Une liaison érotique

- Par l'auteur HDS Micky -
Récit érotique écrit par Micky [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Récit libertin : Une liaison érotique Histoire érotique Publiée sur HDS le 19-11-2025 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Une liaison érotique


A trente ans, libérée d'une vie de couple depuis trois ans qui ne la satisfaisait plus, vivant son nouveau célibat par un investissement accru dans son travail, et peu désireuse de revenir à une liaison durable, Julie se voyait finir "vieille fille" au contraire de ses collègues femmes, toutes mariées ou en concubinage. Celles-ci s'étonnaient de son attitude car Julie n'avait rien d'un "cageot", pour reprendre l'expression des machos. Fine et gracile, une abondante chevelure châtain clair coiffée à la diable, encadrant un visage lisse nullement desservi par des lunettes carrées de myope, elle exprimait une séduction naturelle. Cela lui valait une cour assidue tant de ses collègues masculins que des clients de son entreprise, dont elle était un rouage important. Mais elle décourageait ces tentatives par une attitude froide, ce qui lui avait valu une réputation de frigidité, voire de lesbianisme, qu'elle rejetait avec dédain. Ses vacances se passaient dans des voyages organisés à thématique culturelle car ses loisirs l'amenaient régulièrement dans les théâtres, les salles de concert et les librairies. Tout laissait supposer qu'il en irait ainsi jusqu'à la fin de sa vie.

Sans que ses proches ne s'en doutent, Julie vivait cependant ces derniers temps dans un tourment intime. La cause en était la survenue de plus en plus fréquente de rêves érotiques. Elle se réveillait en sursaut après avoir vu dans son sommeil un faune lubrique la transpercer d'une queue géante, ce qui la laissait l'intimité trempée et le corps en sueur. Après plusieurs rêves de ce genre, elle en arriva à la conclusion un peu déprimante qu'elle manquait de sexe. Pourquoi maintenant après trois ans de sevrage ? Elle se remémora les propos tenus à table pendant la pause déjeuner de ses collègues Fanny et Mathilde, se racontant devant elle leurs scénarios de galipettes avec leur partenaire, un peu pour la choquer et beaucoup pour lui donner envie d'en faire autant.

- Comment peux-tu vivre sans baiser ? lui disait Fanny, une petite brune pétillante dont le corps menu se rapprochait de celui de Julie.

- Tu vas être ménopausée avant l'heure, abondait Mathilde, une blonde replète, qui voulait absolument lui présenter un "copain pour la dégeler".

Julie s'en agaçait, rejetait systématiquement ces tentatives pour qu'elle renoue avec la sexualité, mais ces discours récurrents avaient fini par imprégner son subconscient. Pour ne rien arranger, sa chef de service Blandine, notoirement libertine, voulait l'inviter à une soirée qu'il lui serait difficile de refuser venant d'elle car elle s'inquiétait elle aussi de sa vie solitaire.

Il s'avéra alors que le propriétaire de son logement voulut procéder à des travaux de peinture à l'intérieur. Elle n'était pas en capacité de s'y opposer malgré la gêne rencontrée. C'est ainsi qu'elle vit débouler un peintre en bâtiment dans son appartement, chevelu, barbu, poilu mais rigolard et franchement sympathique. Roumain d'origine et prénommé Mircea, il travaillait pendant son absence mais il arrivait avant son départ au bureau. C'est à cette occasion qu'il se mettait en tenue de travail, troquant ses vêtements de ville contre son équipement de peintre.

Elle détournait alors les yeux mais au deuxième jour, il la surprit avant d'enfiler son pantalon, vêtu d'un simple slip. Julie eut alors un sursaut. Les organes génitaux du peintre étaient tellement volumineux qu'ils débordaient presque du slip, tendu à craquer, sous la forêt de son ventre velu comme sa poitrine. Elle en rougit jusqu'aux oreilles mais sentit en même temps une onde de chaleur jusqu'à son bas-ventre, comme si le costume trois pièces du Roumain avait touché son intimité. Il eut alors un sourire coquin, conscient du trouble de la locataire, et mit lentement son pantalon. Julie partit au travail dans un état second, et elle passa une bonne partie de la journée à repenser au contenu du slip du peintre. Qu'est-ce que ça doit être en érection, se disait-elle malgré elle. Au déjeuner, Fanny et Mathilde trouvèrent le moyen de débattre de l'orgasme anal, l'interrogeant sur son expérience de la sodomie pour trancher. Elle répondit, devant leurs rires, qu'elle trouvait ça "dégoûtant".

- Tu ne sais vraiment pas ce qui est bon, ma pauvre fille, déclara Mathilde.

La nuit de Julie fut encore agitée. Le faune de ses rêves avait pris le visage de Mircea le peintre, comme si celui-ci n'avait fait que s'annoncer dans son subconscient. Elle se réveilla la main dans son déduit trempé. Elle s'était masturbée en dormant...

Cette fois, elle ne se détourna pas quand il s'habilla pour travailler. Elle lorgna son slip sans défaillir et le constatant, il entama une sorte de danse du ventre en rigolant, torse et jambes nus, conscient qu'il l'intéressait. Comme elle ne se dérobait pas, il s'avança vers elle en louvoyant et hop ! à quelques centimètres, baissa son slip, libérant un volume abondant avec une queue épaisse. Une vraie bite de bande dessinée érotique, comme elle en avait vue une fois.

- Tu la veux ? lui souffla-t-il en prenant sa bite en main.

Julie était sur le départ, mais une force irrésistible la poussa à le différer. Il lui prit la main et la posa sur son chibre. La Julie austère et froide aurait logiquement dû la retirer en protestant. Au contraire, elle s'y attarda, appréciant la densité de l'organe qu'elle caressa tandis qu'il se redressait à vue d'oeil.

- Allez, suce-moi, lui dit-il.

Et elle suça, accroupie, avec volupté, comme quelqu'un qui n'a pas bu depuis des heures dans le désert. Il lui caressait sa tête en même temps tandis qu'elle pompait avec de plus en plus d'ardeur, s'en mettant plein les joues, plein la langue, au ras de la glotte.

- Tu suces bien, lui dit-il. Tu veux baiser ?

Julie n'était plus vraiment en mesure de résister. Elle était allée trop loin. Et son ventre réclamait. Elle laissa le Roumain baisser son jean et sa culotte d'un même mouvement, se débarrassa elle-même de son top et de son soutif, et se fit transporter jusqu'à la table de son salon, légère comme une plume dans les bras puissants du peintre. Assise sur la table, elle vit le sceptre monumental s'avancer vers elle. Elle se sentait frémissante et effrayée à la fois, mais très ouverte devant ce faune velu, debout devant elle, prêt à la crucifier, elle si fragile. La bête et la belle.

Il tapota sa fente de son gland épais comme en reconnaissance, pas pressé, jusqu'à ce qu'elle gémisse "viens". Et il la pénétra, lentement mais résolument, bien calé sur ses jambes, les bras en appui sur la table, les yeux dans les siens. Elle eut un cri de ventre, de douleur et de plaisir mêlé tant il était gros, mais sa petite chatte eut vite fait de s'assouplir et de se tremper pour permettre une visite en profondeur, qu'il accentua en roulant des hanches. Totalement baisée, Julie émit des borborygmes et des râles qui l'auraient presque inquiété s'il n'avait senti sur ses fesses le frottement de ses talons déchaussés puis carrément des petits coups pour l'inciter à y aller franco. Grognant de plaisir devant cet enthousiasme, il répondit à la demande en percutant de toute la longueur de sa bite. Echevelée, les lunettes de travers sur son nez, la bouche aussi béante que son sexe, Julie brama son orgasme et il se retira prestement pour arroser son joli ventre de son sperme épais afin de ne pas la féconder.

Elle se dégagea de la table, ramassa ses vêtements épars, et s'en fut en titubant dans la salle de bains pour se doucher tandis qu'il se rhabillait, la queue pendant sur la cuisse, encore surpris que cette jolie fille ait pu lui céder aussi facilement. Il était rarement à pareille fête. Il avait commencé à peindre quand elle réapparut, recoiffée, maquillée, habillée, pas du tout l'air d'une fille qui vient d'être baisée à la hussarde.

- Bon, je file, je suis très en retard. Merci de laisser la clé sous le paillasson, comme d'habitude, lui dit-elle simplement.

Au travail, on s'étonna d'une arrivée aussi tardive et elle l'expliqua par une panne de réveil après une mauvaise nuit. Pas question évidemment de dire à ses collègues qu'elle venait de se faire sauter sur une table, ce qui ne lui était encore jamais arrivé. Et encore moins d'avouer qu'elle avait trouvé ce coït à la fois imprévu, inconfortable et follement jouissif. Au déjeuner, elle écouta les propos grivois de Mathilde et Fanny avec moins de raideur. Et à propos de raideur, elle pensait encore à la bite du peintre qui l'avait tant fait jouir. Ce type n'avait rien, mais alors rien, pour la séduire a priori. Il était à des années lumière de ses goûts culturels, de ses préoccupations professionnelles, même de ses canons esthétiques avec son allure faunesque. Sauf sur un point : il baisait comme un superman. Jamais elle ne s'était sentie aussi femme, aussi femelle même, dans ses rapports sexuels antérieurs. Ses précédents partenaires, au reste peu nombreux, présentaient un torse glabre et une queue courte au rendement aléatoire. Presque efféminés en somme alors que le Roumain offrait la quintessence du mâle.

- Eh, tu rêves ?

Julie sursauta en entendant la voix de Mathilde. Elle en rosit, ce qui surprit ses deux interlocutrices, fines mouches.

- Oh toi, tu penses à un mec, dit Fanny.

- Qu'est-ce que vous racontez. Je pense aux travaux chez moi, ça sent la peinture partout, il va falloir que j'aère en rentrant.

Une discussion s'engagea alors sur les contraintes des locataires et sur l'ambition de devenir propriétaire. Puis le déjeuner s'acheva et elles repartirent au travail.

Julie dormit encore très mal. Elle se demandait quelle attitude adopter avec l'ouvrier qui allait à nouveau revenir chez elle. La sagesse commandait de partir au travail avant son arrivée. Mais elle se réveilla à nouveau tard. Il aurait dû être déjà là et elle s'en inquiéta. Un coup de fil à son entreprise lui apprit qu'il avait dû provisoirement se consacrer à un autre chantier. Il reviendrait ultérieurement. Le patron se confondait en excuses devant les protestations de Julie. Elle se rendit compte alors que cette présence lui manquait, et pas seulement pour la peinture. Alors, elle prit une initiative qu'elle n'aurait jamais imaginée. Elle téléphona à nouveau au patron pour lui demander le numéro de téléphone de Mircea, soi disant pour régler une question de clé. Elle l'obtint sans difficulté et à la pause déjeuner, elle se mit à l'écart pour lui passer un coup de fil.

- Bonjour Mircea. C'est euh Julie, de la rue X. Je regrette que vous ne soyez pas venu ce matin. Mais est-ce que, mmmmhh, est-ce qu'on peut se voir après le boulot ? On pourrait prendre un verre quelque part.

L'homme lui proposa un bar où il avait ses habitudes. Elle s'y présenta à l'heure dite, la coiffure rectifiée, le maquillage refait, le corsage légèrement déboutonné, mais très nerveuse. De quoi allaient-ils donc pouvoir parler ?

Il se présenta toujours aussi débonnaire, la chemise ouverte sur son torse velu, l'oeil malicieux, le sourire enjôleur. Il lui parla de son autre chantier et elle faisait mine de s'y intéresser. Elle le brancha sur son pays d'origine, ce qu'il éluda car le sujet l'embarrassait. La vraie question sous-jacente n'était pas posée. Où est-ce qu'on va baiser ? Chez moi ou chez toi ? Car plus ils parlaient et plus Mircea bandait devant cette jolie poupée presque blonde qui lui avait révélé un tempérament de feu, si inattendu dans ce corps menu et gracile. Et Julie s'inquiétait de l'humidité de son sexe qui finirait pas imprégner son jean.

Il se releva brusquement, la tira par la main et l'entraina vers les toilettes du bar au sous-sol. Celle des dames. Il l'y poussa, verrouilla la porte, la hissa sur la cuvette sans qu'elle émette la moindre résistance, à la fois stupéfaite et ravie. Il déboutonna et baissa son jean dont elle se débarrassa d'un jeu de pieds. Il la doigta, la lécha, la retourna et, profitant de sa haute taille, l'enfila debout par derrière avec un confort bien supérieur à la veille tant elle était lubrifiée. Fermement tenue aux hanches, Julie se laissa tomber sur le sceptre tendu et le fit rouler dans son intimité en se mordant la main pour étouffer son cri de plaisir. Ce fut un coït bref, intense, très profond et exaltant malgré l'exiguïté et l'inconfort des lieux, ou peut-être à cause de. Julie n'avait évidement jamais connue une telle situation et une telle extase. Baisée dans des toilettes de bar. Elle ne se reconnaissait plus.

A dire vrai, ses collègues non plus. A voir la modification de ses tenues, beaucoup plus sexy, et son allure générale plus ouverte, elles avaient bien deviné qu'il y avait un mec là-dessous.

- Tu baises, hein, avoue-le, lui avait dit Fanny à l'oreille.

Elle répondait d'un geste qui voulait dire "peut-être" sans en dire plus. Personne ne savait qui était l'amant de Julie et ça faisait causer. Blandine, sa patronne, s'en réjouissait mais n'eut pas plus de succès quand elle l'interrogea. Lorsqu'elle l'avait invitée chez elle pour une soirée, Julie s'était éclipsée au moment où les invités commençaient à se déshabiller et prendre la direction des chambres. Eviterait-elle la partouze aujourd'hui ? Blandine n'en était pas sûre. Mais Julie était trop accro à la queue de son Roumain pour aller voir ailleurs.

La liaison dura trois ans et resta secrète jusqu'au bout. Ce fut exclusivement une liaison sexuelle. La baise dans les toilettes du bar ne fut qu'un avant-goût de rapports aussi peu conventionnels les uns que les autres. Mircea n'entra en tout et pour tout qu'une demi douzaine de fois dans le lit de Julie. Ils baisaient dans son salon, dans sa salle de bain, dans sa cuisine et surtout à l'extérieur, dans une voiture, dans un bois, sur une plage à la tombée de la nuit, dans un recoin d'un jardin public au risque d'être surpris par des mères de famille. Ils parlaient assez peu ensemble, juste pour convenir de rendez-vous et d'échanger des propos crus en pleins ébats. Mircea était un homme plutôt vulgaire, en particulier dans les rapports sexuels, mais Julie transgressait son éducation en se mettant à l'unisson dans le feu de l'action. Elle savait l'exciter en lui parlant de sa bite et de ses couilles et prit tellement goût à la sodomie qu'elle arriva à la réclamer d'un "encule-moi" qui le ravissait. Son petit cul s'était adapté à sa queue volumineuse en un temps record, et elle aurait été désormais capable de soutenir une conversation avec ses collègues sur l'orgasme anal.

Cette relation torride s'acheva néanmoins. Julie n'était pas lassée par le sexe avec Mircea, mais par sa personnalité qu'elle trouvait de plus en plus frustre et peu satisfaisante pour son intellect. Après sa rupture que le Roumain accepta comme une fatalité, elle se laissa séduire à ce moment là par un quinquagénaire aux cheveux argentés qu'elle avait rencontré dans un concert. Il s'appelait Jean-Gérard, devint son amant et lui faisait l'amour au lit avec délicatesse et même tendresse, ce qu'elle appréciait sur le moment mais sans jamais se mettre la tête à l'envers comme avec Mircea. Elle ne baisait plus vraiment mais elle s'en accommodait. Tout en se disant que si, par extraordinaire, son propriétaire voulait poursuivre les travaux de peinture dans son appartement, qu'elle avait conservé à côté de sa liaison, et si l'entreprise envoyait le même peintre, elle aurait beaucoup de mal à ne pas le regarder se déshabiller pour enfiler sa tenue de travail...

Les avis des lecteurs

Histoire Erotique
Micky,
Si je devais résumer cet excellent récit en quelques mots, se serait par "du sexe oui, mais que pour du sexe..."
Magnifique écrit comme à l'accoutumée.
Didier



Texte coquin : Une liaison érotique
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