Le manoir hanté (02)

Récit érotique écrit par Sylvainerotic [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
- • 182 récits publiés.
- • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 9.0 • Cote moyenne attribuée par HDS : 10.0
- • L'ensemble des récits érotiques de Sylvainerotic ont reçu un total de 414 057 visites.

Cette histoire de sexe a été affichée 1 150 fois depuis sa publication.
Couleur du fond :
Le manoir hanté (02)
Suite des aventures de Sylvain et de ses fantômes
==
Un après-midi je décide de faire une longue balade à vélo. Il fait très beau au début, mais je sens le vent se lever et des nuages gris se former. Il est temps de rentrer. Quand j'arrive au manoir, le vent est toujours là, mais modeste.
Je suis surpris de trouver la porte du manoir entr'ouverte. J’étais certain de l'avoir bien fermée. C'est étrange. La porte me parait un peu lourde pour avoir été poussée par le vent.
Dès que je pousse la porte, j'entends de la musique classique. Je suis effrayé. Je pense aussitôt que quelqu'un s'est introduit. Je crie "Y a quelqu'un?". Le manoir est désert.
Dans le salon, je constate que c'est la radio qui est allumée. Un vieux poste des années 20 ou 30. C'est effrayant. Mais je constate aussi qu'il y a des papiers et des vieilles photos partout sur le sol. Une boite en carton est tombée et son contenu s'est répandu au sol. La boite semble être tombée d'une commode située juste devant une fenêtre, qui est ouverte. Est ce la aussi le vent qui a ouvert la fenêtre et poussé la boite? C'est l'explication la plus rationnelle mais ça me parait quand même irréaliste. Le vent n'est pas si fort.
Je panique et pense à un cambriolage. Ou à un visiteur impromptu. Je pense à l'agent immobilier
"André, c'est vous?"
Mais personne ne répond.
Je décide d'appeler André :
- Oui c'est Sylvain, excusez moi de vous déranger, mais je pense que quelqu'un s'est introduit dans le manoir..
- Ah bon vous êtes sûr ? On a volé quelque chose?
- Je ne crois pas. J'ai juste trouvé la porte et la fenêtre ouvertes... mais le plus étrange c'est la radio... elle était allumée
- Oh... les portes et fenêtres sont anciennes et s'ouvrent tout le temps avec le vent vous verrez...quant à la radio, elle est tellement vieille que la moindre onde magnétique la rallume... d'anciens locataires s'en sont plaint
Je regarde autour de moi, toutes ces papiers et photos sur le sol. J'ai une impression bizarre. Comme si quelqu'un était vraiment passé. Je m'en sors par une boutade
- On m'a dit que le manoir était hanté hahaha
André éclate de rire
- Vous n'allez pas croire à toutes ces conneries? Un type sérieux comme vous
Je me sens bête
- Non je plaisantais... c’était juste bizarre. Excusez-moi pour le dérangement
Et je raccroche.
J’éteins d'abord la radio. C'est vrai que les boutons sont usés et branlants. Je referme la fenêtre et commence à ramasser ce qu'il y a au sol... plusieurs choses tombées de cette veille boite en carton. D'abord des partitions de musique, très anciennes. Le papier est un peu jauni. Puis des photos. Anciennes. En noir et blanc. Elles semblent dater d'avant-guerre vus les vêtements. Des hommes surtout. Un homme brun assez stylé est très présent sur les photos. Il est violoniste. On le voit à des concerts. Je retourne une photo. Il est écrit "Martin, orchestre philharmonique de Varsovie, 13 mars 1928"
Sur de nombreuses photos le même Martin avec différentes dates, dans différentes villes d'Europe. Il y a aussi un autre personnage récurrent. Même âge. Il est pianiste lui. Au dos d'une photo: "Jean, salle Pleyel, 21 juin 1929"
Je trouve une autre série de photos... je reconnais le manoir! C'est sympa... de vieilles photos des années 30 prises ici! Belle découverte. Quelques belles soirées organisées ici avec des hommes en smoking, des photos en robes de Charleston, des fumes cigarettes, et des coupes de champagne.
Je ressens beaucoup de nostalgie en les regardant. L'impression d'un paradis perdu, à l'aube de la guerre. Ces gens ont l'air heureux, ils font la fête... Alors que l'horreur de la seconde guerre mondiale va bientôt frapper...
Je retrouve le fameux Martin et le fameux Jean sur des photos... ils ont donc visité les lieux souvent...
Il y a deux ou trois photos où on les voit poser ensemble, ici, dans le salon et dans le jardin. Au dos de la dernière: "Martin et Jean au jardin, été 1936". Ils sont cote à cote... pourraient-ils s'agir d'un couple, qui aurait vécu ici"
Je rigole de ma propre bêtise. Je suis un homo qui voit des homos partout... il est plutôt improbable qu'un couple homo est occupé ce manoir dans les années 30. Martin et Jean sont surement juste amis, musiciens dans le même orchestre ou quelque chose comme ça. L'un des deux possédait surement le château et invitait l'autre en tout bien tout honneur
Après avoir remis toutes les photos et autres documents proprement dans la boite, je constate que le petit cabinet de bois situé sous le vieux gramophone, là où on stocke les vieux disques en vinyle, est légèrement entrouvert. Je n'avais pas remarqué.
J'en profite pour jeter un coup d'oeil aux disques. Ils sont conservés dans des pochettes fines, et en mauvais état. Je regarde la pochette du premier disque: "Mozart concerto pour Violon numéro 3 - orchestre philharmonique de Varsovie, Martin Berkovitz"... Je fais le lien avec le fameux Martin des photos. C'est donc lui...Certains disques sont de lui mais pas tous. Je trouve enfin deux disques. Des concertos de piano.. avec pour soliste Jean Martin... je me dis qu'il doit donc s'agir du Jean des photos... mais qui sait..
Cette amusante découverte m'a fait oublier la petite frayeur avec la radio et la fenêtre ouverte.
Dans les jours qui suivent je repense souvent à ces photos. J'aime le sentiment doux amer qu'elles m'ont procuré. Et l’idée de savoir que ce manoir a été le théâtre de belles fêtes, et qu'il a hébergé des musiciens.
Une nuit, alors que je dors profondément, je suis emporté dans le pays des rêves. Il fait nuit. C'est une belle nuit d’été au manoir. Il faut chaud. Dans le ciel les étoiles sont magnifiques. Les fenêtres sont ouvertes. A l’intérieur du manoir, des bougies créent une atmosphère magique. On entend de la musique. Martin le brun est au violon, Jean le blond au piano. Ils sont en smoking comme tous les invités, pour qui ils jouent. L'ambiance est gaie. Le champagne coule à flots. Les convives rient. L'ambiance est légère. On parle politique. On s'enthousiasme pour le Front Populaire.
Petit à petit, la fête se termine, les invités quittent le manoir dans des Citroen tractions. Martin et Jean se retrouvent seuls dans le salon et ont retiré leurs vestes. Martin s'est approché de Jean. Il l'embrasse sur les lèvres et commence à déboutonner la chemise.
- Enfin seuls
Les deux hommes, la trentaine, se retrouvent vite torses nus. Ils s'embrassent et se tiennent par les cotes, les bougies éclairant les peaux nues d'une lumière d'or, douce et tamisée. Les lèvres se touchent légèrement puis de manière plus serrée et intense, avant que les langues ne se touchent et que la salive ne coule d'une bouche à l'autre.
Martin se met à déshabiller Jean lentement en le caressant. Celui-ci se laisse faire. Immobile. Calme. Il est maintenant tout nu, le corps jeune, magnifique, mince, un peu de muscle, imberbe à part sur les jambes, et sous le nombril. Il déshabille Martin à son tour. Même gabarit que Jean, mais brun. Ils sont nus face à face. S'embrassent, se caressent. Ils prennent le sexe de l'autre en main et le caresse. Martin descend à genoux en laissant sa main à plat descendre le long des pectoraux et des abdominaux de Jean.
Il commence à sucer son amoureux, immobile, tel une belle statue grecque. Le sexe horizontal disparait dans la bouche de Martin et ses fesses sont maintenant agrippées. La bite se loge entièrement dans la bouche, jusqu'au fond de la gorge. L'extase n'est pas loin. Jean ferme les yeux. Un soupir s’échappe de ses lèvres entrouvertes. Et ses mains caressent amoureusement les cheveux bruns de son compagnon. La fellation continue avec plus de rythme. Les mains de Martin caressent maintenant les cuisses de Jean et ses légers poils blonds. ll vient aussi lécher et embrasser les couilles bien gonflées tout en masturbant la bite de son amant.
Martin se relève et s'assied comme un prince dans le canapé. Il écarte les jambes pour laisser Jean se placer à genoux face à lui. Le blond regarde son amant en souriant et lui caresse les cuisses. Il le taquine, le fait attendre, prenant tout son temps avant de prendre en bouche le sexe du polonais, complètement bandé.
Assis, les bras ballants, détendu, relaxé, Martin se laisse aller. Sa bite est sucée, léchée, branlee, et caressée par la langue et la bouche suaves de Jean.
- Mmm, c'est bon, continue, suce moi
Les cheveux blonds sont soyeux sous ses caresses. De même que la peau nue des bras et des épaules. Les mains de Jean se promènent elles aussi, surtout sur les pectoraux et les seins de Martin.
A genoux, cambré, Jean offre la beauté de son dos et de ses fesses à la lumière des bougies, alors que sa tête bouge en rythme sur la bite de son compagnon.
- Allonge toi sur le canapé
Jean obéit, et Martin vient s'allonger au-dessus de lui en 69. Les deux corps s'emboitent aussitôt, les bites rentrant dans les bouches, le brun au-dessus du blond. Les bruits de sucions se font plus sonores, Les deux amoureux ferment les yeux et laissent les sexes rentrer dans leurs bouches, alors que les mains de Jean caressent doucement Martin sur les côtes.
- Laisse moi te lécher, lance Jean
Martin se recule légèrement et vient poser ses fesses sur le visage de Jean, qui commence à le lécher a cet endroit tabou et sensible. A la première lèche, Martin soupire et lâche la queue de Jean, avant de se remettre à sucer son amoureux pour lui donner autant de plaisir qu'il en reçoit.
Mais trop content, il se redresse complètement, pour entièrement couvrir le visage de Jean et se faire lécher profondément, par dessous.
- Oh c'est bon continue
Excité, il replonge ensuite en avant, s'enroule complètement sur le corps de Jean pour le lécher lui aussi. Le 69 n'a jamais aussi bien porté son nom et les deux amants sont font des anulingus passionnés, léchant les parties les plus intimes de l'autre.
- Laisse moi te prendre par derrière
Martin obéit et s'installe sur ses genoux, les coudes posés sur le dossier du canapé. Idéalement placé pour que Jean, debout derrière lui, ne vienne introduire sa bite entre les fesses du beau brun. Il l'encule alors doucement en rythme. Sans douleur car c'est loin d’être une première fois.
Martin est immobile. Il se laisse faire. Tout ce qu'il ressent, c'est le plaisir de sentir son partenaire en lui, sa bite glisser contre sa prostate. Jean, lui, admire la courbure des fesses de l'homme qu'il aime, et regarder sa bite disparaitre entre les fesses. Ses yeux admirent aussi le dos lisse, et les épaules, légèrement carrées. L'anus se serre contre sa bite. La sensation est toujours agréable. Les mains ne résistent pas à l'envie de la peau nue. Toucher les épaules, les flancs, venir saisir les hanches. Les lèvres ne résistent pas non plus. Elles viennent se poser contre la nuque. Sur les épaules. Ils font l'amour. Ils s'aiment. Ils se donnent du plaisir. Jean se caresse les fesses et laisse Martin avancer et reculer doucement sur le sexe horizontal sans que celui-ci ne quitte jamais complètement le rectum.
Jean vient s'allonger sur le canapé, tout en longueur. Martin embrasse son compagnon sur les lèvres, avant de venir se placer sur lui. Ferme et verticale, la bite vient se glisser entre les fesses du beau brun qui soupire, content d’être pénétré, et d'avoir l'homme qu'il aime à nouveau en lui. Il monte et descend doucement. Les deux corps se caressent. Les mains explorent les torses, et caressent l’extrémité des seins. Martin masse les épaules de Jean, qui lui masse les fesses en retour. Martin bouge maintenant avec plus d'amplitude, tout en se livrant aux caresses plus vives de Jean. Sur ses fesses, et partout sur le haut du corps. Il masturbe aussi la bite dressée qu'il a face à lui. Martin finit par se pencher. Un baiser avec la langue est échangé.
- Je te veux en moi maintenant
C'est Jean, qui reste allongé, mais écarte les jambes, et les relève légèrement quand Martin vient se placer entre elles, pour pénétrer son amant par devant. Le sphincter du blond s'ouvre, et la sodomie peut démarrer. Le pianiste blond se fait maintenant enculer par le violoniste brun, qui le tient par les jambes. Le blond se donne, heureux d’être pénétré, les mains calées derrière les cuisses, le sexe durci par les caresses contre sa prostate. Il admire le corps de son amant se mouvoir. Surtout quand il descend pour venir l'embrasser. Martin se couche maintenant sur lui pour mieux continuer à l'embrasser tout en le pénétrant. Il se livre aussi aux caresses de Jean, notamment contre ses fesses pour mieux accompagner la sodomie. Les corps emboîtés s'aiment et se donnent du plaisir, toujours éclairés par les bougies, et enveloppés par la chaleur d'une belle nuit d’été. Martin ralentit puis donne des coups plus secs, pour surprendre Jean et lui donner des pulsions de plaisir. Et ça marche. Mais il a aussi besoin de sentir son amant plus près de lui, dans ses bras.
Il s'assoit dans la canapé, pieds au sol. Jean vient s'empaler sur lui, face à lui, genoux sur le canapé. Il est ainsi tout près de lui, pour l'embrasser et passer ses bras autour de son cou. Les deux amants bougent de concert pour participer ensemble à la sodomie, dans un même mouvement. Les mouvements synchronisés maximisent le plaisir. Auquel s'ajoutent des baisers fougueux avec la langue, et des caresses passionnées. La pénétration est ample, profonde. Les mains de Martin caressent les fesses de Jean. L’apogée est proche. Les mouvements s’accélèrent, presqu'impatients, car ils désirent l'orgasme tous les deux. Ensemble. Les couilles se contractent, les bites se tendent, et elles se dégorgent au même moment. Martin ejacule dans les entrailles de Jean, qui jouit entre les deux ventres, le sperme touchant même les deux amants. Les mouvements de sodomie sont à peine interrompus. Ils ralentissent juste, pour un atterrissage post coital en douceur. Il en est de même des baisers. Puis les mouvements s’arrêtent et les deux amoureux se détachent. Repus, et satisfaits. Ils ramassent doucement leurs vetements et quittent la pièce nus en se tenant par la main.
A suivre...
==
Un après-midi je décide de faire une longue balade à vélo. Il fait très beau au début, mais je sens le vent se lever et des nuages gris se former. Il est temps de rentrer. Quand j'arrive au manoir, le vent est toujours là, mais modeste.
Je suis surpris de trouver la porte du manoir entr'ouverte. J’étais certain de l'avoir bien fermée. C'est étrange. La porte me parait un peu lourde pour avoir été poussée par le vent.
Dès que je pousse la porte, j'entends de la musique classique. Je suis effrayé. Je pense aussitôt que quelqu'un s'est introduit. Je crie "Y a quelqu'un?". Le manoir est désert.
Dans le salon, je constate que c'est la radio qui est allumée. Un vieux poste des années 20 ou 30. C'est effrayant. Mais je constate aussi qu'il y a des papiers et des vieilles photos partout sur le sol. Une boite en carton est tombée et son contenu s'est répandu au sol. La boite semble être tombée d'une commode située juste devant une fenêtre, qui est ouverte. Est ce la aussi le vent qui a ouvert la fenêtre et poussé la boite? C'est l'explication la plus rationnelle mais ça me parait quand même irréaliste. Le vent n'est pas si fort.
Je panique et pense à un cambriolage. Ou à un visiteur impromptu. Je pense à l'agent immobilier
"André, c'est vous?"
Mais personne ne répond.
Je décide d'appeler André :
- Oui c'est Sylvain, excusez moi de vous déranger, mais je pense que quelqu'un s'est introduit dans le manoir..
- Ah bon vous êtes sûr ? On a volé quelque chose?
- Je ne crois pas. J'ai juste trouvé la porte et la fenêtre ouvertes... mais le plus étrange c'est la radio... elle était allumée
- Oh... les portes et fenêtres sont anciennes et s'ouvrent tout le temps avec le vent vous verrez...quant à la radio, elle est tellement vieille que la moindre onde magnétique la rallume... d'anciens locataires s'en sont plaint
Je regarde autour de moi, toutes ces papiers et photos sur le sol. J'ai une impression bizarre. Comme si quelqu'un était vraiment passé. Je m'en sors par une boutade
- On m'a dit que le manoir était hanté hahaha
André éclate de rire
- Vous n'allez pas croire à toutes ces conneries? Un type sérieux comme vous
Je me sens bête
- Non je plaisantais... c’était juste bizarre. Excusez-moi pour le dérangement
Et je raccroche.
J’éteins d'abord la radio. C'est vrai que les boutons sont usés et branlants. Je referme la fenêtre et commence à ramasser ce qu'il y a au sol... plusieurs choses tombées de cette veille boite en carton. D'abord des partitions de musique, très anciennes. Le papier est un peu jauni. Puis des photos. Anciennes. En noir et blanc. Elles semblent dater d'avant-guerre vus les vêtements. Des hommes surtout. Un homme brun assez stylé est très présent sur les photos. Il est violoniste. On le voit à des concerts. Je retourne une photo. Il est écrit "Martin, orchestre philharmonique de Varsovie, 13 mars 1928"
Sur de nombreuses photos le même Martin avec différentes dates, dans différentes villes d'Europe. Il y a aussi un autre personnage récurrent. Même âge. Il est pianiste lui. Au dos d'une photo: "Jean, salle Pleyel, 21 juin 1929"
Je trouve une autre série de photos... je reconnais le manoir! C'est sympa... de vieilles photos des années 30 prises ici! Belle découverte. Quelques belles soirées organisées ici avec des hommes en smoking, des photos en robes de Charleston, des fumes cigarettes, et des coupes de champagne.
Je ressens beaucoup de nostalgie en les regardant. L'impression d'un paradis perdu, à l'aube de la guerre. Ces gens ont l'air heureux, ils font la fête... Alors que l'horreur de la seconde guerre mondiale va bientôt frapper...
Je retrouve le fameux Martin et le fameux Jean sur des photos... ils ont donc visité les lieux souvent...
Il y a deux ou trois photos où on les voit poser ensemble, ici, dans le salon et dans le jardin. Au dos de la dernière: "Martin et Jean au jardin, été 1936". Ils sont cote à cote... pourraient-ils s'agir d'un couple, qui aurait vécu ici"
Je rigole de ma propre bêtise. Je suis un homo qui voit des homos partout... il est plutôt improbable qu'un couple homo est occupé ce manoir dans les années 30. Martin et Jean sont surement juste amis, musiciens dans le même orchestre ou quelque chose comme ça. L'un des deux possédait surement le château et invitait l'autre en tout bien tout honneur
Après avoir remis toutes les photos et autres documents proprement dans la boite, je constate que le petit cabinet de bois situé sous le vieux gramophone, là où on stocke les vieux disques en vinyle, est légèrement entrouvert. Je n'avais pas remarqué.
J'en profite pour jeter un coup d'oeil aux disques. Ils sont conservés dans des pochettes fines, et en mauvais état. Je regarde la pochette du premier disque: "Mozart concerto pour Violon numéro 3 - orchestre philharmonique de Varsovie, Martin Berkovitz"... Je fais le lien avec le fameux Martin des photos. C'est donc lui...Certains disques sont de lui mais pas tous. Je trouve enfin deux disques. Des concertos de piano.. avec pour soliste Jean Martin... je me dis qu'il doit donc s'agir du Jean des photos... mais qui sait..
Cette amusante découverte m'a fait oublier la petite frayeur avec la radio et la fenêtre ouverte.
Dans les jours qui suivent je repense souvent à ces photos. J'aime le sentiment doux amer qu'elles m'ont procuré. Et l’idée de savoir que ce manoir a été le théâtre de belles fêtes, et qu'il a hébergé des musiciens.
Une nuit, alors que je dors profondément, je suis emporté dans le pays des rêves. Il fait nuit. C'est une belle nuit d’été au manoir. Il faut chaud. Dans le ciel les étoiles sont magnifiques. Les fenêtres sont ouvertes. A l’intérieur du manoir, des bougies créent une atmosphère magique. On entend de la musique. Martin le brun est au violon, Jean le blond au piano. Ils sont en smoking comme tous les invités, pour qui ils jouent. L'ambiance est gaie. Le champagne coule à flots. Les convives rient. L'ambiance est légère. On parle politique. On s'enthousiasme pour le Front Populaire.
Petit à petit, la fête se termine, les invités quittent le manoir dans des Citroen tractions. Martin et Jean se retrouvent seuls dans le salon et ont retiré leurs vestes. Martin s'est approché de Jean. Il l'embrasse sur les lèvres et commence à déboutonner la chemise.
- Enfin seuls
Les deux hommes, la trentaine, se retrouvent vite torses nus. Ils s'embrassent et se tiennent par les cotes, les bougies éclairant les peaux nues d'une lumière d'or, douce et tamisée. Les lèvres se touchent légèrement puis de manière plus serrée et intense, avant que les langues ne se touchent et que la salive ne coule d'une bouche à l'autre.
Martin se met à déshabiller Jean lentement en le caressant. Celui-ci se laisse faire. Immobile. Calme. Il est maintenant tout nu, le corps jeune, magnifique, mince, un peu de muscle, imberbe à part sur les jambes, et sous le nombril. Il déshabille Martin à son tour. Même gabarit que Jean, mais brun. Ils sont nus face à face. S'embrassent, se caressent. Ils prennent le sexe de l'autre en main et le caresse. Martin descend à genoux en laissant sa main à plat descendre le long des pectoraux et des abdominaux de Jean.
Il commence à sucer son amoureux, immobile, tel une belle statue grecque. Le sexe horizontal disparait dans la bouche de Martin et ses fesses sont maintenant agrippées. La bite se loge entièrement dans la bouche, jusqu'au fond de la gorge. L'extase n'est pas loin. Jean ferme les yeux. Un soupir s’échappe de ses lèvres entrouvertes. Et ses mains caressent amoureusement les cheveux bruns de son compagnon. La fellation continue avec plus de rythme. Les mains de Martin caressent maintenant les cuisses de Jean et ses légers poils blonds. ll vient aussi lécher et embrasser les couilles bien gonflées tout en masturbant la bite de son amant.
Martin se relève et s'assied comme un prince dans le canapé. Il écarte les jambes pour laisser Jean se placer à genoux face à lui. Le blond regarde son amant en souriant et lui caresse les cuisses. Il le taquine, le fait attendre, prenant tout son temps avant de prendre en bouche le sexe du polonais, complètement bandé.
Assis, les bras ballants, détendu, relaxé, Martin se laisse aller. Sa bite est sucée, léchée, branlee, et caressée par la langue et la bouche suaves de Jean.
- Mmm, c'est bon, continue, suce moi
Les cheveux blonds sont soyeux sous ses caresses. De même que la peau nue des bras et des épaules. Les mains de Jean se promènent elles aussi, surtout sur les pectoraux et les seins de Martin.
A genoux, cambré, Jean offre la beauté de son dos et de ses fesses à la lumière des bougies, alors que sa tête bouge en rythme sur la bite de son compagnon.
- Allonge toi sur le canapé
Jean obéit, et Martin vient s'allonger au-dessus de lui en 69. Les deux corps s'emboitent aussitôt, les bites rentrant dans les bouches, le brun au-dessus du blond. Les bruits de sucions se font plus sonores, Les deux amoureux ferment les yeux et laissent les sexes rentrer dans leurs bouches, alors que les mains de Jean caressent doucement Martin sur les côtes.
- Laisse moi te lécher, lance Jean
Martin se recule légèrement et vient poser ses fesses sur le visage de Jean, qui commence à le lécher a cet endroit tabou et sensible. A la première lèche, Martin soupire et lâche la queue de Jean, avant de se remettre à sucer son amoureux pour lui donner autant de plaisir qu'il en reçoit.
Mais trop content, il se redresse complètement, pour entièrement couvrir le visage de Jean et se faire lécher profondément, par dessous.
- Oh c'est bon continue
Excité, il replonge ensuite en avant, s'enroule complètement sur le corps de Jean pour le lécher lui aussi. Le 69 n'a jamais aussi bien porté son nom et les deux amants sont font des anulingus passionnés, léchant les parties les plus intimes de l'autre.
- Laisse moi te prendre par derrière
Martin obéit et s'installe sur ses genoux, les coudes posés sur le dossier du canapé. Idéalement placé pour que Jean, debout derrière lui, ne vienne introduire sa bite entre les fesses du beau brun. Il l'encule alors doucement en rythme. Sans douleur car c'est loin d’être une première fois.
Martin est immobile. Il se laisse faire. Tout ce qu'il ressent, c'est le plaisir de sentir son partenaire en lui, sa bite glisser contre sa prostate. Jean, lui, admire la courbure des fesses de l'homme qu'il aime, et regarder sa bite disparaitre entre les fesses. Ses yeux admirent aussi le dos lisse, et les épaules, légèrement carrées. L'anus se serre contre sa bite. La sensation est toujours agréable. Les mains ne résistent pas à l'envie de la peau nue. Toucher les épaules, les flancs, venir saisir les hanches. Les lèvres ne résistent pas non plus. Elles viennent se poser contre la nuque. Sur les épaules. Ils font l'amour. Ils s'aiment. Ils se donnent du plaisir. Jean se caresse les fesses et laisse Martin avancer et reculer doucement sur le sexe horizontal sans que celui-ci ne quitte jamais complètement le rectum.
Jean vient s'allonger sur le canapé, tout en longueur. Martin embrasse son compagnon sur les lèvres, avant de venir se placer sur lui. Ferme et verticale, la bite vient se glisser entre les fesses du beau brun qui soupire, content d’être pénétré, et d'avoir l'homme qu'il aime à nouveau en lui. Il monte et descend doucement. Les deux corps se caressent. Les mains explorent les torses, et caressent l’extrémité des seins. Martin masse les épaules de Jean, qui lui masse les fesses en retour. Martin bouge maintenant avec plus d'amplitude, tout en se livrant aux caresses plus vives de Jean. Sur ses fesses, et partout sur le haut du corps. Il masturbe aussi la bite dressée qu'il a face à lui. Martin finit par se pencher. Un baiser avec la langue est échangé.
- Je te veux en moi maintenant
C'est Jean, qui reste allongé, mais écarte les jambes, et les relève légèrement quand Martin vient se placer entre elles, pour pénétrer son amant par devant. Le sphincter du blond s'ouvre, et la sodomie peut démarrer. Le pianiste blond se fait maintenant enculer par le violoniste brun, qui le tient par les jambes. Le blond se donne, heureux d’être pénétré, les mains calées derrière les cuisses, le sexe durci par les caresses contre sa prostate. Il admire le corps de son amant se mouvoir. Surtout quand il descend pour venir l'embrasser. Martin se couche maintenant sur lui pour mieux continuer à l'embrasser tout en le pénétrant. Il se livre aussi aux caresses de Jean, notamment contre ses fesses pour mieux accompagner la sodomie. Les corps emboîtés s'aiment et se donnent du plaisir, toujours éclairés par les bougies, et enveloppés par la chaleur d'une belle nuit d’été. Martin ralentit puis donne des coups plus secs, pour surprendre Jean et lui donner des pulsions de plaisir. Et ça marche. Mais il a aussi besoin de sentir son amant plus près de lui, dans ses bras.
Il s'assoit dans la canapé, pieds au sol. Jean vient s'empaler sur lui, face à lui, genoux sur le canapé. Il est ainsi tout près de lui, pour l'embrasser et passer ses bras autour de son cou. Les deux amants bougent de concert pour participer ensemble à la sodomie, dans un même mouvement. Les mouvements synchronisés maximisent le plaisir. Auquel s'ajoutent des baisers fougueux avec la langue, et des caresses passionnées. La pénétration est ample, profonde. Les mains de Martin caressent les fesses de Jean. L’apogée est proche. Les mouvements s’accélèrent, presqu'impatients, car ils désirent l'orgasme tous les deux. Ensemble. Les couilles se contractent, les bites se tendent, et elles se dégorgent au même moment. Martin ejacule dans les entrailles de Jean, qui jouit entre les deux ventres, le sperme touchant même les deux amants. Les mouvements de sodomie sont à peine interrompus. Ils ralentissent juste, pour un atterrissage post coital en douceur. Il en est de même des baisers. Puis les mouvements s’arrêtent et les deux amoureux se détachent. Repus, et satisfaits. Ils ramassent doucement leurs vetements et quittent la pièce nus en se tenant par la main.
A suivre...
→ Qu'avez-vous pensé de cette histoire ??? Donnez votre avis...
→ Autres histoires érotiques publiées par Sylvainerotic
0 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Soyez le premier à donner votre avis après lecture sur cette histoire érotique...

