Un jour de chance

Récit érotique écrit par CDuvert [→ Accès à sa fiche auteur]
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Un jour de chance
J'ai glissé la main dans ma poche pour soulager mon sexe de la pression du jean. Le bus était bondé, et elle se tenait juste devant moi, son parfum vanillé envahissant mes narines. Sa queue de cheval se balançait au rythme des cahots, effleurant parfois mon visage. Je n'avais jamais vu cette fille auparavant, mais mon corps réagissait comme si nous étions de vieux amants. Thomas, mon coloc, m'a donné un coup de coude et a hoché la tête dans sa direction avec un sourire idiot. Il l'avait remarquée aussi.
À l'arrêt suivant, la foule s'est compactée davantage. J'ai trébuché maladroitement, poussé par un nouvel arrivant, et me suis retrouvé collé contre son dos. Elle s'est retournée, ses grands yeux verts écarquillés, un sourire timide aux lèvres.
"Pardon," ai-je bredouillé, mon visage s'empourprant instantanément.
"C'est pas grave," a-t-elle répondu d'une voix douce qui a fait vibrer quelque chose en moi.
Thomas, ce con, a trouvé le moyen de se placer de l'autre côté d'elle. Il lui a souri avec ce qui se voulait être un air charmeur, mais ressemblait plus à une grimace constipée.
"Tu descends où?" a-t-il demandé en se raclant la gorge trois fois.
"Au terminus, vers la plage," a-t-elle répondu en mordillant sa lèvre inférieure. "C'est mon premier jour ici, je vais explorer un peu."
Mon cœur a fait un bond. Thomas et moi descendions exactement au même endroit. Nous avions prévu une journée à la plage pour célébrer la fin des examens.
"On y va aussi," ai-je dit, ma voix montant dans les aigus comme celle d'un adolescent pré-pubère. "Tu peux venir avec nous si tu veux. Enfin, si ça te dit. Pas d'obligation. Juste une proposition."
Elle a ri, un son cristallin qui m'a fait fondre sur place. "Pourquoi pas? Je m'appelle Emma."
"Moi c'est Julien," ai-je dit en manquant de lui tendre la main comme un vieux bureaucrate. "Et lui c'est Thomas."
Le trajet s'est poursuivi dans une conversation maladroite ponctuée de silences gênants que Thomas tentait de combler avec des blagues douteuses. Emma riait quand même, ses yeux pétillant d'une innocence désarmante.
La plage était étonnamment déserte pour un jour de semaine ensoleillé. Nous avons installé nos serviettes côte à côte. Emma a retiré sa robe d'été légère, révélant un maillot de bain deux-pièces bleu ciel qui épousait parfaitement ses courbes. J'ai dégluti difficilement, échangeant un regard avec Thomas qui semblait aussi troublé que moi.
"Vous venez vous baigner?" a-t-elle demandé en attachant ses cheveux en un chignon désordonné.
Nous l'avons suivie comme deux chiens fidèles, trébuchant dans le sable. Dans l'eau, Emma s'est révélée joueuse, nous éclaboussant et riant quand nous essayions de l'attraper. Mes doigts ont frôlé sa taille à plusieurs reprises, envoyant des décharges électriques dans tout mon corps.
Thomas, en tentant une approche, a glissé et bu la tasse, provoquant l'hilarité générale.
Après la baignade, allongés sur nos serviettes pour sécher, Emma s'est tournée vers nous. "Vous habitez près d'ici?"
"On a un petit appartement à dix minutes," a répondu Thomas en se redressant trop vite et en se cognant le front contre le mien alors que je m'étais penché pour attraper ma bouteille d'eau.
"Aïe, putain," ai-je grogné en me frottant le front.
Emma a éclaté de rire. "Vous êtes drôles tous les deux. Je peux voir où vous habitez? Je cherche une colocation pour la rentrée."
Nous avons échangé un regard incrédule avant d'acquiescer frénétiquement. Le chemin jusqu'à notre appartement a été ponctué de nos tentatives pathétiques d'impressionner Emma, qui semblait sincèrement amusée par nos pitreries.
Notre logement était dans un état déplorable – typique de deux étudiants livrés à eux-mêmes. J'ai tenté de dégager les vêtements sales qui traînaient pendant que Thomas s'affairait à cacher les cadavres de bières sous le canapé.
"C'est... charmant," a dit Emma avec politesse en observant notre chaos domestique.
"Tu veux boire quelque chose?" ai-je proposé, renversant presque le verre que je tentais de lui servir.
"Volontiers. Vous avez de l'alcool?"
Thomas a sorti une bouteille de vodka bon marché cachée dans un placard. "On a ça et du jus d'orange."
Trois verres plus tard, l'atmosphère avait changé. Emma, assise entre nous sur le canapé défoncé, avait les joues rosies par l'alcool. Sa naïveté semblait s'estomper pour laisser place à une curiosité timide.
"Vous avez des copines?" a-t-elle demandé en faisant tourner son verre entre ses doigts fins.
"Non," avons-nous répondu en chœur, provoquant un nouveau fou rire.
Elle s'est tournée vers moi, ses yeux légèrement voilés. "Tu me trouves comment, Julien?"
Mon cerveau a court-circuité. "Je... tu... tu es magnifique," ai-je balbutié.
"Et toi, Thomas?"
"Putain, ouais. T'es canon," a-t-il répondu en rougissant jusqu'aux oreilles.
Emma a mordillé sa lèvre. "Personne ne m'a jamais embrassée. Les garçons me trouvent trop... je sais pas. Bizarre?"
J'ai failli m'étrangler avec ma gorgée. Thomas a ouvert des yeux ronds comme des soucoupes.
"Jamais?" a-t-il demandé, incrédule.
Elle a secoué la tête. "J'aimerais bien essayer, mais je sais pas comment faire."
Le silence qui a suivi était chargé d'électricité. Ma respiration s'est accélérée quand Emma s'est tournée complètement vers moi, son visage à quelques centimètres du mien.
"Tu veux bien m'apprendre?" a-t-elle murmuré.
J'ai acquiescé, incapable de parler. Avec une maladresse infinie, j'ai posé mes lèvres sur les siennes. Au début, c'était juste un contact chaste, puis j'ai senti sa bouche s'entrouvrir. Ma langue a rencontré la sienne, timidement d'abord, puis avec plus d'assurance. Elle a gémi doucement contre mes lèvres, envoyant une décharge directe dans mon entrejambe.
Quand nous nous sommes séparés, ses pupilles étaient dilatées. Sans un mot, elle s'est tournée vers Thomas et l'a embrassé à son tour. La vision de leurs lèvres jointes m'a fait durcir instantanément. Thomas, cet idiot, a failli lui mordre la lèvre dans son empressement, mais elle n'a pas semblé s'en formaliser.
"C'est agréable," a-t-elle soufflé en se passant la langue sur les lèvres. "Qu'est-ce qu'on fait d'autre, normalement?"
Thomas et moi nous sommes regardés, incertains de la marche à suivre. C'était comme si un fantasme improbable se matérialisait devant nous, et nous étions terrifiés à l'idée de faire un faux pas.
"On peut... se toucher," ai-je suggéré, ma voix tremblante.
Emma a hoché la tête avec une curiosité innocente. "Montrez-moi."
Avec des gestes hésitants, j'ai posé ma main sur son genou, la remontant lentement le long de sa cuisse. Sa peau était chaude et douce sous mes doigts. Thomas, enhardi, a placé sa main sur sa taille, la glissant progressivement sous son t-shirt.
"Ça chatouille," a-t-elle ri quand les doigts de Thomas ont effleuré ses côtes.
J'ai continué mon exploration, ma main remontant jusqu'à effleurer l'ourlet de son short en jean. Elle a retenu sa respiration, ses yeux rivés aux miens. Lentement, j'ai déposé un baiser dans son cou, goûtant le sel sur sa peau.
"Je me sens bizarre," a-t-elle murmuré. "C'est normal?"
"C'est le désir," a expliqué Thomas en remontant sa main jusqu'à la naissance de ses seins. "Tu aimes?"
Elle a acquiescé, fermant les yeux. "C'est comme... des picotements partout."
Encouragé, j'ai glissé ma main plus haut, effleurant son entrejambe à travers le tissu de son short. Elle a sursauté, mais n'a pas reculé. Au contraire, ses jambes se sont légèrement écartées.
Thomas a fini par atteindre son sein, le caressant maladroitement à travers son soutien-gorge. Emma a laissé échapper un petit gémissement qui nous a rendus fous tous les deux.
"On peut enlever nos vêtements?" a-t-elle demandé avec une candeur désarmante. "J'ai vraiment chaud."
Sans attendre de réponse, elle a retiré son t-shirt, révélant un soutien-gorge en coton blanc simple. Ses seins n'étaient pas très grands, mais parfaitement formés, leurs pointes déjà dressées sous le tissu.
Thomas et moi nous sommes empressés de retirer nos t-shirts, manquant de nous emmêler dans le tissu. J'ai même déchiré le col du mien dans ma précipitation.
"Vous êtes beaux," a-t-elle dit en tendant les mains pour toucher nos torses.
Ses doigts légers ont tracé les contours de mes pectoraux, puis sont descendus vers mon ventre. J'ai retenu mon souffle quand ils ont atteint la ceinture de mon jean.
"Je peux regarder?" a-t-elle demandé, ses yeux brillants de curiosité.
J'ai hoché la tête, incapable de parler. Avec des gestes hésitants, elle a déboutonné mon jean, puis celui de Thomas. Nos érections tendaient le tissu de nos boxers.
"Oh," a-t-elle soufflé. "C'est... plus gros que je pensais."
Thomas a failli s'étrangler en entendant ça. Moi, j'étais figé, craignant qu'un mouvement brusque ne brise la magie de l'instant.
Emma a posé sa main sur mon boxer, explorant la forme de mon sexe à travers le tissu. Sa touche était légère, presque expérimentale. Thomas a grogné quand elle a fait de même avec lui.
"Et moi?" a-t-elle demandé en se redressant. "Vous voulez me voir aussi?"
Sans attendre notre réponse, elle s'est levée et a fait glisser son short le long de ses jambes, révélant une culotte assortie à son soutien-gorge. La simplicité de ses sous-vêtements rendait la scène encore plus érotique.
Thomas s'est levé si vite qu'il a renversé son verre. L'eau s'est répandue sur le tapis, mais aucun de nous n'y a prêté attention. Avec des doigts tremblants, il a tenté de dégrafer son soutien-gorge, mais s'est empêtré dans les agrafes.
"Attends, je vais t'aider," ai-je dit en me levant à mon tour.
À nous deux, nous avons finalement réussi à défaire son soutien-gorge. Ses seins libérés ont rebondi légèrement, leurs pointes roses pointant vers nous comme une invitation.
"Vous pouvez les toucher," a-t-elle murmuré.
Nos mains se sont avancées simultanément, caressant chacun un sein. Sa peau était incroyablement douce, sa chair ferme sous nos paumes. Quand j'ai pincé délicatement son téton, elle a gémi plus fort, se cambrant vers moi.
"Ça fait du bien," a-t-elle soufflé, ses yeux mi-clos.
J'ai remplacé mes doigts par ma bouche, prenant son téton entre mes lèvres. Thomas a fait de même avec l'autre sein. Emma a enfoui ses mains dans nos cheveux, nous maintenant contre sa poitrine tandis que nous la goûtions.
Nos boxers étaient devenus inconfortablement serrés. Comme s'elle avait lu dans mes pensées, Emma a glissé ses mains vers nos entrejambes.
"Je peux les voir? Pour de vrai?"
Nous nous sommes empressés de retirer nos derniers vêtements, libérant nos érections. Emma les a regardées avec une fascination non dissimulée.
"Je peux toucher?" a-t-elle demandé, sa voix à peine audible.
Ses doigts se sont enroulés autour de mon sexe, hésitants d'abord, puis avec plus d'assurance. Sa main était chaude et douce, son toucher maladroit mais incroyablement excitant.
"Comme ça?" a-t-elle demandé en commençant un mouvement de va-et-vient.
"Oui," ai-je soufflé, la gorge sèche. "C'est parfait."
Elle a alterné entre nous deux, découvrant nos réactions avec une curiosité touchante. Thomas gémissait sans retenue, son visage contorsionné dans une expression qui aurait été comique dans d'autres circonstances.
"Et pour moi?" a-t-elle demandé, ses joues empourprées. "Comment... comment vous me touchez?"
Je me suis agenouillé devant elle, posant mes mains sur ses hanches. Lentement, j'ai fait glisser sa culotte le long de ses jambes fines. Son sexe était partiellement caché par une fine toison blonde, ses lèvres déjà humides d'excitation.
"Tu es magnifique," ai-je murmuré avec une sincérité absolue.
J'ai posé ma main sur son mont de Vénus, descendant doucement jusqu'à effleurer son intimité. Elle a tressailli, surprenant Thomas qui a trébuché et s'est retrouvé assis par terre.
"Désolé," a-t-il marmonné en se relevant.
Emma a ri, brisant momentanément la tension. "Vous êtes adorables tous les deux."
Je l'ai guidée vers le canapé, l'installant confortablement. Thomas s'est agenouillé de l'autre côté, et ensemble, nous avons commencé à explorer son corps. Mes doigts ont trouvé son clitoris, le caressant doucement en cercles. Son souffle s'est accéléré, ses hanches bougeant instinctivement contre ma main.
"Oh mon Dieu," a-t-elle gémi quand j'ai introduit un doigt en elle. "C'est... c'est..."
"Ça va?" ai-je demandé, inquiet.
"Oui, continue, s'il te plaît," a-t-elle supplié.
Thomas, inspiré, s'est penché pour prendre un de ses tétons en bouche, tandis que sa main caressait l'autre sein. Emma était maintenant perdue dans les sensations, son corps répondant à chacune de nos attentions.
"Je veux vous sentir," a-t-elle demandé après plusieurs minutes de ce traitement. "À l'intérieur. Les deux."
Nous nous sommes figés, échangeant un regard incertain.
"Tu... tu es sûre?" a demandé Thomas, sa voix rauque.
Elle a hoché la tête. "J'ai envie de tout découvrir. Avec vous."
Je me suis levé pour chercher des préservatifs dans ma chambre, renversant presque ma lampe de chevet dans ma précipitation. Quand je suis revenu, Thomas embrassait Emma, ses mains explorant son corps avec une passion maladroite.
"Qui... qui veut commencer?" a-t-elle demandé timidement.
"Toi d'abord," a dit Thomas en me poussant légèrement.
J'ai déroulé le préservatif sur mon sexe avec des mains tremblantes, manquant de le déchirer deux fois. Emma s'est allongée sur le canapé, écartant ses jambes pour m'accueillir. Je me suis positionné entre elles, mon sexe effleurant son entrée humide.
"Ça va peut-être faire un peu mal au début," ai-je prévenu, caressant sa joue.
"C'est pas grave," a-t-elle répondu, ses yeux rivés aux miens. "Je te fais confiance."
Avec une lenteur infinie, j'ai commencé à la pénétrer. Elle était incroyablement étroite et chaude. Ses yeux se sont écarquillés, sa bouche formant un O silencieux. Je me suis arrêté à mi-chemin.
"Tu veux que j'arrête?"
"Non," a-t-elle soufflé. "Continue. Doucement."
J'ai repris mon avancée, jusqu'à être complètement en elle. Son corps s'est tendu, puis relâché progressivement. Thomas caressait ses cheveux, déposant de petits baisers sur son visage pour la distraire de l'inconfort.
"Ça va mieux," a-t-elle finalement murmuré. "Tu peux bouger."
J'ai entamé un mouvement lent, me retirant presque entièrement avant de revenir. Chaque friction provoquait une vague de plaisir intense. Emma a commencé à gémir doucement, ses hanches s'adaptant au rythme de mes coups.
"C'est bon," a-t-elle soufflé. "C'est tellement bon."
Thomas, excité par le spectacle, se caressait sans pudeur. Emma a tendu la main vers lui, l'invitant à s'approcher. Elle a pris son sexe dans sa main, le masturbant maladroitement au rythme de mes coups de reins.
Je sentais déjà la pression monter, trop vite à mon goût. Pour me retenir, j'ai ralenti, me concentrant sur ses réactions. Ses gémissements s'intensifiaient, son corps se tendait sous moi.
"Je sens quelque chose qui vient," a-t-elle haletée. "C'est normal?"
"C'est l'orgasme," a expliqué Thomas, sa voix tendue par l'excitation. "Laisse-toi aller."
J'ai accéléré mes mouvements, ajoutant ma main pour stimuler son clitoris. Son corps s'est arqué soudainement, un cri s'échappant de ses lèvres tandis qu'elle atteignait la jouissance. Ses muscles internes ont pulsé autour de mon sexe, m'entraînant avec elle dans l'orgasme. Je me suis répandu dans le préservatif avec un grognement sourd.
Essoufflé, je me suis retiré doucement, roulant sur le côté. Emma avait les yeux fermés, un sourire béat sur les lèvres.
"C'était... wow," a-t-elle murmuré.
Thomas s'est raclé la gorge, son érection toujours fièrement dressée. Emma a ouvert les yeux et lui a souri.
"Ton tour maintenant ?"
Il a acquiescé frénétiquement, s'empressant de mettre un préservatif. Dans sa hâte, il l'a enfilé à l'envers, a juré, puis a dû en prendre un nouveau.
Emma s'est redressée. "On peut essayer autrement? J'ai vu des positions dans un magazine une fois..."
Avec une assurance nouvelle, elle s'est mise à quatre pattes sur le canapé. "Comme ça?"
Thomas s'est positionné derrière elle, guidant son sexe vers son entrée. Elle était déjà détendue grâce à notre premier rapport, et il a glissé en elle plus facilement. Son gémissement de plaisir a résonné dans la pièce.
"Oh putain," a marmonné Thomas, agrippant ses hanches. "C'est trop bon."
Il a commencé à bouger, d'abord maladroitement, trouvant parfois des angles inconfortables qui faisaient grimacer Emma. Mais rapidement, ils ont trouvé leur rythme. J'observais la scène, fasciné par la transformation d'Emma, passant de jeune fille naïve à femme sensuelle découvrant son plaisir.
Mon sexe commençait déjà à durcir à nouveau. Emma l'a remarqué et, dans un geste qui m'a surpris, a tendu la main pour me caresser tandis que Thomas continuait ses va-et-vient en elle.
"Je veux vous sentir tous les deux," a-t-elle dit entre deux gémissements. "Est-ce que c'est possible?"
Thomas a ralenti, me regardant avec incertitude. "Tu veux dire... en même temps?"
Elle a hoché la tête. "Je veux tout essayer."
La pensée m'a fait durcir complètement. Avec des gestes maladroits, nous avons réorganisé nos positions. Thomas s'est allongé sur le dos, Emma s'est positionnée au-dessus de lui, le chevauchant. J'ai pris un nouveau préservatif et, après avoir appliqué généreusement du lubrifiant, je me suis placé derrière elle.
"Détends-toi," ai-je murmuré en caressant son dos. "Si c'est trop, dis-le-nous."
Elle a hoché la tête, se penchant en avant pour faciliter mon accès. Avec une infinie précaution, j'ai commencé à la pénétrer là où personne n'avait jamais été. La résistance était forte, et j'ai avancé millimètre par millimètre, attentif à ses réactions.
"Ça brûle un peu," a-t-elle soufflé, tendue.
"On arrête?" a proposé Thomas, inquiet malgré son plaisir évident.
"Non, continuez, juste... lentement."
Nous avons progressé avec patience, et finalement, j'étais complètement en elle. La sensation était indescriptible – la chaleur, l'étroitesse, et la conscience que Thomas était juste de l'autre côté, séparé de moi par une fine paroi.
"Oh mon Dieu," a gémi Emma, tremblante entre nous. "C'est tellement intense."
Nous avons commencé à bouger, trouvant un rythme lent et profond. Emma n'était plus que sensations, ses gémissements se transformant en cris de plaisir. Ses mains agrippaient les épaules de Thomas, ses ongles laissant des marques sur sa peau.
La pression a monté rapidement pour nous tous. Thomas a été le premier à céder, son visage se contorsionnant dans une expression d'extase pure tandis qu'il se libérait en elle. La sensation a déclenché l'orgasme d'Emma, plus intense encore que le premier. Ses muscles se sont contractés violemment autour de moi, m'entraînant dans ma propre jouissance.
Nous nous sommes effondrés en un tas de membres enchevêtrés, respirant lourdement. Emma était allongée sur Thomas, mon poids ajoutant à leur épuisement. Avec précaution, je me suis retiré et me suis allongé à côté d'eux.
Le silence qui a suivi n'était rompu que par nos respirations qui se calmaient progressivement. Emma avait les yeux fermés, un sourire paisible aux lèvres.
"Merci," a-t-elle finalement murmuré. "C'était... parfait."
Nous sommes restés ainsi un long moment, caressant sa peau, déposant des baisers légers sur son visage et son corps. Finalement, elle s'est redressée, grimaçant légèrement.
"Je devrais rentrer," a-t-elle dit en cherchant ses vêtements éparpillés. "Ma tante va s'inquiéter."
"Ta tante?" a demandé Thomas, surpris.
Emma a hoché la tête. "Je suis venue passer l'été chez elle avant de commencer l'université. C'est la première fois que je viens dans cette ville."
Nous l'avons aidée à se rhabiller, nos doigts s'attardant sur sa peau comme s'ils ne voulaient pas la laisser partir. Elle a grimacé en s'asseyant pour enfiler ses chaussures.
"Ça va?" ai-je demandé, inquiet.
"Juste un peu... sensible," a-t-elle répondu avec un sourire timide.
Une fois habillés, nous avons pris le bus en sens inverse. Emma était assise entre nous, sa tête reposant sur mon épaule, sa main dans celle de Thomas. Elle semblait épuisée mais rayonnante.
"On se reverra?" a-t-elle demandé quand le bus s'est arrêté près de la plage où nous l'avions rencontrée.
"Bien sûr," avons-nous répondu en chœur, ce qui l'a fait rire.
Elle nous a embrassés tous les deux, des baisers pleins de promesses, avant de descendre du bus avec un dernier sourire. Nous l'avons regardée s'éloigner, sa silhouette se découpant dans la lumière dorée du crépuscule.
Thomas m'a donné un coup de coude. "On a une putain de chance."
J'ai acquiescé, incapable de détacher mon regard d'Emma jusqu'à ce qu'elle disparaisse au coin de la rue.
À l'arrêt suivant, la foule s'est compactée davantage. J'ai trébuché maladroitement, poussé par un nouvel arrivant, et me suis retrouvé collé contre son dos. Elle s'est retournée, ses grands yeux verts écarquillés, un sourire timide aux lèvres.
"Pardon," ai-je bredouillé, mon visage s'empourprant instantanément.
"C'est pas grave," a-t-elle répondu d'une voix douce qui a fait vibrer quelque chose en moi.
Thomas, ce con, a trouvé le moyen de se placer de l'autre côté d'elle. Il lui a souri avec ce qui se voulait être un air charmeur, mais ressemblait plus à une grimace constipée.
"Tu descends où?" a-t-il demandé en se raclant la gorge trois fois.
"Au terminus, vers la plage," a-t-elle répondu en mordillant sa lèvre inférieure. "C'est mon premier jour ici, je vais explorer un peu."
Mon cœur a fait un bond. Thomas et moi descendions exactement au même endroit. Nous avions prévu une journée à la plage pour célébrer la fin des examens.
"On y va aussi," ai-je dit, ma voix montant dans les aigus comme celle d'un adolescent pré-pubère. "Tu peux venir avec nous si tu veux. Enfin, si ça te dit. Pas d'obligation. Juste une proposition."
Elle a ri, un son cristallin qui m'a fait fondre sur place. "Pourquoi pas? Je m'appelle Emma."
"Moi c'est Julien," ai-je dit en manquant de lui tendre la main comme un vieux bureaucrate. "Et lui c'est Thomas."
Le trajet s'est poursuivi dans une conversation maladroite ponctuée de silences gênants que Thomas tentait de combler avec des blagues douteuses. Emma riait quand même, ses yeux pétillant d'une innocence désarmante.
La plage était étonnamment déserte pour un jour de semaine ensoleillé. Nous avons installé nos serviettes côte à côte. Emma a retiré sa robe d'été légère, révélant un maillot de bain deux-pièces bleu ciel qui épousait parfaitement ses courbes. J'ai dégluti difficilement, échangeant un regard avec Thomas qui semblait aussi troublé que moi.
"Vous venez vous baigner?" a-t-elle demandé en attachant ses cheveux en un chignon désordonné.
Nous l'avons suivie comme deux chiens fidèles, trébuchant dans le sable. Dans l'eau, Emma s'est révélée joueuse, nous éclaboussant et riant quand nous essayions de l'attraper. Mes doigts ont frôlé sa taille à plusieurs reprises, envoyant des décharges électriques dans tout mon corps.
Thomas, en tentant une approche, a glissé et bu la tasse, provoquant l'hilarité générale.
Après la baignade, allongés sur nos serviettes pour sécher, Emma s'est tournée vers nous. "Vous habitez près d'ici?"
"On a un petit appartement à dix minutes," a répondu Thomas en se redressant trop vite et en se cognant le front contre le mien alors que je m'étais penché pour attraper ma bouteille d'eau.
"Aïe, putain," ai-je grogné en me frottant le front.
Emma a éclaté de rire. "Vous êtes drôles tous les deux. Je peux voir où vous habitez? Je cherche une colocation pour la rentrée."
Nous avons échangé un regard incrédule avant d'acquiescer frénétiquement. Le chemin jusqu'à notre appartement a été ponctué de nos tentatives pathétiques d'impressionner Emma, qui semblait sincèrement amusée par nos pitreries.
Notre logement était dans un état déplorable – typique de deux étudiants livrés à eux-mêmes. J'ai tenté de dégager les vêtements sales qui traînaient pendant que Thomas s'affairait à cacher les cadavres de bières sous le canapé.
"C'est... charmant," a dit Emma avec politesse en observant notre chaos domestique.
"Tu veux boire quelque chose?" ai-je proposé, renversant presque le verre que je tentais de lui servir.
"Volontiers. Vous avez de l'alcool?"
Thomas a sorti une bouteille de vodka bon marché cachée dans un placard. "On a ça et du jus d'orange."
Trois verres plus tard, l'atmosphère avait changé. Emma, assise entre nous sur le canapé défoncé, avait les joues rosies par l'alcool. Sa naïveté semblait s'estomper pour laisser place à une curiosité timide.
"Vous avez des copines?" a-t-elle demandé en faisant tourner son verre entre ses doigts fins.
"Non," avons-nous répondu en chœur, provoquant un nouveau fou rire.
Elle s'est tournée vers moi, ses yeux légèrement voilés. "Tu me trouves comment, Julien?"
Mon cerveau a court-circuité. "Je... tu... tu es magnifique," ai-je balbutié.
"Et toi, Thomas?"
"Putain, ouais. T'es canon," a-t-il répondu en rougissant jusqu'aux oreilles.
Emma a mordillé sa lèvre. "Personne ne m'a jamais embrassée. Les garçons me trouvent trop... je sais pas. Bizarre?"
J'ai failli m'étrangler avec ma gorgée. Thomas a ouvert des yeux ronds comme des soucoupes.
"Jamais?" a-t-il demandé, incrédule.
Elle a secoué la tête. "J'aimerais bien essayer, mais je sais pas comment faire."
Le silence qui a suivi était chargé d'électricité. Ma respiration s'est accélérée quand Emma s'est tournée complètement vers moi, son visage à quelques centimètres du mien.
"Tu veux bien m'apprendre?" a-t-elle murmuré.
J'ai acquiescé, incapable de parler. Avec une maladresse infinie, j'ai posé mes lèvres sur les siennes. Au début, c'était juste un contact chaste, puis j'ai senti sa bouche s'entrouvrir. Ma langue a rencontré la sienne, timidement d'abord, puis avec plus d'assurance. Elle a gémi doucement contre mes lèvres, envoyant une décharge directe dans mon entrejambe.
Quand nous nous sommes séparés, ses pupilles étaient dilatées. Sans un mot, elle s'est tournée vers Thomas et l'a embrassé à son tour. La vision de leurs lèvres jointes m'a fait durcir instantanément. Thomas, cet idiot, a failli lui mordre la lèvre dans son empressement, mais elle n'a pas semblé s'en formaliser.
"C'est agréable," a-t-elle soufflé en se passant la langue sur les lèvres. "Qu'est-ce qu'on fait d'autre, normalement?"
Thomas et moi nous sommes regardés, incertains de la marche à suivre. C'était comme si un fantasme improbable se matérialisait devant nous, et nous étions terrifiés à l'idée de faire un faux pas.
"On peut... se toucher," ai-je suggéré, ma voix tremblante.
Emma a hoché la tête avec une curiosité innocente. "Montrez-moi."
Avec des gestes hésitants, j'ai posé ma main sur son genou, la remontant lentement le long de sa cuisse. Sa peau était chaude et douce sous mes doigts. Thomas, enhardi, a placé sa main sur sa taille, la glissant progressivement sous son t-shirt.
"Ça chatouille," a-t-elle ri quand les doigts de Thomas ont effleuré ses côtes.
J'ai continué mon exploration, ma main remontant jusqu'à effleurer l'ourlet de son short en jean. Elle a retenu sa respiration, ses yeux rivés aux miens. Lentement, j'ai déposé un baiser dans son cou, goûtant le sel sur sa peau.
"Je me sens bizarre," a-t-elle murmuré. "C'est normal?"
"C'est le désir," a expliqué Thomas en remontant sa main jusqu'à la naissance de ses seins. "Tu aimes?"
Elle a acquiescé, fermant les yeux. "C'est comme... des picotements partout."
Encouragé, j'ai glissé ma main plus haut, effleurant son entrejambe à travers le tissu de son short. Elle a sursauté, mais n'a pas reculé. Au contraire, ses jambes se sont légèrement écartées.
Thomas a fini par atteindre son sein, le caressant maladroitement à travers son soutien-gorge. Emma a laissé échapper un petit gémissement qui nous a rendus fous tous les deux.
"On peut enlever nos vêtements?" a-t-elle demandé avec une candeur désarmante. "J'ai vraiment chaud."
Sans attendre de réponse, elle a retiré son t-shirt, révélant un soutien-gorge en coton blanc simple. Ses seins n'étaient pas très grands, mais parfaitement formés, leurs pointes déjà dressées sous le tissu.
Thomas et moi nous sommes empressés de retirer nos t-shirts, manquant de nous emmêler dans le tissu. J'ai même déchiré le col du mien dans ma précipitation.
"Vous êtes beaux," a-t-elle dit en tendant les mains pour toucher nos torses.
Ses doigts légers ont tracé les contours de mes pectoraux, puis sont descendus vers mon ventre. J'ai retenu mon souffle quand ils ont atteint la ceinture de mon jean.
"Je peux regarder?" a-t-elle demandé, ses yeux brillants de curiosité.
J'ai hoché la tête, incapable de parler. Avec des gestes hésitants, elle a déboutonné mon jean, puis celui de Thomas. Nos érections tendaient le tissu de nos boxers.
"Oh," a-t-elle soufflé. "C'est... plus gros que je pensais."
Thomas a failli s'étrangler en entendant ça. Moi, j'étais figé, craignant qu'un mouvement brusque ne brise la magie de l'instant.
Emma a posé sa main sur mon boxer, explorant la forme de mon sexe à travers le tissu. Sa touche était légère, presque expérimentale. Thomas a grogné quand elle a fait de même avec lui.
"Et moi?" a-t-elle demandé en se redressant. "Vous voulez me voir aussi?"
Sans attendre notre réponse, elle s'est levée et a fait glisser son short le long de ses jambes, révélant une culotte assortie à son soutien-gorge. La simplicité de ses sous-vêtements rendait la scène encore plus érotique.
Thomas s'est levé si vite qu'il a renversé son verre. L'eau s'est répandue sur le tapis, mais aucun de nous n'y a prêté attention. Avec des doigts tremblants, il a tenté de dégrafer son soutien-gorge, mais s'est empêtré dans les agrafes.
"Attends, je vais t'aider," ai-je dit en me levant à mon tour.
À nous deux, nous avons finalement réussi à défaire son soutien-gorge. Ses seins libérés ont rebondi légèrement, leurs pointes roses pointant vers nous comme une invitation.
"Vous pouvez les toucher," a-t-elle murmuré.
Nos mains se sont avancées simultanément, caressant chacun un sein. Sa peau était incroyablement douce, sa chair ferme sous nos paumes. Quand j'ai pincé délicatement son téton, elle a gémi plus fort, se cambrant vers moi.
"Ça fait du bien," a-t-elle soufflé, ses yeux mi-clos.
J'ai remplacé mes doigts par ma bouche, prenant son téton entre mes lèvres. Thomas a fait de même avec l'autre sein. Emma a enfoui ses mains dans nos cheveux, nous maintenant contre sa poitrine tandis que nous la goûtions.
Nos boxers étaient devenus inconfortablement serrés. Comme s'elle avait lu dans mes pensées, Emma a glissé ses mains vers nos entrejambes.
"Je peux les voir? Pour de vrai?"
Nous nous sommes empressés de retirer nos derniers vêtements, libérant nos érections. Emma les a regardées avec une fascination non dissimulée.
"Je peux toucher?" a-t-elle demandé, sa voix à peine audible.
Ses doigts se sont enroulés autour de mon sexe, hésitants d'abord, puis avec plus d'assurance. Sa main était chaude et douce, son toucher maladroit mais incroyablement excitant.
"Comme ça?" a-t-elle demandé en commençant un mouvement de va-et-vient.
"Oui," ai-je soufflé, la gorge sèche. "C'est parfait."
Elle a alterné entre nous deux, découvrant nos réactions avec une curiosité touchante. Thomas gémissait sans retenue, son visage contorsionné dans une expression qui aurait été comique dans d'autres circonstances.
"Et pour moi?" a-t-elle demandé, ses joues empourprées. "Comment... comment vous me touchez?"
Je me suis agenouillé devant elle, posant mes mains sur ses hanches. Lentement, j'ai fait glisser sa culotte le long de ses jambes fines. Son sexe était partiellement caché par une fine toison blonde, ses lèvres déjà humides d'excitation.
"Tu es magnifique," ai-je murmuré avec une sincérité absolue.
J'ai posé ma main sur son mont de Vénus, descendant doucement jusqu'à effleurer son intimité. Elle a tressailli, surprenant Thomas qui a trébuché et s'est retrouvé assis par terre.
"Désolé," a-t-il marmonné en se relevant.
Emma a ri, brisant momentanément la tension. "Vous êtes adorables tous les deux."
Je l'ai guidée vers le canapé, l'installant confortablement. Thomas s'est agenouillé de l'autre côté, et ensemble, nous avons commencé à explorer son corps. Mes doigts ont trouvé son clitoris, le caressant doucement en cercles. Son souffle s'est accéléré, ses hanches bougeant instinctivement contre ma main.
"Oh mon Dieu," a-t-elle gémi quand j'ai introduit un doigt en elle. "C'est... c'est..."
"Ça va?" ai-je demandé, inquiet.
"Oui, continue, s'il te plaît," a-t-elle supplié.
Thomas, inspiré, s'est penché pour prendre un de ses tétons en bouche, tandis que sa main caressait l'autre sein. Emma était maintenant perdue dans les sensations, son corps répondant à chacune de nos attentions.
"Je veux vous sentir," a-t-elle demandé après plusieurs minutes de ce traitement. "À l'intérieur. Les deux."
Nous nous sommes figés, échangeant un regard incertain.
"Tu... tu es sûre?" a demandé Thomas, sa voix rauque.
Elle a hoché la tête. "J'ai envie de tout découvrir. Avec vous."
Je me suis levé pour chercher des préservatifs dans ma chambre, renversant presque ma lampe de chevet dans ma précipitation. Quand je suis revenu, Thomas embrassait Emma, ses mains explorant son corps avec une passion maladroite.
"Qui... qui veut commencer?" a-t-elle demandé timidement.
"Toi d'abord," a dit Thomas en me poussant légèrement.
J'ai déroulé le préservatif sur mon sexe avec des mains tremblantes, manquant de le déchirer deux fois. Emma s'est allongée sur le canapé, écartant ses jambes pour m'accueillir. Je me suis positionné entre elles, mon sexe effleurant son entrée humide.
"Ça va peut-être faire un peu mal au début," ai-je prévenu, caressant sa joue.
"C'est pas grave," a-t-elle répondu, ses yeux rivés aux miens. "Je te fais confiance."
Avec une lenteur infinie, j'ai commencé à la pénétrer. Elle était incroyablement étroite et chaude. Ses yeux se sont écarquillés, sa bouche formant un O silencieux. Je me suis arrêté à mi-chemin.
"Tu veux que j'arrête?"
"Non," a-t-elle soufflé. "Continue. Doucement."
J'ai repris mon avancée, jusqu'à être complètement en elle. Son corps s'est tendu, puis relâché progressivement. Thomas caressait ses cheveux, déposant de petits baisers sur son visage pour la distraire de l'inconfort.
"Ça va mieux," a-t-elle finalement murmuré. "Tu peux bouger."
J'ai entamé un mouvement lent, me retirant presque entièrement avant de revenir. Chaque friction provoquait une vague de plaisir intense. Emma a commencé à gémir doucement, ses hanches s'adaptant au rythme de mes coups.
"C'est bon," a-t-elle soufflé. "C'est tellement bon."
Thomas, excité par le spectacle, se caressait sans pudeur. Emma a tendu la main vers lui, l'invitant à s'approcher. Elle a pris son sexe dans sa main, le masturbant maladroitement au rythme de mes coups de reins.
Je sentais déjà la pression monter, trop vite à mon goût. Pour me retenir, j'ai ralenti, me concentrant sur ses réactions. Ses gémissements s'intensifiaient, son corps se tendait sous moi.
"Je sens quelque chose qui vient," a-t-elle haletée. "C'est normal?"
"C'est l'orgasme," a expliqué Thomas, sa voix tendue par l'excitation. "Laisse-toi aller."
J'ai accéléré mes mouvements, ajoutant ma main pour stimuler son clitoris. Son corps s'est arqué soudainement, un cri s'échappant de ses lèvres tandis qu'elle atteignait la jouissance. Ses muscles internes ont pulsé autour de mon sexe, m'entraînant avec elle dans l'orgasme. Je me suis répandu dans le préservatif avec un grognement sourd.
Essoufflé, je me suis retiré doucement, roulant sur le côté. Emma avait les yeux fermés, un sourire béat sur les lèvres.
"C'était... wow," a-t-elle murmuré.
Thomas s'est raclé la gorge, son érection toujours fièrement dressée. Emma a ouvert les yeux et lui a souri.
"Ton tour maintenant ?"
Il a acquiescé frénétiquement, s'empressant de mettre un préservatif. Dans sa hâte, il l'a enfilé à l'envers, a juré, puis a dû en prendre un nouveau.
Emma s'est redressée. "On peut essayer autrement? J'ai vu des positions dans un magazine une fois..."
Avec une assurance nouvelle, elle s'est mise à quatre pattes sur le canapé. "Comme ça?"
Thomas s'est positionné derrière elle, guidant son sexe vers son entrée. Elle était déjà détendue grâce à notre premier rapport, et il a glissé en elle plus facilement. Son gémissement de plaisir a résonné dans la pièce.
"Oh putain," a marmonné Thomas, agrippant ses hanches. "C'est trop bon."
Il a commencé à bouger, d'abord maladroitement, trouvant parfois des angles inconfortables qui faisaient grimacer Emma. Mais rapidement, ils ont trouvé leur rythme. J'observais la scène, fasciné par la transformation d'Emma, passant de jeune fille naïve à femme sensuelle découvrant son plaisir.
Mon sexe commençait déjà à durcir à nouveau. Emma l'a remarqué et, dans un geste qui m'a surpris, a tendu la main pour me caresser tandis que Thomas continuait ses va-et-vient en elle.
"Je veux vous sentir tous les deux," a-t-elle dit entre deux gémissements. "Est-ce que c'est possible?"
Thomas a ralenti, me regardant avec incertitude. "Tu veux dire... en même temps?"
Elle a hoché la tête. "Je veux tout essayer."
La pensée m'a fait durcir complètement. Avec des gestes maladroits, nous avons réorganisé nos positions. Thomas s'est allongé sur le dos, Emma s'est positionnée au-dessus de lui, le chevauchant. J'ai pris un nouveau préservatif et, après avoir appliqué généreusement du lubrifiant, je me suis placé derrière elle.
"Détends-toi," ai-je murmuré en caressant son dos. "Si c'est trop, dis-le-nous."
Elle a hoché la tête, se penchant en avant pour faciliter mon accès. Avec une infinie précaution, j'ai commencé à la pénétrer là où personne n'avait jamais été. La résistance était forte, et j'ai avancé millimètre par millimètre, attentif à ses réactions.
"Ça brûle un peu," a-t-elle soufflé, tendue.
"On arrête?" a proposé Thomas, inquiet malgré son plaisir évident.
"Non, continuez, juste... lentement."
Nous avons progressé avec patience, et finalement, j'étais complètement en elle. La sensation était indescriptible – la chaleur, l'étroitesse, et la conscience que Thomas était juste de l'autre côté, séparé de moi par une fine paroi.
"Oh mon Dieu," a gémi Emma, tremblante entre nous. "C'est tellement intense."
Nous avons commencé à bouger, trouvant un rythme lent et profond. Emma n'était plus que sensations, ses gémissements se transformant en cris de plaisir. Ses mains agrippaient les épaules de Thomas, ses ongles laissant des marques sur sa peau.
La pression a monté rapidement pour nous tous. Thomas a été le premier à céder, son visage se contorsionnant dans une expression d'extase pure tandis qu'il se libérait en elle. La sensation a déclenché l'orgasme d'Emma, plus intense encore que le premier. Ses muscles se sont contractés violemment autour de moi, m'entraînant dans ma propre jouissance.
Nous nous sommes effondrés en un tas de membres enchevêtrés, respirant lourdement. Emma était allongée sur Thomas, mon poids ajoutant à leur épuisement. Avec précaution, je me suis retiré et me suis allongé à côté d'eux.
Le silence qui a suivi n'était rompu que par nos respirations qui se calmaient progressivement. Emma avait les yeux fermés, un sourire paisible aux lèvres.
"Merci," a-t-elle finalement murmuré. "C'était... parfait."
Nous sommes restés ainsi un long moment, caressant sa peau, déposant des baisers légers sur son visage et son corps. Finalement, elle s'est redressée, grimaçant légèrement.
"Je devrais rentrer," a-t-elle dit en cherchant ses vêtements éparpillés. "Ma tante va s'inquiéter."
"Ta tante?" a demandé Thomas, surpris.
Emma a hoché la tête. "Je suis venue passer l'été chez elle avant de commencer l'université. C'est la première fois que je viens dans cette ville."
Nous l'avons aidée à se rhabiller, nos doigts s'attardant sur sa peau comme s'ils ne voulaient pas la laisser partir. Elle a grimacé en s'asseyant pour enfiler ses chaussures.
"Ça va?" ai-je demandé, inquiet.
"Juste un peu... sensible," a-t-elle répondu avec un sourire timide.
Une fois habillés, nous avons pris le bus en sens inverse. Emma était assise entre nous, sa tête reposant sur mon épaule, sa main dans celle de Thomas. Elle semblait épuisée mais rayonnante.
"On se reverra?" a-t-elle demandé quand le bus s'est arrêté près de la plage où nous l'avions rencontrée.
"Bien sûr," avons-nous répondu en chœur, ce qui l'a fait rire.
Elle nous a embrassés tous les deux, des baisers pleins de promesses, avant de descendre du bus avec un dernier sourire. Nous l'avons regardée s'éloigner, sa silhouette se découpant dans la lumière dorée du crépuscule.
Thomas m'a donné un coup de coude. "On a une putain de chance."
J'ai acquiescé, incapable de détacher mon regard d'Emma jusqu'à ce qu'elle disparaisse au coin de la rue.
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