Le cadeau chapitre 2/2
Récit érotique écrit par Philus [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 16-02-2024 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Le cadeau chapitre 2/2
CHAPITRE 2
Gabrielle était en vacances depuis une semaine chez ses grands-parents dans leur appartement de Banyuls. Laura et Thomas devaient revenir la chercher à Maxou le dimanche. Ce samedi-là convenait donc parfaitement pour le cadeau insensé du jeune homme pour les trente ans de sa femme. Le couple avait dîné légèrement dans un silence de plomb. Ils s’étaient ensuite installés devant le téléviseur pour, toujours muets, regarder une émission sans intérêt. À vingt-trois heures, la sonnette de la porte d’entrée retentit. Thomas se leva pour aller ouvrir. Laura entendit vaguement quelques paroles échangées sans les comprendre, puis le visiteur et Thomas arrivèrent dans le salon.
Jeremy était un beau garçon au visage jeune et fin. Les cheveux bruns, coupés très courts, il était grand, mais pas plus que Thomas. En revanche, il était loin d’être aussi musclé. Il avait vingt-deux ans, mais dans son jean serré et son t-shirt blanc, il n’en paraissait pas plus de vingt. Après les présentations, on servit quelques cafés. Jeremy s’assit en face de Laura. Elle portait une robe pas très longue et croisait les jambes, laissant voir la majeure partie de ses cuisses attirantes. L’invité en profitait discrètement, du moins le croyait-il. Enfin, il était presque minuit quand Thomas déclara :
— Bon, je tombe de sommeil, je vais me coucher.
— Bonne nuit ! s’empressa de répondre Jeremy.
— Chéri ! appela Laura.
Thomas se retourna. Son regard mêlait étrangement amour, jalousie et envie de meurtre.
— Tu es toujours sûr… ? questionna-t-elle.
Thomas sentit une boule se former dans sa gorge. Il ne put répondre et sortit de la pièce.
Il pénétra dans sa chambre, celle de son couple, et se coucha nu dans le grand lit désert. Il souhaitait s’endormir immédiatement comme une masse pour se réveiller le lendemain matin une fois Jeremy parti, mais il n’en fut rien. Il entendit Jeremy et Laura marcher discrètement dans le couloir. Il devina qu’ils s’adressaient quelques mots qu’il ne comprit pas puis il écouta la porte de la chambre d’amis se fermer. Son cœur fit un bond dans sa poitrine quand la clé tourna dans la serrure. La gorge serrée, il refoula des larmes qui lui firent mal à la tête quelques instants.
La boîte de Pandore était vide, même l’espérance avait disparu.
*-*
Jeremy se déshabilla rapidement. En tant qu’acteur pornographique, il se mit vite en condition et se présenta devant Laura, une érection phénoménale en avant.
— Thomas m’a tout expliqué, confia-t-il.
Laura n’avait d’yeux que pour le sexe de Jeremy. Son air effaré parla pour elle, Jeremy s’en aperçut et annonça fièrement :
— Vingt et un centimètres et demi de long et cinq centimètres et demi de diamètre.
Malgré elle, Laura s’approcha du jeune homme et entoura son pénis de ses doigts. Elle n’en revenait pas. Elle avait bien sûr vu des membres virils en photos sur internet, mais jamais au naturel et jamais elle n’aurait imaginé que cela pût lui en imposer tant.
— Ça ne va jamais rentrer… murmura-t-elle comme pour elle-même.
— Mais si, tu vas voir, rassura Jeremy qui était passé au tutoiement. Tu as bien accouché, non ?
Laura ôta ses vêtements lentement, le regard toujours rivé sur la bite de Jeremy. Elle s’allongea sur le dos. Le jeune homme monta sur le lit, s’agenouilla et présenta son dard décalotté aux lèvres de sa partenaire. Laura ferma les yeux et enfin s’abandonna en enfournant le gros gland dans sa bouche. Elle suçait, suçait, mais masturbait maladroitement. Jeremy l’aida et elle reprit sa fellation en effectuant simultanément des va-et-vient avec la peau du prépuce souple et long. De timide, Laura passa rapidement à enthousiaste et, comme pour Thomas, elle enserra le scrotum et les testicules. Jeremy la laissa faire quelques minutes puis se retira.
— Viens, je vais te montrer autre chose.
Comme elle était toujours allongée sur le dos, il la fit placer en travers du lit, la tête pendante dans le vide. Son cou était cassé en arrière, mais sa gorge était bien alignée avec son œsophage. Jeremy posa ses deux mains sur le drap et recula un peu ses pieds. Il approcha son gland, l’appuya sur les lèvres de sa maîtresse d’un soir et s’engagea légèrement. Laura ouvrit la bouche, peut-être pour dire quelque chose, mais elle n’en eut pas le temps. La grosse verge s’introduisit, glissa sur le dessus de la langue et parvint à la luette. Laura se débattait mollement et poussait des cris gutturaux, signalant ainsi à son partenaire qu’elle avait la nausée.
— Avale, maintenant. Avale, ça ira mieux après.
Par réflexe, plus que par volonté propre, elle déglutit et Jeremy en profita pour avancer son dard un peu plus dans l’œsophage de la jeune femme. Laura se saisit des poignets de son amant qu’elle serra, attendant la suite. Jeremy, habitué à ce genre de pratique, entama une série d’aller-retour dans la gorge de Laura qui respirait péniblement par le nez. Des larmes lui coulèrent du coin des yeux dans les cheveux, mais elle ne sanglotait pas, bien au contraire. Elle était quelques heures avant, à mille lieues d’imaginer qu’un homme pût prendre une femme de cette manière. Cette gorge profonde dura plusieurs minutes, Laura savourait cette figure qu’elle ne pourrait jamais réaliser avec son mari. Elle sentit son entrejambe se mouiller et, écartant les cuisses, elle lâcha l’un des poignets de Jeremy pour se caresser le clitoris et l’entrée du vagin.
— Je vois que j’arrive à t’exciter, lâcha Jeremy en continuant de lui baiser la bouche.
Plusieurs minutes s’écoulèrent, puis la jeune femme accéléra la cadence et se redressa sur ses pieds. Ses fesses ne touchaient plus le drap.
— HHHMMMM !!! HHHMMMM !!! cria-t-elle en giclant sa liqueur entre ses doigts.
Voyant cela, Jeremy ne put rester indifférent. Il pensait durer encore un moment comme on le lui avait appris au cours de ses nombreux tournages, mais cela lui fut impossible.
— Tu vas me faire jouir, TU VAS ME FAIRE JOUIR !!! AAAHHH !!!
Le jeune homme éjacula directement dans la gorge de Laura plusieurs giclées de sperme aussitôt dirigées vers l’estomac. Puis Laura, les deux bras en arrière, le repoussa montrant ainsi qu’elle n’en pouvait plus. Jeremy se retira, son membre en arc de cercle. Une goutte de semence tomba sur les lèvres de Laura ; elle la recueillit de la langue et suça le gland quelques instants avant de se redresser.
Assise sur le lit, elle se cacha les yeux et pleura.
— Mon Dieu, qu’est-ce que j’ai fait ?
Jeremy la prit dans ses bras.
— Tu aimes ton mari et c’est pour lui que tu as joui pendant que je te faisais l’amour. Quel mal y a-t-il à ça ?
Elle posa la tête sur sa poitrine.
— Je ne sais plus, je ne sais plus… murmura-t-elle.
Le temps filait, puis Jeremy saisit Laura par les épaules et la coucha. Il s’allongea à côté d’elle et l’embrassa avec douceur. Les langues et les bouches se sont mêlées longtemps et bruyamment, enfin il lécha les seins de sa partenaire.
— Jeremy…
— Oui ?
— Prends-moi, remplis-moi, supplia Laura les cuisses écartées de façon obscène.
Jeremy reprit ses baisers et sa bouche glissa jusqu’au mont de Vénus ombré de quelques poils blonds. Il posa ses lèvres sur celles mouillées de la vulve, puis sortit sa langue, tira sur le petit capuchon et titilla le clitoris.
— Oui… Oui… murmura Laura.
Après quelques minutes pendant lesquelles Laura lubrifiait un maximum, Jeremy se plaça entre ses jambes. À genoux, son sexe énorme dressé, il s’exhibait devant les yeux avides de la jeune femme. Il sourit et s’allongea sur elle. Guidant son pénis d’une main, il pénétra lentement la fournaise brûlante et trempée jusqu’à la garde. Laura poussa un hurlement déchirant dans les oreilles de Jeremy. Il entama alors une série d’aller-retour de grande amplitude et, chaque fois qu’il engageait son dard au fond de son écrin, Laura ponctuait l’acte par un cri strident qui résonnait dans tout l’appartement. Au bout d’un quart d’heure d’une telle excitation, son vagin exalté et inhabitué manifesta son plaisir par de violentes contractions rapides qui semblèrent durer une éternité.
— AAAHHH !!!...
Alors que Laura braillait son orgasme, sa nymphe expulsa une quantité colossale de cyprine et de fluide de Skène. Jeremy se recula un peu pour constater qu’il était trempé, mais replongea son membre dans son fourreau pour parfaire la jouissance qu’il donnait à sa partenaire.
— Arrête, je n’en peux plus, souffla Laura que son orgasme avait épuisée.
Jeremy se retira et, à genoux, remonta le long du corps de la jeune femme jusqu’à présenter son vit rigide et glaireux devant son visage. Sans dire un mot, sans rien demander, elle s’empara du pénis magnifique et le branla. Quand il éjacula, elle ouvrit la bouche béatement à cette pluie de plaisir qui lui recouvrit la face. Elle attira ensuite son partenaire pour l’embrasser tendrement non sans lui peloter avec fascination le membre trempé revenu à sa flaccidité et sa longueur habituelle.
— Je n’aurais jamais imaginé… confia-t-elle à Jeremy.
— Tu vois que Thomas a eu raison de ne pas te laisser dans l’ignorance, répondit-il.
Les deux amants s’embrassèrent et se caressèrent de nombreuses minutes. Puis, les mains se glissèrent à nouveau entre les jambes et les sexes infatigables se réveillèrent. Délaissant un instant sa compagne d’une nuit, Jeremy ramassa son jean et sortit de la poche un flacon plat et bleu. Il se recoucha.
— Qu’est-ce que c’est ? demanda Laura.
— Du gel lubrifiant.
— Tu trouves que je ne mouille pas assez ?! En plus, avec tout ce que je pisse quand je jouis… s’exclama-t-elle avec un petit rire.
— De ce côté-là, il n’y a rien à redire, avoua Jeremy. Mais là où je vais passer maintenant, ce ne sera peut-être pas la même chose. Caresse-moi la bite, s’il te plaît, il faut que je bande bien.
Laura s’exécuta avec joie et palpa le sexe déjà passablement durci.
— Tu fais quoi maintenant ?
— J’ai promis à Thomas de te faire goûter à tout. Mets-toi à quatre pattes.
Laura lâcha la verge de Jeremy et prit la position demandée.
— Tu veux me prendre en levrette, si j’ai bien compris. Mais je ne vois toujours pas l’utilité de ton lubrifiant.
Sans répondre, Jeremy se barbouilla le pénis et la raie des fesses de Laura avec le liquide incolore. Il pénétra l’anus de la jeune femme de son index puis y accola le médius. Si le vagin n’avait pas été dilaté jusque là, le sphincter l’avait été encore moins.
— Tu ne vas pas rentrer là ? s’affola Laura qui venait de comprendre.
— Mais si, je vais y aller doucement. T’en fais pas. Tu verras, tu vas aimer ça aussi. N’oublie pas de te caresser la chatte en même temps.
Incrédule, Laura attendit la suite des évènements. Quand l’anus fut bien malaxé, Jeremy aboucha son méat sur l’orifice et poussa légèrement. La moitié du gland pénétra.
— Aïe ! Ça fait mal.
— Attends un peu.
Effectivement, le premier tiraillement passé, Laura restait dans l’expectative. Jeremy en profita pour engager son dard plus avant.
— Hmmm ! lâcha Laura qui commençait à apprécier le coït anal.
— N’oublie pas de te caresser, nous jouirons en même temps.
Laura ne se le fit pas répéter. Elle libéra une de ses mains reposant sur le lit pour la diriger vers son sexe. Pendant cette manœuvre, Jeremy la surprit en enfonçant son pieu de la moitié de sa longueur.
— Aïe ! Aïe ! Aïe ! Tu me fais mal !
Sans répondre, Jeremy se retira un instant pour replonger dans le rectum l’instant d’après. Il recommença et, chaque fois qu’il poussait, il allait plus loin. Il arriva au bout de son phallus hors norme, Laura se masturbait avec ardeur.
— C’est bon Jeremy, c’est bon, continue…
Jeremy maintenait son allure de croisière, sortant et rentrant son dard dans les entrailles de sa partenaire. Il patientait, l’endurance était l’une des qualités premières de son métier.
— Je viens, Jeremy ! JE JOUIIIISSSS… !
Le vagin éclaboussa les testicules de Jeremy de sécrétions de Skène et ses contractions voluptueuses se transmettaient à son rectum. La bite de Jeremy était coincée comme dans un étau qu’on presserait et soulagerait en cadence. Il ne pouvait pas, ni en avait l’envie, se retirer avant la fin de l’orgasme géant de Laura. Cette fin arriva pourtant, juste avant que Jeremy éjaculât sa semence.
— Ah ! Je jouis…
Le mouvement de va-et-vient ralentit, ralentit encore puis cessa enfin. Les deux amants restèrent immobiles, elle, se représentant mentalement le pénis planté dans son anus écartelé et lui, devinant sa verge ramollir.
Il n’était que deux heures et demie au cœur de la nuit. Le lecteur imaginera aisément ce qui se passa par la suite entre un jeune homme d’une endurance et d’une santé exceptionnelles et une jeune femme qui n’avait jamais été pénétrée par un sexe avant ce jour.
Jeremy quitta l’appartement vers six heures du matin, le prépuce en feu, laissant Laura et ses orifices laminés dans les bras de Morphée à la suite des siens.
*-*
Thomas se leva dès qu’il entendit la porte d’entrée claquer sur l’homme qu’il avait invité. Il bloqua le verrou, sans doute en raison d’une crainte irraisonnée que Jeremy ne revienne. Ce fut pour lui, on s’en doute, une très mauvaise nuit. Lui qui avait souhaité s’endormir comme une masse, avait passé une nuit blanche à écouter Laura hurler de plaisir dans les bras d’un rival. À chaque orgasme de son épouse, il se masturbait de rage, mais vint le moment où Laura criait encore et lui ne pouvait plus l’accompagner.
Jeremy parti, Thomas se recoucha et put enfin s’assoupir pour deux heures à peine. Il fut réveillé par un cauchemar où sa femme se laissait prendre par une dizaine d’hommes au sexe monstrueux et que lui, paralysé, ne pouvait s’interposer. Il s’éveilla en hurlant, le cœur battant. Il décida de se lever et de préparer le petit-déjeuner. Laura, épuisée, dormait encore, il s’en doutait bien. Mais ils devaient déjeuner à Maxou chez les parents de Laura et ramener Gabrielle. Ils étaient attendus pour midi.
Laura quitta son lit vers dix heures et fila vers la douche en marchant avec difficulté. En sortant de la salle de bains, elle déposa un petit baiser distrait sur les lèvres de son mari qui fit mine de ne pas remarquer les affreux cernes bleu foncé bordant ses yeux. Elle but son café sans oser regarder son époux. Ni l’un ni l’autre ne prit la parole, sauf pour des banalités. Laura paraissait lointaine, Thomas le ressentait au plus profond de lui.
La boîte de Pandore lui explosait en pleine figure.
La journée à Maxou s’était révélée pénible. Faire semblant que tout allait pour le mieux, qu’ils étaient heureux de fêter les trente ans de Laura, la bague, le bon restaurant… Il avait fallu aussi supporter les quolibets des parents qui se moquaient ouvertement des yeux cernés de leur fille et de leur gendre. S’ils avaient su que Laura s’était envoyée en l’air toute la nuit avec un homme plus jeune qu’elle et que Thomas leur avait tenu la chandelle… Enfin, le supplice de Thomas cessa en fin d’après-midi. Le couple et Gabrielle regagnèrent l’appartement de Cahors. En raison du repas pantagruélique du déjeuner, personne ne dîna et Gabrielle alla se coucher de bonne heure. Elle reprenait l’école le lendemain.
*-*
Un nœud énorme dans l’estomac, Thomas sortit une bouteille de whisky et deux verres du bar. Il posa le tout sur la table basse du salon. Assise sur le canapé, Laura ne disait rien. Thomas s’installa dans le fauteuil face à elle.
— Je crois qu’il faut qu’on parle, déclara-t-il en servant l’alcool.
— Pour se dire quoi ? éluda Laura apparemment désabusée.
— Il faut définir la date de notre divorce…
— Tu veux divorcer maintenant ? C’est nouveau ?
— Tu penses qu’il y a une autre solution ? L’appartement n’est pas bien insonorisé, tu sais. Je t’ai entendu hurler de plaisir toute la nuit. Comment veux-tu que je rivalise ? Je ne suis pas un homme pour toi, je ne suis qu’une sous-merde bonne à jeter.
— C’était ton cadeau, Thomas, je te rappelle.
— Hélas oui, mais combien de fois me suis-je imaginé tuer ce salopard qui te grimpait sur le dos ? Te sortir de ses griffes ? L’émasculer ? Cette nuit a été la plus affreuse de ma vie. Je comprends bien maintenant qu’avec la nuit que tu as vécue avec lui, tu ne voudras plus de la moitié d’homme que je suis. On divorce ou je me suicide, c’est la seule alternative maintenant et j’en suis responsable, je le sais. Mais au moins, je t’aurais aimé au point de te faire découvrir une extase que tu ne connaîtras jamais avec moi. Alors oui, je sais d’avance ce que tu me diras.
Thomas but la moitié de son verre, des larmes lui montèrent aux yeux.
— Tu sais d’avance ce que je vais te dire et ce que tu feras après ? Alors, écoute-moi bien. J’ai accepté ton cadeau parce que tu en avais besoin. Tu étais fermement convaincu que je ne pouvais pas t’aimer parce que tu n’as pas un membre viril comparable à celui de la plupart des autres hommes. Alors oui, j’en ai profité de ton cadeau. Jeremy m’a fait grimper au rideau, m’a pénétrée de toute la longueur de son membre dans mes trois trous, m’a fait hurler de plaisir, m’a fait ramper à ses pieds de désir, m’a fait passer une nuit comme je n’en ai jamais passé. Mon corps s’est donné à lui et réclamait sa bite avec force, bouche, vagin et anus ouverts. J’ai fait coulette à en inonder le matelas, il m’a recouverte de sa semence quand je ne la buvais pas ou qu’il ne la répandait pas au tréfonds de mon ventre.
À ces mots, Thomas serra son verre tellement fort qu’il se brisa net. L’un de ses doigts se teinta de rouge. Laura poursuivit sans relâche, les deux mains entre les cuisses.
— Oui, j’ai joui. Joui comme une chienne, joui comme une truie et mouillé comme une vache. Ta femme s’est liquéfiée devant un autre homme, Thomas, mais je n’aime pas Jeremy. C’est toi et toi seul qui hantes mon esprit et mon cœur. Toi avec qui je vis, toi le père de ma fille, toi mon seul et unique amour. Je t’aime Thomas. Tu m’as dit qu’après cette épreuve, car c’en était une pour nous deux, si je t’aimais toujours tu reprendrais confiance en toi. Alors assume-toi. Qu’importe tes organes génitaux, chéri, c’est toi que je veux jusqu’à la fin de mes jours.
Laura éclata en larmes, leva la main pour signifier qu’elle ne voulait plus rien entendre et partit se coucher. Thomas se saisit d’un mouchoir en papier et épongea les égratignures de ses doigts. Il se renversa sur le fauteuil.
— Mais qu’est-ce que j’ai fait ? Qu’est-ce qui m’a pris ?
*-*
Deux semaines après cette discussion houleuse, Thomas et Laura, bien que dormant toujours dans le même lit, n’avaient pas fait l’amour à nouveau. Laura avait essayé d’exciter son mari un soir en se masturbant à ses côtés. Elle n’avait pas été discrète, mais c’était voulu. Pour toute réponse à l’orgasme de sa femme, Thomas s’était saisi de son gland et l’avait trituré jusqu’à éjaculer en soupirant ostensiblement. Aucun des deux ne semblait vouloir fournir l’effort d’avancer sa main vers l’autre.
Un soir, Laura était rentrée plus tard que d’habitude. Thomas s’en aperçut, mais ne dit rien en raison de la présence de leur fille. Seulement, au moment de se coucher :
— T’as trouvé un remplaçant à Jeremy cet après-midi ? Il t’a bien tringlée ? demanda sèchement Thomas.
— Si cela avait été le cas, je n’aurais pas autant envie de toi ce soir, répondit Laura avec un calme olympien, qui coupa la chique à son mari.
Sur ces paroles, Laura enlaça Thomas et posa sa bouche sur la sienne. Leurs langues se mêlèrent comme elles ne l’avaient pas fait depuis plus de deux semaines. Les pyjamas volèrent aux quatre coins de la chambre. Le micropénis de Thomas entra immédiatement en érection et quittant les lèvres de son mari, Laura le lécha en lui enserrant fermement les testicules ainsi qu’elle savait si bien le faire. Thomas lui prit la tête entre ses deux mains.
— Chérie, comme je t’aime.
Laura ne répondit pas, mais accentua sa caresse. Les minutes s’écoulèrent silencieusement hormis les bruits de succion de la jeune femme.
— Je viens, mon amour, je viens…
Thomas éjacula dans la bouche avide de son épouse. Elle avalait au fur et à mesure tout ce qui sortait du méat jusqu’à la dernière goutte.
Thomas soupira, pivota vers Laura et lui embrassa les seins.
— C’est à mon tour maintenant… murmura-t-elle.
— Oui mon amour.
Laura se tourna vers la table de chevet et ouvrit le tiroir. Elle en extirpa un objet que Thomas ne distinguait pas bien dans la lumière tamisée.
— Alors, mets ça.
— Qu’est-ce que c’est ? s’étonna Thomas.
— Moi aussi, je suis allée voir le docteur Maltais et je lui ai parlé de nous. Il m’a dit t’avoir proposé une prothèse que tu as refusée. Moi j’ai accepté et il m’a donné une adresse pour la fabrication. Je suis allée la chercher aujourd’hui.
Thomas parut un peu gêné.
— L’idée me dérangeait tellement…
Résigné, Thomas regarda l’engin de plus près et il comprit. Il comprit qu’il devait passer ce gode-ceinture avec lequel il serait l’égal de Jeremy. Il allait pénétrer sa femme, devant, derrière et la faire hurler de plaisir. Pourquoi avait-il toujours refusé cet artifice ?
— Il n’est pas trop gros ? fit-il remarquer à son épouse.
— Vingt et un centimètres et demi de long et cinq centimètres et demi de diamètre, répondit Laura laconiquement.
— C’est précis.
— Ça m’a paru bien, confia Laura en souriant.
À genoux sur le lit, Thomas admirait son nouveau membre viril de silicone qui coiffait son petit gland. Impatient, il se glissa entre les cuisses de Laura et, d’un coup de reins, la pénétra. Elle planta ses ongles dans le dos de son mari.
— Oui… soupira-t-elle. Oui, encore… Je t’aime chéri.
*-*
Au matin, tous les maux avaient regagné définitivement la boîte de Pandore, à l’exception notable de l’espérance qui embaumait à nouveau le cœur de Thomas et Laura.
*-*
Gabrielle était en vacances depuis une semaine chez ses grands-parents dans leur appartement de Banyuls. Laura et Thomas devaient revenir la chercher à Maxou le dimanche. Ce samedi-là convenait donc parfaitement pour le cadeau insensé du jeune homme pour les trente ans de sa femme. Le couple avait dîné légèrement dans un silence de plomb. Ils s’étaient ensuite installés devant le téléviseur pour, toujours muets, regarder une émission sans intérêt. À vingt-trois heures, la sonnette de la porte d’entrée retentit. Thomas se leva pour aller ouvrir. Laura entendit vaguement quelques paroles échangées sans les comprendre, puis le visiteur et Thomas arrivèrent dans le salon.
Jeremy était un beau garçon au visage jeune et fin. Les cheveux bruns, coupés très courts, il était grand, mais pas plus que Thomas. En revanche, il était loin d’être aussi musclé. Il avait vingt-deux ans, mais dans son jean serré et son t-shirt blanc, il n’en paraissait pas plus de vingt. Après les présentations, on servit quelques cafés. Jeremy s’assit en face de Laura. Elle portait une robe pas très longue et croisait les jambes, laissant voir la majeure partie de ses cuisses attirantes. L’invité en profitait discrètement, du moins le croyait-il. Enfin, il était presque minuit quand Thomas déclara :
— Bon, je tombe de sommeil, je vais me coucher.
— Bonne nuit ! s’empressa de répondre Jeremy.
— Chéri ! appela Laura.
Thomas se retourna. Son regard mêlait étrangement amour, jalousie et envie de meurtre.
— Tu es toujours sûr… ? questionna-t-elle.
Thomas sentit une boule se former dans sa gorge. Il ne put répondre et sortit de la pièce.
Il pénétra dans sa chambre, celle de son couple, et se coucha nu dans le grand lit désert. Il souhaitait s’endormir immédiatement comme une masse pour se réveiller le lendemain matin une fois Jeremy parti, mais il n’en fut rien. Il entendit Jeremy et Laura marcher discrètement dans le couloir. Il devina qu’ils s’adressaient quelques mots qu’il ne comprit pas puis il écouta la porte de la chambre d’amis se fermer. Son cœur fit un bond dans sa poitrine quand la clé tourna dans la serrure. La gorge serrée, il refoula des larmes qui lui firent mal à la tête quelques instants.
La boîte de Pandore était vide, même l’espérance avait disparu.
*-*
Jeremy se déshabilla rapidement. En tant qu’acteur pornographique, il se mit vite en condition et se présenta devant Laura, une érection phénoménale en avant.
— Thomas m’a tout expliqué, confia-t-il.
Laura n’avait d’yeux que pour le sexe de Jeremy. Son air effaré parla pour elle, Jeremy s’en aperçut et annonça fièrement :
— Vingt et un centimètres et demi de long et cinq centimètres et demi de diamètre.
Malgré elle, Laura s’approcha du jeune homme et entoura son pénis de ses doigts. Elle n’en revenait pas. Elle avait bien sûr vu des membres virils en photos sur internet, mais jamais au naturel et jamais elle n’aurait imaginé que cela pût lui en imposer tant.
— Ça ne va jamais rentrer… murmura-t-elle comme pour elle-même.
— Mais si, tu vas voir, rassura Jeremy qui était passé au tutoiement. Tu as bien accouché, non ?
Laura ôta ses vêtements lentement, le regard toujours rivé sur la bite de Jeremy. Elle s’allongea sur le dos. Le jeune homme monta sur le lit, s’agenouilla et présenta son dard décalotté aux lèvres de sa partenaire. Laura ferma les yeux et enfin s’abandonna en enfournant le gros gland dans sa bouche. Elle suçait, suçait, mais masturbait maladroitement. Jeremy l’aida et elle reprit sa fellation en effectuant simultanément des va-et-vient avec la peau du prépuce souple et long. De timide, Laura passa rapidement à enthousiaste et, comme pour Thomas, elle enserra le scrotum et les testicules. Jeremy la laissa faire quelques minutes puis se retira.
— Viens, je vais te montrer autre chose.
Comme elle était toujours allongée sur le dos, il la fit placer en travers du lit, la tête pendante dans le vide. Son cou était cassé en arrière, mais sa gorge était bien alignée avec son œsophage. Jeremy posa ses deux mains sur le drap et recula un peu ses pieds. Il approcha son gland, l’appuya sur les lèvres de sa maîtresse d’un soir et s’engagea légèrement. Laura ouvrit la bouche, peut-être pour dire quelque chose, mais elle n’en eut pas le temps. La grosse verge s’introduisit, glissa sur le dessus de la langue et parvint à la luette. Laura se débattait mollement et poussait des cris gutturaux, signalant ainsi à son partenaire qu’elle avait la nausée.
— Avale, maintenant. Avale, ça ira mieux après.
Par réflexe, plus que par volonté propre, elle déglutit et Jeremy en profita pour avancer son dard un peu plus dans l’œsophage de la jeune femme. Laura se saisit des poignets de son amant qu’elle serra, attendant la suite. Jeremy, habitué à ce genre de pratique, entama une série d’aller-retour dans la gorge de Laura qui respirait péniblement par le nez. Des larmes lui coulèrent du coin des yeux dans les cheveux, mais elle ne sanglotait pas, bien au contraire. Elle était quelques heures avant, à mille lieues d’imaginer qu’un homme pût prendre une femme de cette manière. Cette gorge profonde dura plusieurs minutes, Laura savourait cette figure qu’elle ne pourrait jamais réaliser avec son mari. Elle sentit son entrejambe se mouiller et, écartant les cuisses, elle lâcha l’un des poignets de Jeremy pour se caresser le clitoris et l’entrée du vagin.
— Je vois que j’arrive à t’exciter, lâcha Jeremy en continuant de lui baiser la bouche.
Plusieurs minutes s’écoulèrent, puis la jeune femme accéléra la cadence et se redressa sur ses pieds. Ses fesses ne touchaient plus le drap.
— HHHMMMM !!! HHHMMMM !!! cria-t-elle en giclant sa liqueur entre ses doigts.
Voyant cela, Jeremy ne put rester indifférent. Il pensait durer encore un moment comme on le lui avait appris au cours de ses nombreux tournages, mais cela lui fut impossible.
— Tu vas me faire jouir, TU VAS ME FAIRE JOUIR !!! AAAHHH !!!
Le jeune homme éjacula directement dans la gorge de Laura plusieurs giclées de sperme aussitôt dirigées vers l’estomac. Puis Laura, les deux bras en arrière, le repoussa montrant ainsi qu’elle n’en pouvait plus. Jeremy se retira, son membre en arc de cercle. Une goutte de semence tomba sur les lèvres de Laura ; elle la recueillit de la langue et suça le gland quelques instants avant de se redresser.
Assise sur le lit, elle se cacha les yeux et pleura.
— Mon Dieu, qu’est-ce que j’ai fait ?
Jeremy la prit dans ses bras.
— Tu aimes ton mari et c’est pour lui que tu as joui pendant que je te faisais l’amour. Quel mal y a-t-il à ça ?
Elle posa la tête sur sa poitrine.
— Je ne sais plus, je ne sais plus… murmura-t-elle.
Le temps filait, puis Jeremy saisit Laura par les épaules et la coucha. Il s’allongea à côté d’elle et l’embrassa avec douceur. Les langues et les bouches se sont mêlées longtemps et bruyamment, enfin il lécha les seins de sa partenaire.
— Jeremy…
— Oui ?
— Prends-moi, remplis-moi, supplia Laura les cuisses écartées de façon obscène.
Jeremy reprit ses baisers et sa bouche glissa jusqu’au mont de Vénus ombré de quelques poils blonds. Il posa ses lèvres sur celles mouillées de la vulve, puis sortit sa langue, tira sur le petit capuchon et titilla le clitoris.
— Oui… Oui… murmura Laura.
Après quelques minutes pendant lesquelles Laura lubrifiait un maximum, Jeremy se plaça entre ses jambes. À genoux, son sexe énorme dressé, il s’exhibait devant les yeux avides de la jeune femme. Il sourit et s’allongea sur elle. Guidant son pénis d’une main, il pénétra lentement la fournaise brûlante et trempée jusqu’à la garde. Laura poussa un hurlement déchirant dans les oreilles de Jeremy. Il entama alors une série d’aller-retour de grande amplitude et, chaque fois qu’il engageait son dard au fond de son écrin, Laura ponctuait l’acte par un cri strident qui résonnait dans tout l’appartement. Au bout d’un quart d’heure d’une telle excitation, son vagin exalté et inhabitué manifesta son plaisir par de violentes contractions rapides qui semblèrent durer une éternité.
— AAAHHH !!!...
Alors que Laura braillait son orgasme, sa nymphe expulsa une quantité colossale de cyprine et de fluide de Skène. Jeremy se recula un peu pour constater qu’il était trempé, mais replongea son membre dans son fourreau pour parfaire la jouissance qu’il donnait à sa partenaire.
— Arrête, je n’en peux plus, souffla Laura que son orgasme avait épuisée.
Jeremy se retira et, à genoux, remonta le long du corps de la jeune femme jusqu’à présenter son vit rigide et glaireux devant son visage. Sans dire un mot, sans rien demander, elle s’empara du pénis magnifique et le branla. Quand il éjacula, elle ouvrit la bouche béatement à cette pluie de plaisir qui lui recouvrit la face. Elle attira ensuite son partenaire pour l’embrasser tendrement non sans lui peloter avec fascination le membre trempé revenu à sa flaccidité et sa longueur habituelle.
— Je n’aurais jamais imaginé… confia-t-elle à Jeremy.
— Tu vois que Thomas a eu raison de ne pas te laisser dans l’ignorance, répondit-il.
Les deux amants s’embrassèrent et se caressèrent de nombreuses minutes. Puis, les mains se glissèrent à nouveau entre les jambes et les sexes infatigables se réveillèrent. Délaissant un instant sa compagne d’une nuit, Jeremy ramassa son jean et sortit de la poche un flacon plat et bleu. Il se recoucha.
— Qu’est-ce que c’est ? demanda Laura.
— Du gel lubrifiant.
— Tu trouves que je ne mouille pas assez ?! En plus, avec tout ce que je pisse quand je jouis… s’exclama-t-elle avec un petit rire.
— De ce côté-là, il n’y a rien à redire, avoua Jeremy. Mais là où je vais passer maintenant, ce ne sera peut-être pas la même chose. Caresse-moi la bite, s’il te plaît, il faut que je bande bien.
Laura s’exécuta avec joie et palpa le sexe déjà passablement durci.
— Tu fais quoi maintenant ?
— J’ai promis à Thomas de te faire goûter à tout. Mets-toi à quatre pattes.
Laura lâcha la verge de Jeremy et prit la position demandée.
— Tu veux me prendre en levrette, si j’ai bien compris. Mais je ne vois toujours pas l’utilité de ton lubrifiant.
Sans répondre, Jeremy se barbouilla le pénis et la raie des fesses de Laura avec le liquide incolore. Il pénétra l’anus de la jeune femme de son index puis y accola le médius. Si le vagin n’avait pas été dilaté jusque là, le sphincter l’avait été encore moins.
— Tu ne vas pas rentrer là ? s’affola Laura qui venait de comprendre.
— Mais si, je vais y aller doucement. T’en fais pas. Tu verras, tu vas aimer ça aussi. N’oublie pas de te caresser la chatte en même temps.
Incrédule, Laura attendit la suite des évènements. Quand l’anus fut bien malaxé, Jeremy aboucha son méat sur l’orifice et poussa légèrement. La moitié du gland pénétra.
— Aïe ! Ça fait mal.
— Attends un peu.
Effectivement, le premier tiraillement passé, Laura restait dans l’expectative. Jeremy en profita pour engager son dard plus avant.
— Hmmm ! lâcha Laura qui commençait à apprécier le coït anal.
— N’oublie pas de te caresser, nous jouirons en même temps.
Laura ne se le fit pas répéter. Elle libéra une de ses mains reposant sur le lit pour la diriger vers son sexe. Pendant cette manœuvre, Jeremy la surprit en enfonçant son pieu de la moitié de sa longueur.
— Aïe ! Aïe ! Aïe ! Tu me fais mal !
Sans répondre, Jeremy se retira un instant pour replonger dans le rectum l’instant d’après. Il recommença et, chaque fois qu’il poussait, il allait plus loin. Il arriva au bout de son phallus hors norme, Laura se masturbait avec ardeur.
— C’est bon Jeremy, c’est bon, continue…
Jeremy maintenait son allure de croisière, sortant et rentrant son dard dans les entrailles de sa partenaire. Il patientait, l’endurance était l’une des qualités premières de son métier.
— Je viens, Jeremy ! JE JOUIIIISSSS… !
Le vagin éclaboussa les testicules de Jeremy de sécrétions de Skène et ses contractions voluptueuses se transmettaient à son rectum. La bite de Jeremy était coincée comme dans un étau qu’on presserait et soulagerait en cadence. Il ne pouvait pas, ni en avait l’envie, se retirer avant la fin de l’orgasme géant de Laura. Cette fin arriva pourtant, juste avant que Jeremy éjaculât sa semence.
— Ah ! Je jouis…
Le mouvement de va-et-vient ralentit, ralentit encore puis cessa enfin. Les deux amants restèrent immobiles, elle, se représentant mentalement le pénis planté dans son anus écartelé et lui, devinant sa verge ramollir.
Il n’était que deux heures et demie au cœur de la nuit. Le lecteur imaginera aisément ce qui se passa par la suite entre un jeune homme d’une endurance et d’une santé exceptionnelles et une jeune femme qui n’avait jamais été pénétrée par un sexe avant ce jour.
Jeremy quitta l’appartement vers six heures du matin, le prépuce en feu, laissant Laura et ses orifices laminés dans les bras de Morphée à la suite des siens.
*-*
Thomas se leva dès qu’il entendit la porte d’entrée claquer sur l’homme qu’il avait invité. Il bloqua le verrou, sans doute en raison d’une crainte irraisonnée que Jeremy ne revienne. Ce fut pour lui, on s’en doute, une très mauvaise nuit. Lui qui avait souhaité s’endormir comme une masse, avait passé une nuit blanche à écouter Laura hurler de plaisir dans les bras d’un rival. À chaque orgasme de son épouse, il se masturbait de rage, mais vint le moment où Laura criait encore et lui ne pouvait plus l’accompagner.
Jeremy parti, Thomas se recoucha et put enfin s’assoupir pour deux heures à peine. Il fut réveillé par un cauchemar où sa femme se laissait prendre par une dizaine d’hommes au sexe monstrueux et que lui, paralysé, ne pouvait s’interposer. Il s’éveilla en hurlant, le cœur battant. Il décida de se lever et de préparer le petit-déjeuner. Laura, épuisée, dormait encore, il s’en doutait bien. Mais ils devaient déjeuner à Maxou chez les parents de Laura et ramener Gabrielle. Ils étaient attendus pour midi.
Laura quitta son lit vers dix heures et fila vers la douche en marchant avec difficulté. En sortant de la salle de bains, elle déposa un petit baiser distrait sur les lèvres de son mari qui fit mine de ne pas remarquer les affreux cernes bleu foncé bordant ses yeux. Elle but son café sans oser regarder son époux. Ni l’un ni l’autre ne prit la parole, sauf pour des banalités. Laura paraissait lointaine, Thomas le ressentait au plus profond de lui.
La boîte de Pandore lui explosait en pleine figure.
La journée à Maxou s’était révélée pénible. Faire semblant que tout allait pour le mieux, qu’ils étaient heureux de fêter les trente ans de Laura, la bague, le bon restaurant… Il avait fallu aussi supporter les quolibets des parents qui se moquaient ouvertement des yeux cernés de leur fille et de leur gendre. S’ils avaient su que Laura s’était envoyée en l’air toute la nuit avec un homme plus jeune qu’elle et que Thomas leur avait tenu la chandelle… Enfin, le supplice de Thomas cessa en fin d’après-midi. Le couple et Gabrielle regagnèrent l’appartement de Cahors. En raison du repas pantagruélique du déjeuner, personne ne dîna et Gabrielle alla se coucher de bonne heure. Elle reprenait l’école le lendemain.
*-*
Un nœud énorme dans l’estomac, Thomas sortit une bouteille de whisky et deux verres du bar. Il posa le tout sur la table basse du salon. Assise sur le canapé, Laura ne disait rien. Thomas s’installa dans le fauteuil face à elle.
— Je crois qu’il faut qu’on parle, déclara-t-il en servant l’alcool.
— Pour se dire quoi ? éluda Laura apparemment désabusée.
— Il faut définir la date de notre divorce…
— Tu veux divorcer maintenant ? C’est nouveau ?
— Tu penses qu’il y a une autre solution ? L’appartement n’est pas bien insonorisé, tu sais. Je t’ai entendu hurler de plaisir toute la nuit. Comment veux-tu que je rivalise ? Je ne suis pas un homme pour toi, je ne suis qu’une sous-merde bonne à jeter.
— C’était ton cadeau, Thomas, je te rappelle.
— Hélas oui, mais combien de fois me suis-je imaginé tuer ce salopard qui te grimpait sur le dos ? Te sortir de ses griffes ? L’émasculer ? Cette nuit a été la plus affreuse de ma vie. Je comprends bien maintenant qu’avec la nuit que tu as vécue avec lui, tu ne voudras plus de la moitié d’homme que je suis. On divorce ou je me suicide, c’est la seule alternative maintenant et j’en suis responsable, je le sais. Mais au moins, je t’aurais aimé au point de te faire découvrir une extase que tu ne connaîtras jamais avec moi. Alors oui, je sais d’avance ce que tu me diras.
Thomas but la moitié de son verre, des larmes lui montèrent aux yeux.
— Tu sais d’avance ce que je vais te dire et ce que tu feras après ? Alors, écoute-moi bien. J’ai accepté ton cadeau parce que tu en avais besoin. Tu étais fermement convaincu que je ne pouvais pas t’aimer parce que tu n’as pas un membre viril comparable à celui de la plupart des autres hommes. Alors oui, j’en ai profité de ton cadeau. Jeremy m’a fait grimper au rideau, m’a pénétrée de toute la longueur de son membre dans mes trois trous, m’a fait hurler de plaisir, m’a fait ramper à ses pieds de désir, m’a fait passer une nuit comme je n’en ai jamais passé. Mon corps s’est donné à lui et réclamait sa bite avec force, bouche, vagin et anus ouverts. J’ai fait coulette à en inonder le matelas, il m’a recouverte de sa semence quand je ne la buvais pas ou qu’il ne la répandait pas au tréfonds de mon ventre.
À ces mots, Thomas serra son verre tellement fort qu’il se brisa net. L’un de ses doigts se teinta de rouge. Laura poursuivit sans relâche, les deux mains entre les cuisses.
— Oui, j’ai joui. Joui comme une chienne, joui comme une truie et mouillé comme une vache. Ta femme s’est liquéfiée devant un autre homme, Thomas, mais je n’aime pas Jeremy. C’est toi et toi seul qui hantes mon esprit et mon cœur. Toi avec qui je vis, toi le père de ma fille, toi mon seul et unique amour. Je t’aime Thomas. Tu m’as dit qu’après cette épreuve, car c’en était une pour nous deux, si je t’aimais toujours tu reprendrais confiance en toi. Alors assume-toi. Qu’importe tes organes génitaux, chéri, c’est toi que je veux jusqu’à la fin de mes jours.
Laura éclata en larmes, leva la main pour signifier qu’elle ne voulait plus rien entendre et partit se coucher. Thomas se saisit d’un mouchoir en papier et épongea les égratignures de ses doigts. Il se renversa sur le fauteuil.
— Mais qu’est-ce que j’ai fait ? Qu’est-ce qui m’a pris ?
*-*
Deux semaines après cette discussion houleuse, Thomas et Laura, bien que dormant toujours dans le même lit, n’avaient pas fait l’amour à nouveau. Laura avait essayé d’exciter son mari un soir en se masturbant à ses côtés. Elle n’avait pas été discrète, mais c’était voulu. Pour toute réponse à l’orgasme de sa femme, Thomas s’était saisi de son gland et l’avait trituré jusqu’à éjaculer en soupirant ostensiblement. Aucun des deux ne semblait vouloir fournir l’effort d’avancer sa main vers l’autre.
Un soir, Laura était rentrée plus tard que d’habitude. Thomas s’en aperçut, mais ne dit rien en raison de la présence de leur fille. Seulement, au moment de se coucher :
— T’as trouvé un remplaçant à Jeremy cet après-midi ? Il t’a bien tringlée ? demanda sèchement Thomas.
— Si cela avait été le cas, je n’aurais pas autant envie de toi ce soir, répondit Laura avec un calme olympien, qui coupa la chique à son mari.
Sur ces paroles, Laura enlaça Thomas et posa sa bouche sur la sienne. Leurs langues se mêlèrent comme elles ne l’avaient pas fait depuis plus de deux semaines. Les pyjamas volèrent aux quatre coins de la chambre. Le micropénis de Thomas entra immédiatement en érection et quittant les lèvres de son mari, Laura le lécha en lui enserrant fermement les testicules ainsi qu’elle savait si bien le faire. Thomas lui prit la tête entre ses deux mains.
— Chérie, comme je t’aime.
Laura ne répondit pas, mais accentua sa caresse. Les minutes s’écoulèrent silencieusement hormis les bruits de succion de la jeune femme.
— Je viens, mon amour, je viens…
Thomas éjacula dans la bouche avide de son épouse. Elle avalait au fur et à mesure tout ce qui sortait du méat jusqu’à la dernière goutte.
Thomas soupira, pivota vers Laura et lui embrassa les seins.
— C’est à mon tour maintenant… murmura-t-elle.
— Oui mon amour.
Laura se tourna vers la table de chevet et ouvrit le tiroir. Elle en extirpa un objet que Thomas ne distinguait pas bien dans la lumière tamisée.
— Alors, mets ça.
— Qu’est-ce que c’est ? s’étonna Thomas.
— Moi aussi, je suis allée voir le docteur Maltais et je lui ai parlé de nous. Il m’a dit t’avoir proposé une prothèse que tu as refusée. Moi j’ai accepté et il m’a donné une adresse pour la fabrication. Je suis allée la chercher aujourd’hui.
Thomas parut un peu gêné.
— L’idée me dérangeait tellement…
Résigné, Thomas regarda l’engin de plus près et il comprit. Il comprit qu’il devait passer ce gode-ceinture avec lequel il serait l’égal de Jeremy. Il allait pénétrer sa femme, devant, derrière et la faire hurler de plaisir. Pourquoi avait-il toujours refusé cet artifice ?
— Il n’est pas trop gros ? fit-il remarquer à son épouse.
— Vingt et un centimètres et demi de long et cinq centimètres et demi de diamètre, répondit Laura laconiquement.
— C’est précis.
— Ça m’a paru bien, confia Laura en souriant.
À genoux sur le lit, Thomas admirait son nouveau membre viril de silicone qui coiffait son petit gland. Impatient, il se glissa entre les cuisses de Laura et, d’un coup de reins, la pénétra. Elle planta ses ongles dans le dos de son mari.
— Oui… soupira-t-elle. Oui, encore… Je t’aime chéri.
*-*
Au matin, tous les maux avaient regagné définitivement la boîte de Pandore, à l’exception notable de l’espérance qui embaumait à nouveau le cœur de Thomas et Laura.
*-*
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21 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
J'ai trouvé cette histoire passionnante bien imaginée avec toujours cette belle écriture et ce bon français.
Encore une fois, je réfute l'idée même d'un plagiat, volontaire ou non. D'ailleurs, je ne sais toujours pas ce que je suis censé avoir copié. S'il existe par ailleurs d'autres histoires sur le sujet que j'ai traité ici, je ne les ai pas lues et en conséquence nullement plagiées. Par ailleurs, il ne faut pas confondre la source d'inspiration qu'a été Esope pour La Fontaine, avec un plagiat éhonté.
Pour le plagiat, étant aussi un auteur, j'ai été aussi soumis à ce problème une fois, j'avais lu une oeuvre qui m'avait beaucoup plus, puis je l'ai oubliée et je l'ai rêvée à moitié conscient. Cela m'a plu et je l'ai récrite de bonne fois utilisant à peu près cette trame et même certaines expressions sans m'en rendre compte. Quand l'auteur que j'aime bien me l'a dit, j'étais mort de honte et me suis excusé car je ne m'en étais pas rendu compte.
Il ne m'en a pas tenu rigueur, citant La Fontaine qui sans un certain plagiat d'un auteur grec de l'antiquité, n'en aurait pas produit autant.
En conclusion, pour moi, Plagiat finalement consiste à faire du copier collé.
Il ne m'en a pas tenu rigueur, citant La Fontaine qui sans un certain plagiat d'un auteur grec de l'antiquité, n'en aurait pas produit autant.
En conclusion, pour moi, Plagiat finalement consiste à faire du copier collé.
Merci cher lecteur de votre critique élogieuse. C'est un plaisir d'écrire, mais c'est aussi un réel plaisir de savoir que certains lecteurs comme vous apprécient ce que je fais.
Je viens de lire les deux parties et pour être honnête, en ouvrant les pages, je m'était dit que ça me prendrais un long moment à lire mais, après lecture, c'est une des histoires que je recommenderais le plus aujourd'hui. C'est une oeuvre rare sur ce site. Tu as un vrai talent, continu de repousser tes limites et mon envie de lire.
Merci lectrice, mais laissons cette accusation de plagiat qui, à défaut d'exemple concret, est pour moi nulle et non avenue.
En quoi est ce du plagiat !!! Je viens sur HDS depuis 1 dizaine d’années et le plagiat ici n’est absolument pas présent !!!
Ça continue de critiquer mes récits ne plus sous l'anonymat, je reconnais bien la prose de monsieur
linsee
linsee
Accuser un auteur de plagiat n'est pas une critique c'est de la diffamation. Alors non, je n'accepte pas ça.
J'aime, bien écrit,
J'aperçois que, vous n'admettez pas la critique, dommage lorsque l'on donne, il faut savoir recevoir. LOL
J'aperçois que, vous n'admettez pas la critique, dommage lorsque l'on donne, il faut savoir recevoir. LOL
Au lecteur qui m'accuse de plagiat, qu'il m'en dise un peu plus !
Je mets un point d'honneur à écrire des histoires entièrement originales et qui sortent toutes de mon imagination. Il peut y avoir certaines "redondances" avec d'autres récits, ce n'est pas impossible lorsqu'on tourne autour du même sujet, mais ce ne serait dans ce cas que pure coïncidence.
Alors, à défaut de précisions, je considère ce commentaire comme malveillant.
Je mets un point d'honneur à écrire des histoires entièrement originales et qui sortent toutes de mon imagination. Il peut y avoir certaines "redondances" avec d'autres récits, ce n'est pas impossible lorsqu'on tourne autour du même sujet, mais ce ne serait dans ce cas que pure coïncidence.
Alors, à défaut de précisions, je considère ce commentaire comme malveillant.
Merci Didier pour ce commentaire qui me fait bien plaisir. Le candaulisme, j'en rêve autant que je le crains...
Dommage, il y a dans ce récit quelques plagiats
Merci Philus pour ce récit ou conte qui comme tous les contes se terminent merveilleusement bien !
Je n'ai pas aimé ce texte je l'ai adoré....Didier avec un pénis "normal" mais candauliste quand
même.
Je n'ai pas aimé ce texte je l'ai adoré....Didier avec un pénis "normal" mais candauliste quand
même.
Houla ! Je ne me suis pas fait une copine ! L'histoire que j'ai critiquée est "maman, merci d'avoir fait de moi un homme 2". Le plus drôle en fait, c'est que moi j'ai lu son histoire, mais elle n'a pas lu la mienne...
Quant aux autres commentateurs, je parie que ce sont des copains et copines de linsee.
Bon, c'est de bonne guerre, mais comme elle dit, fin du dialogue.
Quant aux autres commentateurs, je parie que ce sont des copains et copines de linsee.
Bon, c'est de bonne guerre, mais comme elle dit, fin du dialogue.
Qui êtes-vous, pour juger, et être bourreau à la fois ?
Vous critiquez mon récit, avec une impolitesse remarquable, et vous dites que moi, je suis vulgaire, modérez vos paroles, Monsieur le redresseur de tort.
Je n'accepte les critiques que si elles sont fondées. Je mets cela sur un excès de jalousie de votre part. Fin du dialogue.
Linsee
Vous critiquez mon récit, avec une impolitesse remarquable, et vous dites que moi, je suis vulgaire, modérez vos paroles, Monsieur le redresseur de tort.
Je n'accepte les critiques que si elles sont fondées. Je mets cela sur un excès de jalousie de votre part. Fin du dialogue.
Linsee
Des aaaaaaaaaaahaah inutiles
nul
nul
Aucun intérêt
Merci JJ et ma lectrice pour votre commentaire.
C'est très excitant. J'adore
Pour 1 acteur porno il a pris des risques. Espérons que Thomas ait compris sa douleur.