillit dans le hall majestueux aux boiseries sombres et aux lustres étincelants.
"Mademoiselle Camille Beauregard? Le Directeur Lenoir vous attend pour votre entretien d'admission." Sa voix résonna dans le silence pesant du vestibule. "Suivez-moi, je vous prie."
Ils traversèrent des couloirs interminables ornés de portraits d'anciens élèves devenus célèbres. Camille remarqua l'étrange intensité dans leur regard, comme s'ils partageaient un secret indicible. Son cœur battait la chamade, mélange d'appréhension et d'excitation qui faisait perler une fine transpiration entre ses seins.
Devant une porte en acajou massif, le majordome s'inclina légèrement.
"Le Directeur appréciera votre ponctualité," murmura-t-il avec un sourire énigmatique. "N'oubliez pas: à Beaumont, l'excellence... se mérite."
La porte s'ouvrit sur un bureau spacieux baigné dans la lumière tamisée de candélabres anciens. Le Directeur Lenoir se tenait debout derrière un imposant bureau en ébène. Grand, la cinquantaine distinguée, ses yeux gris acier semblaient lire directement dans l'âme de Camille.
"Mademoiselle Beauregard," sa voix grave et veloutée fit vibrer quelque chose au creux du ventre de la jeune femme. "Votre réputation vous précède."
Il contourna lentement le bureau, ses pas feutrés sur l'épais tapis persan. Sa proximité soudaine déclencha un frisson involontaire le long de l'échine de Camille.
"À Beaumont, nous ne formons pas de simples musiciens," poursuivit-il en effleurant l'étui de son violon. "Nous sculptons des artistes complets, capables de ressentir et transmettre toutes les nuances du plaisir humain."
Ses doigts frôlèrent "accidentellement" ceux de Camille, provoquant une décharge électrique qui remonta le long de son bras.
"Votre talent technique est indéniable," dit-il en verrouillant la porte d'un geste désinvolte. "Mais sachez qu'ici, nous cultivons tous les talents."
Camille déglutit, soudain consciente de la tension qui emplissait la pièce.
"Je ferai tout pour me montrer à la hauteur, Monsieur le Directeur," murmura-t-elle, surprise par le tremblement dans sa propre voix.
"Tout?" Le sourire du Directeur s'accentua. "Voilà une promesse téméraire, ma chère."
Il désigna un tabouret étrange placé au centre de la pièce. Contrairement aux sièges habituels pour musiciens, celui-ci comportait une protubérance cylindrique au centre de l'assise, recouverte de cuir noir luisant.
"Pour évaluer votre potentiel réel, j'utilise une méthode particulière," expliqua-t-il en l'invitant à s'approcher. "Voyez-vous, la musique et le plaisir proviennent de la même source. Pour libérer l'un, il faut embrasser l'autre."
Camille hésita un instant, puis s'avança vers le tabouret, son cœur battant à tout rompre.
"Ôtez votre culotte," ordonna-t-il d'une voix qui n'admettait aucun refus. "Et gardez votre jupe."
Les joues en feu, Camille obtempéra. Ses doigts tremblants glissèrent sous sa jupe plissée pour faire descendre sa culotte en dentelle le long de ses cuisses. L'air frais sur son intimité soudain exposée lui arracha un frisson. Le regard appréciateur du Directeur intensifia sa gêne... et son excitation inavouable.
"Asseyez-vous," commanda-t-il en lui tendant son violon.
Lorsque Camille prit place sur le tabouret, elle sentit immédiatement la protubérance s'insinuer entre ses cuisses, pressant contre les lèvres de son sexe. Un hoquet de surprise lui échappa.
"Jouez," ordonna Lenoir en reculant pour s'appuyer contre son bureau. "La Chaconne de Bach. Je veux entendre comment vous interprétez la passion."
Les mains tremblantes, Camille positionna son violon et commença à jouer les premières notes de la pièce complexe. À peine avait-elle entamé la mélodie que le tabouret s'anima sous elle. La protubérance se mit à vibrer doucement contre son sexe, envoyant des ondes de plaisir dans tout son bas-ventre.
"Continuez," insista Lenoir en actionnant discrètement une télécommande. "N'interrompez pas la musique, quoi qu'il arrive."
Les vibrations s'intensifièrent progressivement, ciblant directement son clitoris qui s'éveillait malgré elle. Camille serra les cuisses autour du phallus mécanique, tentant désespérément de maintenir la précision de son jeu tandis qu'un plaisir insidieux montait en elle.
"La musique est l'art de l'émotion pure," dissertait Lenoir en circulant autour d'elle comme un prédateur. "Pour atteindre l'excellence, vous devez apprendre à jouer même lorsque votre corps est submergé par les sensations les plus intenses."
Il augmenta encore l'intensité des vibrations. Les cuisses de Camille se mirent à trembler, sa respiration devint erratique. Des vagues de chaleur irradiaient depuis son sexe jusqu'à ses seins dont les pointes durcissaient visiblement sous son chemisier.
"Votre corps répond admirablement," murmura Lenoir en se penchant près de son oreille. "Regardez comme votre jupe s'humidifie déjà."
Mortifiée, Camille baissa les yeux pour constater qu'effectivement, une petite tache sombre apparaissait sur le tissu clair. Ses sécrétions intimes imprégnaient le siège sous l'effet des stimulations incessantes.
Lenoir s'approcha davantage, son souffle chaud caressant la nuque de la jeune femme. Ses doigts déboutonnèrent lentement le haut de son chemisier.
"La musique demande de l'abandon," chuchota-t-il en écartant le tissu pour révéler la naissance de ses seins pâles. "Comme l'extase."
Ses doigts experts effleurèrent la courbe de sa poitrine, descendant jusqu'à capturer un téton dressé qu'il pinça délicatement à travers la dentelle du soutien-gorge. Camille gémit, son archet dérapa sur les cordes.
"Concentration," la réprimanda-t-il en tordant plus fermement son mamelon. "Reprenez depuis le début."
Les jambes écartées sur le phallus vibrant, le téton martyrisé par les doigts du Directeur, Camille lutta pour retrouver sa concentration. Chaque note devenait un combat contre le plaisir qui montait inexorablement en elle.
Lenoir fit le tour pour se placer face à elle. D'un geste fluide, il défit sa ceinture et libéra son membre imposant de son pantalon impeccablement taillé.
"Continuez à jouer," ordonna-t-il en approchant son sexe turgescent du visage de Camille. "Mais ouvrez la bouche."
Hypnotisée par l'autorité naturelle qu'il dégageait, Camille obéit. Tout en maintenant son violon et poursuivant sa performance, elle entrouvrit les lèvres. Immédiatement, Lenoir y glissa son gland pourpre.
"Sucez-moi pendant que vous jouez," commanda-t-il en s'enfonçant davantage. "Montrez-moi votre capacité à faire plusieurs choses à la perfection simultanément."
La bouche emplie par le membre chaud et pulsant, Camille s'efforça de maintenir le rythme de la Chaconne. C'était un exercice de coordination presque impossible, et pourtant, dans cette difficulté extrême, elle atteignait une concentration qu'elle n'avait jamais connue auparavant.
Le phallus mécanique sous elle augmenta encore en intensité, martelant directement son clitoris gonflé. La salive et le pré-sperme coulaient sur son menton tandis que Lenoir effectuait de lents va-et-vient entre ses lèvres tendues.
"Vous êtes faite pour Beaumont," grogna-t-il en s'enfonçant plus profondément. "Peu d'élèves parviennent à maintenir une telle qualité musicale dans ces conditions."
Le plaisir devenait insoutenable. Des gouttes de cyprine perlaient le long des cuisses de Camille, luisant à la lumière des bougies. Son clitoris palpitait douloureusement contre le vibrateur implacable. La chaleur dans son bas-ventre atteignait son paroxysme.
Lenoir se retira de sa bouche et recula d'un pas.
"Ne vous retenez plus," ordonna-t-il en poussant le contrôle des vibrations au maximum. "Jouissez pendant que vous terminez le morceau. Montrez-moi comment votre corps et votre musique peuvent culminer ensemble."
Camille sentit l'orgasme monter comme une vague dévastatrice. Ses cuisses se mirent à trembler violemment, son souffle se fit erratique, mais miraculeusement, ses doigts continuèrent à danser sur les cordes.
Lorsque l'orgasme la submergea enfin, son archet dérapa dans un grincement strident. Son corps entier se contracta, son vagin pulsant rythmiquement autour du vide, réclamant désespérément une présence. Un cri rauque s'échappa de sa gorge tandis que des convulsions secouaient son bassin.
Lenoir observait sa jouissance avec une satisfaction non dissimulée, son propre sexe dressé dans sa main qu'il caressait lentement.
"Magnifique," murmura-t-il tandis que Camille redescendait lentement de son extase, le souffle court et le corps couvert d'une fine pellicule de sueur. "Mais nous n'avons pas terminé."
Il s'approcha, posant délicatement le violon sur le bureau avant de faire glisser la bretelle du soutien-gorge de Camille. Sa poitrine ferme se dévoila, les mamelons encore durcis par l'excitation.
"Levez-vous," ordonna-t-il en éteignant enfin le tabouret vibrant.
Les jambes flageolantes, Camille obtempéra. Sa jupe était trempée, collant à ses cuisses humides. Lenoir la fit pivoter et la pencha sur son bureau, relevant sa jupe pour exposer ses fesses rondes et son sexe luisant.
"L'admission à Beaumont se conclut toujours ainsi," expliqua-t-il en positionnant son membre contre l'entrée de son vagin. "Par le sceau du Directeur."
D'une poussée fluide, il s'enfonça en elle. Camille gémit longuement, son vagin encore sensible accueillant avec délice cette intrusion tant désirée. Lenoir émit un grognement appréciateur.
"Si serrée," murmura-t-il en commençant à la pilonner méthodiquement. "Et pourtant si accueillante."
Ses mains agrippèrent fermement les hanches de Camille tandis qu'il accélérait le rythme de ses coups de reins. Chaque pénétration envoyait des décharges électriques dans tout le corps de la jeune femme.
"Dites-le," ordonna-t-il en claquant une main sur sa fesse droite. "Dites pourquoi vous êtes ici."
"Je suis ici... pour apprendre," haleta Camille, les seins ballottant au rythme des assauts.
"Apprendre quoi?" insista-t-il en la pénétrant plus profondément encore.
"Apprendre... le plaisir... et la musique," gémit-elle alors qu'un nouvel orgasme commençait à monter.
"Et à qui appartient votre corps pendant votre formation?"
"À vous... à l'Académie," cria-t-elle tandis qu'il touchait un point particulièrement sensible au fond de son vagin.
Satisfait, Lenoir intensifia ses mouvements, martelant sans relâche le point G de Camille. Ses doigts s'insinuèrent entre ses jambes pour titiller son clitoris gonflé. L'effet fut immédiat: un second orgasme, plus puissant encore que le premier, explosa en elle. Son vagin se contracta violemment autour du membre de Lenoir, qui continua ses va-et-vient à travers les spasmes de plaisir.
"Parfait," grogna-t-il en sentant sa propre jouissance approcher. "Vous êtes prête à recevoir votre première leçon."
Dans un râle guttural, il se retira brusquement et éjacula sur les fesses blanches de Camille. Son sperme chaud dessina des traînées nacrées sur sa peau frémissante, marquant symboliquement sa possession.
Camille s'effondra sur le bureau, le corps secoué de tremblements post-orgasmiques, la respiration haletante. Lenoir se rhabilla calmement avant de lui tendre un mouchoir en soie.
"Félicitations, Mademoiselle Beauregard," déclara-t-il avec un sourire satisfait. "Vous êtes officiellement admise à l'Académie Beaumont. Votre formation commence demain à l'aube."
Tandis qu'elle se redressait, les jambes encore tremblantes et le corps marqué par cette initiation brutale, Camille réalisa qu'elle venait de franchir un point de non-retour. Dans cette prestigieuse institution, son talent musical ne serait qu'une facette de son apprentissage. Son corps, son plaisir, sa soumission... tout cela faisait désormais partie intégrante de son éducation artistique.
"Merci, Monsieur le Directeur," murmura-t-elle en rajustant maladroitement ses vêtements, sentant encore le sperme couler le long de ses cuisses. "Je ne vous décevrai pas."
"J'y compte bien," répondit-il en la guidant vers la porte. "Car à Beaumont, l'échec a un prix que peu sont prêts à payer."
La porte se referma derrière elle, la laissant seule dans le couloir silencieux, à la fois épuisée et étrangement galvanisée par ce qui venait de se produire. Son violon à la main, le goût de Lenoir encore sur sa langue et son sexe palpitant des sévices subis, Camille avança vers sa chambre, vers son destin à l'Académie des Arts Interdits.
⁂
Trois semaines s'étaient écoulées depuis l'admission de Camille à l'Académie Beaumont. Trois semaines de formation musicale d'une rigueur exceptionnelle, entrecoupées d'initiations charnelles dont elle émergeait chaque fois plus troublée et, paradoxalement, plus déterminée. Sa technique s'était déjà sensiblement améliorée, comme si les humiliations subies avaient libéré quelque chose de profond en elle.
Ce soir-là, en regagnant sa chambre après sa classe de solfège, Camille trouva une enveloppe scellée glissée sous sa porte. Le papier vélin portait l'emblème de l'Académie en filigrane – une clef de sol entrelacée avec un fouet stylisé. À l'intérieur, une simple carte calligraphiée.
"Mademoiselle Beauregard, vos progrès vous qualifient pour le programme d'excellence. Présentez-vous ce soir à 23h dans la Salle des Muses. Portez uniquement la tenue fournie. Toute désobéissance sera sévèrement sanctionnée. – Professeure Delacroix."
Sous la carte se trouvait un ruban de soie écarlate. Rien d'autre.
Le cœur battant, Camille contempla l'invitation. La Professeure Delacroix, enseignante de composition, était réputée pour sa sévérité implacable. Grande, sèche, toujours vêtue de tailleurs sombres et stricts, elle inspirait crainte et respect. Personne ne l'avait jamais vue sourire.
À 22h45, Camille se tenait devant le miroir de sa chambre, tremblante. Le ruban écarlate entourait son cou et descendait entre ses seins nus, s'enroulait autour de sa taille fine avant de se diviser pour encadrer son sexe soigneusement épilé et rejoindre ses chevilles. Cette "tenue" n'en était pas une – elle soulignait sa nudité plus qu'elle ne la dissimulait. Le contraste entre la soie rouge et sa peau diaphane créait un effet hypnotique.
Un manteau jeté sur ses épaules, Camille se faufila dans les couloirs silencieux. La Salle des Muses se trouvait dans l'aile est, la plus ancienne du bâtiment. Descendant un escalier en colimaçon faiblement éclairé, elle atteignit enfin une lourde porte en bois sculpté. Au moment où elle allait frapper, la porte s'ouvrit d'elle-même.
La salle circulaire était plongée dans une semi-pénombre, éclairée uniquement par des chandeliers disposés en cercle. Au centre, un espace dégagé. Tout autour, des gradins où se tenaient une vingtaine de personnes – élèves et professeurs mêlés. Certains étaient entièrement nus, d'autres portaient des tenues partielles qui exposaient stratégiquement certaines parties de leur anatomie. Tous portaient des masques.
Figée sur le seuil, Camille sentit le poids des regards sur sa peau nue. Une chaleur insidieuse se répandit dans son bas-ventre.
"Entrez et fermez la porte, Mademoiselle Beauregard."
La voix de la Professeure Delacroix résonna dans la salle. Elle émergea de l'ombre, méconnaissable. Finis le tailleur austère et le chignon strict. Elle portait un corset de cuir noir qui comprimait sa taille et relevait sa poitrine généreuse. Ses jambes interminables étaient gainées de cuissardes à talons aiguilles. Ses cheveux bruns, libérés, cascadaient sur ses épaules.
"Votre réputation d'élève prometteuse n'est pas usurpée," poursuivit Delacroix en tournant autour de Camille comme un prédateur. "Le Directeur Lenoir vous tient en haute estime. Ce qui est... inhabituel."
Ses doigts effleurèrent le ruban qui ornait le corps de Camille.
"Ce soir marque le début de votre véritable éducation," annonça-t-elle en caressant sa nuque. "Aujourd'hui, nous allons explorer la connexion fondamentale entre douleur et virtuosité."
D'un claquement de doigts, elle fit apparaître deux assistants masqués qui guidèrent Camille vers le centre de la salle où se dressait la structure en X d’une croix de Saint-André. Avec des gestes précis, ils l'y attachèrent, bras et jambes écartés, face au public. Le ruban rouge fut délicatement dénoué, laissant son corps entièrement nu et vulnérable.
"La théorie est simple," expliqua Delacroix en se saisissant d'une longue cravache. "La douleur, correctement administrée, aiguise les sens et transcende la conscience ordinaire. Elle permet d'atteindre un état de perception supérieure. Essentiel pour l'interprétation des grandes œuvres."
Elle fit claquer la cravache dans l'air, provoquant un sursaut chez Camille.
"Je vais frapper votre corps selon un rythme précis. Votre tâche est d'identifier le morceau interprété. Chaque erreur sera punie... créativement."
Sans avertissement, la cravache fendit l'air et s'abattit sur les fesses de Camille. La douleur, vive et brûlante, lui arracha un cri. Un second coup suivit, puis un troisième. Progressivement, Camille commença à discerner le rythme. Une mesure à trois temps... Une valse?
"Chopin," haleta-t-elle après la dixième frappe. "Valse Op. 64, No. 2."
"Très bien," approuva Delacroix, ses yeux brillant d'une lueur prédatrice. "Mais incomplet. La tonalité?"
"Do dièse mineur," précisa Camille, le souffle court.
"Excellente oreille. Passons à l'étape suivante."
La professeure fit un signe et un assistant s'avança, tenant un plateau recouvert de velours noir. Delacroix y prit un petit objet ovoïde relié à une télécommande.
"Écartez les jambes," ordonna-t-elle.
Tremblante, Camille obéit. Delacroix s'agenouilla devant elle, approchant son visage de son intimité exposée.
"Déjà humide," constata-t-elle avec un sourire carnassier. "La douleur vous excite, n'est-ce pas?"
Sans attendre de réponse, elle fit glisser l'œuf vibrant entre les lèvres intimes de Camille, l'enfonçant profondément dans son vagin. L'intrusion provoqua un gémissement involontaire.
"Maintenant, nous allons jouer une nouvelle partition," annonça Delacroix en actionnant la télécommande.
L'œuf s'anima à l'intérieur de Camille, envoyant des vibrations qui irradièrent dans tout son bas-ventre. Simultanément, Delacroix reprit sa cravache et recommença à frapper – cette fois-ci sur ses seins, son ventre, l'intérieur de ses cuisses. La douleur et le plaisir se mêlaient en une sensation indescriptible qui arrachait à Camille des cris mêlés de souffrance et d'extase.
"Le morceau," exigea Delacroix en augmentant l'intensité du vibromasseur. "Identifiez-le."
Les coups pleuvaient, précis et rythmés, tandis que l'œuf bourdonnait furieusement contre son point G. La concentration devenait presque impossible. Pourtant, au cœur même du chaos sensoriel, Camille discerna le motif.
"Stravinsky," gémit-elle, les jambes tremblantes. "Le Sacre du Printemps. La... la danse sacrificielle."
Un sourire illumina le visage de Delacroix.
"Parfait. Votre récompense."
Elle tourna un bouton sur la télécommande. L'œuf explosa en vibrations si intenses que Camille hurla. Ses hanches se mirent à onduler contre le vide, cherchant désespérément une pression supplémentaire.
Dans les gradins, le public réagissait à sa souffrance exquise. Des gémissements s'élevaient tandis que plusieurs spectateurs se caressaient ouvertement. Un professeur que Camille reconnut vaguement avait forcé une jeune élève à s'agenouiller devant lui, sa tête blonde s'activant entre ses cuisses. Un autre maintenait un garçon à quatre pattes, le pénétrant sauvagement tout en observant le supplice de Camille.
"Regardez votre public," murmura Delacroix à son oreille. "Votre souffrance les enflamme. C'est cela, la véritable performance."
Elle fit signe à un assistant qui s'approcha avec le violon de Camille.
"Détachez ses bras," ordonna-t-elle.
Une fois les poignets de Camille libérés, Delacroix lui tendit l'instrument.
"Jouez," commanda-t-elle. "La Sonate pour violon solo No. 1 de Bach. Avec cet œuf vibrant dans votre petite chatte mouillée."
Les jambes toujours attachées à la structure, le corps marqué de zébrures rougeâtres, Camille porta le violon à son épaule. Ses doigts tremblaient tellement qu'elle fit plusieurs fausses notes dans les premières mesures.
"Inacceptable," siffla Delacroix.
Elle se saisit d'un petit fouet à lanières multiples et l'abattit violemment sur le dos de Camille. La douleur fulgurante fit jaillir des larmes.
"Recommencez. Et cette fois, avec perfection."
Étrangement, la douleur aiguë éclaircit l'esprit de Camille. Les vibrations dans son sexe semblaient désormais la porter plutôt que la distraire. Ses doigts trouvèrent leur assurance et la mélodie s'éleva, pure et poignante.
Delacroix intensifia encore les vibrations, poussant Camille à la limite de l'orgasme sans jamais lui permettre de basculer. Chaque fois qu'elle approchait de la délivrance, la professeure réduisait l'intensité.
"La beauté naît de la frustration," expliquait-elle au public tout en manipulant la télécommande. "L'art véritable émerge quand le corps est maintenu au bord du gouffre."
Après vingt minutes de ce traitement, Camille jouait comme jamais auparavant. Son archet volait sur les cordes avec une précision surnaturelle. La musique qu'elle produisait était imprégnée d'une émotion si brute, si viscérale, que plusieurs spectateurs pleuraient ouvertement.
Soudain, Delacroix fit un signe et deux assistants s'avancèrent, portant un étrange appareil: un violon dont le manche avait été remplacé par un phallus de taille imposante, sculpté dans un bois précieux et verni.
"Voici l'instrument sacré de notre académie," annonça Delacroix en prenant l'objet avec révérence. "Seuls les élèves d'exception sont autorisés à en jouer."
Elle fit retirer le violon ordinaire des mains de Camille et détacha ses jambes de la croix.
"À genoux," ordonna-t-elle.
Camille s'exécuta, ses jambes flageolantes peinant à la soutenir. Delacroix lui présenta le phallus de bois, l'approchant de ses lèvres.
"Honorez l'instrument comme il se doit."
Rouge de honte mais incapable de résister à l'autorité magnétique de sa professeure, Camille ouvrit la bouche et accueillit l'objet. Le bois poli glissa sur sa langue tandis qu'elle mimait une fellation, lubrifiant le manche obscène sous les murmures appréciateurs du public.
"Suffisant," déclara finalement Delacroix. "Maintenant, allongez-vous sur le dos."
Sur le sol froid, Camille s'étendit, les jambes instinctivement écartées. Delacroix retira l'œuf vibrant, arrachant un gémissement de protestation à son élève. Des fils de cyprine relièrent un instant l'objet à son sexe béant, témoignage de son excitation extrême.
"Dans notre académie," expliqua Delacroix en positionnant le manche phallique contre l'entrée du vagin de Camille, "nous croyons que l'instrument doit faire partie intégrante du musicien."
D'un mouvement fluide, elle enfonça le manche en bois dans le sexe trempé de son élève. Camille hurla – de douleur, de plaisir, d'humiliation – tandis que l'objet massif l'étirait au-delà de ce qu'elle croyait possible.
"Tenez l'instrument correctement," instruisit Delacroix en plaçant les mains de Camille sur le violon dont le manche disparaissait maintenant dans son intimité.
Un assistant apporta un archet qu'il plaça entre ses doigts tremblants.
"Jouez," ordonna Delacroix. "La Danse Macabre de Saint-Saëns."
Allongée sur le dos, le violon sacré la pénétrant profondément, Camille commença à jouer. Chaque mouvement, chaque vibration des cordes se répercutait directement dans son sexe empli. Le manche en bois massait des points en elle qu'elle ne soupçonnait même pas, déclenchant des vagues de plaisir si intenses qu'elle voyait des étoiles.
Dans les gradins, l'orgie avait atteint son paroxysme. Des corps nus s'enlaçaient, se pénétraient, se chevauchaient en une frénésie collective. Professeurs et élèves confondus s'abandonnaient à leurs pulsions les plus primales, inspirés par le spectacle de Camille jouant littéralement de son corps.
Delacroix observait sa protégée avec une satisfaction évidente, se caressant lentement à travers le cuir de son costume.
"Plus vite," ordonna-t-elle alors que la musique atteignait son crescendo. "Plus fort. Ne retenez rien."
Camille obéit, son archet volant sur les cordes à une vitesse frénétique. La musique et le plaisir fusionnaient en une entité unique, indivisible. Chaque note engendrait une nouvelle vague d'extase. Son bassin ondulait contre le manche, cherchant à l'enfoncer plus profondément encore.
"Maintenant, jouissez," commanda finalement Delacroix. "Jouissez pour nous tous."
Comme si son corps n'attendait que cette permission, Camille explosa en un orgasme dévastateur. Son dos s'arqua violemment, son vagin se contractant autour du manche en bois tandis que des cris rauques s'échappaient de sa gorge. Et pourtant, miraculeusement, elle continua à jouer, transcendant la frontière entre performance musicale et extase sexuelle.
Autour d'elle, le public atteignait la jouissance collective, comme si l'orgasme de Camille avait déclenché une réaction en chaîne. Des cris, des râles, des supplications emplissaient la salle alors que chacun se libérait.
Quand enfin Camille retomba sur le sol, épuisée et comblée, Delacroix s'approcha et retira délicatement le violon sacré de son intimité palpitante. Un filet de cyprine suivit le mouvement, brillant à la lueur des bougies.
"Félicitations, Mademoiselle Beauregard," déclara solennellement la professeure. "Vous avez brillamment réussi votre premier cours particulier."
Elle se pencha pour murmurer à son oreille:
"Le prochain sera encore plus... instructif. Et vous découvrirez que ce que vous venez de vivre n'était qu'un prélude aux véritables mystères de notre académie."
Tandis que les assistants l'aidaient à se relever, Camille prit conscience que sa perception musicale avait radicalement changé. Les sensations, les douleurs, les plaisirs qu'elle venait d'expérimenter avaient ouvert en elle des portes qu'elle ne soupçonnait même pas.
"Reposez-vous bien," conclut Delacroix en lui tendant sa tenue de ruban rouge. "Demain, nous commencerons à explorer les limites de votre endurance. Car la véritable virtuosité naît lorsque le corps est poussé au-delà de toute limite concevable."
Camille quitta la salle sur des jambes chancelantes, son corps marqué portant les traces de son initiation, son esprit oscillant entre honte et fierté, entre répulsion et désir ardent d'en découvrir davantage. Dans les couloirs silencieux de l'Académie Beaumont, elle comprit que sa transformation ne faisait que commencer – et qu'il n'y aurait pas de retour en arrière possible.
⁂
Le jour tant redouté était enfin arrivé. Après six mois d'apprentissage intensif à l'Académie Beaumont, Camille Beauregard devait passer son examen final – l'ultime épreuve qui déterminerait si elle méritait de rejoindre les rangs des virtuoses formés par cette institution secrète.
À l'aube, une enveloppe scellée avait été glissée sous sa porte. Le papier, d'un noir profond rehaussé d'une calligraphie dorée, contenait un message sibyllin:
"Ce soir, minuit, Salle des Cérémonies. Votre destin sera scellé par le Conseil Suprême. Purifiez-vous. Jeûnez. Préparez votre esprit et votre corps. Seule l'excellence absolue sera tolérée."
Camille avait passé la journée dans un état de nervosité extrême, alternant entre méditation profonde et répétitions acharnées. Son corps, transformé par ces mois d'entraînement, portait encore les marques de sa dernière session avec la Professeure Delacroix – fines zébrures sur les fesses, légères meurtrissures aux poignets, tétons sensibilisés par d'innombrables pincements.
À 23h30, on frappa à sa porte. Deux jeunes femmes masquées entrèrent silencieusement, portant un coffret d'ébène et une robe de soie blanche diaphane.
"Il est temps de vous préparer," murmura la première en ouvrant le coffret.
Sans un mot, elles dénudèrent Camille et commencèrent à enduire chaque centimètre de sa peau d'une huile parfumée aux senteurs entêtantes de jasmin et de musc. Leurs mains expertes massaient profondément, s'attardant sur ses zones érogènes – mamelons, intérieur des cuisses, mont de Vénus. Sous leurs doigts habiles, le corps de Camille s'éveillait déjà, sa respiration s'accélérant imperceptiblement.
"Le sérum sacré," annonça la seconde assistante en présentant une fiole contenant un liquide ambré.
Elle remplit une seringue en verre et s'approcha de Camille.
"Ce nectar amplifiera chaque sensation au centuple," expliqua-t-elle en désinfectant un point précis dans le creux de son bras. "Chaque note jouée, chaque toucher ressenti deviendra... transcendant."
L'aiguille pénétra la peau de Camille, délivrant le mystérieux liquide dans ses veines. La chaleur se répandit instantanément, comme une vague de lave parcourant son système sanguin. Ses pupilles se dilatèrent, sa peau devint hypersensible. Le simple effleurement de l'air sur ses tétons dressés lui arracha un gémissement.
"Parfait," murmura la première assistante en lui tendant la robe blanche. "Le sérum atteindra son apogée pendant votre performance."
Vêtue uniquement de cette robe transparente qui révélait plus qu'elle ne cachait, Camille fut escortée à travers les couloirs silencieux. La Salle des Cérémonies se trouvait dans les tréfonds de l'Académie, un lieu dont l'existence même était niée aux simples étudiants.
Devant une double porte monumentale ornée de bas-reliefs érotiques, les assistantes s'arrêtèrent. Elles placèrent sur le visage de Camille un demi-masque de plumes blanches.
"Au-delà de ces portes se tient le Conseil Suprême," chuchota l'une d'elles. "Douze Maîtres. Douze Juges. Votre avenir est entre leurs mains... et le leur entre vos cuisses."
Les portes s'ouvrirent silencieusement sur une salle circulaire aux dimensions impressionnantes. Au centre, baignée dans un faisceau de lumière, se trouvait une estrade circulaire. Tout autour, dans la pénombre, douze silhouettes encapuchonnées occupaient des trônes disposés en cercle parfait.
Camille s'avança, chaque pas envoyant des ondes de plaisir le long de ses jambes. Le sérum transformait le simple contact de ses pieds nus sur le marbre froid en caresses intimes. Elle monta sur l'estrade, consciente des regards qui dévoraient son corps à peine voilé par la soie transparente.
"Camille Beauregard," résonna une voix profonde qu'elle reconnut comme celle du Directeur Lenoir, "vous comparaissez devant le Conseil Suprême pour votre Récital Final. Votre corps et votre musique seront jugés comme une entité unique. Si vous échouez, vous serez bannie à jamais. Si vous triomphez, vous rejoindrez les Élus."
Une femme encapuchonnée se leva.
"Le test commencera par une évaluation de votre préparation corporelle," annonça-t-elle.
Sur un signe, les douze figures se levèrent simultanément et s'approchèrent de l'estrade. Leurs mains émergèrent des amples manches – mains d'hommes et de femmes mêlées. Sans un mot, ils commencèrent à toucher Camille. D'abord par-dessus la robe, puis en l'écartant progressivement pour accéder directement à sa peau.
Sous l'effet du sérum, chaque contact déclenchait des feux d'artifice sensoriels. Camille haletait sous les effleurements multiples. Une main masculine caressait ses seins, tandis qu'une main féminine aux ongles longs remontait le long de sa cuisse. Des doigts s'insinuaient entre ses lèvres intimes déjà humides, d'autres pinçaient ses mamelons, d'autres encore exploraient la courbe de ses fesses.
"Son corps répond admirablement," commenta une voix grave alors qu'un doigt s'enfonçait lentement dans son vagin tremblant.
"Sa sensibilité est exceptionnelle," ajouta une voix féminine tandis qu'une langue experte léchait un téton durci.
Bientôt, la robe fut complètement arrachée. Camille se tenait nue, submergée par les sensations, son corps manipulé par vingt-quatre mains qui l'exploraient simultanément. Le sérum transformait chaque toucher en décharge orgasmique. Son sexe ruisselait, ses tétons étaient si durs qu'ils en devenaient douloureux, sa peau entière semblait s'être transformée en zone érogène.
"Apportez l'instrument," ordonna Lenoir.
Les attouchements cessèrent momentanément. Deux assistants apportèrent un coussin de velours noir sur lequel reposait un violon d'une beauté extraordinaire. L'instrument, visiblement ancien et d'une valeur inestimable, avait été modifié. Son manche, plus épais qu'à l'ordinaire, était sculpté en forme de phallus parfaitement réaliste, avec des veines apparentes et un gland finement ciselé.
"Le Stradivarius Sacré," annonça solennellement Lenoir. "Seuls les plus grands virtuoses sont autorisés à en jouer... et à le recevoir en eux."
Camille contempla l'instrument avec un mélange de crainte et de désir. Le sérum pulsait dans ses veines, exacerbant son excitation déjà intense.
"Commencez votre performance," ordonna Lenoir en lui tendant un archet dont la poignée évoquait subtilement un clitoris sculpté dans l'ivoire.
Camille porta le violon à son épaule, le contact du bois contre sa peau nue déclenchant des frissons de plaisir. Sous l'effet du sérum, l'instrument semblait fusionner avec elle, devenir une extension de son propre corps. Elle commença à jouer le Caprice n°24 de Paganini, l'une des pièces les plus exigeantes du répertoire pour violon.
Dès les premières notes, les membres du Conseil reprirent leurs attouchements. Cette fois, plus ciblés, plus intenses. Une femme s'agenouilla devant Camille et commença à lécher son sexe exposé, sa langue experte traçant des cercles autour de son clitoris gonflé. Un homme se plaça derrière elle, écartant ses fesses pour exposer son anus qu'il commença à titiller du bout de la langue.
Malgré ces distractions exquises, Camille maintenait sa performance musicale. Le sérum créait une synergie étrange entre son jeu et les plaisirs qu'on lui infligeait. Chaque coup de langue sur son clitoris semblait améliorer la précision de ses doigtés, chaque caresse sur ses seins enrichissait la profondeur de son vibrato.
"Elle est prête pour la seconde phase," déclara Lenoir après quelques minutes de ce traitement.
La femme qui léchait Camille se redressa, le menton luisant de cyprine. Les mains qui parcouraient son corps s'écartèrent momentanément.
"Posez votre violon," ordonna Lenoir.
Camille obéit, tremblante d'anticipation. Deux membres du Conseil s'avancèrent, portant une structure métallique complexe qu'ils installèrent sur l'estrade. Il s'agissait d'un support ergonomique qui permettrait à Camille d'être maintenue dans une position spécifique.
"Installez-la," commanda Lenoir.
Avec des gestes précis, ils positionnèrent Camille sur l'appareil. Ses jambes furent écartées et maintenues en l'air par des étriers rembourrés, exposant parfaitement son sexe et son anus. Son buste était légèrement incliné vers l'avant, dans une position qui lui permettrait encore de jouer du violon.
"Le Stradivarius Sacré doit être honoré comme il se doit," annonça Lenoir en reprenant l'instrument.
Il approcha le manche phallique du sexe ruisselant de Camille. Sous l'effet du sérum, elle pouvait sentir la proximité de l'objet comme une présence vivante. Son vagin pulsait d'anticipation, réclamant d'être rempli.
"Dans notre académie," expliqua Lenoir aux autres membres du Conseil, "nous croyons que la musique doit émaner du centre même du plaisir."
D'un mouvement fluide, il enfonça le manche sculpté dans le vagin de Camille. L'intrusion, bien que conséquente, fut facilitée par l'abondance de ses sécrétions. Camille hurla – non de douleur, mais d'un plaisir si intense qu'il en devenait presque insupportable. Le sérum amplifiait chaque sensation, transformant la simple pénétration en expérience cosmique.
"Maintenant," poursuivit Lenoir en fixant l'instrument en position grâce à des sangles spéciales, "le violon fait littéralement partie d'elle. Chaque vibration des cordes se répercutera directement dans son sexe."
Il repositionna délicatement les bras de Camille pour qu'elle puisse jouer dans cette configuration inhabituelle. L'archet fut placé dans ses doigts tremblants.
"Jouez le troisième mouvement de la Sonate n°3 de Ysaÿe," ordonna-t-il.
Camille commença à jouer, et l'expérience dépassa tout ce qu'elle avait pu imaginer. Chaque vibration des cordes se transmettait directement au manche phallique enfoncé en elle, créant une stimulation inédite de son vagin. Chaque note jouée devenait une caresse interne, chaque double corde un frémissement de son point G.
Tandis qu'elle jouait, les membres du Conseil reprirent leurs attentions. L'un d'eux s'agenouilla pour lécher son clitoris exposé au-dessus du violon qui la pénétrait. Un autre se positionna près de son visage, présentant son sexe à ses lèvres.
"N'interrompez pas votre jeu," rappela Lenoir alors que Camille acceptait le membre dans sa bouche.
La complexité de la situation était vertigineuse. Jouer une pièce d'une difficulté extrême tout en étant pénétrée par le manche du violon, en prodiguant une fellation et en recevant un cunnilingus. Pourtant, sous l'effet du sérum, cette complexité même devenait source d'une extase transcendante.
D'autres membres du Conseil s'approchèrent. Une femme aux seins opulents présenta un mamelon à la bouche de Camille, alternant avec le phallus qu'elle suçait déjà. Un homme se positionna derrière elle, introduisant lentement un doigt lubrifié dans son anus.
La stimulation était totale, absolue. Chaque orifice, chaque zone érogène recevait une attention particulière. Et pourtant, miraculeusement, Camille continuait à jouer. Mieux encore, sa musique atteignait des sommets d'expressivité qu'elle n'avait jamais atteints auparavant.
"Il est temps pour l'apothéose," déclara finalement Lenoir.
Sur un signe, les activités s'interrompirent brièvement. Le violon fut retiré de son vagin, laissant un vide que Camille ressentit douloureusement. Mais ce n'était que temporaire.
"Apportez l'instrument ultime," ordonna Lenoir.
Deux assistants entrèrent, portant avec révérence un objet recouvert d'un voile de soie pourpre. Lorsqu'ils retirèrent le voile, Camille retint son souffle. Devant elle se trouvait un violon encore plus magnifique que le précédent, mais dont le manche avait été remplacé par un phallus métallique complexe, orné de reliefs et visiblement équipé d'un mécanisme interne.
"Le Violon des Abysses," présenta Lenoir avec déférence. "Créé pour les cérémonies d'intronisation des Grands Maîtres. Son manche contient un mécanisme vibratoire qui s'active avec les résonances de l'instrument. Plus vous jouerez intensément, plus sa stimulation sera puissante."
Deux membres du Conseil repositionnèrent Camille, l'allongeant cette fois sur le dos, les jambes largement écartées et relevées. Le nouveau violon fut présenté à son entrée. Le manche métallique, significativement plus large que le précédent, s'immisça lentement dans son vagin dilaté.
"Pour cette ultime épreuve," annonça Lenoir, "vous jouerez la Danse des Furies de Gluck, pendant que le Conseil célèbre votre corps."
À peine eut-elle commencé à jouer que Camille comprit la nature diabolique de l'instrument. Chaque note produisait une vibration dans le manche métallique, créant une stimulation directe et immédiate de son vagin. Les résonances graves provoquaient des vibrations profondes, tandis que les notes aiguës déclenchaient des pulsations rapides près de l'entrée.
Simultanément, les douze membres du Conseil se positionnèrent autour d'elle, formant un cercle parfait. Ils avaient abandonné leurs robes, révélant des corps d'une beauté surnaturelle – hommes et femmes aux physiques parfaits, sculptés par des années de discipline corporelle.
Tandis que Camille jouait, ils commencèrent leur "célébration". Une femme s'installa au-dessus de son visage, présentant son sexe à sa bouche. Un homme s'agenouilla pour sucer ses seins tendus. D'autres mains caressaient ses cuisses, son ventre, pinçaient ses tétons, exploraient chaque centimètre de peau disponible.
La musique, le plaisir, les sensations formaient une spirale ascendante qui emportait Camille vers des hauteurs inconnues. Le sérum dans ses veines atteignait son pic d'efficacité, transformant son corps entier en un réceptacle de plaisir pur.
"Maintenant," ordonna Lenoir, "l'ultime communion."
Sur cette commande, les membres du Conseil intensifièrent leurs attentions. L'homme qui suçait ses seins introduisit deux doigts dans son anus, tandis qu'une femme commença à lécher son clitoris exposé au-dessus du violon qui la pénétrait. D'autres bouches se joignirent, léchant ses aisselles, l'intérieur de ses coudes, l'arrière de ses genoux – chaque zone érogène mineure devenant sous leurs langues expertes des foyers de plaisir intense.
"N'arrêtez pas de jouer," rappela Lenoir tandis que Camille approchait dangereusement de l'orgasme. "La musique doit culminer avec votre corps."
C'était une torture exquise. Chaque fibre de son être réclamait l'abandon à l'orgasme imminent, mais elle devait maintenir sa performance musicale. Cette tension même, entre contrôle et abandon, créait une intensité érotique sans précédent.
Lenoir s'approcha, tenant une petite fiole contenant un liquide doré.
"L'Élixir de Transcendance," annonça-t-il en versant quelques gouttes sur le clitoris exposé de Camille.
L'effet fut instantané. Une chaleur impossible, presque surnaturelle, envahit son sexe. Son clitoris semblait pulser, s'élargir, devenir le centre de son univers sensoriel.
"Jouez la cadence finale," ordonna Lenoir. "Et abandonnez-vous à l'extase absolue."
Dans un dernier effort surhumain, Camille se lança dans la coda frénétique de la pièce. Ses doigts volaient sur les cordes à une vitesse impossible, son archet dansait avec une précision surnaturelle. Les vibrations dans le manche atteignirent une intensité insoutenable, stimulant chaque terminaison nerveuse de son vagin.
L'orgasme, lorsqu'il la frappa enfin, transcenda tout ce qu'elle avait jamais expérimenté. Ce n'était plus un simple paroxysme physique, mais une dissolution complète de la frontière entre son corps et la musique. Chaque note jouée devenait une vague de plaisir, chaque vibration du violon se répercutait dans chacune de ses cellules.
Son vagin se contractait violemment autour du manche métallique, son clitoris pulsait sous la langue qui continuait à le torturer délicieusement, son anus se resserrait autour des doigts qui l'exploraient. Et pourtant, miraculeusement, elle continuait à jouer, transcendant les limites de la technique instrumentale.
La musique et l'orgasme fusionnèrent en une expérience unique, indivisible, où Camille n'était plus simplement une musicienne en train de jouir, mais l'incarnation vivante de l'union entre art et extase.
Lorsque la dernière note retentit, synchronisée parfaitement avec la dernière convulsion de son orgasme, un silence révérencieux emplit la salle.
Lenoir s'avança, les yeux brillant d'une émotion rare.
"Camille Beauregard," déclara-t-il solennellement, "le Conseil reconnaît en vous l'union parfaite de la virtuosité musicale et de la transcendance corporelle. Vous êtes désormais membre de l'Ordre Intérieur de l'Académie Beaumont."
Les douze membres du Conseil s'inclinèrent profondément devant elle, témoignant d'un respect qu'elle n'aurait jamais imaginé recevoir.
"Reposez-vous," murmura Lenoir en retirant délicatement le violon de son intimité palpitante. "Demain commencera votre véritable initiation aux mystères ultimes de notre ordre. Ce que vous avez vécu jusqu'ici n'était qu'un prélude."
Tandis qu'on l'aidait à se relever, son corps encore secoué de spasmes post-orgasmiques, Camille comprit qu'elle avait franchi un seuil irréversible. Elle n'était plus simplement une violoniste talentueuse, mais l'incarnation vivante d'une philosophie ancienne où musique et sensualité, art et chair, virtuosité et abandon formaient les facettes d'une même transcendance.
Dans les profondeurs secrètes de l'Académie Beaumont, Camille Beauregard avait trouvé sa véritable vocation – non pas simplement jouer de la musique, mais devenir la musique elle-même, dans toute sa splendeur charnelle et spirituelle.
Un majordome à l'allure impeccable l'accueillit dans le hall majestueux aux boiseries sombres et aux lustres étincelants.
"Mademoiselle Camille Beauregard? Le Directeur Lenoir vous attend pour votre entretien d'admission." Sa voix résonna dans le silence pesant du vestibule. "Suivez-moi, je vous prie."
Ils traversèrent des couloirs interminables ornés de portraits d'anciens élèves devenus célèbres. Camille remarqua l'étrange intensité dans leur regard, comme s'ils partageaient un secret indicible. Son cœur battait la chamade, mélange d'appréhension et d'excitation qui faisait perler une fine transpiration entre ses seins.
Devant une porte en acajou massif, le majordome s'inclina légèrement.
"Le Directeur appréciera votre ponctualité," murmura-t-il avec un sourire énigmatique. "N'oubliez pas: à Beaumont, l'excellence... se mérite."
La porte s'ouvrit sur un bureau spacieux baigné dans la lumière tamisée de candélabres anciens. Le Directeur Lenoir se tenait debout derrière un imposant bureau en ébène. Grand, la cinquantaine distinguée, ses yeux gris acier semblaient lire directement dans l'âme de Camille.
"Mademoiselle Beauregard," sa voix grave et veloutée fit vibrer quelque chose au creux du ventre de la jeune femme. "Votre réputation vous précède."
Il contourna lentement le bureau, ses pas feutrés sur l'épais tapis persan. Sa proximité soudaine déclencha un frisson involontaire le long de l'échine de Camille.
"À Beaumont, nous ne formons pas de simples musiciens," poursuivit-il en effleurant l'étui de son violon. "Nous sculptons des artistes complets, capables de ressentir et transmettre toutes les nuances du plaisir humain."
Ses doigts frôlèrent "accidentellement" ceux de Camille, provoquant une décharge électrique qui remonta le long de son bras.
"Votre talent technique est indéniable," dit-il en verrouillant la porte d'un geste désinvolte. "Mais sachez qu'ici, nous cultivons tous les talents."
Camille déglutit, soudain consciente de la tension qui emplissait la pièce.
"Je ferai tout pour me montrer à la hauteur, Monsieur le Directeur," murmura-t-elle, surprise par le tremblement dans sa propre voix.
"Tout?" Le sourire du Directeur s'accentua. "Voilà une promesse téméraire, ma chère."
Il désigna un tabouret étrange placé au centre de la pièce. Contrairement aux sièges habituels pour musiciens, celui-ci comportait une protubérance cylindrique au centre de l'assise, recouverte de cuir noir luisant.
"Pour évaluer votre potentiel réel, j'utilise une méthode particulière," expliqua-t-il en l'invitant à s'approcher. "Voyez-vous, la musique et le plaisir proviennent de la même source. Pour libérer l'un, il faut embrasser l'autre."
Camille hésita un instant, puis s'avança vers le tabouret, son cœur battant à tout rompre.
"Ôtez votre culotte," ordonna-t-il d'une voix qui n'admettait aucun refus. "Et gardez votre jupe."
Les joues en feu, Camille obtempéra. Ses doigts tremblants glissèrent sous sa jupe plissée pour faire descendre sa culotte en dentelle le long de ses cuisses. L'air frais sur son intimité soudain exposée lui arracha un frisson. Le regard appréciateur du Directeur intensifia sa gêne... et son excitation inavouable.
"Asseyez-vous," commanda-t-il en lui tendant son violon.
Lorsque Camille prit place sur le tabouret, elle sentit immédiatement la protubérance s'insinuer entre ses cuisses, pressant contre les lèvres de son sexe. Un hoquet de surprise lui échappa.
"Jouez," ordonna Lenoir en reculant pour s'appuyer contre son bureau. "La Chaconne de Bach. Je veux entendre comment vous interprétez la passion."
Les mains tremblantes, Camille positionna son violon et commença à jouer les premières notes de la pièce complexe. À peine avait-elle entamé la mélodie que le tabouret s'anima sous elle. La protubérance se mit à vibrer doucement contre son sexe, envoyant des ondes de plaisir dans tout son bas-ventre.
"Continuez," insista Lenoir en actionnant discrètement une télécommande. "N'interrompez pas la musique, quoi qu'il arrive."
Les vibrations s'intensifièrent progressivement, ciblant directement son clitoris qui s'éveillait malgré elle. Camille serra les cuisses autour du phallus mécanique, tentant désespérément de maintenir la précision de son jeu tandis qu'un plaisir insidieux montait en elle.
"La musique est l'art de l'émotion pure," dissertait Lenoir en circulant autour d'elle comme un prédateur. "Pour atteindre l'excellence, vous devez apprendre à jouer même lorsque votre corps est submergé par les sensations les plus intenses."
Il augmenta encore l'intensité des vibrations. Les cuisses de Camille se mirent à trembler, sa respiration devint erratique. Des vagues de chaleur irradiaient depuis son sexe jusqu'à ses seins dont les pointes durcissaient visiblement sous son chemisier.
"Votre corps répond admirablement," murmura Lenoir en se penchant près de son oreille. "Regardez comme votre jupe s'humidifie déjà."
Mortifiée, Camille baissa les yeux pour constater qu'effectivement, une petite tache sombre apparaissait sur le tissu clair. Ses sécrétions intimes imprégnaient le siège sous l'effet des stimulations incessantes.
Lenoir s'approcha davantage, son souffle chaud caressant la nuque de la jeune femme. Ses doigts déboutonnèrent lentement le haut de son chemisier.
"La musique demande de l'abandon," chuchota-t-il en écartant le tissu pour révéler la naissance de ses seins pâles. "Comme l'extase."
Ses doigts experts effleurèrent la courbe de sa poitrine, descendant jusqu'à capturer un téton dressé qu'il pinça délicatement à travers la dentelle du soutien-gorge. Camille gémit, son archet dérapa sur les cordes.
"Concentration," la réprimanda-t-il en tordant plus fermement son mamelon. "Reprenez depuis le début."
Les jambes écartées sur le phallus vibrant, le téton martyrisé par les doigts du Directeur, Camille lutta pour retrouver sa concentration. Chaque note devenait un combat contre le plaisir qui montait inexorablement en elle.
Lenoir fit le tour pour se placer face à elle. D'un geste fluide, il défit sa ceinture et libéra son membre imposant de son pantalon impeccablement taillé.
"Continuez à jouer," ordonna-t-il en approchant son sexe turgescent du visage de Camille. "Mais ouvrez la bouche."
Hypnotisée par l'autorité naturelle qu'il dégageait, Camille obéit. Tout en maintenant son violon et poursuivant sa performance, elle entrouvrit les lèvres. Immédiatement, Lenoir y glissa son gland pourpre.
"Sucez-moi pendant que vous jouez," commanda-t-il en s'enfonçant davantage. "Montrez-moi votre capacité à faire plusieurs choses à la perfection simultanément."
La bouche emplie par le membre chaud et pulsant, Camille s'efforça de maintenir le rythme de la Chaconne. C'était un exercice de coordination presque impossible, et pourtant, dans cette difficulté extrême, elle atteignait une concentration qu'elle n'avait jamais connue auparavant.
Le phallus mécanique sous elle augmenta encore en intensité, martelant directement son clitoris gonflé. La salive et le pré-sperme coulaient sur son menton tandis que Lenoir effectuait de lents va-et-vient entre ses lèvres tendues.
"Vous êtes faite pour Beaumont," grogna-t-il en s'enfonçant plus profondément. "Peu d'élèves parviennent à maintenir une telle qualité musicale dans ces conditions."
Le plaisir devenait insoutenable. Des gouttes de cyprine perlaient le long des cuisses de Camille, luisant à la lumière des bougies. Son clitoris palpitait douloureusement contre le vibrateur implacable. La chaleur dans son bas-ventre atteignait son paroxysme.
Lenoir se retira de sa bouche et recula d'un pas.
"Ne vous retenez plus," ordonna-t-il en poussant le contrôle des vibrations au maximum. "Jouissez pendant que vous terminez le morceau. Montrez-moi comment votre corps et votre musique peuvent culminer ensemble."
Camille sentit l'orgasme monter comme une vague dévastatrice. Ses cuisses se mirent à trembler violemment, son souffle se fit erratique, mais miraculeusement, ses doigts continuèrent à danser sur les cordes.
Lorsque l'orgasme la submergea enfin, son archet dérapa dans un grincement strident. Son corps entier se contracta, son vagin pulsant rythmiquement autour du vide, réclamant désespérément une présence. Un cri rauque s'échappa de sa gorge tandis que des convulsions secouaient son bassin.
Lenoir observait sa jouissance avec une satisfaction non dissimulée, son propre sexe dressé dans sa main qu'il caressait lentement.
"Magnifique," murmura-t-il tandis que Camille redescendait lentement de son extase, le souffle court et le corps couvert d'une fine pellicule de sueur. "Mais nous n'avons pas terminé."
Il s'approcha, posant délicatement le violon sur le bureau avant de faire glisser la bretelle du soutien-gorge de Camille. Sa poitrine ferme se dévoila, les mamelons encore durcis par l'excitation.
"Levez-vous," ordonna-t-il en éteignant enfin le tabouret vibrant.
Les jambes flageolantes, Camille obtempéra. Sa jupe était trempée, collant à ses cuisses humides. Lenoir la fit pivoter et la pencha sur son bureau, relevant sa jupe pour exposer ses fesses rondes et son sexe luisant.
"L'admission à Beaumont se conclut toujours ainsi," expliqua-t-il en positionnant son membre contre l'entrée de son vagin. "Par le sceau du Directeur."
D'une poussée fluide, il s'enfonça en elle. Camille gémit longuement, son vagin encore sensible accueillant avec délice cette intrusion tant désirée. Lenoir émit un grognement appréciateur.
"Si serrée," murmura-t-il en commençant à la pilonner méthodiquement. "Et pourtant si accueillante."
Ses mains agrippèrent fermement les hanches de Camille tandis qu'il accélérait le rythme de ses coups de reins. Chaque pénétration envoyait des décharges électriques dans tout le corps de la jeune femme.
"Dites-le," ordonna-t-il en claquant une main sur sa fesse droite. "Dites pourquoi vous êtes ici."
"Je suis ici... pour apprendre," haleta Camille, les seins ballottant au rythme des assauts.
"Apprendre quoi?" insista-t-il en la pénétrant plus profondément encore.
"Apprendre... le plaisir... et la musique," gémit-elle alors qu'un nouvel orgasme commençait à monter.
"Et à qui appartient votre corps pendant votre formation?"
"À vous... à l'Académie," cria-t-elle tandis qu'il touchait un point particulièrement sensible au fond de son vagin.
Satisfait, Lenoir intensifia ses mouvements, martelant sans relâche le point G de Camille. Ses doigts s'insinuèrent entre ses jambes pour titiller son clitoris gonflé. L'effet fut immédiat: un second orgasme, plus puissant encore que le premier, explosa en elle. Son vagin se contracta violemment autour du membre de Lenoir, qui continua ses va-et-vient à travers les spasmes de plaisir.
"Parfait," grogna-t-il en sentant sa propre jouissance approcher. "Vous êtes prête à recevoir votre première leçon."
Dans un râle guttural, il se retira brusquement et éjacula sur les fesses blanches de Camille. Son sperme chaud dessina des traînées nacrées sur sa peau frémissante, marquant symboliquement sa possession.
Camille s'effondra sur le bureau, le corps secoué de tremblements post-orgasmiques, la respiration haletante. Lenoir se rhabilla calmement avant de lui tendre un mouchoir en soie.
"Félicitations, Mademoiselle Beauregard," déclara-t-il avec un sourire satisfait. "Vous êtes officiellement admise à l'Académie Beaumont. Votre formation commence demain à l'aube."
Tandis qu'elle se redressait, les jambes encore tremblantes et le corps marqué par cette initiation brutale, Camille réalisa qu'elle venait de franchir un point de non-retour. Dans cette prestigieuse institution, son talent musical ne serait qu'une facette de son apprentissage. Son corps, son plaisir, sa soumission... tout cela faisait désormais partie intégrante de son éducation artistique.
"Merci, Monsieur le Directeur," murmura-t-elle en rajustant maladroitement ses vêtements, sentant encore le sperme couler le long de ses cuisses. "Je ne vous décevrai pas."
"J'y compte bien," répondit-il en la guidant vers la porte. "Car à Beaumont, l'échec a un prix que peu sont prêts à payer."
La porte se referma derrière elle, la laissant seule dans le couloir silencieux, à la fois épuisée et étrangement galvanisée par ce qui venait de se produire. Son violon à la main, le goût de Lenoir encore sur sa langue et son sexe palpitant des sévices subis, Camille avança vers sa chambre, vers son destin à l'Académie des Arts Interdits.
⁂
Trois semaines s'étaient écoulées depuis l'admission de Camille à l'Académie Beaumont. Trois semaines de formation musicale d'une rigueur exceptionnelle, entrecoupées d'initiations charnelles dont elle émergeait chaque fois plus troublée et, paradoxalement, plus déterminée. Sa technique s'était déjà sensiblement améliorée, comme si les humiliations subies avaient libéré quelque chose de profond en elle.
Ce soir-là, en regagnant sa chambre après sa classe de solfège, Camille trouva une enveloppe scellée glissée sous sa porte. Le papier vélin portait l'emblème de l'Académie en filigrane – une clef de sol entrelacée avec un fouet stylisé. À l'intérieur, une simple carte calligraphiée.
"Mademoiselle Beauregard, vos progrès vous qualifient pour le programme d'excellence. Présentez-vous ce soir à 23h dans la Salle des Muses. Portez uniquement la tenue fournie. Toute désobéissance sera sévèrement sanctionnée. – Professeure Delacroix."
Sous la carte se trouvait un ruban de soie écarlate. Rien d'autre.
Le cœur battant, Camille contempla l'invitation. La Professeure Delacroix, enseignante de composition, était réputée pour sa sévérité implacable. Grande, sèche, toujours vêtue de tailleurs sombres et stricts, elle inspirait crainte et respect. Personne ne l'avait jamais vue sourire.
À 22h45, Camille se tenait devant le miroir de sa chambre, tremblante. Le ruban écarlate entourait son cou et descendait entre ses seins nus, s'enroulait autour de sa taille fine avant de se diviser pour encadrer son sexe soigneusement épilé et rejoindre ses chevilles. Cette "tenue" n'en était pas une – elle soulignait sa nudité plus qu'elle ne la dissimulait. Le contraste entre la soie rouge et sa peau diaphane créait un effet hypnotique.
Un manteau jeté sur ses épaules, Camille se faufila dans les couloirs silencieux. La Salle des Muses se trouvait dans l'aile est, la plus ancienne du bâtiment. Descendant un escalier en colimaçon faiblement éclairé, elle atteignit enfin une lourde porte en bois sculpté. Au moment où elle allait frapper, la porte s'ouvrit d'elle-même.
La salle circulaire était plongée dans une semi-pénombre, éclairée uniquement par des chandeliers disposés en cercle. Au centre, un espace dégagé. Tout autour, des gradins où se tenaient une vingtaine de personnes – élèves et professeurs mêlés. Certains étaient entièrement nus, d'autres portaient des tenues partielles qui exposaient stratégiquement certaines parties de leur anatomie. Tous portaient des masques.
Figée sur le seuil, Camille sentit le poids des regards sur sa peau nue. Une chaleur insidieuse se répandit dans son bas-ventre.
"Entrez et fermez la porte, Mademoiselle Beauregard."
La voix de la Professeure Delacroix résonna dans la salle. Elle émergea de l'ombre, méconnaissable. Finis le tailleur austère et le chignon strict. Elle portait un corset de cuir noir qui comprimait sa taille et relevait sa poitrine généreuse. Ses jambes interminables étaient gainées de cuissardes à talons aiguilles. Ses cheveux bruns, libérés, cascadaient sur ses épaules.
"Votre réputation d'élève prometteuse n'est pas usurpée," poursuivit Delacroix en tournant autour de Camille comme un prédateur. "Le Directeur Lenoir vous tient en haute estime. Ce qui est... inhabituel."
Ses doigts effleurèrent le ruban qui ornait le corps de Camille.
"Ce soir marque le début de votre véritable éducation," annonça-t-elle en caressant sa nuque. "Aujourd'hui, nous allons explorer la connexion fondamentale entre douleur et virtuosité."
D'un claquement de doigts, elle fit apparaître deux assistants masqués qui guidèrent Camille vers le centre de la salle où se dressait la structure en X d’une croix de Saint-André. Avec des gestes précis, ils l'y attachèrent, bras et jambes écartés, face au public. Le ruban rouge fut délicatement dénoué, laissant son corps entièrement nu et vulnérable.
"La théorie est simple," expliqua Delacroix en se saisissant d'une longue cravache. "La douleur, correctement administrée, aiguise les sens et transcende la conscience ordinaire. Elle permet d'atteindre un état de perception supérieure. Essentiel pour l'interprétation des grandes œuvres."
Elle fit claquer la cravache dans l'air, provoquant un sursaut chez Camille.
"Je vais frapper votre corps selon un rythme précis. Votre tâche est d'identifier le morceau interprété. Chaque erreur sera punie... créativement."
Sans avertissement, la cravache fendit l'air et s'abattit sur les fesses de Camille. La douleur, vive et brûlante, lui arracha un cri. Un second coup suivit, puis un troisième. Progressivement, Camille commença à discerner le rythme. Une mesure à trois temps... Une valse?
"Chopin," haleta-t-elle après la dixième frappe. "Valse Op. 64, No. 2."
"Très bien," approuva Delacroix, ses yeux brillant d'une lueur prédatrice. "Mais incomplet. La tonalité?"
"Do dièse mineur," précisa Camille, le souffle court.
"Excellente oreille. Passons à l'étape suivante."
La professeure fit un signe et un assistant s'avança, tenant un plateau recouvert de velours noir. Delacroix y prit un petit objet ovoïde relié à une télécommande.
"Écartez les jambes," ordonna-t-elle.
Tremblante, Camille obéit. Delacroix s'agenouilla devant elle, approchant son visage de son intimité exposée.
"Déjà humide," constata-t-elle avec un sourire carnassier. "La douleur vous excite, n'est-ce pas?"
Sans attendre de réponse, elle fit glisser l'œuf vibrant entre les lèvres intimes de Camille, l'enfonçant profondément dans son vagin. L'intrusion provoqua un gémissement involontaire.
"Maintenant, nous allons jouer une nouvelle partition," annonça Delacroix en actionnant la télécommande.
L'œuf s'anima à l'intérieur de Camille, envoyant des vibrations qui irradièrent dans tout son bas-ventre. Simultanément, Delacroix reprit sa cravache et recommença à frapper – cette fois-ci sur ses seins, son ventre, l'intérieur de ses cuisses. La douleur et le plaisir se mêlaient en une sensation indescriptible qui arrachait à Camille des cris mêlés de souffrance et d'extase.
"Le morceau," exigea Delacroix en augmentant l'intensité du vibromasseur. "Identifiez-le."
Les coups pleuvaient, précis et rythmés, tandis que l'œuf bourdonnait furieusement contre son point G. La concentration devenait presque impossible. Pourtant, au cœur même du chaos sensoriel, Camille discerna le motif.
"Stravinsky," gémit-elle, les jambes tremblantes. "Le Sacre du Printemps. La... la danse sacrificielle."
Un sourire illumina le visage de Delacroix.
"Parfait. Votre récompense."
Elle tourna un bouton sur la télécommande. L'œuf explosa en vibrations si intenses que Camille hurla. Ses hanches se mirent à onduler contre le vide, cherchant désespérément une pression supplémentaire.
Dans les gradins, le public réagissait à sa souffrance exquise. Des gémissements s'élevaient tandis que plusieurs spectateurs se caressaient ouvertement. Un professeur que Camille reconnut vaguement avait forcé une jeune élève à s'agenouiller devant lui, sa tête blonde s'activant entre ses cuisses. Un autre maintenait un garçon à quatre pattes, le pénétrant sauvagement tout en observant le supplice de Camille.
"Regardez votre public," murmura Delacroix à son oreille. "Votre souffrance les enflamme. C'est cela, la véritable performance."
Elle fit signe à un assistant qui s'approcha avec le violon de Camille.
"Détachez ses bras," ordonna-t-elle.
Une fois les poignets de Camille libérés, Delacroix lui tendit l'instrument.
"Jouez," commanda-t-elle. "La Sonate pour violon solo No. 1 de Bach. Avec cet œuf vibrant dans votre petite chatte mouillée."
Les jambes toujours attachées à la structure, le corps marqué de zébrures rougeâtres, Camille porta le violon à son épaule. Ses doigts tremblaient tellement qu'elle fit plusieurs fausses notes dans les premières mesures.
"Inacceptable," siffla Delacroix.
Elle se saisit d'un petit fouet à lanières multiples et l'abattit violemment sur le dos de Camille. La douleur fulgurante fit jaillir des larmes.
"Recommencez. Et cette fois, avec perfection."
Étrangement, la douleur aiguë éclaircit l'esprit de Camille. Les vibrations dans son sexe semblaient désormais la porter plutôt que la distraire. Ses doigts trouvèrent leur assurance et la mélodie s'éleva, pure et poignante.
Delacroix intensifia encore les vibrations, poussant Camille à la limite de l'orgasme sans jamais lui permettre de basculer. Chaque fois qu'elle approchait de la délivrance, la professeure réduisait l'intensité.
"La beauté naît de la frustration," expliquait-elle au public tout en manipulant la télécommande. "L'art véritable émerge quand le corps est maintenu au bord du gouffre."
Après vingt minutes de ce traitement, Camille jouait comme jamais auparavant. Son archet volait sur les cordes avec une précision surnaturelle. La musique qu'elle produisait était imprégnée d'une émotion si brute, si viscérale, que plusieurs spectateurs pleuraient ouvertement.
Soudain, Delacroix fit un signe et deux assistants s'avancèrent, portant un étrange appareil: un violon dont le manche avait été remplacé par un phallus de taille imposante, sculpté dans un bois précieux et verni.
"Voici l'instrument sacré de notre académie," annonça Delacroix en prenant l'objet avec révérence. "Seuls les élèves d'exception sont autorisés à en jouer."
Elle fit retirer le violon ordinaire des mains de Camille et détacha ses jambes de la croix.
"À genoux," ordonna-t-elle.
Camille s'exécuta, ses jambes flageolantes peinant à la soutenir. Delacroix lui présenta le phallus de bois, l'approchant de ses lèvres.
"Honorez l'instrument comme il se doit."
Rouge de honte mais incapable de résister à l'autorité magnétique de sa professeure, Camille ouvrit la bouche et accueillit l'objet. Le bois poli glissa sur sa langue tandis qu'elle mimait une fellation, lubrifiant le manche obscène sous les murmures appréciateurs du public.
"Suffisant," déclara finalement Delacroix. "Maintenant, allongez-vous sur le dos."
Sur le sol froid, Camille s'étendit, les jambes instinctivement écartées. Delacroix retira l'œuf vibrant, arrachant un gémissement de protestation à son élève. Des fils de cyprine relièrent un instant l'objet à son sexe béant, témoignage de son excitation extrême.
"Dans notre académie," expliqua Delacroix en positionnant le manche phallique contre l'entrée du vagin de Camille, "nous croyons que l'instrument doit faire partie intégrante du musicien."
D'un mouvement fluide, elle enfonça le manche en bois dans le sexe trempé de son élève. Camille hurla – de douleur, de plaisir, d'humiliation – tandis que l'objet massif l'étirait au-delà de ce qu'elle croyait possible.
"Tenez l'instrument correctement," instruisit Delacroix en plaçant les mains de Camille sur le violon dont le manche disparaissait maintenant dans son intimité.
Un assistant apporta un archet qu'il plaça entre ses doigts tremblants.
"Jouez," ordonna Delacroix. "La Danse Macabre de Saint-Saëns."
Allongée sur le dos, le violon sacré la pénétrant profondément, Camille commença à jouer. Chaque mouvement, chaque vibration des cordes se répercutait directement dans son sexe empli. Le manche en bois massait des points en elle qu'elle ne soupçonnait même pas, déclenchant des vagues de plaisir si intenses qu'elle voyait des étoiles.
Dans les gradins, l'orgie avait atteint son paroxysme. Des corps nus s'enlaçaient, se pénétraient, se chevauchaient en une frénésie collective. Professeurs et élèves confondus s'abandonnaient à leurs pulsions les plus primales, inspirés par le spectacle de Camille jouant littéralement de son corps.
Delacroix observait sa protégée avec une satisfaction évidente, se caressant lentement à travers le cuir de son costume.
"Plus vite," ordonna-t-elle alors que la musique atteignait son crescendo. "Plus fort. Ne retenez rien."
Camille obéit, son archet volant sur les cordes à une vitesse frénétique. La musique et le plaisir fusionnaient en une entité unique, indivisible. Chaque note engendrait une nouvelle vague d'extase. Son bassin ondulait contre le manche, cherchant à l'enfoncer plus profondément encore.
"Maintenant, jouissez," commanda finalement Delacroix. "Jouissez pour nous tous."
Comme si son corps n'attendait que cette permission, Camille explosa en un orgasme dévastateur. Son dos s'arqua violemment, son vagin se contractant autour du manche en bois tandis que des cris rauques s'échappaient de sa gorge. Et pourtant, miraculeusement, elle continua à jouer, transcendant la frontière entre performance musicale et extase sexuelle.
Autour d'elle, le public atteignait la jouissance collective, comme si l'orgasme de Camille avait déclenché une réaction en chaîne. Des cris, des râles, des supplications emplissaient la salle alors que chacun se libérait.
Quand enfin Camille retomba sur le sol, épuisée et comblée, Delacroix s'approcha et retira délicatement le violon sacré de son intimité palpitante. Un filet de cyprine suivit le mouvement, brillant à la lueur des bougies.
"Félicitations, Mademoiselle Beauregard," déclara solennellement la professeure. "Vous avez brillamment réussi votre premier cours particulier."
Elle se pencha pour murmurer à son oreille:
"Le prochain sera encore plus... instructif. Et vous découvrirez que ce que vous venez de vivre n'était qu'un prélude aux véritables mystères de notre académie."
Tandis que les assistants l'aidaient à se relever, Camille prit conscience que sa perception musicale avait radicalement changé. Les sensations, les douleurs, les plaisirs qu'elle venait d'expérimenter avaient ouvert en elle des portes qu'elle ne soupçonnait même pas.
"Reposez-vous bien," conclut Delacroix en lui tendant sa tenue de ruban rouge. "Demain, nous commencerons à explorer les limites de votre endurance. Car la véritable virtuosité naît lorsque le corps est poussé au-delà de toute limite concevable."
Camille quitta la salle sur des jambes chancelantes, son corps marqué portant les traces de son initiation, son esprit oscillant entre honte et fierté, entre répulsion et désir ardent d'en découvrir davantage. Dans les couloirs silencieux de l'Académie Beaumont, elle comprit que sa transformation ne faisait que commencer – et qu'il n'y aurait pas de retour en arrière possible.
⁂
Le jour tant redouté était enfin arrivé. Après six mois d'apprentissage intensif à l'Académie Beaumont, Camille Beauregard devait passer son examen final – l'ultime épreuve qui déterminerait si elle méritait de rejoindre les rangs des virtuoses formés par cette institution secrète.
À l'aube, une enveloppe scellée avait été glissée sous sa porte. Le papier, d'un noir profond rehaussé d'une calligraphie dorée, contenait un message sibyllin:
"Ce soir, minuit, Salle des Cérémonies. Votre destin sera scellé par le Conseil Suprême. Purifiez-vous. Jeûnez. Préparez votre esprit et votre corps. Seule l'excellence absolue sera tolérée."
Camille avait passé la journée dans un état de nervosité extrême, alternant entre méditation profonde et répétitions acharnées. Son corps, transformé par ces mois d'entraînement, portait encore les marques de sa dernière session avec la Professeure Delacroix – fines zébrures sur les fesses, légères meurtrissures aux poignets, tétons sensibilisés par d'innombrables pincements.
À 23h30, on frappa à sa porte. Deux jeunes femmes masquées entrèrent silencieusement, portant un coffret d'ébène et une robe de soie blanche diaphane.
"Il est temps de vous préparer," murmura la première en ouvrant le coffret.
Sans un mot, elles dénudèrent Camille et commencèrent à enduire chaque centimètre de sa peau d'une huile parfumée aux senteurs entêtantes de jasmin et de musc. Leurs mains expertes massaient profondément, s'attardant sur ses zones érogènes – mamelons, intérieur des cuisses, mont de Vénus. Sous leurs doigts habiles, le corps de Camille s'éveillait déjà, sa respiration s'accélérant imperceptiblement.
"Le sérum sacré," annonça la seconde assistante en présentant une fiole contenant un liquide ambré.
Elle remplit une seringue en verre et s'approcha de Camille.
"Ce nectar amplifiera chaque sensation au centuple," expliqua-t-elle en désinfectant un point précis dans le creux de son bras. "Chaque note jouée, chaque toucher ressenti deviendra... transcendant."
L'aiguille pénétra la peau de Camille, délivrant le mystérieux liquide dans ses veines. La chaleur se répandit instantanément, comme une vague de lave parcourant son système sanguin. Ses pupilles se dilatèrent, sa peau devint hypersensible. Le simple effleurement de l'air sur ses tétons dressés lui arracha un gémissement.
"Parfait," murmura la première assistante en lui tendant la robe blanche. "Le sérum atteindra son apogée pendant votre performance."
Vêtue uniquement de cette robe transparente qui révélait plus qu'elle ne cachait, Camille fut escortée à travers les couloirs silencieux. La Salle des Cérémonies se trouvait dans les tréfonds de l'Académie, un lieu dont l'existence même était niée aux simples étudiants.
Devant une double porte monumentale ornée de bas-reliefs érotiques, les assistantes s'arrêtèrent. Elles placèrent sur le visage de Camille un demi-masque de plumes blanches.
"Au-delà de ces portes se tient le Conseil Suprême," chuchota l'une d'elles. "Douze Maîtres. Douze Juges. Votre avenir est entre leurs mains... et le leur entre vos cuisses."
Les portes s'ouvrirent silencieusement sur une salle circulaire aux dimensions impressionnantes. Au centre, baignée dans un faisceau de lumière, se trouvait une estrade circulaire. Tout autour, dans la pénombre, douze silhouettes encapuchonnées occupaient des trônes disposés en cercle parfait.
Camille s'avança, chaque pas envoyant des ondes de plaisir le long de ses jambes. Le sérum transformait le simple contact de ses pieds nus sur le marbre froid en caresses intimes. Elle monta sur l'estrade, consciente des regards qui dévoraient son corps à peine voilé par la soie transparente.
"Camille Beauregard," résonna une voix profonde qu'elle reconnut comme celle du Directeur Lenoir, "vous comparaissez devant le Conseil Suprême pour votre Récital Final. Votre corps et votre musique seront jugés comme une entité unique. Si vous échouez, vous serez bannie à jamais. Si vous triomphez, vous rejoindrez les Élus."
Une femme encapuchonnée se leva.
"Le test commencera par une évaluation de votre préparation corporelle," annonça-t-elle.
Sur un signe, les douze figures se levèrent simultanément et s'approchèrent de l'estrade. Leurs mains émergèrent des amples manches – mains d'hommes et de femmes mêlées. Sans un mot, ils commencèrent à toucher Camille. D'abord par-dessus la robe, puis en l'écartant progressivement pour accéder directement à sa peau.
Sous l'effet du sérum, chaque contact déclenchait des feux d'artifice sensoriels. Camille haletait sous les effleurements multiples. Une main masculine caressait ses seins, tandis qu'une main féminine aux ongles longs remontait le long de sa cuisse. Des doigts s'insinuaient entre ses lèvres intimes déjà humides, d'autres pinçaient ses mamelons, d'autres encore exploraient la courbe de ses fesses.
"Son corps répond admirablement," commenta une voix grave alors qu'un doigt s'enfonçait lentement dans son vagin tremblant.
"Sa sensibilité est exceptionnelle," ajouta une voix féminine tandis qu'une langue experte léchait un téton durci.
Bientôt, la robe fut complètement arrachée. Camille se tenait nue, submergée par les sensations, son corps manipulé par vingt-quatre mains qui l'exploraient simultanément. Le sérum transformait chaque toucher en décharge orgasmique. Son sexe ruisselait, ses tétons étaient si durs qu'ils en devenaient douloureux, sa peau entière semblait s'être transformée en zone érogène.
"Apportez l'instrument," ordonna Lenoir.
Les attouchements cessèrent momentanément. Deux assistants apportèrent un coussin de velours noir sur lequel reposait un violon d'une beauté extraordinaire. L'instrument, visiblement ancien et d'une valeur inestimable, avait été modifié. Son manche, plus épais qu'à l'ordinaire, était sculpté en forme de phallus parfaitement réaliste, avec des veines apparentes et un gland finement ciselé.
"Le Stradivarius Sacré," annonça solennellement Lenoir. "Seuls les plus grands virtuoses sont autorisés à en jouer... et à le recevoir en eux."
Camille contempla l'instrument avec un mélange de crainte et de désir. Le sérum pulsait dans ses veines, exacerbant son excitation déjà intense.
"Commencez votre performance," ordonna Lenoir en lui tendant un archet dont la poignée évoquait subtilement un clitoris sculpté dans l'ivoire.
Camille porta le violon à son épaule, le contact du bois contre sa peau nue déclenchant des frissons de plaisir. Sous l'effet du sérum, l'instrument semblait fusionner avec elle, devenir une extension de son propre corps. Elle commença à jouer le Caprice n°24 de Paganini, l'une des pièces les plus exigeantes du répertoire pour violon.
Dès les premières notes, les membres du Conseil reprirent leurs attouchements. Cette fois, plus ciblés, plus intenses. Une femme s'agenouilla devant Camille et commença à lécher son sexe exposé, sa langue experte traçant des cercles autour de son clitoris gonflé. Un homme se plaça derrière elle, écartant ses fesses pour exposer son anus qu'il commença à titiller du bout de la langue.
Malgré ces distractions exquises, Camille maintenait sa performance musicale. Le sérum créait une synergie étrange entre son jeu et les plaisirs qu'on lui infligeait. Chaque coup de langue sur son clitoris semblait améliorer la précision de ses doigtés, chaque caresse sur ses seins enrichissait la profondeur de son vibrato.
"Elle est prête pour la seconde phase," déclara Lenoir après quelques minutes de ce traitement.
La femme qui léchait Camille se redressa, le menton luisant de cyprine. Les mains qui parcouraient son corps s'écartèrent momentanément.
"Posez votre violon," ordonna Lenoir.
Camille obéit, tremblante d'anticipation. Deux membres du Conseil s'avancèrent, portant une structure métallique complexe qu'ils installèrent sur l'estrade. Il s'agissait d'un support ergonomique qui permettrait à Camille d'être maintenue dans une position spécifique.
"Installez-la," commanda Lenoir.
Avec des gestes précis, ils positionnèrent Camille sur l'appareil. Ses jambes furent écartées et maintenues en l'air par des étriers rembourrés, exposant parfaitement son sexe et son anus. Son buste était légèrement incliné vers l'avant, dans une position qui lui permettrait encore de jouer du violon.
"Le Stradivarius Sacré doit être honoré comme il se doit," annonça Lenoir en reprenant l'instrument.
Il approcha le manche phallique du sexe ruisselant de Camille. Sous l'effet du sérum, elle pouvait sentir la proximité de l'objet comme une présence vivante. Son vagin pulsait d'anticipation, réclamant d'être rempli.
"Dans notre académie," expliqua Lenoir aux autres membres du Conseil, "nous croyons que la musique doit émaner du centre même du plaisir."
D'un mouvement fluide, il enfonça le manche sculpté dans le vagin de Camille. L'intrusion, bien que conséquente, fut facilitée par l'abondance de ses sécrétions. Camille hurla – non de douleur, mais d'un plaisir si intense qu'il en devenait presque insupportable. Le sérum amplifiait chaque sensation, transformant la simple pénétration en expérience cosmique.
"Maintenant," poursuivit Lenoir en fixant l'instrument en position grâce à des sangles spéciales, "le violon fait littéralement partie d'elle. Chaque vibration des cordes se répercutera directement dans son sexe."
Il repositionna délicatement les bras de Camille pour qu'elle puisse jouer dans cette configuration inhabituelle. L'archet fut placé dans ses doigts tremblants.
"Jouez le troisième mouvement de la Sonate n°3 de Ysaÿe," ordonna-t-il.
Camille commença à jouer, et l'expérience dépassa tout ce qu'elle avait pu imaginer. Chaque vibration des cordes se transmettait directement au manche phallique enfoncé en elle, créant une stimulation inédite de son vagin. Chaque note jouée devenait une caresse interne, chaque double corde un frémissement de son point G.
Tandis qu'elle jouait, les membres du Conseil reprirent leurs attentions. L'un d'eux s'agenouilla pour lécher son clitoris exposé au-dessus du violon qui la pénétrait. Un autre se positionna près de son visage, présentant son sexe à ses lèvres.
"N'interrompez pas votre jeu," rappela Lenoir alors que Camille acceptait le membre dans sa bouche.
La complexité de la situation était vertigineuse. Jouer une pièce d'une difficulté extrême tout en étant pénétrée par le manche du violon, en prodiguant une fellation et en recevant un cunnilingus. Pourtant, sous l'effet du sérum, cette complexité même devenait source d'une extase transcendante.
D'autres membres du Conseil s'approchèrent. Une femme aux seins opulents présenta un mamelon à la bouche de Camille, alternant avec le phallus qu'elle suçait déjà. Un homme se positionna derrière elle, introduisant lentement un doigt lubrifié dans son anus.
La stimulation était totale, absolue. Chaque orifice, chaque zone érogène recevait une attention particulière. Et pourtant, miraculeusement, Camille continuait à jouer. Mieux encore, sa musique atteignait des sommets d'expressivité qu'elle n'avait jamais atteints auparavant.
"Il est temps pour l'apothéose," déclara finalement Lenoir.
Sur un signe, les activités s'interrompirent brièvement. Le violon fut retiré de son vagin, laissant un vide que Camille ressentit douloureusement. Mais ce n'était que temporaire.
"Apportez l'instrument ultime," ordonna Lenoir.
Deux assistants entrèrent, portant avec révérence un objet recouvert d'un voile de soie pourpre. Lorsqu'ils retirèrent le voile, Camille retint son souffle. Devant elle se trouvait un violon encore plus magnifique que le précédent, mais dont le manche avait été remplacé par un phallus métallique complexe, orné de reliefs et visiblement équipé d'un mécanisme interne.
"Le Violon des Abysses," présenta Lenoir avec déférence. "Créé pour les cérémonies d'intronisation des Grands Maîtres. Son manche contient un mécanisme vibratoire qui s'active avec les résonances de l'instrument. Plus vous jouerez intensément, plus sa stimulation sera puissante."
Deux membres du Conseil repositionnèrent Camille, l'allongeant cette fois sur le dos, les jambes largement écartées et relevées. Le nouveau violon fut présenté à son entrée. Le manche métallique, significativement plus large que le précédent, s'immisça lentement dans son vagin dilaté.
"Pour cette ultime épreuve," annonça Lenoir, "vous jouerez la Danse des Furies de Gluck, pendant que le Conseil célèbre votre corps."
À peine eut-elle commencé à jouer que Camille comprit la nature diabolique de l'instrument. Chaque note produisait une vibration dans le manche métallique, créant une stimulation directe et immédiate de son vagin. Les résonances graves provoquaient des vibrations profondes, tandis que les notes aiguës déclenchaient des pulsations rapides près de l'entrée.
Simultanément, les douze membres du Conseil se positionnèrent autour d'elle, formant un cercle parfait. Ils avaient abandonné leurs robes, révélant des corps d'une beauté surnaturelle – hommes et femmes aux physiques parfaits, sculptés par des années de discipline corporelle.
Tandis que Camille jouait, ils commencèrent leur "célébration". Une femme s'installa au-dessus de son visage, présentant son sexe à sa bouche. Un homme s'agenouilla pour sucer ses seins tendus. D'autres mains caressaient ses cuisses, son ventre, pinçaient ses tétons, exploraient chaque centimètre de peau disponible.
La musique, le plaisir, les sensations formaient une spirale ascendante qui emportait Camille vers des hauteurs inconnues. Le sérum dans ses veines atteignait son pic d'efficacité, transformant son corps entier en un réceptacle de plaisir pur.
"Maintenant," ordonna Lenoir, "l'ultime communion."
Sur cette commande, les membres du Conseil intensifièrent leurs attentions. L'homme qui suçait ses seins introduisit deux doigts dans son anus, tandis qu'une femme commença à lécher son clitoris exposé au-dessus du violon qui la pénétrait. D'autres bouches se joignirent, léchant ses aisselles, l'intérieur de ses coudes, l'arrière de ses genoux – chaque zone érogène mineure devenant sous leurs langues expertes des foyers de plaisir intense.
"N'arrêtez pas de jouer," rappela Lenoir tandis que Camille approchait dangereusement de l'orgasme. "La musique doit culminer avec votre corps."
C'était une torture exquise. Chaque fibre de son être réclamait l'abandon à l'orgasme imminent, mais elle devait maintenir sa performance musicale. Cette tension même, entre contrôle et abandon, créait une intensité érotique sans précédent.
Lenoir s'approcha, tenant une petite fiole contenant un liquide doré.
"L'Élixir de Transcendance," annonça-t-il en versant quelques gouttes sur le clitoris exposé de Camille.
L'effet fut instantané. Une chaleur impossible, presque surnaturelle, envahit son sexe. Son clitoris semblait pulser, s'élargir, devenir le centre de son univers sensoriel.
"Jouez la cadence finale," ordonna Lenoir. "Et abandonnez-vous à l'extase absolue."
Dans un dernier effort surhumain, Camille se lança dans la coda frénétique de la pièce. Ses doigts volaient sur les cordes à une vitesse impossible, son archet dansait avec une précision surnaturelle. Les vibrations dans le manche atteignirent une intensité insoutenable, stimulant chaque terminaison nerveuse de son vagin.
L'orgasme, lorsqu'il la frappa enfin, transcenda tout ce qu'elle avait jamais expérimenté. Ce n'était plus un simple paroxysme physique, mais une dissolution complète de la frontière entre son corps et la musique. Chaque note jouée devenait une vague de plaisir, chaque vibration du violon se répercutait dans chacune de ses cellules.
Son vagin se contractait violemment autour du manche métallique, son clitoris pulsait sous la langue qui continuait à le torturer délicieusement, son anus se resserrait autour des doigts qui l'exploraient. Et pourtant, miraculeusement, elle continuait à jouer, transcendant les limites de la technique instrumentale.
La musique et l'orgasme fusionnèrent en une expérience unique, indivisible, où Camille n'était plus simplement une musicienne en train de jouir, mais l'incarnation vivante de l'union entre art et extase.
Lorsque la dernière note retentit, synchronisée parfaitement avec la dernière convulsion de son orgasme, un silence révérencieux emplit la salle.
Lenoir s'avança, les yeux brillant d'une émotion rare.
"Camille Beauregard," déclara-t-il solennellement, "le Conseil reconnaît en vous l'union parfaite de la virtuosité musicale et de la transcendance corporelle. Vous êtes désormais membre de l'Ordre Intérieur de l'Académie Beaumont."
Les douze membres du Conseil s'inclinèrent profondément devant elle, témoignant d'un respect qu'elle n'aurait jamais imaginé recevoir.
"Reposez-vous," murmura Lenoir en retirant délicatement le violon de son intimité palpitante. "Demain commencera votre véritable initiation aux mystères ultimes de notre ordre. Ce que vous avez vécu jusqu'ici n'était qu'un prélude."
Tandis qu'on l'aidait à se relever, son corps encore secoué de spasmes post-orgasmiques, Camille comprit qu'elle avait franchi un seuil irréversible. Elle n'était plus simplement une violoniste talentueuse, mais l'incarnation vivante d'une philosophie ancienne où musique et sensualité, art et chair, virtuosité et abandon formaient les facettes d'une même transcendance.
Dans les profondeurs secrètes de l'Académie Beaumont, Camille Beauregard avait trouvé sa véritable vocation – non pas simplement jouer de la musique, mais devenir la musique elle-même, dans toute sa splendeur charnelle et spirituelle.
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2 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Vraiment original ! J'ai adoré...
Alain
Alain
Je ne suis absolument pas amateur de violence ou de BDSM...
Mais j'ai été rapidement pris par le fond et la forme, la qualité de l'écriture de ce récit fantasmatique très original, avec un érotisme troublant...
Mais j'ai été rapidement pris par le fond et la forme, la qualité de l'écriture de ce récit fantasmatique très original, avec un érotisme troublant...

