Yasmine et l'équation du désir (volume II) : Chapitre 2. L'élève de l'abîme
Récit érotique écrit par Karim_et_Nadia [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur couple.
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Yasmine et l'équation du désir (volume II) : Chapitre 2. L'élève de l'abîme
Chapitre 2. L'élève de l'abîme
L’université d’Aix-Marseille vibrait d’une énergie intellectuelle où les équations semblaient danser dans l’air, mais dans le bureau de Yasmine, une tension nouvelle s’installait. Samia, une étudiante algérienne d’une beauté saisissante – peau mat, yeux noirs profonds comme l’obsidienne, silhouette élancée et magnétique – était une mathématicienne surdouée dont l’intuition rivalisait avec celle de Yasmine à ses débuts. Son esprit acéré, capable de dénouer les variétés stables comme on démêle un poème, faisait d’elle un miroir troublant pour Yasmine, qui voyait en elle son propre reflet : une femme ayant transformé sa sensualité et son ambition en une force indomptable. Pourtant, cette ressemblance fascinait autant qu’elle terrifiait Yasmine.
Samia, instable et fébrile, ne se contentait pas d’admirer sa mentor ; elle cherchait à incarner son essence, à s’approprier son pouvoir, même au prix de son intégrité.
Yasmine avait perçu dans les gestes de Samia – ses regards appuyés, son empressement à rester tard après les séminaires, ses questions voilées sur les « méthodes » de travail – une tentative d’imiter son approche singulière, où le désir servait de catalyseur neuronal.
Alertée par les avertissements de son amie Majda, Yasmine tenta d’intervenir avant que l’obsession de Samia ne la mène à des extrêmes dangereux. Mais l’arrivée d’un défi lancé par le Professeur Alexandro Jemenez, un mathématicien rigoriste obsédé par la pureté logique, allait pousser Samia au bord du précipice, révélant les conséquences dévastatrices de sa quête désespérée pour imiter son idole.
Scène 1 : Appartement de Majda – Jour
Dans le petit appartement de Majda, au cœur du Panier, l’odeur du thé au jasmin se mêlait à celle du pain frais cuit dans la boulangerie d’en bas. Yasmine, perturbée, triturait sa tasse, ses doigts crispés.
« Elle me suit, Majda, murmura-t-elle.
Samia. Elle sent le… changement en moi, après une nuit avec Thomas. Elle pose des questions sur mes ‘méthodes’. Elle veut cette force, ce pouvoir. »
Majda, secouant la tête, planta son regard dans le sien :
« Tu as ouvert une boîte de Pandore, Yas. Cette fille est malade. Tu n’es pas son modèle, tu es son symptôme. Elle est fragile, et toi, tu lui montres le sommet sans l’abîme sur lequel tu danses. C’est irresponsable. Parle-lui, avant qu’elle ne se perde. »
Yasmine, piquée par la vérité crue des mots de Majda, acquiesça. « Je vais lui parler. Elle est un génie, elle n’a pas besoin de… ça. » Mais une part d’elle redoutait que Samia, dans sa quête d’excellence, ne rejette ses conseils.
Scène 2 : Le Bureau de Yasmine – Jour
Yasmine convoqua Samia dans son bureau, un espace austère où les tableaux blancs couverts d’équations contrastaient avec la lumière douce du Vieux-Port filtrant par la fenêtre.
Samia entra, rayonnante mais nerveuse, ses yeux noirs brillant d’une intensité inquiétante.
« Professeur ? Vous vouliez me voir ? »
Yasmine, assise derrière son bureau, la dévisagea avec une gravité mesurée.
« Samia, ton travail sur les variétés stables est remarquable. Ton intuition est innée, pure. Tu n’as pas besoin de stimulus externes pour réussir. »
Elle marqua une pause, cherchant les mots justes.
« J’ai vu tes regards, tes questions. Tu crois que ma méthode repose sur… autre chose. Mais ce que je fais, ce que je suis, ce n’est pas un modèle à suivre. Ton génie est suffisant. Promets-moi de te concentrer sur les maths, rien d’autre. »
Samia, les joues empourprées, baissa les yeux, sa voix tremblante :
« Je ne veux pas vous décevoir, Professeure. Je veux être à votre hauteur. »
Yasmine sentit un frisson d’inquiétude : Samia n’avait pas entendu l’avertissement, seulement l’exigence d’excellence.
« Tu ne me décevras pas en étant toi-même, Samia. Promets-le. »
Samia hocha la tête, mais son regard fuyant trahissait une détermination obsessive.
Scène 3 : Le Bureau de Yasmine – Quelques Jours Plus Tard
Le Professeur Alexandro Jemenez posa un article sur le bureau de Yasmine, un sourire fin aux lèvres.
« Votre protégée, Mlle Saïdi. Son lemme 4.2 sur les variétés stables. Il y a une faille. Une erreur de jeunesse, sans doute, mais une erreur tout de même. Dommage. C’était prometteur. »
Yasmine parcourut les notes de Jemenez. La faille était réelle : une instabilité dans l’hypothèse de compacité des courbes algébriques, un oubli subtil mais fatal. Son estomac se serra.
« Je lui en parle. » Jemenez sortit, victorieux. Yasmine appela Samia.
Samia entra, rayonnante d’être convoquée.
« Professeur ? Vous avez lu ma dernière version ? »
Yasmine, glaciale :
« Jemenez a trouvé une faille. Dans ton lemme 4.2. L’hypothèse de compacité est insuffisante. »
Le visage de Samia se décomposa, la honte et la panique la submergeant.
« Non… c’est impossible, j’ai tout vérifié… » Yasmine, dure :
« Apparemment non. Vérifie encore. Et trouve une solution. Je ne tolère pas les erreurs, surtout pas de celles qui se croient géniales. »
Les mots étaient crus, un test pour la renforcer, mais ils frappèrent une enfant fragile.
Samia, voix brisée :
« Je… je vais tout reprendre. Je vous promets. Je ne vous décevrai pas. »
Scène 4 : La Chambre de Samia – Nuit
Samia était entourée de papiers, ses yeux cernés par deux jours sans sommeil. Les équations dansaient, incohérentes, la faille lui résistant comme un mur. La déception de Yasmine était une chape de plomb.
« Il faut que je sois à la hauteur… comme elle », murmura-t-elle, pleurant de frustration.
Les avertissements de Yasmine résonnaient, mais l’obsession l’emportait.
Elle avait espionné Yasmine, noté ses absences suivies de retours illuminés, deviné que son génie puisait dans un stimulus charnel.
Dans un acte désespéré, Samia décida d’imiter cette méthode, un hommage tordu à son idole. Elle se força à entrer dans une boîte échangiste clandestine de Marseille, un lieu où l’odeur musquée de sueur et de parfum bon marché saturait l’air, les basses de la musique pulsant comme un cœur affolé.
Scène 5 : La Boîte Échangiste – Nuit
Samia entra dans la boîte, vêtue d’une robe noire moulante, trop courte, qui épousait ses courbes généreuses – ses seins pleins tendant le tissu, ses hanches ondulant à chaque pas hésitant.
Son cœur battait à tout rompre, un mélange de peur, de honte et d’un désir étrange, presque masochiste, de se prouver digne de Yasmine.
L’atmosphère était lourde, les néons rouges projetant des ombres dansantes sur les murs. Elle attira l’attention de deux couples, les hommes noirs aux corps athlétiques, leurs muscles saillants luisant sous la lumière tamisée, leurs compagnes – une brune aux seins lourds, corset à demi délacé révélant des mamelons sombres, et une blonde à la silhouette élancée, en lingerie transparente laissant deviner un pubis rasé – observant avec un mélange d’amusement et de désir.
Samia, fascinée et terrifiée, s’adossa à un mur, espionnant d’abord les couples dans un coin sombre. L’un des hommes pénétrait sa partenaire par derrière, ses coups de reins puissants claquant contre ses fesses rebondies, ses mains agrippant ses hanches tandis qu’elle gémissait, la tête rejetée en arrière, ses seins tressautant à chaque impact.
L’autre femme, à genoux, suçait le sexe dur de son partenaire, ses lèvres glissant avec une expertise torride, sa langue traçant des cercles autour du gland luisant, ses mains caressant ses testicules gonflés, leurs gémissements se mêlant aux bruits humides de succion.
Samia, le souffle court, glissa une main sous sa robe, ses doigts frottant son clitoris gonflé à travers sa culotte trempée, un frisson de plaisir coupable la traversant.
« La compacité… il faut stabiliser l’image de l’application… » murmura-t-elle, son esprit oscillant entre désir et équations, son vagin pulsant sous ses caresses, une chaleur humide montant dans son bas-ventre.
La femme brune l’aperçut, s’approcha avec un sourire carnassier, et murmura :
« Viens jouer, ma belle. »
Elle guida Samia vers le centre de la pièce, ses mains glissant sur ses hanches, relevant sa robe pour révéler sa culotte noire imbibée, l’odeur de son excitation emplissant l’air.
La femme blonde rejoignit, caressant les seins de Samia à travers le tissu, pinçant ses mamelons durcis avec une pression qui arracha un gémissement rauque, un mélange de douleur et de plaisir qui fit vaciller Samia.
« Laisse-toi aller », chuchota la blonde, avant de s’agenouiller, écartant la culotte pour glisser sa langue sur le clitoris de Samia, le suçant avec une précision vorace, sa langue tournoyant autour du bourgeon sensible, ses doigts insérant dans son vagin humide, frottant le point G avec une expertise qui fit trembler les jambes de Samia.
« L’application… si je compactifie par un point à l’infini… » pensa-t-elle, son esprit s’accrochant à la faille mathématique, son clitoris pulsant sous la langue, une vague de plaisir montant à sa tête, brouillant sa honte.
La femme brune invita son mari, un colosse au sexe massif, à les rejoindre.
Il souleva Samia comme une plume, l’empalant sur son membre dur d’un mouvement fluide, étirant ses parois veloutées dans une chaleur torride, chaque coup de rein envoyant des ondes de plaisir brut à travers son corps.
Samia, les jambes enroulées autour de lui, sentit son vagin se contracter autour de sa hampe, son plaisir grimpant en spirale, mêlé d’une douleur délicieuse à chaque poussée profonde.
« La stabilité… l’hypothèse du torseur… elle doit être triviale… » murmura-t-elle, son esprit s’éclaircissant malgré l’intensité, son désir de plaire à Yasmine alimentant son endurance.
L’autre homme, encouragé par sa compagne blonde, se positionna derrière, lubrifiant son anus avec ses doigts avant de la pénétrer, son sexe épais forçant l’orifice étroit dans une douleur aiguë qui se mua en une extase étrange, ses parois anales s’étirant autour de lui. Les deux femmes, excitées par le spectacle, caressaient Samia, la brune léchant ses seins, mordillant les mamelons avec une cruauté voluptueuse qui arracha des cris, tandis que la blonde frottait son clitoris, amplifiant chaque sensation jusqu’à ce que Samia sente son corps vibrer comme une corde tendue.
Empalée en sandwich debout entre les deux hommes, leurs pieux la pilonnant en rythme – l’un dans son vagin, l’autre dans son anus –, Samia vacilla sous l’assaut, son corps secoué de spasmes, son plaisir montant à la tête comme une vague incontrôlable. Ses jus coulaient abondamment, lubrifiant les va-et-vient, tandis que la douleur de l’intrusion anale se mêlait à l’extase de la double pénétration, chaque coup de boutoir la rapprochant d’un précipice sensoriel et intellectuel.
« La compactification par un point à l’infini… elle stabilise l’image de l’application ! » hoqueta-t-elle, son esprit s’illuminant d’une clarté soudaine, les courbes algébriques s’alignant dans sa tête comme des étoiles.
Les hommes accélérèrent, leurs coups de reins brutaux claquant contre son corps, leurs spermes chauds se mêlant à ses jus dans une communion visqueuse coulant le long de ses cuisses, tandis que Samia, au bord de l’évanouissement, atteignit une extase violente, son orgasme explosant en vagues qui secouèrent son corps, son cri mêlant triomphe mathématique et abandon charnel.
« C’est ça… le lemme tient ! » murmura-t-elle, griffonnant frénétiquement l’idée sur un bout de papier tiré de son sac, indifférente à sa nudité, aux fluides collants, et aux rires des couples, son âme brisée par le coût mais son esprit illuminé par la solution.
Scène 6 : Le Bureau de Yasmine – Lendemain
Samia entra, triomphante mais hagarde, ses yeux cernés et fiévreux, son corps encore marqué par la nuit – une raideur dans sa démarche, des cernes noirs sous ses yeux. Elle tendit les nouvelles pages.
« C’est corrigé. Le lemme tient. Jemenez a tort. »
Yasmine lut, impressionnée. La solution, ajoutant une compactification par un point à l’infini pour stabiliser les courbes algébriques via une hypothèse de trivialité du torseur, était élégante, brillante.
« Excellent travail, Samia. Je le savais. »
Mais son sourire s’effaça en voyant l’état de Samia – regard hanté, tremblements subtils.
« Samia… ça va ? »
Samia, avec un faux sourire :
« Tout va bien, professeure. Je n’ai pas pu dormir, c’est tout. »
Elle sortit précipitamment, laissant Yasmine avec un pressentiment d’horreur.
Scène 7 : Chambre d’Hôpital – Jours Plus Tard
Yasmine fut appelée d’urgence à l’hôpital de la Timone. Samia gisait sous perfusion, pâle comme un linge, ses poignets bandés après une tentative de suicide par surdose de pilules.
Ses parents, traditionnels et effondrés, étaient là, la mère sanglotant en arabe :
« Pourquoi ? Elle était si brillante… pourquoi a-t-elle fait ça ? »
Le Professeur Glowinski, alerté par l’université, se tenait à l’écart, son visage creusé par l’inquiétude.
Glowinski tira Yasmine dans un couloir, sa voix basse et pressante :
« Elle délire. Elle parle de… devoir prouver sa valeur. De méthodes extrêmes. D’imiter vous. »
Yasmine comprit tout. L’horreur l’envahit. Son miroir s’était brisé.
Aux parents, d’une voix blanche :
« C’est ma faute. Je lui ai mis une pression intenable. La course à l’excellence… elle a utilisé des méthodes inappropriées pour tenir. Des privations, des drogues peut-être. Je n’ai pas vu sa détresse. »
À Glowinski :
« Je prends toute la responsabilité. Transférez son encadrement. Je suis toxique pour elle. »
Elle quitta l’hôpital, le cœur lourd, traversant les couloirs où l’odeur âcre du désinfectant se mêlait à celle de l’angoisse. Elle avait poussé sa méthode trop loin, et avait failli tuer son propre reflet.
La victoire sur Jemenez, confirmée par la correction de Samia, avait un goût de cendres.
Yasmine, hantée, décida de cesser d’encadrer des disciples, le poids de la transmission devenu insupportable.
Samia, après sa guérison, reprit ses études avec une brillance tempérée, un lien invisible la reliant à Yasmine – non plus comme idole, mais comme une leçon apprise dans la douleur. Jemenez, satisfait de la correction, reconnut la valeur du travail, mais Yasmine savait que ce triomphe avait un coût inacceptable.
En parallèle, la triade avec Mamadou et Mei, formée des mois plus tôt, continuait de prospérer. Leur papier sur l’application de la transformation de Fourier aux groupes d’homologie dans les réseaux dynamiques, né de leur communion charnelle et intellectuelle, avait révolutionné leur champ. Mamadou et Mei, devenus amants, collaboraient sur des projets internationaux, leur loyauté envers Yasmine intacte. Mais le drame de Samia força Yasmine à réévaluer sa méthode : ce qui avait fonctionné pour Mamadou et Mei, sous son contrôle strict, avait détruit Samia, qui avait agi seule, sans guidance.
Yasmine, marquée, choisit de limiter son influence, consciente que son génie, si puissant, pouvait devenir un poison pour les âmes fragiles.
L’université d’Aix-Marseille vibrait d’une énergie intellectuelle où les équations semblaient danser dans l’air, mais dans le bureau de Yasmine, une tension nouvelle s’installait. Samia, une étudiante algérienne d’une beauté saisissante – peau mat, yeux noirs profonds comme l’obsidienne, silhouette élancée et magnétique – était une mathématicienne surdouée dont l’intuition rivalisait avec celle de Yasmine à ses débuts. Son esprit acéré, capable de dénouer les variétés stables comme on démêle un poème, faisait d’elle un miroir troublant pour Yasmine, qui voyait en elle son propre reflet : une femme ayant transformé sa sensualité et son ambition en une force indomptable. Pourtant, cette ressemblance fascinait autant qu’elle terrifiait Yasmine.
Samia, instable et fébrile, ne se contentait pas d’admirer sa mentor ; elle cherchait à incarner son essence, à s’approprier son pouvoir, même au prix de son intégrité.
Yasmine avait perçu dans les gestes de Samia – ses regards appuyés, son empressement à rester tard après les séminaires, ses questions voilées sur les « méthodes » de travail – une tentative d’imiter son approche singulière, où le désir servait de catalyseur neuronal.
Alertée par les avertissements de son amie Majda, Yasmine tenta d’intervenir avant que l’obsession de Samia ne la mène à des extrêmes dangereux. Mais l’arrivée d’un défi lancé par le Professeur Alexandro Jemenez, un mathématicien rigoriste obsédé par la pureté logique, allait pousser Samia au bord du précipice, révélant les conséquences dévastatrices de sa quête désespérée pour imiter son idole.
Scène 1 : Appartement de Majda – Jour
Dans le petit appartement de Majda, au cœur du Panier, l’odeur du thé au jasmin se mêlait à celle du pain frais cuit dans la boulangerie d’en bas. Yasmine, perturbée, triturait sa tasse, ses doigts crispés.
« Elle me suit, Majda, murmura-t-elle.
Samia. Elle sent le… changement en moi, après une nuit avec Thomas. Elle pose des questions sur mes ‘méthodes’. Elle veut cette force, ce pouvoir. »
Majda, secouant la tête, planta son regard dans le sien :
« Tu as ouvert une boîte de Pandore, Yas. Cette fille est malade. Tu n’es pas son modèle, tu es son symptôme. Elle est fragile, et toi, tu lui montres le sommet sans l’abîme sur lequel tu danses. C’est irresponsable. Parle-lui, avant qu’elle ne se perde. »
Yasmine, piquée par la vérité crue des mots de Majda, acquiesça. « Je vais lui parler. Elle est un génie, elle n’a pas besoin de… ça. » Mais une part d’elle redoutait que Samia, dans sa quête d’excellence, ne rejette ses conseils.
Scène 2 : Le Bureau de Yasmine – Jour
Yasmine convoqua Samia dans son bureau, un espace austère où les tableaux blancs couverts d’équations contrastaient avec la lumière douce du Vieux-Port filtrant par la fenêtre.
Samia entra, rayonnante mais nerveuse, ses yeux noirs brillant d’une intensité inquiétante.
« Professeur ? Vous vouliez me voir ? »
Yasmine, assise derrière son bureau, la dévisagea avec une gravité mesurée.
« Samia, ton travail sur les variétés stables est remarquable. Ton intuition est innée, pure. Tu n’as pas besoin de stimulus externes pour réussir. »
Elle marqua une pause, cherchant les mots justes.
« J’ai vu tes regards, tes questions. Tu crois que ma méthode repose sur… autre chose. Mais ce que je fais, ce que je suis, ce n’est pas un modèle à suivre. Ton génie est suffisant. Promets-moi de te concentrer sur les maths, rien d’autre. »
Samia, les joues empourprées, baissa les yeux, sa voix tremblante :
« Je ne veux pas vous décevoir, Professeure. Je veux être à votre hauteur. »
Yasmine sentit un frisson d’inquiétude : Samia n’avait pas entendu l’avertissement, seulement l’exigence d’excellence.
« Tu ne me décevras pas en étant toi-même, Samia. Promets-le. »
Samia hocha la tête, mais son regard fuyant trahissait une détermination obsessive.
Scène 3 : Le Bureau de Yasmine – Quelques Jours Plus Tard
Le Professeur Alexandro Jemenez posa un article sur le bureau de Yasmine, un sourire fin aux lèvres.
« Votre protégée, Mlle Saïdi. Son lemme 4.2 sur les variétés stables. Il y a une faille. Une erreur de jeunesse, sans doute, mais une erreur tout de même. Dommage. C’était prometteur. »
Yasmine parcourut les notes de Jemenez. La faille était réelle : une instabilité dans l’hypothèse de compacité des courbes algébriques, un oubli subtil mais fatal. Son estomac se serra.
« Je lui en parle. » Jemenez sortit, victorieux. Yasmine appela Samia.
Samia entra, rayonnante d’être convoquée.
« Professeur ? Vous avez lu ma dernière version ? »
Yasmine, glaciale :
« Jemenez a trouvé une faille. Dans ton lemme 4.2. L’hypothèse de compacité est insuffisante. »
Le visage de Samia se décomposa, la honte et la panique la submergeant.
« Non… c’est impossible, j’ai tout vérifié… » Yasmine, dure :
« Apparemment non. Vérifie encore. Et trouve une solution. Je ne tolère pas les erreurs, surtout pas de celles qui se croient géniales. »
Les mots étaient crus, un test pour la renforcer, mais ils frappèrent une enfant fragile.
Samia, voix brisée :
« Je… je vais tout reprendre. Je vous promets. Je ne vous décevrai pas. »
Scène 4 : La Chambre de Samia – Nuit
Samia était entourée de papiers, ses yeux cernés par deux jours sans sommeil. Les équations dansaient, incohérentes, la faille lui résistant comme un mur. La déception de Yasmine était une chape de plomb.
« Il faut que je sois à la hauteur… comme elle », murmura-t-elle, pleurant de frustration.
Les avertissements de Yasmine résonnaient, mais l’obsession l’emportait.
Elle avait espionné Yasmine, noté ses absences suivies de retours illuminés, deviné que son génie puisait dans un stimulus charnel.
Dans un acte désespéré, Samia décida d’imiter cette méthode, un hommage tordu à son idole. Elle se força à entrer dans une boîte échangiste clandestine de Marseille, un lieu où l’odeur musquée de sueur et de parfum bon marché saturait l’air, les basses de la musique pulsant comme un cœur affolé.
Scène 5 : La Boîte Échangiste – Nuit
Samia entra dans la boîte, vêtue d’une robe noire moulante, trop courte, qui épousait ses courbes généreuses – ses seins pleins tendant le tissu, ses hanches ondulant à chaque pas hésitant.
Son cœur battait à tout rompre, un mélange de peur, de honte et d’un désir étrange, presque masochiste, de se prouver digne de Yasmine.
L’atmosphère était lourde, les néons rouges projetant des ombres dansantes sur les murs. Elle attira l’attention de deux couples, les hommes noirs aux corps athlétiques, leurs muscles saillants luisant sous la lumière tamisée, leurs compagnes – une brune aux seins lourds, corset à demi délacé révélant des mamelons sombres, et une blonde à la silhouette élancée, en lingerie transparente laissant deviner un pubis rasé – observant avec un mélange d’amusement et de désir.
Samia, fascinée et terrifiée, s’adossa à un mur, espionnant d’abord les couples dans un coin sombre. L’un des hommes pénétrait sa partenaire par derrière, ses coups de reins puissants claquant contre ses fesses rebondies, ses mains agrippant ses hanches tandis qu’elle gémissait, la tête rejetée en arrière, ses seins tressautant à chaque impact.
L’autre femme, à genoux, suçait le sexe dur de son partenaire, ses lèvres glissant avec une expertise torride, sa langue traçant des cercles autour du gland luisant, ses mains caressant ses testicules gonflés, leurs gémissements se mêlant aux bruits humides de succion.
Samia, le souffle court, glissa une main sous sa robe, ses doigts frottant son clitoris gonflé à travers sa culotte trempée, un frisson de plaisir coupable la traversant.
« La compacité… il faut stabiliser l’image de l’application… » murmura-t-elle, son esprit oscillant entre désir et équations, son vagin pulsant sous ses caresses, une chaleur humide montant dans son bas-ventre.
La femme brune l’aperçut, s’approcha avec un sourire carnassier, et murmura :
« Viens jouer, ma belle. »
Elle guida Samia vers le centre de la pièce, ses mains glissant sur ses hanches, relevant sa robe pour révéler sa culotte noire imbibée, l’odeur de son excitation emplissant l’air.
La femme blonde rejoignit, caressant les seins de Samia à travers le tissu, pinçant ses mamelons durcis avec une pression qui arracha un gémissement rauque, un mélange de douleur et de plaisir qui fit vaciller Samia.
« Laisse-toi aller », chuchota la blonde, avant de s’agenouiller, écartant la culotte pour glisser sa langue sur le clitoris de Samia, le suçant avec une précision vorace, sa langue tournoyant autour du bourgeon sensible, ses doigts insérant dans son vagin humide, frottant le point G avec une expertise qui fit trembler les jambes de Samia.
« L’application… si je compactifie par un point à l’infini… » pensa-t-elle, son esprit s’accrochant à la faille mathématique, son clitoris pulsant sous la langue, une vague de plaisir montant à sa tête, brouillant sa honte.
La femme brune invita son mari, un colosse au sexe massif, à les rejoindre.
Il souleva Samia comme une plume, l’empalant sur son membre dur d’un mouvement fluide, étirant ses parois veloutées dans une chaleur torride, chaque coup de rein envoyant des ondes de plaisir brut à travers son corps.
Samia, les jambes enroulées autour de lui, sentit son vagin se contracter autour de sa hampe, son plaisir grimpant en spirale, mêlé d’une douleur délicieuse à chaque poussée profonde.
« La stabilité… l’hypothèse du torseur… elle doit être triviale… » murmura-t-elle, son esprit s’éclaircissant malgré l’intensité, son désir de plaire à Yasmine alimentant son endurance.
L’autre homme, encouragé par sa compagne blonde, se positionna derrière, lubrifiant son anus avec ses doigts avant de la pénétrer, son sexe épais forçant l’orifice étroit dans une douleur aiguë qui se mua en une extase étrange, ses parois anales s’étirant autour de lui. Les deux femmes, excitées par le spectacle, caressaient Samia, la brune léchant ses seins, mordillant les mamelons avec une cruauté voluptueuse qui arracha des cris, tandis que la blonde frottait son clitoris, amplifiant chaque sensation jusqu’à ce que Samia sente son corps vibrer comme une corde tendue.
Empalée en sandwich debout entre les deux hommes, leurs pieux la pilonnant en rythme – l’un dans son vagin, l’autre dans son anus –, Samia vacilla sous l’assaut, son corps secoué de spasmes, son plaisir montant à la tête comme une vague incontrôlable. Ses jus coulaient abondamment, lubrifiant les va-et-vient, tandis que la douleur de l’intrusion anale se mêlait à l’extase de la double pénétration, chaque coup de boutoir la rapprochant d’un précipice sensoriel et intellectuel.
« La compactification par un point à l’infini… elle stabilise l’image de l’application ! » hoqueta-t-elle, son esprit s’illuminant d’une clarté soudaine, les courbes algébriques s’alignant dans sa tête comme des étoiles.
Les hommes accélérèrent, leurs coups de reins brutaux claquant contre son corps, leurs spermes chauds se mêlant à ses jus dans une communion visqueuse coulant le long de ses cuisses, tandis que Samia, au bord de l’évanouissement, atteignit une extase violente, son orgasme explosant en vagues qui secouèrent son corps, son cri mêlant triomphe mathématique et abandon charnel.
« C’est ça… le lemme tient ! » murmura-t-elle, griffonnant frénétiquement l’idée sur un bout de papier tiré de son sac, indifférente à sa nudité, aux fluides collants, et aux rires des couples, son âme brisée par le coût mais son esprit illuminé par la solution.
Scène 6 : Le Bureau de Yasmine – Lendemain
Samia entra, triomphante mais hagarde, ses yeux cernés et fiévreux, son corps encore marqué par la nuit – une raideur dans sa démarche, des cernes noirs sous ses yeux. Elle tendit les nouvelles pages.
« C’est corrigé. Le lemme tient. Jemenez a tort. »
Yasmine lut, impressionnée. La solution, ajoutant une compactification par un point à l’infini pour stabiliser les courbes algébriques via une hypothèse de trivialité du torseur, était élégante, brillante.
« Excellent travail, Samia. Je le savais. »
Mais son sourire s’effaça en voyant l’état de Samia – regard hanté, tremblements subtils.
« Samia… ça va ? »
Samia, avec un faux sourire :
« Tout va bien, professeure. Je n’ai pas pu dormir, c’est tout. »
Elle sortit précipitamment, laissant Yasmine avec un pressentiment d’horreur.
Scène 7 : Chambre d’Hôpital – Jours Plus Tard
Yasmine fut appelée d’urgence à l’hôpital de la Timone. Samia gisait sous perfusion, pâle comme un linge, ses poignets bandés après une tentative de suicide par surdose de pilules.
Ses parents, traditionnels et effondrés, étaient là, la mère sanglotant en arabe :
« Pourquoi ? Elle était si brillante… pourquoi a-t-elle fait ça ? »
Le Professeur Glowinski, alerté par l’université, se tenait à l’écart, son visage creusé par l’inquiétude.
Glowinski tira Yasmine dans un couloir, sa voix basse et pressante :
« Elle délire. Elle parle de… devoir prouver sa valeur. De méthodes extrêmes. D’imiter vous. »
Yasmine comprit tout. L’horreur l’envahit. Son miroir s’était brisé.
Aux parents, d’une voix blanche :
« C’est ma faute. Je lui ai mis une pression intenable. La course à l’excellence… elle a utilisé des méthodes inappropriées pour tenir. Des privations, des drogues peut-être. Je n’ai pas vu sa détresse. »
À Glowinski :
« Je prends toute la responsabilité. Transférez son encadrement. Je suis toxique pour elle. »
Elle quitta l’hôpital, le cœur lourd, traversant les couloirs où l’odeur âcre du désinfectant se mêlait à celle de l’angoisse. Elle avait poussé sa méthode trop loin, et avait failli tuer son propre reflet.
La victoire sur Jemenez, confirmée par la correction de Samia, avait un goût de cendres.
Yasmine, hantée, décida de cesser d’encadrer des disciples, le poids de la transmission devenu insupportable.
Samia, après sa guérison, reprit ses études avec une brillance tempérée, un lien invisible la reliant à Yasmine – non plus comme idole, mais comme une leçon apprise dans la douleur. Jemenez, satisfait de la correction, reconnut la valeur du travail, mais Yasmine savait que ce triomphe avait un coût inacceptable.
En parallèle, la triade avec Mamadou et Mei, formée des mois plus tôt, continuait de prospérer. Leur papier sur l’application de la transformation de Fourier aux groupes d’homologie dans les réseaux dynamiques, né de leur communion charnelle et intellectuelle, avait révolutionné leur champ. Mamadou et Mei, devenus amants, collaboraient sur des projets internationaux, leur loyauté envers Yasmine intacte. Mais le drame de Samia força Yasmine à réévaluer sa méthode : ce qui avait fonctionné pour Mamadou et Mei, sous son contrôle strict, avait détruit Samia, qui avait agi seule, sans guidance.
Yasmine, marquée, choisit de limiter son influence, consciente que son génie, si puissant, pouvait devenir un poison pour les âmes fragiles.
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C'est un superbe texte. Et bravo pour la présentation et la longueur. C'est parfait!
