14 juillet, feu d'artifesses
Récit érotique écrit par Micky [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 28-07-2023 dans la catégorie Plus on est
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14 juillet, feu d'artifesses
Magali venait de rencontre son amie Micheline lorsque celle-ci lui annonça :
- J'ai une grande nouvelle à t'annoncer. Je ferme la boutique. Définitivement.
-Quoi ? Tu veux dire que... tu rends les armes ?
- En quelque sorte. J'ai assez donné avec les hommes. Désormais, je ne me consacrerais qu'à moi.
Magali accusa le coup. Depuis leur divorce mutuel dix ans plus tôt, les deux amies avaient profité de leur nouvelle vie pour donner libre cours à leur liberté sexuelle. Avec retard puisqu'elle avaient atteint la cinquantaine mais leur âge n'avait pas été un handicap, bien au contraire. Tous tabous évacués, elles avaient pris beaucoup de plaisir et en avaient donné autant aux hommes qui avaient eu le bonheur de les connaitre, en un temps où beaucoup de femmes se révélaient pudibondes, voire frigides. Elles s'étaient découvertes mutuellement dans la jouissance intime au cours de plan à trois ou quatre, avaient commenté leurs ébats, jugé leurs partenaires, mélangé leurs peaux et provoqué un beau scandale dans leur famille respective. On ne leur pardonnait pas leurs tenues affriolantes et leurs conquêtes multiples. De physique dissemblable (Micheline plantureuse, Magali menue), elles se rejoignaient en revanche par leur tempérament volcanique, leurs vocalises sonores, leurs initiatives cochonnes et leurs corps rarement rassasiés, comme si elles voulaient rattraper le temps perdu dans une conjugalité routinière. Bref, elles baisaient et étaient heureuses de baiser.
Voilà pourquoi Magali prit un coup au moral; Contrairement à Micheline, elle n'avait pas l'intention de "rendre les armes". De petite taille, bien proportionnée, la chair toujours ferme, elle se pensait toujours attractive malgré des cheveux blancs de plus en plus envahissants mais qu'elle se refusait à masquer car elle s'était rendu compte qu'ils accentuaient son charme de femme mûre. C'est en tout cas ce que lui disaient ses amants, toujours plus jeunes qu'elle. Mais seule, elle perdait le stimulant que l'impétueuse Micheline lui avait octroyé pendant plusieurs années. De ce fait, sa vie sexuelle connut un net ralentissement. Et sa libido s'en ressentit.
****
Elle s'ouvrit de sa déconvenue à une cliente assidue de son cabinet de podologie, prénommée Maud. Au fil du temps, cette quadragénaire également divorcée était devenue une intime, au point d'évoquer l'une à l'autre leurs fantasmes, leurs fantaisies et bien sûr leurs conquêtes. Maud avait d'ailleurs servi de "banc d'essai" pour Magali, et réciproquement. Cependant, elles ne s'étaient jamais retrouvées dans le même lit pour cette pluralité masculine dont elles étaient friandes, étant l'une et l'autre peu disposées à une nouvelle vie de couple. Quand Magali lui conta la possibilité d'imiter Micheline, faute d'appétit et d'opportunités, Maud se récria :
- Tu es dingue ? Tu as un corps qu'envierait des femmes de quarante ans, et même moins. Si tu ne baises plus, tu va te faner comme une rose.
- Et mes cheveux blancs ? Tu ne les vois pas ?
- Et alors ? Moi aussi je commence à en avoir mais tu ne baises pas avec tes cheveux.
Pendant qu'elle se faisait entretenir les pieds, Maud développa son argumentaire. Magali avait toujours aimé cette belle blonde inexplicablement délaissée par son mari après quinze ans de vie commune. Son discours commençait à la faire fléchir.
- Ecourte, on va sortir ensemble. Je connais une boite sympa. Fais-toi mignonne et on verra bien si tu ne plais plus.
Magali l'écouta. Deux soirs plus tard, elle retrouva Maud dans le night club en question. Elle n'était guère friande de ce genre d'établissement mais elle aimait danser. Sa robe courte sans manches, décolletée dans le dos jusqu'aux reins, sans la hideuse armature de soutien-gorge dans le dos, lui faisait supporter la comparaison avec le mini short et le débardeur de Maud. Les deux femmes attirèrent illico les regards mâles. Hélas, elles ne furent sollicitées que par des types assez moches et plutôt lourds, visiblement alcoolisés et plus très jeunes. Elles préférèrent rentrer prématurément au bercail, déçues de la tournure de leur soirée.
- Qu'à cela ne tienne. Demain soir, c'est le 14 juillet et il y aura un bal populaire. Cette fois, on va s'amuser.
Une fois de plus, Maud avait convaincu Magali. Et c'est ainsi qu'elles se rendirent à cette soirée populeuse, dans la même tenue. Au moins, elles verraient un beau feu d'artifice, à défaut de feu d'artifesses...
*******
La nuit n'était pas encore tombée quand Maud et Magali arrivèrent sur les lieux du feu d'artifice. Elles commençaient à trouver le temps long quand deux jeunes hommes vinrent prendre place à côté d'elles. La conversation s'engagea. Ils étaient de passage, leur bateau amarré au port. Elles apprirent qu'ils étaient employés dans un de ces paquebots usines à touristes anglo- saxons. Curieuses, elles les interrogèrent sur leur vie à bord. Le courant passait tellement bien que le déclenchement des fusées les dérangea presque. Tout naturellement, ils décidèrent de prolonger la soirée dans un bar. Les deux garçons prénommés Mario et Kasper, un brun et un blond, plaisaient de plus en plus aux deux femmes, et il semblait bien que c'était réciproque en dépit d'une différence d'âge conséquente, surtout pour Magali. Elle se félicitait d'avoir opté pour ce profond décolleté dorsal révélant l'absence de soutien gorge et la bonne tenue de ses seins. Maud pensait de même pour son mini short et ne cessait d'étaler ses cuisses sous le nez des marins à la table du bar. Le regard des deux hommes commençait à devenir luisant. Profitant d'une pause pipi, les deux amies évoquèrent la suite de la soirée :
- Ils sont sympas ces deux garçons et mignons. Je me ferais bien le blond, avoua Maud.
- Le brun me plaît bien aussi mais je suis trop vieille pour lui, rétorqua Magali.
- Tu déconnes. Il te déshabille des yeux. Ces deux gars ont la gaule pour nous et on va en profiter, hein ? Ne te dégonfle pas.
Finalement, tous décidèrent d'aller faire un tour au bal populaire. Au fil des danses, l'évidence se fit jour. Leur nuit commune s'achèverait dans un lit. Mario avait glissé une main dans le décolleté dorsal jusqu'au sein de Magali sans rencontrer de résistance. Kasper avait embrassé Maud dont la bouche s'était ouverte sur une langue impatiente. Et quand elle parla, ce fut pour dire :
- On va chez moi ?
C'est elle qui conduisit le quatuor vers son domicile. A l'arrière, Magali et Mario avaient entamé sans attendre leurs préliminaires. Elle avait découvert qu'il avait ce qu'il fallait au bon endroit et même un peu plus. Elle mouillait déjà et se consolait de ne pas avoir emporté son gel vaginal. Vu la spectaculaire érection de Mario, les cheveux blancs de Magali ne seraient pas un obstacle à leur mutuelle félicité. Rassurant.
Quant à Kasper, il caressait déjà les cuisses de Maud, qui les écartait en conduisant comme une promesse. Tous n'avaient plus qu'une idée en tête : baiser. Sevrés par une longue abstinence due à leur métier car les touristes étaient rarement aussi sexy que ces deux matures, les deux hommes leur promirent dans la voiture qu'ils allaient les "défoncer".
- Attention, on n'est pas des filles du quart d' heure, gloussa Maud en se garant sur son parking.
A peine entrés dans l'appartement, un loft où le salon, la chambre et la cuisine ne faisaient qu'une seule pièce, on entra illico dans le vif du sujet, le seul intermède étant constitué par la recherche de la réserve de préservatifs par Maud. Magali et Mario prirent possession du canapé, Maud et Kasper du lit. Ce qui se produisit ensuite fut le déroulement classique de deux couples ardents à la copulation, l'originalité étant qu'ils étaient quatre dans la même pièce et susceptible d'accroître leur excitation par leur observation, leurs commentaires, leurs exclamations réciproques. Magali n'avait jamais baisé en présence de Maud, elle la découvrait comme elle avait naguère découvert Micheline en train de se faire mettre car ce n'était pas sa première expérience du genre. Tout en se faisant prendre en levrette, Maud observait Magali bien posée sur ses pieds, cavalant joyeusement sur Mario assis dans le canapé et profitant de la longueur de sa bite, un rictus de plaisir aux lèvres :
- C'est bon hein ? lança la blonde quadragénaire à son aînée.
Haletante, Magali répondit par un sourire, trop occupée momentanément par son pal sur la tige dure pour commenter sa jouissance. Elle voulait être à la hauteur du désir qu'elle suscitait, tournicotait de la croupe en palpant les couilles de Mario : il se félicitait d'honorer cette petite mature à la chair ferme, vicieuse et volubile, qui célébrait sa queue en des termes jamais entendus dans la bouche des filles de sa génération. Il adorait son petit cul bien rond, bien dodu, bien fendu qui dansait sur sa bite. De quoi réviser tous ses préjugés sur l'âge...
Elle eut un bel orgasme qui lui mit la chair de poule, ce qui déclencha aussi celui de Maud, toujours attentive aux ébats de son amie. Heureusement, les deux marins étaient encore gaillards, aussi endurants que puissants.
- Venez nous rejoindre, lança l'hôtesse à l'autre couple.
Ce fut alors sur le lit un ardent méli mélo. La sueur coulait, les peaux se heurtaient, les gémissements se mêlaient, les lèvres et les doigts se touchaient, les corps se gavaient de sexe. Stimulés par leur chance d'être tombés sur deux coups en or, les deux marins concentraient leur énergie à garder leur érection intacte, ce qui n'était pas une mince affaire tant Maud et Magali gigotaient, piaillaient, rivalisant d'initiatives salaces en les implorant de durer. Lors d'une brève pause, Magali lâcha :
- Je n'ai jamais aussi bien baisé de ma vie.
C'était exagéré car elle s'était bien envoyée en l'air depuis son divorce, en particulier avec Micheline et leurs amants, mais c'était le petit truc pour être toujours honorée par les deux bites car Mario et Kasper avaient dès l'entrée de l'autre couple au lit proposé un mélangisme aussitôt accepté.
En définitive, ce furent elles qui demandèrent grâce. Les deux gars avaient tenu parole. Ils les avaient "défoncées". Magali n'osait pas le dire mais ce n'était plus de son âge, une baise aussi longue et ardente. Son vagin surmené lui disait stop. Aussi dit-elle à Mario qui était une nouvelle fois en train de la prendre en levrette :
- S'il te plait, encule moi et jouis dans mon cul.
Le brun était ravi. C'était exceptionnel qu'une fille lui demande à être sodomisée. Maud sauta sur l'occasion car elle aussi commençait à sentir son vagin douloureux. Prises ensemble par le petit trou, nuque redressée et seins pendants, les cordes vocales en surchauffe, elles sentirent leur amant devenir très pointu et roulèrent des hanches pour déclencher leur éjaculation. Ils s'effondrèrent sur leur dos nu, vidés de leur substance, les jambes en coton, essorés par une dernière rotation de croupe, la sueur au front. Maud et Magali coururent aux toilettes pour soulager leur rectum qui avait pris cher puis à la douche où elles rirent ensemble de leur bonne fortune.
- Maintenant, j'espère que tu ne me casseras plus les pieds avec ton âge, ricana Maud en savonnant son amie sous le jet.
Magali ne la démentit pas. Malgré son corps mâché, cette partie à quatre l'avait fait rajeunir de dix ans, au moins.
Elles se rendirent au port quelques heures plus tard pour saluer le départ de leurs chevaliers servants. C'était le 15 juillet, lendemain d'un feu d'artifesses qu'elle garderait longtemps en mémoire.
- J'ai une grande nouvelle à t'annoncer. Je ferme la boutique. Définitivement.
-Quoi ? Tu veux dire que... tu rends les armes ?
- En quelque sorte. J'ai assez donné avec les hommes. Désormais, je ne me consacrerais qu'à moi.
Magali accusa le coup. Depuis leur divorce mutuel dix ans plus tôt, les deux amies avaient profité de leur nouvelle vie pour donner libre cours à leur liberté sexuelle. Avec retard puisqu'elle avaient atteint la cinquantaine mais leur âge n'avait pas été un handicap, bien au contraire. Tous tabous évacués, elles avaient pris beaucoup de plaisir et en avaient donné autant aux hommes qui avaient eu le bonheur de les connaitre, en un temps où beaucoup de femmes se révélaient pudibondes, voire frigides. Elles s'étaient découvertes mutuellement dans la jouissance intime au cours de plan à trois ou quatre, avaient commenté leurs ébats, jugé leurs partenaires, mélangé leurs peaux et provoqué un beau scandale dans leur famille respective. On ne leur pardonnait pas leurs tenues affriolantes et leurs conquêtes multiples. De physique dissemblable (Micheline plantureuse, Magali menue), elles se rejoignaient en revanche par leur tempérament volcanique, leurs vocalises sonores, leurs initiatives cochonnes et leurs corps rarement rassasiés, comme si elles voulaient rattraper le temps perdu dans une conjugalité routinière. Bref, elles baisaient et étaient heureuses de baiser.
Voilà pourquoi Magali prit un coup au moral; Contrairement à Micheline, elle n'avait pas l'intention de "rendre les armes". De petite taille, bien proportionnée, la chair toujours ferme, elle se pensait toujours attractive malgré des cheveux blancs de plus en plus envahissants mais qu'elle se refusait à masquer car elle s'était rendu compte qu'ils accentuaient son charme de femme mûre. C'est en tout cas ce que lui disaient ses amants, toujours plus jeunes qu'elle. Mais seule, elle perdait le stimulant que l'impétueuse Micheline lui avait octroyé pendant plusieurs années. De ce fait, sa vie sexuelle connut un net ralentissement. Et sa libido s'en ressentit.
****
Elle s'ouvrit de sa déconvenue à une cliente assidue de son cabinet de podologie, prénommée Maud. Au fil du temps, cette quadragénaire également divorcée était devenue une intime, au point d'évoquer l'une à l'autre leurs fantasmes, leurs fantaisies et bien sûr leurs conquêtes. Maud avait d'ailleurs servi de "banc d'essai" pour Magali, et réciproquement. Cependant, elles ne s'étaient jamais retrouvées dans le même lit pour cette pluralité masculine dont elles étaient friandes, étant l'une et l'autre peu disposées à une nouvelle vie de couple. Quand Magali lui conta la possibilité d'imiter Micheline, faute d'appétit et d'opportunités, Maud se récria :
- Tu es dingue ? Tu as un corps qu'envierait des femmes de quarante ans, et même moins. Si tu ne baises plus, tu va te faner comme une rose.
- Et mes cheveux blancs ? Tu ne les vois pas ?
- Et alors ? Moi aussi je commence à en avoir mais tu ne baises pas avec tes cheveux.
Pendant qu'elle se faisait entretenir les pieds, Maud développa son argumentaire. Magali avait toujours aimé cette belle blonde inexplicablement délaissée par son mari après quinze ans de vie commune. Son discours commençait à la faire fléchir.
- Ecourte, on va sortir ensemble. Je connais une boite sympa. Fais-toi mignonne et on verra bien si tu ne plais plus.
Magali l'écouta. Deux soirs plus tard, elle retrouva Maud dans le night club en question. Elle n'était guère friande de ce genre d'établissement mais elle aimait danser. Sa robe courte sans manches, décolletée dans le dos jusqu'aux reins, sans la hideuse armature de soutien-gorge dans le dos, lui faisait supporter la comparaison avec le mini short et le débardeur de Maud. Les deux femmes attirèrent illico les regards mâles. Hélas, elles ne furent sollicitées que par des types assez moches et plutôt lourds, visiblement alcoolisés et plus très jeunes. Elles préférèrent rentrer prématurément au bercail, déçues de la tournure de leur soirée.
- Qu'à cela ne tienne. Demain soir, c'est le 14 juillet et il y aura un bal populaire. Cette fois, on va s'amuser.
Une fois de plus, Maud avait convaincu Magali. Et c'est ainsi qu'elles se rendirent à cette soirée populeuse, dans la même tenue. Au moins, elles verraient un beau feu d'artifice, à défaut de feu d'artifesses...
*******
La nuit n'était pas encore tombée quand Maud et Magali arrivèrent sur les lieux du feu d'artifice. Elles commençaient à trouver le temps long quand deux jeunes hommes vinrent prendre place à côté d'elles. La conversation s'engagea. Ils étaient de passage, leur bateau amarré au port. Elles apprirent qu'ils étaient employés dans un de ces paquebots usines à touristes anglo- saxons. Curieuses, elles les interrogèrent sur leur vie à bord. Le courant passait tellement bien que le déclenchement des fusées les dérangea presque. Tout naturellement, ils décidèrent de prolonger la soirée dans un bar. Les deux garçons prénommés Mario et Kasper, un brun et un blond, plaisaient de plus en plus aux deux femmes, et il semblait bien que c'était réciproque en dépit d'une différence d'âge conséquente, surtout pour Magali. Elle se félicitait d'avoir opté pour ce profond décolleté dorsal révélant l'absence de soutien gorge et la bonne tenue de ses seins. Maud pensait de même pour son mini short et ne cessait d'étaler ses cuisses sous le nez des marins à la table du bar. Le regard des deux hommes commençait à devenir luisant. Profitant d'une pause pipi, les deux amies évoquèrent la suite de la soirée :
- Ils sont sympas ces deux garçons et mignons. Je me ferais bien le blond, avoua Maud.
- Le brun me plaît bien aussi mais je suis trop vieille pour lui, rétorqua Magali.
- Tu déconnes. Il te déshabille des yeux. Ces deux gars ont la gaule pour nous et on va en profiter, hein ? Ne te dégonfle pas.
Finalement, tous décidèrent d'aller faire un tour au bal populaire. Au fil des danses, l'évidence se fit jour. Leur nuit commune s'achèverait dans un lit. Mario avait glissé une main dans le décolleté dorsal jusqu'au sein de Magali sans rencontrer de résistance. Kasper avait embrassé Maud dont la bouche s'était ouverte sur une langue impatiente. Et quand elle parla, ce fut pour dire :
- On va chez moi ?
C'est elle qui conduisit le quatuor vers son domicile. A l'arrière, Magali et Mario avaient entamé sans attendre leurs préliminaires. Elle avait découvert qu'il avait ce qu'il fallait au bon endroit et même un peu plus. Elle mouillait déjà et se consolait de ne pas avoir emporté son gel vaginal. Vu la spectaculaire érection de Mario, les cheveux blancs de Magali ne seraient pas un obstacle à leur mutuelle félicité. Rassurant.
Quant à Kasper, il caressait déjà les cuisses de Maud, qui les écartait en conduisant comme une promesse. Tous n'avaient plus qu'une idée en tête : baiser. Sevrés par une longue abstinence due à leur métier car les touristes étaient rarement aussi sexy que ces deux matures, les deux hommes leur promirent dans la voiture qu'ils allaient les "défoncer".
- Attention, on n'est pas des filles du quart d' heure, gloussa Maud en se garant sur son parking.
A peine entrés dans l'appartement, un loft où le salon, la chambre et la cuisine ne faisaient qu'une seule pièce, on entra illico dans le vif du sujet, le seul intermède étant constitué par la recherche de la réserve de préservatifs par Maud. Magali et Mario prirent possession du canapé, Maud et Kasper du lit. Ce qui se produisit ensuite fut le déroulement classique de deux couples ardents à la copulation, l'originalité étant qu'ils étaient quatre dans la même pièce et susceptible d'accroître leur excitation par leur observation, leurs commentaires, leurs exclamations réciproques. Magali n'avait jamais baisé en présence de Maud, elle la découvrait comme elle avait naguère découvert Micheline en train de se faire mettre car ce n'était pas sa première expérience du genre. Tout en se faisant prendre en levrette, Maud observait Magali bien posée sur ses pieds, cavalant joyeusement sur Mario assis dans le canapé et profitant de la longueur de sa bite, un rictus de plaisir aux lèvres :
- C'est bon hein ? lança la blonde quadragénaire à son aînée.
Haletante, Magali répondit par un sourire, trop occupée momentanément par son pal sur la tige dure pour commenter sa jouissance. Elle voulait être à la hauteur du désir qu'elle suscitait, tournicotait de la croupe en palpant les couilles de Mario : il se félicitait d'honorer cette petite mature à la chair ferme, vicieuse et volubile, qui célébrait sa queue en des termes jamais entendus dans la bouche des filles de sa génération. Il adorait son petit cul bien rond, bien dodu, bien fendu qui dansait sur sa bite. De quoi réviser tous ses préjugés sur l'âge...
Elle eut un bel orgasme qui lui mit la chair de poule, ce qui déclencha aussi celui de Maud, toujours attentive aux ébats de son amie. Heureusement, les deux marins étaient encore gaillards, aussi endurants que puissants.
- Venez nous rejoindre, lança l'hôtesse à l'autre couple.
Ce fut alors sur le lit un ardent méli mélo. La sueur coulait, les peaux se heurtaient, les gémissements se mêlaient, les lèvres et les doigts se touchaient, les corps se gavaient de sexe. Stimulés par leur chance d'être tombés sur deux coups en or, les deux marins concentraient leur énergie à garder leur érection intacte, ce qui n'était pas une mince affaire tant Maud et Magali gigotaient, piaillaient, rivalisant d'initiatives salaces en les implorant de durer. Lors d'une brève pause, Magali lâcha :
- Je n'ai jamais aussi bien baisé de ma vie.
C'était exagéré car elle s'était bien envoyée en l'air depuis son divorce, en particulier avec Micheline et leurs amants, mais c'était le petit truc pour être toujours honorée par les deux bites car Mario et Kasper avaient dès l'entrée de l'autre couple au lit proposé un mélangisme aussitôt accepté.
En définitive, ce furent elles qui demandèrent grâce. Les deux gars avaient tenu parole. Ils les avaient "défoncées". Magali n'osait pas le dire mais ce n'était plus de son âge, une baise aussi longue et ardente. Son vagin surmené lui disait stop. Aussi dit-elle à Mario qui était une nouvelle fois en train de la prendre en levrette :
- S'il te plait, encule moi et jouis dans mon cul.
Le brun était ravi. C'était exceptionnel qu'une fille lui demande à être sodomisée. Maud sauta sur l'occasion car elle aussi commençait à sentir son vagin douloureux. Prises ensemble par le petit trou, nuque redressée et seins pendants, les cordes vocales en surchauffe, elles sentirent leur amant devenir très pointu et roulèrent des hanches pour déclencher leur éjaculation. Ils s'effondrèrent sur leur dos nu, vidés de leur substance, les jambes en coton, essorés par une dernière rotation de croupe, la sueur au front. Maud et Magali coururent aux toilettes pour soulager leur rectum qui avait pris cher puis à la douche où elles rirent ensemble de leur bonne fortune.
- Maintenant, j'espère que tu ne me casseras plus les pieds avec ton âge, ricana Maud en savonnant son amie sous le jet.
Magali ne la démentit pas. Malgré son corps mâché, cette partie à quatre l'avait fait rajeunir de dix ans, au moins.
Elles se rendirent au port quelques heures plus tard pour saluer le départ de leurs chevaliers servants. C'était le 15 juillet, lendemain d'un feu d'artifesses qu'elle garderait longtemps en mémoire.
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3 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Je ne trouve pas l'expression "feu d'artifesses" dans le petit Robert. Il faut que je demande la petite rousse...
J'aime l'expression "feu d'artifesses"!
Ce récit avait échappé à ma vigilance! Voilà en effet un magnifique feu d'artifice sexuel! Un vrai bonheur!