Le jeune homme au Pair (7 et fin)

- Par l'auteur HDS Tounet39270 -
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Récit libertin : Le jeune homme au Pair (7 et fin) Histoire érotique Publiée sur HDS le 21-12-2025 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Le jeune homme au Pair (7 et fin)
Chapitre 7

Il s’approche de moi en me caressant la cuisse et le ventre. Puis, il se laisse glisser contre moi pour me demander de le prendre en bouche. Il s’assoit sur le rebord et je m’approche doucement en regardant si la porte va se rouvrir et je commence à le sucer quelques minutes. D’un coup, Bradley me stoppe net.
-Stop. Assez. Le temps est écoulé.

Il sort du jacuzzi et prend deux serviettes : une pour lui et une qu’il me tend.
-Rhabille-toi vite. On va boire le café. Je dois reprendre mon rôle de mari honnête.

Je me rhabille en quatrième vitesse, mon cœur battant encore. Nous rejoignons Sandy dans la cuisine.
-Vous avez fini de vous détendre ?
-Parfaitement détendus, chérie. Mathieu est en pleine forme pour la semaine.
-Ecoutez, j’ai une nouvelle pour vous deux. Mon séminaire à San Diego a été avancé. Je pars pour quelques jours. Je dois être à l’aéroport demain matin à 7h.

Nous nous sommes regardés avec Bradley. La maison va être vide de la présence de Sandy. L’annonce du départ imminent de Sandy pour son séminaire avait créé une onde de choc silencieuse dans la cuisine. Bradley avait laissé échapper un sourire imperceptible, rapidement masqué par une expression de façade.
Quelques minutes plus tard, elle se lève et part se coucher, fatiguée par sa journée et son irritation résiduelle.
-Bonne nuit, vous deux. Ne veillez pas trop tard.

Bradley attend d’entendre le bruit de la porte de la chambre se fermer. Pour ma part, je me suis levé pour débarrasser les tasses en tournant le dos à Bradley. Il se leva silencieusement, se déplaçant avec la grâce prédatrice d’un chasseur. Alors que je me penche sur l’évier pour rincer les tasses, il me prit par derrière dans ses bras musclés. Le contact a été immédiat, total et possessif. Il m’entoure autour de la taille puis m’embrasse dans le cou d’un baiser chaud et humide, juste à l’endroit où ma nuque est sensible.
-Tu as été parfait, Mathieu. Parfaitement obéissant dans le jacuzzi. Je suis fier de toi.

Il ne m’a pas laissé le temps de répondre et m’a retourné brusquement, me plaquant contre le plan de travail. Il m’embrasse fougueusement, insérant immédiatement sa langue dans ma bouche. Sans briser le baiser, il me soulève et me dépose sur le plan de travail, en m’asseyant sur le marbre frais, mes hanches à la hauteur des siennes.
Il commence ensuite à me caresser partout. Ses mains expertes glissent sous mon t-shirt, explorant mon torse, mon ventre, puis descendent vers mes hanches. Ses gestes sont tendres, rien à voir avec la violence de la purge de la veille.
Mon désir monte de plus en plus sous cette attention totale. Bradley se penche, son regard brûlant me fixant, et commence à me susurrer :
-Tu es à moi, Mathieu. Tu as vu comment Sandy te regarde ? Tu as vu qu’elle ne comprend rien ? C’est parce que ce qui se passe entre nous est unique. Tu es fait pour être mon jouet, mon esclave personnel.

Il serre mes cuisses entre ses mains.
-Ecoutes-moi bien. Tu m’appartiens pour toujours, Mathieu. Et je vais te le prouver ce soir même.

Il se recule d’un pas, son sexe déjà en pleine érection visible dans son pantalon.
-Sandy s’en va. La maison va être vide. Tu vas m’appartenir corps et âme, jusqu’à ce que tu ne puisses plus te souvenir d’une vie sans moi.
Ce soir-là, Bradley a encore marqué son territoire en Mathieu.


L’année s’est écoulée à la vitesse d’un éclair, remplie d’une double vie épuisante et enivrante. Les jours sont une façade de perfection familiale et de travail, tandis que les nuits, surtout lors des absences de Sandy, sont des sessions intenses de « coaching » où la domination de Bradley se fait de plus en plus psychologique et absolue. Je suis devenu son esclave sexuel dévoué, mon corps et mon esprit entièrement soumis à sa volonté.

Le dernier soir pour moi est enfin arrivé. Sandy n’est pas là pour me dire aurevoir car elle est partie en vacances avec Jimmy une semaine plus tôt. Bradley a passé toute la nuit à me faire l’amour, transformant nos dernières heures en un rituel de possession inoubliable. Il n’y a plus de jeu, juste une intensité brûlante de notre lien.
Il m’a baisé jusqu’à épuisement, alternant les positions, prolongeant les orgasmes, s’assurant que mon corps enregistre chaque sensation, chaque contact, comme un ultime souvenir. Dans les moments de pénétration profonde et ralentie, il garde les yeux fixés sur moi, s’ancrant en moi avec une tendresse et une rage possessive.

Entre les vagues de plaisir, Bradley ne cesse de me murmurer, gravant ses mots dans mon esprit pour sceller notre bien au-delà de la distance et du temps.
-Regarde-moi, Mathieu. Regarde-moi bien. N’oublie jamais ce visage.

Il m’embrasse le front et me murmure cette sentence :
-Demain, on ne se verra plus. Tu vas prendre cet avion et tu vas recommencer ta vie en France. Mais tu dois comprendre une chose, mon Mathieu : tu seras à tout jamais à moi. Je serai le seul étalon de ton plaisir. Tu te souviendras toujours de mon sexe qui te pénètre, de ma force, du goût de ma semence. Quand tu seras avec un autre, tu compareras. Et tu seras déçu, parce qu’il ne sera pas moi, parce que tu porteras ma marque pour toujours. Tu devras t’en souvenir pour toujours, quoi qu’il arrive. Même si tu te maries, même si tu as des enfants, ton corps saura que ton véritable maître est ici. Tu as été marqué par ma dominance à jamais. C’est le prix de ton silence, et le prix du plaisir que je t’ai donné. Maintenant et pour la dernière fois, n’oublies jamais ce moment.

Il me retourne pour un ultime acte de pénétration par derrière, ancrant sa possession finale avant que le soleil ne se lève sur notre séparation.


Le lendemain matin, le trajet a été tendu. Bradley conduit, la main posée sur la console centrale, le silence chargé de tous les mots de possession murmurés pendant la nuit. Il arrête la voiture devant le terminal des départs internationaux et m’aide à sortir mes bagages et les pose sur un chariot. Il n’y a pas de gestes de tendresse publique. Je traîne le chariot vers le comptoir d’enregistrement. Je regarde l’écran affichant « Paris », puis regarde mon passeport à la main. L’épuisement, la douleur de la séparation, et le conditionnement psychologique de la nuit ont été trop lourds. Quand je suis arrivé pour l’enregistrement, j’ai fait demi-tour, les larmes coulant sur mon visage. J’ai abandonné mon chariot et cours vers Bradley, qui attend près de la porte.
Je l’ai pris dans mes bras en pleurant, m’accrochant à lui désespérément.
-Je ne veux pas partir. Je ne peux pas, je ne peux pas te laisser.

Bradley ne me repousse pas mais ne me console pas non plus. Il me serre fermement, affirmant sa force.
-Je sais, mon jeune homme Au Pair. Mais il le fallait. C’est la règle.

Il m’écarte doucement, me tenant par les épaules, forçant le contact visuel. Son regard n’est pas tendre, mais exigeant.
-Maintenant, avant que tu n’y ailles, dis-le-moi. Une dernière fois. Dis-le-moi clairement. Dis-le-moi que tu m’appartiens à jamais.

Je suis vaincu par l’émotion et sa dominance, mais j’arrive à prononcer ce serment :
-Je suis à toi. Je t’appartiens à jamais. Il n’y aura plus personne.

Bradley m’embrasse une dernière fois avec plus d’intensité, un baiser brûlant et possessif qui est à la fois un adieu et une marque de propriété. Sa langue insiste, me rappelant le goût que je n’oublierai jamais.
-Bien, souffla-t-il. Maintenant, vas-y !

Le cœur brisé mais l’esprit obéissant, je suis parti à contrecœur. Juste avant de franchir la sécurité, je jette un dernier regard à Bradley.
-Je suis à toi, murmurai-je. Il n’y aura plus personne.

Bradley me fait un sourire. Un sourire de satisfaction absolue, sachant la vérité : peu importe où j’irai. Je lui ai donné le contrôle de mon esprit, et m’a marqué pour la vie. Il vient de gagner bien plus qu’une simple année de compagnie.


12 ans plus tard : Le fantôme du passé.

Le temps a fait son œuvre, mais n’a pas effacé les marques. J’ai maintenant 33 ans, célibataire endurci, ma vie sentimentale est involontairement sabotée par le souvenir tenace de Bradley. J’ai une bonne carrière, mais l’ombre du passé est omniprésente, confirmant, sans que je ne l’admette, le serment d’appartenance.

Ce soir-là, je sors du travail dans une agence d’architecture à Paris. La lumière du début de soirée est froide, typique de l’automne européen.
Alors que je me dirige vers le métro, un jeune homme s’approche de moi. Il est grand, a une assurance certaine, et aborde un net accent américain.
-Mathieu ? demande-t-il, avec un sourire hésitant.

Je m’arrête, mets quelques secondes à connecter les traits juvéniles avec le souvenir d’un petit garçon de six ans. Ce jeune homme n’est autre que Jimmy. Je suis submergé par le choc. Je me souviens de lui parfaitement. Mieux, je me souviens encore plus de son père et de la promesse d’appartenance qui l’a hanté.
Nous trouvons refuge dans un café voisin pour discuter. Jimmy, maintenant un étudiant de 18 ans, me raconte son histoire sans détour, parlant avec une maturité déconcertante. Il m’explique qu’il est au courant pour son père et moi. Il me révèle la chronologie de la destruction familiale :
-Mes parents ont divorcé l’année même où tu es parti. Ma mère était déjà très en colère contre mon père. Ce que mon père t’a dit pour te faire partir, c’était cruel. Mais ma mère l’a vu. Elle était dans le coin ce jour-là. Elle a vu quand tu avais fait demi-tour en pleurant, elle a vu votre baiser. Elle n’a rien dit à mon père à ce moment-là, mais elle a compris qu’il y avait quelque chose de plus entre vous.
Il y a deux ans, j’ai trouvé une photo de toi dans les affaires de mon père. Une photo de l’année où tu étais là et que mon père a conservé toutes ses années. Je lui ai demandé qui tu étais. Il m’a menti en disant que tu étais un ami qui était parti. Mais j’ai senti que c’était faux. J’ai alors demandé à ma mère, qui, blessé, m’a tout raconté : la jalousie, le jacuzzi, la façon dont il était obsédé par toi.
Mon père vit seul depuis ce jour, Mathieu. Il n’a jamais refait sa vie. Ta photo est toujours avec lui. Il la garde partout où il va, dans son portefeuille. Il n’a jamais oublié. Mon père vit toujours au même endroit, mais il ne sait absolument pas que j’ai fait cette démarche. Il est trop fier. Il ne t’appellerait jamais.

Jimmy se lève, me laissant sous le choc de ces révélations qui réécrivent l’histoire de cette dernière décennie.
Je l’enlace, un geste de gratitude et de désarroi. Il s’en va, me laissant sous le choc de cette révélation : la promesse d’appartenance que j’ai faite à Bradley m’ayant liée à lui en gardant sa marque.

Les révélations de Jimmy m’ont secoué jusqu’à l’âme. Elles n’ont fait que confirmer ce que je savais déjà. Bradley n’est pas qu’un simple souvenir, il est une marque vivante.
Porté par un mélange d’obsession, de devoir et de désir, j’ai entrepris de tout abandonner. Plusieurs mois de préparation ont été nécessaires. J’ai fait toutes les démarches pour obtenir mon visa américain, j’ai remis ma démission et réussis à trouver un poste dans un cabinet d’architecture dans la ville de mon souvenir, Walnut-Creek.
C’est un engagement total. J’ai vendu mes meubles, mon appartement et je suis partis.

Je suis arrivé en Californie, le soleil de l’après-midi, si familier, m’accueillant. J’ai laissé mes affaires à l’hôtel et loué une voiture. Mon corps agit par réflexe : pas besoin de GPS. Je me souviens parfaitement où se trouve la maison. La grande façade, l’allée, le palmier. Rien n’a changé.
J’ai monté les marches. Mon cœur bat si fort que j’en suis étourdis. Je respire profondément, revivant le serment que j’ai fait il y a douze ans, puis je frappe enfin à la porte.
La porte s’ouvre. Face à moi se tient Bradley, l’homme de 40 ans. L’âge n’a fait qu’accentuer sa beauté et son autorité. Ses cheveux sont légèrement grisonnants aux tempes, son regard bleu plus intense, son corps plus athlétique. Il est plus séduisant que jamais.

Il me regarde, sans dire un mot. Son visage passe de la surprise au choc, puis à une reconnaissance d’une intensité rare. Il tient dans ses main une tasse de café qu’il laisse tomber sur le pas de la porte.
Je me suis mis à pleurer. Les larmes de douze ans de séparation, de fidélité et de confusion se déversent. Puis j’ai juste murmuré :
-Je t’appartiens à jamais.

Là, Bradley ne dit rien. Sa seule réponse qu’il donne est physique, animale, l’acte de possession qui a été notre seul langage.
Il m’attrape par la taille, sa main s’enfonçant dans le tissu de mes vêtements. Il me soulève d’un seul mouvement, me tirant dans l’entrée. Mon sac se met à glisser sur le sol. Nous sommes allés immédiatement dans la salle à manger, la pièce la plus proche. Elle est devenue notre sanctuaire de retrouvailles.
Bradley me plaque contre le mur, arrachant nos vêtements à la hâte. J’ai toujours ma chemise, tandis qu’il déchire son jean. Nos bouches se joignent dans un baiser sauvage, un baiser de retrouvailles qui dit tout ce que les mots ne peuvent pas dire. Il me soulève encore et me pénètre immédiatement, brutalement, contre le mur, sans préparation, le désir est trop urgent. C’est la violence du manque.

Après ce premier acte furieux, Bradley me porte jusqu’au canapé. Nous nous sommes mis en position assise, face à face, mes jambes enroulées autour de sa taille. Il tient mon corps, me regardant dans les yeux. Il me pénètre lentement, profondément, le mouvement régulier, nos respirations s’accordant. Il insiste sur le contact visuel, s’assurant que je vois ma propre soumission dans son regard.
Il me ramène à la position de la servitude, à quatre pattes sur le canapé, symbolisant la soumission. Il prend le contrôle total, ses mains serrant mes hanches. Il s’installe dans un rythme de martelage lent et profond, frappant mon bassin avec une force jouissive. Mon Dieu, sa queue, je ne l’ai jamais oublié.

Il intensifie ses coups de reins, atteignant un point de non-retour.
Il pousse un cri rauque et possessif et éjacule tout son jus chaud et épais en moi me remplissant le corps de sa chaleur intense. Il s’effondre sur mon dos, son souffle chaud dans mon cou.
-Tu es à moi. Tu es à moi pour toujours, me murmure-t-il. Tu as tenu ta promesse, Mathieu. Tu as toujours été à moi et reste avec moi si tu le veux.

Nous sommes restés là, entremêlés, dans le chaos de la salle à manger, le silence brisé seulement par nos respirations. Le serment est enfin scellé.


Après cet après-midi de retrouvaille, la question de l’avenir ne se s’est jamais posée. Nous ne pouvons plus nous séparer. Nous vivons ensemble dans cette grande maison. La promesse de soumission faite douze ans auparavant est devenue notre réalité quotidienne, Bradley régnant en maître possessif et moi trouvant enfin la paix et le plaisir de ma servitude choisie.

Fin

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