A 60 ans, une femme baise (3)
Récit érotique écrit par Micky [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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A 60 ans, une femme baise (3)
Ce voyage en Inde, Micheline et Gérard en rêvaient depuis longtemps pour leur retraite. Enfin ils se retrouvaient dans ce magnifique palace digne des maharadjas. Ils avaient déjà découvert des lieux magiques dans le cadre avec les autres membres de leur groupe et leur guide. Après le diner en commun, ils n'étaient pas mécontents de retrouver leur somptueuse chambre avec ce lit géant. Gérard avait tenté de faire l'amour à Micheline qui dormait toujours nue parce qu'il aimait toujours son corps aux formes généreuses et sa tête à peine ridée aux cheveux teintés, coupés à la garçonne. Mais fatigué, il n'avait pu la satisfaire, ce qui l'ennuyait parce qu'il voyait bien qu'elle en aurait eu envie. Son appétit sexuel avait à peine diminué à la soixantaine, ce qui nécessitait de la part de Gérard un engagement qui le laissait vidé, bien qu'épisodique. Mais il aimait sa femme et ne voulait pas qu'elle soit frustrée.
Le petit-déjeuner était servi en chambre, transporté par un serveur indien encore jeune, longiligne, à l'abondante chevelure de jais. Gérard lui ouvrit la porte et tandis que le serveur roulait son plateau, son regard tomba sur le lit. Micheline sommeillait à plat ventre, la croupe pulpeuse bien en vue. Gérard aurait pu la recouvrir d'un drap mais il capta le regard du serveur manifestement intéressé par ce qu'il voyait. Micheline se retourna alors, exposant ses seins lourds et son intimité, avant de réagir en se couvrant prestement du drap. Mais le serveur, qui se retira sans un mot, n'avait rien ignoré de la chair pulpeuse de la cliente.
- Tu aurais pu me couvrir, quand même, protesta ensuite Micheline à l'intention de son mari.
- Et pourquoi donc ? Tu es belle et je suis fier de montrer que je suis avec une belle femme. Et le garçon a visiblement apprécié. Il est beau, non ?
Micheline pouvait difficilement le nier. Elle avait déjà plusieurs fois célébré l'esthétique des hommes indiens et gloussé en confiant qu'ils étaient les meilleurs amants du monde d'après ce qu'elle avait lu dans la presse féminine. Au fond d'elle-même, s'il était vrai qu'il l'avait matée, c'était plutôt flatteur pour une sexagénaire...
Alors germa dans la tête de Gérard une idée. Ce serveur, ils l'avaient déjà vu à l'oeuvre au restaurant, toujours stylé, très classe. Lorsqu'il le retrouva le soir suivant, il l'aborda en catimini. Micheline ne sut pas ce qu'ils s'étaient dits, et pas davantage la tractation qui avait eu lieu. C'est pourquoi, deux heures après le diner, elle fut surprise d'entendre frapper à la porte de la chambre et eut juste le temps de se couvrir d'un déshabillé avant de voir entrer le serveur... qui n'était plus en tenue de service mais d'un habit traditionnel. Avec cependant des cocktails sur un plateau.
Gérard se fit alors son interlocuteur en anglais tout en expliquant à son épouse qu'il avait souhaité inviter le jeune indien pour parler de son pays tout en sirotant le breuvage local. Il s'appelait Sanjay et tout en discutant, regardait les seins de Micheline dont les larges aréoles pointaient par transparence sous le déshabillé. Celle-ci commençait à avoir très chaud devant ce regard de désir d'un aussi bel homme. Et quand il mit sa main sur sa cuisse dodue, largement découverte par le déshabillé, elle faillit écarter les jambes par réflexe mais interpella son mari :
- Qu'est-ce que tu as manigancé ? Il est là pour quoi, ce garçon ?
- Pour te baiser, ma chérie. C'est mon cadeau. Je te rappelle que c'est demain notre anniversaire de mariage.
- Ton... cadeau ? Tu veux que je fasse l'amour avec lui devant toi ?
- Exactement. Ne me dis pas que tu n'as pas envie de ce garçon, tu m'as assez vanté les amants indiens.
"Go, fuck her", dit-il au dénommé Sanjay.
Ainsi validé, celui-ci ne tergiversa pas. Il tira Micheline vers le lit géant, sans résistance manifeste. La situation, inédite dans leur couple, la bousculait et l'excitait en même temps. Son mari était tout simplement en train de lui permettre d'assouvir un vieux fantasme au pays du kama sutra. Loin de l'inhiber, la présence de Gérard, bienveillante et observatrice, la détendit. Elle laissa Sanjay la débarrasser de son déshabillé et exposer sa copieuse nudité sur le lit, curieuse de le voir nu à son tour, ce qui fut fait en un tournemain. Sa verge longue et fine entamait un redressement qui rassura Micheline. Son corps de sexagénaire ne serait pas dissuasif.
Elle accueillit sa bouche sur son sexe avec un profond soupir, le visage tourné vers Gérard, assis sur une chaise à côté du lit, attentif à la suite des événements. Son attitude acheva d'ôter à Micheline le peu de réticences qui lui restaient devant ce rapport sexuel improvisé, qui en était encore à ses préliminaires. Gérard voulait qu'elle baise ? Eh bien, elle baiserait. Et elle commençait à en avoir foutrement envie car c'était vraiment un beau mec, le plus beau qu'elle ait jamais eu pour l'honorer.
Après l'avoir copieusement léchée, l'Indien la mit au bord du lit de manière à la prendre debout, bien calé sur ses jambes, les talons de Micheline sur ses pectoraux. Sa queue fine coiffée d'un préservatif sorti de la poche de sa tunique, il la pénétra avec facilité, en profondeur et lui arracha un cri de ventre que bouleversa Gérard. Il n'avait pas entendu ce cri depuis longtemps. Sanjay besogna Micheline comme un danseur, ondulant de ses hanches souples, fouillant son déduit de son gland dur, action qui faisait rouler les seins lourds de Micheline sur son torse. Son regard illuminé, sa bouche béante expulsant des râles de plaisir, ses tentatives de riposter aux coups de bite malgré la prise ferme de son amant, toute l'attitude de Micheline confirmait Gérard dans la certitude que sa femme baisait, sans retenue, et qu'elle allait jouir, bien plus qu'avec lui.
Sanjay la retourna pour la prendre par derrière, toujours au bord du lit, fit claquer la peau de son ventre sur ses fesses dodues ce qui entraina le balancement des lourdes mamelles. Gérard se déplaça pour se mettre face à elle et profiter du spectacle des nichons en cavale et du visage tantôt grimaçant, tantôt rayonnant.
- Tu baises ? lui souffla-t-il.
- Oh oui oh oui ! répondit-elle entre deux gémissements.
- Tu le sens bien ?
- Oh oui oh oui !
- Elle est bonne sa queue ?
- Oh ouiiii !
- Tu veux qu'il t'encule maintenant ?
- Mmmhhh ouiiii !
- Fuck her ass ! intima Gérard à Sanjay, celui-ci trop heureux d'assouvir un désir qu'il avait eu dès le matin où il avait vu le cul nul de Micheline. Car les Indiens, selon certains, sont friands de sodomie avec les croupes replètes de leurs compagnes.
La queue fine entra facilement dans la croupe ouverte de Micheline, qui n'avait pas été visitée depuis un sacré bail. Elle creusa et agita les reins en signe de contentement, ce qui faillit faire gicler l'Indien. Il se retira prestement en se comprimant car l'enjeu était de durer, Gérard l'avait bien signifié.
Aussi s'allongea-t-il, offrant à la sexagénaire son corps cuivré, fin, à la queue verticale. Elle s'y enfonça avec délectation, ravie de cette prolongation qui la changeait des coïts express de son conjoint. Elle se pétrissait les seins en roulant des hanches, la langue entre les lèvres, offrant l'image d'une femme à la sexualité débordante, vissée au pénis. C'est alors que Gérard lui tendit sa queue à sucer tout en la laissant onduler, légitimant encore un peu plus ce cadeau d'anniversaire qui réunissait fantasme et conjugalité. Mais il gicla rapidement tant il était excité, inondant le visage de son épouse de son sperme venu des profondeurs, et c'est cette vision qui, curieusement, fit éjaculer verticalement l'Indien, au bout du bout.
Micheline le termina à la langue avant de filer aux toilettes car la sodomie avait chahuté ses entrailles. Elle revint guillerette tandis que le serveur se rhabillait en touchant le solde de sa prime.
- Ah, tu l'as payé ? dit la sexagénaire à son mari, un peu déçue.
- Ben tiens. Mais ça valait le coup, non ? Un cadeau, ça se paye.
Micheline opina du chef. C'était en effet un beau cadeau. Il animerait longtemps leurs conversations, autant que le reste de leur voyage en Inde. Elle avait été baisée comme elle ne pensait plus l'être un jour.
*****
Depuis qu'elle était devenue maire de sa métropole, Fabienne avait rejeté sa vie privée dans les marges de son existence. C'était en plein accord avec son mari Albert, soucieux de permettre à son épouse de remplir sa mission le mieux possible.
Agés tous les deux de 68 ans, mariés depuis quarante ans, plusieurs fois grands-parents, ce mandat de maire qui datait déjà d'un an remplissait une vie qui aurait été autrement celle de retraités ordinaires. Avec ses tailleurs toujours impeccables et son chignon banane maintenant sa chevelure auburn, avec quelques filets argentés, Fabienne offrait l'image d'une femme d'action respectable et respectée. Si elle rentrait souvent chez elle à des heures tardives, Albert ne s'en offusquait pas. Il avait déjà préparé le dîner et s'apprêtait à écouter son épouse lui narrer les vicissitudes de sa fonction. Puis ils iraient se coucher avant qu'elle se lève le matin aux aurores pour une nouvelle journée de maire.
Depuis combien de temps n'avaient-ils pas fait l'amour ? Depuis l'été précédent, lorsqu'ils s'étaient offerts une escapade à Rome pour à peine une semaine. C'est elle-même qui l'avait sucé au réveil avant de le chevaucher, chignon défait, nue, pour un coït rapide qui l'avait néanmoins fait jouir. Elle l'avait fini à la bouche et ils en avaient ri comme d'une bonne blague. Et la vie avait continué.
Enfin, pas tout à fait comme avant. Il s'avéra qu'un conflit social surgit dans la mairie pour une sombre histoire de primes. Fabienne fut ainsi mise en contact avec un dénommé Rodolphe, secrétaire du syndicat protestataire et envoyé en délégation par ses troupes. Ce trentenaire à la virilité ostentatoire ne laissa pas la sexagénaire insensible au fil de leurs rapports sociaux. Plus ceux-ci se déroulaient et plus elle trouvait à son interlocuteur un charme sexué qui amoindrissait ses résistances. Elle se surprit à se regarder dans la glace avant une entrevue, retoucher son maquillage, abandonner ses tailleurs pour des jupes courtes (elle n'était pas mécontente de ses jambes), ouvrir son corsage au ras de son soutif et même, ô surprise, défaire son chignon, laissant son ample chevelure auburn tomber sur ses épaules.
S'il avait été question d'une grève au début des négociations, ce n'était plus à l'ordre du jour. La maire avait fait des concessions importantes et sa sexualité de plus en plus affichée édifia le syndicaliste. Il avait fait une touche. L'idée de la baiser n'était pas irréaliste, ce qui ouvrait de belles perspectives pour les négociations futures. La différence d'âge ? Au contraire, c'était un atout. Il la ferait jouir comme elle n'avait sans doute pas joui depuis longtemps.
Mais le passage à l'acte s'annonçait périlleux. Il risquait gros s'il s'était mépris. De son côté, Fabienne s'interrogeait aussi. Tromper son mari n'avait jamais été dans sa façon de concevoir la vie conjugale. Surtout avec un homme constituant une sorte de contre-pouvoir au sien. Mais sa vie stressante avait, sans qu'elle s'en doute, stimulé ses pulsions sexuelles. Le sexe serait, pensait-elle, un bon moyen de faire baisser sa tension nerveuse, parfois insupportable. Son âge n'avait en rien amoindri ses désirs. Elle s'imagina enfermée dans son bureau, en fin de journée, possédée sur un des fauteuils par le viril syndicaliste, troussée jusqu'au nombril et fouillée par sa grosse bite jusqu'à un cri d'orgasme étouffé dans l'épaule de son amant. Elle en était toute moite, ses hormones femelles réveillées et le déduit avide d'une visite que ne comblerait pas Albert.
Elle invita Rodolphe à déjeuner dans une auberge de campagne pour évoquer un sujet mineur ayant trait à la situation particulière d'une employée ayant fait appel au syndicaliste. Elle se présenta avec une robe courte, sans manches (elle aimait ses bras autant que ses jambes), chignon défait, ongles de la main vermillon assortis à ses orteils découverts dans des escarpins et avait exceptionnellement fourré son soutif dans son sac, laissant ses seins libres sous la toile légère. Durant tout le repas, elle écouta religieusement Rodolphe, le regard trouble, les jambes écartées sous la table, signe sous jacent qu'elle avait vraiment envie de baiser, ce dont elle avait perdu le goût au fil des ans. Quant à lui, il sentait monter une trique alimentée par la vue de ces seins libres qui n'arrêtaient pas de bouger sous la robe. Et elle le faisait exprès.
Elle comprit qu'il fallait qu'elle prenne l'initiative car le syndicaliste n'oserait pas transgresser ce rapport hiérarchique. Elle réussit à se débarrasser de son escarpin et son pied nu se posa sur celui de Rodolphe. En voyant sa lèvre humide et son regard luisant, il comprit que quelque chose d'important allait se passer. Certes, il était marié lui aussi mais baiser la maire ouvrait de vastes perspectives syndicales. Il glissa une main sous la table, trouva un genou nu, remonta légèrement le long de la cuisse.
- Tu as envie ? lui souffla-t-il par dessus l'assiette à dessert.
Elle fit oui de la tête et lui dit :
- Il y a une chambre réservée à l'étage. Pas à mon nom. Ce sera discret.
Ils firent l'impasse sur le café et à la réception, Fabienne demanda la clé de la chambre. Etait-elle connue ici ? Sans doute pas, son mandat était encore récent. Il la suivit dans l'escalier, matant déjà sa croupe rebondie et ondulante, comme une promesse de félicité. Coucher avec une femme du double de son âge aurait pu le refroidir. Au contraire, il la trouvait sexy, peu marquée par les ans et il pressentait chez elle un coté salope qui le changerait de ses rapports sexuels conjugaux et routiniers.
Elle ouvrit elle-même les volets de la chambre, montrant par là qu'elle ne craignait pas d'être vue nue. Elle se laissa dévêtir par son partenaire sexuel en devenir, retrouvant brièvement des attitudes de jeunesse lorsqu'elle couchait facilement. Elle déboutonna le pantalon de Rodolphe pour découvrir l'objet de son désir et l'emboucha illico, accroupie, levant les yeux vers lui pour guetter sa réaction. Elle se régala de la densité du pénis entre ses lèvres gourmandes. Depuis combien de temps n'avait-elle pas taillé une vraie pipe avec une vraie bite bien raide et bien chaude ? Celle de son mari s'était un peu ramollie avec le temps.
Mais Rodolphe la repoussa sur le lit. Il voulait l'enfiler, sans attendre, et sans capote puisqu'il n'en avait pas et elle non plus. Mais c'était le cadet de leurs soucis à eux deux car ils avaient hâte de copuler.
Quand il la pénétra, elle gémit car elle n'était plus habituée à un tel volume. Mais il eut l'habileté et la délicatesse de creuser lentement, si bien que quelques minutes suffirent pour un vrai forage de mâle qu'il accentua en lui relevant les jambes à hauteur de ses épaules et en roulant des hanches. Il se prélassa sans hâte dans son corps charnu plié en deux, scrutant son visage barré d'un rictus de plaisir, matant ses seins larges, écoutant ses halètements et ses gémissements, avant de se retirer et de la poser sur lui pour la regarder baiser.
A son tour, elle ondula, savourant à l'évidence cette pénétration inédite, si profonde, si satisfaisante, tout en pétrissant ses pectoraux velus. Passif, il regardait cette femme de pouvoir profiter de sa queue comme une femme ordinaire dans le plaisir sexuel, oubliant qu'elle avait 68 ans et lui trente ans de moins. Ils baisaient ensemble, nus l'un et l'autre sur un lit hôtelier, et c'était l'essentiel.
Après qu'elle eut couiné, la tête rejetée en arrière comme ses bras posés derrière son dos, en arc de cercle, le ventre en avant, signe qu'elle avait joui, il la renversa sur le lit et lui parla :
- Tu as encore envie ou on en reste là ?
- Mais tu bandes toujours ! Alors, continue à me baiser, s'il te plait. Prends-moi par derrière. J'adore ça.
Ils bougèrent de manière à ce qu'elle soit à genoux au bord du lit et lui debout derrière elle avec de bons appuis. Il considéra cette croupe large et charnue qu'il avait toujours vu couverte et qui lui offrait un sourire vertical particulièrement tentant. Après l'avoir enfilée et fait claquer son ventre sur ses fesses, ses mains alternativement sur ses hanches et sur ses seins mouvants, elle lâcha un mot qui le stupéfia :
- Encule-moi !
Comme il s'était interrompu, se demandant s'il avait bien entendu, elle tourna son visage échevelé vers lui et lui dit :
- Allez, vas-y, qu'est-ce que tu attends ? Je ne l'ai pas fait depuis très longtemps et j'en ai envie. Et jouis dans mon cul.
Et c'est ainsi que la maire d'une grande métropole s'est fait sodomiser par un responsable syndical, non pas virtuellement comme on aurait pu l'imaginer, mais très concrètement. Et avec allégresse à en juger par les trémoussements de sa croupe tandis qu'il la fouillait. Dans le feu de l'action, elle lâcha même des mots crus qu'il n'aurait jamais imaginé dans sa bouche, "oh cette bite ! Oh qu'elle est bonne !", ce qui finit par le faire gicler en grognant, l'aplatir sur le lit pour achever de se vider tandis qu'elle bavait sur le drap, subjuguée par un orgasme anal. Ils restèrent ainsi collés l'un à l'autre plusieurs minutes avant que, ramolli, il ne bascule sur le côté. Posée sur un coude, elle le regarda le sourire aux lèvres :
- Tu m'as bien eue, hein, gros cochon de syndicaliste que tu es.
Il la reconnut à cette réflexion de très mauvaise foi. Car c'est elle qui l'avait invité à déjeuné, réservé la chambre de leurs ébats et fait du pied sous la table, parce qu'elle avait tout simplement envie de baiser. Mais il ne fallait pas l'avouer...
****
Il y avait alors deux possibilités pour ce couple adultère. Soit considérer cet épisode comme un défoulement sans lendemain. Soit entamer une liaison cachée. Ce fut cette dernière option qui l'emporta. Rodolphe s'ennuyait dans le lit conjugal et avait trouvé dans Fabienne une partenaire sublimant sa sexualité de mâle, la phase sodomie en étant le meilleur exemple.
Quant à elle, devenue accro à la queue de son jeune amant, elle mouillait dès qu'il passait à sa portée, comme une bimbo. Elle le recevait dans son bureau porte fermée et même verrouillée quand il la prenait debout, elle assise parmi ses dossiers sur sa table de travail, la culotte par terre, la jupe retroussée jusqu'au nombril et ses jambes encerclant son baiseur. Des coïts rapides, fougueux, jouissifs mais silencieux, ou presque se déroulaient dans le bureau. Fabienne n'avait plus 68 ans mais 38 ans, comme son amant. Elle rajeunissait à vue d'oeil et ça se voyait. Le déchainement de ses hormones femelles sortant de leur endormissement lui faisait une peau éclatante.
Mais ces visites fréquentes commençaient à faire jaser. Rien ne justifiait une présence aussi régulière du syndicaliste dans le bureau de la maire. Les deux secrétaires collèrent un jour leur oreille à la porte fermée et détectèrent des bruits étouffés qui n'avaient rien à voir avec une conversation syndicale.
Dès lors, la rumeur enfla. Le syndicaliste baisait la maire. Il dut s'expliquer devant ses troupes, nia mais sans convaincre, tout comme Fabienne devant ses adjoints. Si Albert, informé par des malveillants, préféra fermer les yeux (il se doutait d'ailleurs depuis longtemps que son épouse le trompait, elle avait trop changé) parce qu'elle continuait à lui manifester son affection, tel ne fut pas le cas de la conjointe de Rodolphe. Elle le somma de s'expliquer, il bafouilla et finit par avouer. Sa démission de son poste devenait inévitable. Mais celle de Fabienne aussi sous la pression d'un premier adjoint ambitieux. La presse évoqua simplement un "conflit d'intérêt" sans disserter sur un acte que la morale sexuelle réprouve. Une nouvelle élection interne eut lieu qui relégua Fabienne au rang de simple conseillère. Et elle avait à nouveau 68 ans.
Pourtant, quand elle croise à la mairie le simple militant syndical qu'est devenu Rodolphe, ses yeux s'illuminent et les siens aussi. Leur relation est devenue chaste mais amicale. Car elle lui est reconnaissante de lui avoir donné un coup de jeune, et lui de lui avoir montré que âge avancé et sexe torride ne sont pas incompatibles. Et ça peut encore servir.
Le petit-déjeuner était servi en chambre, transporté par un serveur indien encore jeune, longiligne, à l'abondante chevelure de jais. Gérard lui ouvrit la porte et tandis que le serveur roulait son plateau, son regard tomba sur le lit. Micheline sommeillait à plat ventre, la croupe pulpeuse bien en vue. Gérard aurait pu la recouvrir d'un drap mais il capta le regard du serveur manifestement intéressé par ce qu'il voyait. Micheline se retourna alors, exposant ses seins lourds et son intimité, avant de réagir en se couvrant prestement du drap. Mais le serveur, qui se retira sans un mot, n'avait rien ignoré de la chair pulpeuse de la cliente.
- Tu aurais pu me couvrir, quand même, protesta ensuite Micheline à l'intention de son mari.
- Et pourquoi donc ? Tu es belle et je suis fier de montrer que je suis avec une belle femme. Et le garçon a visiblement apprécié. Il est beau, non ?
Micheline pouvait difficilement le nier. Elle avait déjà plusieurs fois célébré l'esthétique des hommes indiens et gloussé en confiant qu'ils étaient les meilleurs amants du monde d'après ce qu'elle avait lu dans la presse féminine. Au fond d'elle-même, s'il était vrai qu'il l'avait matée, c'était plutôt flatteur pour une sexagénaire...
Alors germa dans la tête de Gérard une idée. Ce serveur, ils l'avaient déjà vu à l'oeuvre au restaurant, toujours stylé, très classe. Lorsqu'il le retrouva le soir suivant, il l'aborda en catimini. Micheline ne sut pas ce qu'ils s'étaient dits, et pas davantage la tractation qui avait eu lieu. C'est pourquoi, deux heures après le diner, elle fut surprise d'entendre frapper à la porte de la chambre et eut juste le temps de se couvrir d'un déshabillé avant de voir entrer le serveur... qui n'était plus en tenue de service mais d'un habit traditionnel. Avec cependant des cocktails sur un plateau.
Gérard se fit alors son interlocuteur en anglais tout en expliquant à son épouse qu'il avait souhaité inviter le jeune indien pour parler de son pays tout en sirotant le breuvage local. Il s'appelait Sanjay et tout en discutant, regardait les seins de Micheline dont les larges aréoles pointaient par transparence sous le déshabillé. Celle-ci commençait à avoir très chaud devant ce regard de désir d'un aussi bel homme. Et quand il mit sa main sur sa cuisse dodue, largement découverte par le déshabillé, elle faillit écarter les jambes par réflexe mais interpella son mari :
- Qu'est-ce que tu as manigancé ? Il est là pour quoi, ce garçon ?
- Pour te baiser, ma chérie. C'est mon cadeau. Je te rappelle que c'est demain notre anniversaire de mariage.
- Ton... cadeau ? Tu veux que je fasse l'amour avec lui devant toi ?
- Exactement. Ne me dis pas que tu n'as pas envie de ce garçon, tu m'as assez vanté les amants indiens.
"Go, fuck her", dit-il au dénommé Sanjay.
Ainsi validé, celui-ci ne tergiversa pas. Il tira Micheline vers le lit géant, sans résistance manifeste. La situation, inédite dans leur couple, la bousculait et l'excitait en même temps. Son mari était tout simplement en train de lui permettre d'assouvir un vieux fantasme au pays du kama sutra. Loin de l'inhiber, la présence de Gérard, bienveillante et observatrice, la détendit. Elle laissa Sanjay la débarrasser de son déshabillé et exposer sa copieuse nudité sur le lit, curieuse de le voir nu à son tour, ce qui fut fait en un tournemain. Sa verge longue et fine entamait un redressement qui rassura Micheline. Son corps de sexagénaire ne serait pas dissuasif.
Elle accueillit sa bouche sur son sexe avec un profond soupir, le visage tourné vers Gérard, assis sur une chaise à côté du lit, attentif à la suite des événements. Son attitude acheva d'ôter à Micheline le peu de réticences qui lui restaient devant ce rapport sexuel improvisé, qui en était encore à ses préliminaires. Gérard voulait qu'elle baise ? Eh bien, elle baiserait. Et elle commençait à en avoir foutrement envie car c'était vraiment un beau mec, le plus beau qu'elle ait jamais eu pour l'honorer.
Après l'avoir copieusement léchée, l'Indien la mit au bord du lit de manière à la prendre debout, bien calé sur ses jambes, les talons de Micheline sur ses pectoraux. Sa queue fine coiffée d'un préservatif sorti de la poche de sa tunique, il la pénétra avec facilité, en profondeur et lui arracha un cri de ventre que bouleversa Gérard. Il n'avait pas entendu ce cri depuis longtemps. Sanjay besogna Micheline comme un danseur, ondulant de ses hanches souples, fouillant son déduit de son gland dur, action qui faisait rouler les seins lourds de Micheline sur son torse. Son regard illuminé, sa bouche béante expulsant des râles de plaisir, ses tentatives de riposter aux coups de bite malgré la prise ferme de son amant, toute l'attitude de Micheline confirmait Gérard dans la certitude que sa femme baisait, sans retenue, et qu'elle allait jouir, bien plus qu'avec lui.
Sanjay la retourna pour la prendre par derrière, toujours au bord du lit, fit claquer la peau de son ventre sur ses fesses dodues ce qui entraina le balancement des lourdes mamelles. Gérard se déplaça pour se mettre face à elle et profiter du spectacle des nichons en cavale et du visage tantôt grimaçant, tantôt rayonnant.
- Tu baises ? lui souffla-t-il.
- Oh oui oh oui ! répondit-elle entre deux gémissements.
- Tu le sens bien ?
- Oh oui oh oui !
- Elle est bonne sa queue ?
- Oh ouiiii !
- Tu veux qu'il t'encule maintenant ?
- Mmmhhh ouiiii !
- Fuck her ass ! intima Gérard à Sanjay, celui-ci trop heureux d'assouvir un désir qu'il avait eu dès le matin où il avait vu le cul nul de Micheline. Car les Indiens, selon certains, sont friands de sodomie avec les croupes replètes de leurs compagnes.
La queue fine entra facilement dans la croupe ouverte de Micheline, qui n'avait pas été visitée depuis un sacré bail. Elle creusa et agita les reins en signe de contentement, ce qui faillit faire gicler l'Indien. Il se retira prestement en se comprimant car l'enjeu était de durer, Gérard l'avait bien signifié.
Aussi s'allongea-t-il, offrant à la sexagénaire son corps cuivré, fin, à la queue verticale. Elle s'y enfonça avec délectation, ravie de cette prolongation qui la changeait des coïts express de son conjoint. Elle se pétrissait les seins en roulant des hanches, la langue entre les lèvres, offrant l'image d'une femme à la sexualité débordante, vissée au pénis. C'est alors que Gérard lui tendit sa queue à sucer tout en la laissant onduler, légitimant encore un peu plus ce cadeau d'anniversaire qui réunissait fantasme et conjugalité. Mais il gicla rapidement tant il était excité, inondant le visage de son épouse de son sperme venu des profondeurs, et c'est cette vision qui, curieusement, fit éjaculer verticalement l'Indien, au bout du bout.
Micheline le termina à la langue avant de filer aux toilettes car la sodomie avait chahuté ses entrailles. Elle revint guillerette tandis que le serveur se rhabillait en touchant le solde de sa prime.
- Ah, tu l'as payé ? dit la sexagénaire à son mari, un peu déçue.
- Ben tiens. Mais ça valait le coup, non ? Un cadeau, ça se paye.
Micheline opina du chef. C'était en effet un beau cadeau. Il animerait longtemps leurs conversations, autant que le reste de leur voyage en Inde. Elle avait été baisée comme elle ne pensait plus l'être un jour.
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Depuis qu'elle était devenue maire de sa métropole, Fabienne avait rejeté sa vie privée dans les marges de son existence. C'était en plein accord avec son mari Albert, soucieux de permettre à son épouse de remplir sa mission le mieux possible.
Agés tous les deux de 68 ans, mariés depuis quarante ans, plusieurs fois grands-parents, ce mandat de maire qui datait déjà d'un an remplissait une vie qui aurait été autrement celle de retraités ordinaires. Avec ses tailleurs toujours impeccables et son chignon banane maintenant sa chevelure auburn, avec quelques filets argentés, Fabienne offrait l'image d'une femme d'action respectable et respectée. Si elle rentrait souvent chez elle à des heures tardives, Albert ne s'en offusquait pas. Il avait déjà préparé le dîner et s'apprêtait à écouter son épouse lui narrer les vicissitudes de sa fonction. Puis ils iraient se coucher avant qu'elle se lève le matin aux aurores pour une nouvelle journée de maire.
Depuis combien de temps n'avaient-ils pas fait l'amour ? Depuis l'été précédent, lorsqu'ils s'étaient offerts une escapade à Rome pour à peine une semaine. C'est elle-même qui l'avait sucé au réveil avant de le chevaucher, chignon défait, nue, pour un coït rapide qui l'avait néanmoins fait jouir. Elle l'avait fini à la bouche et ils en avaient ri comme d'une bonne blague. Et la vie avait continué.
Enfin, pas tout à fait comme avant. Il s'avéra qu'un conflit social surgit dans la mairie pour une sombre histoire de primes. Fabienne fut ainsi mise en contact avec un dénommé Rodolphe, secrétaire du syndicat protestataire et envoyé en délégation par ses troupes. Ce trentenaire à la virilité ostentatoire ne laissa pas la sexagénaire insensible au fil de leurs rapports sociaux. Plus ceux-ci se déroulaient et plus elle trouvait à son interlocuteur un charme sexué qui amoindrissait ses résistances. Elle se surprit à se regarder dans la glace avant une entrevue, retoucher son maquillage, abandonner ses tailleurs pour des jupes courtes (elle n'était pas mécontente de ses jambes), ouvrir son corsage au ras de son soutif et même, ô surprise, défaire son chignon, laissant son ample chevelure auburn tomber sur ses épaules.
S'il avait été question d'une grève au début des négociations, ce n'était plus à l'ordre du jour. La maire avait fait des concessions importantes et sa sexualité de plus en plus affichée édifia le syndicaliste. Il avait fait une touche. L'idée de la baiser n'était pas irréaliste, ce qui ouvrait de belles perspectives pour les négociations futures. La différence d'âge ? Au contraire, c'était un atout. Il la ferait jouir comme elle n'avait sans doute pas joui depuis longtemps.
Mais le passage à l'acte s'annonçait périlleux. Il risquait gros s'il s'était mépris. De son côté, Fabienne s'interrogeait aussi. Tromper son mari n'avait jamais été dans sa façon de concevoir la vie conjugale. Surtout avec un homme constituant une sorte de contre-pouvoir au sien. Mais sa vie stressante avait, sans qu'elle s'en doute, stimulé ses pulsions sexuelles. Le sexe serait, pensait-elle, un bon moyen de faire baisser sa tension nerveuse, parfois insupportable. Son âge n'avait en rien amoindri ses désirs. Elle s'imagina enfermée dans son bureau, en fin de journée, possédée sur un des fauteuils par le viril syndicaliste, troussée jusqu'au nombril et fouillée par sa grosse bite jusqu'à un cri d'orgasme étouffé dans l'épaule de son amant. Elle en était toute moite, ses hormones femelles réveillées et le déduit avide d'une visite que ne comblerait pas Albert.
Elle invita Rodolphe à déjeuner dans une auberge de campagne pour évoquer un sujet mineur ayant trait à la situation particulière d'une employée ayant fait appel au syndicaliste. Elle se présenta avec une robe courte, sans manches (elle aimait ses bras autant que ses jambes), chignon défait, ongles de la main vermillon assortis à ses orteils découverts dans des escarpins et avait exceptionnellement fourré son soutif dans son sac, laissant ses seins libres sous la toile légère. Durant tout le repas, elle écouta religieusement Rodolphe, le regard trouble, les jambes écartées sous la table, signe sous jacent qu'elle avait vraiment envie de baiser, ce dont elle avait perdu le goût au fil des ans. Quant à lui, il sentait monter une trique alimentée par la vue de ces seins libres qui n'arrêtaient pas de bouger sous la robe. Et elle le faisait exprès.
Elle comprit qu'il fallait qu'elle prenne l'initiative car le syndicaliste n'oserait pas transgresser ce rapport hiérarchique. Elle réussit à se débarrasser de son escarpin et son pied nu se posa sur celui de Rodolphe. En voyant sa lèvre humide et son regard luisant, il comprit que quelque chose d'important allait se passer. Certes, il était marié lui aussi mais baiser la maire ouvrait de vastes perspectives syndicales. Il glissa une main sous la table, trouva un genou nu, remonta légèrement le long de la cuisse.
- Tu as envie ? lui souffla-t-il par dessus l'assiette à dessert.
Elle fit oui de la tête et lui dit :
- Il y a une chambre réservée à l'étage. Pas à mon nom. Ce sera discret.
Ils firent l'impasse sur le café et à la réception, Fabienne demanda la clé de la chambre. Etait-elle connue ici ? Sans doute pas, son mandat était encore récent. Il la suivit dans l'escalier, matant déjà sa croupe rebondie et ondulante, comme une promesse de félicité. Coucher avec une femme du double de son âge aurait pu le refroidir. Au contraire, il la trouvait sexy, peu marquée par les ans et il pressentait chez elle un coté salope qui le changerait de ses rapports sexuels conjugaux et routiniers.
Elle ouvrit elle-même les volets de la chambre, montrant par là qu'elle ne craignait pas d'être vue nue. Elle se laissa dévêtir par son partenaire sexuel en devenir, retrouvant brièvement des attitudes de jeunesse lorsqu'elle couchait facilement. Elle déboutonna le pantalon de Rodolphe pour découvrir l'objet de son désir et l'emboucha illico, accroupie, levant les yeux vers lui pour guetter sa réaction. Elle se régala de la densité du pénis entre ses lèvres gourmandes. Depuis combien de temps n'avait-elle pas taillé une vraie pipe avec une vraie bite bien raide et bien chaude ? Celle de son mari s'était un peu ramollie avec le temps.
Mais Rodolphe la repoussa sur le lit. Il voulait l'enfiler, sans attendre, et sans capote puisqu'il n'en avait pas et elle non plus. Mais c'était le cadet de leurs soucis à eux deux car ils avaient hâte de copuler.
Quand il la pénétra, elle gémit car elle n'était plus habituée à un tel volume. Mais il eut l'habileté et la délicatesse de creuser lentement, si bien que quelques minutes suffirent pour un vrai forage de mâle qu'il accentua en lui relevant les jambes à hauteur de ses épaules et en roulant des hanches. Il se prélassa sans hâte dans son corps charnu plié en deux, scrutant son visage barré d'un rictus de plaisir, matant ses seins larges, écoutant ses halètements et ses gémissements, avant de se retirer et de la poser sur lui pour la regarder baiser.
A son tour, elle ondula, savourant à l'évidence cette pénétration inédite, si profonde, si satisfaisante, tout en pétrissant ses pectoraux velus. Passif, il regardait cette femme de pouvoir profiter de sa queue comme une femme ordinaire dans le plaisir sexuel, oubliant qu'elle avait 68 ans et lui trente ans de moins. Ils baisaient ensemble, nus l'un et l'autre sur un lit hôtelier, et c'était l'essentiel.
Après qu'elle eut couiné, la tête rejetée en arrière comme ses bras posés derrière son dos, en arc de cercle, le ventre en avant, signe qu'elle avait joui, il la renversa sur le lit et lui parla :
- Tu as encore envie ou on en reste là ?
- Mais tu bandes toujours ! Alors, continue à me baiser, s'il te plait. Prends-moi par derrière. J'adore ça.
Ils bougèrent de manière à ce qu'elle soit à genoux au bord du lit et lui debout derrière elle avec de bons appuis. Il considéra cette croupe large et charnue qu'il avait toujours vu couverte et qui lui offrait un sourire vertical particulièrement tentant. Après l'avoir enfilée et fait claquer son ventre sur ses fesses, ses mains alternativement sur ses hanches et sur ses seins mouvants, elle lâcha un mot qui le stupéfia :
- Encule-moi !
Comme il s'était interrompu, se demandant s'il avait bien entendu, elle tourna son visage échevelé vers lui et lui dit :
- Allez, vas-y, qu'est-ce que tu attends ? Je ne l'ai pas fait depuis très longtemps et j'en ai envie. Et jouis dans mon cul.
Et c'est ainsi que la maire d'une grande métropole s'est fait sodomiser par un responsable syndical, non pas virtuellement comme on aurait pu l'imaginer, mais très concrètement. Et avec allégresse à en juger par les trémoussements de sa croupe tandis qu'il la fouillait. Dans le feu de l'action, elle lâcha même des mots crus qu'il n'aurait jamais imaginé dans sa bouche, "oh cette bite ! Oh qu'elle est bonne !", ce qui finit par le faire gicler en grognant, l'aplatir sur le lit pour achever de se vider tandis qu'elle bavait sur le drap, subjuguée par un orgasme anal. Ils restèrent ainsi collés l'un à l'autre plusieurs minutes avant que, ramolli, il ne bascule sur le côté. Posée sur un coude, elle le regarda le sourire aux lèvres :
- Tu m'as bien eue, hein, gros cochon de syndicaliste que tu es.
Il la reconnut à cette réflexion de très mauvaise foi. Car c'est elle qui l'avait invité à déjeuné, réservé la chambre de leurs ébats et fait du pied sous la table, parce qu'elle avait tout simplement envie de baiser. Mais il ne fallait pas l'avouer...
****
Il y avait alors deux possibilités pour ce couple adultère. Soit considérer cet épisode comme un défoulement sans lendemain. Soit entamer une liaison cachée. Ce fut cette dernière option qui l'emporta. Rodolphe s'ennuyait dans le lit conjugal et avait trouvé dans Fabienne une partenaire sublimant sa sexualité de mâle, la phase sodomie en étant le meilleur exemple.
Quant à elle, devenue accro à la queue de son jeune amant, elle mouillait dès qu'il passait à sa portée, comme une bimbo. Elle le recevait dans son bureau porte fermée et même verrouillée quand il la prenait debout, elle assise parmi ses dossiers sur sa table de travail, la culotte par terre, la jupe retroussée jusqu'au nombril et ses jambes encerclant son baiseur. Des coïts rapides, fougueux, jouissifs mais silencieux, ou presque se déroulaient dans le bureau. Fabienne n'avait plus 68 ans mais 38 ans, comme son amant. Elle rajeunissait à vue d'oeil et ça se voyait. Le déchainement de ses hormones femelles sortant de leur endormissement lui faisait une peau éclatante.
Mais ces visites fréquentes commençaient à faire jaser. Rien ne justifiait une présence aussi régulière du syndicaliste dans le bureau de la maire. Les deux secrétaires collèrent un jour leur oreille à la porte fermée et détectèrent des bruits étouffés qui n'avaient rien à voir avec une conversation syndicale.
Dès lors, la rumeur enfla. Le syndicaliste baisait la maire. Il dut s'expliquer devant ses troupes, nia mais sans convaincre, tout comme Fabienne devant ses adjoints. Si Albert, informé par des malveillants, préféra fermer les yeux (il se doutait d'ailleurs depuis longtemps que son épouse le trompait, elle avait trop changé) parce qu'elle continuait à lui manifester son affection, tel ne fut pas le cas de la conjointe de Rodolphe. Elle le somma de s'expliquer, il bafouilla et finit par avouer. Sa démission de son poste devenait inévitable. Mais celle de Fabienne aussi sous la pression d'un premier adjoint ambitieux. La presse évoqua simplement un "conflit d'intérêt" sans disserter sur un acte que la morale sexuelle réprouve. Une nouvelle élection interne eut lieu qui relégua Fabienne au rang de simple conseillère. Et elle avait à nouveau 68 ans.
Pourtant, quand elle croise à la mairie le simple militant syndical qu'est devenu Rodolphe, ses yeux s'illuminent et les siens aussi. Leur relation est devenue chaste mais amicale. Car elle lui est reconnaissante de lui avoir donné un coup de jeune, et lui de lui avoir montré que âge avancé et sexe torride ne sont pas incompatibles. Et ça peut encore servir.
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3 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Excellentd récits pour les deux
Une préférence au second
Nico
Une préférence au second
Nico
Voilà deux récits passionnants, chère Micky!
Le premier dans le cadre de l'Inde, pays de l'amour avec le Tajmahal et de l'érotisme, avec le Kama Sutra. Une merveille scène candauliste!
Le second efface les différences d'âge et de situations entre deux personnages que tout devrait séparer. Le désir et le plaisir les rapprochent, avant que la jalousie et la politique ne les sépare. J'ose dire que Fabienne a bien fait, y compris de s'offrir le plaisir d'être baisée sans capotte!
Le premier dans le cadre de l'Inde, pays de l'amour avec le Tajmahal et de l'érotisme, avec le Kama Sutra. Une merveille scène candauliste!
Le second efface les différences d'âge et de situations entre deux personnages que tout devrait séparer. Le désir et le plaisir les rapprochent, avant que la jalousie et la politique ne les sépare. J'ose dire que Fabienne a bien fait, y compris de s'offrir le plaisir d'être baisée sans capotte!
Micky,
C'est encore un excellent texte que vous nous avez donné à lire.
Avec le premier récit vous confirmez totalement le commentaire d'Olga sur votre précédent chapitre.
Pour le second vous démontrez bien que sexe et politique ne font pas forcément bon ménage et ce malgré une passion partagée.
Félicitations
Didier
C'est encore un excellent texte que vous nous avez donné à lire.
Avec le premier récit vous confirmez totalement le commentaire d'Olga sur votre précédent chapitre.
Pour le second vous démontrez bien que sexe et politique ne font pas forcément bon ménage et ce malgré une passion partagée.
Félicitations
Didier
