Messaline : Augusta meretrix (Livre II & Fin. La putain impériale)
Récit érotique écrit par Karim_et_Nadia [→ Accès à sa fiche auteur]
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Messaline : Augusta meretrix (Livre II & Fin. La putain impériale)
Chapitre 8. Le serpent et le sang
(Jardins du Palais, 42 ap. J.-C. – Sous la lune des Vénus, quand les ombres s'allongent comme des griffes)
L'invitation aux délices
Les jardins impériaux baignaient dans une lueur dorée, celle d'une lune si pleine qu'elle semblait saigner sur les statues de marbre et les bassin d'eau noire. L'air était chargé du parfum envoûtant des roses noires et du musc des torches, une odeur si dense qu'elle en devenait étouffante, presque narcotique. Messaline, vêtue d'une robe de soie écarlate qui moulait ses courbes comme une seconde peau, était allongée sur un lit de velours, ses doigts jouant avec une coupe de vin remplie d'un liquide rouge si épais qu'il semblait presque vivant.
Julia Livilla fut amenée par deux esclaves, ses poignets liés par des rubans de soie dorée – un cadeau de Messaline, une marque de fausse générosité. Ses cheveux auburn, défaits et éparpillés sur ses épaules, brillaient sous la lueur des flambeaux, et ses yeux verts, étincelants de haine et de désir refoulé, fixaient Messaline avec une intensité qui aurait glacé le sang de toute autre femme.
— Julia, murmura Messaline en léchant le bord de sa coupe, tu es enfin là.
Julia releva le menton, un geste de défi qui trahit sa crainte.
— Je ne suis pas ton invité, Messaline, cracha-t-elle. Je suis ici parce que tu m'y as forcée.
Messaline sourit, un sourire si lent et si sensuel qu'il en était obscène.
— Bien sûr que non, murmura-t-elle en se levant avec une grâce féline. Tu es ici parce que tu en as envie.
Elle s'approcha de Julia, effleura sa joue du bout des doigts, un geste si doux qu'il en était menaçant.
— Tu as toujours voulu savoir ce que ça faisait... d'être aimée par une déesse, n'est-ce pas ?
Julia frémit, mais ne recula pas.
— Je ne désire rien de toi, murmura-t-elle, sa voix tremblant légèrement.
Messaline éclata de rire, un son cristallin et dangereux.
— Mentir à soi-même est une chose, murmura-t-elle en défaisant les rubans autour des poignets de Julia. Mais me mentir ? Elle lécha ses lèvres, regarda Julia droit dans les yeux. C'est une erreur.
La danse des corps
Messaline attira Julia contre elle, ses doigts glissant dans ses cheveux comme une caresse et une menace. Leurs bouches se rencontrèrent dans un baiser si violent qu'il en était presque doux, un mélange de haine et de désir qui fit trembler Julia.
— Tu sais que tu me veux, murmura Messaline en mordillant sa lèvre inférieure, goûtant le sang qui perlait. Depuis le premier jour.
Julia gémit, un son étouffé entre un soupir et un cri, et laissa Messaline la pousser sur le lit de velours. Leurs corps s'entremêlèrent, peaux contre peaux, sueur contre sueur, dans une danse aussi ancienne que Rome elle-même.
Messaline écarta les cuisses de Julia, glissa ses doigts entre ses jambes, trouvant son sexus déjà humide, prêt à accueillir le plaisir... ou la douleur.
— Tu es mouillée, murmura-t-elle, sa voix rauque comme du gravier. Pour moi.
Julia ferma les yeux, arqua le dos, un gémissement s'échappant de ses lèvres.
— Je te hais, murmura-t-elle, mais son corps répondait à chaque caresse, chaque mouvement.
Messaline sourit, lécha le cou de Julia, mordit sa peau jusqu'à ce qu'un filet de sang perle.
— Bien sûr que tu me hais, murmura-t-elle. C'est pour ça que tu m'aimes.
Elle pénétra Julia avec ses doigts, lentement, savamment, trouvant ce point qui la fit crier, ses hanches se soulevant pour rencontrer chaque poussée.
— Tu es si serrée, murmura Messaline, sa bouche contre l'oreille de Julia. Si chaude. Si à moi.
Julia agrippa les draps, ses ongles s'enfonçant dans la soie, un cri étouffé s'échappant de sa gorge.
— Arrête, murmura-t-elle, mais son corps tremblait de plaisir.
Messaline rit, un son sombre et envoûtant, et remplaça ses doigts par sa bouche, sa langue explorant chaque pli, chaque courbe, jusqu'à ce que Julia jouisse avec un cri, son corps tremblant, ses doigts agrippant les cheveux de Messaline.
— Tu vois ? murmura Messaline en se redressant, ses lèvres brillant du plaisir de Julia. Tu es mienne.
le vin des Dieux
Messaline se leva, alla vers une table où reposaient deux coupes – l'une en cristal, l'autre en or. Elle les remplit d'un vin rouge, si épais qu'il semblait presque solide, et reviendra vers Julia, toujours haletante, toujours tremblante.
— Choisis, murmura-t-elle en tendant les coupes. La coupe de cristal... ou la coupe d'or.
Julia regarda les deux coupes, ses yeux élargis par la peur et le désir.
— Qu'est-ce que c'est ? murmura-t-elle, sa voix rauque.
Messaline lécha ses lèvres, un geste si sensuel qu'il en était cruel.
— La coupe de cristal contient du vin de Falernien, murmura-t-elle. Le meilleur. Celui que boivent les empereurs.
Elle prît la coupe d'or, la fit tourner entre ses doigts, observant la lumière dansante sur le liquide rouge.
— Celle-ci... murmura-t-elle, c'est du vin de Cybèle. Un vin si rare qu'il n'en existe plus qu'une seule amphore dans tout l'Empire. Elle sourit, un sourire qui révéla ses dents comme des lames. Un vin qui donne des rêves... ou des cauchemars.
Julia fixa la coupe d'or, ses yeux élargis par la curiosité et la terreur.
— Tu mentis, murmura-t-elle.
Messaline éclata de rire, un son cristallin et dangereux.
— Peut-être, murmura-t-elle. Mais tu ne le sauras jamais... si tu ne bois pas.
Julia prît la coupe d'or, ses doigts serrant le métal comme si elle craignait qu'il ne lui échappe. Elle la porta à ses lèvres, but une gorgée, et ferma les yeux, attendant la mort.
Rien.
Elle ouvrit les yeux, confuse, et regarda Messaline, qui souriait, un sourire de triomphe.
— Tu vois ? murmura Messaline. Juste du vin.
Julia laissa échapper un souffle de soulagement, mais Messaline avança vers elle, prît la coupe de ses mains, et la porta à ses propres lèvres.
— Mais celui-ci... murmura-t-elle en buvant une gorgée de la coupe de cristal, celui-ci est empoisonné.
Julia pâlit, ses yeux s'écarquillant d'horreur.
— Tu... tu m'as fait boire... murmura-t-elle, sa voix brisée.
Messaline possa la coupe, lécha ses lèvres, et s'approcha de Julia, si près qu'elle pouvait sentir son souffle tremblant.
— Non, murmura-t-elle, sa voix douce comme un poison. Je t'ai donné un choix. Et tu as choisi la coupe d'or... parce que tu crois que tu mérites le meilleur.
Elle caressa la joue de Julia, ses doigts glissant sur sa peau comme une menace.
— Mais la vérité, Julia... c'est que tu mérites la coupe de cristal. Parce que tu n'es rien.
Julia recula, ses yeux brillant de larmes et de haine.
— Tu es un monstre, murmura-t-elle.
Messaline sourit, un sourire si large qu'il semblait dévorer son visage.
— Non, murmura-t-elle. Je suis une louve. Et toi, tu n'es qu'une brebis qui a oublié comment hurler.
L'agonie d'une rivale
Julia sentit une douleur aiguë transpercer son ventre, comme si un serpent lui déchirait les entrailles. Elle tomba à genoux, ses mains agrippant son estomac, ses yeux élargis par la terreur.
— Qu'as-tu... qu'as-tu fait ? murmura-t-elle, sa voix étouffée par la douleur.
Messaline s'agenouilla à côté d'elle, caressa ses cheveux comme une mère console son enfant, mais ses yeux étaient froids, sans pitié.
— Je t'ai donné ce que tu méritais, murmura-t-elle. Un rôle dans l'Histoire.
Julia hoqueta, un filet de sang coulant de ses lèvres.
— Tu es... une chienne en chaleur, murmura-t-elle, sa voix devenant un chuchotement.
Messaline lécha le sang sur les lèvres de Julia, un geste si intime et si cruel qu'il glaca le sang dans les veines de la mourante.
— Non, murmura-t-elle, sa voix rauque. Je suis la louve qui dévore Rome.
Julia ferma les yeux, son corps tremblant, ses doigts agrippant la robe de Messaline.
— Pourquoi... ? murmura-t-elle.
Messaline se pencha, ses lèvres effleurant l'oreille de Julia.
— Parce que tu as osé me regarder comme si j'étais moins que toi, murmura-t-elle. Et à Rome, il n'y a de place que pour une seule déesse.
Julia laissa échapper un dernier souffle, son corps s'affaissant sur le sol. Messaline se releva, regarda le corps de Julia, et sourit.
— Maintenant, murmura-t-elle, tu es immortelle.
L'héritage du plaisir
Messaline se tourna vers les esclaves, qui observaient la scène avec des yeux élargis par la terreur.
— Emportez-la, ordonna-t-elle. Et jetez son corps dans le Tibre. Que les poissons se repaissent de sa chair.
Les esclaves obéirent, saisissant le corps de Julia et le portant hors des jardins. Messaline restait seule, immobile, regardant la lune comme si elle cherchait une réponse dans sa lueur.
Elle prît la coupe d'or, but le reste du vin, et lécha ses lèvres, un geste lent, sensuel, triumphant.
— Une de moins, murmura-t-elle.
Puis elle se tourna vers l'ombre des jardins, où attendait un homme – un sénateur, masqué, qui avait tout vu.
— Tu as aimé le spectacle ? murmura-t-elle, un sourire aux lèvres.
L'homme s'avança, écarta son masque, révélant un visage marqué par la peur et le désir.
— Je suis à toi, Impératrice, murmura-t-il.
Messaline sourit, un sourire qui promettait des nuits de plaisir et des jours de terreur.
— Bien, murmura-t-elle. Alors agenouille-toi. Et supplie-moi.
Chapitre 9. La chambre des secrets
(Sous-sol du Palais Impérial, 43 ap. J.-C. – Là où les miroirs mentent et les masques révèlent la vérité)
L'antre des illusions
Le sous-sol du Palais était un labyrinthe de miroirs sans tain, où chaque reflet était une trahison et chaque ombre un mensonge. Les murs, couverts de fresques érotiques représentant des dieux en train de posséder des mortels, luisaient sous la lueur tremblotante des lampes à huile. Des lits en forme d'animaux mythologiques – un taureau pour les sénateurs, un serpent pour les traitres – étaient disposés en cercle, comme les autels d'un culte interdit. L'air était lourd de parfums – encens d'Arabie, musc de Nubie, et cette odeur métallique du désir et de la peur.
Messaline, vêtue d'une robe de soie noire qui moulait son corps comme une seconde peau, entra dans la Chambre des Secrets, ses talons cliquetant sur les dalles de marbre. Ses yeux, noirs comme l'obsidienne, balayèrent la pièce, s'arrêtant sur chaque invité – des sénateurs, des courtisanes, des gladiateurs – tous masqués, tous prêts à jouer le jeu qu'elle leur avait imposé.
— Bienvenue, murmura-t-elle, sa voix rauque comme du velours déchiré, dans le théâtre où les rôles s'inversent et les masques tombent.
Le jeu des masques
Un sénateur, masqué en Jupiter, s'avança vers elle, son corps tendu comme un arc. Messaline le regarda, un sourire cruel aux lèvres.
— Tu as choisi le roi des dieux, murmura-t-elle en caressant le masque de marbre. Un choix audacieux... ou stupide.
Le sénateur s'inclina, sa voix étouffée par le masque.
— Je sers Rome, Impératrice, murmura-t-il. Et je sers ses déeses.
Messaline éclata de rire, un son cristallin et dangereux.
— Rome ? murmura-t-elle en défaisant les lacets de sa robe, laissant son corps se révéler sous la lueur des flambeaux. Rome est une putain qui se vend au plus offrant. Et ce soir, c'est moi qui offre, citant le roi numide Jugurtha.
Elle s'approcha du lit en forme de taureau, s'allongea sur le dos, ses cuisses écartées, son sexus humide luisant comme une perle noire.
— Démontre-moi ta loyauté, murmura-t-elle. À genoux, sénateur.
La confession
Le sénateur s'agenouilla devant elle, ses mains tremblant alors qu'il effleurait ses cuisses. Messaline ferma les yeux, s'abandonnant aux sensations – la chaleur de ses doigts, la douceur de son souffle, la peur dans ses yeux.
— Tu complotes, n'est-ce pas ? murmura-t-elle, sa voix rauque. Contre Claude. Contre moi.
Le sénateur hésita, ses doigts s'immobilisant sur sa peau.
— Je... murmura-t-il.
Messaline ouvrit les yeux, le regarda droit dans les yeux, un sourire carnassier aux lèvres.
— Avoue, murmura-t-elle en écartant davantage ses cuisses, offrant son sexus à sa bouche. Et je te récompenserai.
Le sénateur ferma les yeux, un gémissement étouffé s'échappant de ses lèvres.
— Oui, murmura-t-il. Je complots. Avec Cassius et Valerius. Nous voulons te détrôner. Te voir tomber.
Messaline sourit, attira sa tête entre ses cuisses, ses doigts s'enfonçant dans ses cheveux.
— Bien, murmura-t-elle. Maintenant, montre-moi à quel point tu regrettes.
La récompense
Le sénateur obéit, sa langue explorant son sexus avec une avidité désespérée, comme s'il cherchait à effacer ses péchés dans son plaisir. Messaline ferma les yeux, arqua le dos, un cri étouffé s'échappant de ses lèvres alors qu'un orgasme la submergeait.
— Assez, murmura-t-elle en le repoussant. Maintenant, lève-toi.
Le sénateur obéit, son visage marqué par la honte et le désir. Messaline se leva, s'approcha de lui, et lécha ses lèvres, goûtant son plaisir et sa soumission.
— Tu es à moi, maintenant, murmura-t-elle. Comme Rome.
Elle prît une coupe de vin sur une table, la tendit vers lui.
— Bois, murmura-t-elle. Et souviens-toi : tu m'appartiens.
Le serpent et ses proies
Alors que le sénateur buvait, Messaline se tourna vers un autre invité – une courtisane, masquée en Diane, la déesse de la chasse. La femme tremblait, ses yeux élargis par la peur.
— Toi, murmura Messaline en s'approchant, tu as choisi la chasseresse. Un sourire cruel aux lèvres. Un choix intéressant... pour une proie.
La courtisane recula, mais Messaline l'attrapa par le poignet, l'attira vers le lit en forme de serpent.
— Allonge-toi, murmura-t-elle. Et prie pour que je te laisse vivre.
La chute des masques
À la fin de la nuit, les masques étaient tomés, les corps épuisés, et les secrets révélés. Messaline, allongée sur le lit du taureau, regardait les invités – brisés, soumis, à elle – et sourit.
— Vous voyez ? murmura-t-elle, sa voix portant comme un serment. Le pouvoir n'est pas une épée. C'est un baiser. Et vous vous êtes tous laissés séduire.
Elle prît une dernière coupe de vin, but une gorgée, et lécha ses lèvres, un geste lent, sensuel, triumphant.
— Maintenant, murmura-t-elle, vous m'appartenez. Comme Rome. Comme tout.
Le piège de narcisse
Alors que les derniers invités quittaient la Chambre des Secrets, épuisés et marqués par les nuits de débauche, Narcisse émergea de l'ombre, son visage marqué par une expression de triomphe et de désir refoulé. Il portait un masque de satyre, mais ses yeux trahissaient une lueur cruelle et calculatrice.
— Tu as bien joué, ma louve, murmura-t-il, sa voix rauque comme du velours déchiré. Mais ce soir, c'est moi qui tiens les rênes.
Messaline, allongée sur le lit en forme de lion, nue et couverte de sueur et de sperme, le regarda avec un sourire carnassier.
— Tu oseras me menacer, mon petit danseur ? murmura-t-elle, léchant une goutte de vin sur ses lèvres.
Narcisse s'approcha, défît les lacets de sa toge, et laissa tomber le tissu à ses pieds, révélant son corps sculpté et marqué par les années de plaisir et de soumission.
— Je ne te menace pas, murmura-t-il, ses doigts effleurant ses hanches. Je te propose un marché.
Messaline se redressa, écarta ses cuisses, et offrit son sexus à son regard.
— Parle, murmura-t-elle, sa voix rauque. Mais fais vite. J'ai faim.
Narcisse sourit, un sourire froid et calculateur.
— Claude sait que tu es ici, murmura-t-il. Et il arrive.
Le deal de la nuit
Messaline éclata de rire, un son cristallin et dangereux.
— Claude ? murmura-t-elle. Il n'ose même pas me regarder en face.
Narcisse s'agenouilla devant elle, ses doigts glissant entre ses cuisses, trouvant son sexus humide et prêt.
— Il sait que tu es ici, murmura-t-il, ses lèvres effleurant son ventre. Et il veut te surprendre en flagrant délit d'adultère.
Messaline ferma les yeux, s'abandonnant aux sensations, ses doigts agrippant ses cheveux.
— Et toi ? murmura-t-elle, haletante. Tu veux quoi ?
Narcisse lécha son clitoris, faisant trembler son corps.
— Une nuit, murmura-t-il. Une seule nuit avec toi, sans masques. Et je ne dirai rien à Claude.
Messaline ouvrit les yeux, regarda Narcisse, et sourit.
— Tu veux baiser l'impératrice de Rome ? murmura-t-elle. Alors prends-la.
La nuit du chantage
Narcisse se leva, prît Messaline dans ses bras, et l'allongea sur le lit du lion. Il écarta ses cuisses, pénétra son sexus avec une lenteur torturante, chaque poussée faisant gémir Messaline.
— Tu es mienne, murmura-t-il, ses lèvres collées à son oreille. Pour cette nuit.
Messaline arqua le dos, ses ongles s'enfonçant dans son dos.
— Baise-moi serpent, murmura-t-elle, ses yeux fermés. Et je te donnerai ce que tu veux.
Narcisse accéléra ses mouvements, ses hanches claquant contre les fesses de Messaline, chaque coup faisant crier de plaisir. Elle agrippa ses cheveux, l'attira vers elle, et l'embrassa avec une violence qui lui coupa le souffle.
— Oui, murmura-t-elle, haletante. Comme ça... plus fort... comme une vipère.
Narcisse la retourna, la pénétra par derrière, ses doigts agrippant ses hanches. Messaline cria, son corps tremblant de plaisir.
— Je suis tienne, murmura-t-il, sa voix brisée par le plaisir.
Messaline se redressa, le chevaucha, ses hanches ondulant avec une précision cruelle.
— Non, murmura-t-elle, ses lèvres effleurant les siennes. C'est toi qui es à moi.
A l'aube, Narcisse s'effondra sur Messaline, haletant, son corps tremblant de plaisir et de fatigue. Messaline caressa ses cheveux, lécha une larme sur sa joue, et murmura :
— Maintenant, murmura-t-elle, tu peux partir.
Narcisse se redressa, regarda Messaline avec un mélange de triomphe et de désir.
— Je reviens ce soir, murmura-t-il. Dans ta chambre nuptiale.
Messaline sourit, un sourire doux et triomphant.
— Je t'y attends, murmura-t-elle.
Tu me fais chanter, alors dance !
Messaline avait chargé une esclave d'informer Claude que Narcisse avait l'intention de violer Messaline.
— Va chercher Claude, murmura-t-elle. Et dis-lui que Narcisse est en train de me violer. Tu attends jusqu'à ce que Narcisse soit en moi. Il sera pris en flagrant délit.
L'esclave s'inclina, et partit.
La chambre nuptiale était baignée d'une lueur dorée, celle des flambeaux qui dansaient sur les murs recouverts de fresques érotiques. L'air était lourd de parfums – encens d'Arabie, musc de Nubie, et cette odeur métallique du désir et de la trahison. Messaline, allongée sur son lit d'ébène, nue sous une tunique de soie transparente, attendait Narcisse. Ses yeux, noirs comme l'obsidienne, brillaient d'un mélange de désir et de calcul.
La porte s'ouvrit avec un grincement sourd. Narcisse entra, vêtu d'une toge de lin blanc, son visage marqué par une expression de triomphe et de désir refoulé. Il ferma la porte derrière lui, et regarda Messaline avec un sourire carnassier.
Messaline se redressa, laissant glisser la tunique de ses épaules, révélant son corps nu, marqué par les années de plaisir et de pouvoir. Elle écarta ses cuisses, offrant son sexus humide à son regard.
— Tu es venue, murmura-t-elle, je ne m'y attendais pas.
— Je tiens toujours mes promesses, répondit Narcisse, sa voix rauque comme du velours déchiré. Surtout quand elles me donnent ce que je veux.
Il s'approcha, défît les lacets de sa toge, et laissa tomber le tissu à ses pieds, révélant son corps sculpté, marqué par les années de soumission et de désir.
— Alors prends ce que tu veux, murmura-t-elle. Mais sache que ce soir, c'est moi qui décide.
Narcisse s'agenouilla devant Messaline, glissa ses doigts entre ses cuisses, trouvant son sexus humide et prêt. Elle ferma les yeux, s'abandonnant aux sensations – la chaleur de ses doigts, la douceur de ses caresses, la promesse de son corps.
— Tu es mouillée, murmura-t-il, sa voix rauque. Comme si tu m'avais attendu.
Messaline arqua le dos, gémissant sous ses caresses.
— Je t'ai toujours attendu, murmura-t-elle, ses ongles s'enfonçant dans ses épaules. Même quand je te méprisais.
Narcisse lécha son clitoris, faisant trembler son corps. Elle agrippa ses cheveux, l'attira vers elle, et l'embrassa avec une violence qui lui coupa le souffle.
— Baise-moi, murmura-t-elle, haletante.
Narcisse la pénétra d'un coup sec, remplissant son sexus jusqu'à la garde. Messaline cria, son corps tremblant sous l'assaut, ses ongles labourant son dos.
— Oui, murmura-t-elle, ses hanches ondulant pour rencontrer ses mouvements. Comme ça... plus fort... mon serpent préféré.
Narcisse accéléra, ses coups de reins devenant plus brutaux, plus désordonnés. Messaline jouit avec un cri, son corps secoué de spasmes, ses parois se contractant autour de lui.
— Je suis tienne, murmura-t-il, sa voix brisée par le plaisir.
Alors que Narcisse s'effondrait sur elle, haletant, son corps tremblant de plaisir et de fatigue, la porte de la chambre s'ouvrit avec un bruit sourd. Messaline entendit des pas précipités, et sut aussitôt que Claude était là.
— Claude ! hurla-t-elle, ses yeux s'écarquillant de fausse terreur. Non ! Il m'a violée !
Narcisse se redressa brusquement, son visage pâle de stupéfaction. Messaline se dégagea de sous lui, arracha un pan de sa robe, et se recroquevilla dans un coin du lit, simulant la peur.
— Claude ! A l'aide ! Il m'a forcée !
Claude entra dans la chambre, son visage déformé par la colère et la déception. Il regarda Narcisse, nu, debout près du lit, puis Messaline, en larmes, sa robe déchirée.
— Qu'est-ce que c'est que ce bordel ? hurla Claude, sa voix tremblant de rage.
Narcisse tenta de s'expliquer, ses mains tremblantes :
— Majesté, ce n'est pas ce que vous pensez ! Elle m'a séduit !
Messaline se mit à hurler, ses larmes coulant sur ses joues :
— Il ment ! Il m'a violée ! Il m'a forcée !
Claude regarda Narcisse, ses yeux remplis de haine et de déception.
— Tu étais mon confident, murmura Claude, sa voix brisée. Mon ami.
Narcisse tomba à genoux, suppliant pour sa vie :
— Je vous en supplie, Majesté ! Je n'ai rien fait !
Claude prît une dague sur la table de nuit, et sans un mot, s'avança vers Narcisse.
— Tu ne baiseras plus jamais personne, murmura Claude, sa voix froide. Pas même une chienne comme elle.
D'un mouvement sec, il attrapa les testicules de Narcisse, et les trancha net. Narcisse hurla, s'effondrant sur le sol, son sang inondant les dalles de marbre.
Messaline regarda la scène avec un sourire à peine dissimulé, ses lèvres tremblant de plaisir refoulé.
— Dis à Rome que j'ai gagné, murmura-t-elle, sa voix à peine audible.
Chapitre 10. Le défi du lupanar de Scylla
(Lupanar de Scylla, 44 ap. J.-C. – Où les caresses deviennent des prières et les corps des hymnes)
Le défi des déesses
Le lupanar de Scylla baignait dans une lueur dorée, celle des cent lampes à huile qui dansaient sur les murs couverts de fresques érotiques. L'air était chargé du parfum des roses noires et du musc, une odeur si envoûtante qu'elle en devenait narcotique. Messaline, vêtue d'une robe de soie écarlate qui moulait ses courbes comme une seconde peau, entra dans la salle principale, ses pieds nus écrasant des pétales éparpillés sur le sol de marbre.
Scylla, la tenancière, était assise sur un trône de bois sculpté, ses seins lourds à moitié dénudés, ses yeux noirs brillant comme ceux d'une déesse impitoyable. Elle tenait une coupe de vin dans une main, et de l'autre, elle caressait le visage d'une jeune esclave, dont les lèvres étaient gonflées des baisers de la nuit précédente.
— Tu es en retard, impératrice, gronda Scylla, sa voix rauque comme du gravier, en regardant Messaline entrer dans la salle principale. Mais je savais que tu viendrais.
Messaline, vêtue d'une tunique de lin transparent qui moulait ses courbes comme une seconde peau, avança d'un pas félin, ses pieds nus écrasant des pétales de roses. Ses cheveux noirs, tressés avec des fils d'or, cascadaient sur ses épaules, et ses lèvres, peintes d'un rouge sombre, s'entrouvraient en un sourire qui promettait à la fois l'extase et la ruine.
— Qui oserait manquer un tel festin ? répondit Messaline, un sourire carnassier aux lèvres.
Scylla éclata de rire, un son guttural qui résonna dans la pièce.
— Alors montre-nous ce que tu vaux, impératrice, murmura-t-elle. Ou retourne dans ton palais, où on te baise comme une poupée.
Les règles du plaisir
Scylla frappa dans ses mains, et une vingtaine d'hommes, gladiateurs, sénateurs et esclaves, nus et huilés, entrèrent dans la salle, leurs corps luisant comme de l'or liquide. Leurs sexes étaient dressés, prêts à obéir aux moindres caprices de leurs maîtresses.
— Voici les règles, murmura Scylla en désignant un autel de marbre noir au centre de la pièce. Chacune de nous aura dix hommes. Celle qui fera jouir le plus de femmes en une nuit gagne.
Messaline sourit, lécha ses lèvres, et regarda Scylla droit dans les yeux.
— Et la récompense ? murmura-t-elle, sa voix rauque comme un chuchotement dans la nuit.
Scylla prît une coupe de vin et la but d'un trait, avant de lécher ses lèvres avec une lenteur calculée.
— Le perdant devient mon esclave, murmura-t-elle. Le gagnant règne sur ce lupanar... et sur les cœurs de Rome.
Messaline éclata de rire, un son cristallin et dangereux.
— Alors commençons, murmura-t-elle en défaisant les lacets de sa robe, laissant son corps nu se révéler sous la lueur des torches.
Vingt-cinq hommes à baiser
Messaline s'avança vers le premier homme, un sénateur aux tempes grises, son torse luisant de sueur. Elle s'allongea sur l'autel, ses cuisses écartées, son sexus humide luisant comme une perle noire.
— Baise-moi, vieux bouc, murmura-t-elle, sa voix rauque comme un chuchotement dans la nuit.
Le sénateur, enivré par le vin et l'aphrodisiaque, arracha sa toge et la pénétra avec une ferveur qui fit trembler ses hanches. Messaline, les ongles enfoncés dans son dos, guida ses mouvements, ses gémissements amplifiant l'ardeur de la foule.
— Plus profondément, murmura-t-elle, ou je te ferai regretter d'être né.
Le sénateur obéit, ses coups de reins devenant plus puissants, plus rythmés. Messaline jouit avec un cri, son corps tremblant, ses parois se contractant autour de lui.
— Oui, comme ça... murmura-t-elle, haletante. Encore.
L'homme, poussé par l'aphrodisiaque, s'effondra en un spasme, son orgasme éclatant comme une reddition.
Le deuxième, un gladiateur aux muscles saillants, la saisit par les hanches, ses mains brutales marquant sa peau de griffures rouges. Messaline, cambrée, guida son membre massif, ses gémissements feints amplifiant l'ardeur de la foule.
— Plus fort, siffla-t-elle, ou je te fais couper les couilles devant Rome !
Le gladiateur, vaincu, jouit dans un rugissement, s'effondrant à ses pieds.
— T'es qu'un chien, cracha-t-elle, mordant sa lèvre jusqu'au sang, le goût métallique sur sa langue.
Le dixième homme, un sénateur à la barbe rousse, vacilla sous l'effet du vin, son cœur s'arrêtant en plein acte, son membre encore raide enfoncé en elle. Messaline, riant, repoussa le cadavre et lança à la foule :
— Même mort, il bande pour son impératrice ! Qui veut sa place ?
Scylla, épuisée, s'effondra au bout du treizième homme tandis que les hommes se succédaient vigoureusement sur Messaline. Un marchand aux doigts bagués, un poète aux yeux fous, un esclave aux cicatrices profondes. Messaline, insatiable, les pliait à sa volonté, ses cuisses trempées de sueur et de semence, son corps un champ de bataille où chaque orgasme était une victoire.
Le vingt-cinquième homme, un jeune tribun aux yeux hagards, fut le point culminant. Messaline le chevaucha, ses hanches ondulant avec une précision cruelle, ses ongles lacérant son torse en sillons sanglants.
— Fais-moi oublier que je suis une déesse, murmura-t-elle, ses lèvres effleurant les siennes. Fais-moi crier de plaisir comme une pute divine ou je te fais bouffer ton cœur.
Le tribun, submergé, cria son extase, son corps secoué de spasmes, tandis que la foule, en transe, scandait le nom de Messaline, un chœur païen résonnant dans la caverne.
L'initiation de la vestale : l'offrande sacrée
Scylla, épuisée, présenta la vestale, Livia, une jeune femme aux cheveux d'ébène, drapée d'une tunique blanche, ses yeux baissés sous le poids de son vœu de chasteté. Son visage, pâle comme le marbre, trahissait une curiosité secrète, ses lèvres tremblant sous l'effet de l'aphrodisiaque glissé dans sa coupe.
Scylla avait acheté Livia, encore vierge, à un marchand d'esclave qui avait pillé le temple de Vesta.
Messaline, nue, couverte de sueur et de semence, s'approcha, une plume d'autruche à la main, son sourire aussi doux qu'une promesse.
— Regarde-moi, belle vestale, murmura-t-elle, sa voix chaude comme un baiser. Ce soir, tu vas découvrir ce que ton dieu t'a caché.
Livia, les yeux écarquillés, murmura :
— Je ne peux pas... Vesta me protège...
Mais sa voix trembla, trahie par le vin qui faisait pulser son sang. Messaline sourit, caressant sa joue avec la plume, un geste si léger qu'il en était irrésistible.
— Ton dieu ne t'a jamais donné ce que tu désires vraiment, murmura-t-elle, sa voix murmurant des promesses interdites. Mais moi, je peux te le donner.
Livia fut allongée sur un lit de soie, ses poignets et chevilles liés par des rubans de soie, sa tunique relevée jusqu'aux hanches, révélant la pâleur de ses cuisses et la touffe sombre de son pubis. Messaline, à genoux devant elle, fit danser la plume sur sa peau, effleurant son ventre, la courbe de ses seins, les pointes durcies sous le tissu.
— Tu sens ça, belle vierge ? murmura-t-elle, ses mots comme une caresse. Ton corps brûle déjà pour moi.
Livia, secouant la tête, gémit :
— Non... je ne dois pas...
Mais ses hanches frémirent, son corps trahissant sa foi. La plume glissa plus bas, frôlant l'intérieur de ses cuisses, puis la chair humide de son sexe, où l'aphrodisiaque avait fait perler une moiteur traîtresse.
— Laisse-toi aller, murmura Messaline, sa voix douce comme une prière. Laisse-moi te montrer ce que ton corps mérite.
Livia, les joues en feu, laissa échapper un gémissement lorsque la plume effleura son clitoris.
— Oh... murmura-t-elle, ses doigts agrippant les draps. C'est... c'est si bon...
Messaline, implacable, intensifia ses caresses, sa voix décrivant des scènes de plaisir :
— Imagine mes lèvres sur toi, belle vestale, léchant chaque centimètre de ta peau jusqu'à ce que tu cries de bonheur. Imagine mes doigts en toi, te remplissant jusqu'à ce que tu exploses de plaisir.
Livia, les yeux fermés, laissa échapper un cri d'extase, son corps s'arquant sous les caresses, ses cuisses trempées de son propre plaisir.
— Oui... murmura-t-elle, haletante. Ne t'arrête pas...
L'extase de la vestale
Messaline fit signe à deux gladiateurs, Zari et Khem, des hommes aux corps sculptés et aux membres imposants. Ils s'approchèrent de Livia, leurs yeux luisant de désir.
— Ils vont te donner ce que tu as toujours désiré, murmura Messaline, sa voix chaude comme un baiser. Laisse-toi emporter.
Zari s'agenouilla entre les cuisses de Livia, son membre massif frôlant son sexus humide. Khem, derrière elle, caressa ses fesses, préparant son anus avec une douceur experte.
— Oh dieux... murmura Livia, ses doigts agrippant les draps. C'est trop... mais je le veux...
Zari la pénétra avec une lenteur envoûtante, chaque poussée faisant trembler son corps. Khem, synchronisé, s'enfonça dans son anus, leurs mouvements rythmés faisant crier Livia de plaisir.
— Oui ! hurla-t-elle, son corps secoué de spasmes. Plus fort ! Je veux tout !
Les gladiateurs obéirent, leurs coups de reins devenant plus profonds, plus intenses, remplissant Livia d'un plaisir qu'elle n'avait jamais connu. Elle jouit avec un cri, son corps tremblant, ses cuisses inondées de semence et de plaisir.
— Je suis à vous... murmura-t-elle, haletante, ses doigts caressant les visages de Zari et Khem. Je ne veux plus jamais retourner à mon temple...
La victoire de la louve
Scylla, défaite mais souriante, s'agenouilla devant Messaline.
— Tu as gagné, impératrice, murmura-t-elle, ses yeux luisant d'admiration. Tu es vraiment la déesse de Rome.
Messaline, caressant les cheveux de Livia, endormie dans les bras de Zari, répondit :
— Non, Scylla. Je ne suis pas une déesse. Elle sourit, un sourire doux et triomphant. Je suis une femme qui sait ce que les autres désirent avant même qu'ils ne le sachent.
Elle se leva, regarda les corps endormis et satisfaits autour d'elle, et quitta le lupanar, laissant derrière elle un champ de plaisir et de soumission.
— Rome est mienne, murmura-t-elle, sa voix portant comme un serment. Et ce soir, j'ai conquis ses cœurs.
Chapitre 11. Les noces sacrilèges
(Temple de Vénus Libitina, 48 ap. J.-C. – Quand les lits deviennent des trônes et les baisers des coups d'État)
La cérémonie impériale
La nuit était lourde de promesses et de trahisons, le Temple de Vénus Libitina baigné d'une lueur dorée qui dansait sur les colonnes de marbre et les statues des dieux en extase. L'air vibrait du parfum des roses noires et de l'encens, une odeur si envoûtante qu'elle étouffait les consciences. Les murs, couverts de fresques représentant des scènes d'amour interdit, luisaient sous la lueur tremblante des flambeaux, comme si les divinités elles-mêmes assistaient à la profanation.
Messaline, vêtue d'une robe de soie pourpre tissée de fils d'or et incrustée de pierres précieuses, entra dans le temple, ses pieds nus écrasant des pétales de roses éparpillés sur le sol. Ses cheveux, défaits et parfumés à l'huile de narcisse, cascadaient sur ses épaules comme une cascade d'encre. Ses lèvres, peintes d'un rouge si profond qu'il semblait fait de sang, s'entrouvrirent en un sourire qui promettait à la fois l'extase et la ruine.
Silius, son amant, l'attendait devant l'autel, vêtu de la toge pourpre de Claude, tachée de vin et de parfum. Ses yeux, noirs comme l'obsidienne, brillaient d'une lueur à la fois triomphante et affamée. Autour d'eux, les sénateurs et courtisanes masqués observaient la scène, leurs regards mêlant désir, crainte et complicité.
— Tu es prête, ma louve ? murmura Silius, sa voix rauque comme du gravier.
Messaline s'approcha, effleura sa joue du bout des doigts, et répondit avec un sourire carnassier :
— Je suis prête depuis que j'ai ouvert les yeux, mon empereur.
Elle se tourna vers les sénateurs, éleva la voix, claire et coupante comme une lame :
— Ce soir, nous ne faisons pas que nous marier. Ce soir, nous renversons un empereur.
Un murmure excité parcourut l'assemblée, mêlé de souffles haletants et de rires étouffés.
Les vœux de chair et de sang
Le grand prêtre, vêtu d'une toge blanche tachée de vin, s'avança vers eux, tenant un calice rempli de vin sacré. Sa voix tremblait légèrement alors qu'il commencait la cérémonie :
— Par les pouvoirs de Vénus Libitina, déesse de l'amour charnel et des désirs interdits, je vous unis dans les liens du plaisir et de la révolte. Que vos corps soient liés comme vos âmes sont rebelles.
Messaline prît le calice, but une gorgée, et lécha ses lèvres, un geste si sensuel qu'il en était obscène.
— Je te donne mon corps, murmura-t-elle en regardant Silius droit dans les yeux, mon lit, et mon pouvoir. Mais je garde mon âme... car elle appartient à Rome.
Silius prît le calice, but à son tour, et répondit avec un sourire dangereux :
— Je ne veux pas de ton âme, Messaline. Je veux ton trône. Et ce soir, nous le prenons.
Il écarta les pans de sa toge, révéla un poignard caché dans sa ceinture, et le posa sur l'autel, sous les yeux des sénateurs.
— Ce couteau est pour Claude, murmura-t-il. Et ce mariage est notre déclaration de guerre.
La consommation impériale du mariage
Une fois les vœux échangés, Messaline écarta sa robe, révéla son corps nu sous les yeux ébahis des invités. Sa peau, luisante d'huile de narcisse, brillait sous la lueur des torches, et ses courbes semblaient sculptées par les dieux eux-mêmes.
— Déshabille-toi, mon empereur, murmura-t-elle, sa voix rauque comme un chuchotement dans la nuit. Montre-leur ce qu'un vrai homme peut faire.
Silius obéit, laissant tomber sa toge avec une lenteur calculée. Son corps, musclé et marqué par les batailles, se révéla dans toute sa gloire. Son sexe, dur et imposant, se dressa comme une colonne de marbre, faisant haleter les femmes et rougir les hommes.
— Regardez, murmura Messaline en caressant son torse, voici votre nouvel empereur.
Elle s'allongea sur l'autel, écarta ses cuisses, et offrit son sexus à Silius, humide et gonflé de désir.
— Baise-moi, mon empereur, murmura-t-elle, et fais-moi oublié les nuits ennuyeuses avec Claude.
Silius s'agenouilla entre ses cuisses, prît son sexe dans sa main, et le guida vers son sexus. Messaline ferma les yeux, s'abandonnant aux sensations – la chaleur de son corps, la force de ses mouvements, la puissance de sa pénétration.
— Oh... murmura-t-elle, ses ongles s'enfonçant dans ses épaules. Enfin... un homme qui sait ce que baiser veut dire.
Silius commence par des mouvements lents et profonds, chaque poussée faisant trembler son corps. Messaline arque le dos, ses seins frémissant à chaque coup de reins.
— Plus fort, murmura-t-elle, je veux sentir chaque coup comme un couteau.
Silius accélère, ses hanches claquant contre les fesses de Messaline, chaque mouvement faisant crier de plaisir. Elle agrippe ses cheveux, l'attire vers elle, et l'embrasse avec une violence qui lui coupe le souffle.
— Comme ça... murmura-t-elle, haletante. Oui... c'est ça...
L'orgasme impérial
Messaline se redresse, pousse Silius sur le dos, et s'agenouille entre ses cuisses. Elle prît son sexe dans sa main, lécha la pointe avec une lenteur calculée, goûtant le sel de sa peau.
— Tu es dur comme du marbre, murmura-t-elle, et long comme un empereur doit l'être.
Elle engloutit son sexe dans sa bouche, léchant, suçant, mordillant avec une précision qui fit gémir Silius. Ses mains caressent ses testicules, les massant avec une douceur qui contraste avec la violence de sa bouche.
— Tu vas jouir pour Rome, murmura-t-elle en remontant sa langue le long de son membre. Et tu vas crier mon nom.
Silius agrippe ses cheveux, ses hanches se soulevant pour rencontrer sa bouche. Messaline accélère, avalant son sexe jusqu'à la garde, étouffant ses gémissements de plaisir.
— Oui... comme ça... putain... tu suces comme une déesse... grogne-t-il, ses doigts serrant ses cheveux.
Messaline relève la tête, léche ses lèvres, et murmure :
— Et tu baises comme un empereur.
Messaline se retourne, s'appuie sur ses mains, et offre son anus à Silius.
— Prends-moi par-derrière, murmura-t-elle, et fais-moi hurler comme une louve.
Silius obéit, pénétrant son anus avec une lenteur torturante, chaque poussée faisant trembler son corps. Messaline crie, ses doigts agrippant les draps, son corps secoué par des spasmes de plaisir.
— Plus profond... oui... comme ça... détruis-moi...
Elle se retourne à nouveau, s'assoit sur Silius, le chevauche avec une fermeté calculée, ses hanches ondulant avec une précision qui le fait gémir.
— Tu es à moi, murmura-t-elle, ses lèvres effleurant les siennes. Et Rome sera à nous.
Silius agrippe ses hanches, ses doigts marquant sa peau, et accélère ses mouvements. Messaline ferme les yeux, s'abandonnant à l'extase, ses cris résonnant dans le temple comme un chant de victoire.
— Oui... oui... je suis tienne... mon empereur... mon dieu...
Silius jouit avec un rugissement, son sperme inondant son sexus, marquant son corps comme un sceau impérial. Messaline s'effondre sur lui, haletante, son corps tremblant de plaisir.
— Maintenant, murmura-t-elle, nous sommes unis. Et Rome tremblera.
L'orgie politique
Une fois les vœux échangés, les portes du temple s'ouvrirent, et une procession d'invités entra – des sénateurs, des courtisanes, des gladiateurs, tous masqués et prêts à participer à l'orgie. Les musiciens commencèrent à jouer des tambours et des flûtes, et des esclaves circulaient avec des plateaux de fruits et de vin.
Une fois le mariage consommé publiquement, Messaline s'avança vers le premier invité, un sénateur masqué en taureau, et l'attira vers elle.
— Défais ton masque, murmura-t-elle, sa voix rauque. Et montre-moi ce que tu caches... sénateur.
L'homme obéit, révélant un visage marqué par la peur et le désir.
— A genoux, murmura Messaline en écartant sa robe. Et adore ta toute nouvelle impératrice.
Le sénateur s'agenouilla, et Messaline s'allongea sur un lit en forme de lion, ses cuisses écartées, son sexus encore humide des ses secrétions vaginales mélangées au sperme de son nouveau empereur et luisant sous la lueur des torches.
— Baise-moi, murmura-t-elle, et fait en sorte que Claude entende mes cris depuis son palais.
Les invités, en transe, commencèrent à s'unir entre eux, leurs corps enlacés formant une fresque vivante de désir et de trahison.
Messaline se leva, écarta sa robe, et s'avança vers Livia, une jeune vestale qui avait trahi son vœu de chasteté. Elle l'attira vers elle, caressa ses cheveux, et murmura :
— Tu veux goûter à ce que ton dieu t'a interdit ?
Livia, les yeux brillant de désir, murmura :
— Oui... montre-moi.
Messaline l'allongea sur un lit en forme de serpent, écarta ses cuisses, et fit signe à Zari, un gladiateur numide, de s'approcher.
— Baise-la, murmura Messaline, et fais-la crier comme une déesse.
Zari obéit, pénétrant Livia avec une lenteur envoûtante, chaque poussée faisant trembler son corps. Livia ferma les yeux, s'abandonnant aux sensations, ses gémissements mêlés aux cris des autres invités.
— Oh... déesse... c'est si bon... murmura-t-elle, ses doigts agrippant les draps.
Messaline sourit, lécha ses lèvres, et murmura :
— Tu vois ? Ton dieu ne t'a jamais donné ça.
La consécration de l'Empereur
À l'aube, les invités étaient épuisés, leurs corps enlacés formant une fresque vivante de plaisir et de trahison. Messaline, allongée sur le lit du lion, regardait les visages marqués par l'extase et la soumission.
— Vous voyez ? murmura-t-elle, sa voix portant comme un serment. Le pouvoir n'est pas une épée. C'est un baiser. Et vous vous êtes tous laissés séduire.
Elle se leva, prît une coupe de vin, et lécha ses lèvres, un geste lent, sensuel, triomphant.
— Maintenant, murmura-t-elle, vous m'appartenez. Comme Rome. Comme l'Empire.
Silius s'approcha, prît sa main, et murmura :
— Demain, nous renversons Claude. Ce soir, nous régnerons.
Messaline sourit, un sourire dangereux et envoûtant.
— Demain, murmura-t-elle, Rome saignera. Et nous boirons son sang.
Chapitre 12. L'effondrement d'une déesse
(Jardins du Palais, 48 ap. J.-C. – Quand les ombres deviennent des spectres et les désirs des regrets)
Les hallucinations de la chute
La nuit était épaisse, chargée de l'odeur des roses fanées et de l'encens qui brûlait dans les braseros de bronze. Les jardins du Palais, autrefois lieu de fêtes et de débauches, semblaient déserts, hantés par les souvenirs des nuits passées. Messaline, vêtue d'une tunique de lin déchirée, errait entre les allées, ses pieds nus effleurant les dalles froides. Ses cheveux, autrefois soyeux, étaient emmêlés, et ses yeux, cernés de noir, brillaient d'une lueur fiévreuse.
— Tu m'as abandonnée, murmura-t-elle en regardant une statue de Caligula, son visage marqué par les ombres de la lune. Pourquoi m'as-tu laissée seule ?
La statue sembla sourire, et une voix familière résonna dans sa tête :
— Parce que tu n'as plus besoin de moi, ma louve, murmura la voix de Caligula. Tu es devenue ce que je voulais que tu sois : une déesse qui dévore les hommes.
Messaline ferma les yeux, sentant une larme couler sur sa joue.
— Je ne veux pas être une déesse, murmura-t-elle. Je veux être aimée.
L'apparition de Julia Livilla
Une silhouette blanche émergea des ombres, flottant comme un spectre. Julia Livilla, sa rivale, son visage pâle comme la mort, la regardait avec des yeux remplis de haine et de pitié.
— Tu as perdu, Messaline, murmura Julia, sa voix froide comme un vent d'hiver. Tu as tout perdu.
Messaline recula, son cœur battant à tout rompre.
— Non, murmura-t-elle. Je n'ai rien perdu. Je suis l'impératrice de Rome.
Julia éclata de rire, un son cristallin et cruel.
— Tu n'es plus rien, murmura-t-elle. Tu n'es qu'une femme brisée, une ombre de ce que tu étais.
Messaline serra les poings, sentant une colère noire monter en elle.
— Je suis Messaline, murmura-t-elle, sa voix tremblant de rage. Je suis la louve qui a dévoré Rome.
Julia s'approcha, tendit la main, et effleura sa joue.
— Regarde-toi, murmura-t-elle. Tu n'es plus qu'un cadavre qui respire.
La danse des spectres
Messaline ferma les yeux, et quand elle les rouvrit, elle vit des visages familiers l'entourer : Caligula, Scylla, Livia, tous souriant avec une expression de moquerie.
— Tu n'as plus personne, murmura Caligula, sa voix résonnant comme un écho. Pas même Silius.
Messaline recula, son souffle devenant court.
— Silius m'aime, murmura-t-elle. Il est mon empereur.
Caligula éclata de rire, un son sombre et moqueur.
— Silius t'a utilisée, murmura-t-il. Comme je t'ai utilisée. Comme tous les hommes t'ont utilisée.
Messaline sentit une douleur aiguë transpercer son cœur.
— Non, murmura-t-elle. Non.
La dernière danse
Messaline s'agenouilla sur le sol, ses mains agrippant les pétales de roses éparpillés. Elle ferma les yeux, et vit défilé les souvenirs de sa vie : ses nuits avec Caligula, ses jeux avec Scylla, ses orgies avec Silius.
— Je ne veux pas mourir, murmura-t-elle, ses larmes coulant sur ses joues.
Une main se posa sur son épaule. Elle leva les yeux, et vit Mnester, son amant danseur, la regarder avec des yeux remplis de tristesse.
— Tu as dansé trop près du soleil, ma déesse, murmura-t-il. Et maintenant, tu brûles.
Messaline se leva, regarda les visages autour d'elle, et comprit.
— Je ne veux pas disparaître, murmura-t-elle. Je veux régner.
Chapitre 13. La dance des traîtres
(Chambre Impériale, 48 ap. J.-C. – Quand les amants deviennent des traîtres et les baisers des poignards)
Les ombres derrière le trône
La nuit était épaisse, chargée de l'odeur des roses noires et de l'encens qui brûlaient dans les braseros de bronze. Dans les couloirs obscurs du Palais Impérial, Narcisse, l'ancien amant de Messaline, rencontrait Agrippine dans une alcôve secrète, leurs visages éclairés par la lueur tremblante d'une lampe à huile.
— Elle doit disparaître, murmura Agrippine, sa voix froide comme l'acier. Messaline est devenue trop puissante. Trop dangereuse.
Narcisse, vêtu d'une toge de soie noire, sourit avec un air de supériorité.
— Elle a toujours sous-estimé ceux qu'elle a brisés, répondit-il, ses doigts effleurant une dague cachée dans les plis de sa toge. Et moi, elle m'a brisé plus que quiconque.
Agrippine le regarda, ses yeux noirs brillant d'une lueur calculatrice.
— Alors faisons en sorte que sa chute soit aussi spectaculaire que son règne, murmura-t-elle. Et que Claude porte le blâme.
Le piège de la chambre impériale
Messaline, allongée sur son lit d'ébène, nue sous une tunique de lin déchirée, sentait une présence. Elle ouvrit les yeux et vit Narcisse, debout dans l'ombre, un sourire énigmatique aux lèvres.
— Tu es venu pour me tuer, mon ancien amant ? murmura-t-elle, sa voix rauque comme du gravier.
Narcisse s'avança, laissant la lueur de la lampe révéler son visage marqué par les années de trahisons.
— Non, répondit-il, sa voix douce comme un poison. Je suis venu pour te regarder tomber.
Messaline se redressa, laissant glisser la tunique de ses épaules, révélant son corps nu, marqué par les années de plaisir et de pouvoir.
— Tu m'as toujours aimée, murmura-t-elle, un sourire carnassier aux lèvres. Même quand je t'ai castré et jeté comme un jouet cassé.
Narcisse s'approcha, effleura sa joue du bout des doigts.
— Et c'est pourquoi je suis ici, murmura-t-il. Pour te montrer ce que tu as perdu.
La dance des traîtres
Narcisse fit signe à un soldat caché dans l'ombre. L'homme, grand et musclé, entra dans la chambre, une épée à la ceinture et une expression indéchiffrable.
— Voici ton bourreau, murmura Narcisse, un sourire cruel aux lèvres. Mais d'abord, il va te donner ce que tu as toujours désiré.
Messaline regarda le soldat, ses yeux brillant d'un mélange de désir et de mépris.
— Un dernier cadeau ? murmura-t-elle, sa voix rauque. Alors qu'il commence.
La dernière offrande
Messaline s'allongea sur le lit, écartant ses cuisses avec une lenteur calculée, offrant son clitoris humide et gonflé de désir au soldat. Elle caressa ses seins, pinça ses mamelons jusqu'à ce qu'ils deviennent durs comme des pierres précieuses, et murmura :
— Montre-moi ce que tu caches, mon beau bourreau. Baise-moi comme si tu étais un dieu et moi, ta dernière offrande. Tu pourras te targuer d'être le dernier à baiser l'impératrice, la déesse que Rome n'a jamais eu.
Le soldat, subjugué par son audace, défît sa ceinture et libéra son membre, dur et pulsant. Messaline lécha ses lèvres, regardant son sexe avec une faim insatiable.
— Viens, murmura-t-elle, sa voix rauque. Remplis-moi jusqu'à ce que je n'en puisse plus.
Le soldat s'agenouilla entre ses cuisses, glissa ses doigts dans son con, préparant son entrée avec une lenteur torturante. Messaline arqua le dos, gémissant sous ses caresses.
— Oui... murmura-t-elle, ses ongles s'enfonçant dans ses épaules. Comme ça... plus profond... prends-moi.
Il la pénétra d'un coup sec, remplissant sa chatte jusqu'à la garde. Messaline cria, son corps tremblant sous l'assaut.
— Putain de déesse... grogna-t-il, ses hanches claquant contre les fesses de Messaline.
Elle enroula ses jambes autour de sa taille, l'attirant plus profondément en elle, ses gémissements résonnant dans la chambre comme un chant sacré.
— Plus fort, murmura-t-elle, ses ongles labourant son dos. Fais-moi jouir comme si c'était la dernière fois.
Il accéléra ses mouvements, chaque coup de reins faisant trembler le lit. Messaline sentit l'orgasme monter, chaud et lourd, comme une vague prête à tout emporter.
— Oui... murmura-t-elle, ses doigts agrippant les draps. Je suis tienne... mon dieu... mon bourreau.
Elle jouit avec un cri, son corps secoué de spasmes, son clitoris inondé de plaisir. Le soldat grognait, ses doigts serrant ses hanches, avant de jouir à son tour, son sperme inondant son ventre comme une marque impériale.
Messaline s'agenouilla devant le soldat, et prît son sexe dans sa main, lécha la pointe avec une lenteur calculée, goûtant le sel de sa peau mêlé au mélange du sperme et de ses sécrétions vaginales.
Elle engloutit son membre dans sa bouche, léchant, suçant, mordillant avec une précision qui fit gémir le soldat qui reprit vigueur.
— Tu es dur comme du marbre, murmura-t-elle, et long comme un empereur doit l'être.
Elle engloutit son sexe jusqu'à la garde, avalant chaque centimètre avec une avidité qui le fit haleter. Ses mains caressèrent ses testicules, les massant avec une douceur qui contraste avec la violence de sa bouche.
— Tu vas jouir pour Rome, murmura-t-elle en remontant sa langue le long de son membre. Et tu vas crier mon nom.
Le soldat agrippa ses cheveux, ses hanches se soulevant pour rencontrer sa bouche. Messaline accéléra, avalant son sexe jusqu'à ce qu'il tremble de plaisir.
— Oui... comme ça... putain... tu suces comme une déesse... grogna-t-il, ses doigts serrant ses cheveux.
Messaline relève la tête, lécha ses lèvres, et murmura :
— Et tu baises comme un empereur.
Elle reprit son membre dans sa bouche, l'avalant jusqu'à ce qu'il jouisse avec un rugissement, son sperme inondant sa gorge. Messaline avala chaque goutte, léchant ses lèvres avec un sourire triomphant.
La trahison finale
Le soldat s'effondra sur elle, haletant, son corps tremblant de plaisir et de remords. Messaline caressa ses cheveux, lécha une larme sur sa joue, et murmura :
— Maintenant, murmura-t-elle, tu peux me tuer.
Elle se tourna vers Narcisse et le regarda droit dans les yeux.
- Dis à Rome, ordonna t-elle, que j'ai été la seule impératrice qu'elle ait jamais connue.
Narcisse sourit, un sourire narquois et triomphant.
— Je leur dirai que tu es morte en suppliant, murmura-t-il. Comme une chienne.
— Coupe sa tête, ordonna Narcisse au soldat.
Le soldat se redressa, prît son épée, et la posa sur le cou de Messaline.
— Pourquoi ? murmura-t-il, sa voix tremblante. Pourquoi m'as-tu fait ça ?
Messaline sourit, un sourire doux et triomphant.
— Parce que je voulais que tu saches ce que c'est que d'être libre, murmura-t-elle. Même si c'est seulement pour un instant.
Le soldat hésita un moment mais Messaline, toute souriante, pris la dague, ferma les yeux et guida la lame vers son cœur.
— Dis à Claude que j'ai gagné, murmura-t-elle, sa voix devenant un chuchotement. Minable Narcisse, je meurs comme une déesse.
L'héritage des ombres
Agrippine entra dans la chambre, regarda le corps de Messaline, allongé sur le lit, ses cuisses ouvertes, une inscription en latin gravée sur le mur :
"ICI GÎT CE QUE ROME A LE PLUS DÉSIRÉ."
Elle trouva le journal intime de Messaline, et lut :
"Le pouvoir est une drogue. Le sexe, son aiguille."
"Claude n'était qu'un vase. Moi, j'étais l'océan qui le brisait."
Agrippine ferma les journaux, et murmura :
— Elle a compris avant nous tous... qu'une femme ne règne pas. Elle dévore.
Elle regarda Narcisse, et sourit.
— Maintenant, murmura-t-elle, nous pouvons commencer à régner.
Epilogue. L'héritage de la louve
(Chambre Secrète du Palais, 48 ap. J.-C. – Quand les ombres deviennent des légendes et les désirs des regrets éternels)
Le journal intime de l'impératrice déchue
Trois jours après la mort de Messaline, Agrippine entra dans la chambre secrète où les derniers effets de l'impératrice étaient entassés : robes de soie déchirées, parfums d'Orient, et le journal intime qu'elle avait écrits dans l'ombre de ses nuits de débauche.
Agrippine prît le journal, l'ouvrit, et lut à haute voix, sa voix résonnant dans le silence de la pièce :
"Le pouvoir est une drogue. Le sexe, son aiguille. J'ai régné sur Rome comme une louve, et je mourrai comme une déesse."
Elle tourna la page, et s'arrêta sur un passage :
"Claude n'était qu'un vase. Moi, j'étais l'océan qui le brisait. J'ai aimé Caligula comme un démon, détruit Silius comme un jouet, et séduit Rome comme une putain. Mais au fond, je n'ai jamais été aimée. Seulement crainte. Seulement désirée."
Agrippine ferma le journal, et murmura :
— Elle a compris ce que nous refusons toutes d'admettre, murmura-t-elle. **Qu'une femme ne règne pas. Elle dévore.
La rencontre avec Claude
Claude, assis sur un trône de marbre, regardait le vide, ses yeux rougis par les larmes et le vin. Agrippine entra, tenant les journaux de Messaline.
— Tu savais ? murmura Claude, sa voix brisée. Tu savais qu'elle me trompait ?
Agrippine s'assit à côté de lui, posa les journaux sur ses genoux.
— Elle t'a trompé avec tout Rome, murmura Agrippine. Et moi, je l'ai laissée faire.
Claude prît le journal, l'ouvrit, et lut :
"Je baise les sénateurs comme des chiens, et ils m'adorent. Je détruis les femmes comme des poupées, et elles me supplient. Je règne sur Rome comme une louve, et ils m'appellent déesse."
Claude ferma le journal, et murmura :
— Elle était folle.
Agrippine sourit, un sourire froid et calculateur.
— Non, murmura-t-elle. Elle était libre.
L'héritage de la louve
Agrippine se leva, s'approcha d'une statue de Messaline, sculptée dans du marbre et dorée à l'or fin. Elle caressa le visage de la statue, et murmura :
— Tu as perdu, ma belle, murmura-t-elle. Mais ton héritage vivra. Rome ne t'oubliera jamais.
Elle prît une bague que Messaline portait toujours, une bague en or incrustée de pierres précieuses, et la glissa à son doigt.
— Je vais régner à ta place, murmura-t-elle. Mais je ne ferai pas tes mêmes erreurs.
La dernière lettre
Agrippine trouva une lettre cachée dans le journal, scellée avec de la cire et adressée à Claude. Elle la décacheta, et lut :
"Mon cher Claude,
Tu n'as jamais compris ce que c'était que d'être aimée. Tu n'as jamais compris ce que c'était que d'être une femme. Tu étais un vase, et je suis l'océan. Je t'ai détruit comme j'ai détruit tous les hommes qui ont osé me toucher.
Je meurs en riant, comme une déesse doit mourir. Et toi, tu vivras en pleurant, comme un homme doit vivre.
Dis à Rome que j'ai gagné.
Messaline."
Agrippine replaça la lettre, et murmura :
— Elle a gagné, en effet. Même morte, son ombre plane sur Rome.
L'ombre de Messaline
Des années plus tard, Néron, le fils d'Agrippine, deviendrait empereur. Il trouverait le journal de Messaline, et lirait ses mots avec une fascination morbide.
— Elle était folle, murmura-t-il.
Son conseiller, Sénèque, répondit :
— Non, murmura Sénèque. Elle était libre. Et c'est pourquoi Rome l'a tuée.
FIN.
(Jardins du Palais, 42 ap. J.-C. – Sous la lune des Vénus, quand les ombres s'allongent comme des griffes)
L'invitation aux délices
Les jardins impériaux baignaient dans une lueur dorée, celle d'une lune si pleine qu'elle semblait saigner sur les statues de marbre et les bassin d'eau noire. L'air était chargé du parfum envoûtant des roses noires et du musc des torches, une odeur si dense qu'elle en devenait étouffante, presque narcotique. Messaline, vêtue d'une robe de soie écarlate qui moulait ses courbes comme une seconde peau, était allongée sur un lit de velours, ses doigts jouant avec une coupe de vin remplie d'un liquide rouge si épais qu'il semblait presque vivant.
Julia Livilla fut amenée par deux esclaves, ses poignets liés par des rubans de soie dorée – un cadeau de Messaline, une marque de fausse générosité. Ses cheveux auburn, défaits et éparpillés sur ses épaules, brillaient sous la lueur des flambeaux, et ses yeux verts, étincelants de haine et de désir refoulé, fixaient Messaline avec une intensité qui aurait glacé le sang de toute autre femme.
— Julia, murmura Messaline en léchant le bord de sa coupe, tu es enfin là.
Julia releva le menton, un geste de défi qui trahit sa crainte.
— Je ne suis pas ton invité, Messaline, cracha-t-elle. Je suis ici parce que tu m'y as forcée.
Messaline sourit, un sourire si lent et si sensuel qu'il en était obscène.
— Bien sûr que non, murmura-t-elle en se levant avec une grâce féline. Tu es ici parce que tu en as envie.
Elle s'approcha de Julia, effleura sa joue du bout des doigts, un geste si doux qu'il en était menaçant.
— Tu as toujours voulu savoir ce que ça faisait... d'être aimée par une déesse, n'est-ce pas ?
Julia frémit, mais ne recula pas.
— Je ne désire rien de toi, murmura-t-elle, sa voix tremblant légèrement.
Messaline éclata de rire, un son cristallin et dangereux.
— Mentir à soi-même est une chose, murmura-t-elle en défaisant les rubans autour des poignets de Julia. Mais me mentir ? Elle lécha ses lèvres, regarda Julia droit dans les yeux. C'est une erreur.
La danse des corps
Messaline attira Julia contre elle, ses doigts glissant dans ses cheveux comme une caresse et une menace. Leurs bouches se rencontrèrent dans un baiser si violent qu'il en était presque doux, un mélange de haine et de désir qui fit trembler Julia.
— Tu sais que tu me veux, murmura Messaline en mordillant sa lèvre inférieure, goûtant le sang qui perlait. Depuis le premier jour.
Julia gémit, un son étouffé entre un soupir et un cri, et laissa Messaline la pousser sur le lit de velours. Leurs corps s'entremêlèrent, peaux contre peaux, sueur contre sueur, dans une danse aussi ancienne que Rome elle-même.
Messaline écarta les cuisses de Julia, glissa ses doigts entre ses jambes, trouvant son sexus déjà humide, prêt à accueillir le plaisir... ou la douleur.
— Tu es mouillée, murmura-t-elle, sa voix rauque comme du gravier. Pour moi.
Julia ferma les yeux, arqua le dos, un gémissement s'échappant de ses lèvres.
— Je te hais, murmura-t-elle, mais son corps répondait à chaque caresse, chaque mouvement.
Messaline sourit, lécha le cou de Julia, mordit sa peau jusqu'à ce qu'un filet de sang perle.
— Bien sûr que tu me hais, murmura-t-elle. C'est pour ça que tu m'aimes.
Elle pénétra Julia avec ses doigts, lentement, savamment, trouvant ce point qui la fit crier, ses hanches se soulevant pour rencontrer chaque poussée.
— Tu es si serrée, murmura Messaline, sa bouche contre l'oreille de Julia. Si chaude. Si à moi.
Julia agrippa les draps, ses ongles s'enfonçant dans la soie, un cri étouffé s'échappant de sa gorge.
— Arrête, murmura-t-elle, mais son corps tremblait de plaisir.
Messaline rit, un son sombre et envoûtant, et remplaça ses doigts par sa bouche, sa langue explorant chaque pli, chaque courbe, jusqu'à ce que Julia jouisse avec un cri, son corps tremblant, ses doigts agrippant les cheveux de Messaline.
— Tu vois ? murmura Messaline en se redressant, ses lèvres brillant du plaisir de Julia. Tu es mienne.
le vin des Dieux
Messaline se leva, alla vers une table où reposaient deux coupes – l'une en cristal, l'autre en or. Elle les remplit d'un vin rouge, si épais qu'il semblait presque solide, et reviendra vers Julia, toujours haletante, toujours tremblante.
— Choisis, murmura-t-elle en tendant les coupes. La coupe de cristal... ou la coupe d'or.
Julia regarda les deux coupes, ses yeux élargis par la peur et le désir.
— Qu'est-ce que c'est ? murmura-t-elle, sa voix rauque.
Messaline lécha ses lèvres, un geste si sensuel qu'il en était cruel.
— La coupe de cristal contient du vin de Falernien, murmura-t-elle. Le meilleur. Celui que boivent les empereurs.
Elle prît la coupe d'or, la fit tourner entre ses doigts, observant la lumière dansante sur le liquide rouge.
— Celle-ci... murmura-t-elle, c'est du vin de Cybèle. Un vin si rare qu'il n'en existe plus qu'une seule amphore dans tout l'Empire. Elle sourit, un sourire qui révéla ses dents comme des lames. Un vin qui donne des rêves... ou des cauchemars.
Julia fixa la coupe d'or, ses yeux élargis par la curiosité et la terreur.
— Tu mentis, murmura-t-elle.
Messaline éclata de rire, un son cristallin et dangereux.
— Peut-être, murmura-t-elle. Mais tu ne le sauras jamais... si tu ne bois pas.
Julia prît la coupe d'or, ses doigts serrant le métal comme si elle craignait qu'il ne lui échappe. Elle la porta à ses lèvres, but une gorgée, et ferma les yeux, attendant la mort.
Rien.
Elle ouvrit les yeux, confuse, et regarda Messaline, qui souriait, un sourire de triomphe.
— Tu vois ? murmura Messaline. Juste du vin.
Julia laissa échapper un souffle de soulagement, mais Messaline avança vers elle, prît la coupe de ses mains, et la porta à ses propres lèvres.
— Mais celui-ci... murmura-t-elle en buvant une gorgée de la coupe de cristal, celui-ci est empoisonné.
Julia pâlit, ses yeux s'écarquillant d'horreur.
— Tu... tu m'as fait boire... murmura-t-elle, sa voix brisée.
Messaline possa la coupe, lécha ses lèvres, et s'approcha de Julia, si près qu'elle pouvait sentir son souffle tremblant.
— Non, murmura-t-elle, sa voix douce comme un poison. Je t'ai donné un choix. Et tu as choisi la coupe d'or... parce que tu crois que tu mérites le meilleur.
Elle caressa la joue de Julia, ses doigts glissant sur sa peau comme une menace.
— Mais la vérité, Julia... c'est que tu mérites la coupe de cristal. Parce que tu n'es rien.
Julia recula, ses yeux brillant de larmes et de haine.
— Tu es un monstre, murmura-t-elle.
Messaline sourit, un sourire si large qu'il semblait dévorer son visage.
— Non, murmura-t-elle. Je suis une louve. Et toi, tu n'es qu'une brebis qui a oublié comment hurler.
L'agonie d'une rivale
Julia sentit une douleur aiguë transpercer son ventre, comme si un serpent lui déchirait les entrailles. Elle tomba à genoux, ses mains agrippant son estomac, ses yeux élargis par la terreur.
— Qu'as-tu... qu'as-tu fait ? murmura-t-elle, sa voix étouffée par la douleur.
Messaline s'agenouilla à côté d'elle, caressa ses cheveux comme une mère console son enfant, mais ses yeux étaient froids, sans pitié.
— Je t'ai donné ce que tu méritais, murmura-t-elle. Un rôle dans l'Histoire.
Julia hoqueta, un filet de sang coulant de ses lèvres.
— Tu es... une chienne en chaleur, murmura-t-elle, sa voix devenant un chuchotement.
Messaline lécha le sang sur les lèvres de Julia, un geste si intime et si cruel qu'il glaca le sang dans les veines de la mourante.
— Non, murmura-t-elle, sa voix rauque. Je suis la louve qui dévore Rome.
Julia ferma les yeux, son corps tremblant, ses doigts agrippant la robe de Messaline.
— Pourquoi... ? murmura-t-elle.
Messaline se pencha, ses lèvres effleurant l'oreille de Julia.
— Parce que tu as osé me regarder comme si j'étais moins que toi, murmura-t-elle. Et à Rome, il n'y a de place que pour une seule déesse.
Julia laissa échapper un dernier souffle, son corps s'affaissant sur le sol. Messaline se releva, regarda le corps de Julia, et sourit.
— Maintenant, murmura-t-elle, tu es immortelle.
L'héritage du plaisir
Messaline se tourna vers les esclaves, qui observaient la scène avec des yeux élargis par la terreur.
— Emportez-la, ordonna-t-elle. Et jetez son corps dans le Tibre. Que les poissons se repaissent de sa chair.
Les esclaves obéirent, saisissant le corps de Julia et le portant hors des jardins. Messaline restait seule, immobile, regardant la lune comme si elle cherchait une réponse dans sa lueur.
Elle prît la coupe d'or, but le reste du vin, et lécha ses lèvres, un geste lent, sensuel, triumphant.
— Une de moins, murmura-t-elle.
Puis elle se tourna vers l'ombre des jardins, où attendait un homme – un sénateur, masqué, qui avait tout vu.
— Tu as aimé le spectacle ? murmura-t-elle, un sourire aux lèvres.
L'homme s'avança, écarta son masque, révélant un visage marqué par la peur et le désir.
— Je suis à toi, Impératrice, murmura-t-il.
Messaline sourit, un sourire qui promettait des nuits de plaisir et des jours de terreur.
— Bien, murmura-t-elle. Alors agenouille-toi. Et supplie-moi.
Chapitre 9. La chambre des secrets
(Sous-sol du Palais Impérial, 43 ap. J.-C. – Là où les miroirs mentent et les masques révèlent la vérité)
L'antre des illusions
Le sous-sol du Palais était un labyrinthe de miroirs sans tain, où chaque reflet était une trahison et chaque ombre un mensonge. Les murs, couverts de fresques érotiques représentant des dieux en train de posséder des mortels, luisaient sous la lueur tremblotante des lampes à huile. Des lits en forme d'animaux mythologiques – un taureau pour les sénateurs, un serpent pour les traitres – étaient disposés en cercle, comme les autels d'un culte interdit. L'air était lourd de parfums – encens d'Arabie, musc de Nubie, et cette odeur métallique du désir et de la peur.
Messaline, vêtue d'une robe de soie noire qui moulait son corps comme une seconde peau, entra dans la Chambre des Secrets, ses talons cliquetant sur les dalles de marbre. Ses yeux, noirs comme l'obsidienne, balayèrent la pièce, s'arrêtant sur chaque invité – des sénateurs, des courtisanes, des gladiateurs – tous masqués, tous prêts à jouer le jeu qu'elle leur avait imposé.
— Bienvenue, murmura-t-elle, sa voix rauque comme du velours déchiré, dans le théâtre où les rôles s'inversent et les masques tombent.
Le jeu des masques
Un sénateur, masqué en Jupiter, s'avança vers elle, son corps tendu comme un arc. Messaline le regarda, un sourire cruel aux lèvres.
— Tu as choisi le roi des dieux, murmura-t-elle en caressant le masque de marbre. Un choix audacieux... ou stupide.
Le sénateur s'inclina, sa voix étouffée par le masque.
— Je sers Rome, Impératrice, murmura-t-il. Et je sers ses déeses.
Messaline éclata de rire, un son cristallin et dangereux.
— Rome ? murmura-t-elle en défaisant les lacets de sa robe, laissant son corps se révéler sous la lueur des flambeaux. Rome est une putain qui se vend au plus offrant. Et ce soir, c'est moi qui offre, citant le roi numide Jugurtha.
Elle s'approcha du lit en forme de taureau, s'allongea sur le dos, ses cuisses écartées, son sexus humide luisant comme une perle noire.
— Démontre-moi ta loyauté, murmura-t-elle. À genoux, sénateur.
La confession
Le sénateur s'agenouilla devant elle, ses mains tremblant alors qu'il effleurait ses cuisses. Messaline ferma les yeux, s'abandonnant aux sensations – la chaleur de ses doigts, la douceur de son souffle, la peur dans ses yeux.
— Tu complotes, n'est-ce pas ? murmura-t-elle, sa voix rauque. Contre Claude. Contre moi.
Le sénateur hésita, ses doigts s'immobilisant sur sa peau.
— Je... murmura-t-il.
Messaline ouvrit les yeux, le regarda droit dans les yeux, un sourire carnassier aux lèvres.
— Avoue, murmura-t-elle en écartant davantage ses cuisses, offrant son sexus à sa bouche. Et je te récompenserai.
Le sénateur ferma les yeux, un gémissement étouffé s'échappant de ses lèvres.
— Oui, murmura-t-il. Je complots. Avec Cassius et Valerius. Nous voulons te détrôner. Te voir tomber.
Messaline sourit, attira sa tête entre ses cuisses, ses doigts s'enfonçant dans ses cheveux.
— Bien, murmura-t-elle. Maintenant, montre-moi à quel point tu regrettes.
La récompense
Le sénateur obéit, sa langue explorant son sexus avec une avidité désespérée, comme s'il cherchait à effacer ses péchés dans son plaisir. Messaline ferma les yeux, arqua le dos, un cri étouffé s'échappant de ses lèvres alors qu'un orgasme la submergeait.
— Assez, murmura-t-elle en le repoussant. Maintenant, lève-toi.
Le sénateur obéit, son visage marqué par la honte et le désir. Messaline se leva, s'approcha de lui, et lécha ses lèvres, goûtant son plaisir et sa soumission.
— Tu es à moi, maintenant, murmura-t-elle. Comme Rome.
Elle prît une coupe de vin sur une table, la tendit vers lui.
— Bois, murmura-t-elle. Et souviens-toi : tu m'appartiens.
Le serpent et ses proies
Alors que le sénateur buvait, Messaline se tourna vers un autre invité – une courtisane, masquée en Diane, la déesse de la chasse. La femme tremblait, ses yeux élargis par la peur.
— Toi, murmura Messaline en s'approchant, tu as choisi la chasseresse. Un sourire cruel aux lèvres. Un choix intéressant... pour une proie.
La courtisane recula, mais Messaline l'attrapa par le poignet, l'attira vers le lit en forme de serpent.
— Allonge-toi, murmura-t-elle. Et prie pour que je te laisse vivre.
La chute des masques
À la fin de la nuit, les masques étaient tomés, les corps épuisés, et les secrets révélés. Messaline, allongée sur le lit du taureau, regardait les invités – brisés, soumis, à elle – et sourit.
— Vous voyez ? murmura-t-elle, sa voix portant comme un serment. Le pouvoir n'est pas une épée. C'est un baiser. Et vous vous êtes tous laissés séduire.
Elle prît une dernière coupe de vin, but une gorgée, et lécha ses lèvres, un geste lent, sensuel, triumphant.
— Maintenant, murmura-t-elle, vous m'appartenez. Comme Rome. Comme tout.
Le piège de narcisse
Alors que les derniers invités quittaient la Chambre des Secrets, épuisés et marqués par les nuits de débauche, Narcisse émergea de l'ombre, son visage marqué par une expression de triomphe et de désir refoulé. Il portait un masque de satyre, mais ses yeux trahissaient une lueur cruelle et calculatrice.
— Tu as bien joué, ma louve, murmura-t-il, sa voix rauque comme du velours déchiré. Mais ce soir, c'est moi qui tiens les rênes.
Messaline, allongée sur le lit en forme de lion, nue et couverte de sueur et de sperme, le regarda avec un sourire carnassier.
— Tu oseras me menacer, mon petit danseur ? murmura-t-elle, léchant une goutte de vin sur ses lèvres.
Narcisse s'approcha, défît les lacets de sa toge, et laissa tomber le tissu à ses pieds, révélant son corps sculpté et marqué par les années de plaisir et de soumission.
— Je ne te menace pas, murmura-t-il, ses doigts effleurant ses hanches. Je te propose un marché.
Messaline se redressa, écarta ses cuisses, et offrit son sexus à son regard.
— Parle, murmura-t-elle, sa voix rauque. Mais fais vite. J'ai faim.
Narcisse sourit, un sourire froid et calculateur.
— Claude sait que tu es ici, murmura-t-il. Et il arrive.
Le deal de la nuit
Messaline éclata de rire, un son cristallin et dangereux.
— Claude ? murmura-t-elle. Il n'ose même pas me regarder en face.
Narcisse s'agenouilla devant elle, ses doigts glissant entre ses cuisses, trouvant son sexus humide et prêt.
— Il sait que tu es ici, murmura-t-il, ses lèvres effleurant son ventre. Et il veut te surprendre en flagrant délit d'adultère.
Messaline ferma les yeux, s'abandonnant aux sensations, ses doigts agrippant ses cheveux.
— Et toi ? murmura-t-elle, haletante. Tu veux quoi ?
Narcisse lécha son clitoris, faisant trembler son corps.
— Une nuit, murmura-t-il. Une seule nuit avec toi, sans masques. Et je ne dirai rien à Claude.
Messaline ouvrit les yeux, regarda Narcisse, et sourit.
— Tu veux baiser l'impératrice de Rome ? murmura-t-elle. Alors prends-la.
La nuit du chantage
Narcisse se leva, prît Messaline dans ses bras, et l'allongea sur le lit du lion. Il écarta ses cuisses, pénétra son sexus avec une lenteur torturante, chaque poussée faisant gémir Messaline.
— Tu es mienne, murmura-t-il, ses lèvres collées à son oreille. Pour cette nuit.
Messaline arqua le dos, ses ongles s'enfonçant dans son dos.
— Baise-moi serpent, murmura-t-elle, ses yeux fermés. Et je te donnerai ce que tu veux.
Narcisse accéléra ses mouvements, ses hanches claquant contre les fesses de Messaline, chaque coup faisant crier de plaisir. Elle agrippa ses cheveux, l'attira vers elle, et l'embrassa avec une violence qui lui coupa le souffle.
— Oui, murmura-t-elle, haletante. Comme ça... plus fort... comme une vipère.
Narcisse la retourna, la pénétra par derrière, ses doigts agrippant ses hanches. Messaline cria, son corps tremblant de plaisir.
— Je suis tienne, murmura-t-il, sa voix brisée par le plaisir.
Messaline se redressa, le chevaucha, ses hanches ondulant avec une précision cruelle.
— Non, murmura-t-elle, ses lèvres effleurant les siennes. C'est toi qui es à moi.
A l'aube, Narcisse s'effondra sur Messaline, haletant, son corps tremblant de plaisir et de fatigue. Messaline caressa ses cheveux, lécha une larme sur sa joue, et murmura :
— Maintenant, murmura-t-elle, tu peux partir.
Narcisse se redressa, regarda Messaline avec un mélange de triomphe et de désir.
— Je reviens ce soir, murmura-t-il. Dans ta chambre nuptiale.
Messaline sourit, un sourire doux et triomphant.
— Je t'y attends, murmura-t-elle.
Tu me fais chanter, alors dance !
Messaline avait chargé une esclave d'informer Claude que Narcisse avait l'intention de violer Messaline.
— Va chercher Claude, murmura-t-elle. Et dis-lui que Narcisse est en train de me violer. Tu attends jusqu'à ce que Narcisse soit en moi. Il sera pris en flagrant délit.
L'esclave s'inclina, et partit.
La chambre nuptiale était baignée d'une lueur dorée, celle des flambeaux qui dansaient sur les murs recouverts de fresques érotiques. L'air était lourd de parfums – encens d'Arabie, musc de Nubie, et cette odeur métallique du désir et de la trahison. Messaline, allongée sur son lit d'ébène, nue sous une tunique de soie transparente, attendait Narcisse. Ses yeux, noirs comme l'obsidienne, brillaient d'un mélange de désir et de calcul.
La porte s'ouvrit avec un grincement sourd. Narcisse entra, vêtu d'une toge de lin blanc, son visage marqué par une expression de triomphe et de désir refoulé. Il ferma la porte derrière lui, et regarda Messaline avec un sourire carnassier.
Messaline se redressa, laissant glisser la tunique de ses épaules, révélant son corps nu, marqué par les années de plaisir et de pouvoir. Elle écarta ses cuisses, offrant son sexus humide à son regard.
— Tu es venue, murmura-t-elle, je ne m'y attendais pas.
— Je tiens toujours mes promesses, répondit Narcisse, sa voix rauque comme du velours déchiré. Surtout quand elles me donnent ce que je veux.
Il s'approcha, défît les lacets de sa toge, et laissa tomber le tissu à ses pieds, révélant son corps sculpté, marqué par les années de soumission et de désir.
— Alors prends ce que tu veux, murmura-t-elle. Mais sache que ce soir, c'est moi qui décide.
Narcisse s'agenouilla devant Messaline, glissa ses doigts entre ses cuisses, trouvant son sexus humide et prêt. Elle ferma les yeux, s'abandonnant aux sensations – la chaleur de ses doigts, la douceur de ses caresses, la promesse de son corps.
— Tu es mouillée, murmura-t-il, sa voix rauque. Comme si tu m'avais attendu.
Messaline arqua le dos, gémissant sous ses caresses.
— Je t'ai toujours attendu, murmura-t-elle, ses ongles s'enfonçant dans ses épaules. Même quand je te méprisais.
Narcisse lécha son clitoris, faisant trembler son corps. Elle agrippa ses cheveux, l'attira vers elle, et l'embrassa avec une violence qui lui coupa le souffle.
— Baise-moi, murmura-t-elle, haletante.
Narcisse la pénétra d'un coup sec, remplissant son sexus jusqu'à la garde. Messaline cria, son corps tremblant sous l'assaut, ses ongles labourant son dos.
— Oui, murmura-t-elle, ses hanches ondulant pour rencontrer ses mouvements. Comme ça... plus fort... mon serpent préféré.
Narcisse accéléra, ses coups de reins devenant plus brutaux, plus désordonnés. Messaline jouit avec un cri, son corps secoué de spasmes, ses parois se contractant autour de lui.
— Je suis tienne, murmura-t-il, sa voix brisée par le plaisir.
Alors que Narcisse s'effondrait sur elle, haletant, son corps tremblant de plaisir et de fatigue, la porte de la chambre s'ouvrit avec un bruit sourd. Messaline entendit des pas précipités, et sut aussitôt que Claude était là.
— Claude ! hurla-t-elle, ses yeux s'écarquillant de fausse terreur. Non ! Il m'a violée !
Narcisse se redressa brusquement, son visage pâle de stupéfaction. Messaline se dégagea de sous lui, arracha un pan de sa robe, et se recroquevilla dans un coin du lit, simulant la peur.
— Claude ! A l'aide ! Il m'a forcée !
Claude entra dans la chambre, son visage déformé par la colère et la déception. Il regarda Narcisse, nu, debout près du lit, puis Messaline, en larmes, sa robe déchirée.
— Qu'est-ce que c'est que ce bordel ? hurla Claude, sa voix tremblant de rage.
Narcisse tenta de s'expliquer, ses mains tremblantes :
— Majesté, ce n'est pas ce que vous pensez ! Elle m'a séduit !
Messaline se mit à hurler, ses larmes coulant sur ses joues :
— Il ment ! Il m'a violée ! Il m'a forcée !
Claude regarda Narcisse, ses yeux remplis de haine et de déception.
— Tu étais mon confident, murmura Claude, sa voix brisée. Mon ami.
Narcisse tomba à genoux, suppliant pour sa vie :
— Je vous en supplie, Majesté ! Je n'ai rien fait !
Claude prît une dague sur la table de nuit, et sans un mot, s'avança vers Narcisse.
— Tu ne baiseras plus jamais personne, murmura Claude, sa voix froide. Pas même une chienne comme elle.
D'un mouvement sec, il attrapa les testicules de Narcisse, et les trancha net. Narcisse hurla, s'effondrant sur le sol, son sang inondant les dalles de marbre.
Messaline regarda la scène avec un sourire à peine dissimulé, ses lèvres tremblant de plaisir refoulé.
— Dis à Rome que j'ai gagné, murmura-t-elle, sa voix à peine audible.
Chapitre 10. Le défi du lupanar de Scylla
(Lupanar de Scylla, 44 ap. J.-C. – Où les caresses deviennent des prières et les corps des hymnes)
Le défi des déesses
Le lupanar de Scylla baignait dans une lueur dorée, celle des cent lampes à huile qui dansaient sur les murs couverts de fresques érotiques. L'air était chargé du parfum des roses noires et du musc, une odeur si envoûtante qu'elle en devenait narcotique. Messaline, vêtue d'une robe de soie écarlate qui moulait ses courbes comme une seconde peau, entra dans la salle principale, ses pieds nus écrasant des pétales éparpillés sur le sol de marbre.
Scylla, la tenancière, était assise sur un trône de bois sculpté, ses seins lourds à moitié dénudés, ses yeux noirs brillant comme ceux d'une déesse impitoyable. Elle tenait une coupe de vin dans une main, et de l'autre, elle caressait le visage d'une jeune esclave, dont les lèvres étaient gonflées des baisers de la nuit précédente.
— Tu es en retard, impératrice, gronda Scylla, sa voix rauque comme du gravier, en regardant Messaline entrer dans la salle principale. Mais je savais que tu viendrais.
Messaline, vêtue d'une tunique de lin transparent qui moulait ses courbes comme une seconde peau, avança d'un pas félin, ses pieds nus écrasant des pétales de roses. Ses cheveux noirs, tressés avec des fils d'or, cascadaient sur ses épaules, et ses lèvres, peintes d'un rouge sombre, s'entrouvraient en un sourire qui promettait à la fois l'extase et la ruine.
— Qui oserait manquer un tel festin ? répondit Messaline, un sourire carnassier aux lèvres.
Scylla éclata de rire, un son guttural qui résonna dans la pièce.
— Alors montre-nous ce que tu vaux, impératrice, murmura-t-elle. Ou retourne dans ton palais, où on te baise comme une poupée.
Les règles du plaisir
Scylla frappa dans ses mains, et une vingtaine d'hommes, gladiateurs, sénateurs et esclaves, nus et huilés, entrèrent dans la salle, leurs corps luisant comme de l'or liquide. Leurs sexes étaient dressés, prêts à obéir aux moindres caprices de leurs maîtresses.
— Voici les règles, murmura Scylla en désignant un autel de marbre noir au centre de la pièce. Chacune de nous aura dix hommes. Celle qui fera jouir le plus de femmes en une nuit gagne.
Messaline sourit, lécha ses lèvres, et regarda Scylla droit dans les yeux.
— Et la récompense ? murmura-t-elle, sa voix rauque comme un chuchotement dans la nuit.
Scylla prît une coupe de vin et la but d'un trait, avant de lécher ses lèvres avec une lenteur calculée.
— Le perdant devient mon esclave, murmura-t-elle. Le gagnant règne sur ce lupanar... et sur les cœurs de Rome.
Messaline éclata de rire, un son cristallin et dangereux.
— Alors commençons, murmura-t-elle en défaisant les lacets de sa robe, laissant son corps nu se révéler sous la lueur des torches.
Vingt-cinq hommes à baiser
Messaline s'avança vers le premier homme, un sénateur aux tempes grises, son torse luisant de sueur. Elle s'allongea sur l'autel, ses cuisses écartées, son sexus humide luisant comme une perle noire.
— Baise-moi, vieux bouc, murmura-t-elle, sa voix rauque comme un chuchotement dans la nuit.
Le sénateur, enivré par le vin et l'aphrodisiaque, arracha sa toge et la pénétra avec une ferveur qui fit trembler ses hanches. Messaline, les ongles enfoncés dans son dos, guida ses mouvements, ses gémissements amplifiant l'ardeur de la foule.
— Plus profondément, murmura-t-elle, ou je te ferai regretter d'être né.
Le sénateur obéit, ses coups de reins devenant plus puissants, plus rythmés. Messaline jouit avec un cri, son corps tremblant, ses parois se contractant autour de lui.
— Oui, comme ça... murmura-t-elle, haletante. Encore.
L'homme, poussé par l'aphrodisiaque, s'effondra en un spasme, son orgasme éclatant comme une reddition.
Le deuxième, un gladiateur aux muscles saillants, la saisit par les hanches, ses mains brutales marquant sa peau de griffures rouges. Messaline, cambrée, guida son membre massif, ses gémissements feints amplifiant l'ardeur de la foule.
— Plus fort, siffla-t-elle, ou je te fais couper les couilles devant Rome !
Le gladiateur, vaincu, jouit dans un rugissement, s'effondrant à ses pieds.
— T'es qu'un chien, cracha-t-elle, mordant sa lèvre jusqu'au sang, le goût métallique sur sa langue.
Le dixième homme, un sénateur à la barbe rousse, vacilla sous l'effet du vin, son cœur s'arrêtant en plein acte, son membre encore raide enfoncé en elle. Messaline, riant, repoussa le cadavre et lança à la foule :
— Même mort, il bande pour son impératrice ! Qui veut sa place ?
Scylla, épuisée, s'effondra au bout du treizième homme tandis que les hommes se succédaient vigoureusement sur Messaline. Un marchand aux doigts bagués, un poète aux yeux fous, un esclave aux cicatrices profondes. Messaline, insatiable, les pliait à sa volonté, ses cuisses trempées de sueur et de semence, son corps un champ de bataille où chaque orgasme était une victoire.
Le vingt-cinquième homme, un jeune tribun aux yeux hagards, fut le point culminant. Messaline le chevaucha, ses hanches ondulant avec une précision cruelle, ses ongles lacérant son torse en sillons sanglants.
— Fais-moi oublier que je suis une déesse, murmura-t-elle, ses lèvres effleurant les siennes. Fais-moi crier de plaisir comme une pute divine ou je te fais bouffer ton cœur.
Le tribun, submergé, cria son extase, son corps secoué de spasmes, tandis que la foule, en transe, scandait le nom de Messaline, un chœur païen résonnant dans la caverne.
L'initiation de la vestale : l'offrande sacrée
Scylla, épuisée, présenta la vestale, Livia, une jeune femme aux cheveux d'ébène, drapée d'une tunique blanche, ses yeux baissés sous le poids de son vœu de chasteté. Son visage, pâle comme le marbre, trahissait une curiosité secrète, ses lèvres tremblant sous l'effet de l'aphrodisiaque glissé dans sa coupe.
Scylla avait acheté Livia, encore vierge, à un marchand d'esclave qui avait pillé le temple de Vesta.
Messaline, nue, couverte de sueur et de semence, s'approcha, une plume d'autruche à la main, son sourire aussi doux qu'une promesse.
— Regarde-moi, belle vestale, murmura-t-elle, sa voix chaude comme un baiser. Ce soir, tu vas découvrir ce que ton dieu t'a caché.
Livia, les yeux écarquillés, murmura :
— Je ne peux pas... Vesta me protège...
Mais sa voix trembla, trahie par le vin qui faisait pulser son sang. Messaline sourit, caressant sa joue avec la plume, un geste si léger qu'il en était irrésistible.
— Ton dieu ne t'a jamais donné ce que tu désires vraiment, murmura-t-elle, sa voix murmurant des promesses interdites. Mais moi, je peux te le donner.
Livia fut allongée sur un lit de soie, ses poignets et chevilles liés par des rubans de soie, sa tunique relevée jusqu'aux hanches, révélant la pâleur de ses cuisses et la touffe sombre de son pubis. Messaline, à genoux devant elle, fit danser la plume sur sa peau, effleurant son ventre, la courbe de ses seins, les pointes durcies sous le tissu.
— Tu sens ça, belle vierge ? murmura-t-elle, ses mots comme une caresse. Ton corps brûle déjà pour moi.
Livia, secouant la tête, gémit :
— Non... je ne dois pas...
Mais ses hanches frémirent, son corps trahissant sa foi. La plume glissa plus bas, frôlant l'intérieur de ses cuisses, puis la chair humide de son sexe, où l'aphrodisiaque avait fait perler une moiteur traîtresse.
— Laisse-toi aller, murmura Messaline, sa voix douce comme une prière. Laisse-moi te montrer ce que ton corps mérite.
Livia, les joues en feu, laissa échapper un gémissement lorsque la plume effleura son clitoris.
— Oh... murmura-t-elle, ses doigts agrippant les draps. C'est... c'est si bon...
Messaline, implacable, intensifia ses caresses, sa voix décrivant des scènes de plaisir :
— Imagine mes lèvres sur toi, belle vestale, léchant chaque centimètre de ta peau jusqu'à ce que tu cries de bonheur. Imagine mes doigts en toi, te remplissant jusqu'à ce que tu exploses de plaisir.
Livia, les yeux fermés, laissa échapper un cri d'extase, son corps s'arquant sous les caresses, ses cuisses trempées de son propre plaisir.
— Oui... murmura-t-elle, haletante. Ne t'arrête pas...
L'extase de la vestale
Messaline fit signe à deux gladiateurs, Zari et Khem, des hommes aux corps sculptés et aux membres imposants. Ils s'approchèrent de Livia, leurs yeux luisant de désir.
— Ils vont te donner ce que tu as toujours désiré, murmura Messaline, sa voix chaude comme un baiser. Laisse-toi emporter.
Zari s'agenouilla entre les cuisses de Livia, son membre massif frôlant son sexus humide. Khem, derrière elle, caressa ses fesses, préparant son anus avec une douceur experte.
— Oh dieux... murmura Livia, ses doigts agrippant les draps. C'est trop... mais je le veux...
Zari la pénétra avec une lenteur envoûtante, chaque poussée faisant trembler son corps. Khem, synchronisé, s'enfonça dans son anus, leurs mouvements rythmés faisant crier Livia de plaisir.
— Oui ! hurla-t-elle, son corps secoué de spasmes. Plus fort ! Je veux tout !
Les gladiateurs obéirent, leurs coups de reins devenant plus profonds, plus intenses, remplissant Livia d'un plaisir qu'elle n'avait jamais connu. Elle jouit avec un cri, son corps tremblant, ses cuisses inondées de semence et de plaisir.
— Je suis à vous... murmura-t-elle, haletante, ses doigts caressant les visages de Zari et Khem. Je ne veux plus jamais retourner à mon temple...
La victoire de la louve
Scylla, défaite mais souriante, s'agenouilla devant Messaline.
— Tu as gagné, impératrice, murmura-t-elle, ses yeux luisant d'admiration. Tu es vraiment la déesse de Rome.
Messaline, caressant les cheveux de Livia, endormie dans les bras de Zari, répondit :
— Non, Scylla. Je ne suis pas une déesse. Elle sourit, un sourire doux et triomphant. Je suis une femme qui sait ce que les autres désirent avant même qu'ils ne le sachent.
Elle se leva, regarda les corps endormis et satisfaits autour d'elle, et quitta le lupanar, laissant derrière elle un champ de plaisir et de soumission.
— Rome est mienne, murmura-t-elle, sa voix portant comme un serment. Et ce soir, j'ai conquis ses cœurs.
Chapitre 11. Les noces sacrilèges
(Temple de Vénus Libitina, 48 ap. J.-C. – Quand les lits deviennent des trônes et les baisers des coups d'État)
La cérémonie impériale
La nuit était lourde de promesses et de trahisons, le Temple de Vénus Libitina baigné d'une lueur dorée qui dansait sur les colonnes de marbre et les statues des dieux en extase. L'air vibrait du parfum des roses noires et de l'encens, une odeur si envoûtante qu'elle étouffait les consciences. Les murs, couverts de fresques représentant des scènes d'amour interdit, luisaient sous la lueur tremblante des flambeaux, comme si les divinités elles-mêmes assistaient à la profanation.
Messaline, vêtue d'une robe de soie pourpre tissée de fils d'or et incrustée de pierres précieuses, entra dans le temple, ses pieds nus écrasant des pétales de roses éparpillés sur le sol. Ses cheveux, défaits et parfumés à l'huile de narcisse, cascadaient sur ses épaules comme une cascade d'encre. Ses lèvres, peintes d'un rouge si profond qu'il semblait fait de sang, s'entrouvrirent en un sourire qui promettait à la fois l'extase et la ruine.
Silius, son amant, l'attendait devant l'autel, vêtu de la toge pourpre de Claude, tachée de vin et de parfum. Ses yeux, noirs comme l'obsidienne, brillaient d'une lueur à la fois triomphante et affamée. Autour d'eux, les sénateurs et courtisanes masqués observaient la scène, leurs regards mêlant désir, crainte et complicité.
— Tu es prête, ma louve ? murmura Silius, sa voix rauque comme du gravier.
Messaline s'approcha, effleura sa joue du bout des doigts, et répondit avec un sourire carnassier :
— Je suis prête depuis que j'ai ouvert les yeux, mon empereur.
Elle se tourna vers les sénateurs, éleva la voix, claire et coupante comme une lame :
— Ce soir, nous ne faisons pas que nous marier. Ce soir, nous renversons un empereur.
Un murmure excité parcourut l'assemblée, mêlé de souffles haletants et de rires étouffés.
Les vœux de chair et de sang
Le grand prêtre, vêtu d'une toge blanche tachée de vin, s'avança vers eux, tenant un calice rempli de vin sacré. Sa voix tremblait légèrement alors qu'il commencait la cérémonie :
— Par les pouvoirs de Vénus Libitina, déesse de l'amour charnel et des désirs interdits, je vous unis dans les liens du plaisir et de la révolte. Que vos corps soient liés comme vos âmes sont rebelles.
Messaline prît le calice, but une gorgée, et lécha ses lèvres, un geste si sensuel qu'il en était obscène.
— Je te donne mon corps, murmura-t-elle en regardant Silius droit dans les yeux, mon lit, et mon pouvoir. Mais je garde mon âme... car elle appartient à Rome.
Silius prît le calice, but à son tour, et répondit avec un sourire dangereux :
— Je ne veux pas de ton âme, Messaline. Je veux ton trône. Et ce soir, nous le prenons.
Il écarta les pans de sa toge, révéla un poignard caché dans sa ceinture, et le posa sur l'autel, sous les yeux des sénateurs.
— Ce couteau est pour Claude, murmura-t-il. Et ce mariage est notre déclaration de guerre.
La consommation impériale du mariage
Une fois les vœux échangés, Messaline écarta sa robe, révéla son corps nu sous les yeux ébahis des invités. Sa peau, luisante d'huile de narcisse, brillait sous la lueur des torches, et ses courbes semblaient sculptées par les dieux eux-mêmes.
— Déshabille-toi, mon empereur, murmura-t-elle, sa voix rauque comme un chuchotement dans la nuit. Montre-leur ce qu'un vrai homme peut faire.
Silius obéit, laissant tomber sa toge avec une lenteur calculée. Son corps, musclé et marqué par les batailles, se révéla dans toute sa gloire. Son sexe, dur et imposant, se dressa comme une colonne de marbre, faisant haleter les femmes et rougir les hommes.
— Regardez, murmura Messaline en caressant son torse, voici votre nouvel empereur.
Elle s'allongea sur l'autel, écarta ses cuisses, et offrit son sexus à Silius, humide et gonflé de désir.
— Baise-moi, mon empereur, murmura-t-elle, et fais-moi oublié les nuits ennuyeuses avec Claude.
Silius s'agenouilla entre ses cuisses, prît son sexe dans sa main, et le guida vers son sexus. Messaline ferma les yeux, s'abandonnant aux sensations – la chaleur de son corps, la force de ses mouvements, la puissance de sa pénétration.
— Oh... murmura-t-elle, ses ongles s'enfonçant dans ses épaules. Enfin... un homme qui sait ce que baiser veut dire.
Silius commence par des mouvements lents et profonds, chaque poussée faisant trembler son corps. Messaline arque le dos, ses seins frémissant à chaque coup de reins.
— Plus fort, murmura-t-elle, je veux sentir chaque coup comme un couteau.
Silius accélère, ses hanches claquant contre les fesses de Messaline, chaque mouvement faisant crier de plaisir. Elle agrippe ses cheveux, l'attire vers elle, et l'embrasse avec une violence qui lui coupe le souffle.
— Comme ça... murmura-t-elle, haletante. Oui... c'est ça...
L'orgasme impérial
Messaline se redresse, pousse Silius sur le dos, et s'agenouille entre ses cuisses. Elle prît son sexe dans sa main, lécha la pointe avec une lenteur calculée, goûtant le sel de sa peau.
— Tu es dur comme du marbre, murmura-t-elle, et long comme un empereur doit l'être.
Elle engloutit son sexe dans sa bouche, léchant, suçant, mordillant avec une précision qui fit gémir Silius. Ses mains caressent ses testicules, les massant avec une douceur qui contraste avec la violence de sa bouche.
— Tu vas jouir pour Rome, murmura-t-elle en remontant sa langue le long de son membre. Et tu vas crier mon nom.
Silius agrippe ses cheveux, ses hanches se soulevant pour rencontrer sa bouche. Messaline accélère, avalant son sexe jusqu'à la garde, étouffant ses gémissements de plaisir.
— Oui... comme ça... putain... tu suces comme une déesse... grogne-t-il, ses doigts serrant ses cheveux.
Messaline relève la tête, léche ses lèvres, et murmure :
— Et tu baises comme un empereur.
Messaline se retourne, s'appuie sur ses mains, et offre son anus à Silius.
— Prends-moi par-derrière, murmura-t-elle, et fais-moi hurler comme une louve.
Silius obéit, pénétrant son anus avec une lenteur torturante, chaque poussée faisant trembler son corps. Messaline crie, ses doigts agrippant les draps, son corps secoué par des spasmes de plaisir.
— Plus profond... oui... comme ça... détruis-moi...
Elle se retourne à nouveau, s'assoit sur Silius, le chevauche avec une fermeté calculée, ses hanches ondulant avec une précision qui le fait gémir.
— Tu es à moi, murmura-t-elle, ses lèvres effleurant les siennes. Et Rome sera à nous.
Silius agrippe ses hanches, ses doigts marquant sa peau, et accélère ses mouvements. Messaline ferme les yeux, s'abandonnant à l'extase, ses cris résonnant dans le temple comme un chant de victoire.
— Oui... oui... je suis tienne... mon empereur... mon dieu...
Silius jouit avec un rugissement, son sperme inondant son sexus, marquant son corps comme un sceau impérial. Messaline s'effondre sur lui, haletante, son corps tremblant de plaisir.
— Maintenant, murmura-t-elle, nous sommes unis. Et Rome tremblera.
L'orgie politique
Une fois les vœux échangés, les portes du temple s'ouvrirent, et une procession d'invités entra – des sénateurs, des courtisanes, des gladiateurs, tous masqués et prêts à participer à l'orgie. Les musiciens commencèrent à jouer des tambours et des flûtes, et des esclaves circulaient avec des plateaux de fruits et de vin.
Une fois le mariage consommé publiquement, Messaline s'avança vers le premier invité, un sénateur masqué en taureau, et l'attira vers elle.
— Défais ton masque, murmura-t-elle, sa voix rauque. Et montre-moi ce que tu caches... sénateur.
L'homme obéit, révélant un visage marqué par la peur et le désir.
— A genoux, murmura Messaline en écartant sa robe. Et adore ta toute nouvelle impératrice.
Le sénateur s'agenouilla, et Messaline s'allongea sur un lit en forme de lion, ses cuisses écartées, son sexus encore humide des ses secrétions vaginales mélangées au sperme de son nouveau empereur et luisant sous la lueur des torches.
— Baise-moi, murmura-t-elle, et fait en sorte que Claude entende mes cris depuis son palais.
Les invités, en transe, commencèrent à s'unir entre eux, leurs corps enlacés formant une fresque vivante de désir et de trahison.
Messaline se leva, écarta sa robe, et s'avança vers Livia, une jeune vestale qui avait trahi son vœu de chasteté. Elle l'attira vers elle, caressa ses cheveux, et murmura :
— Tu veux goûter à ce que ton dieu t'a interdit ?
Livia, les yeux brillant de désir, murmura :
— Oui... montre-moi.
Messaline l'allongea sur un lit en forme de serpent, écarta ses cuisses, et fit signe à Zari, un gladiateur numide, de s'approcher.
— Baise-la, murmura Messaline, et fais-la crier comme une déesse.
Zari obéit, pénétrant Livia avec une lenteur envoûtante, chaque poussée faisant trembler son corps. Livia ferma les yeux, s'abandonnant aux sensations, ses gémissements mêlés aux cris des autres invités.
— Oh... déesse... c'est si bon... murmura-t-elle, ses doigts agrippant les draps.
Messaline sourit, lécha ses lèvres, et murmura :
— Tu vois ? Ton dieu ne t'a jamais donné ça.
La consécration de l'Empereur
À l'aube, les invités étaient épuisés, leurs corps enlacés formant une fresque vivante de plaisir et de trahison. Messaline, allongée sur le lit du lion, regardait les visages marqués par l'extase et la soumission.
— Vous voyez ? murmura-t-elle, sa voix portant comme un serment. Le pouvoir n'est pas une épée. C'est un baiser. Et vous vous êtes tous laissés séduire.
Elle se leva, prît une coupe de vin, et lécha ses lèvres, un geste lent, sensuel, triomphant.
— Maintenant, murmura-t-elle, vous m'appartenez. Comme Rome. Comme l'Empire.
Silius s'approcha, prît sa main, et murmura :
— Demain, nous renversons Claude. Ce soir, nous régnerons.
Messaline sourit, un sourire dangereux et envoûtant.
— Demain, murmura-t-elle, Rome saignera. Et nous boirons son sang.
Chapitre 12. L'effondrement d'une déesse
(Jardins du Palais, 48 ap. J.-C. – Quand les ombres deviennent des spectres et les désirs des regrets)
Les hallucinations de la chute
La nuit était épaisse, chargée de l'odeur des roses fanées et de l'encens qui brûlait dans les braseros de bronze. Les jardins du Palais, autrefois lieu de fêtes et de débauches, semblaient déserts, hantés par les souvenirs des nuits passées. Messaline, vêtue d'une tunique de lin déchirée, errait entre les allées, ses pieds nus effleurant les dalles froides. Ses cheveux, autrefois soyeux, étaient emmêlés, et ses yeux, cernés de noir, brillaient d'une lueur fiévreuse.
— Tu m'as abandonnée, murmura-t-elle en regardant une statue de Caligula, son visage marqué par les ombres de la lune. Pourquoi m'as-tu laissée seule ?
La statue sembla sourire, et une voix familière résonna dans sa tête :
— Parce que tu n'as plus besoin de moi, ma louve, murmura la voix de Caligula. Tu es devenue ce que je voulais que tu sois : une déesse qui dévore les hommes.
Messaline ferma les yeux, sentant une larme couler sur sa joue.
— Je ne veux pas être une déesse, murmura-t-elle. Je veux être aimée.
L'apparition de Julia Livilla
Une silhouette blanche émergea des ombres, flottant comme un spectre. Julia Livilla, sa rivale, son visage pâle comme la mort, la regardait avec des yeux remplis de haine et de pitié.
— Tu as perdu, Messaline, murmura Julia, sa voix froide comme un vent d'hiver. Tu as tout perdu.
Messaline recula, son cœur battant à tout rompre.
— Non, murmura-t-elle. Je n'ai rien perdu. Je suis l'impératrice de Rome.
Julia éclata de rire, un son cristallin et cruel.
— Tu n'es plus rien, murmura-t-elle. Tu n'es qu'une femme brisée, une ombre de ce que tu étais.
Messaline serra les poings, sentant une colère noire monter en elle.
— Je suis Messaline, murmura-t-elle, sa voix tremblant de rage. Je suis la louve qui a dévoré Rome.
Julia s'approcha, tendit la main, et effleura sa joue.
— Regarde-toi, murmura-t-elle. Tu n'es plus qu'un cadavre qui respire.
La danse des spectres
Messaline ferma les yeux, et quand elle les rouvrit, elle vit des visages familiers l'entourer : Caligula, Scylla, Livia, tous souriant avec une expression de moquerie.
— Tu n'as plus personne, murmura Caligula, sa voix résonnant comme un écho. Pas même Silius.
Messaline recula, son souffle devenant court.
— Silius m'aime, murmura-t-elle. Il est mon empereur.
Caligula éclata de rire, un son sombre et moqueur.
— Silius t'a utilisée, murmura-t-il. Comme je t'ai utilisée. Comme tous les hommes t'ont utilisée.
Messaline sentit une douleur aiguë transpercer son cœur.
— Non, murmura-t-elle. Non.
La dernière danse
Messaline s'agenouilla sur le sol, ses mains agrippant les pétales de roses éparpillés. Elle ferma les yeux, et vit défilé les souvenirs de sa vie : ses nuits avec Caligula, ses jeux avec Scylla, ses orgies avec Silius.
— Je ne veux pas mourir, murmura-t-elle, ses larmes coulant sur ses joues.
Une main se posa sur son épaule. Elle leva les yeux, et vit Mnester, son amant danseur, la regarder avec des yeux remplis de tristesse.
— Tu as dansé trop près du soleil, ma déesse, murmura-t-il. Et maintenant, tu brûles.
Messaline se leva, regarda les visages autour d'elle, et comprit.
— Je ne veux pas disparaître, murmura-t-elle. Je veux régner.
Chapitre 13. La dance des traîtres
(Chambre Impériale, 48 ap. J.-C. – Quand les amants deviennent des traîtres et les baisers des poignards)
Les ombres derrière le trône
La nuit était épaisse, chargée de l'odeur des roses noires et de l'encens qui brûlaient dans les braseros de bronze. Dans les couloirs obscurs du Palais Impérial, Narcisse, l'ancien amant de Messaline, rencontrait Agrippine dans une alcôve secrète, leurs visages éclairés par la lueur tremblante d'une lampe à huile.
— Elle doit disparaître, murmura Agrippine, sa voix froide comme l'acier. Messaline est devenue trop puissante. Trop dangereuse.
Narcisse, vêtu d'une toge de soie noire, sourit avec un air de supériorité.
— Elle a toujours sous-estimé ceux qu'elle a brisés, répondit-il, ses doigts effleurant une dague cachée dans les plis de sa toge. Et moi, elle m'a brisé plus que quiconque.
Agrippine le regarda, ses yeux noirs brillant d'une lueur calculatrice.
— Alors faisons en sorte que sa chute soit aussi spectaculaire que son règne, murmura-t-elle. Et que Claude porte le blâme.
Le piège de la chambre impériale
Messaline, allongée sur son lit d'ébène, nue sous une tunique de lin déchirée, sentait une présence. Elle ouvrit les yeux et vit Narcisse, debout dans l'ombre, un sourire énigmatique aux lèvres.
— Tu es venu pour me tuer, mon ancien amant ? murmura-t-elle, sa voix rauque comme du gravier.
Narcisse s'avança, laissant la lueur de la lampe révéler son visage marqué par les années de trahisons.
— Non, répondit-il, sa voix douce comme un poison. Je suis venu pour te regarder tomber.
Messaline se redressa, laissant glisser la tunique de ses épaules, révélant son corps nu, marqué par les années de plaisir et de pouvoir.
— Tu m'as toujours aimée, murmura-t-elle, un sourire carnassier aux lèvres. Même quand je t'ai castré et jeté comme un jouet cassé.
Narcisse s'approcha, effleura sa joue du bout des doigts.
— Et c'est pourquoi je suis ici, murmura-t-il. Pour te montrer ce que tu as perdu.
La dance des traîtres
Narcisse fit signe à un soldat caché dans l'ombre. L'homme, grand et musclé, entra dans la chambre, une épée à la ceinture et une expression indéchiffrable.
— Voici ton bourreau, murmura Narcisse, un sourire cruel aux lèvres. Mais d'abord, il va te donner ce que tu as toujours désiré.
Messaline regarda le soldat, ses yeux brillant d'un mélange de désir et de mépris.
— Un dernier cadeau ? murmura-t-elle, sa voix rauque. Alors qu'il commence.
La dernière offrande
Messaline s'allongea sur le lit, écartant ses cuisses avec une lenteur calculée, offrant son clitoris humide et gonflé de désir au soldat. Elle caressa ses seins, pinça ses mamelons jusqu'à ce qu'ils deviennent durs comme des pierres précieuses, et murmura :
— Montre-moi ce que tu caches, mon beau bourreau. Baise-moi comme si tu étais un dieu et moi, ta dernière offrande. Tu pourras te targuer d'être le dernier à baiser l'impératrice, la déesse que Rome n'a jamais eu.
Le soldat, subjugué par son audace, défît sa ceinture et libéra son membre, dur et pulsant. Messaline lécha ses lèvres, regardant son sexe avec une faim insatiable.
— Viens, murmura-t-elle, sa voix rauque. Remplis-moi jusqu'à ce que je n'en puisse plus.
Le soldat s'agenouilla entre ses cuisses, glissa ses doigts dans son con, préparant son entrée avec une lenteur torturante. Messaline arqua le dos, gémissant sous ses caresses.
— Oui... murmura-t-elle, ses ongles s'enfonçant dans ses épaules. Comme ça... plus profond... prends-moi.
Il la pénétra d'un coup sec, remplissant sa chatte jusqu'à la garde. Messaline cria, son corps tremblant sous l'assaut.
— Putain de déesse... grogna-t-il, ses hanches claquant contre les fesses de Messaline.
Elle enroula ses jambes autour de sa taille, l'attirant plus profondément en elle, ses gémissements résonnant dans la chambre comme un chant sacré.
— Plus fort, murmura-t-elle, ses ongles labourant son dos. Fais-moi jouir comme si c'était la dernière fois.
Il accéléra ses mouvements, chaque coup de reins faisant trembler le lit. Messaline sentit l'orgasme monter, chaud et lourd, comme une vague prête à tout emporter.
— Oui... murmura-t-elle, ses doigts agrippant les draps. Je suis tienne... mon dieu... mon bourreau.
Elle jouit avec un cri, son corps secoué de spasmes, son clitoris inondé de plaisir. Le soldat grognait, ses doigts serrant ses hanches, avant de jouir à son tour, son sperme inondant son ventre comme une marque impériale.
Messaline s'agenouilla devant le soldat, et prît son sexe dans sa main, lécha la pointe avec une lenteur calculée, goûtant le sel de sa peau mêlé au mélange du sperme et de ses sécrétions vaginales.
Elle engloutit son membre dans sa bouche, léchant, suçant, mordillant avec une précision qui fit gémir le soldat qui reprit vigueur.
— Tu es dur comme du marbre, murmura-t-elle, et long comme un empereur doit l'être.
Elle engloutit son sexe jusqu'à la garde, avalant chaque centimètre avec une avidité qui le fit haleter. Ses mains caressèrent ses testicules, les massant avec une douceur qui contraste avec la violence de sa bouche.
— Tu vas jouir pour Rome, murmura-t-elle en remontant sa langue le long de son membre. Et tu vas crier mon nom.
Le soldat agrippa ses cheveux, ses hanches se soulevant pour rencontrer sa bouche. Messaline accéléra, avalant son sexe jusqu'à ce qu'il tremble de plaisir.
— Oui... comme ça... putain... tu suces comme une déesse... grogna-t-il, ses doigts serrant ses cheveux.
Messaline relève la tête, lécha ses lèvres, et murmura :
— Et tu baises comme un empereur.
Elle reprit son membre dans sa bouche, l'avalant jusqu'à ce qu'il jouisse avec un rugissement, son sperme inondant sa gorge. Messaline avala chaque goutte, léchant ses lèvres avec un sourire triomphant.
La trahison finale
Le soldat s'effondra sur elle, haletant, son corps tremblant de plaisir et de remords. Messaline caressa ses cheveux, lécha une larme sur sa joue, et murmura :
— Maintenant, murmura-t-elle, tu peux me tuer.
Elle se tourna vers Narcisse et le regarda droit dans les yeux.
- Dis à Rome, ordonna t-elle, que j'ai été la seule impératrice qu'elle ait jamais connue.
Narcisse sourit, un sourire narquois et triomphant.
— Je leur dirai que tu es morte en suppliant, murmura-t-il. Comme une chienne.
— Coupe sa tête, ordonna Narcisse au soldat.
Le soldat se redressa, prît son épée, et la posa sur le cou de Messaline.
— Pourquoi ? murmura-t-il, sa voix tremblante. Pourquoi m'as-tu fait ça ?
Messaline sourit, un sourire doux et triomphant.
— Parce que je voulais que tu saches ce que c'est que d'être libre, murmura-t-elle. Même si c'est seulement pour un instant.
Le soldat hésita un moment mais Messaline, toute souriante, pris la dague, ferma les yeux et guida la lame vers son cœur.
— Dis à Claude que j'ai gagné, murmura-t-elle, sa voix devenant un chuchotement. Minable Narcisse, je meurs comme une déesse.
L'héritage des ombres
Agrippine entra dans la chambre, regarda le corps de Messaline, allongé sur le lit, ses cuisses ouvertes, une inscription en latin gravée sur le mur :
"ICI GÎT CE QUE ROME A LE PLUS DÉSIRÉ."
Elle trouva le journal intime de Messaline, et lut :
"Le pouvoir est une drogue. Le sexe, son aiguille."
"Claude n'était qu'un vase. Moi, j'étais l'océan qui le brisait."
Agrippine ferma les journaux, et murmura :
— Elle a compris avant nous tous... qu'une femme ne règne pas. Elle dévore.
Elle regarda Narcisse, et sourit.
— Maintenant, murmura-t-elle, nous pouvons commencer à régner.
Epilogue. L'héritage de la louve
(Chambre Secrète du Palais, 48 ap. J.-C. – Quand les ombres deviennent des légendes et les désirs des regrets éternels)
Le journal intime de l'impératrice déchue
Trois jours après la mort de Messaline, Agrippine entra dans la chambre secrète où les derniers effets de l'impératrice étaient entassés : robes de soie déchirées, parfums d'Orient, et le journal intime qu'elle avait écrits dans l'ombre de ses nuits de débauche.
Agrippine prît le journal, l'ouvrit, et lut à haute voix, sa voix résonnant dans le silence de la pièce :
"Le pouvoir est une drogue. Le sexe, son aiguille. J'ai régné sur Rome comme une louve, et je mourrai comme une déesse."
Elle tourna la page, et s'arrêta sur un passage :
"Claude n'était qu'un vase. Moi, j'étais l'océan qui le brisait. J'ai aimé Caligula comme un démon, détruit Silius comme un jouet, et séduit Rome comme une putain. Mais au fond, je n'ai jamais été aimée. Seulement crainte. Seulement désirée."
Agrippine ferma le journal, et murmura :
— Elle a compris ce que nous refusons toutes d'admettre, murmura-t-elle. **Qu'une femme ne règne pas. Elle dévore.
La rencontre avec Claude
Claude, assis sur un trône de marbre, regardait le vide, ses yeux rougis par les larmes et le vin. Agrippine entra, tenant les journaux de Messaline.
— Tu savais ? murmura Claude, sa voix brisée. Tu savais qu'elle me trompait ?
Agrippine s'assit à côté de lui, posa les journaux sur ses genoux.
— Elle t'a trompé avec tout Rome, murmura Agrippine. Et moi, je l'ai laissée faire.
Claude prît le journal, l'ouvrit, et lut :
"Je baise les sénateurs comme des chiens, et ils m'adorent. Je détruis les femmes comme des poupées, et elles me supplient. Je règne sur Rome comme une louve, et ils m'appellent déesse."
Claude ferma le journal, et murmura :
— Elle était folle.
Agrippine sourit, un sourire froid et calculateur.
— Non, murmura-t-elle. Elle était libre.
L'héritage de la louve
Agrippine se leva, s'approcha d'une statue de Messaline, sculptée dans du marbre et dorée à l'or fin. Elle caressa le visage de la statue, et murmura :
— Tu as perdu, ma belle, murmura-t-elle. Mais ton héritage vivra. Rome ne t'oubliera jamais.
Elle prît une bague que Messaline portait toujours, une bague en or incrustée de pierres précieuses, et la glissa à son doigt.
— Je vais régner à ta place, murmura-t-elle. Mais je ne ferai pas tes mêmes erreurs.
La dernière lettre
Agrippine trouva une lettre cachée dans le journal, scellée avec de la cire et adressée à Claude. Elle la décacheta, et lut :
"Mon cher Claude,
Tu n'as jamais compris ce que c'était que d'être aimée. Tu n'as jamais compris ce que c'était que d'être une femme. Tu étais un vase, et je suis l'océan. Je t'ai détruit comme j'ai détruit tous les hommes qui ont osé me toucher.
Je meurs en riant, comme une déesse doit mourir. Et toi, tu vivras en pleurant, comme un homme doit vivre.
Dis à Rome que j'ai gagné.
Messaline."
Agrippine replaça la lettre, et murmura :
— Elle a gagné, en effet. Même morte, son ombre plane sur Rome.
L'ombre de Messaline
Des années plus tard, Néron, le fils d'Agrippine, deviendrait empereur. Il trouverait le journal de Messaline, et lirait ses mots avec une fascination morbide.
— Elle était folle, murmura-t-il.
Son conseiller, Sénèque, répondit :
— Non, murmura Sénèque. Elle était libre. Et c'est pourquoi Rome l'a tuée.
FIN.
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