A trois c'est mieux

- Par l'auteur HDS CDuvert -
Récit érotique écrit par CDuvert [→ Accès à sa fiche auteur]
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Récit libertin : A trois c'est mieux Histoire érotique Publiée sur HDS le 21-07-2025 dans la catégorie Plus on est
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A trois c'est mieux
Dans leur appartement lumineux du 11ème arrondissement de Paris, l’air est saturé d’une tension délicieuse en cette fin d’après-midi. Les rideaux tirés laissent filtrer une lumière dorée, caressant les murs et les corps nus d’Élise et de Camille, enlacées sur leur lit défait. L’odeur musquée de leur désir flotte dans la pièce, mêlée à celle de la lavande qui brûle doucement sur la table de nuit. Les draps froissés témoignent d’une passion dévorante.

Élise, 28 ans, architecte à la silhouette élancée, laisse ses cheveux auburn cascader sur ses épaules, frôlant la peau douce de Camille. Ses yeux verts, perçants, brillent d’une faim insatiable alors qu’elle se penche sur sa compagne. Camille, 26 ans, photographe au tempérament sauvage, gémit doucement, ses boucles blondes éparpillées sur l’oreiller, son sourire espiègle transformé en une moue de plaisir. Ses seins ronds et fermes se soulèvent à chaque respiration hachée.

— Pitié, Élise, t’arrête pas, souffle Camille, sa voix rauque, alors que les doigts d’Élise glissent entre ses cuisses, explorant la chaleur humide de son sexe.

Élise sourit, un rictus presque cruel, et accélère ses caresses, ses doigts s’enfonçant plus profondément, frottant son clitoris avec une précision diabolique. Camille se cambre, ses ongles griffant le dos d’Élise, laissant des marques rouges sur sa peau pâle.

— T’es si mouillée, ma belle, murmure Élise, sa bouche descendant sur le cou de Camille, mordillant la chair tendre avant de s’attaquer à ses tétons durcis.

Elle les suce, les mordille, alternant douceur et douleur, tandis que sa main continue son œuvre entre les jambes de sa partenaire. Camille halète, ses hanches se soulevant pour rencontrer chaque mouvement, chaque pression. L’odeur de son excitation est enivrante, un parfum brut qui emplit les narines d’Élise.

— Baise-moi avec ta langue, supplie Camille, ses mains poussant la tête d’Élise vers le bas.

Élise obéit, traçant un chemin de baisers humides sur son ventre, s’attardant sur son nombril avant d’atteindre son but. Elle écarte les lèvres de Camille avec ses doigts, exposant son clitoris gonflé, et y pose sa bouche. Sa langue danse, lèche, aspire, tandis que Camille crie, ses cuisses tremblantes enserrant la tête d’Élise.

— Oh, merde, c’est trop bon ! gémit-elle, ses doigts crispés dans les cheveux auburn.

La montée est lente, torturante. Élise insère deux doigts en elle, les recourbant pour trouver ce point sensible qui fait hurler Camille. Les sons de leurs corps, les gémissements, les souffles courts, résonnent dans la pièce comme une symphonie érotique. Camille atteint l’orgasme dans un cri primal, son corps secoué de spasmes, son jus coulant sur le menton d’Élise qui continue de la lécher, prolongeant l’extase jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus supporter la sensation.

Elles s’effondrent, pantelantes, leurs corps collants de sueur et de désir. Élise remonte pour embrasser Camille, leurs langues partageant le goût salé de son plaisir. Elles rient doucement, leurs mains ne cessant de se caresser, leurs regards brûlants de complicité. Leur amour, forgé sur trois ans de passion, est une flamme qui ne s’éteint jamais.

De l’autre côté du mur, dans l’appartement voisin, Julien, 22 ans, étudiant en littérature, est allongé sur son lit étroit, devinant le brasier qui consume les deux femmes de l’autre côté. Ses traits fins et son regard intense, presque mélancolique, sont crispés par une tension qu’il ne peut plus contenir. Ses cheveux bruns, ébouriffés, collent à son front moite alors qu’il laisse ses pensées dériver vers des fantasmes qu’il n’ose à peine formuler.

L’odeur de son propre désir, mêlée à celle de l’encens qu’il a allumé pour masquer sa solitude, emplit sa petite chambre. Il a entendu des bruits étouffés à travers la cloison : des gémissements, des cris qu’il ne peut ignorer. Son imagination s’emballe, peignant des images de corps nus, de caresses interdites. Son sexe, déjà dur, palpite sous le tissu fin de son boxer.

— J’en ai besoin ! murmure-t-il pour lui-même, sa voix tremblante, alors que sa main glisse sous l’élastique.

Il se libère, son membre rigide jaillissant, la peau tendue et sensible. Il crache dans sa paume, étalant la salive sur son gland violacé, et commence à se caresser, lentement d’abord, savourant chaque sensation. Ses doigts serrent la base, remontent jusqu’à la pointe, pressant légèrement sous le frein, là où le plaisir est presque douloureux.

Ses yeux se ferment, et il imagine des mains autres que les siennes – des mains féminines, douces mais fermes, explorant son corps. Il pense à des lèvres chaudes, à une langue humide, à des corps pressés contre le sien. Les bruits de l’appartement voisin s’intensifient, des cris aigus perçant le silence, et cela le rend fou. Son rythme s’accélère, sa main pompant plus vite, ses hanches se soulevant pour rencontrer chaque coup.

— Putain, oui, grogne-t-il, ses dents serrées, alors qu’il sent la pression monter dans ses reins.

Il se retient, voulant prolonger ce moment d’extase volé. Il ralentit, ses doigts jouant avec ses testicules, les pressant doucement, avant de reprendre son sexe en main. Il imagine être observé, exposé, vulnérable sous des regards avides. Cette pensée d’exhibition le pousse au bord du gouffre. Il se cambre, un gémissement rauque s’échappant de sa gorge alors qu’il jouit, son sperme jaillissant en jets chauds sur son ventre, tachant les draps.

Il reste là, haletant, le cœur battant à tout rompre, la honte et le plaisir se mêlant dans son esprit. Il ignore encore que ces deux femmes, Élise et Camille, vont bientôt bouleverser sa vie, transformant ses fantasmes solitaires en une réalité brûlante. Sa timidité naturelle, cachant une sensibilité profonde, sera l’étincelle qui allumera un feu dévorant entre eux trois.

***

La rencontre eut lieu par une nuit d’orage, lourde et électrique. La pluie bat contre les fenêtres, et un coup retentit à la porte. Élise ouvre, le cœur battant sans qu’elle sache pourquoi. Julien se tient là, trempé jusqu’aux os, ses vêtements collant à sa peau, révélant les contours de son torse mince. Ses yeux sombres brillent d’une vulnérabilité qui la trouble instantanément.

— Entrez, vous allez attraper froid, murmure-t-elle, sa voix plus douce qu’elle ne le voudrait, en lui tendant une serviette.

Camille surgit de la cuisine, une tasse de thé fumante à la main. Elle s’arrête net, un sourire amusé étirant ses lèvres pleines.

— On dirait un chat perdu, souffle-t-elle à Élise, mais ses yeux pétillent d’une curiosité vorace.

Julien s’essuie maladroitement, ses doigts tremblants frôlant la serviette. L’air est chargé d’une tension palpable. Élise sent une chaleur inattendue monter en elle en observant les gouttes d’eau glisser sur la nuque du jeune homme. Camille, elle, s’approche, posant une main légère sur son épaule.

— Viens t’asseoir près du radiateur, on va te réchauffer, dit-elle, sa voix teintée d’une promesse implicite.

Ils s’installent dans le salon, l’odeur de la pluie et du bois humide emplissant l’espace. Julien, encore frissonnant, se laisse envelopper par une couverture qu’Élise lui drape sur les épaules. Leurs doigts s’effleurent, et un courant passe, presque douloureux. Camille s’assied de l’autre côté, ses cuisses frôlant celles de Julien. La conversation est banale – l’orage, la panne d’électricité – mais leurs regards parlent un autre langage.

Plus tard, alors que Julien se réchauffe, Élise et Camille échangent un regard complice. Elles savent déjà que ce garçon va bouleverser leur monde. La nuit s’étire, et lorsqu’il est temps pour lui de partir, Camille lui glisse, un sourire en coin :

— Reviens quand tu veux. On aime la compagnie.

C’est ce qu’il fait quelques jours plus tard, prétextant un livre à emprunter. L’ambiance est plus légère, mais la tension persiste, comme une corde prête à se rompre. Ils boivent du vin, rient, et bientôt, les silences deviennent plus lourds, plus intenses.

Élise s’approche de Julien, posant une main sur son genou. Sa peau est chaude sous le tissu de son jean.

— Tu es si tendu, murmure-t-elle. Laisse-moi t’aider.

Julien rougit, mais ne recule pas. Camille, assise de l’autre côté, glisse ses doigts dans les cheveux du jeune homme, jouant avec ses mèches brunes.

— Détends-toi, on ne mord pas… sauf si tu le demandes, ajoute-t-elle avec un rire bas.

Leurs mains explorent, d’abord timidement. Élise caresse la cuisse de Julien, remontant lentement, tandis que Camille effleure sa nuque, descendant vers son col. Il ferme les yeux, le souffle court. Puis, comme si une digue cédait, il se penche vers Élise et l’embrasse, ses lèvres tremblantes mais avides. Elle répond avec une douceur possessive, sa langue cherchant la sienne, tandis que Camille se presse contre lui, mordillant son oreille.

— Tu es si beau comme ça, perdu entre nous, chuchote Camille, sa voix rauque.

Ils se déplacent vers le canapé, les vêtements tombant un à un. La peau de Julien est pâle, presque translucide sous la lumière tamisée, ses muscles fins se contractant sous les caresses d’Élise. Camille, nue, ses seins ronds et fermes frôlant son torse, guide sa main entre ses cuisses. Il gémit, dépassé par la sensation de la chaleur humide sous ses doigts.

Élise, à genoux, défait le dernier bouton de son jean, libérant son sexe déjà dur. Elle le prend en bouche, lentement, savourant chaque centimètre. Julien pousse un soupir rauque, ses hanches se soulevant instinctivement. Camille, pendant ce temps, chevauche sa main, ses mouvements de plus en plus rapides, ses gémissements emplissant la pièce.

— Putain, c’est trop bon, halète Julien, ses yeux mi-clos.

La montée du plaisir est lente, presque torturante. Élise alterne entre des coups de langue précis et des succions profondes, tandis que Camille se penche pour l’embrasser, leurs langues se mêlant dans un ballet désordonné. Julien, au bord de l’explosion, les retient toutes les deux, ses mains crispées sur leurs hanches.

— Pas encore, murmure-t-il, je veux vous sentir toutes les deux.

Ils s’enlacent, explorant chaque recoin de leurs corps avec une avidité presque animale. Camille s’allonge sur le canapé, ses jambes s’écartant lentement, une invitation explicite à Julien. Ses cuisses luisent de sueur et d’excitation, son sexe offert, rose et humide, palpitant sous le regard brûlant du jeune homme. Julien, le souffle court, s’approche, son membre dur et tendu frôlant la peau douce de Camille avant de s’enfoncer en elle. Il entre lentement, centimètre par centimètre, savourant la chaleur étroite qui l’enserre, un étau de velours qui le fait grogner de plaisir.

— Camille, t’es si étroite, murmure-t-il, ses mains agrippant ses hanches, ses doigts s’enfonçant dans sa chair.

Camille gémit, ses yeux mi-clos, ses lèvres entrouvertes laissant échapper un soupir rauque. Elle se cambre, poussant son bassin contre lui, l’attirant plus profondément. Derrière Julien, Élise se presse contre son dos, ses seins fermes frôlant sa peau, ses mains caressant ses épaules avant de descendre vers ses fesses. Ses doigts glissent entre ses globes, ajoutant une pression délicate mais insistante sur son anus, un contact qui le fait sursauter et gémir plus fort.

— Laisse-toi aller, souffle Élise, sa voix basse et autoritaire, tandis qu’elle enduit ses doigts de lubrifiant, les faisant tourner lentement autour de son entrée.

La pièce résonne de leurs souffles hachés, de leurs cris étouffés, de l’odeur musquée de leurs corps en fusion. L’air est lourd, saturé de sexe et de sueur, mêlé à l’odeur douce-amère de l’encens qui brûle quelque part dans un coin. Le canapé grince sous leurs mouvements, un rythme primaire qui s’accélère à chaque seconde.

Julien continue de bouger, à coups de reins lents mais profonds, chaque poussée arrachant un gémissement à Camille. Elle enroule ses jambes autour de sa taille, ses talons s’enfonçant dans ses fesses, l’incitant à aller plus vite, plus fort. Son sexe l’enserre, chaud et trempé, un fourreau qui le rend fou. Il sent chaque contraction, chaque frisson de son corps sous lui.

— Baise-moi plus fort, Julien, halète Camille, ses ongles griffant son dos, laissant des traînées rouges sur sa peau pâle.

Il obéit, accélérant le rythme, ses hanches claquant contre les siennes, le son humide de leurs corps se mêlant à leurs gémissements. Derrière lui, Élise intensifie ses caresses, un doigt s’insérant lentement en lui, une intrusion qui le fait grogner de surprise et de plaisir. La sensation est étrange, presque douloureuse au début, mais elle se transforme vite en une vague de chaleur qui irradie dans tout son corps, amplifiant chaque coup qu’il donne à Camille.

— T’aimes ça, hein ? murmure Élise, son souffle chaud contre son oreille, tandis qu’elle ajoute un second doigt, les écartant légèrement pour l’ouvrir davantage.

— Oui, putain, oui, gémit Julien, ses yeux se fermant sous l’intensité des sensations, pris entre la chaleur de Camille et la pression d’Élise.

Élise sourit, un rictus de satisfaction, et commence à bouger ses doigts en rythme avec les coups de reins de Julien, une synchronisation parfaite qui le pousse au bord de la folie. Elle glisse une main sous lui, caressant ses testicules, les pressant doucement, ajoutant une nouvelle couche de plaisir à ce tourbillon de sensations. Camille, sous lui, se tord de plaisir, ses seins rebondissant à chaque mouvement, ses tétons durcis frôlant le torse de Julien.

— Je vais jouir si tu continues comme ça, halète-t-elle, ses mains crispées sur les coussins, ses cuisses tremblante.

Élise, sentant l’urgence monter, décide d’ajouter une touche de domination à leur jeu. Elle retire ses doigts un instant, laissant Julien pantelant, frustré par l’absence soudaine de contact. Elle attrape un petit fouet en cuir posé sur la table basse, un accessoire qu’elles gardent pour ces moments de débauche. Elle le fait claquer légèrement contre les fesses de Julien, juste assez pour piquer, pas assez pour faire mal.

— Ralentis, ordonne-t-elle, sa voix ferme. Je veux que tu la fasses attendre.

Julien grogne, mais obéit, ses mouvements devenant plus lents, plus délibérés, torturant Camille qui se tortille sous lui, désespérée pour plus. Élise passe le fouet sur son dos, traçant des lignes invisibles, avant de donner un coup plus sec sur ses fesses, le faisant sursauter et s’enfoncer brutalement en Camille.

— Merde, Élise ! s’exclame-t-il, mais son ton est plus excité que fâché.

Camille rit, un son rauque et essoufflé, ses yeux brillants de désir. Elle attrape le visage de Julien, l’attirant pour un baiser sauvage, leurs langues se battant, leurs dents se heurtant dans leur urgence. Élise, satisfaite, repose le fouet et revient à ses doigts, les réinsérant en Julien avec une lenteur calculée, tout en caressant son propre sexe de l’autre main, excitée par le spectacle devant elle.

— Regardez-vous, tous les deux, si beaux, si perdus, murmure-t-elle, ses doigts glissant sur son clitoris, son propre souffle devenant plus court.

La tension atteint son paroxysme, une vague inéluctable qui menace de les engloutir tous les trois. Julien sent ses testicules se contracter, une chaleur brûlante montant dans ses reins, tandis que Camille, sous lui, tremble de plus en plus fort, son sexe se resserrant autour de lui comme un étau. Élise, derrière, accélère ses propres caresses, ses doigts frottant son clitoris avec une urgence désespérée, ses gémissements se mêlant aux leurs.

— Je vais jouir, putain, je vais jouir ! crie Camille, ses ongles s’enfonçant dans les épaules de Julien, son corps se convulsant sous lui.

Ses mots déclenchent tout. Julien pousse un grognement, ses hanches s’enfoncent une dernière fois, profondément, alors qu’il se vide en elle, son sperme jaillissant en jets chauds, remplissant Camille qui hurle de plaisir, son orgasme la secouant comme une tempête. Ses cuisses tremblent, son sexe pulsant autour de lui, prolongeant son extase. Élise, témoin de leur explosion, atteint son propre sommet, un cri aigu s’échappant de ses lèvres alors que ses doigts la mènent à l’orgasme, son corps tremblant contre le dos de Julien, ses doigts toujours en lui, sentant chaque contraction de son corps.

— Merde, c’est trop bon, halète Julien, son corps s’effondrant sur Camille, leurs peaux collantes de sueur et de fluides se mêlant dans une étreinte désordonnée.

Élise se retire doucement, ses doigts glissant hors de lui, laissant une sensation de vide qui le fait frissonner. Elle s’allonge à côté d’eux, ses mains caressant leurs corps encore vibrants, leurs souffles se calmant peu à peu. L’odeur de sexe, de sueur et d’encens sature l’air, un parfum brut et enivrant qui les enveloppe comme une couverture.

— On est… incroyables ensemble, murmure Camille, un sourire épuisé sur les lèvres, ses doigts entrelacés avec ceux d’Élise et de Julien.

Ils restent ainsi, enlacés, leurs corps encore frémissants des vagues de plaisir qui les ont traversés. La pièce est silencieuse maintenant, hormis le son de leurs respirations et le léger bruissement de la brise dehors. Ils savent que ce moment, cette extase partagée, n’est qu’un chapitre de leur histoire, une flamme qui ne cessera de brûler entre eux.

***

Les semaines suivantes, Julien devient une présence constante dans leur vie. Il partage leurs repas, leurs soirées, leurs pensées les plus intimes. Élise est fascinée par sa profondeur, par la façon dont il parle de poésie comme s’il caressait chaque mot. Camille, elle, est captivée par son énergie, sa spontanéité qui la pousse à sortir de sa zone de confort.

Un soir, alors qu’ils regardent un vieux film en noir et blanc, Julien s’endort entre elles sur le canapé, sa tête reposant sur l’épaule d’Élise, ses jambes étendues sur celles de Camille. L’odeur de son shampoing, un mélange de cèdre et de citron, emplit l’air. Élise et Camille échangent un regard, un sourire complice illuminant leurs visages.

— Il est si paisible, chuchote Camille, ses doigts glissant dans les cheveux de Julien, effleurant son cuir chevelu.

— Et si beau, ajoute Élise, sa main frôlant celle de Camille sur le front du jeune homme.

Ce simple contact suffit à rallumer la flamme. Elles se penchent l’une vers l’autre, s’embrassant au-dessus de Julien, leurs lèvres se mêlant dans un baiser profond, chargé de désir. Il se réveille doucement, clignant des yeux, et les voit ainsi, enlacées. Un sourire timide étire ses lèvres.

— Continuez, murmure-t-il, je veux regarder.

Camille rit doucement, ses mains descendant sur la poitrine d’Élise, pinçant légèrement ses tétons à travers le tissu fin de son haut. Élise gémit, ses yeux ne quittant pas ceux de Julien. Elle se penche pour l’embrasser, sa langue explorant sa bouche avec une lenteur délibérée, tandis que Camille glisse une main sous sa jupe, caressant l’intérieur de ses cuisses.

— Tu aimes regarder, hein ? souffle Camille à Julien, ses doigts jouant avec la chaleur humide qu’elle trouve sous le tissu.

Julien hoche la tête, hypnotisé. Il se redresse, ses mains tremblantes venant se poser sur les hanches d’Élise, l’attirant contre lui. Elle s’assied à califourchon sur ses cuisses, frottant son bassin contre le sien, sentant son érection à travers son pantalon. Camille, derrière Élise, défait les boutons de sa chemise, exposant sa peau douce à la lumière tamisée.

— Touche-la, ordonne Camille à Julien, sa voix basse et autoritaire.

Il obéit, ses mains explorant les courbes d’Élise, ses doigts s’attardant sur ses seins, pinçant doucement ses tétons durcis. Elle gémit, se cambrant contre lui, tandis que Camille glisse une main entre leurs corps, caressant Julien à travers son jean. La tension monte, leurs souffles se mêlant, leurs corps cherchant plus de contact.

Élise s’est détachée de lui et s’est assise, les jambes écartées, ses cuisses tremblantes d’anticipation. Ses cheveux auburn collent à son front, et ses yeux verts brillent d’une faim dévorante. Julien, à genoux devant elle, ses cheveux bruns en désordre, pose ses mains sur ses hanches, son souffle chaud frôlant déjà la peau sensible de son entrejambe. Camille, à côté de lui, ses boucles blondes cascadant sur ses épaules, le regarde avec un sourire malicieux, ses doigts jouant distraitement avec ses propres seins, pinçant ses tétons durcis.

— Vas-y, Julien, goûte-la, murmure Camille, sa voix rauque, chargée de désir.

Julien obéit, sa langue s’aventurant timidement d’abord, effleurant les lèvres d’Élise, humides et chaudes. Elle gémit, un son bas et guttural, ses mains se crispant dans ses cheveux, le guidant plus près, plus profond. Il explore, sa langue traçant des cercles autour de son clitoris, léchant chaque pli, savourant le goût salé et sucré de son excitation. Élise se cambre, ses hanches se soulevant pour rencontrer sa bouche, ses gémissements emplissant la pièce.

— Oh, putain, c’est trop, halète-t-elle, ses doigts tirant sur les mèches de Julien, son corps déjà tremblant sous l’assaut de sa langue.

Pendant ce temps, Camille s’agenouille à côté de Julien, ses yeux mi-clos, brillants de luxure. Elle glisse une main entre ses propres cuisses, ses doigts trouvant son sexe déjà trempé, frottant son clitoris avec une lenteur calculée. De son autre main, elle attrape le membre de Julien, dur et palpitant, qui se dresse fièrement entre ses jambes. Elle crache dans sa paume, étalant la salive sur son gland violacé, et commence à le caresser, ses mouvements lents mais fermes, serrant juste assez pour le faire grogner contre la chatte d’Élise.

— T’aimes ça, hein ? souffle Camille, ses doigts glissant de haut en bas sur sa queue, pressant légèrement à la base avant de remonter pour taquiner la pointe sensible.

Julien gémit, le son étouffé contre la peau d’Élise, ses hanches tressautant sous la main de Camille. Il est submergé, pris entre la douceur humide d’Élise sur sa langue et la pression délicieuse de Camille autour de son sexe. Chaque coup de langue qu’il donne à Élise semble amplifier les sensations que Camille lui procure, un cercle vicieux de plaisir qui le rend fou.

Au-dessus de Julien, Camille et Élise échangent un regard complice, leurs visages rougis par le désir. Camille se penche, ses lèvres pleines frôlant celles d’Élise, et elles s’embrassent, un baiser profond, sauvage, leurs langues se mêlant dans une danse frénétique. Leurs gémissements se mélangent, leurs bouches affamées, leurs dents se heurtant dans leur urgence. L’odeur de leur souffle, mêlée à celle de leurs corps en chaleur, sature l’air.

— T’es si belle quand tu jouis, murmure Camille contre les lèvres d’Élise, sa main accélérant sur le sexe de Julien, ses propres doigts s’enfonçant plus profondément en elle-même.

Élise rit, un son rauque, et mordille la lèvre inférieure de Camille, ses mains toujours crispées dans les cheveux de Julien, le pressant contre son sexe. Elle sent sa langue s’enfoncer en elle, explorant chaque recoin, tandis que ses hanches roulent contre son visage, cherchant plus de contact, plus de friction. Camille, excitée par le spectacle, accélère ses caresses sur Julien, sa main pompant plus vite, ses doigts jouant avec ses testicules, les pressant doucement pour intensifier son plaisir.

— Putain, continue, Julien, gémit Élise, ses yeux se fermant sous l’intensité, son corps tremblant alors que la langue de Julien trouve un rythme parfait, alternant entre des coups rapides sur son clitoris et des pénétrations profondes.

Camille, ses propres doigts frottant frénétiquement son clitoris, sent la chaleur monter en elle, une vague brûlante qui menace de l’engloutir. Elle regarde Élise, son visage tordu par le plaisir, et Julien, perdu entre ses cuisses, son sexe dur comme du fer sous sa main. L’idée de les contrôler tous les deux, de les pousser au bord de l’extase, la rend folle.

— Je vais te faire jouir, Julien, grogne-t-elle, sa voix basse, ses doigts serrant plus fort, ses mouvements devenant presque brutaux.

La fenêtre du salon, légèrement entrouverte, laisse entrer une brise fraîche qui contraste avec la chaleur étouffante de leurs corps. Dehors, un voisin, attiré par les bruits de plaisir qui s’échappent de l’appartement, s’approche discrètement, jetant un coup d’œil à travers les rideaux mal tirés. L’idée d’être observés, même fugacement, ajoute une couche d’excitation à leur jeu. Camille, apercevant une ombre derrière la vitre, sourit, un éclat pervers dans les yeux.

— On a un voyeur, chuchote-t-elle à Élise, mordillant son oreille avant de reprendre leur baiser, ses lèvres plus avides encore.

Élise gémit, l’idée d’être vue dans cet état de débauche la faisant frissonner. Elle pousse Julien plus fort contre son sexe, ses hanches roulant avec une urgence renouvelée, tandis que Camille accélère ses caresses sur elle-même et sur Julien, exposant davantage leurs corps à la vue de l’intrus. Julien, inconscient du spectateur, grogne contre Élise, ses hanches se soulevant pour rencontrer chaque coup de la main de Camille, son sexe palpitant sous ses doigts.

— Montre-lui à quel point t’es bon, Julien, souffle Camille, sa voix teintée d’une autorité cruelle, ses doigts glissant plus vite sur son propre clitoris, son corps tremblant d’anticipation.

La tension atteint un niveau insoutenable, une déferlante qui menace de les briser tous les trois. Julien sent ses testicules se contracter, une chaleur brûlante montant dans ses reins, tandis que la langue d’Élise tremble sous ses assauts, son sexe pulsant contre sa bouche. Camille, ses doigts frottant frénétiquement son clitoris, sent son propre orgasme approcher, ses cuisses tremblantes, son souffle court.

— Je vais jouir, Julien, je vais jouir ! crie Élise, ses mains tirant violemment sur les cheveux de Julien, son corps se convulsant sous sa langue.

Julien pousse un cri de libération, ses hanches se soulèvent une dernière fois sous la main de Camille, son sperme jaillit en jets chauds, éclaboussant son ventre et les doigts de Camille qui continue de le caresser, prolongeant son extase. Au même moment, Élise hurle, son orgasme la secouant comme une tempête, son sexe inondant la bouche de Julien, ses cuisses enserrant son visage alors qu’elle tremble de plaisir. Camille, témoin de leur explosion, atteint son propre sommet, un cri aigu s’échappant de ses lèvres alors que ses doigts la mènent à l’orgasme, son corps s’arc-boutant, ses fluides coulant sur sa main.

— Merde, c’est trop bon, halète Julien, sa voix rauque, son corps s’effondrant entre les cuisses d’Élise, sa langue léchant encore doucement ses lèvres sensibles.

Camille et Élise s’embrassent à nouveau, un baiser désordonné, leurs langues partageant le goût de leur plaisir, leurs corps encore vibrants. Elles s’effondrent à côté de Julien, leurs mains caressant sa peau collante de sueur et de sperme, leurs souffles se calmant peu à peu. L’odeur de sexe, de sueur et d’encens sature l’air, un parfum brut et enivrant qui les enveloppe comme une couverture.

— On est… parfaits ensemble, murmure Camille, un sourire épuisé sur les lèvres, ses doigts entrelacés avec ceux d’Élise et de Julien.

Ils restent ainsi, leurs corps encore frémissants des vagues de plaisir qui les ont traversés. La pièce est silencieuse maintenant, hormis le son de leurs respirations et le léger bruissement de la brise dehors. Ils savent que ce moment, cette extase partagée, n’est qu’un fragment de leur histoire, une flamme qui continuera de brûler entre eux, toujours plus vive.

***

Un dimanche matin, l’odeur du café frais emplit l’appartement. Ils sont assis autour de la table, encore en pyjama, les cheveux en bataille. Camille, un sourire en coin, brise le silence.

— Je crois que nous sommes tous les trois en train de tomber amoureux.

Julien rougit, mais il ne détourne pas le regard. Élise sourit tendrement, posant une main sur celle de sa compagne.

— Je n’ai jamais vécu quelque chose comme ça, avoue Julien, sa voix tremblante. Vous êtes toutes les deux si différentes, si complémentaires. Avec Élise, je me sens apaisé, protégé. Avec Camille, je me sens vivant, audacieux.

— Et nous, nous te découvrons à travers tes yeux, répond Élise, ses doigts caressant ceux de Julien. Tu nous apportes une innocence, une curiosité qui ravive notre propre amour.

Le silence qui suit est doux, presque sacré. Ils savent que cet amour, aussi inhabituel soit-il, est réel.

Pour sceller cette déclaration, ils décident de passer la journée ensemble, loin du monde extérieur. L’appartement devient leur sanctuaire, un lieu où tout est permis. Après le petit-déjeuner, Camille propose un jeu : une séance de bondage léger, pour explorer leurs limites.

— Tu fais confiance ? demande-t-elle à Julien, un foulard de soie rouge à la main.

— Oui, souffle-t-il, ses yeux brillants d’excitation.

Dans l’intimité feutrée de leur chambre, l’air est saturé d’une tension presque tangible. Une odeur d’encens à la myrrhe flotte, lourde, entêtante, se mêlant à celle, plus crue, de leurs corps déjà excités – un parfum de sueur, de peau chaude, de désir brut. Les rideaux épais sont tirés, ne laissant filtrer qu’un mince rai de lumière, plongeant la pièce dans une pénombre complice, un écrin pour leurs jeux interdits.

Julien est allongé sur le lit, nu, sa peau pâle luisant sous la lueur vacillante des bougies, contrastant avec les draps de velours noir froissés sous lui. Ses poignets sont tendus au-dessus de sa tête, attachés aux montants du lit par une corde douce mais ferme, juste assez serrée pour qu’il sente la contrainte, pour que chaque mouvement lui rappelle son impuissance. La sensation de la corde mordant légèrement sa chair, un mélange de brûlure et de pression, fait battre son cœur plus vite, une chaleur sourde pulsant dans son bas-ventre.

Camille, agenouillée près de lui, tient un foulard de soie noire entre ses doigts fins. Elle le fait glisser sur son visage, effleurant ses joues mal rasées, son front déjà moite, ses lèvres tremblantes qui s’entrouvrent sous le contact. La soie est fraîche, glissante, un contraste saisissant avec la chaleur de sa peau, et chaque frôlement envoie des frissons le long de sa nuque, hérissant les poils de ses bras. Puis, avec une lenteur calculée, presque sadique, elle lui bande les yeux, plongeant son monde dans une obscurité totale. Ses autres sens s’aiguisent à l’extrême : il entend le froissement des draps, le souffle rauque d’Élise qui s’approche, le craquement discret du bois du lit sous leur poids. Il sent son pouls tambouriner dans ses tempes, une goutte de sueur perler sur sa tempe et glisser lentement vers sa mâchoire.

— T’es prêt à t’abandonner complètement, Julien ? murmure Camille, sa voix basse, un ronronnement chargé de promesses sombres, tandis que ses ongles effleurent une dernière fois sa joue avant de serrer le nœud du foulard.

— Oui… je crois, souffle-t-il, sa voix vacillante, déjà submergé par l’anticipation, son sexe se durcissant contre son ventre, une pulsation douloureuse naissant à sa base.

Élise, de l’autre côté, ajuste les liens autour de ses poignets. Ses mains sont fermes, précises, mais ses ongles longs frôlent la peau sensible de ses avant-bras, déclenchant des vagues de chair de poule qui descendent jusqu’à ses épaules, contractant ses muscles. Elle tire sur la corde, testant sa solidité, et un sourire cruel étire ses lèvres quand elle voit Julien tressaillir, ses biceps se tendant sous l’effort futile de se libérer. La sensation de la corde qui resserre son emprise, mordant un peu plus dans sa chair, envoie une décharge de chaleur dans son torse, son souffle se raccourcissant.

— T’es magnifique comme ça, attaché, à notre merci, dit-elle, sa voix rauque, vibrante d’une autorité qui fait tressauter son sexe, une goutte de liquide pré-séminal perlant déjà à son extrémité, glissant lentement sur sa peau tendue, fraîche contre sa chaleur.

L’odeur de son propre désir, mêlée à celle de l’encens et au parfum capiteux d’Élise – un mélange de jasmin sombre et de musc – l’enveloppe, l’enivre. Il est prisonnier, non seulement des liens physiques, mais de cette ambiance, de cette attente insoutenable qui le rend fou, chaque seconde amplifiant la tension dans son corps, chaque nerf à vif.

Camille s’installe entre ses jambes écartées, ses mains posées sur ses cuisses, ses ongles griffant légèrement la peau tendre, laissant de fines marques rouges qui brûlent délicieusement, une douleur subtile qui se mêle à l’anticipation. Elle se penche, ses lèvres pleines frôlant l’intérieur de ses cuisses, si près de son sexe qu’il peut sentir son souffle chaud, humide, mais pas assez pour le toucher là où il en crève d’envie.

Chaque effleurement est une torture exquise, une promesse suspendue qui le fait gémir, un son bas et guttural, ses hanches se soulevant instinctivement pour chercher un contact qu’elle lui refuse cruellement. Sa langue trace des lignes humides, lentes, sur sa peau, remontant jusqu’à l’aine, s’arrêtant à un souffle de son sexe dressé, et il sent une chaleur insupportable monter dans ses reins, ses testicules se contractant déjà de frustration.

— Patience, petit, rit-elle, son souffle caressant sa peau, envoyant des vagues de frissons qui contractent ses muscles, son sexe tressautant d’attente, une nouvelle goutte perlant, qu’il sent couler, fraîche, sur son ventre.

Pendant ce temps, Élise chevauche son torse, ses cuisses nues et brûlantes enserrant ses côtes, sa peau douce glissant contre la sienne, moite de sueur. Ses seins, lourds et ronds, effleurent son visage à chaque mouvement, leurs tétons durcis frôlant ses joues, son menton, ses lèvres assoiffées. Il ne peut pas voir, mais il sent leur poids, leur chaleur, et l’odeur de sa peau – un mélange de sueur salée et d’une douceur presque sucrée – le rend dingue. Il tourne la tête, cherchant à capturer un téton avec sa bouche, à sucer, à mordre, à goûter, mais Élise recule légèrement, jouant avec lui, le privant de ce qu’il désire, un rire bas et cruel s’échappant de ses lèvres, vibrant contre son torse.

— Tu es à nous, murmure-t-elle, sa voix rauque, vibrante de désir, en guidant enfin son visage vers son sexe.

Elle s’installe au-dessus de lui, ses cuisses écartées, son sexe humide et brûlant à quelques millimètres de sa bouche. L’odeur de son excitation est enivrante, un parfum brut, animal, qui le fait saliver, sa langue frémissant d’impatience. Il sent la chaleur qui émane d’elle, une moiteur qui semble l’appeler, et quand elle descend enfin, pressant ses lèvres contre les siennes, il pousse un grognement de soulagement, presque de douleur.

Sa langue s’aventure, avide, explorant chaque pli, chaque recoin, léchant la douceur salée de son jus qui coule déjà abondamment, un goût à la fois acide et sucré qui envahit ses papilles. Élise gémit, un son aigu et tremblant, ses mains s’agrippant à la tête de lit pour se stabiliser, ses hanches roulant contre sa bouche, frottant son clitoris contre sa langue, chaque mouvement envoyant une vibration dans son propre corps.

— Putain, oui, continue, halète-t-elle, ses cuisses tremblantes enserrant son visage, son sexe pulsant sous ses assauts, chaque contraction inondant sa bouche d’une nouvelle vague de chaleur humide.

Pendant qu’il dévore Élise, Camille décide d’intensifier le jeu, de pousser la torture à un niveau presque insupportable. Elle se penche sur son sexe, maintenant dur comme du fer, dressé fièrement, la peau tendue et luisante de liquide pré-séminal, palpitant à chaque battement de son cœur. Elle souffle dessus, un courant d’air frais qui contraste violemment avec la chaleur de son corps, le faisant sursauter, un gémissement rauque s’échappant de sa gorge, étouffé par le sexe d’Élise.

Puis, sans prévenir, elle le prend en bouche, ses lèvres chaudes, humides, l’enveloppant avec une lenteur presque sadique, une précision cruelle qui le fait trembler. Elle ne va pas vite, non, elle savoure, sa langue tournoyant autour de son gland, léchant la goutte salée qui perle à son extrémité, traçant des cercles lents, insupportables, autour de la couronne, avant de descendre, prenant plus de lui, jusqu’à ce qu’il sente le fond de sa gorge, chaude, serrée, un étau qui le fait grogner de plaisir et de frustration.

Julien grogne contre le sexe d’Élise, la vibration de sa voix la faisant frissonner, un cri aigu s’échappant de ses lèvres, ses hanches se pressant plus fort contre lui. La sensation de ne rien contrôler, d’être à leur merci, le rend fou, une chaleur insoutenable monte dans ses reins, ses testicules se contractent déjà, une pression douloureuse s'accumule. Ses hanches se soulèvent, cherchant à s’enfoncer plus profondément dans la bouche de Camille, à trouver un soulagement à cette tension qui le brise, mais elle le maintient en place, ses mains fermes sur ses cuisses, ses ongles s’enfonçant dans sa chair, une douleur aiguë qui se mêle au plaisir, le rendant encore plus désespéré, chaque muscle de son corps tendu à l’extrême.

— Pas encore, petit, rit-elle, retirant sa bouche juste assez pour parler, mordillant légèrement la base de son sexe, là où la peau est si sensible qu’il pousse un cri étouffé, ses hanches tressautant sous elle, une nouvelle vague de chaleur le traversant, son sexe palpitant douloureusement.

La torture dure, interminable, un supplice délicieux qui semble ne jamais devoir finir. Camille alterne entre des succions profondes, où il sent sa gorge se contracter autour de lui, un massage humide et chaud qui le pousse au bord de l’explosion, et des coups de langue légers, presque imperceptibles, qui frôlent son frein, là où chaque contact est une décharge électrique, une brûlure de plaisir qui irradie dans tout son bas-ventre.

Elle presse ses lèvres autour de la base, suçant juste assez pour le faire trembler, ses dents frôlant légèrement la peau tendre, puis relâche, le laissant pantelant, au bord de la rupture, son sexe palpitant douloureusement, chaque goutte de salive qu’elle laisse couler sur lui amplifiant la sensation de vide, de besoin. Élise, au-dessus de lui, guide sa langue, ses hanches roulant plus vite, plus fort, ses gémissements devenant des cris, son sexe trempé glissant sur sa bouche, inondant son menton de son jus, un goût qui l’enivre, le submerge.

— Lèche-moi plus fort, Julien, ordonne-t-elle, sa voix brisée par le désir, et il obéit, sa langue s’enfonçant en elle, frottant son clitoris avec une urgence désespérée, ses lèvres aspirant, ses dents frôlant légèrement, juste assez pour la faire hurler, ses cuisses se resserrant autour de son visage, l’étouffant presque dans sa chaleur.

Camille, sentant l’urgence monter en Julien, décide d’ajouter une couche de douleur à leur jeu, une dimension de sadisme qui fait briller ses yeux d’une lueur perverse. Elle attrape un petit fouet en cuir posé sur la table de nuit, ses doigts caressant les lanières avec une tendresse moqueuse avant de les faire claquer légèrement contre l’intérieur de ses cuisses. La piqûre est vive, inattendue, une brûlure qui irradie dans sa chair, et il sursaute, un grognement rauque s’échappant de sa gorge, étouffé par le sexe d’Élise. La douleur se mêle au plaisir, une sensation brûlante qui amplifie chaque caresse de Camille, chaque coup de langue qu’il donne à Élise, rendant son corps hypersensible, chaque nerf à vif, chaque impact résonnant dans ses testicules, augmentant la pression déjà insoutenable.

— T’aimes ça, hein ? souffle-t-elle, sa voix teintée d’une cruauté joueuse, avant de donner un second coup, plus sec, sur ses fesses, la chair tremblant sous l’impact, une chaleur rougeoyante se répandant sur sa peau.

— Merde, oui, gémit-il, ses hanches se soulevant malgré les liens, son sexe tressautant dans la bouche de Camille, une nouvelle goutte perlant, qu’elle lèche avec une lenteur sadique, sa langue traînant sur la peau sensible, prolongeant la torture.

Elle rit, un son bas et provocateur, et reprend son sexe en bouche, alternant entre des succions brutales, où il sent ses lèvres serrées autour de lui, sa langue pressant contre son frein, et des coups légers du fouet sur ses cuisses, ses fesses, même son ventre, chaque impact suivi d’une caresse de sa langue, un contraste qui le rend fou, le poussant au bord de la rupture.

Elle glisse une main sous lui, ses doigts frôlant ses testicules, les pressant légèrement, une douleur sourde qui se transforme en plaisir, puis remontant plus loin, effleurant son anus, une pression légère mais insistante qui le fait sursauter, un gémissement désespéré s’échappant de ses lèvres. Élise, excitée par les sons de douleur et de plaisir qui montent de Julien, accélère ses mouvements, ses hanches claquant contre son visage, son sexe trempé glissant sur sa langue, son clitoris gonflé pulsant sous ses assauts, chaque cri qu’elle pousse vibrant dans la pièce.

— Je vais jouir, putain, je viens ! hurle-t-elle, ses mains crispées sur la tête de lit, son corps se convulsant au-dessus de lui, un flot chaud et salé inondant sa bouche.

Son orgasme explose, un torrent de jus coulant sur son menton, ses cuisses tremblantes enserrant son visage alors qu’elle hurle, un son sauvage, qui résonne dans la pièce, faisant vibrer les murs. Il continue de la lécher, prolongeant son extase, savourant chaque contraction, chaque frisson, chaque goutte, sa langue s’attardant sur son clitoris encore sensible, jusqu’à ce qu’elle s’effondre, pantelante, sur lui, ses seins pressés contre son torse, son souffle court caressant sa peau moite, ses cheveux auburn collant à son front.

Camille, satisfaite de son contrôle, décide qu’il est temps de libérer Julien – mais pas sans une dernière montée de tension, un dernier acte de domination. Elle pose le fouet et détache le bandeau de ses yeux, révélant son regard trouble, brillant de désir et de frustration, ses pupilles dilatées, presque noires, ses joues rougies par l’effort et l’excitation.

Elle sourit, un rictus cruel, et s’empale sur lui avec une urgence brutale, sans préliminaires, sans douceur. Son sexe, chaud, trempé, l’enserre comme un étau, une chaleur étroite, pulsante, qui le fait grogner, un son rauque, presque animal, ses mains toujours attachées se crispant dans les cordes, ses hanches se soulevant pour s’enfoncer plus profondément en elle, chaque centimètre de son membre enveloppé par sa chair brûlante, chaque contraction de son vagin le rapprochant du gouffre.

— Baise-moi plus fort, grogne-t-elle, ses yeux plongés dans les siens, ses mains griffant son torse, laissant des marques rouges, brûlantes, sur sa peau, ses ongles traçant des sillons de douleur délicieuse, chaque égratignure amplifiant la sensation de ses hanches claquant contre les siennes.

Élise, encore pantelante, les regarde, ses doigts jouant avec son propre sexe, frottant son clitoris encore sensible, ses yeux mi-clos brillant de luxure, un sourire pervers sur les lèvres. Elle se penche pour embrasser Camille, leurs lèvres se mêlant dans un baiser sauvage, leurs langues se battant, leurs dents se heurtant, leurs gémissements se mélangeant dans un concert de désir. Julien, libéré de ses entraves visuelles, est hypnotisé par le spectacle – leurs seins pressés l’un contre l’autre, leurs bouches affamées, leurs corps luisants de sueur, l’odeur de sexe saturant l’air, un mélange capiteux qui l’enivre.

— Détachez-moi, putain, je veux vous toucher, halète-t-il, sa voix brisée par le désir, ses poignets tirant sur les cordes, la friction brûlant sa peau, une douleur qui se mêle à l’urgence de son besoin.

Camille rit, un son moqueur, mais Élise, d’un geste rapide, défait les nœuds, libérant ses mains. Aussitôt, Julien agrippe les hanches de Camille, ses doigts s’enfonçant dans sa chair, ses ongles laissant des marques, et il la baise avec une frénésie sauvage, leurs corps claquant l’un contre l’autre dans un rythme brutal, le son humide de leurs peaux résonnant dans la pièce, chaque coup de reins envoyant une décharge de plaisir dans tout son corps.

Chaque mouvement est un exutoire, une libération de toute la tension accumulée, une chaleur insupportable montant dans ses reins, son sexe palpitant dans l’étau de Camille, chaque contraction de son vagin l’aspirant plus profondément. Camille hurle, ses ongles lacérant son torse, son sexe se contractant autour de lui, son jus coulant sur lui, rendant chaque poussée plus glissante, plus intense.

— Oui, comme ça ! crie-t-elle, ses seins rebondissant à chaque mouvement, ses tétons durcis frôlant son torse, ses cuisses tremblantes, ses gémissements devenant des cris aigus, presque désespérés.

Julien sent ses testicules se contracter, une chaleur brûlante, presque douloureuse, montant dans ses reins, son sexe palpitant dans l’étau de Camille, chaque contraction de son vagin le rapprochant du gouffre, une pression qui le rend fou. Camille, autour de lui, tremble de plus en plus fort, son sexe se resserrant, l’aspirant, ses cuisses luisantes de sueur et de jus, son souffle court, haché, ses cris devenant des hurlements. Élise, ses doigts frottant frénétiquement son clitoris, sent son propre orgasme approcher, ses cuisses tremblantes, son ventre se contractant, un feu liquide se répandant dans ses veines, ses gémissements se mêlant à ceux de Camille.

— Encore, Julien, je vais jouir ! hurle Camille, ses ongles s’enfonçant dans les épaules de Julien; son corps se convulse autour de lui, un spasme violent secoue ses hanches, son sexe pulse comme un coeur.

Julien hurle, il s’enfonce une dernière fois, profondément, alors qu’il se vide en elle, son sperme jaillissant en jets chauds, puissants, remplissant Camille qui hurle de plaisir. Son orgasme la secoue comme une tempête, ses cuisses tremblent, son sexe pulse autour de lui, prolongeant son extase, chaque contraction aspirant jusqu’à la dernière goutte, un flot de chaleur se répandant en elle.

Au même moment, Élise atteint son propre sommet, un cri aigu, presque désespéré, s’échappant de ses lèvres alors que ses doigts la mènent à l’orgasme, son corps s’arc-boute, ses fluides coulent sur sa main, ses cuisses, une chaleur liquide inonde son bas-ventre, ses hanches tressautent sous l’intensité de sa jouissance.

Ils s’effondrent, épuisés, la sueur perlant sur leurs peaux, l’odeur de sexe et d’encens saturant l’air. Ce moment, à la fois tendre et brutal, scelle leur union. Ils savent qu’ils ne peuvent plus revenir en arrière.

***

Leur relation à trois se poursuit jour après jour, un équilibre fragile mais magnifique entre moments à deux et instants partagés. Julien découvre l’amour sous toutes ses formes : la tendresse presque maternelle d’Élise, qui le guide et le protège, et la passion joueuse de Camille, qui le pousse à explorer ses désirs les plus fous. Ensemble, ils créent une alchimie unique, un amour qui transcende les conventions.

Élise et Camille, de leur côté, redécouvrent leur propre couple à travers Julien. Il leur révèle des facettes d’elles-mêmes qu’elles ignoraient : Élise se surprend à être plus audacieuse, Camille plus vulnérable. Leur amour, déjà fort, se renforce, nourri par cette nouvelle dynamique.

Un soir, Camille avance une idée qui fait rougir Julien : une soirée dans un club libertin discret qu’elle connaît. L’idée les excite tous les trois, bien que Julien soit nerveux.

— On ne fera que regarder, si tu veux, le rassure Élise, ses doigts caressant sa joue.

Mais une fois sur place, l’ambiance – les lumières tamisées, les gémissements étouffés, l’odeur de sueur et de parfum – les enivre. Ils s’installent dans un coin, observant les corps s’entrelacer autour d’eux. Camille, vêtue d’une robe moulante qui ne cache presque rien, se presse contre Julien, ses mains glissant sous sa chemise.

— Tu vois ça ? murmure-t-elle, désignant un couple en pleine action, l’homme dominant sa partenaire avec une autorité brutale. Ça te plaît ?

Julien hoche la tête, incapable de parler, son sexe déjà dur contre la cuisse de Camille. Élise, de l’autre côté, caresse son dos, ses doigts descendant vers ses fesses, pressant légèrement.

— On pourrait jouer, nous aussi, souffle-t-elle.

Ils trouvent un espace plus privé, une alcôve entourée de rideaux. Camille prend les rênes, ordonnant à Julien de s’agenouiller. Elle soulève sa robe, révélant qu’elle ne porte rien en dessous, et guide sa tête entre ses cuisses. Il la lèche avidement, ses mains agrippant ses hanches, tandis qu’Élise, derrière lui, défait son pantalon, libérant son sexe.

Camille, s’alonge à moitié sur un divan de velours rouge, cuisses écartées, robe relevée jusqu’à la taille, exposant son sexe luisant, rose et offert. Ses boucles blondes collent à son front moite, et ses yeux pétillent d’une malice vorace alors qu’elle observe Julien, à genoux entre ses jambes, sa bouche déjà à l’œuvre. Sa langue explore, avide, léchant chaque pli, suçant son clitoris avec une urgence qui la fait gémir, un son rauque, presque animal, qui emplit l’alcôve. Ses hanches se soulèvent, pressant son sexe contre sa bouche, ses doigts crispés dans ses cheveux bruns, tirant dessus pour le guider, pour exiger plus.

— Comme ça, oui, Julien, continue, halète-t-elle, sa voix tremblante, ses cuisses tremblant sous l’assaut de sa langue, chaque coup la faisant frissonner, une chaleur liquide montant dans son bas-ventre.

Élise, derrière Julien, commence à le préparer, ses gestes lents, calculés, empreints d’une domination froide. Elle enduit ses doigts d’un lubrifiant frais, l’odeur chimique se mêlant à celle de leurs corps en chaleur. Elle glisse une main entre ses fesses, ses doigts explorant son intimité avec une lenteur presque sadique, tournant autour de son anus, pressant légèrement, testant sa résistance. La sensation est étrange pour Julien, un mélange de gêne et de plaisir interdit, une intrusion qui le fait tressaillir, son souffle se coupant dans sa gorge. La fraîcheur du lubrifiant contraste avec la chaleur de son corps, et chaque mouvement d’Élise, chaque pression, envoie des décharges électriques le long de sa colonne vertébrale, ses muscles se contractant instinctivement.

— Détends-toi, ordonne Élise, sa voix un murmure autoritaire contre son oreille, son souffle chaud frôlant sa nuque, tandis qu’elle insère un doigt, puis un second, les écartant légèrement pour l’ouvrir, une douleur sourde se transformant en une chaleur pulsante qui le fait gémir contre le sexe de Camille.

La sensation de domination, d’être pris entre leurs désirs, le rend fou. Il est leur jouet, leur proie, coincé entre la vulve de Camille contre sa bouche, savourant son goût salé et sucré, et les doigts d’Élise qui l’explorent, le possèdent, le préparent à quelque chose de plus intense. Son sexe, dur comme du fer, palpite contre son ventre, une goutte de liquide pré-séminal glisse sur sa peau, une frustration brûlante monte en lui alors qu’il ne peut rien toucher, rien contrôler. Chaque gémissement de Camille, chaque ordre d’Élise, chaque intrusion de ses doigts, amplifie cette sensation d’abandon, de soumission totale, et il sent son esprit s’embrouiller, son corps ne répondant plus qu’à leurs volontés.

Élise, satisfaite de sa préparation, retire ses doigts, laissant Julien pantelant, un vide soudain qui le fait grogner de frustration. Elle attrape un gode noir, lisse et épais, l’enduisant de lubrifiant jusqu’à ce qu’il brille sous la lumière tamisée. Elle le presse contre son entrée, la sensation froide et dure contrastant avec la chaleur de ses doigts précédents, et Julien tressaute, un mélange de peur et d’excitation le traversant. Elle le pénètre avec une douceur cruelle, une lenteur qui le torture, chaque centimètre s’enfonçant en lui déclenchant une douleur aiguë qui se transforme rapidement en un plaisir sombre, profond, une sensation de plénitude qui le fait haleter, ses hanches se soulevant malgré lui.

Mais Élise ne se contente pas de le travailler avec le jouet. De son autre main, elle attrape son sexe, dur et palpitant, qui se dresse fièrement devant elle. Elle crache dans sa paume, étalant la salive sur son gland violacé, et commence à le masturber, ses mouvements lents mais fermes, serrant juste assez à la base pour le faire grogner, puis remontant pour taquiner la pointe sensible, ses doigts glissant sur le frein, là où chaque contact est une décharge électrique.

La sensation de sa main, chaude et humide, contrastant avec le jouet froid et implacable qui s’enfonce en lui, le rend fou. Chaque poussée du gode, synchronisée avec un coup de poignet sur son sexe, crée un rythme infernal, une double stimulation qui le brise, son corps tremblant sous l’intensité, ses gémissements étouffés contre le sexe de Camille.

— Les filles, c’est trop bon, grogne Julien, sa voix rauque, vibrante contre la peau de Camille, chaque mot envoyant une nouvelle vague de plaisir à travers elle, ses lèvres aspirant son clitoris, sa langue s’enfonçant plus profondément.

Élise synchronise ses mouvements avec ceux de Camille, qui se cambre contre la bouche de Julien, ses hanches roulant avec une urgence croissante. Chaque poussée du jouet en Julien, chaque caresse de sa main sur son sexe, correspond à un mouvement de Camille, un rythme presque chorégraphié, qui les lie tous les trois dans une danse de domination et de plaisir. Élise pousse plus fort, plus profondément, le gode glissant avec une précision implacable, frottant contre des points sensibles à l’intérieur de lui, une chaleur brûlante irradiant dans tout son corps, tandis que sa main accélère sur son sexe, ses doigts serrent plus fort, pompant plus vite, son pouce frotte le gland à chaque montée, une sensation insupportable qui le fait hurler, ses testicules se contractent, une pression douloureuse monte en lui.

— T’aimes ça, hein, être baisé et branlé en même temps ? souffle Élise, sa voix rauque, un sourire cruel dans le ton, tandis qu’elle intensifie ses gestes, ses propres cuisses tremblantes d’excitation, son sexe pulsant sous sa combinaison, humide de désir alors qu’elle domine Julien.

Camille, au bord de l’explosion, tire plus fort sur ses cheveux, ses ongles s’enfonçant dans son cuir chevelu, une douleur vive qui ajoute une couche de sensation à son tourbillon de plaisir. Elle se cambre, son sexe pressé contre sa bouche, son clitoris gonflé frottant contre sa langue, chaque coup la rapprochant du gouffre, ses gémissements devenant des hurlements, son corps tremblant sous l’intensité.

— Encore, Julien, je vais jouir, crie-t-elle, ses cuisses enserrant son visage, son jus coulant sur son menton, un flot chaud et salé qui l’inonde alors qu’il continue de la lécher, prolongeant son plaisir.

Les rideaux de l’alcôve, mal tirés, laissent entrevoir leur trio à quiconque ose s’approcher. Les spectateurs, attirés par leurs gémissements, leurs cris, et l’odeur brute de sexe qui s’échappe de l’espace, s’amassent discrètement, leurs silhouettes sombres visibles à travers le tissu fin. Des yeux avides, brillants de curiosité et de désir, les observent, certains murmurent entre eux, d’autres se touchent, excités par le spectacle. Cette exhibition décuple leur excitation, une vague de chaleur perverse traversant leurs corps à l’idée d’être vus, jugés, désirés par des inconnus.

Julien, malgré le jouet qui le pénètre et la main d’Élise qui le masturbe, sent une nouvelle montée d’adrénaline à l’idée d’être observé. Son sexe, déjà douloureusement dur sous les doigts d’Élise, tressaute à chaque regard qu’il imagine sur lui, chaque chuchotement qu’il entend à travers les rideaux. La honte et l’excitation se mêlent, une chaleur rougeoyante envahissant son torse, son visage, ses oreilles brûlantes sous le poids de ces yeux invisibles. Être vu ainsi, vulnérable, dominé, baisé par Élise pendant qu’elle le branle et qu’il lèche Camille, le rend fou, une sensation d’humiliation délicieuse qui amplifie chaque sensation, chaque poussée du jouet en lui, chaque coup de main sur son sexe, chaque goût de Camille sur sa langue.

Camille, consciente des spectateurs, joue de leur présence, ses cris deviennent plus forts, plus théâtraux, ses mouvements plus exagérés alors qu’elle se cambre, exposant davantage son corps, ses seins ronds et fermes rebondissent à chaque soubresaut, ses tétons durcis offerts à la vue de tous. Elle sent leurs regards comme une caresse physique, une chaleur qui s’ajoute à celle de la langue de Julien, une excitation perverse qui la pousse au bord de l’orgasme. L’idée que des inconnus la voient jouir, qu’ils se nourrissent de son plaisir, fait monter une vague de chaleur dans son bas-ventre, ses cuisses tremblantes, son sexe pulsant contre la bouche de Julien.

— Regardez-moi, putain, regardez comme je jouis, murmure-t-elle, plus pour elle-même que pour quiconque, un sourire pervers sur les lèvres, ses yeux mi-clos brillant d’une excitation sauvage alors qu’elle sent les regards peser sur elle, chaque paire d’yeux ajoutant une couche de plaisir à son extase imminente.

Élise, derrière Julien, sent aussi le poids de ces regards, une sensation de pouvoir absolu l’envahit alors qu’elle domine Julien sous leurs yeux. Être vue ainsi, en contrôle total, pénétrant Julien avec une précision cruelle tout en le masturbant, fait monter une chaleur humide entre ses cuisses, son sexe pulsant sous sa combinaison, trempé de désir. Elle accélère ses mouvements, chaque poussée du jouet plus brutale, plus profonde, sa main pompant son sexe plus vite, ses propres gémissements se mêlant à ceux de Julien et Camille, un son qui attire encore plus de spectateurs, leurs murmures devenant un bourdonnement d’excitation autour d’eux. L’idée qu’ils admirent sa domination, qu’ils envient sa maîtrise, la rend folle, une montée d’adrénaline faisant trembler ses mains alors qu’elle pousse Julien plus loin, plus fort.

— Montre-leur à quel point t’es à moi, grogne-t-elle à Julien, sa voix basse, autoritaire, ses doigts s’enfonçant dans ses hanches, laissant des marques rouges sur sa peau, chaque regard des spectateurs amplifiant son besoin de le posséder complètement.

Sous le poids des regards et des sensations, Camille jouit la première, un cri déchirant résonnant dans l’alcôve, un son primal qui fait taire les murmures des spectateurs un instant. Son corps se convulse, ses cuisses emprisonnent le visage de Julien, son sexe pulse contre sa bouche, un flot chaud et salé inonde son menton, coulant sur son torse alors qu’il continue de la lécher, prolongeant son extase, savourant chaque contraction, chaque frisson. Ses cris attirent encore plus d’yeux, et elle sent leur poids, leur jugement, leur désir, une vague de honte délicieuse mêlée à un plaisir brut qui la secoue encore, un second spasme la traverse alors qu’elle s’effondre, pantelante, sur le divan, ses seins se soulevant à chaque respiration hachée.

— Putain, c’était… trop, halète-t-elle, un sourire épuisé sur les lèvres, ses doigts caressant encore les cheveux de Julien, ses yeux brillants d’une satisfaction perverse alors qu’elle sent encore les regards sur elle, une chaleur persistante dans son bas-ventre.

Julien, submergé par les assauts d’Élise, s’effondre sous le jouet qui le pénètre et la main qui le masturbe, son corps tremblant, brisé par le plaisir et la douleur. La sensation du gode, frottant contre des points sensibles à l’intérieur de lui, combinée à la main d’Élise qui pompe son sexe, serrant juste assez, frottant son gland avec une précision cruelle devant les spectateurs, le pousse au bord du gouffre. Il jouit, un grognement rauque s’échappe de sa gorge, son sperme gicle en jets brûlant, une extase dévastatrice qui le laisse pantelant, tressautant, chaque regard des spectateurs amplifiant son humiliation et son plaisir, une chaleur dévorante envahissant tout son corps.

— Merde, je… je peux plus, gémit-il, sa voix brisée, son corps secoué de spasmes, la sensation des yeux sur lui le rendant encore plus vulnérable, une honte brûlante mêlée à une satisfaction profonde alors qu’il s’effondre, épuisé.

Mais Élise, implacable, ne s’arrête pas. Elle continue, ses mouvements plus brutaux, plus rapides, le jouet s’enfonçant en lui avec une précision cruelle, frottant contre sa prostate, une sensation insupportable qui le fait hurler, tandis que sa main continue de caresser son sexe encore dur, prolongeant son plaisir jusqu’à la douleur, son corps déjà brisé cherchant à échapper à cette surcharge de sensations. Les spectateurs, fascinés, se rapprochent encore, leurs murmures devenant des exclamations étouffées, et Élise sent leur admiration, leur excitation, une vague de pouvoir la traversant alors qu’elle pousse Julien vers un second orgasme, son corps tremblant violemment sous elle, un cri désespéré s’échappant de ses lèvres alors qu’il éjacule à nouveau, un flot plus faible mais un plaisir tout aussi intense.


Ils s’effondrent enfin, leurs corps luisants de sueur, collants de fluides, l’odeur de sexe, de lubrifiant et de parfum saturant l’alcôve, un parfum brut qui les enveloppe. Les spectateurs, certains satisfaits, d’autres encore affamés, s’éloignent lentement, leurs murmures s’estompant, mais le poids de leurs regards persiste, une sensation qui les hante encore alors qu’ils se blottissent les uns contre les autres, épuisés, comblés.

Cette nuit d’exhibition et de domination a marqué leurs corps et leurs esprits, un souvenir brûlant de leur abandon total, de leur plaisir partagé sous les yeux d’inconnus, une alchimie unique qui les lie plus profondément que jamais.

***

Six mois plus tard, leur trio a trouvé son rythme. Julien a emménagé officiellement, et leur appartement est devenu un cocon de rires, de discussions enflammées et de silences tendres. Chaque soir, ils se retrouvent pour dîner, partager leurs journées, leurs rêves. Parfois, Élise et Julien se perdent dans des débats sur l’architecture et la poésie, leurs voix résonnant tard dans la nuit. D’autres fois, Camille et Julien s’éclipsent pour capturer la lumière dorée du coucher de soleil, leurs rires flottant dans l’air.

Mais c’est lorsqu’ils sont tous les trois, enlacés sur leur grand canapé, que la magie opère. Ils savent qu’ils ont créé quelque chose de rare, un amour qui ne divise pas, mais multiplie chaque émotion, chaque désir.

Un soir d’hiver, alors que la neige tombe doucement dehors, ils sont dans l’appartement, blottis sous une couverture. L’odeur du chocolat chaud emplit l’air, mêlée à celle du feu qui crépite dans la cheminée. Ils parlent peu, se contentant de se toucher, de se caresser, leurs gestes lents et pleins de tendresse.

— J’aime ces moments, murmure Julien, sa tête reposant sur la poitrine d’Élise, tandis que Camille caresse ses jambes.

— Moi aussi, répond Élise, ses doigts jouant dans ses cheveux. On est au complet, tous les trois.

Camille sourit, se penchant pour embrasser Julien, puis Élise, ses lèvres douces et chaudes. Le baiser s’approfondit, leurs langues se mêlant, leurs mains explorant. Ils se déshabillent lentement, savourant chaque instant, chaque frôlement de peau. Julien s’allonge entre elles, ses mains caressant leurs corps, ses lèvres alternant entre les seins d’Élise et ceux de Camille.

Élise guide Julien en elle, ses jambes s'enroulent autour de ses hanches, tandis que Camille s’installe derrière lui, ses doigts explorant son intimité, ajoutant une pression délicate qui le fait gémir. Leurs mouvements sont lents, presque rituels, une danse d’amour et de désir. La chaleur de leurs corps, le son de leurs souffles, l’odeur de leur peau – tout s’entremêle dans une harmonie parfaite.

— Je vous aime, halète Julien, ses yeux brillants de larmes et de plaisir.

— Nous aussi, répondent-elles à l’unisson, leurs voix tremblantes alors qu’elles atteignent l’orgasme ensemble, leurs corps secoués par des vagues de plaisir.

Ils restent ainsi, enlacés, longtemps après que la passion s’est apaisée, leurs cœurs battant à l’unisson. Cet amour à trois visages leur a appris une vérité simple : le cœur humain n’a pas de limites lorsqu’il s’ouvre à la beauté, sous toutes ses formes.

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Texte coquin : A trois c'est mieux
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