COLLECTION PUTE. C’est ainsi que l’on devient pute (1/2)
Récit érotique écrit par CHRIS71 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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COLLECTION PUTE. C’est ainsi que l’on devient pute (1/2)
« Le train pour Vierzon, départ 14 heures 22, est en formation, quai numéro 2. »
Ce train, c’est le mien, je retourne pour quelques jours chez maman.
J’ai encore tout foiré, mon mec et mon boulot.
Pour le boulot, comme mon patron était aussi mon mec, quand il m’a montré la porte, j’ai bien été obligé de prendre son chemin.
Lorsque j’aurai reçu mes indemnités, je vais lui ferait un magnifique prud’homme afin de le rincer.
Pour mon mec, c’est une pétasse blonde qu’il avait embauchée au secrétariat qui va prendre mes doubles fonctions dans notre appartement près de la place du général de Gaulle.
J’ai fait ma valise, le temps de me refaire une santé, je rejoins la ville de mon enfance et le bar que tient maman dans cette ville, place Jacques Brel.
Maman a l’habitude, chaque fois que je me fais larguer, c’est dans ses jupons que je viens me réfugier.
Encore plus lorsque cela se double d’un licenciement.
Je l’ai eu au téléphone, il y a trois jours et c’est de mariage que je lui avais parlé.
À son rire sarcastique, je me doutais qu’elle savait déjà que ça allait foirer.
Mon train est en formation et j’ignore si un jour je reviendrai dans la capitale.
Combien de fois ai-je dit cela ?
Mais chaque fois, dès que je me suis refait un peu la cerise en travaillant pour maman, j’appelle l’hôtel près de la gare de Lyon et je prends une chambre pour quelques jours avant de louer un petit appartement.
J’ai le temps, j’ai faim, le café de la gare me reçoit, un café, un croissant et l’addition.
Je vais pour me lever, quand mon pied marche sur un objet me faisant mal à travers mes chaussures à lanière d’été.
Je me baisse, c’est une clef.
J’en ai déjà vu de semblables, les fois où je suis de retour.
Avant de trouver une chambre, j’y dépose ma valise.
Mais c’est certain, c’est une clef de consigne de cette gare devant laquelle je suis passée le long des casiers, il y a moins d’un quart d’heure.
« Le train pour Lyon va partir, attention à la fermeture des portes. »
C’est ce que diffusent les haut-parleurs de la gare, quand j’arrive vers les consignes.
Casier 920, je l’ouvre et j’y vois un gros sac de sport.
J’ai un instant de recul, si c’était une bombe et que les terroristes aient jeté la clef après avoir déposé ce sac dans cette consigne !
Si c’est le cas, dans moins d’une seconde, je serais morte.
Mais si je regarde ce qu’il contient, il sera encore temps d’appeler la police, j’en ai vu dans la gare qui patrouillait.
Il y a même des militaires qui déambulent avec leurs armes, l’État ayant déclenché le plan ayant le nom de Vigipirate.
Le sac est dans les casiers les plus bas, sans le sortir, je tire millimètre par millimètre sur la fermeture et ce que je découvre me laisse sans voix.
Je referme le casier comme si le sac avait contenu un nid de vipères.
Mon cœur bat à cent à l’heure, je suis là, regardant cette clef.
Que faire aller à l’accueil ?
Aller dire que j’ai trouvé une clef sous mon pied et que je leur apporte ce que j’ai trouvé sans avoir ouvert le casier !
Et si je tombe sur des employés malveillants qui voyant ce que contient ce sac se mettent le fric dans leur poche.
Le fric, oui, il s’agit bien de frics, même un gros paquet de pognon, plus que je n’en ai jamais vu.
« Le train pour Vierzon va partir, attention à la fermeture des portes. »
C’est malin ou est-ce le destin, j’ai loupé mon train.
Plus je regarde cette clef et plus je me pose de questions.
Pour mieux réfléchir, je retourne au café, je reprends une place à une table, regardant sous ma chaise, si j’allais encore avoir une surprise, celle du casier étant de taille.
Café bu, j’en bois trop, une évidence se fait jour.
Un casier, une clef, je l’ai en main et si la personne qui l’a déposé revient dans des heures ?
J’aurais l’air un peu cruche de rester planter là au risque même d’attirer les flics par mon comportement.
Je sais que je suis sans logement, mais de là à finir au poste pour passer la nuit, il y a un monde.
Je retourne aux casiers et j’ouvre celui au trésor, le sac est très lourd.
Je traverse, ma valise sur roulettes d’une main, me demandant combien il peut y avoir.
J’entre dans l’hôtel dans lequel je suis venue plusieurs fois.
• Chambre 22 au deuxième étage, est-ce pour une ou plusieurs nuits ?
Maman attendra, je paye avec ma carte pour trois nuits.
J’enlève mon manteau et j’ouvre le sac.
Il y a des liasses de 500.
Pour la première fois, j’en vois, une, deux trois...
Des liasses de 200, une deux, trois...
Et pour finir de 100, une, deux, trois...
Je prends mon portable puis je vais sur la calculette pour faire le total.
1 000 000 €, juste un million d’euros.
C’est à ce moment où je vais remettre les billets que je vois une poche à l’intérieur du sac de sport, elle est fermée.
Je l’ouvre, il y a un petit calepin, j’ai failli le louper.
D : Damien et plein de signes incompréhensifs sur une ligne.
2 000 €, num masqué.
Fellation aime la levrette, sans spécial.
F : Françoise, même signes.
2500 €, 06 00 .. .. ..
Elle adore que je la domine.
Nul doute, c’est l’argent d’une prostituée qui a dû perdre sa clef après avoir déposé son sac avec son argent dans les consignes, je reviens au début du carnet.
Je découvre à l’intérieur de la page de couverture, un nom, une adresse et un numéro de téléphone.
Lola X, Place du Tertre.
06 00 .. .. ..
Je m’empresse de le composer, je vais pouvoir enfin relier cette clef laissée dans la gare, ce sac plein de billets et moi afin de le rendre après de petites explications.
Je suis loin d’être une oie blanche.
Ces noms dans le carnet avec principalement des hommes, mais aussi quelques femmes me faisant comprendre que Lola est une pute.
Cet argent est certainement le fruit de son labeur avec sa chatte, voire son anus.
A-t-elle fait tomber sa clef ou a-t-elle eu un souci avec quelques souteneurs de ses amis ?
J’ai un petit frisson qui passe dans mon dos, mais quand je vois les billets près de moi sur mon lit, je dois continuer à comprendre et à chercher la vérité.
Mon portable sonne, c’est maman, merde, elle m’attendait à la gare, je décroche.
• Claire où es-tu ?
Je t’ai attendu à l’arrivée de ton train, que se passe-t-il ?
• Aucun problème, maman, j’ai eu un empêchement de dernière minute au moment de prendre mon train, je vais venir dès que je le peux, je te tiens au courant.
• Pour une fois après avoir été largué, je te sens pleine d’assurance, ça me fait plaisir.
Viens dès que tu le décideras, il y aura toujours une place auprès de moi.
Tu sais que lorsque tu es là, j’ai plus de clients qui viennent certainement pour te voir.
Elle est comme sa maman, son homme, mon père l’a larguée étant enceinte et elle a fait ce qu’il fallait pour s’en sortir en m’élevant dans ce petit bistrot de Vierzon.
J’avais seize ans la première fois où j’ai fait l’amour.
Le garçon était gentil, mais entre nous ce fut un feu de paille.
Il y a eu Lucien, le vieux Lucien, c’est lorsque je gardais le bar maman étant parti faire des courses, qu’il m’a demandé ce service, étant seul.
Lui aussi ce fut une seule fois, baiser sur des fûts de bières, il y a plus confortable et c’est après qu’il y a eu Tom.
Tom exerçait la profession d’itinérant dans le commerce et habitait à Paris.
J’étais amoureuse et j’ai fait ma valise pour revenir trois mois plus tard, car j’étais régulièrement cocue.
De retour à Vierzon, trois semaines plus tard, le démon de la vie parisienne m’a repris et je suis remontée dans le même hôtel où je suis en ce moment.
Mes amants d’un soir, de plusieurs jours, de semaines, jusqu’à Steeve, architecte de son état qui m’a employé avant de me mettre dans son lit.
La suite, c’est mon congédiement, la gare et ce sac.
J’ai faim, quitter ma chambre, c’est prendre le risque qu’un rat d’hôtel vienne visiter ma chambre, aussi, je retourne dans la gare où je prends un casier, on verra clair demain.
Bien sûr, la clef, c’est sur mon cœur que je la garde, plus simplement attachée à mon collier, cadeau de Steeve pour le seul anniversaire passé avec lui.
Un saint Joseph, il m’avait dit que c’était le patron des amours infinis.
Comme la conne que je suis, je l’ai cru !
Comme ça, à tout moment, je sais qu’elle est là, je la prends fréquemment dans ma main.
Ce matin, petit-déjeuné pris, je décide de me rendre place du Tertre, c’est là au numéro qui était marqué que je trouverais des explications.
Métro, la place, un café.
• Connaissez-vous Lola ?
• Lola, elle est partie, elle a quitté son appartement, je crois qu’elle est retournée dans sa région.
• Eh ! connaissez-vous sa destination ?
• Lola était très secrète, mais elle louait un meublé au-dessus du bar, allez voir à l’agence au coin de la rue.
Ils viennent de faire des travaux avant de relouer, ils pourront certainement vous en dire plus.
L’agence par chance est ouverte.
• Non, madame Lola nous payait en liquide.
• Vous avez une adresse à laquelle je pourrais la trouver ?
• Secret professionnel, mais je vais vous dire quelque chose.
Madame Lola nous avait donné des garanties en louant plusieurs mois d’un coup.
Nous avons tellement de temps perdu à recouvrer les loyers que les renseignements que je pourrais vous donner seront certainement faux.
Argent liquide, sac d’argent liquide, carnet avec des noms et des renseignements sur la sexualité de leur propriétaire.
Je suis de plus en plus certaine que Lola est une pute qui a quitté le métier, mais qui a perdu sa clef.
C’est là que l’idée me vient, j’ai de l’argent personnel Steeve m’a toujours viré ma paye et avec lui, il payait tout.
Aujourd’hui, demain, où après avoir été à Vierzon, je sais que je devrais me loger ici à Paris.
• Le patron du café m’a dit que des travaux avaient été faits dans le meublé, est-il libre, je serais intéressée !
La jeune femme me recevant, me fait remplir les papiers de location.
Ce sont mes deux clefs, l’une sur mon cœur et l’autre dans mon sac à main que je découvre l’univers où Lola devait se prostituer.
Je prends un taxi qui m’attend devant l’hôtel puis la gare, je rapatrie sac et bagages place du Tertre.
Je suis sur le lit qui a dû voir défiler de nombreux hommes, je prends le carnet et mon portable.
Au hasard, S.
Sylvain 40, g, b.
06 .. ..
1 000 €, 5 à 7 classiques.
• Sylvain !...
Ce train, c’est le mien, je retourne pour quelques jours chez maman.
J’ai encore tout foiré, mon mec et mon boulot.
Pour le boulot, comme mon patron était aussi mon mec, quand il m’a montré la porte, j’ai bien été obligé de prendre son chemin.
Lorsque j’aurai reçu mes indemnités, je vais lui ferait un magnifique prud’homme afin de le rincer.
Pour mon mec, c’est une pétasse blonde qu’il avait embauchée au secrétariat qui va prendre mes doubles fonctions dans notre appartement près de la place du général de Gaulle.
J’ai fait ma valise, le temps de me refaire une santé, je rejoins la ville de mon enfance et le bar que tient maman dans cette ville, place Jacques Brel.
Maman a l’habitude, chaque fois que je me fais larguer, c’est dans ses jupons que je viens me réfugier.
Encore plus lorsque cela se double d’un licenciement.
Je l’ai eu au téléphone, il y a trois jours et c’est de mariage que je lui avais parlé.
À son rire sarcastique, je me doutais qu’elle savait déjà que ça allait foirer.
Mon train est en formation et j’ignore si un jour je reviendrai dans la capitale.
Combien de fois ai-je dit cela ?
Mais chaque fois, dès que je me suis refait un peu la cerise en travaillant pour maman, j’appelle l’hôtel près de la gare de Lyon et je prends une chambre pour quelques jours avant de louer un petit appartement.
J’ai le temps, j’ai faim, le café de la gare me reçoit, un café, un croissant et l’addition.
Je vais pour me lever, quand mon pied marche sur un objet me faisant mal à travers mes chaussures à lanière d’été.
Je me baisse, c’est une clef.
J’en ai déjà vu de semblables, les fois où je suis de retour.
Avant de trouver une chambre, j’y dépose ma valise.
Mais c’est certain, c’est une clef de consigne de cette gare devant laquelle je suis passée le long des casiers, il y a moins d’un quart d’heure.
« Le train pour Lyon va partir, attention à la fermeture des portes. »
C’est ce que diffusent les haut-parleurs de la gare, quand j’arrive vers les consignes.
Casier 920, je l’ouvre et j’y vois un gros sac de sport.
J’ai un instant de recul, si c’était une bombe et que les terroristes aient jeté la clef après avoir déposé ce sac dans cette consigne !
Si c’est le cas, dans moins d’une seconde, je serais morte.
Mais si je regarde ce qu’il contient, il sera encore temps d’appeler la police, j’en ai vu dans la gare qui patrouillait.
Il y a même des militaires qui déambulent avec leurs armes, l’État ayant déclenché le plan ayant le nom de Vigipirate.
Le sac est dans les casiers les plus bas, sans le sortir, je tire millimètre par millimètre sur la fermeture et ce que je découvre me laisse sans voix.
Je referme le casier comme si le sac avait contenu un nid de vipères.
Mon cœur bat à cent à l’heure, je suis là, regardant cette clef.
Que faire aller à l’accueil ?
Aller dire que j’ai trouvé une clef sous mon pied et que je leur apporte ce que j’ai trouvé sans avoir ouvert le casier !
Et si je tombe sur des employés malveillants qui voyant ce que contient ce sac se mettent le fric dans leur poche.
Le fric, oui, il s’agit bien de frics, même un gros paquet de pognon, plus que je n’en ai jamais vu.
« Le train pour Vierzon va partir, attention à la fermeture des portes. »
C’est malin ou est-ce le destin, j’ai loupé mon train.
Plus je regarde cette clef et plus je me pose de questions.
Pour mieux réfléchir, je retourne au café, je reprends une place à une table, regardant sous ma chaise, si j’allais encore avoir une surprise, celle du casier étant de taille.
Café bu, j’en bois trop, une évidence se fait jour.
Un casier, une clef, je l’ai en main et si la personne qui l’a déposé revient dans des heures ?
J’aurais l’air un peu cruche de rester planter là au risque même d’attirer les flics par mon comportement.
Je sais que je suis sans logement, mais de là à finir au poste pour passer la nuit, il y a un monde.
Je retourne aux casiers et j’ouvre celui au trésor, le sac est très lourd.
Je traverse, ma valise sur roulettes d’une main, me demandant combien il peut y avoir.
J’entre dans l’hôtel dans lequel je suis venue plusieurs fois.
• Chambre 22 au deuxième étage, est-ce pour une ou plusieurs nuits ?
Maman attendra, je paye avec ma carte pour trois nuits.
J’enlève mon manteau et j’ouvre le sac.
Il y a des liasses de 500.
Pour la première fois, j’en vois, une, deux trois...
Des liasses de 200, une deux, trois...
Et pour finir de 100, une, deux, trois...
Je prends mon portable puis je vais sur la calculette pour faire le total.
1 000 000 €, juste un million d’euros.
C’est à ce moment où je vais remettre les billets que je vois une poche à l’intérieur du sac de sport, elle est fermée.
Je l’ouvre, il y a un petit calepin, j’ai failli le louper.
D : Damien et plein de signes incompréhensifs sur une ligne.
2 000 €, num masqué.
Fellation aime la levrette, sans spécial.
F : Françoise, même signes.
2500 €, 06 00 .. .. ..
Elle adore que je la domine.
Nul doute, c’est l’argent d’une prostituée qui a dû perdre sa clef après avoir déposé son sac avec son argent dans les consignes, je reviens au début du carnet.
Je découvre à l’intérieur de la page de couverture, un nom, une adresse et un numéro de téléphone.
Lola X, Place du Tertre.
06 00 .. .. ..
Je m’empresse de le composer, je vais pouvoir enfin relier cette clef laissée dans la gare, ce sac plein de billets et moi afin de le rendre après de petites explications.
Je suis loin d’être une oie blanche.
Ces noms dans le carnet avec principalement des hommes, mais aussi quelques femmes me faisant comprendre que Lola est une pute.
Cet argent est certainement le fruit de son labeur avec sa chatte, voire son anus.
A-t-elle fait tomber sa clef ou a-t-elle eu un souci avec quelques souteneurs de ses amis ?
J’ai un petit frisson qui passe dans mon dos, mais quand je vois les billets près de moi sur mon lit, je dois continuer à comprendre et à chercher la vérité.
Mon portable sonne, c’est maman, merde, elle m’attendait à la gare, je décroche.
• Claire où es-tu ?
Je t’ai attendu à l’arrivée de ton train, que se passe-t-il ?
• Aucun problème, maman, j’ai eu un empêchement de dernière minute au moment de prendre mon train, je vais venir dès que je le peux, je te tiens au courant.
• Pour une fois après avoir été largué, je te sens pleine d’assurance, ça me fait plaisir.
Viens dès que tu le décideras, il y aura toujours une place auprès de moi.
Tu sais que lorsque tu es là, j’ai plus de clients qui viennent certainement pour te voir.
Elle est comme sa maman, son homme, mon père l’a larguée étant enceinte et elle a fait ce qu’il fallait pour s’en sortir en m’élevant dans ce petit bistrot de Vierzon.
J’avais seize ans la première fois où j’ai fait l’amour.
Le garçon était gentil, mais entre nous ce fut un feu de paille.
Il y a eu Lucien, le vieux Lucien, c’est lorsque je gardais le bar maman étant parti faire des courses, qu’il m’a demandé ce service, étant seul.
Lui aussi ce fut une seule fois, baiser sur des fûts de bières, il y a plus confortable et c’est après qu’il y a eu Tom.
Tom exerçait la profession d’itinérant dans le commerce et habitait à Paris.
J’étais amoureuse et j’ai fait ma valise pour revenir trois mois plus tard, car j’étais régulièrement cocue.
De retour à Vierzon, trois semaines plus tard, le démon de la vie parisienne m’a repris et je suis remontée dans le même hôtel où je suis en ce moment.
Mes amants d’un soir, de plusieurs jours, de semaines, jusqu’à Steeve, architecte de son état qui m’a employé avant de me mettre dans son lit.
La suite, c’est mon congédiement, la gare et ce sac.
J’ai faim, quitter ma chambre, c’est prendre le risque qu’un rat d’hôtel vienne visiter ma chambre, aussi, je retourne dans la gare où je prends un casier, on verra clair demain.
Bien sûr, la clef, c’est sur mon cœur que je la garde, plus simplement attachée à mon collier, cadeau de Steeve pour le seul anniversaire passé avec lui.
Un saint Joseph, il m’avait dit que c’était le patron des amours infinis.
Comme la conne que je suis, je l’ai cru !
Comme ça, à tout moment, je sais qu’elle est là, je la prends fréquemment dans ma main.
Ce matin, petit-déjeuné pris, je décide de me rendre place du Tertre, c’est là au numéro qui était marqué que je trouverais des explications.
Métro, la place, un café.
• Connaissez-vous Lola ?
• Lola, elle est partie, elle a quitté son appartement, je crois qu’elle est retournée dans sa région.
• Eh ! connaissez-vous sa destination ?
• Lola était très secrète, mais elle louait un meublé au-dessus du bar, allez voir à l’agence au coin de la rue.
Ils viennent de faire des travaux avant de relouer, ils pourront certainement vous en dire plus.
L’agence par chance est ouverte.
• Non, madame Lola nous payait en liquide.
• Vous avez une adresse à laquelle je pourrais la trouver ?
• Secret professionnel, mais je vais vous dire quelque chose.
Madame Lola nous avait donné des garanties en louant plusieurs mois d’un coup.
Nous avons tellement de temps perdu à recouvrer les loyers que les renseignements que je pourrais vous donner seront certainement faux.
Argent liquide, sac d’argent liquide, carnet avec des noms et des renseignements sur la sexualité de leur propriétaire.
Je suis de plus en plus certaine que Lola est une pute qui a quitté le métier, mais qui a perdu sa clef.
C’est là que l’idée me vient, j’ai de l’argent personnel Steeve m’a toujours viré ma paye et avec lui, il payait tout.
Aujourd’hui, demain, où après avoir été à Vierzon, je sais que je devrais me loger ici à Paris.
• Le patron du café m’a dit que des travaux avaient été faits dans le meublé, est-il libre, je serais intéressée !
La jeune femme me recevant, me fait remplir les papiers de location.
Ce sont mes deux clefs, l’une sur mon cœur et l’autre dans mon sac à main que je découvre l’univers où Lola devait se prostituer.
Je prends un taxi qui m’attend devant l’hôtel puis la gare, je rapatrie sac et bagages place du Tertre.
Je suis sur le lit qui a dû voir défiler de nombreux hommes, je prends le carnet et mon portable.
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