Une voisine providentielle
Récit érotique écrit par Micky [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Une voisine providentielle
Le décès prématuré de son mari précipita Joëlle dans une espèce de dépression larvée. Certes, elle continuait de travailler dans son entreprise de transports et ses collègues de bureau appréciaient sa faculté à assumer son veuvage à un âge, 57 ans, où la plupart des femmes vivent encore en couple. Mais une fois rentrée chez elle, Joëlle s'abimait dans la morosité post conjugale. Son mari lui manquait terriblement, mais que pouvait-elle y faire ? Sûrement pas, en tout cas, trouver un remplaçant. Et même pas connaitre une aventure sexuelle. Sa libido s'était effondrée. Et pourtant, dieu si le sexe avait été la grande affaire de leur couple autrefois. Elle y pensait parfois avec nostalgie, revivant ses scénarios coquins, persuadée qu'ils appartenaient à un passé révolu.
Elle ne sortait plus, ne fréquentait que de temps à autre que ses enfants partis sous d'autres cieux et avait abandonné l'association humanitaire où elle s'était engagée avec son mari. Et personne ne venait la chercher.
Elle fut toutefois contrainte d'assister à la réunion de copropriétaires de sa résidence, en raison d'un problème de tuyauterie qui l'agaçait, et dont elle voulait faire part au syndic. C'est à cette occasion qu'elle fit la connaissance de sa voisine du dessous, prénommée Yolande, qui souffrait du même inconvénient. Toutes les deux, sans s'être concertées, partirent à l'assaut du syndic pour obtenir enfin l'intervention d'une entreprise.
Elles se retrouvèrent à l'issue de la réunion chez Yolande pour échanger sur cette fichue tuyauterie qui leur causait des soucis. La voisine de Joëlle était presque du même âge qu'elle mais était divorcée et vivait aussi seule. Mais pas dans le même état d'esprit. Brune à cheveux courts, mince quand Joëlle avait pris du poids depuis son veuvage, un bras tatoué ce qui frappa sa voisine, Yolande abordait la vie avec appétit, profitant pleinement de sa liberté retrouvée et affichant des tenues "djeunes" quand celles de Joëlle étaient celles d'une quasi sexagénaire.
Pour autant, la conversation avec sa voisine fit un bien fou à Joëlle. Elles dinèrent ensemble le soir même, se racontant leur vie et leur solitude, nettement plus pesante chez l'une que chez l'autre.
Une relation amicale était née. Quand l'une montait à l'étage au-dessus, l'autre descendait un peu plus tard. Yolande avait compris que Joëlle avait besoin d'elle, et ne se fit pas prier pour jouer son rôle. Elle le prit suffisamment à coeur pour l'inciter à sortir de son marasme, en commençant par sa tenue vestimentaire. Lorsque Joëlle déplora ses rondeurs de femme ménopausée, Yolande objecta :
- Eh bien, tires-en parti. Tu as de beaux seins, plus gros que les miens, alors montre-les par des décolletés. Tu as un beau cul, mets des pantalons moulants ou des robes serrées. Redeviens sexy, pas seulement pour les autres, mais pour toi. Il faut que tu aimes ton image au lieu de la détruire. Assume ton corps tel qu'il est.
Yolande l'accompagna dans un magasin où elles choisirent ensemble des vêtements destinés à mettre en valeur sa sexualité. Joëlle se fit forcer la main.
- J'ai l'air d'une pute, dit-elle à sa nouvelle amie en se regardant dans la glace avec une robe qui dévoilait largement son sillon mammaire.
- Mais non ! Tu as l'air d'une vraie femme, nuance. Tu es trop jeune pour paraitre vieille.
Joëlle finissait par se rendre à l'avis de Yolande. Et quand elle osa arriver au travail avec un dos nu moulant ses melons sans soutien, ainsi qu'un panta court en coton qui épousait étroitement ses deux globes charnus, il se fit dans son entreprise une petite révolution. Les hommes qui, naguère, ne voyait même plus Joëlle, se mirent à lui tourner autour pour mater ses rondeurs épanouies. Les autres femmes grimacèrent devant cette concurrence inattendue. Pour autant, Joëlle n'envisageait pas le moins du monde une aventure mêlant bagatelle et travail. D'ailleurs, l'envie de sexe ne lui était pas encore revenue. Comme avait dit Yolande, elle se plaisait d'abord à elle-même. Sa féminité retrouvée lui redonnait le moral et c'était déjà beaucoup.
****
Yolande comprit qu'elle ne devait pas brûler les étapes de la reconstruction de son amie. C'est pourquoi elle lui proposa, l'été venu, une journée de plage à quelques kilomètres de leur domicile. Nanties d'un pique-nique, elles prirent position sur une serviette face à l'océan, Yolande couverte par un bikini très réduit mettant son corps mince en valeur, Joëlle d'un "une pièce" sensé effacer les défauts dus à l'âge. Quand Yolande se mit topless, elle incita Joëlle à en faire autant :
- Mets tes nichons à l'air, ça leur fera du bien et vu que toutes les femmes ou presque le font, on ne le remarquera même pas.
Ce qui incita Joëlle à baisser le haut de son maillot jusqu'aux hanches, dévoilant ses obus avec finalement un certain plaisir sensuel créé par la délicieuse morsure du soleil.
Le soir même, voyant son amie se dégeler un peu, Yolande proposa :
- Et si on allait demain sur une plage naturiste pas loin de celle où on était aujourd'hui ? J'adore me baigner nue. Pas toi ?
Après avoir hésité, Joëlle accepta. Montrer ses fesses, au fond, n'était pas pire que ses seins. La journée au soleil lui avait fait du bien au moral. Elle accepta. Et le lendemain, elle accompagna Yolande sans même avoir emporté un maillot de bain. Elle ne pourrait plus reculer.
Joëlle comprit vite que Yolande était une habituée de cette plage, comme l'attestait d'ailleurs son corps intégralement bronzé, sans marques. Elle introduisit son amie dans un petit groupe d'adorateurs du soleil "au naturel", où sa nudité passa inaperçue, ce qui la rassura. Elle fut accueillie avec sympathie, conversa avec deux autres femmes de son âge avant de rejoindre sa serviette, non sans s'être recouverte d'écran total vu l'ardeur du soleil.
Elle fut rejointe quelques minutes plus tard par Yolande en compagnie d'un quinquagénaire tout bronzé. Après avoir ramassé sa serviette, elle lui dit, un sourire en coin :
- Garde mes affaires le temps que je revienne, j'ai une petite urgence.
Et elle s'en fut vers les dunes au fond de la plage en compagnie de l'homme, avant de disparaitre à la vue de Joëlle.
Celle-ci avait évidemment compris. Ils étaient partis faire l'amour. Pour la première fois depuis longtemps, Joëlle ressentit quelque chose de bizarre dans son bas ventre, un mélange de chaleur et de vide. Toute cette nudité étalée sur la plage, ces sexes masculins multipliés, Yolande en train de copuler au soleil à quelques dizaines de mètres, son amant de circonstance sans doute en train de la faire crier de plaisir, tout concourut pour réveiller un semblant de libido dans le corps de Joëlle. Elle résista à la tentation de se caresser en filant se baigner, histoire de se calmer.
Quand elle revint sur sa serviette, elle croisa Yolande et son partenaire main dans la main, prenant la direction de la mer, tout sourire, visiblement comblés. "Ils vont se laver de leurs ébats", pensa-t-elle avec un peu d'amertume.
Plus tard, Yolande lui confessa que l'homme en question était "un vieil ami" avec lequel elle n'avait que des relations épisodiques, "juste pour le sexe", précisa-t-elle, comme pour rassurer Joëlle. Mais de préciser :
- Si tu as envie d'aller avec lui, ne te gêne pas, je n'ai pas l'exclusivité. C'est un très bon baiseur.
Joëlle ne releva pas la proposition. Elle ne se sentait pas aussi libertine que Yolande.
Bien qu'ayant apprécié cette journée de plage en tenue d'Eve, Joëlle en fut un peu remuée la nuit et le jour suivant. Elle se rendait bien compte que quelque chose lui manquait et c'est son corps qui le lui signifiait. Que Yolande, de son âge, puisse encore le faire exulter, interpellait ses préjugés. Pour la première fois depuis longtemps, elle se masturba au lit en pensant aux hommes vus sur la plage. Certains l'avaient regardé avec insistance, ce qui avait provoqué cette réflexion de Yolande :
- Tu vois, ces mecs, ils voudraient nous baiser mais ils sont avec leurs femmes et sous surveillance. Tant pis pour eux... et pour nous.
N'empêche qu'elle avait suscité le désir en étant nue, avec ses rondeurs et ses défauts dues à l'âge. C'était quelque chose de nouveau et d'inimaginable. Mais qu'en ferait-elle ?Quelque chose en elle la bloquait. Le souvenir de son défunt mari ?
Quelques jours plus tard, Yolande proposa à Joëlle une sortie dans un club où on pouvait danser en écoutant de la musique.
- Fais-toi belle, lui dit-elle, ne t'habille pas comme un sac.
Joëlle était passée chez le coiffeur pour une coupe courte, semblable à celle de Yolande, mais en masquant ses cheveux blancs dans une teinture dorée. Elle sortit une robe d'été que son amie lui avait fait acheter, décolletée jusqu'au creux du dos, tenue par un "ras du cou", dégageant bras et épaules, et lui arrivant à mi-cuisses. C'était sa première audace de la soirée. Jamais elle n'aurait osé porter ça au temps de sa vie conjugale.
Comme sur la plage naturiste, Yolande connaissait du monde et elle présenta son amie à une collection d'hommes et de femmes, avec lesquelles elle dansa sur la piste en commençant vraiment à se détendre. Elle vit Yolande s'afficher avec un trentenaire, sans complexe, dans une attitude quasi amoureuse. Elle le lui présenta. Il s'appelait Alex, avait un regard troublant et un beau corps musclé. La nuit était bien avancée lorsque Yolande lui dit :
- Alex va nous raccompagner. Viens avec nous.
Arrivé au pied de leur résidence, le trio entra vers l'ascenseur. Au moment d'appuyer sur le bouton de son étage, Yolande arrêta Joëlle :
- Non, viens chez moi, on va prendre un dernier verre.
Alex avait manifestement l'intention de passer la nuit chez Yolande et Joëlle se sentait un peu embarrassée. Comme si elle était de trop.
C'est en sirotant un cocktail que son amie lui dit à l'oreille :
- Tu restes avec nous. Tu vas nous regarder baiser. Non, ne te braques pas. Ne fait pas ta chochotte, par pitié. Laisse-toi un peu aller. Lâche-toi. Allez, viens avec nous dans la chambre.
Joëlle suivit le couple comme une automate. Pendant qu'il se déshabillait en se papouillant, elle s'assit sur une chaise comme si elle allait assister à un spectacle. Que tous les deux fassent l'amour devant elle sans la moindre gêne ne laissait pas de la stupéfier.
C'est pourtant ce qui se produisit. L'érection d'Alex la fit rougir tant elle était spectaculaire et illustrait son désir de la brune quinquagénaire. Son défunt mari était bien inférieur sur ce plan. Englouti par la bouche vorace de Yolande, il lui caressait la tête en même temps, indifférent à la présence de la spectatrice. Quand il la pénétra en missionnaire après avoir posé une capote sur son chibre, Joëlle fut fascinée par le mouvement rotatif de son fessier musclé. Elle ne put s'empêcher de porter la main à son sexe après avoir fait glisser sa culotte le long de ses jambes, sa robe retroussée jusqu'au nombril. Elle était trempée. Quand, prise en levrette face à elle, Yolande la découvrit en train de se masturber, elle lui souffla entre deux gémissements :
- Qu'est-ce que tu attends pour te mettre à poil ? Il est assez costaud pour nous baiser toutes les deux.
Et Joëlle s'exécuta, sans la moindre hésitation. Elle avait très envie d'être nue. La tenue de l'amour. La puissance érotique de la scène sous ses yeux avait vaincu toutes ses préventions. Son sexe avait pris le pouvoir sur sa morale de veuve. Elle s'assit sur le lit pour observer de plus près la réalité de ce coït. Le nez sur la jonction des deux sexes, elle était fascinée par le rythme des entrées et des sorties du glorieux pénis dans le tréfonds de Yolande. C'est donc ça, dans le concret, l'accouplement d'un homme et d'une femme, se disait-elle, la bouche sèche. Elle ne résista pas à l'envie de caresser les bourses ballottantes d'Alex qui la regarda, un sourire aux lèvres. Les gros nichons de Joëlle lui faisaient envie. Il allait la baiser après l'autre. Une belle soirée.
Puis Yolande se détacha de la levrette pour imposer à son amant une position allongée, s'adressant à Joëlle :
- Je vais venir sur sa bouche et toi sur sa queue, derrière moi. Sers-toi, fais-toi plaisir. On va le baiser à deux, le beau Alex.
C'est ainsi que se concrétisa ce trio que Joëlle n'avait jamais imaginé dans ses rêves les plus chauds. Le pénis vertical semblait l'attendre tandis que le visage de son propriétaire disparaissait sous le giron de Yolande. Laquelle tourna la tête vers son amie tout en savourant le cunni :
- Alors, tu y vas ?
Joëlle se positionna, genoux de chaque côté des jambes de l'homme, et se laissa tomber lentement. Le volume lui fit un peu mal au début. Elle était vraiment rouillée. Mais une fois qu'il fut totalement engagé, un bien être inouï l'envahit. C'était comme si son vagin lui avait crié : "enfin, tu as mis le temps, il y a longtemps que j'attendais cette visite". Les mains posées sur les épaules de Yolande, collée à elle, ses seins contre son dos, elle se mit à onduler en savourant la présence de cette bite si bienfaisante. Joëlle n'était plus qu'un sexe.
- Tu baises ? lui lança Yolande, sans se retourner, toujours roulant des hanches.
- Oh oui, oh oui ! répondit la cavalière.
- Et c'est bon, hein ? Profite, prends ton temps.
Puis Yolande poussa un petit cri. La langue d'Alex l'avait fait jouir. Elle se dégagea, observa son amie dans le plaisir retrouvé, laquelle put désormais, avec satisfaction, mater le torse et le visage de l'homme dont elle chevauchait l'organe vertical. Alex put lui empaumer les seins, les soupeser, les pétrir, et ces mains masculines sur la partie la plus sensible de son corps, si négligée pendant ces dernières années, lui provoquèrent un gémissement d'extase.
C'est alors que, lassé par sa position allongée qui le rendait trop passif, Alex se dégagea, renversa Joëlle sur le lit, écarta ses cuisses dodues par les pieds et la mitrailla de coups de queue, yeux sur les mouvements de ses seins étalés sur son torse puis guettant la montée de son orgasme. Il fut puissant, ravageur, assourdissant, manquant de peu de la faire défaillir. Joëlle prit le plus gros panard de sa vie sexuelle avec un type qu'elle connaissait à peine mais qui avait réveillé ses sens endormis. Il arracha sa capote et l'arrosa d'un sperme épais dont elle porta les gouttes à sa bouche comme un nectar. Elle avait tellement remué sous lui que le matelas s'était déplacé de son logement, menaçant de les précipiter au sol.
- Eh ben dis donc, t'es un coup en or, toi, lui souffla Alex, épaté par l'enthousiasme de sa partenaire. Il en avait évidemment oublié son âge.
Quant à Yolande, elle était tout sourire, ayant joué un rôle majeur dans la renaissance de sa voisine du dessus. Les deux femmes étaient plus unies que jamais.
****
Elles se retrouvèrent le lendemain pour une espèce de "debriefing" de cette torride soirée.
- Mais qu'est-ce que je vais faire maintenant ? s'interrogeait Joëlle. Je ne vais évidemment pas entamer une liaison avec Alex. D'ailleurs, ni lui ni moi ne le voulons. Mais je ne suis pas une bimbo, moi. J'ai passé l'âge. On ne va pas me courir après. C'était super cette soirée, mais ça a réveillé des envies que je ne pourrai plus satisfaire.
- Enlève-toi ça de la tête, répondit Yolande. Regarde moi. J'ai ton âge, je ne suis pas plus sexy et je n'ai pas de mal à baiser quand j'en ai besoin. Dis-toi qu'une femme qui a envie de baiser finit toujours par baiser. Surtout à notre époque où la plupart des femmes se méfient des hommes, par principe. Et eux-mêmes finissent par se méfier des pièges. Avec les femmes de notre âge, ils risquent beaucoup moins. Non seulement ils savent qu'on n'a plus de tabous, ce qui leur plait évidemment, mais ils devinent qu'on est toujours en capacité de les satisfaire, malgré nos défauts physiques. Nos hormones fonctionnent toujours, surtout si on les sollicite au lieu de les laisser roupiller. Maintenant que tu as réveillé les tiennes, ne les laisse pas se rendormir.
- Bon, d'accord, c'est vrai que j'ai pris mon pied hier soir, je me suis sentie rajeunir, ça m'a fait un bien fou. Mais j'ai bien peur que c'était juste un épisode sans lendemain. Et que je vais recommencer à penser à mon défunt mari, ce qui va tuer le désir.
- Ce sera ton choix. Le passé ou le présent. Je ne parle pas de l'avenir. Si c'est le présent, tu n'as qu'à me suivre. A la plage ou en club. Et je te garantis que tu vas encore ouvrir les cuisses. Tu n'auras qu'à choisir, un vieux ou un jeune. Et pas pour te marier avec lui. Juste pour baiser.
Joëlle médita la réflexion de Yolande. Son sexe était encore humide de ses ébats tumultueux avec Alex et sa voisine dans ce trio inédit. Cette femme tatouée, si éloignée d'elle a priori, lui avait fait vivre une transgression salutaire qu'aucune autre femme bien sous tous rapports n'aurait réussi à sa place. Et quand elle lui proposa de l'accompagner l'après-midi même à la plage naturiste, elle accepta. Elle ne prendrait pas son maillot. Et arrivera ce qui arrivera.
Elle ne sortait plus, ne fréquentait que de temps à autre que ses enfants partis sous d'autres cieux et avait abandonné l'association humanitaire où elle s'était engagée avec son mari. Et personne ne venait la chercher.
Elle fut toutefois contrainte d'assister à la réunion de copropriétaires de sa résidence, en raison d'un problème de tuyauterie qui l'agaçait, et dont elle voulait faire part au syndic. C'est à cette occasion qu'elle fit la connaissance de sa voisine du dessous, prénommée Yolande, qui souffrait du même inconvénient. Toutes les deux, sans s'être concertées, partirent à l'assaut du syndic pour obtenir enfin l'intervention d'une entreprise.
Elles se retrouvèrent à l'issue de la réunion chez Yolande pour échanger sur cette fichue tuyauterie qui leur causait des soucis. La voisine de Joëlle était presque du même âge qu'elle mais était divorcée et vivait aussi seule. Mais pas dans le même état d'esprit. Brune à cheveux courts, mince quand Joëlle avait pris du poids depuis son veuvage, un bras tatoué ce qui frappa sa voisine, Yolande abordait la vie avec appétit, profitant pleinement de sa liberté retrouvée et affichant des tenues "djeunes" quand celles de Joëlle étaient celles d'une quasi sexagénaire.
Pour autant, la conversation avec sa voisine fit un bien fou à Joëlle. Elles dinèrent ensemble le soir même, se racontant leur vie et leur solitude, nettement plus pesante chez l'une que chez l'autre.
Une relation amicale était née. Quand l'une montait à l'étage au-dessus, l'autre descendait un peu plus tard. Yolande avait compris que Joëlle avait besoin d'elle, et ne se fit pas prier pour jouer son rôle. Elle le prit suffisamment à coeur pour l'inciter à sortir de son marasme, en commençant par sa tenue vestimentaire. Lorsque Joëlle déplora ses rondeurs de femme ménopausée, Yolande objecta :
- Eh bien, tires-en parti. Tu as de beaux seins, plus gros que les miens, alors montre-les par des décolletés. Tu as un beau cul, mets des pantalons moulants ou des robes serrées. Redeviens sexy, pas seulement pour les autres, mais pour toi. Il faut que tu aimes ton image au lieu de la détruire. Assume ton corps tel qu'il est.
Yolande l'accompagna dans un magasin où elles choisirent ensemble des vêtements destinés à mettre en valeur sa sexualité. Joëlle se fit forcer la main.
- J'ai l'air d'une pute, dit-elle à sa nouvelle amie en se regardant dans la glace avec une robe qui dévoilait largement son sillon mammaire.
- Mais non ! Tu as l'air d'une vraie femme, nuance. Tu es trop jeune pour paraitre vieille.
Joëlle finissait par se rendre à l'avis de Yolande. Et quand elle osa arriver au travail avec un dos nu moulant ses melons sans soutien, ainsi qu'un panta court en coton qui épousait étroitement ses deux globes charnus, il se fit dans son entreprise une petite révolution. Les hommes qui, naguère, ne voyait même plus Joëlle, se mirent à lui tourner autour pour mater ses rondeurs épanouies. Les autres femmes grimacèrent devant cette concurrence inattendue. Pour autant, Joëlle n'envisageait pas le moins du monde une aventure mêlant bagatelle et travail. D'ailleurs, l'envie de sexe ne lui était pas encore revenue. Comme avait dit Yolande, elle se plaisait d'abord à elle-même. Sa féminité retrouvée lui redonnait le moral et c'était déjà beaucoup.
****
Yolande comprit qu'elle ne devait pas brûler les étapes de la reconstruction de son amie. C'est pourquoi elle lui proposa, l'été venu, une journée de plage à quelques kilomètres de leur domicile. Nanties d'un pique-nique, elles prirent position sur une serviette face à l'océan, Yolande couverte par un bikini très réduit mettant son corps mince en valeur, Joëlle d'un "une pièce" sensé effacer les défauts dus à l'âge. Quand Yolande se mit topless, elle incita Joëlle à en faire autant :
- Mets tes nichons à l'air, ça leur fera du bien et vu que toutes les femmes ou presque le font, on ne le remarquera même pas.
Ce qui incita Joëlle à baisser le haut de son maillot jusqu'aux hanches, dévoilant ses obus avec finalement un certain plaisir sensuel créé par la délicieuse morsure du soleil.
Le soir même, voyant son amie se dégeler un peu, Yolande proposa :
- Et si on allait demain sur une plage naturiste pas loin de celle où on était aujourd'hui ? J'adore me baigner nue. Pas toi ?
Après avoir hésité, Joëlle accepta. Montrer ses fesses, au fond, n'était pas pire que ses seins. La journée au soleil lui avait fait du bien au moral. Elle accepta. Et le lendemain, elle accompagna Yolande sans même avoir emporté un maillot de bain. Elle ne pourrait plus reculer.
Joëlle comprit vite que Yolande était une habituée de cette plage, comme l'attestait d'ailleurs son corps intégralement bronzé, sans marques. Elle introduisit son amie dans un petit groupe d'adorateurs du soleil "au naturel", où sa nudité passa inaperçue, ce qui la rassura. Elle fut accueillie avec sympathie, conversa avec deux autres femmes de son âge avant de rejoindre sa serviette, non sans s'être recouverte d'écran total vu l'ardeur du soleil.
Elle fut rejointe quelques minutes plus tard par Yolande en compagnie d'un quinquagénaire tout bronzé. Après avoir ramassé sa serviette, elle lui dit, un sourire en coin :
- Garde mes affaires le temps que je revienne, j'ai une petite urgence.
Et elle s'en fut vers les dunes au fond de la plage en compagnie de l'homme, avant de disparaitre à la vue de Joëlle.
Celle-ci avait évidemment compris. Ils étaient partis faire l'amour. Pour la première fois depuis longtemps, Joëlle ressentit quelque chose de bizarre dans son bas ventre, un mélange de chaleur et de vide. Toute cette nudité étalée sur la plage, ces sexes masculins multipliés, Yolande en train de copuler au soleil à quelques dizaines de mètres, son amant de circonstance sans doute en train de la faire crier de plaisir, tout concourut pour réveiller un semblant de libido dans le corps de Joëlle. Elle résista à la tentation de se caresser en filant se baigner, histoire de se calmer.
Quand elle revint sur sa serviette, elle croisa Yolande et son partenaire main dans la main, prenant la direction de la mer, tout sourire, visiblement comblés. "Ils vont se laver de leurs ébats", pensa-t-elle avec un peu d'amertume.
Plus tard, Yolande lui confessa que l'homme en question était "un vieil ami" avec lequel elle n'avait que des relations épisodiques, "juste pour le sexe", précisa-t-elle, comme pour rassurer Joëlle. Mais de préciser :
- Si tu as envie d'aller avec lui, ne te gêne pas, je n'ai pas l'exclusivité. C'est un très bon baiseur.
Joëlle ne releva pas la proposition. Elle ne se sentait pas aussi libertine que Yolande.
Bien qu'ayant apprécié cette journée de plage en tenue d'Eve, Joëlle en fut un peu remuée la nuit et le jour suivant. Elle se rendait bien compte que quelque chose lui manquait et c'est son corps qui le lui signifiait. Que Yolande, de son âge, puisse encore le faire exulter, interpellait ses préjugés. Pour la première fois depuis longtemps, elle se masturba au lit en pensant aux hommes vus sur la plage. Certains l'avaient regardé avec insistance, ce qui avait provoqué cette réflexion de Yolande :
- Tu vois, ces mecs, ils voudraient nous baiser mais ils sont avec leurs femmes et sous surveillance. Tant pis pour eux... et pour nous.
N'empêche qu'elle avait suscité le désir en étant nue, avec ses rondeurs et ses défauts dues à l'âge. C'était quelque chose de nouveau et d'inimaginable. Mais qu'en ferait-elle ?Quelque chose en elle la bloquait. Le souvenir de son défunt mari ?
Quelques jours plus tard, Yolande proposa à Joëlle une sortie dans un club où on pouvait danser en écoutant de la musique.
- Fais-toi belle, lui dit-elle, ne t'habille pas comme un sac.
Joëlle était passée chez le coiffeur pour une coupe courte, semblable à celle de Yolande, mais en masquant ses cheveux blancs dans une teinture dorée. Elle sortit une robe d'été que son amie lui avait fait acheter, décolletée jusqu'au creux du dos, tenue par un "ras du cou", dégageant bras et épaules, et lui arrivant à mi-cuisses. C'était sa première audace de la soirée. Jamais elle n'aurait osé porter ça au temps de sa vie conjugale.
Comme sur la plage naturiste, Yolande connaissait du monde et elle présenta son amie à une collection d'hommes et de femmes, avec lesquelles elle dansa sur la piste en commençant vraiment à se détendre. Elle vit Yolande s'afficher avec un trentenaire, sans complexe, dans une attitude quasi amoureuse. Elle le lui présenta. Il s'appelait Alex, avait un regard troublant et un beau corps musclé. La nuit était bien avancée lorsque Yolande lui dit :
- Alex va nous raccompagner. Viens avec nous.
Arrivé au pied de leur résidence, le trio entra vers l'ascenseur. Au moment d'appuyer sur le bouton de son étage, Yolande arrêta Joëlle :
- Non, viens chez moi, on va prendre un dernier verre.
Alex avait manifestement l'intention de passer la nuit chez Yolande et Joëlle se sentait un peu embarrassée. Comme si elle était de trop.
C'est en sirotant un cocktail que son amie lui dit à l'oreille :
- Tu restes avec nous. Tu vas nous regarder baiser. Non, ne te braques pas. Ne fait pas ta chochotte, par pitié. Laisse-toi un peu aller. Lâche-toi. Allez, viens avec nous dans la chambre.
Joëlle suivit le couple comme une automate. Pendant qu'il se déshabillait en se papouillant, elle s'assit sur une chaise comme si elle allait assister à un spectacle. Que tous les deux fassent l'amour devant elle sans la moindre gêne ne laissait pas de la stupéfier.
C'est pourtant ce qui se produisit. L'érection d'Alex la fit rougir tant elle était spectaculaire et illustrait son désir de la brune quinquagénaire. Son défunt mari était bien inférieur sur ce plan. Englouti par la bouche vorace de Yolande, il lui caressait la tête en même temps, indifférent à la présence de la spectatrice. Quand il la pénétra en missionnaire après avoir posé une capote sur son chibre, Joëlle fut fascinée par le mouvement rotatif de son fessier musclé. Elle ne put s'empêcher de porter la main à son sexe après avoir fait glisser sa culotte le long de ses jambes, sa robe retroussée jusqu'au nombril. Elle était trempée. Quand, prise en levrette face à elle, Yolande la découvrit en train de se masturber, elle lui souffla entre deux gémissements :
- Qu'est-ce que tu attends pour te mettre à poil ? Il est assez costaud pour nous baiser toutes les deux.
Et Joëlle s'exécuta, sans la moindre hésitation. Elle avait très envie d'être nue. La tenue de l'amour. La puissance érotique de la scène sous ses yeux avait vaincu toutes ses préventions. Son sexe avait pris le pouvoir sur sa morale de veuve. Elle s'assit sur le lit pour observer de plus près la réalité de ce coït. Le nez sur la jonction des deux sexes, elle était fascinée par le rythme des entrées et des sorties du glorieux pénis dans le tréfonds de Yolande. C'est donc ça, dans le concret, l'accouplement d'un homme et d'une femme, se disait-elle, la bouche sèche. Elle ne résista pas à l'envie de caresser les bourses ballottantes d'Alex qui la regarda, un sourire aux lèvres. Les gros nichons de Joëlle lui faisaient envie. Il allait la baiser après l'autre. Une belle soirée.
Puis Yolande se détacha de la levrette pour imposer à son amant une position allongée, s'adressant à Joëlle :
- Je vais venir sur sa bouche et toi sur sa queue, derrière moi. Sers-toi, fais-toi plaisir. On va le baiser à deux, le beau Alex.
C'est ainsi que se concrétisa ce trio que Joëlle n'avait jamais imaginé dans ses rêves les plus chauds. Le pénis vertical semblait l'attendre tandis que le visage de son propriétaire disparaissait sous le giron de Yolande. Laquelle tourna la tête vers son amie tout en savourant le cunni :
- Alors, tu y vas ?
Joëlle se positionna, genoux de chaque côté des jambes de l'homme, et se laissa tomber lentement. Le volume lui fit un peu mal au début. Elle était vraiment rouillée. Mais une fois qu'il fut totalement engagé, un bien être inouï l'envahit. C'était comme si son vagin lui avait crié : "enfin, tu as mis le temps, il y a longtemps que j'attendais cette visite". Les mains posées sur les épaules de Yolande, collée à elle, ses seins contre son dos, elle se mit à onduler en savourant la présence de cette bite si bienfaisante. Joëlle n'était plus qu'un sexe.
- Tu baises ? lui lança Yolande, sans se retourner, toujours roulant des hanches.
- Oh oui, oh oui ! répondit la cavalière.
- Et c'est bon, hein ? Profite, prends ton temps.
Puis Yolande poussa un petit cri. La langue d'Alex l'avait fait jouir. Elle se dégagea, observa son amie dans le plaisir retrouvé, laquelle put désormais, avec satisfaction, mater le torse et le visage de l'homme dont elle chevauchait l'organe vertical. Alex put lui empaumer les seins, les soupeser, les pétrir, et ces mains masculines sur la partie la plus sensible de son corps, si négligée pendant ces dernières années, lui provoquèrent un gémissement d'extase.
C'est alors que, lassé par sa position allongée qui le rendait trop passif, Alex se dégagea, renversa Joëlle sur le lit, écarta ses cuisses dodues par les pieds et la mitrailla de coups de queue, yeux sur les mouvements de ses seins étalés sur son torse puis guettant la montée de son orgasme. Il fut puissant, ravageur, assourdissant, manquant de peu de la faire défaillir. Joëlle prit le plus gros panard de sa vie sexuelle avec un type qu'elle connaissait à peine mais qui avait réveillé ses sens endormis. Il arracha sa capote et l'arrosa d'un sperme épais dont elle porta les gouttes à sa bouche comme un nectar. Elle avait tellement remué sous lui que le matelas s'était déplacé de son logement, menaçant de les précipiter au sol.
- Eh ben dis donc, t'es un coup en or, toi, lui souffla Alex, épaté par l'enthousiasme de sa partenaire. Il en avait évidemment oublié son âge.
Quant à Yolande, elle était tout sourire, ayant joué un rôle majeur dans la renaissance de sa voisine du dessus. Les deux femmes étaient plus unies que jamais.
****
Elles se retrouvèrent le lendemain pour une espèce de "debriefing" de cette torride soirée.
- Mais qu'est-ce que je vais faire maintenant ? s'interrogeait Joëlle. Je ne vais évidemment pas entamer une liaison avec Alex. D'ailleurs, ni lui ni moi ne le voulons. Mais je ne suis pas une bimbo, moi. J'ai passé l'âge. On ne va pas me courir après. C'était super cette soirée, mais ça a réveillé des envies que je ne pourrai plus satisfaire.
- Enlève-toi ça de la tête, répondit Yolande. Regarde moi. J'ai ton âge, je ne suis pas plus sexy et je n'ai pas de mal à baiser quand j'en ai besoin. Dis-toi qu'une femme qui a envie de baiser finit toujours par baiser. Surtout à notre époque où la plupart des femmes se méfient des hommes, par principe. Et eux-mêmes finissent par se méfier des pièges. Avec les femmes de notre âge, ils risquent beaucoup moins. Non seulement ils savent qu'on n'a plus de tabous, ce qui leur plait évidemment, mais ils devinent qu'on est toujours en capacité de les satisfaire, malgré nos défauts physiques. Nos hormones fonctionnent toujours, surtout si on les sollicite au lieu de les laisser roupiller. Maintenant que tu as réveillé les tiennes, ne les laisse pas se rendormir.
- Bon, d'accord, c'est vrai que j'ai pris mon pied hier soir, je me suis sentie rajeunir, ça m'a fait un bien fou. Mais j'ai bien peur que c'était juste un épisode sans lendemain. Et que je vais recommencer à penser à mon défunt mari, ce qui va tuer le désir.
- Ce sera ton choix. Le passé ou le présent. Je ne parle pas de l'avenir. Si c'est le présent, tu n'as qu'à me suivre. A la plage ou en club. Et je te garantis que tu vas encore ouvrir les cuisses. Tu n'auras qu'à choisir, un vieux ou un jeune. Et pas pour te marier avec lui. Juste pour baiser.
Joëlle médita la réflexion de Yolande. Son sexe était encore humide de ses ébats tumultueux avec Alex et sa voisine dans ce trio inédit. Cette femme tatouée, si éloignée d'elle a priori, lui avait fait vivre une transgression salutaire qu'aucune autre femme bien sous tous rapports n'aurait réussi à sa place. Et quand elle lui proposa de l'accompagner l'après-midi même à la plage naturiste, elle accepta. Elle ne prendrait pas son maillot. Et arrivera ce qui arrivera.
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3 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Oups, "voisines"!
Voilà une amie dont l'intervention aura été salutaire!Une suite des aventures des deux vosines sur la plage naturiste?
Micky,
Oui, je confirme, c'est vraiment là une belle renaissance aux plaisirs pour cette quinquagénaire et ce grâce à sa providentielle voisine.
Magnifique.
DIDIER
Oui, je confirme, c'est vraiment là une belle renaissance aux plaisirs pour cette quinquagénaire et ce grâce à sa providentielle voisine.
Magnifique.
DIDIER
