CE QUE JE N'AI JAMAIS OSE

- Par l'auteur HDS Miss_Sexcret -
Auteur femme.
  • • 54 récits publiés.
  • • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 0.0 • Cote moyenne attribuée par HDS : 0.0
  • • L'ensemble des récits érotiques de Miss_Sexcret ont reçu un total de 142 311 visites.
Récit libertin : CE QUE JE N'AI JAMAIS OSE Histoire érotique Publiée sur HDS le 26-10-2025 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
Cette histoire de sexe a été affichée 1 181 fois depuis sa publication.

Couleur du fond :
CE QUE JE N'AI JAMAIS OSE
Voici une nouvelle histoire inspirée par une amie lectrice qui m’a confié l’un de ses fantasmes — ou plutôt un regret de jeunesse.
Elle n’avait jamais osé aller vers une amie de lycée, et depuis, elle se demande souvent comment cela se passerait si elle osait, aujourd’hui, franchir le pas avec une femme.

J’ai donc imaginé cette petite histoire à partir de ses confidences.
Dites-moi ce que vous en pensez…
Et si, comme elle, vous souhaitez que je mette des mots sur l’un de vos fantasmes, écrivez-moi.


CE QUE JE N'AI JAMAIS OSE


Je ne sais pas exactement ce qui m’a poussée à m'habiller comme ça ce soir. Peut-être un reste d’orgueil, ou le besoin de me sentir femme au-delà de mon rôle de maman de deux adorables petits monstres. Peut-être aussi cette petite voix dans ma tête qui me chuchotait que ce soir, je voulais être désirée, me sentir plus vivante.

J’avais passé une heure à choisir ma tenue. J’étais partie d’un body en dentelle noire, pour finir sur un ensenble noir, une culotte en dentelle et un soutien-gorge transparent qui laissait voir mes aréoles au travers, le tout ajusté comme une seconde peau. Il remontait parfaitement mes seins et la culotte moulait mes fesses, découpant leur courbe avec une perversité délicieuse, des bas autofixants. Le haut mordait doucement mes cuisses, dessinant un trait fin et indécent. Par-dessus, j’avais enfilé une jupe noire étroite, fendue sur le côté qui remontait jusqu’à la taille et dévoilaitle haut de mes bas. Et ce chemisier blanc, volontairement transparent. La dentelle de mon soutien-gorge y dessinait des arabesques, laissant deviner mes tétons.

— T’es sublime… avait soufflé David en me voyant. C’est… pas pour sortir, ça ?

— Si. On sort ce soir, non ? ai-je répliqué avec un sourire en coin.

Il m’a regardée comme un homme regarde sa femme le premier soir, pas comme celle avec qui il partage les lessives et les couches sales. Et rien que pour ce regard-là, ça valait le coup.

Maman était dans la cuisine avec les enfants, 6 et 8 ans, insouciants. Je suis allée lui faire un bisou sur la joue. Elle a levé un sourcil en me voyant

— Tu vas pas avoir froid comme ça ?

J’ai souri.

— Pas avec ce que j’ai en dessous.

Elle a pouffé, m’a tapoté la fesse comme quand j’étais ado. Et nous sommes partis.

Le restaurant était chic, tamisé, romantique. Une ambiance parfaite pour ce que David pensait être "notre petit moment à deux". Il m’a tenue par la taille pour entrer. À peine assise, j’ai croisé les jambes, en faisant claquer mes talons. Il a souri. Les serveurs en noir circulaient comme des ombres bien dressées. Un samedi soir parfait.

David et moi nous étions installés face à face, à une table isolée près d’une baie vitrée. Il y avait ce petit air de jazz discret, les couverts brillants, et surtout… ses yeux posés sur moi. Je sentais la chaleur monter en moi. J’avais besoin de ça. D’être regardée.

J’ai décroisé les jambes lentement pour les recroiser. le nylon de mes bas frottant contre ma peau. Il a levé son verre.

— À nous deux… et à ces vingt ans qui sont passés bien trop vite. Et à ce que tu as dans la tête.

— Je n'ai rien dans la tête, c'est plutôt toi qui est bien mystérieux, ai-je dit avec un sourire.

Je me suis déchaussée discrètement. D’un mouvement du pied, j’ai glissé mes orteils entre ses jambes, cherché son entrejambe, et j’ai commencé à le caresser doucement à travers le tissu de son pantalon. Il a eu un petit sursaut.

— Nadia !

— Quoi ?

— Tu vas me faire bander au milieu du restaurant.

— C’est pas déjà le cas ?

J’ai appuyé un peu plus fort. Il a toussé. Pris une gorgée de vin. Je sentais la chaleur de sa queue à travers le tissu, dure et vivante. J’étais déjà mouillée.

— Tu sais qu’il y a une femme au bar qui te dévore du regard depuis qu’on est arrivés ?

Je me suis arrêtée net.

— Quoi ?

— Tourne pas tout de suite. Regarde dans la vitre derrière moi… à trois heures. Elle est au comptoir.

J’ai tourné légèrement les yeux vers le reflet. Et je l’ai vue.

Brune, mate de peau, grande. Des boucles souples attachées à la va-vite. Un chemisier blanc un peu ouvert, et une jupe fendue ouverte sur des jambes d'un kilomètre magnifiques. Son décolleté était profond et attirant. Elle tenait un cocktail, les jambes croisées, le regard posé droit sur moi. Pas sur nous. Juste sur moi. Je me retounait discrètement.

Elle m’a souri. Un sourire à la fois amusé et brûlant.

— Tu la connais ? a demandé David.

— Non.

— Elle te bouffe des yeux.

Je n’ai rien dit.

— Tu sais, ça me ferait rien que tu sois attirée par une femme, tu sais…

Je l’ai regardé avec un air faussement indigné.

— Tu m’offres en pâture à la première venue, maintenant ?

— Non. Je t’observe. T’as les joues qui rosissent. T’as pas envie de lui faire un peu de l’œil, toi aussi ?

J’ai reposé mon verre, le cœur un peu plus rapide.

— J’ai déjà eu… une aventure, quand j’étais ado. Une amie. C’était… bref. Et jamais vraiment assumé.

— Et t’as jamais recommencé ?

— Non. Jamais et puis tu es arrivé tout de suite.

Il s’est penché vers moi, sa voix plus basse.

— On pourrait aller dans un club libertin ?

Je l’ai regardé, longuement. Il n’avait pas l’air de plaisanter.

Il a continué.

— J’ai pas peur de partager, tu sais. Du moment que je suis là. Que je peux regarder. Participer. Ou juste… te voir t’épanouir.

Mon ventre s’est contracté. Une bouffée de chaleur est montée de mon bassin jusqu’à ma poitrine.

— C’est ton fantasme, avoue… me voir avec une autre.

Et David, calmement :

— Mon fantasme, c’est de te voir libre. Te voir jouir. C’est pas exactement pareil.

Je me suis levée doucement.

— J’ai envie d’aller aux toilettes.

— Tu veux que je vienne ?

— Tu es vraiment coquin ce soir...Non. Attends-moi sagement mon chéri.

J’ai glissé ma chaussure, lentement, et je me suis dirigée vers les lavabos. J’ai croisé le regard de la femme en passant. Elle n’a pas souri cette fois. Elle m’a regardée… avec un feu tranquille.

Je poussai la porte des toilettes, un peu trop vite peut-être. Mon cœur battait fort. Il y avait cette chaleur diffuse entre mes cuisses, cette tension dans mon bas-ventre, cette envie d’être vue, touchée, prise… J’avais l’impression d’avoir 17 ans. Mais avec vingt ans de frustration en moins.

Je passai devant le grand miroir, j’ouvris un robinet, laissai couler un filet d’eau tiède. Mes mains tremblaient à peine, mais je le sentais dans ma poitrine. Je m’adossai au lavabo et réajustai ma jupe. Le haut de mes bas noirs dépassait, net, sexy, affirmé. J’entrepris de déboutonner un peu plus mon chemisier. Une pression de plus. Mes seins, enfermés dans la fine dentelle, se devinaient parfaitement sous le tissu tendu.

La porte s’ouvrit derrière moi.

Je le savais. Je le sentais. Elle était là.

Elle ne parla pas tout de suite. Elle entra, referma la porte doucement. Pas de talons : des escarpins au cuir souple, silencieux. Son parfum me parvint avant sa voix : musqué, chaud, presque boisé. Puis ses mots :

— Vous êtes sublime dans cette tenue…

Je me figeai un instant. Je relevai lentement les yeux vers le miroir. Selma était là, debout juste derrière moi. Elle me regardait à travers la glace. Sa bouche légèrement entrouverte. Un regard… de chasseuse.

— Merci… soufflai-je.

— Je vous observe depuis tout à l’heure. Vous avez un corps magnifique. Et ce petit jeu sous la table, avec votre mari… c’était très excitant.

Mon ventre se contracta. Je me retournai, lentement. Elle était plus grande que moi. Ses yeux, noirs, me scrutaient sans aucune gêne. Elle savait ce qu’elle faisait. Elle en jouait.

— Je vous fais penser à quelqu’un ?

Sa question m’avait prise de court.

— Pardon ?

— Vous m’avez regardée. Dans la glace. Avec un petit frisson. Comme si je réveillais un souvenir.

Je baissai les yeux. Souris, à moitié.

— Oui. Une amie… il y a longtemps. On était adolescentes. C’était la première fois. J’étais jeune. Mal à l’aise. C’était furtif… et je ne l’ai jamais vraiment assumé.

Selma s’approcha d’un pas. Elle leva la main, et du bout des doigts, effleura mon bras. Je ne bougeai pas. Sa peau était chaude, douce. Mon souffle se bloqua dans ma gorge.

— Dommage, murmura-t-elle. Tu aurais dû.

Elle avait tutoyé. Volontairement.

— Et toi ? dis-je.

— Moi ? Je n’ai pas eu tes scrupules. Ni ton âge.

Ses doigts glissèrent lentement jusqu’à ma main. Elle ne l’attrapa pas. Elle se contenta de jouer du bout de ses ongles le long de mes phalanges. Chaque geste était mesuré. Hypnotique.

— Tu es là pour dîner seule ? demandai-je, un peu troublée.

— Non. Je suis là pour te rencontrer.

Je souris. Nervosité, ou excitation, je ne savais plus.

— T’es sûre que c’est pas mon mari qui t’a attirée ? Il est plutôt pas mal.

Elle haussa un sourcil.

— Il est très séduisant, oui. Mais je préfère les femmes qui ont oublié qu’elles en sont. Et ce regard que tu m’as lancé… tu sais exactement de quoi je parle.

Elle s’approcha encore. À quelques centimètres de moi. Je sentais sa respiration. Ma poitrine se soulevait sous la dentelle. J’étais en feu.

— Si je t’embrassais là, maintenant, tu dirais non ? me souffla-t-elle.

Je ne répondis pas.

Elle s’arrêta. Me regarda. Patienta. Et j’ai su qu’elle attendait que je décide.

Je levai doucement la main. L’effleurai à mon tour. Ma paume sur sa hanche. Elle ne portait rien sous sa jupe. Juste sa peau.

Je me penchai à mon tour. Nos lèvres se sont presque frôlées… mais je me détournai, le souffle court.

— Viens dîner avec nous.

Elle sourit. Triomphante, mais tendre.

— Avec plaisir.

Elle se retourna, me laissa une seconde pour reprendre mes esprits. Je fixai le miroir. Mes joues étaient rouges. Mon chemisier à moitié défait. Mes seins dressés.

Je pris une profonde inspiration. Et je la suivis.

Quand je suis revenue à table, Selma était à mes côtés. David s’est redressé un peu sur sa chaise, surpris, curieux, visiblement pas mécontent.

— Je me suis permis d’inviter quelqu’un, ai-je dit.

— J’ai accepté, a ajouté Selma avec un sourire. J’avais envie de découvrir ce que vous buviez.

Elle s’est installée sans attendre d’autorisation, en face de moi, à côté de David. La serveuse est venue prendre sa commande. Selma a pris un verre de blanc, sec.

Les premières minutes ont été comme suspendues. On faisait semblant de parler de tout, du restaurant, de la cuisine, de l’ambiance. Mais chaque mot était chargé. Chaque regard glissait. Chaque sourire avait un goût de prémédité.

Selma croisa lentement les jambes. Sa jupe s’ouvrit un peu plus. J’aperçus la naissance de sa cuisse. David aussi.

Elle le regarda. Puis moi.

— Vous êtes mariés depuis longtemps ?

— Vingt ans cette année, répondit-il.

— Et toujours aussi amoureux, ajoutai-je avec un clin d’œil.

— Et un peu joueurs ce soir, je dirais… murmura Selma en me fixant.

Je sentais mes joues chauffer. Ma main —sous la nappe cherchait la sienne. Elle la trouva. Nos doigts se frôlèrent. Puis elle les referma doucement autour des miens. Sa paume était chaude. Douce. Je n’ai pas reculé.

David observait la scène avec cette expression trouble. Un mélange de désir, de surprise… et d’excitation maîtrisée.

— C’est rare de voir un couple aussi ouvert, dit-elle doucement.

— Peut-être que ce soir est exceptionnel, ai-je murmuré, les yeux plantés dans les siens.

Elle but une gorgée. Puis se leva.

— Et si on allait boire un verre ailleurs ? proposa-t-elle, comme une évidence. Pas loin, je connais un endroit pas mal dans le coin.

— Volontiers, répondis-je sans réfléchir.

Mais David fronça légèrement les sourcils. Gêné.

— J’ai… j’ai réservé une chambre ici, en fait. Juste à l’étage. C’était censé être une surprise pour toi, Nadia.

Il sortit une clé de sa poche, la posa sur la table, presque à contrecœur. Il désigna l’escalier discret au fond de la salle.

Je restai un instant figée. Puis je ris doucement.

— Voilà donc ce que tu me cachais ?… C’est pas grave. On peut boire un verre là-haut. Non ?

Je regardai Selma. Elle haussa les épaules, ravie.

— Tant que vous m’y autorisez…

— Évidemment. Viens.

Je me levai. Elle aussi. David fit signe qu’il réglait l’addition. Nous prîmes les devants.

Nous avons monté les marches en silence, dans ce couloir feutré, aux murs sombres. Selma était juste devant moi. Je regardais ses hanches bouger lentement sous le tissu tendu. Chaque marche était une montée en tension.

J’ai glissé la clé dans la serrure, tourné doucement, et poussé la porte.

Et là…

— Oh. Le salopard… ai-je soufflé.

La pièce était grande, chaude, tamisée. Un lit immense trônait au centre, draps rouges, miroir au plafond. Un jacuzzi dans le coin, encore éteint mais prêt. Un meuble laqué regorgeait d’huiles, de cordons, de jouets. Et au fond, une structure en bois, en croix, avec des attaches aux poignets. Une love room. Complète.

— Je crois que ton mari a une idée derrière la tête, murmura Selma.

— Ou dans le pantalon…

On a éclaté de rire.

On n’avait même pas encore bu ce fameux verre. Et j’étais déjà trempée.

À peine la porte refermée derrière nous, Selma me saisit par la taille et me plaque contre le mur.

— Je t’ai désirée dès la première seconde, murmura-t-elle.

Ses lèvres fondirent sur les miennes sans attendre de réponse. Un baiser brutal, humide, entier. Sa bouche goûtait comme un fruit mûr, sa langue s’imposait contre la mienne. Mon dos heurtait le mur, ma poitrine frottait contre son chemisier. Elle n’avait pas peur. Elle me prenait. Et moi, je la laissais faire.

Je gémis dans sa bouche, surprise par ma propre impudeur. Ses mains remontaient déjà sous mon chemisier, effleurant la dentelle fine, caressant mes flancs, pressant mes seins. Elle agrippa mes cheveux, inclina ma tête et m’embrassa plus fort. Je me cramponnais à sa nuque, mes cuisses tremblaient déjà.

— Putain… soufflai-je.

La porte s’ouvrit brutalement. David.

Il s’arrêta net. Je me détachai lentement de Selma, haletante, mes lèvres gonflées, les joues rouges. Ma chemise ouverte jusqu’au nombril.

Elle, impassible. Un demi-sourire aux lèvres, le rouge à peine effacé.

— Voilà ce que tu nous réservais, mon amour ? dis-je, faussement vexée. Une love room… sans nous prévenir ?

David resta bouche bée une seconde. Puis sourit, doucement.

— J’avoue que je n’avais pas prévu… exactement ça.

Je réajustai lentement ma chemise, sans boutonner.

— Puisque tout est prévu, alors… ouvre cette bouteille de champagne.

Je pointai la vasque argentée posée sur un guéridon. David obéit en silence, toujours un peu sonné.

Selma, elle, s’avança vers le jacuzzi, appuya sur un bouton. Un ronronnement se fit entendre, les lumières bleues s’allumèrent, l’eau commença à tourner doucement, libérant des bulles chaudes et des volutes de vapeur.

Je souris.

— C’est magnifique. Mais je n’ai pas pris de maillot.

Selma se retourna lentement, planta ses yeux dans les miens.

— Moi non plus, dit-elle simplement.

Et sans un mot de plus, elle glissa ses mains sur ses hanches et laissa tomber sa robe.

Putain.

Elle était nue. Entièrement. Aucun bijou, aucun sous-vêtement, aucune pudeur. Une peau mate et lisse, tendue sur un corps sublime, ferme et féminin. Des seins parfaits, hauts, aux aréoles foncées. Un ventre plat, des hanches pleines. Une chatte épilée de près, dessinée comme une invitation.

Je restai figée.

Elle s’approcha, nue, ses tétons frôlant presque le satin de mon chemisier.

— Viens, Nadia. L’eau est chaude.

Elle m’embrassa à nouveau. Cette fois plus doucement. Mais plus profond. Sa main caressait mon dos. Ma nuque. Mes fesses. Je sentais sa peau contre la mienne, nue. Mon soutien-gorge frottait contre ses seins. Je perdis le souffle.

David versait le champagne dans les flûtes derrière nous. Je l’entendais. Mais je ne voyais plus que Selma.

Je défaisis lentement ma jupe, la laissai tomber à mes pieds. Ma culotte en dentelle noire était déjà trempée. Je la retirai. Mes bas glissèrent le long de mes jambes comme une mue. Mon chemisier tomba au sol. Je restai face à elle, en soutien-gorge transparent. Mes seins pointaient sous le tissu, tendus, sensibles.

Elle le fit sauter d’un geste habile. Mes seins se libérèrent, gonflés, dressés. Elle les contempla avec un sourire.

— Sublime…

Elle se pencha. Sa langue effleura mon téton. Puis l’aspira doucement. Je fermai les yeux. Ma tête partit en arrière. Je gémis, déjà perdue.

— Vien… dit-elle. Entrons.

Elle monta dans le jacuzzi d’un pas lent, félin. Moi derrière elle. L’eau chaude m’enveloppa, fit vibrer mes nerfs.

— À vous deux, dit-il.

— À ce moment, soufflai-je.

Selma écarta les jambes sous l’eau et posa ma main entre elles. Sa chatte était chaude, gonflée, lisse sous mes doigts. J’ai senti une pulsation au creux de sa vulve, un frémissement de chair vive, et j’ai dégluti, intimidée.

— Vas-y… doucement, m’a-t-elle chuchoté.

Je l’ai effleurée, maladroitement d’abord. Elle guida mes gestes, posa sa main sur la mienne. Elle me montrait comment caresser une femme avec patience. Avec envie. Avec faim.

Elle approcha sa bouche de la mienne et m’embrassa à nouveau, plus lentement cette fois. Nos langues s’effleuraient, se cherchaient. Sous l’eau, mes doigts glissaient entre ses lèvres. Elle gémit dans ma bouche. Moi aussi.

David était toujours là, debout à quelques pas du jacuzzi, une coupe de champagne à la main, torse légèrement penché en avant, fasciné de voir sa femme avec une autre.

Je jetai un œil vers lui. Il ne disait rien. Son regard nous dévorait. Il était en train de bander, je le voyais sous le tissu tendu de son pantalon. Et cette idée me fit perdre pied.

— Il nous regarde, murmurai-je à Selma.

— Je sais. Laisse-le. Laisse-toi aller.

Ses doigts caressaient ma nuque, puis descendirent sur ma poitrine. Elle pinça doucement un téton, puis l’aspira. Je gémis plus fort. Je ne contrôlais plus rien. Je la masturbais maintenant franchement, de plus en plus vite. Son bassin se soulevait dans l’eau. Je sentais son sexe s’ouvrir, battre contre ma main.

— Continue… continue comme ça, Nadia… oui…

Je glissai deux doigts en elle. Elle cria doucement. Et ce cri me fit mouiller plus encore.

— Putain… Selma…

Elle se redressa légèrement, me poussa contre la paroi du jacuzzi, et s’assit sur moi, une jambe dessus et une dessous. Son clitoris glissa contre le mien, ses mains m’agrippèrent les épaules. Elle me regardait dans les yeux, sans détour.

Et elle me fit jouir comme ça, par frottement, baiser et chaleur, en me murmurant des mots obscènes à l’oreille.

Je jouis en silence, le souffle coupé, les jambes tendues sous l’eau. Mon corps se tendit, se contracta. Mon premier orgasme lesbien depuis plus de vingt ans.

Selma me regardait jouir. Et moi, j’avais envie de pleurer.

On sortit de l’eau sans un mot. J’étais encore tremblante. Elle m’embrassa sur l’épaule, puis s’approcha de David, toujours immobile, comme figé.

Elle se mit à genoux devant lui.

— Ça ne te dérange pas ? me demanda-t-elle sans me lâcher des yeux.

Je secouai la tête. Je voulais la voir. Je voulais tout voir.

Elle défit sa ceinture, ouvrit sa braguette, fit glisser son pantalon à ses chevilles. Son sexe jaillit, dur, gonflé, prêt à éclater. Elle le prit à pleine main, puis le suçait, lentement d’abord, en remontant la langue du gland à la base. Puis elle l’avala d’un coup, gorge profonde. David poussa un grognement rauque, animal.

— Nom d'un chien… c'est divin.

Elle le branlait en même temps qu’elle l’avalait. La salive coulait de sa bouche sur ses doigts, sur ses seins. Il la prit par les cheveux et la baisa plus fort. Il la baisait la bouche comme il ne m’avait jamais baisée : sauvagement, sans retenue, presque salement, je découvrais un autre David.

Je me suis assise au bord du lit, nue, écartant les cuisses. Ma main est allée à ma chatte sans réfléchir. J’ai commencé à me caresser en les regardant. Sa bouche pleine. Ses gorges. Ses râles. J’étais une spectatrice excitée, une épouse trempée.

Quand il a gémi plus fort, Selma s’est reculée d’un coup.

— Pas maintenant, mon beau. On est trois ce soir.

Je me suis allongée sur le lit. Ils m’ont rejointe. Le matelas immense, les draps froissés, et au plafond, ce miroir. Ce foutu miroir. Je me suis vue nue, offerte, écartée. Et j’ai senti mon plaisir grandir rien qu’en me regardant.

Selma attrapa une boîte sur le meuble près du lit. Elle l’ouvrit : des sextoys en silicone, des lubrifiants, des bandeaux, des menottes, des boules, des plugs.

Elle me tendit un petit vibro noir.

— Tiens. Regarde-toi.

Je l’ai allumé, l’ai posé sur mon clitoris, me suis vue trembler, les seins bondissants, le ventre contracté.

David baisait Selma en levrette à côté de moi. Ses couilles claquaient contre elle. Elle le suppliait d’aller plus fort, plus sale, plus profond. Il l’empoignait par la taille. Elle hurlait. Je me caressais en les regardant.

Puis il est venu sur moi. Selma a tenu le vibro sur moi pendant qu’il me baisait, les yeux plantés dans le miroir. Je me suis vue jouir. J’ai vu son sexe me pénétrer, mes cuisses ouvertes, mes seins trembler, mon visage se crisper, mes lèvres crier.

Je n’étais plus une maman. Ni une épouse. J’étais une putain libre. Aimée. Regardée. Adorée.

Et je jouissais d’être tout ça à la fois.

David me baisait à genoux, les mains plaquées sur mes hanches, son sexe claquant contre mon cul. J’avais le vibro sur le clito, tenu fermement par Selma, penchée sur moi, ses lèvres accrochées à mon téton. Il me pénétrait vite, fort, profond. Chaque coup faisait vibrer ma chair, me faisait hurler, me faisait dégouliner.

— T’aimes ça, salope ? disait-il d’une voix grave.

Mon mari ne m'avait jamais parlé comme ça et j'adorais.

— Oui… oh putain oui, continue…

— Dis-le. Dis que t’aimes te faire baiser comme une chienne devant elle.

— J’adore ça… j’adore… me faire baiser comme une putain…

Je le regardais dans le miroir. Mon visage déformé par le plaisir. Ma bouche entrouverte. Mes seins qui rebondissaient. Ma chatte trempée qui avalait sa queue. Et Selma, magnifique, me caressant, me regardant.

Puis elle l’a repoussé doucement.

— Mon tour.

Elle m’a allongée sur le ventre, a remonté mon cul, m’a écarté les fesses, et a craché entre mes deux globes. Sa langue a glissé jusqu’à mon anus, lentement. Je me suis raidie, puis j’ai gémi plus fort. Elle me léchait le trou du cul comme on lèche une chatte bien ouverte. Elle y passait sa langue en cercles, elle appuyait, elle me rendait folle.

— Tu veux que je t’ouvre ton petit trou, Nadia ? Tu veux qu’on t’encule ?

— Je n'ai pas trop l'habitude par là... dis je hésitante.

— Ne t'inquiète pas je vais faire doucement et tu vas aimer je te le garantie.

Elle a pris un petit plug noir, l’a enduit de lubrifiant, l’a présenté contre mon anus. David caressait ma nuque, mon dos, m’embrassait pendant qu’elle m’écartait doucement.

Le plug est entré, lentement, en étirant mes chairs. Je haletais, la bouche ouverte contre le drap.

— Ça me déchire mais continue...c'est bon… c’est trop bon…

— Regarde-toi, Nadia… regarde comme tu deviens sale.

Je me suis redressée un peu pour voir dans le miroir. Mon cul écarté, le plug en place, mon sexe dégoulinant. J’étais leur jouet. Et j’en redemandais.

David est revenu entre mes jambes. Il m’a prise à nouveau, cette fois en me tirant par les cheveux. Selma s’est mise en dessous de moi, m’a sucé les tétons, puis m’a léché pendant qu’il me baisait.

— Viens sur ma bouche, Nadia… mouille-moi…

Je me suis agenouillée sur son visage. Elle m’a prise à pleines lèvres. Sa langue entrait en moi pendant que la queue de David me remplissait par derrière. Mon clito écrasé contre son nez, ma chatte baisée sans pitié.

— Oh bordel… je vais jouir… là… maintenant…

Et j’ai explosé. Un orgasme brutal, sale, qui m’a fait trembler, gicler, hurler. J’ai joui sur sa langue. Je me suis effondrée.

Mais ce n’était pas fini.

David s’est mis au bord du lit. Selma l’a sucé à quatre pattes pendant que je m’occupais de ses couilles. Je les léchais, les suçais, les caressais. Puis elle l’a enfourné dans sa gorge pendant que je la doigtais par derrière. Sa chatte coulait, chaude et salée. Elle s’est retournée et m’a embrassée. Nos bouches avaient le goût de lui. De nous.

— Retourne-toi, Nadia… c’est moi qui vais t’enculer maintenant.

Elle a pris un god ceinture dans le tiroir. Un harnais noir, sobre, avec un god rose translucide bien veiné. Elle l’a fixé en me regardant. Puis elle a caressé mon dos, mon cul, a retiré le plug lentement.

Elle m’a pénétrée par derrière. D’abord doucement. Puis plus fort. J’étais ouverte. Je criais. Elle me tenait par la taille, baisait mon cul avec précision, avec autorité.

David, devant, m’offrait sa queue. Je l’ai prise dans ma bouche, le regard dans le sien, mes yeux pleins de larmes et de foutre.

J’étais empalée. En sandwich. Baisée à deux trous. J’étais à eux. Et je n’avais jamais joui comme ça.

Je regardais tout dans le miroir. Mes trous remplis, mes seins secoués, mes gémissements qui déformaient mon visage. Je me suis vue baiser. Je me suis vue sale. Et j’ai joui encore. Encore.

La chambre sentait la sueur, le sexe, le champagne renversé. Il y avait des gémissements, des claquements de chair, des halètements.

David ne tenait plus. Son sexe pulsait entre mes lèvres, dur, veiné, luisant de salive. Il haletait, ses abdominaux tremblaient sous mes mains. Selma continuait de m’enculer à coups lents et appuyés, tandis que je suçais mon mari avec ferveur, les joues creuses, la bouche grande ouverte, la gorge détendue.

— J’vais… j’vais jouir… Nadia, oh putain, j’vais jouir !

Je le fixais dans les yeux, la langue étalée contre son gland. Il a gémi, s’est tendu d’un coup, et a déchargé dans ma bouche en plusieurs secousses puissantes, chaudes, épaisses.

Je n’avale jamais. Jamais. Je tourne la tête, je laisse couler, je fais semblant parfois. Mais là…

Là, je l’ai avalé. Goulûment. Chaque giclée. Comme si je voulais que son plaisir me traverse. Me remplisse. Me marque.

Et je l’ai regardé droit dans les yeux pendant que je le faisais.

Selma continuait de bouger en moi, lentement, presque tendrement maintenant, comme si elle sentait que je venais de franchir une ligne. Une vraie.

— Bonne fille... dit-elle.

Il s’est écroulé sur le lit, haletant, vidé. Je me suis couchée à côté de lui, Selma de l’autre côté.

Et pourtant, on n’avait pas encore fini.

Selma a eu un sourire en coin, presque malicieux.

— Et si on testait tout, maintenant ?

On a tout essayé.

Les menottes, d’abord, puis à la croix en bois. On m’a fouettée légèrement et baiser encore. On s'est massé, utilsé la balançoire suspendu et on a fini dans le lit, les draps trempés de foutre, de cyprine, de sueur. Collés les uns aux autres, cuisses emmêlées, peau contre peau. On a encore joui. Encore sucé, encore léché. Jusqu’à ce que nos corps n’en puissent plus.

Et à un moment…tard ou tôt, je crois que je me suis endormie, la tête entre les seins de Selma, la main sur la cuisse de David.

On s’est réveillés vers midi. L’air tiède, le silence feutré, nos peaux encore poisseuses. On s’est regardés, et on a souri.

Personne n’a parlé. On savait tous.

On s’est douchés ensemble. Lentement. En s’embrassant. En se promettant… sans le dire à voix haute… que ce ne serait pas la dernière fois.

Selma a dit au revoir avec un dernier baiser sur mes lèvres. Un vrai baiser. Sincère. Puissant.

David et moi avons pris la voiture. On ne disait pas grand-chose. Mais il y avait quelque chose entre nous. Un feu nouveau. Une complicité qui brûlait encore sur nos lèvres.

En rentrant à la maison, maman était dans la cuisine, un mug de café à la main. Les enfants étaient dans le jardin.

Elle nous a regardés de haut en bas. Mes cheveux en bataille. La trace rouge sur mon cou. La chemise de David à moitié boutonnée de travers.

Elle a soufflé dans son café, sans nous regarder.

— Vous avez passé une bonne nuit… à jouer aux Scrabble, j’imagine ?

Je me suis mordu la lèvre.

David a haussé les sourcils.

— On a… un peu perdu la notion du temps.

— C’est ça. La prochaine fois, mettez au moins un peu de crème sous les yeux, vous avez des cernes de débauchés.

Elle a ri. Moi aussi.

Et quand elle a tourné les talons pour aller voir les petits, j’ai senti la main de David glisser dans la mienne.

C’était le début… de quelque chose de nouveau.

Les avis des lecteurs

Merci Alain et merci gentil couple pour vos messages

Très bonne histoire de triolisme... Très réaliste, je trouve ! les moments de sexe les plus intenses que j'aie connus, c'était en trio. Je l'avoue !

Alain Dex

Histoire Coquine
Une magnifique description du plaisir partagé entre deux femmes: bravo pour la qualité et, surtout, la véracité des détails , qui trahissent une parfaite connaissance des ressentis féminins.



Texte coquin : CE QUE JE N'AI JAMAIS OSE
Histoire sexe : Une rose rouge
Vous êtes :
Indiquez votre adresse mail si vous souhaitez la communiquer à l'auteur de l'histoire.

Dernières histoires érotiques publiées par Miss_Sexcret

EXPOSEE - Récit érotique publié le 27-10-2025
CE QUE JE N'AI JAMAIS OSE - Récit érotique publié le 26-10-2025
LE SOMNAMBULE (partie 2) - Récit érotique publié le 24-10-2025
LE SOMNAMBULE (partie 1) - Récit érotique publié le 23-10-2025
LA BACHELORETTE - Récit érotique publié le 21-10-2025
RENCONTRE INATTENDUE - Récit érotique publié le 19-10-2025
SERIAL MASSEUR - Récit érotique publié le 17-10-2025
L’AUTO-STOPPEUR - Récit érotique publié le 15-10-2025
JENNY & BELLA ou L'initiation d'une Geek - Chapitre XIII - Récit érotique publié le 04-10-2025
JENNY & BELLA ou L'initiation d'une Geek - Chapitre XII - Récit érotique publié le 02-10-2025