Le jeune homme au Pair (5) - histoire érotique

Chapitre 5

Sandy se met à bailler et dit :
-Je monte mon chéri. Je n’en peux plus. Bonne nuit à vous deux.

Bradley attend que le bruit de la douche de Sandy commence, puis que la porte de leur chambre se referme. Il attend encore une dizaine de minutes puis se redresse du canapé, le visage sombre et sans aucune trace de tendresse et se dirige vers moi.
-Dans ta chambre, Mathieu, m’ordonne-t-il. Tu ne paies rien pour attendre. Tu viens de me montrer que tu apprécies les hommes qui aiment prendre des risques. Je crois qu’il est temps de te montrer la différence entre un amateur rapide et celui qui est vraiment en charge ici.

Je descends les escaliers derrière Bradley, le pas lourd et mon cœur martelé par l’angoisse de la rétribution. Je m’attends à ce qu’il me pénètre comme le premier jour pour effacer cette rage sexuelle de l’autre homme. Nous entrons donc dans ma chambre et Bradley referme la porte à clé – une mesure de précaution que je ne l’avais pas encore vu faire auparavant.
Au lieu de se jeter sur moi, Bradley commence à m’imposer une punition dont je ne m’attendais pas. Il ne se déshabille pas complètement. Il se contente juste de retirer sa veste et de déboutonner le col de sa chemise. Il s’assoit ensuite dans le petit fauteuil devant mon lit, croisant les jambes, et désigne le sol devant lui.
-Mets-toi à genoux, Mathieu. Là. En face de moi.

J’obéis, le corps tremblant, m’agenouillant sur le tapis.
-Bien. Maintenant, tu vas rester là, nu, jusqu’à ce que je décide que tu as assez réfléchi à ta bêtise.

Bradley ne se touche même pas lorsque je me suis dévêtu. Il me regarde simplement faire, son visage éclairé par la lampe de chevet de la chambre. Il commence à me parler, sa domination devenant de plus en plus basée sur ses allusions et la psychologie.
-Tu as cru que tu pouvais jouer la petite pute capricieuse, Mathieu ? Tu as cru qu’un autre amateur pouvait te donner le plaisir que ton coach t’offre ?

Il se penche sur moi.
-Regardes-toi. Tu es là, nu, à genoux. Complètement exposé. Mon petit jeune homme Au Pair vient de me prouver que j’ai besoin d’être plus ferme avec lui. Il a besoin qu’on lui rappelle qui tient le porte-clés et qui tient la braguette.

Il se lève et ouvre son pantalon, laissant son érection jaillir, mais il ne l’approche pas de moi.
-Hier, tu as aimé la douceur. Aujourd’hui, tu vas te contenter de regarder.

Il fait glisser une perle de précum sur la pointe de son sexe avec son doigt et me la montre.
-Ca, c’est ce que tu as perdu en allant voir ailleurs. Et tu vas le regretter. Chaque heure que tu passeras à genoux sera une heure où tu auras faim de ce que tu as gâché.

Le jeu mental est insoutenable. Mon excitation n’est plus seulement basée sur l’acte physique, mais sur l’humiliation et la ferveur de la domination de Bradley. Et je crois que je commence à aimer ça. Je réalise que cette punition est encore plus intense que la pénétration. Être nu, exposé, devant cet homme dominant qui me refuse le contact, tout en me tentant, est une torture exquise.
Bradley fait un pas puis :
-Maintenant, mon petit traître, je vais me doucher. Et tu vas rester exactement où tu es. A genoux. A réfléchir à la façon dont tu vas devoir me supplier pour que je te pardonne. Et je veux que ton désir soit si grand qu’il te détruise.

Il entre dans la salle de bain sans un regard en arrière, laissant la porte ouverte. J’entends l’eau couler. Je suis seul, nu, à genoux dans la pénombre de ma chambre, face au sexe en érection et dégoulinant de Bradley, dans l’attente de la punition ultime étant devenue un supplice délicieux.

Je suis resté immobile, à genoux, durant toute la durée de la douche. Le bruit de l’eau est une litanie qui accompagne la montée implacable du désir que je ressens. Mon corps, nu et exposé, tremble d’anticipation et de froid, mais mon érection est brûlante.
Il sort enfin de la douche et n’a pas pris la peine de se sécher entièrement, des gouttes d’eau ruissèlent sur son torse musclé et bronzé. Il est nu et toujours en érection, sa queue imposante et dure est une menace silencieuse et brillante. Il ne se presse pas et se dirige vers le fauteuil, s’y installe lentement, et croise les jambes, affichant sa puissance sans effort.

La punition peut reprendre, encore plus intense. Il ne me touche pas, mais son emprise psychologique et sexuelle et totale.
-Regarde-moi, Mathieu, murmure-t-il avec une voix chaude et autoritaire.

Je lève les yeux, fixé sur le corps ruisselant de Bradley.
-Tu as cru que tu étais libre de t’amuser avec un autre mec. Tu as cru que l’arrangement avec moi était une blague. Mais tu vois, en me montrant son sexe en érection, ça, c’est ta réalité. C’est ce qui te possède.

Il commence à se caresser lentement devant moi, un geste d’une provocation extrême.
-Je sais que tu n’en peux plus. Je vois comment ton corps répond. Tu es là, nu, à genoux. Ton petit cul est encore plein de la semence d’Owen, et pourtant, ton corps ne veut que moi. N’est-ce pas ? Tu vas devoir mériter ma verge, Mathieu. Tu vas devoir me supplier pour que j’efface la trace de l’autre homme en toi. Je ne veux plus entendre que tu t’es amusé à San-Francisco quand ton plaisir est ici, dans cette maison, sous mon contrôle.

Je suis au bord du gouffre. La tension est si forte, le désire si douloureux, que je ne peux plus supporter la frustration. Les larmes de honte et d’excitation me montent aux yeux.
-S’il te plaît, Bradley, s’il te plaît, je t’en prie. Je suis désolé. J’ai été stupide. Donne-le-moi.

Bradley sourit, satisfait de la soumission totale puis, il se penche en avant.
-Bien. C’est ça que je veux entendre. Mais le supplice n’est pas terminé. Tu vas devoir ramer pour te racheter, Mathieu.

Il se lève du fauteuil et s’approche doucement vers moi, son énorme érection projetant une ombre sur mon visage.
-Tu vas me prouver que tu es prêt à être à moi. Tu vas me prouver que tu es digne de ma profondeur.

Bradley se trouve au-dessus de moi, nu et dominant, son corps dégoulinant et son érection tressaillant dans mon visage suppliant. La punition psychologique a atteint son but : je suis prêt à tout pour obtenir le contact que j’ai perdu.
-La punition est simple, Mathieu. Je ne te toucherai pas tant que l’odeur de l’autre n’aura pas disparue de ta mémoire et de ton corps. Tu t’es amusé avec la bouche et le sexe d’un autre garçon. Mais la bouche et le sexe qui comptent, ce sont les miens. Et pour que je te pardonne, je veux que tu commences par me nettoyer ce que l’autre à sali.

Il s’approche de moi et me tend la main.
-Lève-toi. Tu vas aller te nettoyer la bouche et ton corps. Ensuite, reviens ici, à genoux.

J’obéis sans poser de question, me lève et vais me doucher et me laver les dents. Puis, je reviens immédiatement devant lui, en me mettant à genoux.
-Bien. Maintenant, la preuve que ton corps est à moi et non à un autre est la suivante : tu vas prendre mon sexe. Tu vas le prendre tout entier. En bouche. Et tu ne vas pas me lâcher avant que j’en ai décidé. C’est le prix de ton pardon. C’est le baiser de la soumission totale.

Il pousse doucement mais fermement sa grosse queue vers ma bouche.
-Si tu tousses, si tu t’arrêtes, le supplice recommence. Montre-moi qui est ton maître, Mathieu.

J’ouvre donc la bouche et prends sa verge en un seul mouvement, engouffrant la domination et le pardon en même temps. La soumission est donc en cours.
Le premier contact profond est trop brutal après la longue attente et cette tension psychologique. Mon corps, mal préparé, s’est rebellé immédiatement.
Je commence à tousser, un réflexe involontaire, forçant le retrait partiel de son énorme sexe.
Le visage de Bradley s’est assombrit d’un coup, mais son regard reste dominant.
-Mauvaise réponse, Mathieu. On ne crache pas sur le pardon. Tu as besoin de te concentrer sur ta tâche, dit-il de sa voix basse et menaçante.

Il attrape ma mâchoire, la tenant fermement pour mieux guider le mouvement.
-On recommence. Et cette fois, tu vas te concentrer sur l’idée que si tu t’arrêtes, je te laisse à genoux tout la nuit.

La pression de sa main est une contrainte physique implacable. La deuxième fois a été la bonne. J’ai réussi à enfouir sa verge au plus profond de ma gorge, les larmes aux yeux, mais déterminé à ne plus tousser. Mon salut dépend de ma performance.
Après plusieurs minutes de fellation intense, il retire son sexe, son visage exprimant une satisfaction à peine contenue. Il a donc obtenu obéissance.
Il m’a ensuite attiré sur ses pieds, mon corps tremblant contre le sien, et il m’a poussé vers le miroir contre le mur de ma chambre. Je suis nu, exposé, et Bradley est toujours nu et en érection.
La deuxième étape de la punition n’a pas été une pénétration, mais un acte symbolique et physique visant à m’humilier en rappelant ma trahison avec Owen, tout en me remettant sous le contrôle de Bradley.
-Regarde-toi, Mathieu, m’ordonne-t-il. Tu es beau. Mais tu as été Sali par ce petit amateur de San-Francisco. Et il faut que tu portes ma marque.

Il attrape mes fesses, les serrant et les écartant légèrement pour que je puisse voir clairement mon propre derrière dans le miroir.
-Je sais que son sperme est encore là. Et je ne supporte pas l’idée qu’il ait pu laisser sa trace dans mon jeune homme Au Pair.

Il pose son front contre mon épaule et je sens son souffle chaud.
-Je ne vais pas te pénétrer tout de suite. Mais tu vas te mettre à quatre pattes sur le lit, et je vais y aller très fort, très vite, pour le ressortir. Ce n’est pas pour le plaisir. C’est pour l’effacer.

Il me met une gifle sèche et sonore sur la fesse. Il attrape ensuite mes fesses, les serrant et les écartant.
-C’est une purge, Mathieu. Tu vas sentir le sperme de l’autre sortir, sous la pression de ma verge. C’est le prix à payer pour ta disponibilité incontrôlée.

Il me pousse vers le lit et ordonne :
-Maintenant, à quatre pattes. Et j’ai dit très vite.

J’ai obéi immédiatement, montent sur le lit à quatre pattes, la position de soumission totale. La douleur de la veille est oubliée, remplacée par la peur et une excitation brûlante face à cette punition inattendue. Il se positionne derrière moi et n’utilise aucune lubrification, voulant que l’acte soit rapide et mémorable.
-Tu vas sentir ça, Mathieu. Et tu vas te souvenir à qui tu appartiens réellement.

Il n’insère pas sa verge doucement. Il la pousse d’un coup, en forçant l’entrée. Le choc est violent et brutal, m’arrachant un cri étouffé. C’est une démonstration de force pour réclamer un territoire. L’acte de purification et de domination est bref et sans ménagement. Bradley commence immédiatement des allers-retours rapides et superficiels, ne cherchant pas la profondeur, mais l’impact. Il baise pour effacer la trace d’Owen. Je gémis de douleur, mais je tiens bon. Mon corps convulsant sous la vigueur des coups de Bradley.
-Sors-le ! Sors la crasse de l’autre ! m’ordonne-t-il, ses mots mêlés au bruit des coups de reins.

Je sens une pression interne, et effectivement, le sperme d’Owen se mélange à la nouvelle pénétration, refoulé par la force de Bradley. Ça a été l’humiliation suprême.
Après seulement une minute de cette pénétration violente, il retire sa queue, son souffle court. Il n’a pas joui. Il s’est simplement assuré que la preuve de mon infidélité est enfin évacuée.

J’ai le corps encore tout tremblant mais je reste toujours à quatre pattes, épuisé et confus. J’ai enfin compris que Bradley est prêt à tout pour maintenir son contrôle. Il regarde mes fesses, maintenant souillées par la purge en me disant de ne pas bouger. Pour continuer ma soumission, il se déplace et se penche sur moi.
-C’est fini, Mathieu. Maintenant, le nettoyage.

Il attrape un gant de toilette humide de la salle de bain et commence à nettoyer mes fesses et mon anus lui-même, un geste qui, après l’acte de violence, prenait une tournure de châtiment paradoxal ;
-Je dois tout faire, n’est-ce pas ? Je dois nettoyer quand tu fais des bêtises. Je dois t’enseigner la loyauté.

Une fois propre, il me fait tourner et me relève. Il me tient par le menton et me force à lever les yeux.
-Ecoute-moi bien, Mathieu. Tu es mon esclave sexuel tant que tu es sous mon toit. Tu n’auras de plaisir qu’avec ma permission. Et quand tu as besoin de te faire plaisir, tu me le demandes. Si tu me trahis encore, je te renvois en France et je dis à Sandy que tu as essayé de me forcer. Tu as compris ?
-Oui, Bradley. J’ai compris, dis-je dans un léger murmure.
-Bien, dit-il avec un sourire froid et satisfait. Maintenant, tu as besoin de te faire aimer pour te remettre de la punition. Et c’est moi qui vais te le donner.

Il me soulève, m’embrasse fougueusement et me jette sur le lit, prêt à commencer l’acte de « rachat » qui va cette fois être long et sensuel, scellant la domination psychologique pour le reste de mon séjour.

Fin du chapitre 5.