Le jeune homme au Pair (6) - histoire érotique

Chapitre 6

Une fois propre, il me fait tourner et me relève. Il me tient par le menton et me force à lever les yeux.
-Ecoute-moi bien, Mathieu. Tu es mon esclave sexuel tant que tu es sous mon toit. Tu n’auras de plaisir qu’avec ma permission. Et quand tu as besoin de te faire plaisir, tu me le demandes. Si tu me trahis encore, je te renvois en France et je dis à Sandy que tu as essayé de me forcer. Tu as compris ?
-Oui, Bradley. J’ai compris, dis-je dans un léger murmure.
-Bien, dit-il avec un sourire froid et satisfait. Maintenant, tu as besoin de te faire aimer pour te remettre de la punition. Et c’est moi qui vais te le donner.

Il me soulève, m’embrasse fougueusement et me jette sur le lit, prêt à commencer l’acte de « rachat » qui va cette fois être long et sensuel, scellant la domination psychologique pour le reste de mon séjour.
Je gis sur le lit, brisé psychologiquement par cette purge mais j’attends désespérément la tendresse promise par Bradley. Il monte sur le lit, dans un calme calculé, déterminé à effacer ma peur.
Il se penche et vient m’embrasser longuement et tendrement sur la bouche. Ce n’est plus un baiser de domination, mais de propriété. Il explore ma bouche avec lenteur, m’assurant que je ne goûte que lui. Il écarte ensuite mes jambes et commence à descendre le long de mon corps en me léchant le torse, mon ventre plat et mes hanches, laissant des traces humides et chaudes.
Il arrive ensuite sur mon érection. Il ne la prend pas immédiatement en bouche mais commence par lécher la base de mon gland, lentement, s’arrêtant pour passer sa langue dans le sillon de mon gland, puis l’entoure de ses lèvres, aspirant la tête avec douceur et une expertise que je n’ai jamais connue. Il continue ce traitement jusqu’à ce que je gémisse et l’implore d’arrêter.
-Je te donne le plaisir, Mathieu. Souviens-toi que c’est moi qui contrôle ton plaisir.

Il se redresse ensuite, et pour la première fois, il prend le temps de lubrifier abondamment l’entrée de mon petit cul, massant mon anus avec ses doigts pour préparer l’arrivée de sa queue. Il insère son index, puis deux, puis trois, les laissant glisser et étirer lentement. Tout en faisant ça, il me parle tendrement, me rassurant et m’expliquant ce qu’il est en train de faire, me préparant pour que je sois totalement détendu et prêt à le recevoir.
-Tu es parfait pour moi, Mathieu. Tu es fait pour ça.

Il se positionne au-dessus de moi et insère lentement son énorme sexe en moi, le mouvement étant si lent qu’il me donne le temps de m’habituer à chaque centimètre de son imposant membre. Il s’ancre complètement en moi, ne bougeant plus pendant un long moment, laissant mon corps s’envelopper autour de sa verge.
Il commence ensuite ses vas et viens, mais sans la violence de la purge. Ses mouvements sont lents et profonds, s’assurant d’atteindre chaque point de plaisir. Il se penche pour m’embrasser, et au rythme de nos baisers, le rythme de sa pénétration change, synchronisant nos respirations et nos gémissements.
Bradley a rapidement découvert mes zones les plus sensibles. Il accentue délibérément la pression sur ma prostate. Il tient mes hanches, contrôlant la profondeur et l’angle, ne me laissant que la liberté d’aimer et de me soumettre.
Alors que j’approche de l’orgasme, il change de position, me faisant rouler sur le côté. Il ne veut pas que je jouisse sans lui et me maintient dans une position qui rendait l’orgasme proche, mais inaccessible.
-Tu ne jouiras que quand je le déciderai, Mathieu. Ta jouissance m’appartient, m’ordonne-t-il.

Ce n’est qu’après avoir reçu un autre « Je suis à toi, Bradley » qu’il accélère le rythme de ses coups de reins. Nous avons enfin joui ensemble dans un chaos de peaux moites et de cris étouffés, son sperme se déversant en moi, scellant notre arrangement. Il est resté en moi longtemps après l’orgasme, le poids de son corps étant le sceau final de sa domination psychologique. Et là, sans que je ne comprenne pourquoi, les larmes se sont mises à couler le long de mes joues.
Bradley ne peut pas ignorer mon état de détresse. Il se retire lentement, un geste froid, un signe que la leçon est terminée. Il sort du lit et attrape une serviette pour s’essuyer.
Alors que je pleure en silence, Bradley est attiré par le bruit étouffé de ma détresse et il se fige.
-Qu’est-ce qu’il y a, Mathieu ? Ce n’est pas le moment de flancher.

Il se dirige vers mon lit et, au lieu de s’éloigner, il s’agenouille près de moi. Il passe sa main sur ma joue, essuyant une larme avec son pouce. Ce contact, près tant de violence et de froideur, est un choc électrique.
-Ecoute-moi bien, en reprenant sa voix avec un ton d’enseignant. Tu ne pleures pas parce que tu as mal. Tu pleures parce que tu as compris. Tu as compris que je suis le seul qui peut te donner ce que tu désires vraiment.

Il écarte mes jambes et caresse l’intérieur de ma cuisse, là où son sperme chaud venait de se déverser.
-J’efface la trace de l’autre, Mathieu. C’est pour ça que j’ai été dur. Mais ne t’inquiètes pas, Mon jeune homme Au Pair est précieux. Je ne vais pas le laisser se faire briser.

Il se penche et me donne un baiser furtif mais sincère sur le front.
-Calme-toi. Ce n’est pas la fin. C’est juste le début. Mais promets-moi que tu ne chercheras plus ailleurs. Tu es mon territoire maintenant.

Je suis touché par ce mélange de réconfort et de possession mais suis incapable de parler, alors je hoche la tête pour dire oui. Bradley se redresse et, le geste de tendresse étant terminé, la froideur revient pour la logistique.
-Bien. Maintenant, tu te lèves. Tu vas reprendre une douche sans faire de bruit.

Il regarde sa montre et dit :
-Dors bien, Mathieu. A demain. Et n’oublie pas : c’est mon numéro que tu dois retenir, pas celui d’un autre !

Il me fait un dernier clin d’œil, puis se rhabille calmement, me laissant me relever, le cœur apaisé par la tendresse, mais l’esprit toujours esclave de la domination.

Le lendemain matin est rempli de l’odeur de ma liberté car c’est mon jour de congé. Sandy est partie de bonne heure pour passer la journée chez ses parents, laissant un vide immédiat rempli par la présence de son mari.
Bradley, déjà habillé, sirote son café, le visage calme, mais ses yeux me guettent. Je m’approche timidement de lui pour lui demander :
-Bradley, vu que c’est mon jour de congé… Est-ce que je peux aller au cinéma cet après-midi ? Il y a un film que j’aimerais bien voir, dis-je en baissant légèrement les yeux.
-Le cinéma ? Quelle bonne idée, Mathieu. Mais tu sais, je ne peux pas te laisser te promener seul. Mon jeune homme Au Pair est trop précieux pour que je le laisse sans surveillance. Je ne veux pas que tu retombes sur de mauvaises fréquentations. Donc, je vais t’accompagner.

Nous arrivons au cinéma dans l’après-midi, Bradley paye les billets et nous nous installons dans l’obscurité de la salle. Dès que le film commence et que la salle plonge dans le noir, Bradley se tourne vers moi et passe son bras autour de mes épaules et me tire doucement contre lui. Je me laisse faire, profitant du contact.
Mais rapidement, sa main ne reste pas sur mon épaule, elle glisse le long de mon dos, puis se faufile sous mon t-shirt. Il caresse doucement ma peau nue, le long de mes côtes et de mon ventre. Puis, son geste devient plus audacieux et froid.
Il fait glisser sa main encore plus bas, sous la ceinture de mon pantalon, pour s’introduire dans mon shorty. Je commence à bander et il agrippe mon érection naissante. Sa poigne est ferme. Il ne cherche pas l’excitation pour l’acte, mais pour le symbole. Il maintient sa main dans mon pantalon, me forçant à rester immobile et silencieux malgré le plaisir et l’humiliation.
Il se penche et me murmure à l’oreille très doucement :
-Tu vois, Mathieu ? C’est ça, la liberté. Avoir mon contrôle sur toi, même quand on est entouré de monde. C’est moi qui décide quand tu as le droit de bander et quand tu as le droit de jouir. Tu es le mien. Même ici.

Il accentue la pression sur mon érection et je sens que je vais bientôt gémir. Mon érection, captive dans sa main, est la preuve silencieuse de sa domination totale envers moi. Il ne se contente pas de me la tenir, il commence à me branler, son poing se refermant et se relâchant autour de mon érection.
-Tu vois, Mathieu, me murmure-t-il à l’oreille, ici, en public, ton corps m’appartient plus qu’à la maison. Personne ne peut te voir, mais tu es totalement à ma merci.

Il accélère le rythme, ses doigts experts s’occupant de mon gland.
-Maintenant, Mathieu. Regarde le film. Et donne-toi à moi.

La pression finale est intense. Je convulse silencieusement, mon corps se raidissant contre Bradley. Je jouis avec une intensité folle, mon sperme se déversant directement dans ses doigts et sa paume. Il retire ensuite sa main sans hâte, essuyant ma queue avec l’intérieur de mon shorty. Il a désormais la preuve physique et liquide de sa possession sur lui.
Il se penche une dernière fois.
-Regarde ce que tu as fait, chuchote-t-il, avec une fierté mêlée de menace. Mon jeune homme Au Pair est si obéissant qu’il jouit dans ma main en public. C’est bien, Mathieu. Mais maintenant, on se calme.

Il glisse sa main hors de mon pantalon et l’essuie discrètement sur un mouchoir qu’il a préparé à l’avance, jetant le tout dans une de ses poches.
Une fois l’acte accompli et la preuve de possession établie, son comportement change, basculant vers la tendresse pour le reste de la journée. Il laisse son bras autour de mes épaules et au lieu de retirer son contact, il me serre contre lui.

Quand le film se termine, nous sortons et il pose sa main sur le bas de mon dos. Et en rentrant à la maison, il me dit :
-Tu vas aller prendre une longue douche chaude et te reposer ? Tu en as besoin.

Il m’accompagne, ouvre ma porte de chambre et avant que je n’entre, il retient mon bras et me donne un baiser rapide sur la tempe.
-Va te reposer et ne t’inquiètes pas. Ce qui s’est passé dans la salle de cinéma, c’est notre secret. Tu es en sécurité ici, avec moi.

Pendant que je prends ma douche, Bradley commande une pizza et me dit quand je le rejoins :
-C’est la fin du week-end, Mathieu. On va faire ça bien, me dit-il avec un sourire malicieux.

Nous nous installons sur le rebord du jacuzzi et mangeons tranquillement. Dans un geste d’intimité totale, il me fait croquer dans sa part avant de croquer derrière moi. La pizza terminée, il jette les boîtes puis dit :
-Maintenant, le dessert, en se déshabillant sans aucune gêne.

Il rentre dans le jacuzzi entièrement nu en me disant de le rejoindre pour admirer le coucher de soleil ce que j’ai fait sans attendre.
Alors que nous nous détendions, Sandy est rentrée avec Jimmy plus tôt que prévu. Elle est allée coucher Jimmy, la routine prenant le dessus, puis, avec le sentiment que quelque chose n’allait pas, est revenue vers le patio. Elle nous a trouvé entièrement nu et a demandé des explications à Bradley.
-Bradley ! Qu’est-ce que vous faites ? Pourquoi vous êtes nu ? avec son ton montant d’un cran.

Saisi de panique, je suis mal à l’aise et cache ma nudité sous l’eau avec mes mains, espérant que la pénombre et les bulles masquent mon début d’érection. Quant à Bradley, lui, n’est pas du tout perturbé. Il se redresse, affichant une confiance insolente.
-Ma chérie, on se détend de cette semaine intense. On parlait des heures de travail. Il n’y a aucune ambiguïté, mentit-il avec une facilité déconcertante. Tu t’inquiètes pour rien. Le jacuzzi est excellent pour la circulation, et le maillot est déconseillé.

Sandy est un peu en colère d’être exclue et trouve la situation étrange, mais la logique de la détente masculine et la confiance qu’elle porte à son mari la font reculer.
-Très bien. Ne traînez pas. Je vous attends à l’intérieur pour le café.

Dès que la porte se referme, Bradley se tourne vers moi, son visage se tordant d’un sourire victorieux et pervers.
-Tu vois, Mathieu. Je te protège. Mais maintenant, il faut me remercier.

Il s’approche de moi en me caressant la cuisse et le ventre. Puis, il se laisse glisser contre moi pour me demander de le prendre en bouche. Il s’assoit sur le rebord et je m’approche doucement en regardant si la porte va se rouvrir et je commence à le sucer quelques minutes. D’un coup, Bradley me stoppe net.
-Stop. Assez. Le temps est écoulé.

Il sort du jacuzzi et prend deux serviettes : une pour lui et une qu’il me tend.
-Rhabille-toi vite. On va boire le café. Je dois reprendre mon rôle de mari honnête.

Je me rhabille en quatrième vitesse, mon cœur battant encore. Nous rejoignons Sandy dans la cuisine.
-Vous avez fini de vous détendre ?
-Parfaitement détendus, chérie. Mathieu est en pleine forme pour la semaine.
-Écoutez, j’ai une nouvelle pour vous deux. Mon séminaire à San Diego a été avancé. Je pars pour quelques jours. Je dois être à l’aéroport demain matin à 7h.

Nous nous sommes regardés avec Bradley. La maison va être vide de la présence de Sandy.

Fin du chapitre 6.