Nico et Matteo, par delà les épreuves (04)

- Par l'auteur HDS Sylvainerotic -
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Récit libertin : Nico et Matteo, par delà les épreuves (04) Histoire érotique Publiée sur HDS le 05-07-2022 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Nico et Matteo, par delà les épreuves (04)
Suite des aventures de Matteo et Nicolas. N’hésitez pas à m’envoyer un message si vous avez aimé, pour partager vos commentaires, ou si vous souhaitez des photos des personnages. Je réponds toujours. Bonne lecture (sylvainerotic@yahoo.com).

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C’est la rentrée au pensionnat militaire, et tous les élèves sont de retour. Après un été plein d’ennui, les cours démarrent pour Nicolas. Les cours ne l’intéressent que moyennement mais il se dit que les études représentent sa seule chance d’indépendance à moyen terme : obtenir un diplôme, être financièrement autonome, et envoyer tout balader. Il faut prendre son mal en patience.

Il pense à Matteo : que fait-il ? où est-il ? est-il en sécurité ? Il se sent impuissant…
Les nouveaux élèves sont tous des futurs militaires ou des enfants de militaires. Nicolas se sent différent. Moins athlétique, moins sportif, moins confiant en lui, il est souvent à l’écart.

Les premières séances de sport, beaucoup plus intenses qu’au lycée, deviennent vite un enfer. Toujours derniers des exercices ou des courses, Nicolas souffle et souffre. Comme il est asmathique, il doit aussi faire attention.

Le seul nouveau camarade qui attire son regard, c’est Ali. Il faut dire qu’il dénote du reste des élèves. De type moyen oriental, beau, fin, il a l’air heureux d’être là. Il sourit souvent, notamment à Nicolas.

Voyant celui-ci seul il n’hésite pas à lui adresser la parole. Nicolas est intrigué. Ali est en fait Saoudien. Son père, général lui-même, l’a envoyé pour perfectionner son français déjà excellent, et pour le préparer à une carrière militaire dans son pays. Il a l’air tellement content de ne pas être en Arabie Saoudite, même si ici dans ce pensionnat, les choses ne sont pas faciles…
Très vite, ils deviennent amis, attirés l’un vers l’autre. Assis côte à côte en cours, ensemble pour les exercices de groupe. Ali n’est pas le meilleur en sport, mais moins en difficulté de Nicolas.

Celui-ci se pose des questions. Est-il attiré par Ali comme il l’était par Matteo ? Ali serait-il homo ? Y-a-t-il quelque chose d’inconscient, un instinct qui font que les homos se reconnaissent ? Nicolas n’en sait rien, il ne peut pas y croire. Ça parait peu probable.

Le seul plaisir solitaire de Nicolas, c’est sous la douche le matin… Il se masturbe souvent. Pense à Matteo, parfois à Ali, à d’autres élèves qu’il trouve mignons. Dans les chambres partagées, pas de branlette possible…
Ali devient plus proche. Il ne cache pas qu’il aimerait peut-être rester en France, ici, après ses études. Il sourit à Nicolas tellement souvent. Celui-ci est confus. Est-il en train de se faire draguer ? Il est devenu un peu paranoïaque après la séparation tragique d’avec Matteo.

Un samedi soir, quand tous les élèves se retrouvent dans la salle de projection pour une soirée cinéma, dans l’obscurité, au milieu du film, la main d’Ali s’est glissée près de la cuisse de Nicolas, et le petit doigt l’effleure doucement. Comme un signe, comme un appel discret. Nicolas tressaille…Il comprend. Il répond. Le tout sans que ni l’un ni l’autre ne quitte l’écran des yeux. Ça attirerait l’attention des autres.

Après cet épisode sans suite immédiate, Nicolas est confus. Doit-il parler à Ali ? Quand ? comment ? Le lieu ne permet presque jamais de se retrouver seul à deux. Tout est collectif ici : les chambres, les cours, les salles de révision, les réfectoires.

Le lundi, Ali tend un livre à Nicolas. Un titre quelconque de littérature
- Tiens, j’ai pensé que ça te ferait plaisir… lis le attentivement
Sans comprendre Nicolas accepte. Ce n’est que plus tard en faisant tourner les pages, qu’il trouve un petit mot glissé à l’intérieur : « rejoins-moi à 11 heures aux toilettes ce soir ».

Nicolas est partagé entre peur et excitation : rendez-vous secret, peur d’une nouvelle rencontre, danger permanent d’être découvert. Aussi, peut-il faire confiance à Ali ?

Il reste bien éveillé dans son lit, avant de s’éclipser de sa chambre à 11 heures, ses camarades tous endormis. En caleçon et t-shirt, il se rend dans les toilettes collectives. Ali est là, dans la même tenue. L’atmosphère est étrange. Il s’excuse même
- Ah… tu es venu… excuse-moi… je ne suis pas très discret… ni très subtil… j’ai juste tenté ma chance avec toi… j’ai toujours eu un pressentiment… que toi et moi… eh bien… on avait quelque chose en commun… je te trouve très mignon au fait
Nicolas est gêné… c’est la première fois qu’on est aussi direct avec lui.

- Euh merci… j’imagine que ça doit être facile à deviner que je suis homo alors… il faut que je fasse gaffe ici
Ali pousse un petit éclat de rire. Les deux garçons s’approchent. Et c’est Nicolas qui brise la glace en embrassant son camarade. Les lèvres d’Ali sont douces, humides. Il le trouve mignon. Il aime les bruns.

- T’es super mignon, toi aussi…
Les baisers s’enchaînent un peu maintenant. Mais vite ils comprennent qu’ils ne peuvent pas se voir longtemps.

- C’est difficile de se voir à deux ici…
- Oui… je te passerai des petits mots… j’ai envie de t’embrasser encore
Et Ali embrasse à nouveau Nicolas. Les deux garçons se séparent vite…
Les jours qui suivent, ils se jettent des regards complices, et passent le plus de temps possible ensemble. Après les cours, ils se séparent à regret, étant dans des chambres différents. Pour le reste, ils sont inséparables. Cela permet aisément de s’échanger de petits billets.

C’est Ali qui en glisse un dans la semaine. Ils se retrouvent encore aux toilettes la nuit. Autant, pendant la journée, ils ont le temps de se parler, autant la nuit, ils savent que leur temps est compté. Ils s’embrassent alors aussitôt. C’est un moment d’instinct purement sexuel. Comme si les préliminaires se déroulaient pendant la journée, et que la nuit était réservée à l’acte seul.

Les lèvres se trouvent donc aussitôt, tout comme les langues. De longs baisers passionnés. Précipités. Ils sortent leurs queues de leurs caleçons, et se branlent tout en s’embrassant. L’excitation, la clandestinité, cela redouble le plaisir. Ils finissent par se faire une branlette croisée. Nicolas constate que la queue d’Ali est bien plus grosse que la sienne. Il est partagé entre un attrait, et un sentiment de honte par rapport à la taille de la sienne. Les deux garçons se font jouir ensemble, nettoient vite et retournent dans leur chambre presque sans échanger un mot.

Cet épisode les a mis en confiance, surtout Nicolas. C’est lui qui est l’auteur du mot suivant. Ils ne peuvent se retrouver tous les soirs, et espacent les escapades nocturnes. Ce soir-là, Nicolas sait ce qu’il veut et après quelques baisers, il se met à genoux, baisse le caleçon d’Ali et prend doucement ce chibre imposant dans sa bouche. Celle-ci est bien remplit. Le sexe de Nicolas se tend aussitôt. Un désir de bite, d’en avoir une dans la bouche enfin assouvi. Pas celle de Matteo, mais tant pis. C’est bon. Il aime. Il savait qu’il allait aimer. Il se touche en même temps qu’il suce. Ali ne peut se retenir et éjacule vite dans la bouche de Nicolas qui avale tout. Les rôles et les positions s’inversent. Nicolas découvre le plaisir de la caresse d’une bouche sur sa queue, celle de la langue aussi et il n’arrive pas à se retenir bien longtemps. Ali se retire, et le laisse jouir sur le sol en le branlant. Il n’a pas osé avaler…
Les deux amants s’éclipsent vite dans leurs chambres, heureux de ces premières fellations et aussi de ne pas s’être fait surprendre.

Dans les jours qui suivent, ils arrivent à discuter plus intimement entre deux portes, discrètement. Ali lui confie qu’il rêve de pouvoir rester en France. Son visa d’étudiant ne lui permet que d’étudier pour l’instant, mais il rêve de pouvoir se marier avec un Français pour pouvoir échapper à son destin dans son pays. Il explique à Nicolas à quel point les choses sont impossibles, dangereuses pour les homosexuels dans son pays…
Les petits mots continuent à être échangés de temps pour des rencontres fortuites au milieu de la nuit. Des fellations rapides échangées à toute vitesse pour ne pas attirer l’attention. C’est tout ce qu’ils ont trouvé pour assouvir leur désir, et leur envie d’explorer leur sexualité ensemble.

Un mercredi, les élèves partent faire un long cross dans la montagne environnante. L’effort n’a jamais été aussi violent pour Nicolas, toujours à la traine. Un peu plus à l’aise, Ali se retourne de temps en temps pour s’assurer qu’il arrive quand même à suivre. Malheureusement, l’effort est trop intense et Nicolas finit par s’écrouler. Essoufflement ou malaise ? Toujours est-il qu’il est ramassé et conduit à l’infirmerie.

Il y reste l’après-midi en observation, et la nuit qui va suivre aussi. L’infirmerie offre plus de confort que les chambres. Deux lits uniquement, une salle de bains attenante.

En fin d’après-midi, Nicolas à la grande surprise de voir débarquer Ali dans sa chambre, avec le docteur de service
- N’oubliez de prendre ces cachets ce soir, et en fonction de comment vous vous sentirez, vous pourrez retourner en cours demain.

Les voilà seuls dans la même chambre. Ali fait un client d’œil et parle à voix basse
- J’ai prétendu être un peu malade moi aussi… l’occasion était trop belle
Voilà une chance unique de passer la nuit ensemble ! Les deux amants attendent que le docteur quitte son service. Seul reste un infirmer à l’autre bout du couloir.

Quand ils ne courent plus aucun danger, les baisers et les caresses démarrent, tout en essayant de faire le moins de bruit possible. Ils ont maintenant plus de liberté et se mettent entièrement nus l’un devant l’autre pour la première fois. Ils s’allongent ensemble sur un lit simple, serrés l’un contre l’autre. Les lèvres soudées, les mains qui se caressent doucement pour découvrir le corps de l’autre pleinement, pour la première fois. Le contact de la peau, la forme du corps, la courbure des fesses.

Ils se sucent tour à tour, mais savent tous les deux ce que cette nuit unique leur offre la chance d’explorer. Un peu intimide, Nicolas est content que ce soit Ali qui souhaite se faire baiser le premier.

Nicolas a amené du gel douche en guise de lubrifiant, faute de mieux. Son partenaire attend sur le lit jambes écartées. Nicolas aimerait le rimmer comme dans tous les films porno. Mais son partenaire ne veut pas attendre. Dommage, il aurait bien aimé essayer. Les deux amants se lubrifient comme ils peuvent. Nicolas se tient maintenant debout, face au lit simple, Ali est allongé au bord, jambes écartées, les fesses à la bonne hauteur, grâce à un oreiller. Le gland pousse contre le sphincter. Nicolas n’est pas trop bien membré, et la douleur n’est pas trop grande. Ali s’habitue. Il ferme les yeux et commence à se branler, alors que Nicolas bouge doucement. Pour celui-ci la sensation est excellente. La chaleur sur sa bite, l’idée de pénétrer son amant. Il savoure le moment. C’est sa première fois. Cela la rend fier.

Ali, lui a l’air indifférent. Pas de douleur, mais il n’a pas l’air d’aimer plus que ça. Quand Nicolas lui demande comment ça fait, il hausse juste les épaules et répond que ça fait « bizarre », il se sent rempli, sans plaisir. Nicolas commence à sodomiser avec des coups plus longs et lents. Il se penche pour embrasser Ali, remue ses petites fesses au même moment. Puis remonte, les jambes d’Ali dans les mains. Il n’arrive pas à se retenir très longtemps et jouit au fond de son amant, qui lui a du mal à bander bien qu’il se branlait. Nicolas se sent un peu déçu d’avoir été le seul à apprécier.

Ils ont donc hâte d’inverser les rôles. Ils se lubrifient et intervertissent leurs positions. Le petit blond aux yeux bleus attend patiemment les jambes levées et écartées. La bite d’Ali est bien plus grosse. La douleur est grande. Nicolas serre les dents. Et quand le sphincter est forcé, une brulure énorme se fait sentir. Nicolas grimace, les yeux s’embuent de larmes, il essaie de résister, mais supplie Ali de se retirer. Ils reprennent leurs esprits. Ali le pénètre à nouveau et Nicolas essaie de s’habituer à la douleur, mais au bout d’une minute, Ali doit se retirer. Les deux sont frustrés. Ali finit par demander à Nicolas de se retourner et il jouit sur ses fesses. Les jets chauds sur les fesses sont une moindre compensation au sentiment ambiant de déception.

Les deux amants ne parlent pas trop et se mettent au lit, déçus de cette première expérience en partie ratée. Nicolas surtout ne comprend pas. Il a beaucoup aimé pénétrer Ali, la sensation était super. Surtout l’idée d’être en lui, mais sa tentative ratée en passif lui laisse un gout amer. Pourquoi tous les mecs y arrivent et prennent leur pied et pas lui ? Est-ce la bite d’Ali qui est trop grosse ? Il aimerait tant ressentir du plaisir comme ça.

Malgré tout les deux reprennent leurs rendez-vous secrets la nuit pour s’embrasser, se caresser et se sucer.

Mais une idée leur vient, secrètement échangée entre deux portes : pourquoi ne pas feindre d’être malades encore une fois, au même moment, pour profiter de l’infirmerie ? Les deux complices profitent encore une fois d’une session de sport trop intense pour leurs petits gabarits. Les autres élèves, et les professeurs n’y voient que du feu. Compte tenu de leur fragilité, les docteurs ne prennent aucun risque et les clouent à l’infirmerie pour une nuit.

Une autre nuit pour essayer. Nus, enlacés, ils ne se pressent pas. Les baisers, les caresses et les fellations leur permettent de se détendre et de faire monter le plaisir. Ali ne veut pas réessayer en passif. Nicolas se place en position. Il aimerait qu’Ali lui lèche le cul, ça doit être incroyable… Mais il n’ose pas demander, et son partenaire se lubrifie déjà le membre.

Nicolas est un peu effrayé, mais il a tellement envie d’y arriver. La douleur est là mais il a décidé de l’accepter. De la supporter. Ali le remplit complétement. Les deux amants restent immobiles de longues minutes. Ali est patient. Petit à petit Nicolas réalise : ça y est je suis pénétré. Le sentiment d’envahissement est énorme… Ali glisse doucement en lui. Ça tire. Nicolas grimace mais son cerveau ignore cela : seule l’idée de se faire pénétrer lui suffit. Il grogne. Ali se penche pour embrasser son amant et glisse doucement en lui. Tout se passe dans la tête de Nicolas : il ne ressent pas de plaisir physique, seule de la satisfaction psychologique. La sodomie dure quelques minutes, Ali finit par éjaculer au fond de lui. Nicolas ressent légèrement le flot de sperme couler en lui. Cette sensation lui plait et il se branle pour jouir aussitôt après. Ali se retire, accentuant la douleur. Ali sourit : il a beaucoup aimé. Nicolas est fier : il se sent un homme différent. Gay. Il a franchi une étape. Mais il ne comprend pas pourquoi il ne ressent pas plus de plaisir… Tant pis, ça viendra.

Les jours qui suivent sont plus tranquilles. Comme d’habitude, ils ne peuvent s’aimer que secrètement. Un matin, dès la première heure de cours, la classe est interrompue par un pion qui demande à Ali de le suivre chez le colonel Fayard. C’est toujours un moment de stress… pourquoi être convoqué comme ça, par celui que tout le monde redoute pour son autorité… et sa personnalité aussi.

- Qu’est-ce que j’ai fait ?

- Je n’en sais rien. Suis-moi
Ali réapparait peu après, l’air très angoissé. Il jette des regards inquiets à Nicolas et se ronge les ongles en permanence. Malheureusement, ils sont séparés à la pause déjeuner et pour les cours suivants, car ils sont dans des groupes différents de travaux dirigés. L’inquiétude grandit du coté de Nicolas. Pas de nouvelle, ni de trace d’Ali le soir. Le lendemain, il ne vient pas en cours. Nicolas interroge un des camarades de chambre d’Ali. Ce dernier lui indique qu’il a disparu : chambre vide et placard vide également.

Le colonel Fayard vient interrompre le premier cours. Comme de coutume, tout le monde se lève.

- Votre camarade Ali B. a été renvoyé hier pour indiscipline. Que cela serve de leçon à tout le monde. Notre établissement n’a aucune tolérance pour ceux qui ne suivent pas les règles. Ali est donc déjà en route pour retourner en Arabie Saoudite.

Les regards dans la salle sont incrédules. Nicolas se met à transpirer et à sentir sa tête tourner. Comment est-ce possible ? Ali, indiscipliné ? Ça n’a pas de sens. Et puis partir sans dire au revoir ?

==
Quand Matteo se réveil, il est seul, nu dans le lit. Il s’étire et constate qu’il est déjà tard. Le lit est tellement confortable. Rien à voir avec les matelas ultra fins, montés sur ressort, sur lesquels il a dormi ces dernières semaines.

Matteo enfile un caleçon. Steve est déjà habillé et prend son petit déjeuner dans la cuisine. L’odeur de café et de croissant réveille Matteo progressivement.

- Bien dormi ?

- Oui super
Matteo se sent bien. Ça change tellement du foyer. Ne voulant pas abuser de la générosité de Steve il lance :
- Merci encore pour hier, il va falloir que je rentre au foyer aujourd’hui
- Ah, ok… J’ai passé une excellente soirée hier… j’aimerais qu’on se revoie
- Oui moi aussi… ça serait sympa
- Dis-moi s’il y a quelque chose que je peux faire pour t’aider. Je comprends que ta situation n’est pas simple.

- C’est gentil merci, mais je crois que ça ira
- Entre homos, il faut s’aider… par exemple, tu n’aurais pas besoin de quelques vêtements ?

Matteo réfléchit. C’est vrai qu’il n’a pas grand-chose à se mettre. Mais il ne veut pas abuser de la générosité de Steve
- Et si je t’emmenais acheter quelques vêtements cet après-midi ? Allez, ça me fait plaisir
Matteo n’hésite pas longtemps. Après tout, pourquoi dire non ? Steve a l’air d’avoir les moyens. Et il n’est pas interdit de saisir sa chance, pour une fois.

Steve conduit Matteo dans un grand magasin. Les yeux de Matteo s’illuminent. Toutes ces marques ! Lui qui a grandi plutôt pauvre… Il est très impressionné par ce qu’il voit. Steve lui achète quelques jeans et t-shirts, l’aide à choisir des choses qui le mettent en valeur. Mais surtout, c’est quand il s’arrête au département sous-vêtement que Matteo est le plus heureux. Steve dépense dans de grandes marques. Taille S pour les petites fesses de Matteo. Des classiques bien sûr, boxers noirs, gris et blancs. Mais quelques choses plus drôles, moulantes et en couleur. Matteo en a toujours rêvé. Pour lui, c’est un signe de richesse, d’accomplissement. Un rêve qui se réalise.

Les deux hommes rentrent à l’appartement avec tous les paquets. Matteo vit un réveil éveillé. Il serre Steve contre lui
- Merci, c’est trop gentil de ta part. Tu n’étais pas obligé de faire ça. Ça fait beaucoup d’argent
- Ne t’inquiète pas. De l’argent j’en ai, ça me fait plaisir… et tu en avais besoin. Et puis tu le mérites. Tu es tellement courageux… et mignon
Ils s’embrassent sur les lèvres. Matteo, instinctivement, attiré par Steve, sait comment le remercier. Il se met à genoux et commence à déboutonner Steve
- Mais qu’est-ce que tu fais ??

Matteo sourit et commence à prendre Steve en bouche. Il suce tout en regardant Steve dans les yeux. Plein de gratitude et d’admiration. Steve soupire et se caresse le torse. Puis les cheveux bruns de Matteo. Après s’être fait sucer pendant de longues minutes, il se branle devant le visage docile de Matteo. Première faciale… un peu effrayé, Matteo ferme les yeux mais colle son visage au sexe tendu de devant lui. Le jet chaud explose contre la joue puis sur le nez et les lèvres. Matteo a ouvert les yeux et commence à sucer Steve. Le foutre chaud glisse vers la bouche. Avec son pouce, Steve en pousse davantage et fait manger ses semences à son jeune amant. Il le redresse pour l’embrasser.

- T’es incroyable Matteo
Il le déshabille doucement, puis le fait assoir nu dans le canapé. Il se met entre ses jambes pour le sucer. Matteo n’en revient pas de la situation. Ça ressemble à un rêve. Mais surtout quand il sent qu’il va éjaculer et aimerait se retirer, Steve le serre pour le laisser jouir dans sa bouche. Il avale tout.

Matteo n’en revient pas. Ce type est extraordinaire. Le sexe est trop bon, digne d’un porno.

Les deux amants se blottissent dans le canapé. Matteo se sent tellement attiré par Steve maintenant…
Un peu intrigué par son nouveau crush, il lui demande :
- Au fait, je t’ai jamais demandé…
- Dis-moi
- Tu fais quoi dans la vie ?

Steve prend un regard gêné
- Ah… je suis dans le cinéma
- Vraiment ???

- Oui… enfin, pour adulte… je dirige un studio de porno gay
A suivre…

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