Le collègue que tout le monde déteste (4)
Récit érotique écrit par Tounet39270 [→ Accès à sa fiche auteur]
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Le collègue que tout le monde déteste (4)
Chapitre 4
Quand je me réveil le lendemain matin, je suis dans ses bras. Je ne me souviens pas de la nuit dernière mais j’ai mal au cul et mal au crâne. Je reste blotti dans ses bras sans bouger car il a l’air de dormir encore. Je sens son souffle dans ma nuque. Je ferme les yeux et attends. Une heure plus tard, il se réveil mais ne me lâches pas et j’entends :
-Tu dors encore ?
-Non.
Je ne veux pas affronter son regard mais il me fait comprendre de me retourner ce que je fais mais il laisse ses mains autour de moi.
-Tu vas mieux ?
-J’ai mal au crâne mais ça va merci.
-Tu étais dans un sale état cette nuit. Je t’ai aidé à te laver.
-Merci mais….
Je regarde sous les draps et me vois nu.
-Non, on n’a pas coucher ensemble. Quand je t’ai déposé dans le lit, tu avais froid alors je t’ai pris dans mes bras toute la nuit.
-Merci, c’est gentil de ta part mais tu n’étais pas obligé.
-Je sais.
Il m’a regardé longuement sans parler et j’ai fait la même chose. Il m’a serré contre lui un peu plus jusqu’à ce que nos deux corps soit l’un contre l’autre puis m’a embrassé.
Ce baiser à durer quelques secondes mais j’ai eu l’impression qu’il a duré une éternité. Ses mains sont descendues tout doucement caressées mes fesses puis il s’est levé. J’ai pu apercevoir un début d’érection.
-Tu fais quoi, lui dis-je.
-Que veux-tu que je fasse ? Je commande le petit-déjeuner.
-On a le temps, ce matin, on n’a rien de prévu. Ce n’est que cet après-midi que nous avons le massage en duo. Restes un peu allongé.
-Pour quoi faire ?
-J’en sais rien. Viens, c’est tout.
Il est revenu se mettre au lit, se met sur le côté en me regardant tout en s’accoudant.
-Alors, dis-moi, c’était quoi ce baiser ?
-C’était comme ça, tu n’as pas apprécié ?
-Si bien sûr que si mais c’était trop court pour que je l’apprécie bien.
-Ah ouai, donc quoi, il faut que je t’en redonne un ? Tu sais que je ne suis pas gay ? Je savais bien donc raison sur toi.
-Oui, mais je n’ai jamais voulu le dire au travail.
-Et je te plais.
-Je ne vais pas rester de marbre devant un beau gars.
-Ca, c’est gentil.
Il attrape mon bras et se rapproche de moi tout doucement. Il me regarde droit dans les yeux et me caresse le visage. Je ferme les yeux et me laisse aller à sa caresse. Son visage se rapproche du mien, puis ses lèvres viennent rencontrer les miennes. Une chaleur immédiate et enivrante se dégage. Il pose ses mains sur mes hanches, ce qui nous rapproche l’un de l’autre jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’espace entre nos deux corps. La tension entre nous monte. Nos érections sont en contacte l’une de l’autre. Nos bouches s’ouvrent l’une sur l’autre et le baiser devient humide et gourmand. Nos bouches s’ajustent parfaitement l’une à l’autre. Une de ses mains glisse sur ma peau, caressant le bas de mon dos. Ce contact m’envoie un frisson brûlant. Nos langues se cherchent, nous faisant chavirer sous l’effet du désir. Il se met à mordiller ma lèvre inférieure ce qui me fait gémir de plaisir. Sa main se pose à nouveau sur ma hanche en la pressant doucement avant de remonter lentement le long de ma taille. Ses doigts s’attardent un moment sur mon flanc ce qui m’envoie un frisson brûlant dans mon ventre. Puis, il passe sa main dans mes cheveux. Ses doigts s’entremêlent dans mes cheveux, me tirant légèrement la tête en arrière pour lui exposer ma gorge dont il se rapproche pour lui donner un baiser. Son baiser est remplacé par un léger mordillement et je sens son souffle chaud qui se dépose juste en dessous de mon oreille, me faisant trembler dans tout le corps pour seule réponse. Mes yeux sont restés fermés tout le long de ces caresses et de ces baisers.
Après toutes ses caresses sensuelles, nos mains ne bougent plus et c’est à ce moment précis où j’ouvre les yeux. Nos regards se croisent enfin. Nos pupilles sont dilatées, il y a de l’électricité entre nous. Il rapproche son front contre le mien. Nos souffles chauds et haletants trahissent l’effort et la passion de nos caresses. Nos torses se touchent à peine, mais nous pouvons sentir le rythme rapide et synchronisé de nos cœurs sous la peau.
Le premier son que j’émets n’est pas un mot, mais un soupir tremblant qui se perd contre sa bouche. Je ferme à nouveau les yeux pour savourer ce moment quand il murmure à voix basse :
-Regarde-moi.
Ce n’est pas une question qu’il me pose mais plus une requête intense pour s’assurer que je suis aussi présent et submergé que lui. Je lui réponds juste : « Oui » à peine audible, mais rempli par l’émotion du moment présent. Il repose sa tête sur mon torse et vient caresser mon bras puis il prend une grande inspiration et murmure :
-Il faut que…
Il ne finit pas sa phrase mais commence à se redresser. L’air frais envahi l’espace où nos deux corps étaient pressés. Vincent se relève tout en me regardant puis il me tend la main. Je tends la mienne vers la sienne et il me tire doucement pour m’aider à me redresser. Une fois debout, Vincent de me lâche pas la main. Il rapproche son front contre le mien puis fait glisser sa main dans ma paume pour la serrer très fort.
Nous nous tenons debout et commençons à nous habiller. Le silence dans la pièce n’est ni gênant, ni vide mais saturé de tout ce qui vient de se passer. La lumière du matin est faible mais semble plus chaude, plus dorée embellissant les contours de son corps. Nous nous rhabillons lentement. Nos regards se croisent par à-coups comme des éclairs furtifs qui communiquent tout. Une fois rhabillés, Vincent se rapproche de moi et me dit en rajustant mon polo :
-On devrait peut-être prendre notre petit-déjeuner, non ?
-Oui, mais pas tout de suite, laisses-moi encore une minute s’il te plaît.
Je me rapproche à nouveau de lui et dépose un tendre baiser doux et furtifs sur ses lèvres. Vincent me prend la main pour la déposer sur son cou puis pour prolonger se doux moment, m’embrasser à nouveau. Il se retire de mes lèvres puis s’approche du téléphone de la chambre pour appeler la réception. Pendant ce temps, je me laisse tomber sur le lit, et m’enveloppe dans les draps froissés et le souvenir des caresses. Le contraste de la voix de Vincent, qui se force à adopter un ton formel et neutre pour la réception, et l’atmosphère intime de la chambre crée une tension douce et amusante. Il parle avec la réception en le disant :
-Bonjour, pourrions nous commander le petit-déjeuner en chambre, s’il vous plaît ?
Il se tourne vers moi, qui le regarde avec un petit sourire narquois, un bras sous la tête. Il couvre le micro du téléphone d’une main et se penche vers moi en chuchotant avec une voix chaude cette fois-ci : « Café, œufs brouillés et jus d’orange comme d’habitude ? »
Je me redresse légèrement, tirant les draps sur ma poitrine sans répondre mais en me mordillant légèrement la lèvre inférieure, parcourant du regard Vincent de haut en bas pour l’admirer puis je lui murmure : « Tu sais que je ne peux pas me passer de café. Demandes aussi des crêpes et une tonne de sirop d’érable dessus s’il te plaît. »
Il me regarde puis retirant sa main du micro, dit : « Oui, c’est parfait. Deux cafés, œufs brouillés et jus d’orange et rajoutés aussi des crêpes avec une tonne de sirop d’érable par-dessus s’il vous plait. »
Il raccroche puis se tourne vers moi en s’approchant du lit et le ton de sa voix s’adoucit : « Tu veux vraiment rester comme ça ? »
Il se laisse tomber à nouveau sur le lit, repoussant les draps pour glisser sa main sous ma nuque, tirant mon visage vers le sien pour un baiser doux et reconnaissant. Le goût du désir est toujours présent, malgré la commande du petit-déjeuner.
Le petite déjeuner arrive mais le repas n’est qu’un prétexte. Les crêpes et le café sont là, mais nous mangeons lentement, souvent distraits. Le véritable échange se déroule dans le silence des yeux. Chaque fois que l’un de nous lève la tête, nous trouvons le regard de l’autre posé sur lui. Chaque bouchée partagée, chaque gorgée de café se fait sous le poids chaleureux de nos regards mutuels, prolongeant la sensualité de notre connexion bien après les caresses.
Une fois terminée, nous avons encore une heure à attendre avant d’aller à notre prochaine activité : un massage en duo. Nous nous installons sur le lit devant la télévision. Il me prend dans ses bras et je repose ma tête contre lui.
Le moment du massage arrive. Nous sommes conduits dans une cabine de soin spacieuse spécialement conçue pour le duo. Il y a une lumière tamisée, des bougies douces et des diffuseurs d’huiles essentielles. Deux tables de massages chauffantes sont disposées côte à côte et nous disposons chacun d’une thérapeute qui nous est dédiée. Nous nous allongeons ensuite, nos corps recouverts d’un drap léger. Les deux masseuses sont en totalement synchronisées et appliques l’huile en même temps. Les mouvements sont longs et fluides, glissant des épaules vers le bas du dos.
Ce que j’ignorais, c’est avant d’entrer dans la cabine de soin, Vincent à réussi à glisser quelques mots à ma thérapeute pour lui demander de nous laisser car il voulait lui-même terminer le massage.
Je me trouve dans un état de profonde relaxation. Je suis profondément détendu sur la table, les yeux fermés. Ma masseuse se déplace très légèrement en s’arrêtant de masser. Mais au même moment, je ne vois pas Vincent se lever de sa table avec une rapidité et une douceur surprenante. Les deux masseuses s’éclipses en toute discrétion et Vincent prend la place de ma masseuse en s’assurant qu’il n’y ait pas de pause entre le retrait de sa main à elle et celle de Vincent.
La main de Vincent, chaude et familière, se pose sur mon dos. J’ai les yeux toujours clos et je saisi immédiatement la différence. La pression est différente, moins technique, mais infiniment plus personnelle et chargée d’émotion. L’huile glisse, mais cette fois, la main s’attarde, le mouvement est plus lent, plus hésitant, et plus sensuel. Je sens la forme de la main de Vincent, la chaleur de ses doigts. Je ne peux pas m’empêcher de sourire. J’ouvre à peine les yeux, juste assez pour voir la silhouette penchée au-dessus de moi. Je reconnais la ligne d’épaule et son odeur familière. Vincent se penche dans le creux de mon oreille et me dit de sa voix rauque : « C’est moi. Je voulais juste te faire cette surprise. J’y ai penser durant le petit-déjeuner alors laisse-toi aller. »
Je ferme les yeux, avec un sourire total et exposé à mon nouveau masseur. Il presse le bas de mon dos, s’attarde sur un grain de beauté sur mon flanc, et termine par un long glissé enveloppant le dos de l’épine dorsale, comme pour imprimer sa présence sur ma peau. Le temps du massage se termine et Vincent penche son visage une dernière fois près de mon épaule, déposant un souffle chaud et lent sur ma peau ? Il retire ensuite ses mains, son geste étant lent pour étirer la sensation.
Vincent me laisse un peu reprendre mes émotions puis après quelques secondes, il tend sa main que je saisis immédiatement. Il embrasse doucement la paume de ma main puis vient m’embrasser tendrement. Ses lèvres sont douces et ont le goût de l’huile de massage.
Nous sommes seuls dans la pièce, l’un contre l’autre en nous embrassant et je sens son membre durcir instantanément. Son érection est visible et saillante. Je souris, un sourire plein d’une chaleur et d’une fierté immédiates. Je m’agenouille lentement devant Vincent. Ce geste le surprend. Son souffle se coupe, son regard se fixe sur moi qui suis à la hauteur de sa taille. Je lève mes yeux vers lui, son regard est profond, sérieux et brûlant. Il attrape ma main et m’aide à me relever en me murmurant en étant désolé : « Je suis désolé, je ne peux pas. »
Je le regarde tendrement et lui dit : « Tu n’as pas à avoir peur. Je veux juste te remercier, laisses toi aller. »
Je pose ma main sur son érection. Mes doigts pressent doucement et s’immobilisent. Il ferme les yeux sous l’effet de ce contact inattendu et intense. Un gémissement sourd s’échappe de sa gorge, son corps répondant immédiatement à la pression et à la position. Il pose ses mains sur mes épaules, non pour me repousser cette fois-ci mais, pour se stabiliser face à l’afflux de désir. La tension est désormais palpable dans la pièce. Vincent ne dit rien, il est entièrement soumis à ma présence. Je suis toujours à genoux, ma main se met à bouger lentement, traçant les contours de son érection ce qui fait monter la tension chez Vincent. Je baisse ma tête doucement jusqu’à ce que mon front repose contre la cuisse de Vincent, juste à côté de sa queue. Sous l’effet de ce contact et de cette position, il réagit en cambrant légèrement le bassin vers l’avant, une poussée involontaire qui cherche le contact plus ferme. Ses mains se retirent de mes épaules et plongent dans mes cheveux, les paumes pressant doucement ma tête contre lui. Un gémissement lui échappe. J’ouvre enfin la bouche et commence délicatement à prendre son gland tout en l’enroulant avec ma langue. Il gémit encore plus fort. Son sexe est tendu au maximum. Doucement, je fais glisser son sexe dans ma bouche et commence à le sucer en essayant de trouver son regard. Je pense qu’il est dans un tel état d’excitation depuis ce matin car en moins de cinq minutes, il se met à éjaculer dans ma bouche. Je me délecte de ce nectar et n’en perds pas une seule goutte. Je repasse ma langue sur son gland pour récolter les dernières gouttes. Il m’aide à me redresser, me regarde pendant quelques secondes et me dit doucement : « je suis désolé ».
Fin du chapitre 4.
Quand je me réveil le lendemain matin, je suis dans ses bras. Je ne me souviens pas de la nuit dernière mais j’ai mal au cul et mal au crâne. Je reste blotti dans ses bras sans bouger car il a l’air de dormir encore. Je sens son souffle dans ma nuque. Je ferme les yeux et attends. Une heure plus tard, il se réveil mais ne me lâches pas et j’entends :
-Tu dors encore ?
-Non.
Je ne veux pas affronter son regard mais il me fait comprendre de me retourner ce que je fais mais il laisse ses mains autour de moi.
-Tu vas mieux ?
-J’ai mal au crâne mais ça va merci.
-Tu étais dans un sale état cette nuit. Je t’ai aidé à te laver.
-Merci mais….
Je regarde sous les draps et me vois nu.
-Non, on n’a pas coucher ensemble. Quand je t’ai déposé dans le lit, tu avais froid alors je t’ai pris dans mes bras toute la nuit.
-Merci, c’est gentil de ta part mais tu n’étais pas obligé.
-Je sais.
Il m’a regardé longuement sans parler et j’ai fait la même chose. Il m’a serré contre lui un peu plus jusqu’à ce que nos deux corps soit l’un contre l’autre puis m’a embrassé.
Ce baiser à durer quelques secondes mais j’ai eu l’impression qu’il a duré une éternité. Ses mains sont descendues tout doucement caressées mes fesses puis il s’est levé. J’ai pu apercevoir un début d’érection.
-Tu fais quoi, lui dis-je.
-Que veux-tu que je fasse ? Je commande le petit-déjeuner.
-On a le temps, ce matin, on n’a rien de prévu. Ce n’est que cet après-midi que nous avons le massage en duo. Restes un peu allongé.
-Pour quoi faire ?
-J’en sais rien. Viens, c’est tout.
Il est revenu se mettre au lit, se met sur le côté en me regardant tout en s’accoudant.
-Alors, dis-moi, c’était quoi ce baiser ?
-C’était comme ça, tu n’as pas apprécié ?
-Si bien sûr que si mais c’était trop court pour que je l’apprécie bien.
-Ah ouai, donc quoi, il faut que je t’en redonne un ? Tu sais que je ne suis pas gay ? Je savais bien donc raison sur toi.
-Oui, mais je n’ai jamais voulu le dire au travail.
-Et je te plais.
-Je ne vais pas rester de marbre devant un beau gars.
-Ca, c’est gentil.
Il attrape mon bras et se rapproche de moi tout doucement. Il me regarde droit dans les yeux et me caresse le visage. Je ferme les yeux et me laisse aller à sa caresse. Son visage se rapproche du mien, puis ses lèvres viennent rencontrer les miennes. Une chaleur immédiate et enivrante se dégage. Il pose ses mains sur mes hanches, ce qui nous rapproche l’un de l’autre jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’espace entre nos deux corps. La tension entre nous monte. Nos érections sont en contacte l’une de l’autre. Nos bouches s’ouvrent l’une sur l’autre et le baiser devient humide et gourmand. Nos bouches s’ajustent parfaitement l’une à l’autre. Une de ses mains glisse sur ma peau, caressant le bas de mon dos. Ce contact m’envoie un frisson brûlant. Nos langues se cherchent, nous faisant chavirer sous l’effet du désir. Il se met à mordiller ma lèvre inférieure ce qui me fait gémir de plaisir. Sa main se pose à nouveau sur ma hanche en la pressant doucement avant de remonter lentement le long de ma taille. Ses doigts s’attardent un moment sur mon flanc ce qui m’envoie un frisson brûlant dans mon ventre. Puis, il passe sa main dans mes cheveux. Ses doigts s’entremêlent dans mes cheveux, me tirant légèrement la tête en arrière pour lui exposer ma gorge dont il se rapproche pour lui donner un baiser. Son baiser est remplacé par un léger mordillement et je sens son souffle chaud qui se dépose juste en dessous de mon oreille, me faisant trembler dans tout le corps pour seule réponse. Mes yeux sont restés fermés tout le long de ces caresses et de ces baisers.
Après toutes ses caresses sensuelles, nos mains ne bougent plus et c’est à ce moment précis où j’ouvre les yeux. Nos regards se croisent enfin. Nos pupilles sont dilatées, il y a de l’électricité entre nous. Il rapproche son front contre le mien. Nos souffles chauds et haletants trahissent l’effort et la passion de nos caresses. Nos torses se touchent à peine, mais nous pouvons sentir le rythme rapide et synchronisé de nos cœurs sous la peau.
Le premier son que j’émets n’est pas un mot, mais un soupir tremblant qui se perd contre sa bouche. Je ferme à nouveau les yeux pour savourer ce moment quand il murmure à voix basse :
-Regarde-moi.
Ce n’est pas une question qu’il me pose mais plus une requête intense pour s’assurer que je suis aussi présent et submergé que lui. Je lui réponds juste : « Oui » à peine audible, mais rempli par l’émotion du moment présent. Il repose sa tête sur mon torse et vient caresser mon bras puis il prend une grande inspiration et murmure :
-Il faut que…
Il ne finit pas sa phrase mais commence à se redresser. L’air frais envahi l’espace où nos deux corps étaient pressés. Vincent se relève tout en me regardant puis il me tend la main. Je tends la mienne vers la sienne et il me tire doucement pour m’aider à me redresser. Une fois debout, Vincent de me lâche pas la main. Il rapproche son front contre le mien puis fait glisser sa main dans ma paume pour la serrer très fort.
Nous nous tenons debout et commençons à nous habiller. Le silence dans la pièce n’est ni gênant, ni vide mais saturé de tout ce qui vient de se passer. La lumière du matin est faible mais semble plus chaude, plus dorée embellissant les contours de son corps. Nous nous rhabillons lentement. Nos regards se croisent par à-coups comme des éclairs furtifs qui communiquent tout. Une fois rhabillés, Vincent se rapproche de moi et me dit en rajustant mon polo :
-On devrait peut-être prendre notre petit-déjeuner, non ?
-Oui, mais pas tout de suite, laisses-moi encore une minute s’il te plaît.
Je me rapproche à nouveau de lui et dépose un tendre baiser doux et furtifs sur ses lèvres. Vincent me prend la main pour la déposer sur son cou puis pour prolonger se doux moment, m’embrasser à nouveau. Il se retire de mes lèvres puis s’approche du téléphone de la chambre pour appeler la réception. Pendant ce temps, je me laisse tomber sur le lit, et m’enveloppe dans les draps froissés et le souvenir des caresses. Le contraste de la voix de Vincent, qui se force à adopter un ton formel et neutre pour la réception, et l’atmosphère intime de la chambre crée une tension douce et amusante. Il parle avec la réception en le disant :
-Bonjour, pourrions nous commander le petit-déjeuner en chambre, s’il vous plaît ?
Il se tourne vers moi, qui le regarde avec un petit sourire narquois, un bras sous la tête. Il couvre le micro du téléphone d’une main et se penche vers moi en chuchotant avec une voix chaude cette fois-ci : « Café, œufs brouillés et jus d’orange comme d’habitude ? »
Je me redresse légèrement, tirant les draps sur ma poitrine sans répondre mais en me mordillant légèrement la lèvre inférieure, parcourant du regard Vincent de haut en bas pour l’admirer puis je lui murmure : « Tu sais que je ne peux pas me passer de café. Demandes aussi des crêpes et une tonne de sirop d’érable dessus s’il te plaît. »
Il me regarde puis retirant sa main du micro, dit : « Oui, c’est parfait. Deux cafés, œufs brouillés et jus d’orange et rajoutés aussi des crêpes avec une tonne de sirop d’érable par-dessus s’il vous plait. »
Il raccroche puis se tourne vers moi en s’approchant du lit et le ton de sa voix s’adoucit : « Tu veux vraiment rester comme ça ? »
Il se laisse tomber à nouveau sur le lit, repoussant les draps pour glisser sa main sous ma nuque, tirant mon visage vers le sien pour un baiser doux et reconnaissant. Le goût du désir est toujours présent, malgré la commande du petit-déjeuner.
Le petite déjeuner arrive mais le repas n’est qu’un prétexte. Les crêpes et le café sont là, mais nous mangeons lentement, souvent distraits. Le véritable échange se déroule dans le silence des yeux. Chaque fois que l’un de nous lève la tête, nous trouvons le regard de l’autre posé sur lui. Chaque bouchée partagée, chaque gorgée de café se fait sous le poids chaleureux de nos regards mutuels, prolongeant la sensualité de notre connexion bien après les caresses.
Une fois terminée, nous avons encore une heure à attendre avant d’aller à notre prochaine activité : un massage en duo. Nous nous installons sur le lit devant la télévision. Il me prend dans ses bras et je repose ma tête contre lui.
Le moment du massage arrive. Nous sommes conduits dans une cabine de soin spacieuse spécialement conçue pour le duo. Il y a une lumière tamisée, des bougies douces et des diffuseurs d’huiles essentielles. Deux tables de massages chauffantes sont disposées côte à côte et nous disposons chacun d’une thérapeute qui nous est dédiée. Nous nous allongeons ensuite, nos corps recouverts d’un drap léger. Les deux masseuses sont en totalement synchronisées et appliques l’huile en même temps. Les mouvements sont longs et fluides, glissant des épaules vers le bas du dos.
Ce que j’ignorais, c’est avant d’entrer dans la cabine de soin, Vincent à réussi à glisser quelques mots à ma thérapeute pour lui demander de nous laisser car il voulait lui-même terminer le massage.
Je me trouve dans un état de profonde relaxation. Je suis profondément détendu sur la table, les yeux fermés. Ma masseuse se déplace très légèrement en s’arrêtant de masser. Mais au même moment, je ne vois pas Vincent se lever de sa table avec une rapidité et une douceur surprenante. Les deux masseuses s’éclipses en toute discrétion et Vincent prend la place de ma masseuse en s’assurant qu’il n’y ait pas de pause entre le retrait de sa main à elle et celle de Vincent.
La main de Vincent, chaude et familière, se pose sur mon dos. J’ai les yeux toujours clos et je saisi immédiatement la différence. La pression est différente, moins technique, mais infiniment plus personnelle et chargée d’émotion. L’huile glisse, mais cette fois, la main s’attarde, le mouvement est plus lent, plus hésitant, et plus sensuel. Je sens la forme de la main de Vincent, la chaleur de ses doigts. Je ne peux pas m’empêcher de sourire. J’ouvre à peine les yeux, juste assez pour voir la silhouette penchée au-dessus de moi. Je reconnais la ligne d’épaule et son odeur familière. Vincent se penche dans le creux de mon oreille et me dit de sa voix rauque : « C’est moi. Je voulais juste te faire cette surprise. J’y ai penser durant le petit-déjeuner alors laisse-toi aller. »
Je ferme les yeux, avec un sourire total et exposé à mon nouveau masseur. Il presse le bas de mon dos, s’attarde sur un grain de beauté sur mon flanc, et termine par un long glissé enveloppant le dos de l’épine dorsale, comme pour imprimer sa présence sur ma peau. Le temps du massage se termine et Vincent penche son visage une dernière fois près de mon épaule, déposant un souffle chaud et lent sur ma peau ? Il retire ensuite ses mains, son geste étant lent pour étirer la sensation.
Vincent me laisse un peu reprendre mes émotions puis après quelques secondes, il tend sa main que je saisis immédiatement. Il embrasse doucement la paume de ma main puis vient m’embrasser tendrement. Ses lèvres sont douces et ont le goût de l’huile de massage.
Nous sommes seuls dans la pièce, l’un contre l’autre en nous embrassant et je sens son membre durcir instantanément. Son érection est visible et saillante. Je souris, un sourire plein d’une chaleur et d’une fierté immédiates. Je m’agenouille lentement devant Vincent. Ce geste le surprend. Son souffle se coupe, son regard se fixe sur moi qui suis à la hauteur de sa taille. Je lève mes yeux vers lui, son regard est profond, sérieux et brûlant. Il attrape ma main et m’aide à me relever en me murmurant en étant désolé : « Je suis désolé, je ne peux pas. »
Je le regarde tendrement et lui dit : « Tu n’as pas à avoir peur. Je veux juste te remercier, laisses toi aller. »
Je pose ma main sur son érection. Mes doigts pressent doucement et s’immobilisent. Il ferme les yeux sous l’effet de ce contact inattendu et intense. Un gémissement sourd s’échappe de sa gorge, son corps répondant immédiatement à la pression et à la position. Il pose ses mains sur mes épaules, non pour me repousser cette fois-ci mais, pour se stabiliser face à l’afflux de désir. La tension est désormais palpable dans la pièce. Vincent ne dit rien, il est entièrement soumis à ma présence. Je suis toujours à genoux, ma main se met à bouger lentement, traçant les contours de son érection ce qui fait monter la tension chez Vincent. Je baisse ma tête doucement jusqu’à ce que mon front repose contre la cuisse de Vincent, juste à côté de sa queue. Sous l’effet de ce contact et de cette position, il réagit en cambrant légèrement le bassin vers l’avant, une poussée involontaire qui cherche le contact plus ferme. Ses mains se retirent de mes épaules et plongent dans mes cheveux, les paumes pressant doucement ma tête contre lui. Un gémissement lui échappe. J’ouvre enfin la bouche et commence délicatement à prendre son gland tout en l’enroulant avec ma langue. Il gémit encore plus fort. Son sexe est tendu au maximum. Doucement, je fais glisser son sexe dans ma bouche et commence à le sucer en essayant de trouver son regard. Je pense qu’il est dans un tel état d’excitation depuis ce matin car en moins de cinq minutes, il se met à éjaculer dans ma bouche. Je me délecte de ce nectar et n’en perds pas une seule goutte. Je repasse ma langue sur son gland pour récolter les dernières gouttes. Il m’aide à me redresser, me regarde pendant quelques secondes et me dit doucement : « je suis désolé ».
Fin du chapitre 4.
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