A trois, ça change

Récit érotique écrit par Micky [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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A trois, ça change
Oriane n'avait rien d'une jeune femme susceptible de basculer dans l'adultère. Agée de 37 ans, mariée à un autoentrepreneur et mère d'un enfant, d'un physique banal -petite taille, lunettes permanentes, cheveux bruns réunis en chignon, petits seins, grosses fesses, fortes cuisses mais joli minois- elle exerçait la profession de bibliothécaire ce qui la mettait en contact avec un public composé pour l'essentiel de scolaires et de retraités, ce qui ne la prédisposait pas à des rencontres troublantes.
C'est pourtant ce qui advint lorsqu'un client d'une quarantaine d'années, visiblement lettré, prit un abonnement dans la bibliothèque et entra de ce fait en contact avec elle chaque fois qu'il prenait ou rapportait des livres. Pas plus qu'Oriane, cet homme prénommé Walter n'était une gravure de mode. Massif et légèrement ventru, chevelu, poilu et barbu, son charme résidait dans des yeux azur et une voix douce dont il savait user pour séduire. Oriane eut d'emblée de la sympathie pour lui et elle fut renforcée quand Walter se mit à lui faire des petits cadeaux, un mini pot de fleur, des biscuits de spécialité locale, un mouchoir brodé etc. Il était clair qu'il la draguait car il lui avait avoué être célibataire et elle était assez flattée de cet intérêt dont elle avait perdu l'habitude depuis longtemps, si tant est qu'il ait jamais existé. Quand il lui dit un jour "pourquoi une aussi jolie femme que vous reste toujours fixée derrière un bureau, vous valez beaucoup mieux que ça", elle en fut troublée, se demandant jusqu'où Walter voulait aller.
Encouragé, celui-ci franchit alors une limite qu'Oriane n'était pas disposée à accepter :
- J'ai envie de vous faire l'amour. Pourquoi ne pas me rejoindre ce soir après votre travail ? lui souffla-t-il à l'oreille.
Oriane piqua un fard, se raidit et lui lança :
- Monsieur, pour qui me prenez-vous ? Je vous interdis de me parler sur ce ton.
Et elle le rembarra sèchement, si bien que leurs relations se limitèrent dès lors à des échanges froids et distants quand il prenait ou rapportait des livres.
Walter s'intéressa alors à la responsable de la salle d'ordinateurs à l'étage, une grande brune à cheveux longs et bouclés, assez jolie prénommée Nathalie, plus âgée qu'Oriane, et qui venait de divorcer. Ses fréquentes visites firent comprendre à la bibliothécaire que sa collègue se faisait draguer à sa place, mais avec succès cette fois. Elle la vit partir un soir après le travail en compagnie de Walter, toute frétillante. Elle ne résista pas à l'envie de l'interroger sur cette relation et Nathalie, après s'être fait un peu prier, déballa tout avec sa franchise coutumière, qui heurtait parfois Oriane :
- Pffff oh là là ! dit-elle en agitant sa main devant son visage comme pour se donner de l'air. On a baisé et bien baisé, si tu veux tout savoir. Il m'avait promis vingt centimètres, ce cochon et je te prie de croire que je les ai eus. Il m'a littéralement défoncée, je n'étais plus habituée à ça mais qu'est-ce que c'était bon ! On a baisé toute la nuit, cela faisait un bail que je n'avais pas eu autant d'orgasmes. On a vraiment tout fait, je te passe les détails. Excuse-moi de te le dire mais tu ne sais pas ce que tu as perdu puisque j'ai bien vu qu'il a pris un râteau avec toi.
La réflexion de sa collègue toucha Oriane à la tête, au coeur et au bas-ventre. Sa relation sexuelle avec son mari, strictement planifiée, ne la faisait plus jouir depuis un bail. Ses lectures l'amenaient parfois à découvrir des rapports qui la faisait rosir devant les pages, enviant les femmes qui s'abandonnaient avec autant de liberté pour subir le joug du mâle. Mais le passage à l'acte lui semblait impensable. Son mari était trop conventionnel au lit et elle n'était pas aussi désinhibée que Nathalie.
Son malaise était désormais palpable chaque fois que Walter passait à son bureau. Elle tentait un sourire mais il n'y répondait pas. Elle s'en ouvrit à Nathalie qui lui rit au nez :
-Et ça t'étonne ? Tu l'as rembarré, c'est normal qu'il en ait pris son parti, tant mieux pour moi. Et tant mieux pour ton mari qui ne sera pas cocu.
- Tu ne peux pas essayer d'arrondir les angles ? Je ne sais pas comment m'y prendre.
- Ah parce que tu veux coucher avec lui maintenant ?
- Non, non, bien sûr que non... enfin je ne crois pas. Je suis une femme fidèle.
- Je sais où est ton problème et tu ne veux pas te l'avouer. Tu n'as jamais baisé, tu n'as jamais été vraiment baisée. Tu es une frustrée sans le savoir. Tu as peur de la bite, voilà.
- Qu'est-ce que tu racontes ? Je n'ai pas enfanté par l'opération du saint esprit.
- N'empêche que tu ne sais pas ce qu'est une vraie bite. Te faire défoncer, te faire crucifier par un gros calibre comme celui de Walter. Je parie que tu ne t'es jamais fait enculer.
- Oh, Nathalie ! Tu es d'une vulgarité...
- Mais justement, c'est ça qui est bon, la bonne cochonnerie du cul. Si tu savais tout ce qu'on a fait avec mon ex... Mais bon, ça ne marchait plus entre nous pour d'autres raisons. On baise chacun de notre côté maintenant.
- Tout ça ne règle pas mon souci avec Walter. Je veux me réconcilier avec lui. Comment je fais ?
- Cela dépend de toi. Tu es prête à passer à la casserole ou pas ?
- Euh... Qu'est-ce que tu entends par là ?
- Ecoute, je vais te proposer un truc. Débrouille-toi pour prendre un moment à toi un soir et viens me rejoindre chez moi. On se fera un plan à trois avec Walter. Je t'aiderai à lâcher prise.
- A trois ? Mais je n'ai jamais fait ça, je ne pourrais pas. Je te rappelle que je suis mariée.
- Mais si tu pourrais. Tu as envie de te faire baiser, je le vois bien. Franchis le Rubicon une fois pour toutes. Et ça ne remettra pas en cause ton mariage.
Les jours qui suivirent, Oriane se sentit encore plus perturbée. Comme si sa tête luttait contre son corps. L'une disait non, l'autre oui ou peut-être cette transgression totale, celle de l'amour en trio. Nathalie voyait bien son débat intime, tromper ou ne pas tromper. Elle avait beau lui dire de dépasser ce dilemme et d'écouter son envie de femme, Oriane balançait toujours, son éducation refusant l'adultère, même provisoire. Elle avait bien conscience qu'elle n'était pas sexuellement épanouie, son mari étant trop pris par ses obligations professionnelles et ne lui faisant l'amour qu'épisodiquement. Mais de là à donner un coup de canif dans le contrat... Nathalie le comprit et trouva l'échappatoire. Elle devait fêter son anniversaire avec des amis, dont Walter. Elle invita sa collègue en lui disant :
- C'est l'occasion de sortir seule de chez toi un soir. Ne la laisse pas passer.
Et Oriane accepta, son mari s'étant laissé convaincre pour cette exception vespérale. Mais auparavant, Nathalie la prit à part et lui dit :
- Je ne veux pas que tu arrives habillée comme un sac. Viens avec moi dans ma boutique et on va te choisir une belle robe.
Le jour dit, Oriane se vit proposer une robe longue en coton très fin, décolletée dans le dos jusqu'aux reins. Lorsqu'elle se vit dans la glace, elle eut un sursaut. Elle ne se reconnaissait pas. Cette robe avait l'avantage de cacher ses jambes un peu fortes mais on voyait ses petits seins pointer sous la toile puisque la robe se portait sans soutif. Et surtout, ses fesses joufflues, mises en valeur par le profond décolleté dorsal, étaient moulées comme une seconde peau au point qu'on en voyait nettement la séparation, Nathalie lui ayant imposé un string au lieu de sa culotte habituelle.
- Je ne peux pas porter ça, on voit mon cul comme si j'étais nue, dit Oriane à sa collègue.
- Justement, c'est le but. Il faut qu'on voit tes fesses bouger et vivre. Tu ne t'en rends pas compte mais c'est ton gros atout sexuel. Les hommes adorent ça, les beaux culs comme le tien. Tu vas faire lever les queues.
Oriane avait toujours eu un complexe avec son derrière et ce discours allait à contre-courant. Finalement, elle ne se trouvait pas mal dans cette belle robe. Elle l'acheta.
Le soir arriva, il y a avait plusieurs personnes à cet anniversaire dont Walter, le seul homme non accompagné. Il resta bouche ouverte en découvrant Oriane dans sa robe moulante et celle-ci s'en rendit compte avec un mouvement de fierté qui lui fit redresser le buste et rendre ses petits seins arrogants. Elle s'était maquillée, avait laissé ses cheveux dénoués, vernis ongles de pieds et de mains et il n'était donc plus anormal de penser au sexe en la regardant. Elle sentait le regard des hommes sur sa croupe quand elle marchait, accentuant le roulement de ses fesses quasi nues sous le coton. A tel point que Nathalie, fort légèrement vêtue ce soir là, lui souffla à l'oreille :
- Les épouses présentes commencent à nous regarder d'un drôle d'air, c'est bon signe...
On mangea, on but, on dansa, Oriane se sentait de plus en plus libérée, l'alcool aidant et elle s'amusait comme elle ne l'avait pas fait depuis longtemps. Plusieurs hommes dansèrent avec elle, laissant leurs mains se balader dans son décolleté jusqu'au creux des reins, ce qui la faisait glousser. Tant et si bien qu'au milieu de la nuit, quand les invités se décidèrent à partir, à l'exception d'un couple ayant un peu trop bu qui voulut coucher sur place (c'était la soeur de Nathalie et son compagnon), Oriane, légèrement embrumée par l'alcool, ne fit pas d'objection lorsque sa collègue l'invita à l'accompagner avec Walter dans sa chambre. Elle s'y attendait et s'y était préparée. Au passage, ils entendirent la soeur de Nathalie et son compagnon en train de baiser, jetèrent un coup d'oeil et virent le couple en plein missionnaire, le cul de l'homme tournicotant entre deux cuisses largement ouvertes dans un concert de grognements et de cris de plaisir. Le ton était donné. Oriane sentit un vide dans son bas-ventre.
D'emblée, Nathalie se débarrassa de sa mini robe et de son string, s'allongea nue sur son lit toutes lumières allumées et la découverte de sa collègue en tenue d'Eve fut pour Oriane la première transgression de cette folle nuit. Elle ne résista pas quand Walter fit glisser les bretelles de sa robe qui tomba sur ses cheville en froufroutant, découvrant son corps blanc succinctement vêtu d'un string que l'homme fit aussitôt glisser le long de ses cuisses dodues, tandis qu'elle se débarrassait de ses escarpins.
- Viens me rejoindre, souffla Nathalie à sa collègue.
Allongées nues côte à côte, elles regardèrent l'homme dans son strip tease, libérant un pénis qui arracha un soupir de surprise à Oriane pour le volume exposé dans une forêt de poils sous un ventre bien arrondi. L'homme les rejoignit dans sa nudité complète, la main de Nathalie sur son sceptre tendu suivie de sa bouche. Réduite à un rôle de spectatrice, Oriane découvrit le couple en train d'engager un 69, position qu'elle n'avait jamais adoptée avec son mari et qu'elle découvrit en bougeant sur le lit, fascinée par le jeu de langues des protagonistes. Sans s'en rendre bien compte, elle avait déjà basculé dans un autre monde sexuel. Et de voyeuse, elle devint rapidement actrice après avoir remplacé Nathalie sur le corps de Walter, tête-bêche, copieusement léchée pendant qu'elle suçait à l'opposé tandis que l'homme en profitait pour sonder son petit trou d'un doigt fureteur, ce qui ne la choqua même pas.
Puis elle regarda Walter s'enfoncer dans le corps grand ouvert de Nathalie et la pilonner couilles ballotantes selon une vision pour elle totalement inédite, celle d'un homme en train de baiser une femme écartelée en train de bramer son plaisir. Sa propre collègue... Elle se demanda alors brièvement s'il y en aurait un peu pour elle aussi car l'incendie avait envahi son bas-ventre, à tel point qu'elle se masturbait en regardant le duo forniquer. Nathalie la fascinait par ses jeux de mains et de pieds, ses ruades et se trouva en comparaison fort inerte quand elle faisait l'amour. Mais Nathalie baisait, c'était différent et Oriane avait hâte de s'y mettre aussi. Elle fut rassurée quand elle vit Walter se retirer la trique bien raide après avoir fait jouir Nathalie dont le cri rauque s'était mêlé à celui de sa soeur dans la chambre voisine.
Walter sourit à Oriane et lui dit :
- Je vais te prendre par derrière, j'ai envie de voir ton cul.
Oriane était dans un tel état qu'elle aurait accepté n'importe quoi. Sous le regard attentif de Nathalie assise sur le lit, elle accueillit Walter en levrette avec un soupir de soulagement, comme si son corps attendait cette visite de mâle pour apaiser ses sens en ébullition. La cadence soutenue des coups de queue transforma ses soupirs en exclamations, tant elle était à la fois comblée et ébahie par cet envahissement massif totalement inédit dans son petit corps de bibliothécaire.
- Tu baises là, hein ? Dis-le que tu baises ! lui dit Nathalie face à face.
- Oh oui, oh oui !
- Tu baises oui ou non ?
- Oui oui, je baise, je baaaaise ! gémit Oriane, qui allait chercher la bite à grands coups de fesses. Elle fut frappée par un orgasme violent qui la laissa aplatie et pantelante sur le lit. Walter n'avait pas éjaculé. Une fois qu'Oriane eut repris ses esprits, Nathalie l'invita à chevaucher la bouche de l'homme pendant que dans son dos, elle s'empalait sur la queue toujours dressée dans une figure à trois qui fit se pâmer les deux femmes. L'homme continuait d'assumer le trio avec une vigueur et une endurance qui lui valut d'être célébré et cajolé pour la satisfaction fournie. Mais il prévint qu'il n'allait pas pouvoir tenir encore longtemps alors que le couple voisin était venu en spectateur assister à ces tumultueux ébats. Le voyeur crut bon d'intervenir et lança à Walter :
- Un cul pareil, ça s'encule.
Oriane était évidemment visée. Elle le comprit quand Walter se mit à lui lécher le petit trou qu'il avait préalablement doigté. Nathalie s'interposa :
- Tu ne vas pas lui faire ça si elle ne veut pas, elle n'a pas l'habitude. Oriane, tu es d'accord ou pas ?
Oriane était dans un tel état d'excitation sexuelle qu'elle se sentait prête à toutes les expériences. Nathalie lui enduisit l'anus de gel, et conseilla sa collègue avant et pendant l'intromission. Celle-ci fut forcément lente et un peu douloureuse au début vu le calibre de l'entrant mais une fois engagé tandis qu'elle creusait les reins à la demande de Nathalie, une fois que la peau du ventre de l'homme se mit à claquer sur ses fesses joufflues, une fois qu'Oriane eut accompagné les coups de queue de roulements de ses larges hanches, un plaisir inouï l'envahit si bien que Nathalie, criant à Walter "jouis dans son cul" tout en se masturbant elle-même, provoqua l'orgasme anal de sa collègue.
L'érotisme de la scène avait été tellement intense que le couple voyeur avait remis le couvert sur le lit transformé en lupanar, la soeur de Nathalie chevauchant son compagnon si bien que le trio s'était transformé en mini partouze. Mais Oriane ne savait plus trop où elle habitait et ne se rendait plus bien compte du saut qu'elle venait d'accomplir dans sa vie sexuelle. Elle se sentait femelle des orteils à la racine des cheveux et si Walter avait eu encore du jus dans la lance, elle aurait volontiers ouvert à nouveau les cuisses pour qu'il la remplisse encore. Mais Nathalie l'entraina sous la douche et quand elle vit l'heure, elle réalisa qu'il était plus que temps de rentrer chez elle.
Son mari l'attendait, mort d'inquiétude, en colère devant l'absence de ses nouvelles. Oriane s'en sortit en racontant qu'elle avait un peu trop bu et que Nathalie l'avait fait dormir chez elle avant de repartir. Mais quelque chose s'était passé dans les profondeurs de son être intime. Elle avait baisé, elle avait été baisée comme une chienne et elle avait adoré ça. Mais comment ne pas se trahir envers son conjoint et briser son couple ? Elle s'en ouvrit plus tard à Nathalie qui lui dit :
- Baise ton mari, réveille-le, et s'il ne veut pas se réveiller, met les voiles. Tu es trop jeune pour rendre les armes.
En attendant, elle avait hâte de confesser son expérience à son amie intime Marina, la pâtissière à la boutique proche de la bibliothèque, qu'elle tenait avec son mari Jérémie. Cette blonde pulpeuse d'à peine trente ans lui avait avoué un jour "s'embêter au lit", son mari étant aussi occupé par son métier que celui d'Oriane, ce qui impactait son comportement sexuel. Peut-être qu'un trio lui ferait du bien, à elle aussi. Et le très viril Walter ne dirait sûrement pas non...
A SUIVRE
C'est pourtant ce qui advint lorsqu'un client d'une quarantaine d'années, visiblement lettré, prit un abonnement dans la bibliothèque et entra de ce fait en contact avec elle chaque fois qu'il prenait ou rapportait des livres. Pas plus qu'Oriane, cet homme prénommé Walter n'était une gravure de mode. Massif et légèrement ventru, chevelu, poilu et barbu, son charme résidait dans des yeux azur et une voix douce dont il savait user pour séduire. Oriane eut d'emblée de la sympathie pour lui et elle fut renforcée quand Walter se mit à lui faire des petits cadeaux, un mini pot de fleur, des biscuits de spécialité locale, un mouchoir brodé etc. Il était clair qu'il la draguait car il lui avait avoué être célibataire et elle était assez flattée de cet intérêt dont elle avait perdu l'habitude depuis longtemps, si tant est qu'il ait jamais existé. Quand il lui dit un jour "pourquoi une aussi jolie femme que vous reste toujours fixée derrière un bureau, vous valez beaucoup mieux que ça", elle en fut troublée, se demandant jusqu'où Walter voulait aller.
Encouragé, celui-ci franchit alors une limite qu'Oriane n'était pas disposée à accepter :
- J'ai envie de vous faire l'amour. Pourquoi ne pas me rejoindre ce soir après votre travail ? lui souffla-t-il à l'oreille.
Oriane piqua un fard, se raidit et lui lança :
- Monsieur, pour qui me prenez-vous ? Je vous interdis de me parler sur ce ton.
Et elle le rembarra sèchement, si bien que leurs relations se limitèrent dès lors à des échanges froids et distants quand il prenait ou rapportait des livres.
Walter s'intéressa alors à la responsable de la salle d'ordinateurs à l'étage, une grande brune à cheveux longs et bouclés, assez jolie prénommée Nathalie, plus âgée qu'Oriane, et qui venait de divorcer. Ses fréquentes visites firent comprendre à la bibliothécaire que sa collègue se faisait draguer à sa place, mais avec succès cette fois. Elle la vit partir un soir après le travail en compagnie de Walter, toute frétillante. Elle ne résista pas à l'envie de l'interroger sur cette relation et Nathalie, après s'être fait un peu prier, déballa tout avec sa franchise coutumière, qui heurtait parfois Oriane :
- Pffff oh là là ! dit-elle en agitant sa main devant son visage comme pour se donner de l'air. On a baisé et bien baisé, si tu veux tout savoir. Il m'avait promis vingt centimètres, ce cochon et je te prie de croire que je les ai eus. Il m'a littéralement défoncée, je n'étais plus habituée à ça mais qu'est-ce que c'était bon ! On a baisé toute la nuit, cela faisait un bail que je n'avais pas eu autant d'orgasmes. On a vraiment tout fait, je te passe les détails. Excuse-moi de te le dire mais tu ne sais pas ce que tu as perdu puisque j'ai bien vu qu'il a pris un râteau avec toi.
La réflexion de sa collègue toucha Oriane à la tête, au coeur et au bas-ventre. Sa relation sexuelle avec son mari, strictement planifiée, ne la faisait plus jouir depuis un bail. Ses lectures l'amenaient parfois à découvrir des rapports qui la faisait rosir devant les pages, enviant les femmes qui s'abandonnaient avec autant de liberté pour subir le joug du mâle. Mais le passage à l'acte lui semblait impensable. Son mari était trop conventionnel au lit et elle n'était pas aussi désinhibée que Nathalie.
Son malaise était désormais palpable chaque fois que Walter passait à son bureau. Elle tentait un sourire mais il n'y répondait pas. Elle s'en ouvrit à Nathalie qui lui rit au nez :
-Et ça t'étonne ? Tu l'as rembarré, c'est normal qu'il en ait pris son parti, tant mieux pour moi. Et tant mieux pour ton mari qui ne sera pas cocu.
- Tu ne peux pas essayer d'arrondir les angles ? Je ne sais pas comment m'y prendre.
- Ah parce que tu veux coucher avec lui maintenant ?
- Non, non, bien sûr que non... enfin je ne crois pas. Je suis une femme fidèle.
- Je sais où est ton problème et tu ne veux pas te l'avouer. Tu n'as jamais baisé, tu n'as jamais été vraiment baisée. Tu es une frustrée sans le savoir. Tu as peur de la bite, voilà.
- Qu'est-ce que tu racontes ? Je n'ai pas enfanté par l'opération du saint esprit.
- N'empêche que tu ne sais pas ce qu'est une vraie bite. Te faire défoncer, te faire crucifier par un gros calibre comme celui de Walter. Je parie que tu ne t'es jamais fait enculer.
- Oh, Nathalie ! Tu es d'une vulgarité...
- Mais justement, c'est ça qui est bon, la bonne cochonnerie du cul. Si tu savais tout ce qu'on a fait avec mon ex... Mais bon, ça ne marchait plus entre nous pour d'autres raisons. On baise chacun de notre côté maintenant.
- Tout ça ne règle pas mon souci avec Walter. Je veux me réconcilier avec lui. Comment je fais ?
- Cela dépend de toi. Tu es prête à passer à la casserole ou pas ?
- Euh... Qu'est-ce que tu entends par là ?
- Ecoute, je vais te proposer un truc. Débrouille-toi pour prendre un moment à toi un soir et viens me rejoindre chez moi. On se fera un plan à trois avec Walter. Je t'aiderai à lâcher prise.
- A trois ? Mais je n'ai jamais fait ça, je ne pourrais pas. Je te rappelle que je suis mariée.
- Mais si tu pourrais. Tu as envie de te faire baiser, je le vois bien. Franchis le Rubicon une fois pour toutes. Et ça ne remettra pas en cause ton mariage.
Les jours qui suivirent, Oriane se sentit encore plus perturbée. Comme si sa tête luttait contre son corps. L'une disait non, l'autre oui ou peut-être cette transgression totale, celle de l'amour en trio. Nathalie voyait bien son débat intime, tromper ou ne pas tromper. Elle avait beau lui dire de dépasser ce dilemme et d'écouter son envie de femme, Oriane balançait toujours, son éducation refusant l'adultère, même provisoire. Elle avait bien conscience qu'elle n'était pas sexuellement épanouie, son mari étant trop pris par ses obligations professionnelles et ne lui faisant l'amour qu'épisodiquement. Mais de là à donner un coup de canif dans le contrat... Nathalie le comprit et trouva l'échappatoire. Elle devait fêter son anniversaire avec des amis, dont Walter. Elle invita sa collègue en lui disant :
- C'est l'occasion de sortir seule de chez toi un soir. Ne la laisse pas passer.
Et Oriane accepta, son mari s'étant laissé convaincre pour cette exception vespérale. Mais auparavant, Nathalie la prit à part et lui dit :
- Je ne veux pas que tu arrives habillée comme un sac. Viens avec moi dans ma boutique et on va te choisir une belle robe.
Le jour dit, Oriane se vit proposer une robe longue en coton très fin, décolletée dans le dos jusqu'aux reins. Lorsqu'elle se vit dans la glace, elle eut un sursaut. Elle ne se reconnaissait pas. Cette robe avait l'avantage de cacher ses jambes un peu fortes mais on voyait ses petits seins pointer sous la toile puisque la robe se portait sans soutif. Et surtout, ses fesses joufflues, mises en valeur par le profond décolleté dorsal, étaient moulées comme une seconde peau au point qu'on en voyait nettement la séparation, Nathalie lui ayant imposé un string au lieu de sa culotte habituelle.
- Je ne peux pas porter ça, on voit mon cul comme si j'étais nue, dit Oriane à sa collègue.
- Justement, c'est le but. Il faut qu'on voit tes fesses bouger et vivre. Tu ne t'en rends pas compte mais c'est ton gros atout sexuel. Les hommes adorent ça, les beaux culs comme le tien. Tu vas faire lever les queues.
Oriane avait toujours eu un complexe avec son derrière et ce discours allait à contre-courant. Finalement, elle ne se trouvait pas mal dans cette belle robe. Elle l'acheta.
Le soir arriva, il y a avait plusieurs personnes à cet anniversaire dont Walter, le seul homme non accompagné. Il resta bouche ouverte en découvrant Oriane dans sa robe moulante et celle-ci s'en rendit compte avec un mouvement de fierté qui lui fit redresser le buste et rendre ses petits seins arrogants. Elle s'était maquillée, avait laissé ses cheveux dénoués, vernis ongles de pieds et de mains et il n'était donc plus anormal de penser au sexe en la regardant. Elle sentait le regard des hommes sur sa croupe quand elle marchait, accentuant le roulement de ses fesses quasi nues sous le coton. A tel point que Nathalie, fort légèrement vêtue ce soir là, lui souffla à l'oreille :
- Les épouses présentes commencent à nous regarder d'un drôle d'air, c'est bon signe...
On mangea, on but, on dansa, Oriane se sentait de plus en plus libérée, l'alcool aidant et elle s'amusait comme elle ne l'avait pas fait depuis longtemps. Plusieurs hommes dansèrent avec elle, laissant leurs mains se balader dans son décolleté jusqu'au creux des reins, ce qui la faisait glousser. Tant et si bien qu'au milieu de la nuit, quand les invités se décidèrent à partir, à l'exception d'un couple ayant un peu trop bu qui voulut coucher sur place (c'était la soeur de Nathalie et son compagnon), Oriane, légèrement embrumée par l'alcool, ne fit pas d'objection lorsque sa collègue l'invita à l'accompagner avec Walter dans sa chambre. Elle s'y attendait et s'y était préparée. Au passage, ils entendirent la soeur de Nathalie et son compagnon en train de baiser, jetèrent un coup d'oeil et virent le couple en plein missionnaire, le cul de l'homme tournicotant entre deux cuisses largement ouvertes dans un concert de grognements et de cris de plaisir. Le ton était donné. Oriane sentit un vide dans son bas-ventre.
D'emblée, Nathalie se débarrassa de sa mini robe et de son string, s'allongea nue sur son lit toutes lumières allumées et la découverte de sa collègue en tenue d'Eve fut pour Oriane la première transgression de cette folle nuit. Elle ne résista pas quand Walter fit glisser les bretelles de sa robe qui tomba sur ses cheville en froufroutant, découvrant son corps blanc succinctement vêtu d'un string que l'homme fit aussitôt glisser le long de ses cuisses dodues, tandis qu'elle se débarrassait de ses escarpins.
- Viens me rejoindre, souffla Nathalie à sa collègue.
Allongées nues côte à côte, elles regardèrent l'homme dans son strip tease, libérant un pénis qui arracha un soupir de surprise à Oriane pour le volume exposé dans une forêt de poils sous un ventre bien arrondi. L'homme les rejoignit dans sa nudité complète, la main de Nathalie sur son sceptre tendu suivie de sa bouche. Réduite à un rôle de spectatrice, Oriane découvrit le couple en train d'engager un 69, position qu'elle n'avait jamais adoptée avec son mari et qu'elle découvrit en bougeant sur le lit, fascinée par le jeu de langues des protagonistes. Sans s'en rendre bien compte, elle avait déjà basculé dans un autre monde sexuel. Et de voyeuse, elle devint rapidement actrice après avoir remplacé Nathalie sur le corps de Walter, tête-bêche, copieusement léchée pendant qu'elle suçait à l'opposé tandis que l'homme en profitait pour sonder son petit trou d'un doigt fureteur, ce qui ne la choqua même pas.
Puis elle regarda Walter s'enfoncer dans le corps grand ouvert de Nathalie et la pilonner couilles ballotantes selon une vision pour elle totalement inédite, celle d'un homme en train de baiser une femme écartelée en train de bramer son plaisir. Sa propre collègue... Elle se demanda alors brièvement s'il y en aurait un peu pour elle aussi car l'incendie avait envahi son bas-ventre, à tel point qu'elle se masturbait en regardant le duo forniquer. Nathalie la fascinait par ses jeux de mains et de pieds, ses ruades et se trouva en comparaison fort inerte quand elle faisait l'amour. Mais Nathalie baisait, c'était différent et Oriane avait hâte de s'y mettre aussi. Elle fut rassurée quand elle vit Walter se retirer la trique bien raide après avoir fait jouir Nathalie dont le cri rauque s'était mêlé à celui de sa soeur dans la chambre voisine.
Walter sourit à Oriane et lui dit :
- Je vais te prendre par derrière, j'ai envie de voir ton cul.
Oriane était dans un tel état qu'elle aurait accepté n'importe quoi. Sous le regard attentif de Nathalie assise sur le lit, elle accueillit Walter en levrette avec un soupir de soulagement, comme si son corps attendait cette visite de mâle pour apaiser ses sens en ébullition. La cadence soutenue des coups de queue transforma ses soupirs en exclamations, tant elle était à la fois comblée et ébahie par cet envahissement massif totalement inédit dans son petit corps de bibliothécaire.
- Tu baises là, hein ? Dis-le que tu baises ! lui dit Nathalie face à face.
- Oh oui, oh oui !
- Tu baises oui ou non ?
- Oui oui, je baise, je baaaaise ! gémit Oriane, qui allait chercher la bite à grands coups de fesses. Elle fut frappée par un orgasme violent qui la laissa aplatie et pantelante sur le lit. Walter n'avait pas éjaculé. Une fois qu'Oriane eut repris ses esprits, Nathalie l'invita à chevaucher la bouche de l'homme pendant que dans son dos, elle s'empalait sur la queue toujours dressée dans une figure à trois qui fit se pâmer les deux femmes. L'homme continuait d'assumer le trio avec une vigueur et une endurance qui lui valut d'être célébré et cajolé pour la satisfaction fournie. Mais il prévint qu'il n'allait pas pouvoir tenir encore longtemps alors que le couple voisin était venu en spectateur assister à ces tumultueux ébats. Le voyeur crut bon d'intervenir et lança à Walter :
- Un cul pareil, ça s'encule.
Oriane était évidemment visée. Elle le comprit quand Walter se mit à lui lécher le petit trou qu'il avait préalablement doigté. Nathalie s'interposa :
- Tu ne vas pas lui faire ça si elle ne veut pas, elle n'a pas l'habitude. Oriane, tu es d'accord ou pas ?
Oriane était dans un tel état d'excitation sexuelle qu'elle se sentait prête à toutes les expériences. Nathalie lui enduisit l'anus de gel, et conseilla sa collègue avant et pendant l'intromission. Celle-ci fut forcément lente et un peu douloureuse au début vu le calibre de l'entrant mais une fois engagé tandis qu'elle creusait les reins à la demande de Nathalie, une fois que la peau du ventre de l'homme se mit à claquer sur ses fesses joufflues, une fois qu'Oriane eut accompagné les coups de queue de roulements de ses larges hanches, un plaisir inouï l'envahit si bien que Nathalie, criant à Walter "jouis dans son cul" tout en se masturbant elle-même, provoqua l'orgasme anal de sa collègue.
L'érotisme de la scène avait été tellement intense que le couple voyeur avait remis le couvert sur le lit transformé en lupanar, la soeur de Nathalie chevauchant son compagnon si bien que le trio s'était transformé en mini partouze. Mais Oriane ne savait plus trop où elle habitait et ne se rendait plus bien compte du saut qu'elle venait d'accomplir dans sa vie sexuelle. Elle se sentait femelle des orteils à la racine des cheveux et si Walter avait eu encore du jus dans la lance, elle aurait volontiers ouvert à nouveau les cuisses pour qu'il la remplisse encore. Mais Nathalie l'entraina sous la douche et quand elle vit l'heure, elle réalisa qu'il était plus que temps de rentrer chez elle.
Son mari l'attendait, mort d'inquiétude, en colère devant l'absence de ses nouvelles. Oriane s'en sortit en racontant qu'elle avait un peu trop bu et que Nathalie l'avait fait dormir chez elle avant de repartir. Mais quelque chose s'était passé dans les profondeurs de son être intime. Elle avait baisé, elle avait été baisée comme une chienne et elle avait adoré ça. Mais comment ne pas se trahir envers son conjoint et briser son couple ? Elle s'en ouvrit plus tard à Nathalie qui lui dit :
- Baise ton mari, réveille-le, et s'il ne veut pas se réveiller, met les voiles. Tu es trop jeune pour rendre les armes.
En attendant, elle avait hâte de confesser son expérience à son amie intime Marina, la pâtissière à la boutique proche de la bibliothèque, qu'elle tenait avec son mari Jérémie. Cette blonde pulpeuse d'à peine trente ans lui avait avoué un jour "s'embêter au lit", son mari étant aussi occupé par son métier que celui d'Oriane, ce qui impactait son comportement sexuel. Peut-être qu'un trio lui ferait du bien, à elle aussi. Et le très viril Walter ne dirait sûrement pas non...
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2 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Oriane ne voulait pas: ses scrupules l'honorent. Puis elle s'est laissée tenter. la suite, que j'attends avec impatience nous dira jusqu'où elle est prête à aller.
Micky,
Encore un très bon texte que vous nous offrez, avec l'histoire de cette trentenaire qui découvre les véritables plaisirs du sexe dans ce trio endiablé.
Excellent...
J'ai hâte de découvrir la suite...
Didier
Encore un très bon texte que vous nous offrez, avec l'histoire de cette trentenaire qui découvre les véritables plaisirs du sexe dans ce trio endiablé.
Excellent...
J'ai hâte de découvrir la suite...
Didier

