LE REMPLACEMENT. (15/x) - histoire érotique

Allo Nadia ! Une nouvelle fois j’appelle ma copine même si je sais qu’elle est au travail.
Il faut que je lui raconte la fin de ma journée d’hier.

• Tu peux parler, je suis seule dans mon bureau, tous mes collaborateurs sont partis dans les leurs après le briefing du matin que je dirige.
Comment c’est passé ta soirée ?

Je lui rappelle les différentes péripéties en passant par l’arrêt au sexe chop et en continuant par l’hôtel et mon client sodomisé par le gode ceinture que j’avais acheté.

• Tu avais raison, c’est jouissif, ma chatte dégoulinait chaque fois que je lui donnais des coups de boutoir dans son anus, il gueulait tellement que j’ai eu peur que les réceptionnistes n’entendent quelque chose.

Je lui raconte les erreurs faîte en arrivant avec le réceptionniste et l’épisode de la valise.

• Quand j’ai quitté mon client ils étaient encore là et mon demandé si j’avais une carte professionnelle, je leur ai donné le numéro de portable de Nathacha et ils m’ont dit qu’il m’appellerait si des clients leur demandent un oreiller signe de ralliement des hommes seuls qui souhaitent trouver une pute, excusent une courtisane pour la nuit.
• C’est bien, le terme de courtisane s’insinue en toi au détriment de ce vilain mot.
Je vois que tu as repris le moral, je vais te quitter il faut penser à travailler, le château de Joye est un palliatif.
• Avant dit moi comment tu es habillé, je vais voir si j’ai la même tenue dans les affaires de ma sœur.
• C’est la première fois que tu me demandes cela, j’adore porter de belles choses et malgré mes responsabilités je prends de plus en plus de liberté vestimentaire.
Ce matin, j’ai revêtu une robe, dix centimètres, plus haut que le genou, noire, cintrée, sans manche, dos nu, fermé dans la nuque.
Elle est très soft légèrement sexy mais pas du tout provocante ou vulgaire.
Note d’érotisme que je suis la seule à connaître et maintenant toi, j’ai aucun dessous si ce n’est un soutien-gorge adhésif, totalement invisible, et un plug dans les fesse car ce soir je suis certaine d’être sodomisée par mon rendez-vous qui dépense des fortunes pour entrer dans le cercle fermé de mes amants et aussi clients puisse qu’ils me payent.
La réunion que je viens de tenir ses faîtes avec des hommes qui évitent de me draguer car ici j’ai réussi à instaurer une barrière entre la femme et le responsable que je suis, mes soirées font partie de mon monde parallèle où j’ai eu le plaisir de te faire entrer.
Je te laisse on frappe à ma porte, encore des décisions à prendre.
• Merci Nadia pour ton réconfort, je vais essayer de joindre Nadine.
• Bises je t’aime.
• Bises moi aussi.
• Raccroche.
• Non toi.

Il faut que l’une de nous finisse par raccrocher et c’est elle qui le fait.
L’après-midi je veux avoir le cœur net je vais chez moi mais une voisine croyant que je suis ma sœur vu la tenue que je porte bien loin de celle que je mettais quand elle me connaissait en celle qui était la légitime de Vivian me donne un renseignement.

• Ils sont partis ce matin, votre beau-frère portait deux valises qu’il a placées dans le coffre, ils sont montés en voiture et ils ont pris la direction de Paris mais certainement d’une autoroute.
Je les aime bien vous savez, j’ai rarement vu un couple aussi amoureux, j’ai nettement l’impression que nous aurons bientôt un bébé dans notre quartier c’est normal lorsque l’on s’aime.
Bonne journée, profitée du beau temps.

En quittant cette petite mémé qui vient de me replonger dans mes doutes, je désire marcher pour m’abrutir et retarder le temps où je retrouverais ce putain de portable que j’ai laissé sur la table du salon à se recharger.
Avec un peu de chance Nadine se sera enguirlandée avec Vivian, sera revenue chez elle et trouvant le portable, la sonnerie retentira et comme dans les films elle retournera au tapin et par miracle demain matin je me réveillerais dans les bras de l’homme que j’aimais.
Hélas, j’ai mal fini ma phrase en disant que j’aimais car je me rends compte qu’il me trompe avec ma sœur et semble aimer le faire, c’est à ce moment que je passe devant la bijouterie ou pour nos fiançailles nous avons acheté ma bague et quelques mois plus tard nos deux alliances.

• Bonjours madame vous désirez.
Je vous reconnais vous avez perdu votre alliance à ce que je vois, monsieur a cassé sa tirelire, il vous a offert une nouvelle bague de fiançailles bien plus grosse que celle que vous aviez choisie ici.
• Vous pouvez expertiser cette bague, c’est celle de ma sœur et elle souhaite la vendre, elle est occupée et veux que je m’en occupe.
• Je vois, venez avec moi voir le joaillier lui seul est capable d’estimer une bague, je suis sûr qu’il vous en donnera le juste prix, je sais ce que sait qu’une mauvaise passe et devoir se séparer d’objet de valeurs,
Les mots me poursuivent me rappelant que je suis une pute bien que les passes que je pratique sont loin d’être mauvaises.

• Madame la bague que vous me montrez coûte environ 25 000 € à la vente mais je suis susceptible de vous en donnez 22 000 si vous avez un certificat d’achat me prouvant sa provenance.
Vous savez dans notre profession les achats sont strictement contrôlés.
• Cette bague était à notre grand-mère et je peux difficilement vous fournir un justificatif elle est décédée.
• Je peux vous faire une fleur et vous en donner 16 000 €, c’est le maximum que je puisse faire, mais je vous donne un conseil en amis, je connais le joaillier qui fait ce genre de montage de bague très spécifique, il a une boutique place Vendôme, allez le voir il vous en donnera le maximum car toutes ses pièces sont répertoriées.

Je quitte la boutique ayant reçu un coup de massue derrière le crâne, Louis aurait-il dit vrai, serait-il joaillier et souhaite-t-il réellement m’épouser ou plutôt Nadine, cette histoire est folle.
Je veux en avoir le cœur net, je fonce à l’appartement, le portable toujours sur sa table me montre que Nadine est toujours amoureuse de Vivian et qu’il faut que je continue d’assurer.
Je change de vêtement mettant même un foulard et des lunettes noires qui changent mon aspect quand je me regarde dans la glace Je récupère les six bagues dans le tiroir et je prends un taxi pour me rendre vers la place Vendôme, dans le quartier de l’Opéra je descends et tout en remontant vers la place j’entre dans six boutiques différentes une nouvelle bague à mon doigt, Le jugement de chaque joaillier est sans appel, juste le prix d’achat va de 18 000 à 30 000 €, la moitié d’entre eux me donne le conseil d’aller à quelques centaines de mètres de là reconnaissant le travail de leur confrère que j’ai sucé pour le prix que le premier joaillier était prêt à me donner.
Je me retrouve devant la boutique ou je prends le risque d’entrer passant le sas de sécurité.
J’ai enlevé toute bague de mes doigts.

• Bonjour madame, que puis-je pour vous ?
• Je voudrais voir vos bagues j’en ai repéré une dans votre vitrine qui coûte 28 000 €.

Louis est là devant moi et par chance le téléphone sonne.

• Léontine chérie, peux-tu t’occuper de madame, j’attendais un coup de téléphone important, je ferme la porte.

C’est le moment ou mon portable récupéré fait entendre des vibrations.

• Excusez, je dois moi aussi répondre.
Je reviens, la communication passe mal dans ces magasins.

Je sors et je marche sur le trottoir m’éloignant le plus vite possible, Louis et Léontine sont mariés et mon client est un malade qui profite de sa fortune pour jouer avec Nadine.

• Natacha, je voudrais m’excuser platement après le mauvais coup que je vous ai joué au château de Joyce, • Aucun problème grâce à vous j’ai passé une agréable soirée malgré votre défection et l’enveloppe que vous m’aviez laissée auprès de la patronne couvrait largement la désillusion de vous connaître.
• Merci, Gessica est une perle mais je vous appelle pour vous demander si demain vous pouvez prendre le même vol, le chauffeur de taxi vous attendra à l’aéroport de Toulouse où vous rejoindrez le château où j’ai réservé une chambre auprès de notre hôtesse.
Il va sans dire que l’enveloppe que je vais vous préparer sera supérieure à ce que je vous ai donné l’autre fois.
Êtes-vous d’accord, allez-vous venir, je vous en supplie je veux me faire pardonner.

Retourner au château, avoir la chance que Nadia soit là avec un de ses clients, elle m’a dit être intime avec Gessica,
• Sans problème, je vais préparer ma valise, je prends l’avion comme vous l’avez prévu.
• Vous vous souviendrez de cette soirée, je vous le promets.
• Merci.

Je vais au départ des taxis et je vais préparer ma valise.
Je pense à ce que m’a dit le joaillier quand il est allé chercher le deuxième collier avec les mêmes pierres que les bagues, je cherche partout sans rien trouvé.
Le soir je mets le portable aux abonnés absent jusqu’au matin de peur qu’il sonne ce qu’il a fait la dernière fois et que mon envie de sexe l’emporte sur toutes autres circonstances et que je sois trop fatiguée, la bague me permet de prendre cette décision car elle me procure de grandes marges de sécurité financières.
Avant de le couper, plusieurs fois j’essaye d’avoir Nadia qui comme moi à du se mettre en mode veille, la cochonne, elle doit passer une nuit encore fatigante après ses réunions.
Le lendemain j’arrive à Toulouse et avec l’expérience acquise au dernier voyage ou j’ai eu la chance de découvrir Nadia, la pancarte me guide vers la sortie.
Nous roulons vers le château de Joyce quand l’appareil qui aura eu beaucoup d’influence sur ma vie se met à vibrer.

• Allo, Natacha, c’est un grand malheur, vous avez fait une nouvelle fois le voyage pour rien même si j’ai fait déposer votre enveloppe auprès de Gessica avec un bonus qui je l’espère aplanira mon manque de tact, mais je suis chef d’entreprise et je suis en partance pour les États-unis pour aller régler un problème risquant de me mettre en faillite…