Yasmine et l'équation du désir (volume II) : Chapitre 4. L’amour comme variable inconnue
Récit érotique écrit par Karim_et_Nadia [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur couple.
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Yasmine et l'équation du désir (volume II) : Chapitre 4. L’amour comme variable inconnue
Chapitre 4. L’amour comme variable inconnue
L’université d’Aix-Marseille, où Yasmine avait ciselé sa légende, s’était muée en un théâtre d’ombres où chaque pas révélait ses fêlures.
Le drame de Samia, sa disciple fracassée par une imitation éperdue de sa méthode, avait gravé dans son âme une plaie vive. Yasmine s’était juré de ne plus guider d’étudiants, le fardeau de la transmission devenu intolérable. Son génie mathématique, autrefois bouclier éclatant, dévoilait désormais ses blessures : un cœur brisé par la perte de Kamal, son ancien fiancé, aimé d’un amour pur, profond et sincère, mais qu’elle avait détruit en l’invitant chez elle alors qu’elle était dans les bras de Thomas, son violeur. Ce moment, où Kamal avait surpris Yasmine avec l’homme qui l’avait profanée, avait scellé l’impossibilité de leur amour, la perte de sa virginité et de son honneur, au sens traditionnel, érigeant un mur entre eux. Pourtant, leur seconde rencontre, des années plus tard, dans l’intimité d’une chambre d’hôtel à Marseille, avait offert une parenthèse de rédemption : pour la première fois, Yasmine s’était abandonnée, ses lèvres scellées aux siennes, son corps vibrant sous des caresses tendres, un instant de liberté pure, sans calcul ni équation, mais trop éphémère pour guérir le passé.
À Paris, lors d’un colloque, une rencontre avec Alex, un philosophe des sciences, avait rallumé en elle l’espoir d’un amour durable. Alex, explorateur des liens entre désir et créativité, perçait au-delà de son génie et de sa beauté – peau mate, regard de braise, silhouette sculptée par une discipline inflexible – pour deviner les cicatrices qu’elle dissimulait : une femme dont le cœur, meurtri par Kamal, aspirait à aimer sans contrôle. Mais un appel inattendu de ce dernier allait bouleverser son équation, la ramenant à son premier et unique amour.
Scène 1 : Colloque à Paris
Sous les lustres du Centre Pompidou, les conversations savantes s’entremêlaient au tintement des verres de vin rouge. Yasmine, drapée d’une robe émeraude qui épousait ses courbes, exposait avec une précision envoûtante ses recherches sur les variétés stables. Dans l’auditoire, Alex l’observait, un carnet à la main, son regard perçant empreint d’une curiosité qui n’était pas celle des admirateurs habituels. Lorsqu’il s’approcha, son sourire désarmant troubla Yasmine.
« Votre clarté est fascinante, professeure, mais d’où vient-elle ? Des mathématiques seules, ou d’un feu plus intime ? » murmura-t-il, sa voix douce mais incisive.
Yasmine, coutumière des hommages, sentit une chaleur inattendue monter en elle. « Un feu, peut-être, répondit-elle, un sourire en coin, mais il consume autant qu’il éclaire. Et vous, que cherchez-vous dans le désir et la créativité ? »
« Le point où l’esprit s’émancipe de ses chaînes, répondit-il, sérieux. Vous le connaissez, ce point, mais il vous a coûté cher, n’est-ce pas ? »
Son intuition, si proche de la vérité, la désarçonna. Personne, hormis Kamal, n’avait ainsi effleuré ses blessures sans chercher à les exploiter. Elle détourna la conversation, mais accepta de prolonger l’échange autour d’un verre. Sous les néons de Montparnasse, leurs mots glissèrent des équations aux idées philosophiques, puis à des silences lourds de promesses. Alex réveillait en elle l’écho de Kamal – un amour pur, brisé, retrouvé l’espace d’une nuit à Marseille.
Scène 2 : Appartement de Majda
De retour à Marseille, Yasmine se confia à Majda dans l’intimité de son appartement du Panier, où l’arôme du thé à la menthe emplissait l’air. Elle parla d’Alex, de son regard qui semblait lire ses blessures sans jugement ni désir brut.
« Il me rappelle Kamal, murmura-t-elle, cette nuit à Marseille, où je me suis laissée aller, sans calcul. Alex me fait croire que je pourrais aimer ainsi, durablement. Mais Kamal… il est toujours là, ancré dans mon âme. »
Majda, toujours pragmatique, haussa un sourcil.
« Tu as aimé Kamal d’un amour vrai, Yasmine, mais tu l’as perdu en le blessant. Cette nuit t’a prouvé que tu pouvais t’abandonner. Alex pourrait être une chance de construire un avenir, mais il te faudra choisir. »
Puis, changeant de ton, elle ajouta avec un éclat dans les yeux :
« J’ai une idée. Une plateforme mêlant science et luxe – des retraites pour savants dans des lieux d’exception, avec élégance. Tu serais l’égérie, avec ton aura et la Médaille Fields en ligne de mire. On pourrait créer quelque chose d’unique, loin de tes tourments. »
Yasmine esquissa un sourire, surprise.
« Toi, dans les affaires ? C’est inattendu. »
Majda éclata de rire.
« Je veux sortir de l’ombre, Yas. Et toi, tu pourrais rayonner sans t’éteindre. »
Pourtant, l’idée d’exposer son génie, déjà un couteau à double tranchant avec la Médaille Fields, la fit frissonner.
Le drame de Samia et la douleur infligée à Kamal pesaient comme des chaînes.
Scène 3 : Nuit avec Alex
Alex était à Marseille, logé dans un hôtel face à la mer. Dans un restaurant du Vieux-Port, sous la lueur vacillante des bougies, il évoqua ses recherches sur le désir, expliquant comment la dopamine libère les connexions neuronales.
« Mais il y a un prix, murmura-t-il, une ombre dans le regard. Quand le désir devient un outil, il peut consumer l’âme. Tu le sais, n’est-ce pas ? »
Yasmine sentit son armure vaciller. Kamal, dans une chambre d’hôtel à Marseille, lui avait offert une liberté fugace : ses lèvres contre les siennes, son corps vibrant sous ses caresses, un instant sans équation ni contrôle. Avec Alex, elle entrevoyait un écho de cette liberté, mais plus durable.
« Et si j’ai peur de blesser encore, comme avec Kamal ? » souffla-t-elle, posant une main tremblante sur la sienne.
Il répondit par un sourire tendre et l’embrassa, un baiser lent, profond, chargé d’une promesse muette. Ils quittèrent le restaurant, l’air marin mêlé à leur désir, et gagnèrent sa chambre d’hôtel, où une lampe diffusait une lumière tamisée. L’odeur de lavande et de sel emplissait l’espace, sanctuaire éphémère.
Alex referma la porte, ses yeux rivés aux siens, et l’attira contre lui, ses mains glissant sur ses hanches, épousant les courbes de sa robe. Yasmine, le souffle court, sentit une chaleur ancienne, un désir libre de calcul.
Leurs lèvres se trouvèrent, s’entremêlant dans une danse lente et affamée. Alex fit glisser sa robe, dévoilant sa peau mate, qu’il effleura du bout des doigts, traçant des arabesques sur ses seins, son ventre, ses cuisses. Il s’agenouilla, ses lèvres frôlant l’intérieur de ses cuisses, son souffle chaud contre sa peau, faisant naître des frissons. Avec une délicatesse infinie, il écarta sa lingerie, sa langue trouvant son clitoris, qu’il caressa en cercles lents, puis plus insistants, chaque mouvement arrachant à Yasmine un soupir rauque. Ses doigts s’enfoncèrent dans ses cheveux, son corps s’arquant sous l’intensité du plaisir.
Dans un élan de réciprocité, Yasmine l’entraîna vers le lit, leurs vêtements tombant dans un murmure de tissu. Elle le guida sur le dos, ses lèvres effleurant son torse, descendant jusqu’à son sexe dressé, qu’elle goûta d’une langue taquine, explorant la douceur salée de son désir. Ils s’enlacèrent dans un 69, leurs corps s’imbriquant dans une harmonie sensuelle.
La bouche d’Alex retrouva son clitoris, le suçant avec une ferveur douce, ses lèvres et sa langue dansant sur sa chair sensible, tandis que Yasmine l’enveloppait de ses lèvres, le prenant profondément, son souffle rythmé par ses gémissements. Leurs corps vibraient à l’unisson, leurs soupirs se mêlant dans l’air saturé de désir.
La langue d’Alex s’intensifia, pressant son clitoris avec une précision qui la fit trembler, et Yasmine, emportée, le suça avec ardeur, sentant son pouls s’accélérer. Dans un instant d’extase parfaite, ils explosèrent ensemble : le goût chaud d’Alex inonda sa bouche, tandis que son propre orgasme éclata sous les lèvres d’Alex, leurs cris étouffés résonnant dans la chambre.
À peine remise, Yasmine s’allongea, accueillant Alex en missionnaire. Ses yeux plongés dans les siens, il la pénétra lentement, son sexe épais la remplissant avec une douceur intense, chaque va-et-vient profond et mesuré, comme une promesse gravée dans leurs corps. Ses jambes s’enroulèrent autour de lui, ses ongles griffant son dos, son souffle saccadé accompagnant chaque poussée.
« Alex », murmura-t-elle, sa voix brisée par l’émotion, son corps s’arquant pour épouser son rythme.
Puis, animée par une pulsion de contrôle, Yasmine le repoussa doucement et le chevaucha en amazone, ses hanches ondulant avec une intensité féroce. Ses seins dansaient à chaque mouvement, son clitoris frottant contre lui, envoyant des éclairs de plaisir à travers son corps. Les mains d’Alex sur ses hanches guidaient son rythme, leurs gémissements se mêlant dans une frénésie croissante. Leur cadence s’accéléra, leurs corps luisants de sueur, et alors que Yasmine sentait une nouvelle vague monter, Alex l’accompagna, leurs mouvements devenant un seul élan. Ils jouirent ensemble, une explosion d’extase simultanée, ses cris se mêlant aux siens, son corps convulsant sous l’intensité, leurs fluides se mêlant dans une vague de jouissance.
Yasmine, habituée à orchestrer le désir, se surprit à gémir sans calcul, ses hanches ondulant librement, son orgasme la traversant comme une vague affranchie de toute équation.
« C’est toi », murmura-t-elle, son cœur s’entrouvrant, mais l’ombre de Kamal, tenace, planait encore. Épuisés, ils s’effondrèrent dans les bras l’un de l’autre, leurs corps enlacés jusqu’à l’aube, le souffle apaisé sous la lumière douce qui filtrait à travers les rideaux.
Scène 4 : Bureau de Glowinski
Dans le bureau austère du Professeur Glowinski, l’air semblait chargé d’une gravité pesante. Il fixa Yasmine, son regard perçant, presque douloureux.
« J’ai lu le journal de Samia, Yasmine. Elle parle de méthodes extrêmes – sexe, douleur – pour libérer son esprit. Elle dit qu’elle suivait ton exemple. Je t’ai toujours soutenue, mais si c’est vrai, cela viole toute éthique. Parle. »
Le cœur de Yasmine s’emballa. Elle pensa à Kamal, à l’amour qu’elle avait brisé, à la liberté fugace retrouvée dans ses bras, et à Alex, qui lui offrait une chance de rédemption.
« Samia a mal compris mon intensité, répondit-elle, pesant chaque mot. J’ai repoussé mes limites – jeûnes, nuits blanches, disciplines rigoureuses – mais rien d’illégal. J’ai failli la perdre, et je porte cette faute. »
Un demi-mensonge, tissé de vérité, pour protéger son secret.
Glowinski, déchiré entre sa loyauté et son sens moral, soupira.
« La Médaille Fields est à ta portée, Yasmine, mais elle te met à nu. Si un mot de ceci filtre, tu es perdue. »
Elle quitta le bureau, le poids de la Médaille Fields comme une lame à double tranchant. Alex, avec son regard sans jugement, était un refuge, mais Kamal restait une flamme inextinguible.
Scène 5 : Plage du Prado
Sur la plage du Prado, sous un ciel crépusculaire où les vagues murmuraient, Yasmine retrouva Alex. Elle lui confia, d’une voix tremblante, le drame de Samia, laissant entrevoir sa culpabilité sans tout révéler.
« J’ai bâti ma vie sur une méthode, Alex. Elle m’a rendue invincible, mais elle a brisé quelqu’un. Kamal m’a aimée sincèrement, et je l’ai détruit. Notre seconde rencontre m’a appris à m’abandonner, mais je n’ai pas su le retenir. Toi… tu me fais entrevoir un avenir. »
Alex l’enlaça, ses bras chauds contre la fraîcheur du soir.
« L’amour n’est pas une équation, Yasmine. C’est une variable inconnue. Tu ne peux la résoudre, seulement la vivre. »
Ses mots, simples et profonds, firent couler des larmes salées sur ses joues, se mêlant à l’écume. L’ombre de Kamal pesait encore, tenace, dans son cœur.
Scène 6 : Appel de Kamal
Cette nuit, alors que Yasmine relisait ses notes dans la pénombre de son appartement, son téléphone vibra. Le nom de Kamal s’afficha, ravivant en un instant les souvenirs d’Alger – leurs errances sous les palmiers, ses promesses d’éternité – et leur nuit à Marseille, où ses caresses avaient, l’espace d’un instant, effacé la douleur du passé.
Elle décrocha, la gorge nouée :
« Kamal … »
« Oui, Yasmine… c’est moi. »
« Je sens que tu n'est pas bien, Kamal. Qu'est ce qui se passe ? »
« Mon mariage avec Hinda était une erreur », murmura Kamal, sa voix tremblante d’émotion.
Yasmine sentit son cœur s’emballer :
« Kamal… pourquoi maintenant ? Tu as une famille, des enfants. Je ne peux pas construire mon bonheur sur le malheur d’une autre femme. »
Il laissa échapper un rire amer, teinté de douleur :
« Malheur d’une autre femme ! C'est plutôt mon malheur, Yasmine. »
« Peut-être es-tu influencée par cette nuit que nous avons passée ensemble, à Marseille ? », répondit elle en fermant les yeux, l’image de leurs corps enlacés refaisant surface. « Cette nuit était vraie, Kamal. Mais tu as une vie, désormais. »
« Une vie ? » Sa voix se brisa. « J’ai trouvé Hinda avec son cousin, Yasmine. Sur notre lit conjugal. Elle me trompait depuis le début. Les enfants… un test ADN a prouvé qu’ils ne sont pas de moi. »
Yasmine, saisie d’effroi, sentit une compassion profonde l’envahir.
« Kamal… c’est horrible. Je suis tellement désolée. »
Il poursuivit, sa voix mêlant tendresse et fermeté.
« Toi, Yasmine, tu ne m’as jamais trompé. Tu m’as écarté à cause de Thomas, pour protéger cet honneur que je chérissais. Mais cet honneur est une cage, une hypocrisie pour voiler les trahisons. Je t’aime encore. Toujours. »
Les larmes roulèrent sur les joues de Yasmine.
« Moi aussi, Kamal. Je n’ai jamais cessé de t’aimer. Chaque équation, chaque triomphe, c’était pour combler ton absence. »
Un silence chargé s’installa, comme une pause dans le temps. Puis, d’une voix douce, elle ajouta :
« Viens à Marseille. Essayons, sans engagement. Une chance de nous reconstruire… et plus, si le destin le veut. »
« Je viendrai », répondit-il, un sourire dans la voix, fragile mais résolu.
Yasmine raccrocha, le cœur battant, écartelée entre l’espoir et la peur. Kamal était son premier amour, son seul amour véritable, et cette chance de rédemption semblait un miracle.
Scène 7 : Rencontre avec Alex
Le lendemain, dans un café du Vieux-Port, Yasmine retrouva Alex, déterminée à être sincère.
« Alex, tu m’as offert une liberté que je croyais perdue, un avenir où je pourrais aimer sans calcul. Tu aurais pu être cet homme. Mais Kamal… il est mon premier amour, mon seul amour. Il revient à Marseille, et je veux tenter de reconstruire ce que nous avons perdu. »
Alex, avec cette sagesse philosophique qui le définissait, lui offrit un sourire doux.
« Yasmine, je suis heureux pour toi. Ma théorie sur l’amour durable se vérifie – pas avec moi, mais avec lui. L’amour est une variable inconnue, et tu l’as trouvée. Vis-le. »
Il serra sa main, un geste d’amitié pure, l'embrassa tendrement et s’éloigna, laissant Yasmine avec un mélange de gratitude et de mélancolie.
Yasmine s’engagea dans le projet de Majda, une plateforme de retraites mêlant science et luxe, où elle pourrait transmettre son savoir sans risquer de nouveaux drames comme celui de Samia.
Samia, rétablie, poursuivait ses études sous la tutelle du Professeur Jemenez, son génie intact mais apaisé. La triade avec Mamadou et Mei, toujours féconde, rappelait à Yasmine ce que sa méthode pouvait accomplir sous contrôle, mais Samia et Kamal lui avaient enseigné son danger. Kamal s’installa définitivement en France auprès de Yasmine, devenant son refuge, un amour affranchi de tout sacrifice ou calcul, prolongeant la liberté de leur seconde rencontre tout en ouvrant la voie à un avenir.
Avec Kamal, Yasmine trouva enfin une équation sans artifice, un amour véritable qui réconciliait son passé avec son futur.
Flashback de Kamal
L’Honneur des Hypocrites
Kamal, ingénieur en génie civil, portait sur ses épaules un projet d’une ambition démesurée : un pont aérien reliant la rocade sud de l’autoroute Ouest à l’autoroute Est, une prouesse architecturale destinée à redessiner les flux d’Alger, à unir ses extrémités dans un élan de modernité.
Ce matin-là, à huit heures, il quitta son domicile, l’esprit déjà absorbé par les modélisations complexes qu’il peaufinait sans relâche. D’ordinaire, il ne rentrait pas chez lui à midi, préférant déjeuner à son bureau pour optimiser chaque minute. Mais ce jour-là, vers onze heures, il constata avec agacement qu’il avait oublié son disque SSD, contenant les dernières simulations indispensables pour une réunion cruciale. Contraint de retourner chez lui, il ignorait que ce détour allait briser le fragile édifice de sa vie conjugale.
Pendant ce temps, à la maison, Hinda, son épouse, saisissait l’occasion de son absence.
À dix heures, alors que les enfants étaient à l’école, elle téléphona à Moncef, son cousin et amant, sa voix frémissante d’un désir à peine contenu.
« Viens, Moncef, la maison est à nous », murmura-t-elle.
Moncef, homme aux instincts bruts, ne tarda pas à arriver, emplissant le salon de sa présence imposante. Leurs lèvres se joignirent dans un baiser vorace, leurs langues s’entremêlant avec une urgence fiévreuse.
Moncef, fidèle à sa crudité, glissa une main sous la jupe d’Hinda, écartant sa culotte pour caresser son clitoris déjà gonflé, ses doigts s’enfonçant dans sa chaleur humide avec une possessivité animale.
« Kahba dyali, grogna-t-il, t’es déjà trempée comme une pute en rut. »
Ils gagnèrent la chambre nuptiale, où Moncef arracha le chemisier d’Hinda, dévoilant ses seins lourds qu’il malaxa avec une vigueur qui arracha à sa maîtresse un gémissement rauque.
Il la plaça à quatre pattes sur le lit, pénétrant son vagin d’un coup de reins brutal, son sexe épais étirant ses parois dans une chaleur torride, chaque va-et-vient claquant contre ses fesses.
« Chkoun chikourek, ana wella rajlek ettahane ? » lança-t-il, sa voix chargée de mépris.
Hinda, les yeux mi-clos, haleta :
« Nta houwa chikouri, lli ynikni kima nebghi, babt wlidati ! »
Moncef, riant d’un rire cruel, la fessée, marquant sa peau de rouge.
« Prends ma bite, pétasse, chienne ! »
Ils enchaînèrent les positions avec une frénésie débridée. Hinda chevaucha Moncef en amazone, ses hanches ondulant avec une volupté féroce, son clitoris frottant contre son pubis, ses seins dansant au rythme de leurs mouvements.
« Bouge ton cul, salope, montre comment tu trompes ton cocu ! » grogna Moncef, ses mains agrippant ses fesses.
« Oui, baise-moi plus fort, éclate-moi comme ta pute ! » répondit-elle, emportée par le plaisir.
Puis, dans un élan audacieux, Moncef la fit pivoter pour une pénétration anale, lubrifiant son orifice étroit avant de s’y enfoncer, étirant ses parois dans une douleur mêlée d’extase, ses coups de reins arrachant à Hinda des cris rauques.
« Prends-la dans le cul, kahba ! » lança-t-il, tandis qu’elle se cambrait, son plaisir montant malgré la brûlure.
Leur danse charnelle se poursuivit dans un 69 fiévreux, la bouche de Moncef suçant son clitoris avec une voracité brutale, tandis qu’Hinda engloutissait son membre, leurs gémissements étouffés par leurs chairs.
« Suce bien, pétasse ! Elle est meilleure que celle de ton cocu de mari ! » railla-t-il.
« C’est toi qui me fais jouir, pas ce cocu ! » rétorqua-t-elle, sa voix brisée par le désir.
Contre le mur, Hinda enroula ses jambes autour de Moncef, son sexe la pilonnant avec une vigueur animale, ses lèvres mordant ses mamelons durcis.
Leur jouissance fut explosif, Moncef se vidant en jets chauds dans son vagin tandis qu’Hinda criait son extase, son corps convulsant sous l’assaut, leurs fluides se mêlant dans une communion visqueuse.
Scène 2 : L’Arrivée de Kamal
À midi, Kamal arriva chez lui, l’esprit encore accaparé par les arches du pont aérien. Il s’apprêtait à sonner lorsqu’un tumulte de sons lui parvint : des halètements, des gémissements, des cris de plaisir montant crescendo depuis la chambre nuptiale.
Un doute glacial s’insinua en lui, son cœur se serrant comme sous une étreinte d’acier. Il glissa sa clé dans la serrure avec une prudence féline, entrant sur la pointe des pieds pour ne pas trahir sa présence.
Les bruits s’amplifiaient, mêlés de râles masculins et d’insultes crues :
« Prends ma bite, pétasse, avale-la comme une chienne ! »
Kamal crut d’abord qu’Hinda se donnait du plaisir seule, mais la voix masculine, rauque et arrogante, dissipa cette illusion.
Il s’approcha de la chambre, le cœur battant à se rompre, et ouvrit la porte d’un geste mesuré.
La scène le frappa comme une lame : Hinda, sa femme légitime, les jambes en l’air, tenue par Moncef, son cousin, dont le sexe s’enfonçait violemment dans son vagin inondé, chaque coup de reins claquant avec une brutalité animale.
Hinda criait, sa voix saturée de plaisir :
« Encore, éclate-moi, pilonne ta pute ! »
L’image, obscène et déchirante, fit surgir un écho fugace : Yasmine, jadis, dans les bras de Thomas. Mais Kamal, dans un éclair de lucidité stoïque, saisit la différence.
Yasmine l’avait écarté pour le protéger, un sacrifice né de sa douleur, croyant ne plus mériter son amour. Hinda, elle, trahissait par pur plaisir, sans égard pour le serment d’honneur qu’elle avait juré.
Moncef, surpris par l’irruption, retira son sexe dégoulinant du vagin d’Hinda, tentant maladroitement de dissimuler son érection.
Hinda, effarée, attrapa un oreiller pour cacher sa nudité, son visage blêmissant sous le regard glacial de Kamal.
Dans un calme presque surnaturel, Kamal ramassa les habits éparpillés de sa femme et les lui tendit.
« Tiens, couvre ton corps souillé et disparais de ma vue. Tu es répudiée. »
Sa voix, ferme et dénuée de colère, portait le poids d’une sentence irrévocable.
Sans un mot de plus, les yeux froids, il tourna les talons, laissant derrière lui les ruines de son mariage, son honneur brisé par l’hypocrisie d’une femme qu’il avait crue fidèle.
Kamal, hanté par la trahison, engagea des proches de la famille d’Hinda, qui l’appréciaient pour sa bonté, pour enquêter discrètement. Ils confirmèrent ses soupçons : Moncef était l’amant d’Hinda bien avant leur mariage, et elle le trompait depuis les premiers jours.
Aucun de ses enfants ne lui ressemblait ; leurs traits – les yeux en amande, la mâchoire carrée – étaient ceux de Moncef. Kamal n’avait jamais douté, malgré ces similitudes qu’il avait relevées bien avant, se convainquant qu’elles étaient normales : Moncef était le cousin de sa femme, après tout. Mais maintenant, il n’y avait plus d’ambiguïté. Moncef était le géniteur.
Kamal engagea alors une procédure judiciaire pour prouver la non-paternité de ses enfants, un acte stoïque pour briser les chaînes d’une vie basée sur le mensonge.
Le mariage de Kamal, bâti sur une illusion d’honneur, s’effondra comme une structure mal calculée. Libéré de cette cage d’hypocrisie, il s’installa en France auprès de Yasmine, devenant son refuge, un amour affranchi de tout artifice, prolongeant la liberté de leur seconde rencontre tout en ouvrant la voie à un avenir.
Yasmine, hantée par le drame de Samia, sa disciple brisée par l’imitation de sa méthode, et par la douleur infligée à Kamal, trouva dans cet amour une rédemption.
Samia, rétablie, poursuivait ses études sous la tutelle du Professeur Jemenez, son génie intact mais tempéré.
La triade avec Mamadou et Mei, toujours féconde, rappelait à Yasmine ce que sa méthode pouvait accomplir sous contrôle, mais Samia et Kamal lui avaient enseigné son danger. Avec Kamal, Yasmine trouva enfin une équation sans calcul, un amour véritable qui réconciliait son passé avec son futur.
L’université d’Aix-Marseille, où Yasmine avait ciselé sa légende, s’était muée en un théâtre d’ombres où chaque pas révélait ses fêlures.
Le drame de Samia, sa disciple fracassée par une imitation éperdue de sa méthode, avait gravé dans son âme une plaie vive. Yasmine s’était juré de ne plus guider d’étudiants, le fardeau de la transmission devenu intolérable. Son génie mathématique, autrefois bouclier éclatant, dévoilait désormais ses blessures : un cœur brisé par la perte de Kamal, son ancien fiancé, aimé d’un amour pur, profond et sincère, mais qu’elle avait détruit en l’invitant chez elle alors qu’elle était dans les bras de Thomas, son violeur. Ce moment, où Kamal avait surpris Yasmine avec l’homme qui l’avait profanée, avait scellé l’impossibilité de leur amour, la perte de sa virginité et de son honneur, au sens traditionnel, érigeant un mur entre eux. Pourtant, leur seconde rencontre, des années plus tard, dans l’intimité d’une chambre d’hôtel à Marseille, avait offert une parenthèse de rédemption : pour la première fois, Yasmine s’était abandonnée, ses lèvres scellées aux siennes, son corps vibrant sous des caresses tendres, un instant de liberté pure, sans calcul ni équation, mais trop éphémère pour guérir le passé.
À Paris, lors d’un colloque, une rencontre avec Alex, un philosophe des sciences, avait rallumé en elle l’espoir d’un amour durable. Alex, explorateur des liens entre désir et créativité, perçait au-delà de son génie et de sa beauté – peau mate, regard de braise, silhouette sculptée par une discipline inflexible – pour deviner les cicatrices qu’elle dissimulait : une femme dont le cœur, meurtri par Kamal, aspirait à aimer sans contrôle. Mais un appel inattendu de ce dernier allait bouleverser son équation, la ramenant à son premier et unique amour.
Scène 1 : Colloque à Paris
Sous les lustres du Centre Pompidou, les conversations savantes s’entremêlaient au tintement des verres de vin rouge. Yasmine, drapée d’une robe émeraude qui épousait ses courbes, exposait avec une précision envoûtante ses recherches sur les variétés stables. Dans l’auditoire, Alex l’observait, un carnet à la main, son regard perçant empreint d’une curiosité qui n’était pas celle des admirateurs habituels. Lorsqu’il s’approcha, son sourire désarmant troubla Yasmine.
« Votre clarté est fascinante, professeure, mais d’où vient-elle ? Des mathématiques seules, ou d’un feu plus intime ? » murmura-t-il, sa voix douce mais incisive.
Yasmine, coutumière des hommages, sentit une chaleur inattendue monter en elle. « Un feu, peut-être, répondit-elle, un sourire en coin, mais il consume autant qu’il éclaire. Et vous, que cherchez-vous dans le désir et la créativité ? »
« Le point où l’esprit s’émancipe de ses chaînes, répondit-il, sérieux. Vous le connaissez, ce point, mais il vous a coûté cher, n’est-ce pas ? »
Son intuition, si proche de la vérité, la désarçonna. Personne, hormis Kamal, n’avait ainsi effleuré ses blessures sans chercher à les exploiter. Elle détourna la conversation, mais accepta de prolonger l’échange autour d’un verre. Sous les néons de Montparnasse, leurs mots glissèrent des équations aux idées philosophiques, puis à des silences lourds de promesses. Alex réveillait en elle l’écho de Kamal – un amour pur, brisé, retrouvé l’espace d’une nuit à Marseille.
Scène 2 : Appartement de Majda
De retour à Marseille, Yasmine se confia à Majda dans l’intimité de son appartement du Panier, où l’arôme du thé à la menthe emplissait l’air. Elle parla d’Alex, de son regard qui semblait lire ses blessures sans jugement ni désir brut.
« Il me rappelle Kamal, murmura-t-elle, cette nuit à Marseille, où je me suis laissée aller, sans calcul. Alex me fait croire que je pourrais aimer ainsi, durablement. Mais Kamal… il est toujours là, ancré dans mon âme. »
Majda, toujours pragmatique, haussa un sourcil.
« Tu as aimé Kamal d’un amour vrai, Yasmine, mais tu l’as perdu en le blessant. Cette nuit t’a prouvé que tu pouvais t’abandonner. Alex pourrait être une chance de construire un avenir, mais il te faudra choisir. »
Puis, changeant de ton, elle ajouta avec un éclat dans les yeux :
« J’ai une idée. Une plateforme mêlant science et luxe – des retraites pour savants dans des lieux d’exception, avec élégance. Tu serais l’égérie, avec ton aura et la Médaille Fields en ligne de mire. On pourrait créer quelque chose d’unique, loin de tes tourments. »
Yasmine esquissa un sourire, surprise.
« Toi, dans les affaires ? C’est inattendu. »
Majda éclata de rire.
« Je veux sortir de l’ombre, Yas. Et toi, tu pourrais rayonner sans t’éteindre. »
Pourtant, l’idée d’exposer son génie, déjà un couteau à double tranchant avec la Médaille Fields, la fit frissonner.
Le drame de Samia et la douleur infligée à Kamal pesaient comme des chaînes.
Scène 3 : Nuit avec Alex
Alex était à Marseille, logé dans un hôtel face à la mer. Dans un restaurant du Vieux-Port, sous la lueur vacillante des bougies, il évoqua ses recherches sur le désir, expliquant comment la dopamine libère les connexions neuronales.
« Mais il y a un prix, murmura-t-il, une ombre dans le regard. Quand le désir devient un outil, il peut consumer l’âme. Tu le sais, n’est-ce pas ? »
Yasmine sentit son armure vaciller. Kamal, dans une chambre d’hôtel à Marseille, lui avait offert une liberté fugace : ses lèvres contre les siennes, son corps vibrant sous ses caresses, un instant sans équation ni contrôle. Avec Alex, elle entrevoyait un écho de cette liberté, mais plus durable.
« Et si j’ai peur de blesser encore, comme avec Kamal ? » souffla-t-elle, posant une main tremblante sur la sienne.
Il répondit par un sourire tendre et l’embrassa, un baiser lent, profond, chargé d’une promesse muette. Ils quittèrent le restaurant, l’air marin mêlé à leur désir, et gagnèrent sa chambre d’hôtel, où une lampe diffusait une lumière tamisée. L’odeur de lavande et de sel emplissait l’espace, sanctuaire éphémère.
Alex referma la porte, ses yeux rivés aux siens, et l’attira contre lui, ses mains glissant sur ses hanches, épousant les courbes de sa robe. Yasmine, le souffle court, sentit une chaleur ancienne, un désir libre de calcul.
Leurs lèvres se trouvèrent, s’entremêlant dans une danse lente et affamée. Alex fit glisser sa robe, dévoilant sa peau mate, qu’il effleura du bout des doigts, traçant des arabesques sur ses seins, son ventre, ses cuisses. Il s’agenouilla, ses lèvres frôlant l’intérieur de ses cuisses, son souffle chaud contre sa peau, faisant naître des frissons. Avec une délicatesse infinie, il écarta sa lingerie, sa langue trouvant son clitoris, qu’il caressa en cercles lents, puis plus insistants, chaque mouvement arrachant à Yasmine un soupir rauque. Ses doigts s’enfoncèrent dans ses cheveux, son corps s’arquant sous l’intensité du plaisir.
Dans un élan de réciprocité, Yasmine l’entraîna vers le lit, leurs vêtements tombant dans un murmure de tissu. Elle le guida sur le dos, ses lèvres effleurant son torse, descendant jusqu’à son sexe dressé, qu’elle goûta d’une langue taquine, explorant la douceur salée de son désir. Ils s’enlacèrent dans un 69, leurs corps s’imbriquant dans une harmonie sensuelle.
La bouche d’Alex retrouva son clitoris, le suçant avec une ferveur douce, ses lèvres et sa langue dansant sur sa chair sensible, tandis que Yasmine l’enveloppait de ses lèvres, le prenant profondément, son souffle rythmé par ses gémissements. Leurs corps vibraient à l’unisson, leurs soupirs se mêlant dans l’air saturé de désir.
La langue d’Alex s’intensifia, pressant son clitoris avec une précision qui la fit trembler, et Yasmine, emportée, le suça avec ardeur, sentant son pouls s’accélérer. Dans un instant d’extase parfaite, ils explosèrent ensemble : le goût chaud d’Alex inonda sa bouche, tandis que son propre orgasme éclata sous les lèvres d’Alex, leurs cris étouffés résonnant dans la chambre.
À peine remise, Yasmine s’allongea, accueillant Alex en missionnaire. Ses yeux plongés dans les siens, il la pénétra lentement, son sexe épais la remplissant avec une douceur intense, chaque va-et-vient profond et mesuré, comme une promesse gravée dans leurs corps. Ses jambes s’enroulèrent autour de lui, ses ongles griffant son dos, son souffle saccadé accompagnant chaque poussée.
« Alex », murmura-t-elle, sa voix brisée par l’émotion, son corps s’arquant pour épouser son rythme.
Puis, animée par une pulsion de contrôle, Yasmine le repoussa doucement et le chevaucha en amazone, ses hanches ondulant avec une intensité féroce. Ses seins dansaient à chaque mouvement, son clitoris frottant contre lui, envoyant des éclairs de plaisir à travers son corps. Les mains d’Alex sur ses hanches guidaient son rythme, leurs gémissements se mêlant dans une frénésie croissante. Leur cadence s’accéléra, leurs corps luisants de sueur, et alors que Yasmine sentait une nouvelle vague monter, Alex l’accompagna, leurs mouvements devenant un seul élan. Ils jouirent ensemble, une explosion d’extase simultanée, ses cris se mêlant aux siens, son corps convulsant sous l’intensité, leurs fluides se mêlant dans une vague de jouissance.
Yasmine, habituée à orchestrer le désir, se surprit à gémir sans calcul, ses hanches ondulant librement, son orgasme la traversant comme une vague affranchie de toute équation.
« C’est toi », murmura-t-elle, son cœur s’entrouvrant, mais l’ombre de Kamal, tenace, planait encore. Épuisés, ils s’effondrèrent dans les bras l’un de l’autre, leurs corps enlacés jusqu’à l’aube, le souffle apaisé sous la lumière douce qui filtrait à travers les rideaux.
Scène 4 : Bureau de Glowinski
Dans le bureau austère du Professeur Glowinski, l’air semblait chargé d’une gravité pesante. Il fixa Yasmine, son regard perçant, presque douloureux.
« J’ai lu le journal de Samia, Yasmine. Elle parle de méthodes extrêmes – sexe, douleur – pour libérer son esprit. Elle dit qu’elle suivait ton exemple. Je t’ai toujours soutenue, mais si c’est vrai, cela viole toute éthique. Parle. »
Le cœur de Yasmine s’emballa. Elle pensa à Kamal, à l’amour qu’elle avait brisé, à la liberté fugace retrouvée dans ses bras, et à Alex, qui lui offrait une chance de rédemption.
« Samia a mal compris mon intensité, répondit-elle, pesant chaque mot. J’ai repoussé mes limites – jeûnes, nuits blanches, disciplines rigoureuses – mais rien d’illégal. J’ai failli la perdre, et je porte cette faute. »
Un demi-mensonge, tissé de vérité, pour protéger son secret.
Glowinski, déchiré entre sa loyauté et son sens moral, soupira.
« La Médaille Fields est à ta portée, Yasmine, mais elle te met à nu. Si un mot de ceci filtre, tu es perdue. »
Elle quitta le bureau, le poids de la Médaille Fields comme une lame à double tranchant. Alex, avec son regard sans jugement, était un refuge, mais Kamal restait une flamme inextinguible.
Scène 5 : Plage du Prado
Sur la plage du Prado, sous un ciel crépusculaire où les vagues murmuraient, Yasmine retrouva Alex. Elle lui confia, d’une voix tremblante, le drame de Samia, laissant entrevoir sa culpabilité sans tout révéler.
« J’ai bâti ma vie sur une méthode, Alex. Elle m’a rendue invincible, mais elle a brisé quelqu’un. Kamal m’a aimée sincèrement, et je l’ai détruit. Notre seconde rencontre m’a appris à m’abandonner, mais je n’ai pas su le retenir. Toi… tu me fais entrevoir un avenir. »
Alex l’enlaça, ses bras chauds contre la fraîcheur du soir.
« L’amour n’est pas une équation, Yasmine. C’est une variable inconnue. Tu ne peux la résoudre, seulement la vivre. »
Ses mots, simples et profonds, firent couler des larmes salées sur ses joues, se mêlant à l’écume. L’ombre de Kamal pesait encore, tenace, dans son cœur.
Scène 6 : Appel de Kamal
Cette nuit, alors que Yasmine relisait ses notes dans la pénombre de son appartement, son téléphone vibra. Le nom de Kamal s’afficha, ravivant en un instant les souvenirs d’Alger – leurs errances sous les palmiers, ses promesses d’éternité – et leur nuit à Marseille, où ses caresses avaient, l’espace d’un instant, effacé la douleur du passé.
Elle décrocha, la gorge nouée :
« Kamal … »
« Oui, Yasmine… c’est moi. »
« Je sens que tu n'est pas bien, Kamal. Qu'est ce qui se passe ? »
« Mon mariage avec Hinda était une erreur », murmura Kamal, sa voix tremblante d’émotion.
Yasmine sentit son cœur s’emballer :
« Kamal… pourquoi maintenant ? Tu as une famille, des enfants. Je ne peux pas construire mon bonheur sur le malheur d’une autre femme. »
Il laissa échapper un rire amer, teinté de douleur :
« Malheur d’une autre femme ! C'est plutôt mon malheur, Yasmine. »
« Peut-être es-tu influencée par cette nuit que nous avons passée ensemble, à Marseille ? », répondit elle en fermant les yeux, l’image de leurs corps enlacés refaisant surface. « Cette nuit était vraie, Kamal. Mais tu as une vie, désormais. »
« Une vie ? » Sa voix se brisa. « J’ai trouvé Hinda avec son cousin, Yasmine. Sur notre lit conjugal. Elle me trompait depuis le début. Les enfants… un test ADN a prouvé qu’ils ne sont pas de moi. »
Yasmine, saisie d’effroi, sentit une compassion profonde l’envahir.
« Kamal… c’est horrible. Je suis tellement désolée. »
Il poursuivit, sa voix mêlant tendresse et fermeté.
« Toi, Yasmine, tu ne m’as jamais trompé. Tu m’as écarté à cause de Thomas, pour protéger cet honneur que je chérissais. Mais cet honneur est une cage, une hypocrisie pour voiler les trahisons. Je t’aime encore. Toujours. »
Les larmes roulèrent sur les joues de Yasmine.
« Moi aussi, Kamal. Je n’ai jamais cessé de t’aimer. Chaque équation, chaque triomphe, c’était pour combler ton absence. »
Un silence chargé s’installa, comme une pause dans le temps. Puis, d’une voix douce, elle ajouta :
« Viens à Marseille. Essayons, sans engagement. Une chance de nous reconstruire… et plus, si le destin le veut. »
« Je viendrai », répondit-il, un sourire dans la voix, fragile mais résolu.
Yasmine raccrocha, le cœur battant, écartelée entre l’espoir et la peur. Kamal était son premier amour, son seul amour véritable, et cette chance de rédemption semblait un miracle.
Scène 7 : Rencontre avec Alex
Le lendemain, dans un café du Vieux-Port, Yasmine retrouva Alex, déterminée à être sincère.
« Alex, tu m’as offert une liberté que je croyais perdue, un avenir où je pourrais aimer sans calcul. Tu aurais pu être cet homme. Mais Kamal… il est mon premier amour, mon seul amour. Il revient à Marseille, et je veux tenter de reconstruire ce que nous avons perdu. »
Alex, avec cette sagesse philosophique qui le définissait, lui offrit un sourire doux.
« Yasmine, je suis heureux pour toi. Ma théorie sur l’amour durable se vérifie – pas avec moi, mais avec lui. L’amour est une variable inconnue, et tu l’as trouvée. Vis-le. »
Il serra sa main, un geste d’amitié pure, l'embrassa tendrement et s’éloigna, laissant Yasmine avec un mélange de gratitude et de mélancolie.
Yasmine s’engagea dans le projet de Majda, une plateforme de retraites mêlant science et luxe, où elle pourrait transmettre son savoir sans risquer de nouveaux drames comme celui de Samia.
Samia, rétablie, poursuivait ses études sous la tutelle du Professeur Jemenez, son génie intact mais apaisé. La triade avec Mamadou et Mei, toujours féconde, rappelait à Yasmine ce que sa méthode pouvait accomplir sous contrôle, mais Samia et Kamal lui avaient enseigné son danger. Kamal s’installa définitivement en France auprès de Yasmine, devenant son refuge, un amour affranchi de tout sacrifice ou calcul, prolongeant la liberté de leur seconde rencontre tout en ouvrant la voie à un avenir.
Avec Kamal, Yasmine trouva enfin une équation sans artifice, un amour véritable qui réconciliait son passé avec son futur.
Flashback de Kamal
L’Honneur des Hypocrites
Kamal, ingénieur en génie civil, portait sur ses épaules un projet d’une ambition démesurée : un pont aérien reliant la rocade sud de l’autoroute Ouest à l’autoroute Est, une prouesse architecturale destinée à redessiner les flux d’Alger, à unir ses extrémités dans un élan de modernité.
Ce matin-là, à huit heures, il quitta son domicile, l’esprit déjà absorbé par les modélisations complexes qu’il peaufinait sans relâche. D’ordinaire, il ne rentrait pas chez lui à midi, préférant déjeuner à son bureau pour optimiser chaque minute. Mais ce jour-là, vers onze heures, il constata avec agacement qu’il avait oublié son disque SSD, contenant les dernières simulations indispensables pour une réunion cruciale. Contraint de retourner chez lui, il ignorait que ce détour allait briser le fragile édifice de sa vie conjugale.
Pendant ce temps, à la maison, Hinda, son épouse, saisissait l’occasion de son absence.
À dix heures, alors que les enfants étaient à l’école, elle téléphona à Moncef, son cousin et amant, sa voix frémissante d’un désir à peine contenu.
« Viens, Moncef, la maison est à nous », murmura-t-elle.
Moncef, homme aux instincts bruts, ne tarda pas à arriver, emplissant le salon de sa présence imposante. Leurs lèvres se joignirent dans un baiser vorace, leurs langues s’entremêlant avec une urgence fiévreuse.
Moncef, fidèle à sa crudité, glissa une main sous la jupe d’Hinda, écartant sa culotte pour caresser son clitoris déjà gonflé, ses doigts s’enfonçant dans sa chaleur humide avec une possessivité animale.
« Kahba dyali, grogna-t-il, t’es déjà trempée comme une pute en rut. »
Ils gagnèrent la chambre nuptiale, où Moncef arracha le chemisier d’Hinda, dévoilant ses seins lourds qu’il malaxa avec une vigueur qui arracha à sa maîtresse un gémissement rauque.
Il la plaça à quatre pattes sur le lit, pénétrant son vagin d’un coup de reins brutal, son sexe épais étirant ses parois dans une chaleur torride, chaque va-et-vient claquant contre ses fesses.
« Chkoun chikourek, ana wella rajlek ettahane ? » lança-t-il, sa voix chargée de mépris.
Hinda, les yeux mi-clos, haleta :
« Nta houwa chikouri, lli ynikni kima nebghi, babt wlidati ! »
Moncef, riant d’un rire cruel, la fessée, marquant sa peau de rouge.
« Prends ma bite, pétasse, chienne ! »
Ils enchaînèrent les positions avec une frénésie débridée. Hinda chevaucha Moncef en amazone, ses hanches ondulant avec une volupté féroce, son clitoris frottant contre son pubis, ses seins dansant au rythme de leurs mouvements.
« Bouge ton cul, salope, montre comment tu trompes ton cocu ! » grogna Moncef, ses mains agrippant ses fesses.
« Oui, baise-moi plus fort, éclate-moi comme ta pute ! » répondit-elle, emportée par le plaisir.
Puis, dans un élan audacieux, Moncef la fit pivoter pour une pénétration anale, lubrifiant son orifice étroit avant de s’y enfoncer, étirant ses parois dans une douleur mêlée d’extase, ses coups de reins arrachant à Hinda des cris rauques.
« Prends-la dans le cul, kahba ! » lança-t-il, tandis qu’elle se cambrait, son plaisir montant malgré la brûlure.
Leur danse charnelle se poursuivit dans un 69 fiévreux, la bouche de Moncef suçant son clitoris avec une voracité brutale, tandis qu’Hinda engloutissait son membre, leurs gémissements étouffés par leurs chairs.
« Suce bien, pétasse ! Elle est meilleure que celle de ton cocu de mari ! » railla-t-il.
« C’est toi qui me fais jouir, pas ce cocu ! » rétorqua-t-elle, sa voix brisée par le désir.
Contre le mur, Hinda enroula ses jambes autour de Moncef, son sexe la pilonnant avec une vigueur animale, ses lèvres mordant ses mamelons durcis.
Leur jouissance fut explosif, Moncef se vidant en jets chauds dans son vagin tandis qu’Hinda criait son extase, son corps convulsant sous l’assaut, leurs fluides se mêlant dans une communion visqueuse.
Scène 2 : L’Arrivée de Kamal
À midi, Kamal arriva chez lui, l’esprit encore accaparé par les arches du pont aérien. Il s’apprêtait à sonner lorsqu’un tumulte de sons lui parvint : des halètements, des gémissements, des cris de plaisir montant crescendo depuis la chambre nuptiale.
Un doute glacial s’insinua en lui, son cœur se serrant comme sous une étreinte d’acier. Il glissa sa clé dans la serrure avec une prudence féline, entrant sur la pointe des pieds pour ne pas trahir sa présence.
Les bruits s’amplifiaient, mêlés de râles masculins et d’insultes crues :
« Prends ma bite, pétasse, avale-la comme une chienne ! »
Kamal crut d’abord qu’Hinda se donnait du plaisir seule, mais la voix masculine, rauque et arrogante, dissipa cette illusion.
Il s’approcha de la chambre, le cœur battant à se rompre, et ouvrit la porte d’un geste mesuré.
La scène le frappa comme une lame : Hinda, sa femme légitime, les jambes en l’air, tenue par Moncef, son cousin, dont le sexe s’enfonçait violemment dans son vagin inondé, chaque coup de reins claquant avec une brutalité animale.
Hinda criait, sa voix saturée de plaisir :
« Encore, éclate-moi, pilonne ta pute ! »
L’image, obscène et déchirante, fit surgir un écho fugace : Yasmine, jadis, dans les bras de Thomas. Mais Kamal, dans un éclair de lucidité stoïque, saisit la différence.
Yasmine l’avait écarté pour le protéger, un sacrifice né de sa douleur, croyant ne plus mériter son amour. Hinda, elle, trahissait par pur plaisir, sans égard pour le serment d’honneur qu’elle avait juré.
Moncef, surpris par l’irruption, retira son sexe dégoulinant du vagin d’Hinda, tentant maladroitement de dissimuler son érection.
Hinda, effarée, attrapa un oreiller pour cacher sa nudité, son visage blêmissant sous le regard glacial de Kamal.
Dans un calme presque surnaturel, Kamal ramassa les habits éparpillés de sa femme et les lui tendit.
« Tiens, couvre ton corps souillé et disparais de ma vue. Tu es répudiée. »
Sa voix, ferme et dénuée de colère, portait le poids d’une sentence irrévocable.
Sans un mot de plus, les yeux froids, il tourna les talons, laissant derrière lui les ruines de son mariage, son honneur brisé par l’hypocrisie d’une femme qu’il avait crue fidèle.
Kamal, hanté par la trahison, engagea des proches de la famille d’Hinda, qui l’appréciaient pour sa bonté, pour enquêter discrètement. Ils confirmèrent ses soupçons : Moncef était l’amant d’Hinda bien avant leur mariage, et elle le trompait depuis les premiers jours.
Aucun de ses enfants ne lui ressemblait ; leurs traits – les yeux en amande, la mâchoire carrée – étaient ceux de Moncef. Kamal n’avait jamais douté, malgré ces similitudes qu’il avait relevées bien avant, se convainquant qu’elles étaient normales : Moncef était le cousin de sa femme, après tout. Mais maintenant, il n’y avait plus d’ambiguïté. Moncef était le géniteur.
Kamal engagea alors une procédure judiciaire pour prouver la non-paternité de ses enfants, un acte stoïque pour briser les chaînes d’une vie basée sur le mensonge.
Le mariage de Kamal, bâti sur une illusion d’honneur, s’effondra comme une structure mal calculée. Libéré de cette cage d’hypocrisie, il s’installa en France auprès de Yasmine, devenant son refuge, un amour affranchi de tout artifice, prolongeant la liberté de leur seconde rencontre tout en ouvrant la voie à un avenir.
Yasmine, hantée par le drame de Samia, sa disciple brisée par l’imitation de sa méthode, et par la douleur infligée à Kamal, trouva dans cet amour une rédemption.
Samia, rétablie, poursuivait ses études sous la tutelle du Professeur Jemenez, son génie intact mais tempéré.
La triade avec Mamadou et Mei, toujours féconde, rappelait à Yasmine ce que sa méthode pouvait accomplir sous contrôle, mais Samia et Kamal lui avaient enseigné son danger. Avec Kamal, Yasmine trouva enfin une équation sans calcul, un amour véritable qui réconciliait son passé avec son futur.
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