LA VOIX DANS MA TÊTE

- Par l'auteur HDS Tamalou -
Récit érotique écrit par Tamalou [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : LA VOIX DANS MA TÊTE Histoire érotique Publiée sur HDS le 29-04-2020 dans la catégorie A dormir debout
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LA VOIX DANS MA TÊTE
Tout va bien, dit la voix dans ma tête. Et je la crois. Mais Didier ne semble pas d'accord. L’expression sur son visage est un mélange comique de surprise et d’un peu d’inquiétude.
Le blanc de ses yeux écarquillés contraste avec sa peau brun sombre.
La bouche grande ouverte, comme s'il manquait d’air, ou comme s’il s’apprêtait à dire quelque chose, mais qu’il ne savait plus quoi. Il me regarde comme s'il ne m'avait jamais vue auparavant. C’est étrange, parce que je suis sa patronne. Et depuis des années. Je viens dans son bureau quotidiennement pour discuter du planning, c’est devenu une routine.
La voix m'assure que c'est bien le cas. Que tout est correct. Et j'aime ça.
Mais Didier reste sidéré, sa bouche s'ouvre et se ferme comme celle d’un poisson rouge. Il soulève sa main droite de l'accoudoir de sa chaise de bureau comme pour me tendre la main, puis il la laisse retomber comme s'il ne savait pas quoi en faire. Son comportement est étrange. La voix ne m’explique pas pourquoi, mais j'ai l'habitude. La voix ne me donne jamais la raison. Elle me dicte seulement quoi dire, quoi faire, quoi penser. Cela me perturbait au début, mais la voix m'a recommandé d'arrêter d'y penser. Et c’est ce que j'ai fait. C'était si agréable, si doux, si gentil, et je suis si heureuse dans ma tête. En obéissant, j’ai ressenti comme une caresse délicieuse à l'intérieur de mon cerveau.
C'est ainsi parce que la voix l'a dit.
Ma vie est devenue beaucoup plus facile depuis que la voix me dirige.
Elle m'a ordonné d'arrêter de raisonner, d’obéir à ces ordres sans y penser. Parfois, le résultat n’a pas beaucoup de sens ... comme pour Didier. Sa respiration est drôle, comme ces petits halètements et gémissements, comme si son dos lui faisait mal, ou que quelque chose l’opprimait, et qu’il n’arrive pas à en parler !?
L’expression sur son visage, tellement d'émotions se mélangent que je ne suis pas sûre qu'il sache ce qu'il ressent en ce moment.
Surprise, confusion, peur, douleur? Cela expliquerait la respiration lourde. Plus quelque chose d'indéfinissable, un embarras qui paralyse sa voix et qui l'empêche de me dire ce qui ne va pas.
Je ne ressens que du bonheur. C’est vrai, puisque c’est la voix qui me l’a dit.
Je ne sais pas d'où elle vient, cette voix. Je ne pense pas que ce soit ... depuis l’intérieur de mon crâne. Si c'était vraiment le cas, je sais que je ne pourrais pas le dire, mais quelque chose sur la façon dont elle me parle ne correspond pas à ma compréhension des hallucinations auditives. Pas que j'en connaisse beaucoup sur les hallucinations auditives, je venais juste de commencer une recherche sur internet quand la voix m'a ordonné d'arrêter, ce que j'ai fait immédiatement.
Je pense que c'est quelqu'un qui me parle. Comme radiocommandée, et je ... je ... je ne peux pas y penser. Pourquoi ? Comment ? J'essaie parfois, mais ... mes pensées s'arrêtent. Immédiatement … Quand la voix le dit ... Là où la voix le dit. J’obéis, et c'est si doux, je suis si heureuse de savoir que j'obéis à la voix dans ma tête.
Je sais que je ressens ce bonheur uniquement parce que c’est la voix qui me l'a expliqué. Mais cela n'empêche pas que ce bonheur soit bien tangible, bien réel.
À côté de la félicité indescriptible que je ressens dans mon esprit quand j'obéis, la voix de Didier semble faible, angoissée et confuse. Lorsqu'il parvient enfin à gémir quelques mots, cela n'a aucune force, aucun sens ni conviction. Il marmonne juste "Véronique, je … je suis marié ..." dans un murmure pathétique et tremblant qui sonne presque comme s'il ne savait pas qu'il le disait. Il me serait facile de l'ignorer même si la voix ne m’encourageait pas activement à continuer de faire ce que je fais, et peu importe ce que Didier bafouille.
Pourtant, c'est une chose si étrange à dire. Je me demande s'il a toute sa raison.
Cependant, la voix ne me laisse pas trop y penser, car tout est normal et je ne peux écouter aucune pensée qui m’encourage à croire que ce n'est pas le cas. C'est toujours très étrange, la façon dont mon cerveau m'éloigne sans effort de tout ce que je ne suis pas autorisée à percevoir ou à concevoir, mais bien sûr, cela me rend heureuse car on m'a programmée pour ressentir une poussée d’intense plaisir sexuel chaque fois que j’exécute un ordre. Parfois, quand je suis seule et que j'obéis, je tombe à genoux et je me masturbe dans une extase involontaire et puissante, criant ma reconnaissance à la voix pour avoir organisé mon cerveau ainsi.
Au moins, j’espère que je ne le fais que quand je suis seule.
Je sais que je ne suis pas seule en ce moment, mais je n'arrive pas à empêcher mes mains de s’emparer de l'ourlet de ma jupe bleu marine et de tirer dessus. Ce n’est pas très professionnel de remonter lentement ma jupe sur mes cuisses laiteuses, offrant à Didier une vision de plus en plus complète sur la partie de mon intimité qu’une dame devrait garder cachée.
Et mes jambes s'écartent de plus en plus jusqu'à ce que je ... cesse de m’inquiéter pour ça. La voix dans ma tête me parle à voix basse, profonde, envoûtante et je lui obéis.
Ce pourrait être une voix masculine ou féminine, peu importe, je ne peux pas résister ou la combattre, car elle me persuade de ne pas penser à ce qui se passe avec ma robe, ou mes mains, ou ma chatte ou ma bouche … Avec ce ton qui exige une obéissance absolue et immédiate.
Je ne m’étais pas aperçue qu'il se passait quelque chose avec ma bouche et que je devais m’arrêter de penser à ça. Mais je ne peux pas y penser en ce moment.
Quoi qu'il arrive, Didier est de plus en plus distrait et perturbé à chaque seconde qui passe. Il ne sait plus où regarder, ses yeux roulent dans ses orbites, trahissant sa confusion et sa gêne.
Il s’accroche aux accoudoirs, il soulève ses hanches par de courtes poussées rebondissantes. Il grogne bruyamment maintenant, il geint, il gémit, ce n’est pas de douleur … Il s'échappe de ses lèvres tout une série de sons étranges, pendant qu'il se tortille sur sa chaise comme saisi d’une transe frénétique. Il combat quelque chose, je ne sais pas quoi, mais il jette toutes ses forces dans la bataille avec exaltation. Il supplie "... s'il te plaît … arrête ..." la voix mourante.
Ça me rappelle quelque chose de familier, mais … je ne sais pas … je ne peux pas. Je ...
Mon cerveau continue de s'arrêter de penser … Tout seul. Dès que j’ai une interrogation à laquelle je n'ai pas le droit de réfléchir.
Je suis une bonne fille. J'adore être une bonne fille pour cette voix dans ma tête. Quand il m’ordonne de cesser, j'arrête ... Je fais mon innocente ... Je fais semblant, avec un sourire timide et innocent comme une écolière qui vient juste de se faire prendre ... "Arrêter quoi?" Je demande, la voix sirupeuse, avant de reprendre sa bite dans ma bouche ... avant de recommencer à le pomper et d'avaler ... avant quoi ?
Avant de recommencer à obéir à la voix. Voilà ce que je fais. C'est tout ce à quoi je dois penser. J'accepte ses commandements, je me conforme à la programmation de mon cerveau, j'obéis comme une bonne fille doit le faire. C'est tout ce qui importe.
C'est pourquoi c’est si étrange d'entendre Didier me dire "... arrête de me sucer ..." avant qu'il ne recommence à geindre et à gémir en se tortillant sur sa chaise.
Il semblerait qu'il a besoin d'en dire plus, mais c'est comme s'il avait du mal avec les mots. Comme si tout ça n'était pas vraiment réel pour lui, comme s'il ne pouvait pas admettre la situation.
Il ne fait rien. Moi non plus.
Je ne peux y penser que si j'accepte de considérer qu'il agit de manière bizarre et inexplicable.
J’essaie simplement de prétendre que j'observe le comportement déroutant de mon subordonné.
Pendant un instant, je crois qu'il ne parviendra pas à le dire, mais finalement, dans un souffle : "... arrête … arrête de me sucer ... laisse ma bite ... s'il te plaît."J’aimerais rire de l'absurdité de ses mots. Mais quelque chose dans ma bouche m’en empêche.
Pourtant, c'est absolument ridicule. Je suis cadre supérieur dans une entreprise fiduciaire.
Prétendre que je me mettrais à genoux entre les jambes de mon subordonné pour dézipper son pantalon, lui administrer une savoureuse et profonde pipe en lui caressant les couilles d’une main, tout en masturbant ma chatte de l'autre, c’est tout simplement absurde. Ce genre de chose n’existe que dans les films pornographiques bas de gamme, avec une salope nymphomane, se jetant voracement sur la bite d’un pauvre homme fidèle, et le pompant jusqu’à ce qu’il balance la purée dans la bouche. Je ne suis pas comme cela. Personne n'est comme ça.
J'essaie d'expliquer cela à Didier, mais pour une obscure raison, il m’est difficile de parler en ce moment.
La voix dans ma tête semble contente de mon comportement. Elle semble amusée, car je fais ... quelque chose ... sans penser à ce que je fais. Une bonne fille.
Quoi que ce soit, cela semble avoir de l'effet sur Didier.
Ses yeux roulent dans ses orbites, il gémit, il grimace, il est saisi par une émotion incompréhensible. Ses jambes tremblent, ses yeux se ferment, quelque chose palpite dans ma bouche, mais je n'ai pas besoin de penser à ce que c’est, ni comment, ni pourquoi. Tout ce que je sais, c'est que je suis une bonne fille, obéissante, qui fait plaisir à la voix, et ce plaisir se communique à mon cerveau, si fort que ça m’étourdit.
Bien sûr, je ne ferais pas une pipe à mon subordonné maintenant. Pas au beau milieu d’une journée au travail.
Je ressens quelque chose de chaud et d’humide presser mes doigts, une pulsion avide de plaisir qui n'a aucun rapport avec la sensation de fourmillement dans mon clitoris. Ma tête oscille d'avant en arrière, de haut en bas, un balancement rythmique qui n'a absolument rien à voir avec l’attitude de Didier. Cette délicieuse euphorie s'intensifie chaque fois que mon cerveau s’empêche de connecter les informations dont il a besoin pour donner un sens à ces événements. Le monde n'a plus de sens pour moi, pas utile puisque la voix me fournit toute la logique dont j'ai besoin.
Elle me dit d'obéir, je le fais. Raisonnable, n’est-ce pas?
La voix me fournit toutes les réponses, avant que je puisse formuler les questions, et bien sûr tout ces évènements, ce n'est rien. Rien du tout. Tout va bien.
J'entends Didier s’étrangler dans un gémissement d’urgence, ses hanches se soulèvent du siège, et ma bouche se remplit d'un liquide visqueux et salé.
J'avale autant que possible, mais je ne comprends pourquoi, il y en a trop pour que je puisse avaler confortablement. Je sens un filet de liquide couler entre mes lèvres, couler autour de ... autour … de …Éclaboussant mon chemisier bleu clair, impeccablement assorti à ma jupe bleu foncé. Ça ne me dérange pas ces petites taches blanc nacré. Ni les longues coulures.
Je sais comment les nettoyer et je sais que je n'ai pas besoin de savoir comment je le sais. Mon cerveau est une machine complexe, parfaitement organisée, avec un but, l'obéissance.
Je suis tellement fière de mon cerveau. Parfaitement fonctionnel.
Au moment où je pense à ça, Didier mollit dans ma bouche ... c’est la voix qui me le dit.
Je l'entends dans ma tête, ôtant l’un après l’autre tous les filtres disposés autour de mes perceptions.
Une seule commande chuchotée. Je sais que ma bouche est remplie de la bite de Didier. Je sais que le goût sur ma langue, c’est son sperme. Je sais que je continue de me masturber, impuissante à conclure, exposant ma chatte obscène.
Je me suis rasée la chatte sur une commande express de la voix, pour lui plaire.
Je sais que j'ai introduis trois doigts dans ma chatte suintante. Je sais que le bureau sent le stupre et je sais que mon chemisier est tout taché de sperme.
Je sais que Didier est marié et je sais ce qu'il va devoir faire pour empêcher les images de ma pipe de tomber entre les mains de sa femme. Je sais à combien de personnes j'ai fait ça avant. Je sais ... oh putain ... je sais tout !
Oh, putain ! Ça fait quand même du bien. Oh mon dieu, aidez-moi à me sentir aussi bien.
La voix ne m'a pas enlevé ça. Ça m'a permis de comprendre tout ce que j'ai fait sous son contrôle irrésistible. Cela m'a permis de ressentir l'horreur existentielle complète, écrasante, d'être transformée en marionnette, et de faire tant de choses sales et dégradantes sous son commandement. Le chantage que je vais exercer désormais sur Didier ne paye même pas le début de mon mal-être. Mais ce malaise n'ôte pas le plaisir que je ressens quand j'obéis. Tous ces souvenirs me font honte. Ils sont horribles ... mais ils sont inextricablement liés à une extase intense et stupéfiante. Je suis choquée, mais cela ne m'empêche pas de jouir si fort sur mes doigts que je gicle partout sur le tapis comme une vulgaire putain.
La voix n'a pas besoin de briser ma volonté, j'en suis consciente. Si j’ai une chance d'oublier à nouveau tout cela, je la briserai moi-même.
Et juste comme ça ... ça marche !  J'entends à nouveau la voix dans ma tête, me chuchoter que si je cesse de lutter, d’essayer de reprendre mon contrôle, je n'aurai jamais à penser à ce que j'ai fait en lui obéissant. Et avec empressement, avec béatitude, je m'abandonne de nouveau à son pouvoir. Je sens tout s’effacer, tous ces souvenirs douloureux, d'avoir laissé utiliser mes orifices par des étrangers, le regard grivois de Didier, même ce goût âcre dans ma bouche meurtrie.
Le fait de savoir que ce voile d'ignorance béate m’est enlevé chaque fois que je supplie de redevenir conforme.
Je préfère simplement flotter dans une mer d'obéissance virginale et heureuse. Tout disparaît de ma mémoire, et je redeviens une bonne fille pour la voix dans ma tête.
Je me lève. Parce que la voix me le commande, magnanime dans la victoire ... et j'aime lui obéir.
"Merci, Didier," dis-je en corrigeant ma tenue, confuse devant son expression d’écœurement lubrique. "Vous avez été d'une grande aide." Je lui souris. Je m'agite. Je m'éloigne. Je ne lui laisse pas le temps de penser. Je ne me pose aucune question à propos de son pantalon, ni de sa braguette.
Je ne remarque pas où mes pieds m’entraînent ensuite, je ne pense pas à ce que je fais en frottant mon chemisier dans les toilettes des dames. Rien de tout cela n'a d'importance, et je sais que cela n'a pas d'importance parce que la voix me l'a dit.
La voix m'a dit que cela n'avait pas d'importance et tout ce que je veux, c’est d'être une bonne fille et de lui obéir.
Tout va bien, dit la voix dans ma tête. Et je la crois.

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