A peindre ensemble ! (Partie I)

- Par l'auteur HDS Karim_et_Nadia -
Auteur couple.
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Récit libertin : A peindre ensemble ! (Partie I) Histoire érotique Publiée sur HDS le 13-11-2025 dans la catégorie Dans la zone rouge
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A peindre ensemble ! (Partie I)
Chapitre 1. Les cendres de Chakib

La maison était un mausolée où le temps s'était figé cinq ans plus tôt. Chaque objet, chaque rayon de lumière filtrant à travers les persiennes closes, chaque parcelle de poussière dansait une valse lente et mélancolique autour du souvenir de Chakib. Kamelia errait dans ces pièces comme une sylphe en deuil, ses pieds nus effleurant à peine les carreaux froids. Elle portait encore l'alliance de Chakib, ce cercle d'or soudé à sa peau comme une relique sacrée. La nuit, elle se blottissait du côté gauche du lit, celui où son corps s'était autrefois moulé contre le sien, et murmurait des secrets à son oreiller, comme si l'oreiller pouvait lui rendre ses murmures.

Ce matin-là, la lumière d'un soleil pâle tentait de percer l'obscurité de la chambre. Kamelia, vêtue d'une simple chemise de nuit en coton, les cheveux défaits et les yeux cernés, fixait la photographie de Chakib posée sur la commode. Son sourire, figé pour l'éternité, était à la fois une bénédiction et une malédiction.

« Tu lui parles encore ? »

La voix de Salma, tranchante comme une lame, fit sursauter Kamelia. Sa fille, âgée de dix-sept ans, se tenait sur le seuil de la chambre, appuyée contre le chambranle. Elle était vêtue d'un jean moulant et d'un débardeur noir qui soulignait les courbes naissantes de son corps. Ses cheveux, d'un noir d'ébène, cascadaient sur ses épaules. Son regard, d'un bleu glacial, était chargé de mépris.

« Il ne peut pas t'entendre, maman. Les morts sont sourds. »

Kamelia serra le cadre contre sa poitrine, comme pour se protéger. « Ne dis pas ça, Salma. Ton père... »

« Mon père est mort, » coupa Salma, s'avançant dans la pièce. Son parfum, un mélange sucré de vanille et de jeunesse, envahit l'espace, chassant l'odeur de cire et de nostalgie. « Et toi, tu vis avec un mort. Regarde-toi ! Tu es le fantôme de ta propre vie. »

Les mots de sa fille frappèrent Kamelia de plein fouet. Elle voulut protester, mais les larmes lui montèrent aux yeux. Elle baissa la tête, honteuse. Salma avait raison. Elle était une spectatrice dans sa propre existence, une gardienne des cendres d'un amour qui n'était plus.

« Je fais de mon mieux, Salma, » murmura-t-elle, la voix brisée.

« Ton mieux ? » Salma ricana, amère. « Ton mieux, c'est de te complaire dans la tristesse. Tu crois que c'est ce que papa aurait voulu ? Te voir dépérir, jour après jour ? Moi, je veux vivre, maman. Pas survivre. »

Avant que Kamelia ne puisse répondre, la sonnette de la porte d'entrée retentit, brisant la tension. Kamelia sursauta, tandis que Salma haussait les épaules avec indifférence.

« J'y vais, » déclara Salma, tournant les talons avec une désinvolture étudiée.

Quelques instants plus tard, Kamelia entendit des voix dans l'entrée. Une voix d'homme, profonde et chaude, qui contrastait avec le silence habituel de la maison. Intriguée, elle se dirigea vers le salon.

Nazim se tenait là, imposant et charismatique. Vêtu d'un costume noir qui moulait ses épaules larges, il dégageait une assurance tranquille qui semblait remplir la pièce. Ses cheveux poivre et sel étaient coiffés avec soin, et ses yeux noirs, pénétrants, semblaient voir au-delà des apparences. Il sourit en voyant Kamelia, un sourire qui ne parvenait pas à atteindre tout à fait ses yeux.

« Kamelia, » dit-il, sa voix un velours qui enveloppait l'espace. « Je suis passé prendre de vos nouvelles. »

Salma, adossée au mur, observait la scène avec un mélange de curiosité et de dédain. Kamelia sentit un frisson lui parcourir l'échine. Nazim était un ami de longue date, un homme respecté, mais sa présence lui avait toujours causé un certain malaise. Il était trop présent, trop tangible, trop vivant.

« Nazim, » répondit Kamelia, s'efforçant de sourire. « Quelle surprise. »

Nazim s'approcha, son parfum boisépicé se mêlant à l'atmosphère de la pièce. « Je ne pouvais m'empêcher de m'inquiéter pour vous. Et pour Salma. » Son regard glissa vers la jeune fille, et Kamelia crut voir une lueur d'intérêt fugitive dans ses yeux. « Une jeune fille a besoin d'une présence masculine, d'une figure stable. »

Kamelia serra les bras autour d'elle-même. « Nous nous débrouillons. »

« Se débrouiller n'est pas vivre, Kamelia, » rétorqua Nazim, doucement. Il prit sa main, et elle frémit à son contact. Ses doigts étaient fermes, chauds. « Je vous propose un marché. Épousez-moi. Laissez-moi vous protéger, vous et Salma. Je lui offrirai la stabilité qu'elle mérite. »

Le cœur de Kamelia s'emballa. Elle regarda Nazim, puis Salma, qui arborait un sourire ironique. Elle pensa à Chakib, à son rire, à sa tendresse. Elle pensa à Salma, à son mépris, à son besoin d'un père. Elle était coincée entre un passé révolu et un avenir incertain.

« Je... » commença-t-elle, la voix tremblante.

« Dis oui, maman, » lança Salma, sarcastique. « Comme ça, tu auras enfin un homme dans ta vie. Même si ce n'est pas le bon. »

Les mots de sa fille résonnèrent comme un verdict. Kamelia ferma les yeux, cherchant en vain la force de refuser. Mais elle n'en avait plus. Elle était lasse de se battre, lasse de pleurer, lasse d'être une ombre.

« D'accord, Nazim, » murmura-t-elle, ouvrant les yeux. « J'accepte. »

Nazim sourit, un sourire de triomphe à peine voilé. Il porta la main de Kamelia à ses lèvres, et son baiser fut un brandon sur sa peau glacée.

« Vous ne le regretterez pas, Kamelia. Je prendrai soin de vous. »

Mais alors qu'il prononçait ces mots, son regard se posa de nouveau sur Salma, et Kamelia sentit un frisson d'appréhension la parcourir. Elle venait d'accepter de troquer sa liberté contre une illusion de sécurité, et au fond d'elle-même, elle savait qu'elle venait peut-être d'enfermer sa fille dans une cage dorée, sans voir que le serpent s'y trouvait déjà.



Chapitre 2. Le mariage blanc (ou gris)

La chambre nuptiale baignait dans une lumière d'or pâle, filtrée par les lourds rideaux de velours qui oscillaient au gré de la brise nocturne. Un lit monumental, héritage d'un autre siècle, trônait au centre de la pièce, ses colonnes de bois sombre semblant soutenir le poids des silences accumulés. Les draps de soie ivoire, immaculés, bruissaient faiblement sous les mouvements feutrés des deux corps qui venaient d'y prendre place.

Kamelia se tenait raide, emprisonnée dans une chemise de nuit en satin blanc qui lui moulait les hanches. Ses doigts effleuraient nerveusement les broderies complexes du col, cherchant un ancrage dans ce décor qui lui était étranger. L'air était lourd du parfum des lys fanés disposés sur la commode, leur senteur sucrée tournant à l'odeur de cire funéraire.

Nazim, vêtu d'un peignoir de soie sombre entrouvert sur sa poitrine, observait sa nouvelle épouse avec une intensité qui glaçait le sang. Son regard, habituellement voilé de courtoisie en public, déshabillait maintenant Kamelia avec une franchise brutale.

« Tu es belle, ce soir, » murmura-t-il en s'approchant, sa voix basse vibrant comme les cordes d'un instrument mal accordé.

Il tendit une main pour caresser la joue de Kamelia, mais elle se déroba d'un mouvement vif, comme brûlée au contact de sa peau.

« Nazim, je... » Sa voix se brisa, incapable de formuler le rejet qui lui nouait la gorge.

Un sourire ironique étira les lèvres de l'homme. « Nous sommes mariés, Kamelia. Ce n'est plus un secret pour personne. »

Il renouvela son geste, plus insistant cette fois, ses doigts s'attardant sur la nuque de la jeune femme. Kamelia ferma les yeux, cherchant dans les ténèbres le visage de Chakib. Elle revit ses mains, si différentes - fines, artistes, toujours tièdes. Celles de Nazim étaient lourdes, calleuses, marquées par les affaires et le pouvoir.

Quand ses paumes commencèrent à descendre le long de son dos, traçant un sillon brûlant à travers l'étoffe soyeuse, Kamelia se raidit.

« Arrête, » souffla-t-elle, les dents serrées.

Nazim ignora sa prière. Ses mains se firent plus pressantes, plus possessives. Il l'attira contre lui, et Kamelia sentit la chaleur de son corps à travers les tissus, une chaleur animale qui lui soulevait le cœur.

« Non, » insista-t-elle, plus fort cette fois, en se dégageant avec une vigueur inattendue.

Elle recula jusqu'à heurter la colonne du lit, les yeux brillants de larmes refusées.

« Pas comme ça, » articula-t-elle distinctement. « Pas sans... lui. »

Le silence qui suivit fut plus lourd que tous les serments échangés devant le maire. Nazim se figea, son visage se fermant comme un portail de fer. Dans ses yeux passa une lueur dangereuse, mêlée d'humiliation et de colère.

« Lui ? » ricana-t-il finalement. « Chakib ? Tu crois qu'il t'entend ? Qu'il te voit ? »

Il fit un pas en avant, dominant Kamelia de toute sa stature.

« Les morts sont sourds, ma chère. Et aveugles. »

Ses poings se serrèrent, les jointures blanchissant sous l'effort. Kamelia vit les muscles de sa mâchoire se contracter, comme s'il retenait un flot de violence.

« Très bien, » dit-il enfin, d'une voix étranglée. « Dors avec ton fantôme. »

Il se pencha soudain, si près qu'elle sentit son haleine chaude sur son visage.

« Mais sache une chose, Kamelia : un jour, tu me supplieras. Pas pour lui, pas pour Salma. Pour toi. »

Sur ces mots, il tourna les talons et quitta la chambre, claquant la porte avec une force qui fit trembler les murs.

De l'autre côté du couloir, dans l'embrasure d'une porte entrouverte, Salma observait la scène, dissimulée dans les ombres. Un rictus de dégoût déforma ses traits juvéniles. Elle avait tout vu, tout entendu. La faiblesse de sa mère, cette soumission craintive, lui donnait la nausée.

« Pauvresse, » murmura-t-elle dans le silence.

Son regard se porta vers la chambre de Nazim, où une lumière filtrait maintenant sous la porte. Là, du moins, se tenait un homme. Un vrai. Pas un pleurnichard attaché à des souvenirs poussiéreux.

Elle referma sa porte sans bruit et s'allongea sur son lit, les paroles de Nazim résonnant à ses oreilles. "Un jour, tu me supplieras." La promesse, ou la menace, l'emplit d'une étrange excitation. Au moins, lui, il voulait prendre ce qu'il désirait. Contrairement à sa mère, qui se contentait de subir.

Dans la chambre nuptiale, Kamelia s'effondra sur le lit, ensevelissant son visage dans l'oreiller qui portait encore l'odeur de Nazim. Les larmes qu'elle retenait depuis des heures jaillirent enfin, silencieuses et amères. Elle avait cru offrir un père à sa fille, et elle venait peut-être d'inviter le loup dans la bergerie.



Chapitre 3. Premières trahisons

La nuit avait étendu son manteau d'obsidienne sur la demeure, mais certaines ombres restaient éveillées. La maison, habituellement silencieuse après minuit, vibrait de sons étrangers. Des gémissements étouffés, des rires bas et complices, le crissement des ressorts du lit d'appoint que Nazim avait fait installer dans l'ancienne chambre d'amis, transformée en antre voluptuaire où il offrait à une inconnue le spectacle de sa virilité décomplexée. La porte, laissée subtilement entrouverte, trahissait une intention plus qu'un oubli.

Kamelia, allongée dans son lit, les yeux grands ouverts dans l'obscurité, écoutait la symphonie impudique qui traversait la cloison.

La porte de la chambre voisine était restée entrouverte - un hasard ? Une provocation ? Elle entendait tout : les soupirs feints de la femme, les gémissements feints de la femme, les coups sourds des corps qui s'entrechoquaient, les grognements satisfaits de Nazim - basse, rauque, possessive - qui ordonnait :

« Plus fort, je veux que toute la maison sache qui est le maître ici. »

Un cri aigu lui répondit, trop théâtral pour être authentique. Kamelia ferma les yeux, mais les images s'imposaient à elle : les corps entrelacés, la sueur sur les peaux, la bouche de Nazim sur celle d'une inconnue.

Elle se leva, fantôme dans sa propre maison, et se réfugia dans le sanctuaire de Chakib. Là, parmi les reliques d'un amour défunt.

La pièce était restée intacte depuis sa mort. Son parfum y flottait encore, subtil mélange de tabac blond et de citron vert. Kamelia s'allongea sur le lit défunt, enfouit son visage dans l'oreiller qui ne portait plus que l'odeur du temps, et pleura toutes les larmes de son âme.

De l'autre côté du couloir, Salma, attirée par ce ballet sonore. Elle s'approcha de la porte entrouverte, se posta dans l'embrasure de sa porte. Son regard, d'abord curieux, devint vite fasciné par la scène qui s'offrait à elle.

Ce qu'elle vit, fit frémir son corps frêle, sorti à peine de l'adolescence.

Nazim, dans sa nudité glorieuse, dominait la femme étalée sur le lit. Ses muscles dorsaux se contractaient en rythme, son corps athlétique luisant de sueur à la lueur des bougies. La femme, les seins offerts au plafond, les cuisses largement écartées, criait son plaisir avec une véhémence qui sonnait faux.

« Oui, comme ça, » haletait-elle, les yeux révulsés.

Salma sentit une chaleur inhabituelle embraser son bas-ventre. Sa main tremblante, comme mue par une volonté propre, glissa sous la soie de sa culotte. Ses doigts rencontrèrent la moiteur naissante de son sexe.

Elle s'adossa au mur, les jambes flageolantes, incapable de détourner les yeux du spectacle. Sa respiration devenait haletante, ses joues s'empourpraient. Elle vit Nazim cambrer le dos, ses fesses se contractant dans l'effort, et sentit son propre corps répondre par des spasmes naissants.

Nazim accélérait le rythme, ses muscles dorsaux se contractant sous l'effort. Sa respiration devenait plus saccadée, plus rauque. Salma, les joues en feu, sentit son propre corps répondre à ce ballet primal. Ses doigts s'activaient, suivant le rythme des coups de reins de l'homme, sa bouche étouffant un gémissement.

C'est alors que Nazim tourna la tête. Ses yeux, noirs et perçants, rencontrèrent ceux de la jeune fille. Un sourire lent étira ses lèvres. Il ne s'interrompit pas, au contraire - son mouvement devint plus emphatique, plus théâtral, comme s'il jouait maintenant exclusivement pour son nouveau public. Il l'accentua, comme pour offrir un meilleur spectacle à sa spectatrice involontaire.

Quand l'acte atteignit son paroxysme dans un cri étouffé de la femme, Nazim se retira sans hâte. Il murmura quelques mots à l'oreille de sa compagne qui, après un regard intrigué vers Salma, se rhabilla rapidement et quitta la pièce.

Nazim, toujours nu, s'approcha de la jeune fille. La sueur perlait sur son torse, dessinant des traînées lumineuses sur sa peau halée. Son sexe, encore en érection, se balançait au rythme de ses pas.

« Alors, petite ? » dit-il d'une voix rauque en lui effleurant la joue. « Le spectacle te plaît ? »

Salma, le souffle court, ne pouvait détacher son regard de son corps. A la fois, honteuse et excitée, elle baissa les yeux. Son cœur battait à tout rompre.

« Je... je passais juste... »

Nazim rit doucement, un son profond qui vibra dans la poitrine de la jeune fille. Il attrapa son poignet et guida sa main vers son ventre. La peau était brûlante, moite.

« Ne mens pas, » dit-il en saisissant son poignet. Sa main était chaude, moite. « Je t'ai vue. Tu étais magnifique. »

Il l'attira contre lui, et Salma sentit la chaleur de son corps à travers la fine étoffe de sa chemise de nuit.

« Tu veux jouer, petite ? » chuchota-t-il à son oreille, son haleine chaude caressant sa peau. « Je peux t'apprendre des choses que tu n'as même pas rêvées. »

Salma, paralysée par un désir qu'elle ne comprenait pas, le laissa l'entraîner dans la chambre encore saturée d'odeurs corporelles de l'étreinte récente. La porte se referma doucement, tandis que de l'autre côté du couloir, les sanglots étouffés de Kamelia se perdaient dans l'oreiller de son défunt mari et le silence complice de la nuit.

Derrière la porte refermée, l'atmosphère était lourde des senteurs animales de l'accouplement récent. La lumière des bougies dansait sur les corps en mouvement, projetant leurs ombres mouvantes sur les murs comme une pantomime obscène.

Nazim poussa doucement Salma contre la porte, son corps nu pressé contre le sien vêtu seulement de sa fine chemise de nuit. Elle pouvait sentir la chaleur de sa peau, la moiteur de sa sueur, la rigidité de son sexe encore en érection contre son ventre.

« Tu as aimé regarder ? » répéta-t-il, ses mains remontant le long de ses cuisses. « J'ai vu tes doigts s'agiter sous ta culotte. »

Salma, le souffle court, ferma les yeux. La honte la submergeait, mais plus forte encore était cette curiosité brûlante qui la consumait.

« Je... je ne sais pas... »

Nazim écarta légèrement les pans de sa chemise de nuit, exposant sa peau pâle aux lueurs dansantes. Ses doigts tracèrent des cercles lents sur son ventre, remontant vers la courbe naissante de ses seins.

« Laisse-moi te montrer, » murmura-t-il en penchant la tête pour capturer ses lèvres.

Le baiser fut une révélation - brutal et doux à la fois, expert et dominateur. Salma sentit ses genoux fléchir. Les mains de Nazim devinrent plus insistantes, pétrissant sa chair jeune avec une autorité qui la faisait frémir.

Il la conduisit vers le lit encore tiède et défait. L'odeur de l'autre femme y persistait, mélange troublant de parfum bon marché et de sexe. Nazim allongea Salma sur les draps froissés, et elle sentit sous son dos la trace humide laissée par l'étreinte précédente.

« Tu es plus belle qu'elle, » dit-il en déchirant presque la fine étoffe de sa chemise de nuit. « Plus jeune. Plus pure. »

Ses mains explorèrent son corps avec une habileté déconcertante, trouvant les endroits sensibles qu'elle-même ignorait. Quand ses doigts atteignirent l'entrejambe de Salma, elle gémit, honteuse de la moiteur qui accueillit son contact.

« Tu vois ? » ricana-t-il doucement. « Ton corps sait ce qu'il veut. »

Il l'écarta sans ménagement, et Salma ferma les yeux, se laissant submerger par les sensations.

La barbe de Nazim lui râpait la peau, sa bouche parcourait son cou, ses seins, son ventre. Elle sentit ses cuisses être écartées, et un cri lui échappa quand sa langue experte trouva le centre de son plaisir.

C'était différent de ce qu'elle avait connu seule - plus intense, plus sauvage, plus humiliant aussi. Elle se cambrait, les doigts agrippés aux draps souillés, perdue entre le dégoût et l'extase.

Quand il la pénétra, la douleur fut brève mais aiguë. Nazim ne montra aucune pitié, son corps s'enfonçant dans le sien avec une force qui la clouait au matelas. Salma mordit sa lèvre pour étouffer ses cris, les larmes aux yeux - de douleur, de honte, mais aussi d'un plaisir pervers qu'elle ne comprenait pas.

« Regarde-moi, » ordonna Nazim en lui saisissant le menton. « Je veux voir dans tes yeux le moment où tu deviens une femme. »

Son rythme s'accélérait, chaque poussée plus violente que la précédente. Salma, sous lui, se sentait à la fois souillée et vivante pour la première fois. La pièce tournoyait autour d'elle, les bougies n'étaient plus que des traînées lumineuses dans son champ de vision.

Quand l'orgasme la submergea, ce fut avec la violence d'une vague scélérate. Elle cria, un son rauque et primal qui ne lui ressemblait pas, son corps secoué de spasmes incontrôlables.

Nazim, satisfait, ralentit puis se retira, laissant son empreinte sur les draps déjà tachés.

« Maintenant, » dit-il en se relevant, son sexe luisant à la lumière des bougies, « tu sais ce que c'est que d'être avec un homme. »

Salma, étalée sur le lit, le regarda s'éloigner sans un mot. Son corps meurtri était la preuve tangible de sa chute.

Dans le couloir, les sanglots de Kamelia s'étaient tus, remplacés par un silence plus lourd encore. La porte de la chambre de Chakib resta close, tandis que dans la pièce voisine, une jeune fille venait de naître dans la douleur et la honte.



Chapitre 4. L'initiation

Les semaines suivant la nuit de la trahison virent s'installer dans la maison une étrange chorégraphie. Nazim délaissa progressivement ses maîtresses extérieures pour concentrer son attention sur Salma. La séduction devint un ritual quotidien, chaque geste calculé pour ensorceler l'adolescente.

Un après-midi où Kamelia s'était réfugiée dans le jardin pour échapper à l'atmosphère étouffante de la demeure, Nazim fit son entrée dans le salon où Salma lisait. Il tenait à la main un écrin de velours noir qu'il déposa sur ses genoux avec cérémonie.

"Ouvre-le," murmura-t-il, son soubreveste de soie caressant son épaule.

Salma souleva le couvercle. Sur son lit de satin scintillait un collier de saphirs, chaque pierre captive dans une griffe d'or. La lumière jouait dans les profondeurs bleutées, créant des éclats qui dansaient sur les murs.

"Ce sont les yeux de ta mère," commenta Nazim en prenant le bijou. "Mais en plus profonds. En plus vrais."

Il se positionna derrière elle, et ses doigts effleurèrent sa nuque en attachant le fermoir. Le contact des pierres froides contre sa peau fit frissonner Salma.

"Pourquoi moi ?" demanda-t-elle, bien qu'elle connût déjà la réponse.

Nazim se pencha, ses lèvres effleurant son oreille. "Parce que tu es l'avenir. Ta mère n'est que le passé."

Ses mains descendirent le long de ses bras, puis remontèrent sous sa robe d'été. Salma ferma les yeux, se laissant envahir par cette attention exclusive.

"Je t'apprendrai tout," chuchota-t-il en faisant tourner son fauteuil pour la faire face à lui. "Ton corps n'attend que cela."

Quand ses lèvres trouvèrent les siennes, ce ne fut pas le baiser prédateur de leur première rencontre, mais une exploration patiente, experte. Sa langue traça un chemin savant qui la fit gémir de surprise. Ses mains, maintenant, ne se contentaient plus de caresser - elles enseignaient.

"Viens," dit-il en se levant, la prenant par la main.

Il la conduisit non pas dans la chambre d'amis, mais dans la sienne - le territoire interdit de Kamelia. Le lit conjugal, immense, était recouvert de soies orientales. L'air sentait le cigare et le cuir, avec une pointe de ce parfum musqué qui était sa signature.

Nazim la dévêtit avec une lenteur ritualistique, comme on déballerait un cadeau. Chaque pièce de vêtement tombait sur le sol avec un chuchotement de soie. Quand elle fut nue, il recula d'un pas pour la contempler.

"Regarde-toi," ordonna-t-il en la positionnant devant le miroir ancestral qui trônait face au lit. "Vois comme tu es parfaite."

Salma observa son reflet - son corps d'adolescente aux courbes nouvellement dessinées, ses seins fermes, la toison sombre qui abritait son sexe encore innocent malgré tout. Puis son regard rencontra celui de Nazim dans le miroir, et elle vit l'admiration dans ses yeux.

Il s'approcha, et dans le reflet, ses mains commencèrent leur œuvre d'initiation. D'abord sur ses épaules, puis descendant le long de sa colonne vertébrale, faisant frissonner chaque vertèbre.

"Ta mère," murmura-t-il entre deux baisers dans son cou, "n'a jamais su recevoir ce que je pouvais lui offrir."

Ses doigts trouvèrent les replis secrets de son corps, explorant avec une précision qui la fit crier. "Elle se recroqueville. Elle pleure. Elle ne pense qu'à ton père."

Il la fit pivoter et la poussa doucement sur le lit. La soie était froide contre son dos nu.

"Mais toi..." Sa voix se fit plus rauque alors qu'il se positionnait au-dessus d'elle. "Toi, tu es avide de vivre. De sentir. De savoir."

Quand il entra en elle, ce fut avec une force qui lui coupa le souffle. Mais cette fois, la douleur se mua rapidement en sensation nouvelle, en découverte. Ses mains agrippèrent les draps de soie, ses hanches s'élevèrent pour mieux l'accueillir.

"Oui," encouragea-t-il, son rythme s'accélérant. "Prends ce qui t'appartient."

Salma, les yeux fermés, se laissa emporter par le tourbillon. Chaque poussée était une revendication, chaque gémissement une victoire. Elle imaginait sa mère, de l'autre côté de la porte, écoutant peut-être - et cette pensée ajoutait à son excitation.

"Tu es plus femme que ta mère, Salma," gronda Nazim alors que son plaisir approchait. "Elle n'a jamais su crier comme toi. Elle n'a jamais su désirer comme toi."

Ces mots furent l'étincelle qui mit le feu à ses nerfs. Son orgasme la submergea avec une violence inouïe, son corps arqué, ses ongles labourant la soie du lit. Nazim, la voyant ainsi, atteignit son propre paroxysme avec un grognement animal.

Quand le calme revint, allongée contre son torse moite, Salma regarda autour d'elle. Tout cela lui appartenait maintenant. Par procuration, elle possédait ce qui avait appartenu à Kamelia. Et cette pensée était plus enivrante que tous les saphirs du monde.

Nazim, devinant ses pensées, sourit dans l'obscurité. La corruption était en marche, et sa victoire sur Kamelia plus complète que jamais.



Chapitre 5. Le jeu des apparences

Le dîner était devenu un théâtre où chaque geste dissimulait un drame. Ce soir-là, la table dressée avec un faste presque royal offrait un contraste cruel avec la tension qui régnait dans la salle à manger. Les cristaux étincelaient sous la lumière des lustres, reflétant les visages des trois protagonistes comme dans un miroir déformant.

Kamelia, assise à la place qui avait été celle de Chakib, observait le ballet silencieux qui se jouait sous ses yeux. Depuis quelques semaines, elle remarquait ces regards furtifs que Nazim et Salma échangeaient, ces sourires qui s'éteignaient dès qu'elle approchait. Elle voyait la manière dont la main de Nazim effleurait celle de sa fille en lui passant un plat, dont ses doigts s'attardaient sur son épaule un peu trop longtemps.

"La sole est excellente, Kamelia," remarqua Nazim en trempant ses lèvres dans le vin blanc.

Son regard, cependant, ne quittait pas Salma. La jeune fille, vêtue d'une robe rouge qui moulait ses formes naissantes, mangeait avec une lenteur calculée, chaque mouvement soulignant la grâce juvénile de son corps.

"Merci," murmura Kamelia en baissant les yeux sur son assiette.

Elle vit alors le pied nu de Salma glisser sous la table et venir se poser sur la cuisse de Nazim. Leurs visages restaient parfaitement neutres, mais Kamelia sentit son estomac se nouer. Elle voulut croire à un hasard, à un geste inconscient.

"Tu es très silencieuse ce soir, maman," remarqua Salma en portant une bouchée à ses lèvres rougies.

Ses yeux, d'un bleu soudain trop semblable à ceux de Chakib, fixaient Kamelia avec une intensité dérangeante.

"Je suis un peu fatiguée," répondit Kamelia en repoussant son assiette.

Nazim étendit son bras sur le dossier de la chaise de Salma, ses doigts effleurant négligemment son épaule dénudée.

"Peut-être devrais-tu te retirer plus tôt," suggéra-t-il, sa voix veloutée dissimulant mal l'ironie.

Le repas se poursuivit dans ce climat de tension feutrée. Au moment du dessert, Salma choisit une fraise qu'elle trempa dans la crème chantilly avant de la porter aux lèvres de Nazim. Le geste était d'une intimité obscène, et Kamelia sentit son cœur se serrer.

"Tu devrais en prendre une, maman," dit Salma en léchant délibérément ses doigts. "C'est délicieusement sucré."

Kamelia se leva brusquement, faisant trembler les verres.

"Je crois que je vais effectivement me retirer."

Mais Salma se leva à son tour, contournant la table pour s'approcher de sa mère. Elle portait le collier de saphirs que Nazim lui avait offert, et les pierres bleues scintillaient à la base de son cou comme des yeux moqueurs.

"Tu fuis toujours, maman," murmura-t-elle en s'approchant si près que Kamelia pouvait sentir son parfum, le même que celui de Nazim. "Tu fui le fantôme de papa en te réfugiant dans le chagrin. Tu fuis Nazim en te cachant dans ta chambre. Et maintenant, tu me fuis."

Kamelia voulut protester, mais les mots restèrent coincés dans sa gorge. Elle voyait dans le regard de sa fille une lueur triomphante qui la glaçait.

"Regarde-moi," poursuivit Salma en prenant les mains de sa mère. "Regarde comment une femme devrait se comporter avec un homme."

Elle se tourna vers Nazim, qui s'était levé à son tour, un sourire ambigu aux lèvres.

"Lui, au moins, il me désire," déclara-t-elle, chaque mot tombant comme une goutte de poison. "Il ne me traite pas comme une porcelaine fragile. Il ne me regarde pas comme le fantôme d'une autre."

Kamelia recula comme si elle venait de recevoir une gifle. Son regard alla de sa fille à Nazim, cherchant en vain un démenti, une explication. Mais Nazim ne fit que sourire plus largement, ses yeux noirs brillant d'une satisfaction cruelle.

"Salma," réussit-elle à articuler, "tu ne sais pas ce que tu dis."

"Au contraire," rétorqua la jeune fille en retroussant légèrement sa manche, révélant une marque pourpre sur son poignet. "Je sais très bien. Et pour la première fois depuis la mort de papa, je me sens vivante."

Nazim vint se placer derrière Salma, ses mains encerclant sa taille dans un geste de possession.

"Peut-être devrions-nous être plus discrets," murmura-t-il, mais son ton n'exprimait aucun regret.

Kamelia, le visage décomposé, les regarda un instant longer, ces deux êtres unis dans une complicité qui l'excluait. Puis elle tourna les talons et quitta la pièce, laissant derrière elle les éclats de rire étouffés de Salma et le rire profond de Nazim.

Dans l'escalier, elle s'arrêta, son cœur battant à tout rompre. De la salle à manger lui parvenaient des murmures, puis le bruit d'un baiser passionné. Elle ferma les yeux, s'appuyant contre le mur pour ne pas tomber.

La vérité qu'elle avait refusé de voir s'imposait à elle avec la force d'un raz-de-marée. Mais plus douloureuse encore que la trahison de Nazim était la jubilation cruelle de sa propre fille.

Dans l'obscurité du couloir, Kamelia comprit que la guerre qui se préparait ne serait pas seulement celle de la femme bafouée, mais celle de la mère trahie.




Chapitre 6. La nuit des miroirs

La lune, pleine et lourde, drapait la maison d'une lumière argentée qui transformait les couloirs en paysages de rêve. Kamelia, incapable de trouver le sommeil, errait telle une ombre dans la demeure silencieuse. Depuis des semaines, elle sentait grandir en elle une certitude douloureuse, mais ce soir, une force obscure la poussait vers la chambre de Nazim.

La porte était entrouverte, comme souvent. Un rai de lumière dansait sur le parquet sombre. Kamelia s'approcha, poussée par un instinct maternel qui refusait encore de croire à l'impensable.

Ce qu'elle vit la figea sur le seuil.

Dans le lit monumental où elle n'avait jamais consenti à s'allonger, deux corps s'entrechoquaient avec une sauvagerie ritualisée. Nazim, dominant Salma, accomplissait l'acte avec une vigueur qui arrachait à la jeune fille des gémissements rauques. Ses mains emprisonnaient les poignets de Salma, les clouant aux oreillers. La sueur luisait sur leurs peaux, dessinant des cartographies obscènes à la lueur des bougies.

Mais ce qui frappa Kamelia avec la force d'un coup de poing, ce fut le regard de sa fille. Ses yeux, larges ouverts, fixaient le plafond avec une expression de triomphe voluptueux. Ses lèvres, gonflées par les baisers, formaient un sourire de victoire.

« Plus fort, » haletait-elle, sa voix transformée par le désir. « Je veux que toute la maison nous entende. »

Nazim grogna, accélérant son mouvement. « Comme ta mère ? »

Salma eut un rire gorge profond. « Ma mère n'a jamais su crier comme moi. »

Kamelia, paralysée, sentit ses jambes se dérober. Elle s'agrippa au chambranle, produisant un craquement qui alerta les amants.

Nazim tourna la tête le premier. Son regard croisa celui de Kamelia.

Au lieu de surprise, elle y lut une satisfaction cruelle. Il ne cessa pas son mouvement, au contraire, il l'accentua, comme pour offrir un spectacle plus complet.

Salma, suivant son regard, verrouilla ses yeux avec ceux de sa mère. Son sourire s'élargit.

« Entre donc, maman, » dit-elle d'une voix étrangement calme malgré le souffle court. « La porte était ouverte pour toi. »

Kamelia avança d'un pas chancelant. L'air de la chambre était lourd, saturé d'odeurs entremêlées - le parfum musqué de Nazim, le parfum fleuri de Salma, et cette senteur animale du sexe qui lui soulevait le cœur.

« Comment oses-tu ? » réussit-elle à murmurer, les mots lui brûlant la gorge.

Nazim ralentit son rythme, mais ne se retira pas. Ses mains glissèrent des poignets de Salma pour venir emprisonner ses hanches, accentuant leur union devant les yeux horrifiés de Kamelia.

« Oser ? » rétorqua Salma en cambrant le dos. « Tu m'as offert à lui sans le savoir. Chaque fois que tu détournais les yeux, chaque fois que tu préférais pleurer sur ton mort plutôt que de regarder les vivants. »

Elle poussa un gémissement aigu quand Nazim accentua sa pénétration.

« Tu as cru m'offrir un père, mais tu m'as donné un amant. Merci, maman. »

Kamelia chancela, s'appuyant au bureau de Nazim. Les objets tremblèrent, un encrier d'argent tombant sur le tapis avec un bruit sourd.

« Tu es ma fille... » murmura-t-elle, les larmes enfin jaillissant. « Il t'a corrompue... »

Salma se mit à rire, un son cristallin qui contrastait avec la situation.

« Corrompue ? Au contraire, il m'a libérée. Il m'a appris à ne pas avoir honte de mon corps. À ne pas vivre dans l'ombre d'un mort. »

Nazim, silencieux jusqu'alors, grogna son plaisir imminent. Son regard défia Kamelia.

« Regarde, » souffla-t-il. « Regarde comment une femme peut jouir. »

L'orgasme les saisit simultanément. Salma cria, un son sauvage et triomphant, son corps secoué de spasmes violents. Nazim grogna comme un animal, ses doigts s'enfonçant dans les hanches de la jeune fille.

Kamelelia, témoin forcée de cette scène obscène, sentit quelque chose se briser en elle. Ce n'était plus de la douleur, ni de la colère. C'était une prise de conscience qui émergeait des décombres de son âme.

Elle regarda sa fille, transformée en étrangère voluptueuse. Elle regarda Nazim, satisfait et dominateur. Puis elle se regarda elle-même, vêtue de noir comme un deuil perpétuel, son visage marqué par les larmes, son corps affaibli par les privations.

« J'ai oublié de vivre, » murmura-t-elle, et ces simples mots résonnèrent dans la pièce avec la force d'une révélation.

Salma, se dégageant doucement de Nazim, s'assit dans le lit. La lumière des bougies jouait sur son corps couvert d'une fine pellicule de sueur.

« Enfin, » dit-elle avec un sourire cruel. « Tu commences à comprendre. »

Nazim se leva, indifférent à sa nudité, et s'approcha de Kamelia.

« Tu vois maintenant ? » dit-il en lui effleurant la joue. « Le monde appartient à ceux qui prennent. »

Mais Kamelia ne recula pas. Son regard avait changé. Les larmes s'étaient taries, remplacées par une lueur nouvelle.

« Non, » répondit-elle, sa voix retrouvant une fermeté oubliée. « Le monde appartient à ceux qui survivent. »

Elle tourna les talons et quitta la pièce, laissant derrière elle le parfum entêtant de la trahison et les échos de son propre réveil. Dans le couloir, elle s'arrêta devant un miroir et y contempla son reflet - une femme brisée, mais plus un fantôme.

La morte-vivante venait de retrouver le goût de la vie. Et cela effrayait Kamelia plus que tout ce qu'elle venait de découvrir.


A suivre ...

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