Yasmine et l'équation du désir (volume II) : Chapitre 3. L'apaisement avec Kamal
Récit érotique écrit par Karim_et_Nadia [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur couple.
- • 19 récits publiés.
- • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 0.0 • Cote moyenne attribuée par HDS : 0.0
- • L'ensemble des récits érotiques de Karim_et_Nadia ont reçu un total de 50 705 visites.
Cette histoire de sexe a été affichée 936 fois depuis sa publication.
Couleur du fond :
Yasmine et l'équation du désir (volume II) : Chapitre 3. L'apaisement avec Kamal
Chapitre 3. L'apaisement avec Kamal
La nuit enveloppait Marseille d’un voile d’étoiles, et les réverbères du Vieux-Port projetaient des éclats d’or sur les eaux calmes, comme des promesses murmurées par la mer. Yasmine, dans son appartement de Luminy, terminait de corriger un article scientifique lorsque son téléphone vibra, affichant un numéro algérien. Son cœur s’arrêta un instant. Elle décrocha, la voix hésitante.
« Yasmine… c’est Kamal. Je suis à Marseille. À l’Hôtel du Vieux-Port. J’ai besoin de te voir. Pas pour te juger, mais pour comprendre. Peux-tu stp, venir ? »
La voix de Kamal, grave et empreinte d’une mélancolie douce, raviva en elle des souvenirs qu’elle croyait enfouis : leurs rires à Alger, leurs baisers volés au bord de la corniche, et cette nuit cruelle où elle l’avait chassé de sa vie. Elle ferma les yeux, pesant le poids de ce passé.
« D’accord, Kamal. J’arrive. »
Une heure plus tard, Yasmine poussait la porte d’une suite élégante mais intime, où les voilages laissaient filtrer la lumière argentée du port. Elle portait une robe noire fluide, soulignant ses courbes avec une simplicité raffinée, ses cheveux bruns cascadant librement. Kamal se tenait près de la fenêtre, en costume sombre, les traits marqués par le temps – une barbe naissante, des rides discrètes au coin des yeux – mais toujours ce regard profond, chargé d’une tristesse apaisée.
Le silence entre eux n’était pas hostile, mais lourd d’une intimité brisée. Kamal s’avança, brisant la quiétude avec une voix douce, presque recueillie.
« Tu es devenue tout ce que tu promettais d’être, Yasmine. Une reine, une lumière. La Médaille Fields… je l’ai vu, dans les journaux, à la télévision. Mais je ne peux effacer les deux images de toi qui me hantent : la fiancée pure que j’aimais, et celle de cette nuit où tu m’as repoussé, où tu t’es montrée… différente. Je ne suis pas là pour des reproches. Je veux comprendre. Pourquoi ? »
Yasmine s’adossa au bureau, son regard se perdant un instant dans les reflets du port. Elle inspira profondément, cherchant les mots pour dénouer les chaînes du passé.
« Kamal, tu mérites la vérité. Une vérité que j’ai tue, par honte, par peur, par amour. La jeune fille que tu aimais n’a jamais cessé d’exister, mais elle a été brisée. Et la femme que je t’ai montrée, cette diablesse, n’était qu’un masque pour te protéger, pour te libérer de moi. »
Kamal fronça les sourcils, ses mains se crispant légèrement.
« Explique-moi, Yasmine. Pourquoi m’as-tu fait croire que tu avais choisi cette vie ? Que tu m’avais trahi ? »
Elle s’approcha, s’asseyant sur le bord du bureau, ses doigts jouant nerveusement avec l’ourlet de sa robe.
« Parce que je t’aimais, Kamal, murmura-t-elle, la voix vibrante d’émotion. J’avais rêvé d’être ta femme, de t’offrir une vie pure, conforme à nos promesses d’Alger. Nos baisers, nos caresses sur la corniche… c’était mon avenir. Mais cette nuit-là, avant ton arrivée, tout m’a été arraché. Un homme m’a prise de force, m’a déflorée, m’a souillée. Quand tu es arrivé, je n’étais plus celle que tu avais aimée. Je ne pouvais pas te regarder en face, porter le poids de cet honneur perdu. Alors, j’ai orchestré cette scène cruelle, avec lui, pour que tu me haïsses, pour que tu partes. Je ne pouvais pas t’infliger la vérité, ni te condamner à vivre avec une femme brisée. »
Kamal pâlit, son souffle se suspendit. Il s’approcha, vacillant, comme si chaque mot de Yasmine était une lame plantée dans son cœur.
« Tu as… subi cela ? Et tu m’as laissé croire que tu l’avais choisi ? Pourquoi, Yasmine ? Pourquoi ne pas m’avoir fait confiance ? »
Elle releva les yeux, plongeant dans les siens, son regard brillant de larmes contenues.
« Parce que je connaissais le poids de l’honneur dans ton monde, dans le nôtre. Tu aurais voulu me sauver, porter ma honte comme la tienne. Je refusais de t’enchaîner à ce fardeau. Je t’aimais trop pour cela. J’ai préféré devenir la diablesse à tes yeux, pour que tu sois libre de construire une vie avec une femme digne de toi, une femme qui te donnerait des enfants, une famille. »
Un silence suivit, chargé de compréhension et de douleur partagée. Kamal tendit une main tremblante, effleurant sa joue, essuyant une larme qui avait glissé sans qu’elle s’en rende compte.
« Ma courageuse Yasmine… tu as porté cela seule, pour moi. »
Elle posa sa main sur la sienne, un sourire triste naissant sur ses lèvres. « Maintenant, tu sais. Tu peux repartir, apaisé. Tu n’as pas aimé une traînée, mais une femme qui t’a aimé jusqu’à se perdre elle-même. »
Kamal hocha la tête, ses yeux brillants d’une tendresse infinie.
« Je t’aime encore, Yasmine. Pas comme un fiancé, pas comme avant. Mais comme l’homme qui n’a jamais pu t’effacer de son cœur, malgré ma femme, mes enfants, ma vie. »
Ce fut alors que Yasmine, mue par un élan qu’elle ne contrôlait plus, combla l’espace entre eux. Elle se hissa sur la pointe des pieds et l’embrassa, un baiser doux, presque sacré, où se mêlaient l’amour d’autrefois et le désir qu’ils n’avaient jamais pleinement exploré. Ses lèvres, chaudes et pleines, s’attardèrent sur les siennes, goûtant leur douceur, leur familiarité, un mélange de menthe et de nostalgie.
Kamal répondit avec une ferveur contenue, ses mains glissant sur sa taille, l’attirant contre lui. Le baiser s’approfondit, leurs langues se rencontrant dans une danse lente, voluptueuse, leurs souffles se mêlant en halètements courts.
Quand ils se séparèrent, leurs fronts appuyés l’un contre l’autre, Yasmine murmura contre sa bouche :
« Je ne peux pas être ta femme, Kamal. Je ne serai jamais fidèle, ni prude. Ce n’est plus moi. Mais je peux t’offrir ce que nous n’avons jamais eu. Une nuit, une seule, pour remplacer les ombres par un souvenir brûlant. Un merci, pour tout ce que nous avons été. »
Kamal, le cœur battant, la fixa avec une intensité qui la fit frissonner. Il hocha la tête, un acquiescement muet, acceptant ce don qu’il n’aurait jamais osé demander.
Elle le guida vers la chambre, où les voilages laissaient filtrer les lueurs du Vieux-Port, baignant le lit d’une lumière argentée qui dansait sur les draps de lin blanc. Yasmine s’arrêta au pied du lit, ses doigts effleurant le visage de Kamal, traçant la ligne de sa mâchoire avec une tendresse infinie.
« Laisse-moi te redécouvrir », murmura-t-elle, sa voix un velours chargé de désir.
Ses mains s’attaquèrent à sa chemise, défaisant chaque bouton avec une lenteur sensuelle, dévoilant peu à peu son torse mat, légèrement musclé par les années, où chaque parcelle de peau semblait vibrer sous son regard. Ses lèvres suivirent le chemin de ses doigts, déposant des baisers humides sur sa clavicule, puis sur la courbe de ses pectoraux, s’attardant sur un téton qu’elle mordilla doucement, sa langue tournoyant autour du petit bouton durci. Kamal gémit, un son rauque et vulnérable, ses mains glissant dans ses cheveux, les démêlant avec une douceur presque sacrée.
Elle fit glisser la chemise sur ses épaules, ses paumes caressant ses bras, savourant la chaleur de sa peau. Puis, avec une audace mesurée, elle s’attaqua à sa ceinture, défaisant la boucle avec une précision sensuelle, laissant le pantalon et le boxer glisser le long de ses cuisses musclées.
Son sexe se dressait, dur et palpitant, la peau tendue sur les veines saillantes, une vision qui fit frissonner Yasmine d’anticipation. Elle le caressa d’abord, sa main glissant de la base au gland avec une lenteur torturante, sentant la chaleur veloutée pulser sous sa paume.
« Tu es magnifique », souffla-t-elle, ses yeux levés vers les siens, chargés d’une intensité voluptueuse.
Kamal, enhardi par son audace, saisit la fermeture de sa robe et la fit descendre lentement, révélant la peau dorée de Yasmine, ses seins ronds et pleins, aux mamelons érigés par l’excitation, sa taille fine menant à la courbe douce de ses hanches.
La robe glissa au sol, laissant son corps nu, sculpté par la lumière lunaire, une vision qui coupa le souffle à Kamal. Il tendit les mains, effleurant ses seins avec une révérence presque religieuse, ses pouces caressant les mamelons en cercles lents, les faisant durcir davantage. Yasmine gémit doucement, arquant le dos pour s’offrir à ses caresses, ses seins gonflés de désir sous ses paumes.
« Touche-moi plus fort », murmura-t-elle, et il obéit, pinçant légèrement les tétons, les roulant entre ses doigts avec une pression croissante qui envoya des éclairs de plaisir jusqu’à son entrejambe, où une chaleur humide s’éveillait.
Sa main droite glissa plus bas, traçant une ligne brûlante le long de son ventre, jusqu’à atteindre la toison soignée de son intimité.
Il écarta délicatement ses lèvres, dévoilant son clitoris rose et gonflé, luisant d’excitation. Ses doigts explorèrent avec une douceur attentionnée, caressant le bourgeon sensible en cercles lents, puis plus rapides, tandis que son index s’aventurait dans la chaleur humide de son vagin, glissant à l’intérieur avec une tendresse qui la fit frissonner.
« Oui, Kamal… plus profond », souffla-t-elle, ses hanches ondulant pour rencontrer ses caresses, ses jus intimes coulant sur ses doigts dans une cascade de désir.
Il courba les phalanges, frottant le point sensible à l’intérieur, arrachant à Yasmine un gémissement voluptueux qui emplit la pièce, ses parois serrant ses doigts comme pour les retenir.
Elle l’attira sur le lit, le faisant s’allonger sur le dos, et s’agenouilla entre ses jambes. Ses doigts caressèrent à nouveau son sexe, glissant le long de la hampe avec une lenteur torturante, avant qu’elle n’approche ses lèvres.
Elle effleura d’abord le gland de sa langue, traçant des cercles autour de la couronne sensible, goûtant le pré-sperme salé qui perlait, un nectar qui l’enivra. Kamal gémit, ses mains agrippant les draps, ses hanches tressautant involontairement.
Yasmine l’engloutit alors, sa bouche chaude et humide l’enveloppant, sa langue pressant contre la veine inférieure tandis qu’elle le suçait avec une ardeur croissante. Elle alternait succions profondes, prenant sa longueur jusqu’au fond de sa gorge, les muscles se contractant autour de lui, et mouvements lents, ses lèvres serrées glissant le long de la hampe, tandis qu’une main massait ses testicules lourds, les caressant avec une volupté experte. Les bruits humides de la fellation, explicites et enivrants, emplissaient la pièce, mêlés aux gémissements rauques de Kamal :
« Yasmine… c’est trop bon… »
Satisfaite de son excitation, elle remonta, chevauchant ses hanches. Elle guida son sexe vers son entrée, frottant le gland contre ses lèvres gonflées, enduisant de ses jus avant de s’empaler lentement sur lui. La pénétration vaginale fut douce, presque sacrée, chaque centimètre de sa longueur étirant ses parois veloutées, la remplissant d’une chaleur intime. Leurs regards restèrent verrouillés, un échange muet d’amour et de désir. « Tu es parfait en moi », murmura-t-elle, commençant à bouger avec une lenteur voluptueuse, ses hanches ondulant en cercles sensuels, ses seins rebondissant doucement au rythme de leurs mouvements.
Kamal caressa ses cuisses, ses mains tremblantes d’émotion et de désir, ses doigts s’enfonçant légèrement dans sa chair.
Mais la passion s’enflamma.
« Plus fort, Kamal… baise-moi plus fort ! » ordonna-t-elle, sa voix vibrante de désir brut.
Il agrippa ses hanches, ses doigts s’enfonçant dans sa peau dorée, et la souleva pour la faire redescendre avec vigueur, leurs corps claquant l’un contre l’autre dans un rythme effréné, explicite et bruyant.
Yasmine criait de plaisir, ses ongles griffant son torse, son clitoris frottant contre son pubis à chaque poussée profonde, envoyant des vagues de chaleur dans tout son corps. Elle se pencha pour l’embrasser sauvagement, leurs langues se mêlant dans un baiser fiévreux, leurs souffles haletants se perdant l’un dans l’autre, leurs corps luisants de sueur sous la lumière argentée.
Puis, elle se retira, se positionnant à quatre pattes sur le lit, lui offrant la vision de ses fesses rondes et fermes, luisantes de sueur, son anus plissé et sa chatte trempée scintillant dans la pénombre.
« Prends-moi comme ça… dans mon cul, Kamal. Je veux te sentir partout. »
Il hésita un instant, son souffle court, mais le désir l’emporta. Il cracha sur ses doigts, lubrifiant son entrée serrée avec une douceur attentionnée, effleurant l’anus plissé avant d’y insérer un doigt, puis deux, l’ouvrant lentement en cercles délicats, ses phalanges glissant dans la chaleur étroite. Yasmine gémit, poussant contre sa main, ses jus vaginaux coulant le long de ses cuisses dans une cascade de désir, son clitoris palpitant sous l’excitation.
« Oui… maintenant, entre en moi », souffla-t-elle, et il positionna son gland contre l’orifice, poussant doucement, la pénétrant avec une tendresse qui se mua en ardeur. La sensation était intense, torride, son sexe étirant son cul étroit, et Yasmine cria de plaisir mêlé d’une douleur voluptueuse, ses hanches ondulant pour l’accueillir plus profondément, son corps s’ouvrant à lui comme une offrande.
« Plus fort ! Défonce-moi ! » ordonna-t-elle, sa voix rauque, presque animale.
Kamal accéléra, ses mains claquant sur ses fesses, laissant des marques rouges légères, ses coups de reins profonds et rythmés faisant trembler le lit, ses testicules frappant contre sa chatte trempée dans un bruit humide.
Yasmine se cambra davantage, ses seins balançant sous elle, ses doigts griffant les draps tandis que le plaisir montait en spirale. Elle glissa une main entre ses cuisses, caressant son clitoris frénétiquement, ses doigts glissants de ses propres jus, amplifiant les sensations jusqu’à l’insoutenable, son corps vibrant comme une corde tendue.
Leur union devint un tourbillon de sensations : sueur glissant sur leurs corps entrelacés, gémissements rauques se mêlant aux bruits humides de la chair contre chair, odeurs musquées de leur désir emplissant l’air comme un parfum enivrant.
Kamal, perdant tout contrôle, grogna :
« Je vais jouir… »
Yasmine, sentant son propre orgasme approcher comme une tempête, répondit d’une voix brisée :
« Explose en moi, Kamal ! Remplis-moi de ton sperme brûlant ! »
Avec un cri primal, il s’enfonça une dernière fois, ses jets chauds et épais pulsant au fond de son cul, déclenchant l’orgasme de Yasmine dans un hurlement extatique. Ses spasmes serrèrent son sexe comme un étau, chaque goutte, tandis que ses jus coulaient abondamment sur ses cuisses, son corps tremblant de vagues de plaisir voluptueux, son clitoris palpitant sous ses doigts, son anus contracté autour de lui dans une étreinte intime.
Ils s’effondrèrent ensemble, enlacés, leurs corps encore frémissants d’extase. Kamal caressa tendrement son dos, murmurant des mots d’amour en arabe – « Ya habibti… » – tandis que Yasmine, les larmes de libération aux yeux, se blottissait contre lui, sa peau chaude contre la sienne.
Cette nuit avait été un mélange parfait de tendresse, un adieu voluptueux qui effaçait les ombres du passé.
Au petit matin, Kamal se prépara à partir, sa silhouette se découpant contre la lumière naissante du port. Il se tourna sur le seuil, son regard apaisé, transformé. « Merci, Yasmine. Pour la vérité. Pour ce souvenir. »
Yasmine, enroulée dans un peignoir de soie, lui offrit un sourire doux. « Maintenant, tu emportes une image vraie. Celle de la femme que je suis devenue. Libre. »
Il s’éloigna, la porte se refermant doucement derrière lui. Yasmine resta seule, son regard perdu sur le Vieux-Port qui s’éveillait, les premières lueurs du jour caressant les vagues. Le dernier fantôme de son passé avait été honoré, aimé, libéré. Et elle, enfin, était libre.
Au petit matin, Yasmine se prépara à partir, sa silhouette se découpant contre la lumière naissante du Vieux-Port. Elle se tourna sur le seuil, enveloppée dans son manteau, son regard croisant celui de Kamal, apaisé, transformé.
« Merci, Kamal. Pour m’avoir écoutée. Pour ce souvenir. »
Kamal, immobile près de la fenêtre, lui offrit un sourire doux, empreint de sérénité.
« Maintenant, j’emporte une image vraie. Celle de la femme que tu es devenue. Libre. »
Elle s’éloigna, la porte se refermant doucement derrière elle. Yasmine descendit les escaliers de l’hôtel, son regard s’attardant un instant sur le Vieux-Port qui s’éveillait, les premières lueurs du jour caressant les vagues. Le dernier fantôme de son passé avait été honoré, aimé, libéré. Et elle, enfin, était libre.
La nuit enveloppait Marseille d’un voile d’étoiles, et les réverbères du Vieux-Port projetaient des éclats d’or sur les eaux calmes, comme des promesses murmurées par la mer. Yasmine, dans son appartement de Luminy, terminait de corriger un article scientifique lorsque son téléphone vibra, affichant un numéro algérien. Son cœur s’arrêta un instant. Elle décrocha, la voix hésitante.
« Yasmine… c’est Kamal. Je suis à Marseille. À l’Hôtel du Vieux-Port. J’ai besoin de te voir. Pas pour te juger, mais pour comprendre. Peux-tu stp, venir ? »
La voix de Kamal, grave et empreinte d’une mélancolie douce, raviva en elle des souvenirs qu’elle croyait enfouis : leurs rires à Alger, leurs baisers volés au bord de la corniche, et cette nuit cruelle où elle l’avait chassé de sa vie. Elle ferma les yeux, pesant le poids de ce passé.
« D’accord, Kamal. J’arrive. »
Une heure plus tard, Yasmine poussait la porte d’une suite élégante mais intime, où les voilages laissaient filtrer la lumière argentée du port. Elle portait une robe noire fluide, soulignant ses courbes avec une simplicité raffinée, ses cheveux bruns cascadant librement. Kamal se tenait près de la fenêtre, en costume sombre, les traits marqués par le temps – une barbe naissante, des rides discrètes au coin des yeux – mais toujours ce regard profond, chargé d’une tristesse apaisée.
Le silence entre eux n’était pas hostile, mais lourd d’une intimité brisée. Kamal s’avança, brisant la quiétude avec une voix douce, presque recueillie.
« Tu es devenue tout ce que tu promettais d’être, Yasmine. Une reine, une lumière. La Médaille Fields… je l’ai vu, dans les journaux, à la télévision. Mais je ne peux effacer les deux images de toi qui me hantent : la fiancée pure que j’aimais, et celle de cette nuit où tu m’as repoussé, où tu t’es montrée… différente. Je ne suis pas là pour des reproches. Je veux comprendre. Pourquoi ? »
Yasmine s’adossa au bureau, son regard se perdant un instant dans les reflets du port. Elle inspira profondément, cherchant les mots pour dénouer les chaînes du passé.
« Kamal, tu mérites la vérité. Une vérité que j’ai tue, par honte, par peur, par amour. La jeune fille que tu aimais n’a jamais cessé d’exister, mais elle a été brisée. Et la femme que je t’ai montrée, cette diablesse, n’était qu’un masque pour te protéger, pour te libérer de moi. »
Kamal fronça les sourcils, ses mains se crispant légèrement.
« Explique-moi, Yasmine. Pourquoi m’as-tu fait croire que tu avais choisi cette vie ? Que tu m’avais trahi ? »
Elle s’approcha, s’asseyant sur le bord du bureau, ses doigts jouant nerveusement avec l’ourlet de sa robe.
« Parce que je t’aimais, Kamal, murmura-t-elle, la voix vibrante d’émotion. J’avais rêvé d’être ta femme, de t’offrir une vie pure, conforme à nos promesses d’Alger. Nos baisers, nos caresses sur la corniche… c’était mon avenir. Mais cette nuit-là, avant ton arrivée, tout m’a été arraché. Un homme m’a prise de force, m’a déflorée, m’a souillée. Quand tu es arrivé, je n’étais plus celle que tu avais aimée. Je ne pouvais pas te regarder en face, porter le poids de cet honneur perdu. Alors, j’ai orchestré cette scène cruelle, avec lui, pour que tu me haïsses, pour que tu partes. Je ne pouvais pas t’infliger la vérité, ni te condamner à vivre avec une femme brisée. »
Kamal pâlit, son souffle se suspendit. Il s’approcha, vacillant, comme si chaque mot de Yasmine était une lame plantée dans son cœur.
« Tu as… subi cela ? Et tu m’as laissé croire que tu l’avais choisi ? Pourquoi, Yasmine ? Pourquoi ne pas m’avoir fait confiance ? »
Elle releva les yeux, plongeant dans les siens, son regard brillant de larmes contenues.
« Parce que je connaissais le poids de l’honneur dans ton monde, dans le nôtre. Tu aurais voulu me sauver, porter ma honte comme la tienne. Je refusais de t’enchaîner à ce fardeau. Je t’aimais trop pour cela. J’ai préféré devenir la diablesse à tes yeux, pour que tu sois libre de construire une vie avec une femme digne de toi, une femme qui te donnerait des enfants, une famille. »
Un silence suivit, chargé de compréhension et de douleur partagée. Kamal tendit une main tremblante, effleurant sa joue, essuyant une larme qui avait glissé sans qu’elle s’en rende compte.
« Ma courageuse Yasmine… tu as porté cela seule, pour moi. »
Elle posa sa main sur la sienne, un sourire triste naissant sur ses lèvres. « Maintenant, tu sais. Tu peux repartir, apaisé. Tu n’as pas aimé une traînée, mais une femme qui t’a aimé jusqu’à se perdre elle-même. »
Kamal hocha la tête, ses yeux brillants d’une tendresse infinie.
« Je t’aime encore, Yasmine. Pas comme un fiancé, pas comme avant. Mais comme l’homme qui n’a jamais pu t’effacer de son cœur, malgré ma femme, mes enfants, ma vie. »
Ce fut alors que Yasmine, mue par un élan qu’elle ne contrôlait plus, combla l’espace entre eux. Elle se hissa sur la pointe des pieds et l’embrassa, un baiser doux, presque sacré, où se mêlaient l’amour d’autrefois et le désir qu’ils n’avaient jamais pleinement exploré. Ses lèvres, chaudes et pleines, s’attardèrent sur les siennes, goûtant leur douceur, leur familiarité, un mélange de menthe et de nostalgie.
Kamal répondit avec une ferveur contenue, ses mains glissant sur sa taille, l’attirant contre lui. Le baiser s’approfondit, leurs langues se rencontrant dans une danse lente, voluptueuse, leurs souffles se mêlant en halètements courts.
Quand ils se séparèrent, leurs fronts appuyés l’un contre l’autre, Yasmine murmura contre sa bouche :
« Je ne peux pas être ta femme, Kamal. Je ne serai jamais fidèle, ni prude. Ce n’est plus moi. Mais je peux t’offrir ce que nous n’avons jamais eu. Une nuit, une seule, pour remplacer les ombres par un souvenir brûlant. Un merci, pour tout ce que nous avons été. »
Kamal, le cœur battant, la fixa avec une intensité qui la fit frissonner. Il hocha la tête, un acquiescement muet, acceptant ce don qu’il n’aurait jamais osé demander.
Elle le guida vers la chambre, où les voilages laissaient filtrer les lueurs du Vieux-Port, baignant le lit d’une lumière argentée qui dansait sur les draps de lin blanc. Yasmine s’arrêta au pied du lit, ses doigts effleurant le visage de Kamal, traçant la ligne de sa mâchoire avec une tendresse infinie.
« Laisse-moi te redécouvrir », murmura-t-elle, sa voix un velours chargé de désir.
Ses mains s’attaquèrent à sa chemise, défaisant chaque bouton avec une lenteur sensuelle, dévoilant peu à peu son torse mat, légèrement musclé par les années, où chaque parcelle de peau semblait vibrer sous son regard. Ses lèvres suivirent le chemin de ses doigts, déposant des baisers humides sur sa clavicule, puis sur la courbe de ses pectoraux, s’attardant sur un téton qu’elle mordilla doucement, sa langue tournoyant autour du petit bouton durci. Kamal gémit, un son rauque et vulnérable, ses mains glissant dans ses cheveux, les démêlant avec une douceur presque sacrée.
Elle fit glisser la chemise sur ses épaules, ses paumes caressant ses bras, savourant la chaleur de sa peau. Puis, avec une audace mesurée, elle s’attaqua à sa ceinture, défaisant la boucle avec une précision sensuelle, laissant le pantalon et le boxer glisser le long de ses cuisses musclées.
Son sexe se dressait, dur et palpitant, la peau tendue sur les veines saillantes, une vision qui fit frissonner Yasmine d’anticipation. Elle le caressa d’abord, sa main glissant de la base au gland avec une lenteur torturante, sentant la chaleur veloutée pulser sous sa paume.
« Tu es magnifique », souffla-t-elle, ses yeux levés vers les siens, chargés d’une intensité voluptueuse.
Kamal, enhardi par son audace, saisit la fermeture de sa robe et la fit descendre lentement, révélant la peau dorée de Yasmine, ses seins ronds et pleins, aux mamelons érigés par l’excitation, sa taille fine menant à la courbe douce de ses hanches.
La robe glissa au sol, laissant son corps nu, sculpté par la lumière lunaire, une vision qui coupa le souffle à Kamal. Il tendit les mains, effleurant ses seins avec une révérence presque religieuse, ses pouces caressant les mamelons en cercles lents, les faisant durcir davantage. Yasmine gémit doucement, arquant le dos pour s’offrir à ses caresses, ses seins gonflés de désir sous ses paumes.
« Touche-moi plus fort », murmura-t-elle, et il obéit, pinçant légèrement les tétons, les roulant entre ses doigts avec une pression croissante qui envoya des éclairs de plaisir jusqu’à son entrejambe, où une chaleur humide s’éveillait.
Sa main droite glissa plus bas, traçant une ligne brûlante le long de son ventre, jusqu’à atteindre la toison soignée de son intimité.
Il écarta délicatement ses lèvres, dévoilant son clitoris rose et gonflé, luisant d’excitation. Ses doigts explorèrent avec une douceur attentionnée, caressant le bourgeon sensible en cercles lents, puis plus rapides, tandis que son index s’aventurait dans la chaleur humide de son vagin, glissant à l’intérieur avec une tendresse qui la fit frissonner.
« Oui, Kamal… plus profond », souffla-t-elle, ses hanches ondulant pour rencontrer ses caresses, ses jus intimes coulant sur ses doigts dans une cascade de désir.
Il courba les phalanges, frottant le point sensible à l’intérieur, arrachant à Yasmine un gémissement voluptueux qui emplit la pièce, ses parois serrant ses doigts comme pour les retenir.
Elle l’attira sur le lit, le faisant s’allonger sur le dos, et s’agenouilla entre ses jambes. Ses doigts caressèrent à nouveau son sexe, glissant le long de la hampe avec une lenteur torturante, avant qu’elle n’approche ses lèvres.
Elle effleura d’abord le gland de sa langue, traçant des cercles autour de la couronne sensible, goûtant le pré-sperme salé qui perlait, un nectar qui l’enivra. Kamal gémit, ses mains agrippant les draps, ses hanches tressautant involontairement.
Yasmine l’engloutit alors, sa bouche chaude et humide l’enveloppant, sa langue pressant contre la veine inférieure tandis qu’elle le suçait avec une ardeur croissante. Elle alternait succions profondes, prenant sa longueur jusqu’au fond de sa gorge, les muscles se contractant autour de lui, et mouvements lents, ses lèvres serrées glissant le long de la hampe, tandis qu’une main massait ses testicules lourds, les caressant avec une volupté experte. Les bruits humides de la fellation, explicites et enivrants, emplissaient la pièce, mêlés aux gémissements rauques de Kamal :
« Yasmine… c’est trop bon… »
Satisfaite de son excitation, elle remonta, chevauchant ses hanches. Elle guida son sexe vers son entrée, frottant le gland contre ses lèvres gonflées, enduisant de ses jus avant de s’empaler lentement sur lui. La pénétration vaginale fut douce, presque sacrée, chaque centimètre de sa longueur étirant ses parois veloutées, la remplissant d’une chaleur intime. Leurs regards restèrent verrouillés, un échange muet d’amour et de désir. « Tu es parfait en moi », murmura-t-elle, commençant à bouger avec une lenteur voluptueuse, ses hanches ondulant en cercles sensuels, ses seins rebondissant doucement au rythme de leurs mouvements.
Kamal caressa ses cuisses, ses mains tremblantes d’émotion et de désir, ses doigts s’enfonçant légèrement dans sa chair.
Mais la passion s’enflamma.
« Plus fort, Kamal… baise-moi plus fort ! » ordonna-t-elle, sa voix vibrante de désir brut.
Il agrippa ses hanches, ses doigts s’enfonçant dans sa peau dorée, et la souleva pour la faire redescendre avec vigueur, leurs corps claquant l’un contre l’autre dans un rythme effréné, explicite et bruyant.
Yasmine criait de plaisir, ses ongles griffant son torse, son clitoris frottant contre son pubis à chaque poussée profonde, envoyant des vagues de chaleur dans tout son corps. Elle se pencha pour l’embrasser sauvagement, leurs langues se mêlant dans un baiser fiévreux, leurs souffles haletants se perdant l’un dans l’autre, leurs corps luisants de sueur sous la lumière argentée.
Puis, elle se retira, se positionnant à quatre pattes sur le lit, lui offrant la vision de ses fesses rondes et fermes, luisantes de sueur, son anus plissé et sa chatte trempée scintillant dans la pénombre.
« Prends-moi comme ça… dans mon cul, Kamal. Je veux te sentir partout. »
Il hésita un instant, son souffle court, mais le désir l’emporta. Il cracha sur ses doigts, lubrifiant son entrée serrée avec une douceur attentionnée, effleurant l’anus plissé avant d’y insérer un doigt, puis deux, l’ouvrant lentement en cercles délicats, ses phalanges glissant dans la chaleur étroite. Yasmine gémit, poussant contre sa main, ses jus vaginaux coulant le long de ses cuisses dans une cascade de désir, son clitoris palpitant sous l’excitation.
« Oui… maintenant, entre en moi », souffla-t-elle, et il positionna son gland contre l’orifice, poussant doucement, la pénétrant avec une tendresse qui se mua en ardeur. La sensation était intense, torride, son sexe étirant son cul étroit, et Yasmine cria de plaisir mêlé d’une douleur voluptueuse, ses hanches ondulant pour l’accueillir plus profondément, son corps s’ouvrant à lui comme une offrande.
« Plus fort ! Défonce-moi ! » ordonna-t-elle, sa voix rauque, presque animale.
Kamal accéléra, ses mains claquant sur ses fesses, laissant des marques rouges légères, ses coups de reins profonds et rythmés faisant trembler le lit, ses testicules frappant contre sa chatte trempée dans un bruit humide.
Yasmine se cambra davantage, ses seins balançant sous elle, ses doigts griffant les draps tandis que le plaisir montait en spirale. Elle glissa une main entre ses cuisses, caressant son clitoris frénétiquement, ses doigts glissants de ses propres jus, amplifiant les sensations jusqu’à l’insoutenable, son corps vibrant comme une corde tendue.
Leur union devint un tourbillon de sensations : sueur glissant sur leurs corps entrelacés, gémissements rauques se mêlant aux bruits humides de la chair contre chair, odeurs musquées de leur désir emplissant l’air comme un parfum enivrant.
Kamal, perdant tout contrôle, grogna :
« Je vais jouir… »
Yasmine, sentant son propre orgasme approcher comme une tempête, répondit d’une voix brisée :
« Explose en moi, Kamal ! Remplis-moi de ton sperme brûlant ! »
Avec un cri primal, il s’enfonça une dernière fois, ses jets chauds et épais pulsant au fond de son cul, déclenchant l’orgasme de Yasmine dans un hurlement extatique. Ses spasmes serrèrent son sexe comme un étau, chaque goutte, tandis que ses jus coulaient abondamment sur ses cuisses, son corps tremblant de vagues de plaisir voluptueux, son clitoris palpitant sous ses doigts, son anus contracté autour de lui dans une étreinte intime.
Ils s’effondrèrent ensemble, enlacés, leurs corps encore frémissants d’extase. Kamal caressa tendrement son dos, murmurant des mots d’amour en arabe – « Ya habibti… » – tandis que Yasmine, les larmes de libération aux yeux, se blottissait contre lui, sa peau chaude contre la sienne.
Cette nuit avait été un mélange parfait de tendresse, un adieu voluptueux qui effaçait les ombres du passé.
Au petit matin, Kamal se prépara à partir, sa silhouette se découpant contre la lumière naissante du port. Il se tourna sur le seuil, son regard apaisé, transformé. « Merci, Yasmine. Pour la vérité. Pour ce souvenir. »
Yasmine, enroulée dans un peignoir de soie, lui offrit un sourire doux. « Maintenant, tu emportes une image vraie. Celle de la femme que je suis devenue. Libre. »
Il s’éloigna, la porte se refermant doucement derrière lui. Yasmine resta seule, son regard perdu sur le Vieux-Port qui s’éveillait, les premières lueurs du jour caressant les vagues. Le dernier fantôme de son passé avait été honoré, aimé, libéré. Et elle, enfin, était libre.
Au petit matin, Yasmine se prépara à partir, sa silhouette se découpant contre la lumière naissante du Vieux-Port. Elle se tourna sur le seuil, enveloppée dans son manteau, son regard croisant celui de Kamal, apaisé, transformé.
« Merci, Kamal. Pour m’avoir écoutée. Pour ce souvenir. »
Kamal, immobile près de la fenêtre, lui offrit un sourire doux, empreint de sérénité.
« Maintenant, j’emporte une image vraie. Celle de la femme que tu es devenue. Libre. »
Elle s’éloigna, la porte se refermant doucement derrière elle. Yasmine descendit les escaliers de l’hôtel, son regard s’attardant un instant sur le Vieux-Port qui s’éveillait, les premières lueurs du jour caressant les vagues. Le dernier fantôme de son passé avait été honoré, aimé, libéré. Et elle, enfin, était libre.
→ Qu'avez-vous pensé de cette histoire ??? Donnez votre avis...
→ Autres histoires érotiques publiées par Karim_et_Nadia
2 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
On aimetait etre Yasmine se faisant si merveilleusement enculer!
Quel beau texte! A la fois émouvant et excitant. Bravo!
