LE REMPLACEMENT. (8/x) - histoire érotique

Nadia devrait vous écrire des histoires plus souvent, je sens l’intensité monter.

Mes connaissances des amours féminins en arrivant sur les lieux de mon rendez-vous foiré s’accélèrent à la vitesse d’une fusée grâce à la plus belle femme qu’il m’a été d’avoir dans mes bras.

Elle colle sa bouche à la mienne, elle pèse de tout son poids sur moi, nos pubis se collent l’un contre l’autre.
Pour la énième fois de la soirée nos langues se livrent un combat violent et sensuel qui dure plusieurs minutes.
C’est à court de respiration et le souffle haletant que nous nous séparons.

• Place toi sur le ventre je vais te faire un massage dont j’ai le secret.
Mets tes bras de chaque côté de ta tête et écarte tes jambes.
Abandonne-toi totalement.

Elle saute du lit pour prendre un flacon dans sa valise.

• J’ai toujours de l’huile de massage pour mes amants.

Je redresse ma tête et ma réponse est très ironiquement.

• Tes amants qui te donnent du pognon pour que tu deviennes leur courtisane.

J’attendais une réponse cinglante, c’est un sourire plein d’amour qu’elle me renvoie.
Je suis son conseil et je me positionne, je ferme les yeux et fais le vide dans ma tête.
Ses mains enduites d’huile se posent sur mon dos, elles glissent sur mes épaules, mes bras, arrivent à mes reins, mes hanches, mes fesses, mes cuisses, mes jambes et jusqu’à mes pieds qui sont ainsi huilés.
Je savoure cet instant de relaxe et de bien-être.
Elle prend mon pied, pour le masser en profondeur, même ma plante reçoit son attention, le talon et entre mes orteils.
Puis, c’est autour de la cheville et du mollet, ses mains enrobent, pétrissent, le malaxent encore et encore.
Elle remonte sur ma jambe et rejoint ma cuisse, palpe et malaxe de nouveau mais plus en profondeur.
C’est un véritable massage digne de ceux pratiquer en thaïlandais.
Elle pétrit et fait rouler mes muscles entre ses mains chaudes imprégnées d’huile. Nous n’échangeons aucune parole, me laissant aller, les yeux toujours clos.
L’autre jambe reçoit le même traitement, la même attention, je suis gisante.
Moment divinement bien, c’est plus délassant que je ne pouvais l’imaginer.

C’est maintenant au tour du dos, elle part du bas de mes fesses, mes reins, mon dos jusqu’aux épaules et mes bras qui sont à leur tour soumis à des caresses proches du divin, ses mains passent et repassent de bas en haut, tournent, se croisent et se recroisent sur mon corps.

Ma nuque, ma colonne vertébrale, mais aussi le creux de mes hanches a droit au même traitement, mes hanches sont pressées, honorées avec le même soin, la même minutie, maintenant ses mains se font plus légères, plus douces sur mon corps.
Le massage profond devient une caresse, ses mains passent et se croisent sur mon dos.
J’ai l’impression de sentir le bout de ses doigts, le dos de ses ongles insistant sans me blesser.
La paume de ses mains frôle la surface de ma peau, les mains de Nadia remontent lentement le long de mes jambes atteignant mes cuisses.
Je reste inerte.
Elles effleurent mes hanches de part et d’autre de mon corps.
Remontent lentement, jusque sous mes bras.
Puis doucement, tout doucement redescendent, effleurent le côté de mes seins puis glissent jusqu’aux creux des hanches.
L’impression rapide et très agréable qu’elle désire me soulever par les hanches me traverse une fraction de seconde.
Ses mains, ses doigts, ses ongles redescendent doucement de chaque côté de mes jambes jusqu’aux chevilles.
Maintenant, elles passent à l’intérieur et doucement, tout doucement remontent entre elles.

Ressentir ses ongles qui effleurent l’intérieur de mes genoux remontant lentement est difficilement supportable. Je me mords la lèvre inférieure. J’essaie de me contrôler, de réguler ma respiration.
Ses doigts atteignent le bas de mes fesses, remontent et enveloppent le haut de mon fessier.
Elles les écartent un très court instant.
Une nouvelle fois, ses mains remontent jusque sous les bras, redescendant tout doucement vers le creux de mes hanches, me les soulèvent un très court instant et retournent jusqu’aux chevilles.

Je suis si bien que je reste sans bouger.
J’ai du mal à réguler ma respiration, Nadia recommence plusieurs fois.
Maintenant ses mains restent à cette hauteur de mon corps.
Ses doigts effleurent ma peau juste derrière les genoux et passent entre mes cuisses et remontent tout doucement.
La caresse devient érotique, délicieusement érotique.
Je me mords les lèvres en ressentant de nouveau, qu’elle m’écarte les fesses en venant sur mes hanches, l’impression qu’elle va très lentement.
Je sers les points, il faut que j’évite de gémir.
Elle me tient un moment par les hanches, me soulève très légèrement, je voudrais hurler.
Ce geste est une invitation, je me cambre très légèrement jusqu’à la honte.
Je ne peux retenir une très légère plainte.
C’est fini, elle revient vers les cuisses jusqu’aux genoux et de nouveau remonte, c’est délicieux, même tout simplement diabolique.
J’ouvre la bouche pour un cri silencieux.
Elle vient le temps d’une petite seconde frôler et passer ses doigts entre mes fesses.
Cette caresse est si rapide, si fugace, mais si forte en intensité, je finis par laisser échapper de nouveau petits gémissements.
C’est un véritable supplice, supplice de tantale.
Une nouvelle fois, ses doigts, ses ongles remontent entre mes cuisses.

• Hum, hum.

Je n’ai pu me retenir ce gémissement alors que j’ai envie de hurler.
Les soupirs de Nadia se mêlent aux miens.
La tension retombe un très court instant alors que ses mains se croisent et se recroisent rapidement sur mon dos.
Une de ses mains part du haut du dos et descend sur la colonne vertébrale, elle appuie doucement et descend, descend toujours, passe entre mes fesses jusqu'à toucher mon sexe.
Hurler, je veux hurler mais déjà étant resté sans bouger une ou deux secondes sa main remonte doucement.
Elle recommence deux ou trois fois, ce geste, avant d’aller plus loin, ses doigts, son doigt.
Je soulève la tête, ouvre les yeux.
Elle l’a fait, pas longtemps, pas beaucoup, pas profond, mais elle a osé ce que j’espérai depuis un moment. Je retombe sur le lit.

• Natacha, retourne-toi s’il te plaît.

Je suis gênée, mais extrêmement excitée, frustrée.
Je crois que j’aurais aimé qu’elle continue, qu’elle aille plus loin.
J’hésite à croiser son regard en me retournant lui faisant voir que pendant un grand moment j’ai été entièrement sous sa domination, je suis prête à accepter tout ce qu’elle veut me faire, je dirais même que le mouvement qu’elle me fait faire casse une fraction l’enchantement où elle a réussi à me faire plonger.
Je me mets sur le dos, les bras le long du corps.
Je la regarde reprendre le flacon d’huile.
Je me sens un peu honteuse, que mon corps m’échappe à ce point même si son massage à éviter mes points les plus sensibles de mon intimité.

Elle me sourit. Je voudrais disparaître.
Ses mains imprégnées d’huile parfumée courent sur mes cuisses, mes jambes et mon ventre.
Je regarde son visage, ses mains passent sur ma poitrine, entre mes seins, nos regards se croisent encore et toujours.
Je me sens rougir, elle me sourit, je me trouve bête, coincée, elle semble s’amuser de ma gêne, j’ai un peu honte.
Il est difficile de gérer, d’accepter ses propres désirs, ses propres fantasmes devant une inconnue.
J’évite d’ouvrir les yeux, croiser son regard.
Par deux ou trois fois, le bord de sa main frôle enfin mon sexe.
C’est agréable mais frustrant, plonge dedans Nadia, je suis a toi, j’espère que tu l’as vue.
Elles passent autour des seins, puis dessus, mais sans trop insister pour le moment, j’ouvre mes yeux et croisent son regard.

Elle reprend de l’huile dans ses mains qu’elle pose sur ma poitrine.
Chaque sein est enduit d’huile parfumée, je sens qu’elle enduit d’huile le bas de mon ventre ainsi que le haut et l’intérieur de mes cuisses.
Ses mains reviennent sur ma poitrine, enveloppant chaque sein avec douceur passent ses doigts plusieurs fois sur mes pointes allant jusqu’à les pincer.
Nos regards se retrouvent, ses mains glissent maintenant sur mon ventre, mes hanches, jusqu’aux genoux.
Elle passe sous le genou gauche, la soulève et l’écarte un peu, avec beaucoup de douceurs, immédiatement c’est au tour de la jambe et du genou droit d’être légèrement écarté.
Je me trouve impudique, allongée nue les cuisses écartées, les genoux relevés, je sens mon sexe s’ouvrir et laisser deviner le bord de mes lèvres intimes.
Sa main remonte doucement jusqu’à la partie soyeuse de ma cuisse, son autre main se repose sur ma poitrine.
Je ferme mes yeux, j’ai l’impression qu’elle a cinq, dix mains qui me caressent.
Elle enveloppe entièrement mon sexe, elle appuie, va loin sous moi. Je respire plus vite, ma poitrine est pressée, elle recommence à pincer légèrement le bout d’un de mes seins, la main entre mes cuisses bouge de bas en haut, je gémis, je serre très forts, les points et mes lèvres.

J’ouvre les yeux nos regards se croisant un instant.
Je suis arc-bouté au milieu du lit. Elle passe son doigt entre mes lèvres vaginales, effleurant, puis écrasant mon clitoris.
Je pose mon bras gauche sur mes yeux, lui cachant mon regard, mes yeux.
Je mords ma lèvre, je gémis.
Quand c’est excessif, c’est excessif, ma respiration est saccadée, ma main droite se pose sur sa hanche à ma portée.
Elle cesse momentanément sa caresse sur mon clitoris.
Sa main se plaque de nouveau contre moi et de nouveau appuie en allant loin jusqu’entre mes fesses.

J’ai du mal à respirer. Je suis hors du temps…