COLLECTION HOMME FEMME. Le pompon. Tome II (21/21)

Récit érotique écrit par CHRIS71 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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COLLECTION HOMME FEMME. Le pompon. Tome II (21/21)
« Les portes du pénitencier… »
L’année 1968 n’est pas uniquement marquée par Johnny Hallyday, mais aussi par sa relation emblématique avec Sylvie Vartan.
Ensemble, ils forment le couple puissant de la scène musicale française, nous faisant vibrer tant par leur talent que par leur histoire d’amour.
Sylvie, avec son charme éclatant et son influence pop, complète parfaitement l’énergie brute et le style rock de Johnny.
Cette alliance artistique et personnelle est une source d’inspiration pour nous la jeunesse en quête de nouveaux repères dans cette société en constante évolution. Leur duo, empreint de passion, ajoute une profondeur émotionnelle à cette année sentant la poudre.
Dans le Paris de ce début d’année, sans que je dise pourquoi, j’ai l’impression que cette année sera marquante pour bien des gens.
Pourtant en 1968, la télévision française ne compte seulement que deux chaînes.
La première de l'ORTF (Office de radiodiffusion Télévision Française), qui est en noir et blanc.
Eh ! la deuxième, dont j’ai vécu l’inauguration, quelques années plus tôt, en 1964, et qui diffuse également en noir et blanc à ses débuts.
Cette rareté des chaînes télévisées rendait chaque émission ou événement diffusé d'une importance particulière, captivant l'attention de toute la famille réunie devant le poste à lampes.
En 1968, l’émission la plus suivie sur la première chaîne de l'ORTF était « Le Petit Rapporteur », une émission satirique qui offrait une critique humoristique de l'actualité.
Bien que les programmes télévisés de l'époque aient été limités en nombre, des émissions de ce genre avaient un impact culturel important en captivant les téléspectateurs et en mettant en lumière les transformations sociales et politiques de la France.
La télévision, bien qu'en noir et blanc, jouait un rôle croissant dans la vie quotidienne des Français.
Même dans les campagnes, les télés étant rares, il n’était pas rare qu’une grande partie des habitants se réunissent dans le café pour suivre ses émissions.
L’un des jours heureux avec papa et maman encore amoureux à ces moments de la vie, c’était les quelques jours où ils m’emmenaient dans le Tarn dans un petit village, les Cabanes.
Ce village aux pieds d’un village médiéval « Cordes, » ou nous venions chez la sœur de ma grand-mère paternelle.
La télé existait depuis les années de ma naissance, mais était inexistante dans nos campagnes.
Chaque soir où le temps le permettait, les familles se réunissaient avec les voisins pour tenir le bout de gras avant de rejoindre leur lit sur des bancs devant les maisons.
La télé a recentré le village sur le café puis ensuite la télé.
La démocratisant de cette dernière nous a fait se replier sur nous-mêmes.
Si vous allez là-bas au bout du monde pour moi, dès huit heures moins le quart 19 heures 45 comme je l’ai appris et retenu à l’école, tout est clos.
J’ai appris depuis que les infos diffusées par ces chaînes étaient au préalable soumis au ministre de l’information qui validaient ce que les journalistes avaient le droit de dire.
« Le ministère de l’information » et l’on parle dans ces années-là de la démocratie française.
J’ignore pourquoi mais ça va péter, n’est-ce pas monsieur Gorce, vous qui dirigez ce ministère dans le gouvernement du vieux Charles.
J’aime le modernisme, mais je suis sûr que dans de nombreuses années, les gens diront « c’était mieux avant. »
En 1968, sur la deuxième chaîne de l’ORTF, une émission marquait les esprits, c’était « Les Shadoks ».
Ce dessin animé satirique animé par une narration grinçante et absurde séduisit un public curieux dont je faisais partie, bien qu’il fût aussi largement controversé.
Les Shadoks, avec leurs phrases absurdes et leur philosophie décalée, devinrent un emblème d’une époque où la télévision cherchait à expérimenter et à briser les conventions établies.
Je viens de parler de l’information, mais que dire des films, dans les salles obscures il est possible de voir des films pornographiques, mais exclusivement dans des salles leur étant réservées.
Ce programme, véritable ovni à l’époque, reflétait l’esprit d’invention et de remise en question qui baignait ce début d’année agitée.
Mais tous se réunissaient devant le petit écran pour « Intervilles » et ses vachettes.
Léon Zitrone, que nous appelions le gros Léon, avec celle dont, nous les jeunes puceaux étions amoureux fous Simone Garnier !
Simone la femme parfaite comme nous en rêvions, j’en faisais partie.
Au matin en faisant mon lit, maman découvrait mon évolution vers ma vie d’homme, lorsque la carte de France que j’avais tracée lui montrait que son bébé devenait adulte.
Ce duo était compété par Guy Lux, maître de ce jeu comme Chantal et Malaurie sont les maîtresses de bon nombre des jeux envers leurs soumis et soumise.
Pour ma part, c’est dans ce temps de ma vie qu’avant Chantal dans le Doubs, j’ai embrassée avec la langue une jeune fille du village à l’arrière de la salle de restaurant du café des Cabanes.
En parallèle, l’année 1968 est également marqué par la figure imposante de Charles de Gaulle, notre président de la République française.
Je voulais entrer dans la marine plus pour le pompon et la réputation de ceux qui le portent, mais la politique et moi, ça fait deux, voir trois ou l’infini.
À la maison, nous avons un poste de radio, très fiable, de ceux marchant avec des lampes.
Alors que dans l’atelier de Pat, lorsque la chanson de Johnny sort de cette petite boîte, j’aurais tendance à la prendre en main pour voir le fil qui le raccorde à la prise de courant.
• Qu’est-ce que tu cherches, Christophe, tu penses que l’idole des jeunes est enfermée dans cette petite boîte ?
• Non, je sais que cela s’appelle un transistor, mais lorsque je vois la grandeur comparée au poste de papa, je me rends compte de la chance que j’ai de vivre toutes les transformations de notre siècle.
En 1968, la France est en pleine effervescence culturelle et sociale.
Pendant des mois, nous étions pendus à nos télés chaque semaine pour voir le feuilleton « Thierry la Fronde. »
Ce jeune homme joué par un acteur beau comme un dieu, j’aurais voulu vivre à son époque.
Lorsque j’y repense, je voudrais être comme lui, défenseur de la veuve et de l’orphelin.
Dans ces avancées culturelles, Patou en est la meilleure preuve.
À ce jour, combien de peintres ont pu vivre du travail de leurs œuvres de leur vivant ?
Mon ignorance, ne me permet pas de le savoir, à l’école une prof de Français a voulu nous initier à l’art.
La Joconde, au musée du Louvre, la seule chose qui m’a plu, c’est le métro, même si ça pu.
Ce tableau, plus réaliste que ceux de Patou, était d’une laideur repoussante.
Pourtant, La Joconde, figée dans son cadre, semblait observer ces changements avec une sérénité éternelle, témoin silencieuse d'une époque en évolution à vitesse supersonique.
À la radio, avant son décès papa écoutait les informations.
Lorsque je parle de vitesse supersonique, l’on parle d’un avion allant aussi vite que ceux des militaires « maque » quelque chose et qui devrait faire dans peu de temps son premier vol.
Mince, je devrais aller chercher le Robert sur son étagère, comment « maque 1 » peut-il s’écrire ?
Pour cela, il faudrait que je me déplace et que je fasse voir à Mona Lisa mon degré d’inculture, toujours le même souci, ils ont appelé ça, un vol d’essai.
Ils peuvent toujours courir pour que je me porte volontaire pour voler à maque je ne sais quoi, sauf si Patou monte à bord avec moi.
Quel âge avais-je ?
Onze à douze ans, l’âge où j’ignorais l’existence de ma petite, amoureux déjà de Jeanne, la fille aux tresses que mes copains tiraient et que je défendais.
Chantal quelques années plus tard m’a dépucelé, mais Jeanne au plus loin que je m’en souviens, a représenté deux choses pour moi.
Le premier bécot derrière un groupe de voyageur nous protégeant du groupe, ayant failli nous faire manquer à l’arrêt ou nous devions descendre.
Premier à Paris, aux Cabanes grâce aux vachettes, j’avais déjà emballé.
Le deuxième, c’est la première fois ou ma quéquette, comme nous disions encore dans nos jeunes années a pris du volume dans mon short.
Lorsque je suis descendu, tirant Jeanne par la main, une dame, plus vieille que ma mère ou la mère de ma copine, ayant eu le temps de voir mon pantalon tendu a eu un oh ! avec sa bouche.
Aujourd’hui, je me demande si se « oh ! » était de satisfaction ou de réprobation ou de frustration, n’en voyant plus depuis des décennies, même cachées sous mon pantalon.
On en voit le résultat entre mon papa et ma maman lorsque la flamme s’éteint.
C’est l’époque des révoltes étudiantes, des changements sociaux majeurs, et de l’avènement des nouvelles technologies qui transforment la manière dont les gens consomment la musique.
Au cœur de cette révolution musicale et technologique se trouve Johnny Hallyday, l'idole des jeunes, qui incarne l'esprit rebelle et novateur de notre génération.
À la même époque, les radios portatives à transistors devenaient un phénomène de société, l’un des phénomènes de notre société.
Ces petits appareils, accessibles et pratiques, permettaient d'écouter de la musique à n’importe quel endroit de l’atelier et dont j’ignorais que Patou en avait un, brisait ainsi les barrières géographiques et sociales.
Grâce aux transistors, des milliers de jeunes et moi allons pouvoir découvrir les tubes de Johnny Hallyday depuis notre chambre à Patou et à moi.
Je nous vois déjà aller en pique-nique ou même en voyage dès que j’aurais passé mon permis avec la Rolls reposé depuis si longtemps sur son pont de vidange.
Cette portabilité va favoriser la diffusion de la musique pop et rock, rendant ces genres accessibles à un public plus large et diversifié.
• C’est bien Christophe, on a bien travaillé, je suis, pardon, nous sommes couverts de la poussière des travaux, allons prendre une douche, j’ai un rendez-vous et je risque d’être en retard.
La douche moment de vérité, mais moment de doute après l’aventure avec Émilie.
Si je suis en possibilité de me faire la copine de Christine comme je me la fais elle-même, ne vais-je pas être trop fatigué pour m’occuper positivement de cette belle Italienne.
Je la joue tactique, je vais chercher un rechange propre dans le coin que Patou m’a concédé dès que nous avons emménagé ensemble.
Ça donne du temps à Mona de se dévêtir et lorsque j’entre dans la douche de la retrouver nue.
• Christophe, ici les douches sont très pratiques, tu peux rester assez loin de moi, je suis une femme fidèle.
Nous les Italiennes, nous sommes très croyantes et un serment est un serment.
Ici comme chez nous, l’église réprouve les mariages homosexuels, mais avec Christine nous nous sommes juré fidélités devant l’hôtel de l’église Santa Maria della Salute.
Cette église érigée en 1631 pour remercier la Vierge Marie d’avoir sauvé Venise de la peste, est un symbole de gratitude et de notre foi.
Avec sa silhouette caractéristique, ses dômes élégants et son emplacement stratégique à l’embouchure du Grand Canal, elle est l’un des édifices religieux les plus photographiée de ma ville.
De plus elle est érigée dans mon propre quartier où je suis née.
Tu comprendras les distances que je mets entre nous, même si tu es beau gosse.
Tu dois aussi comprendre la force et la persuasion qu’a eu Christine pour que je la suive jusqu’à Paris, mais je ne regrette rien et je veux éviter tous les impaires que je pourrais faire !
Je suis à deux doigts de lui parler des vœux de fidélité de Christine alors qu’elle frétillait sur ma queue, il y a peu d’heure.
Mais Christine est bien française et je comprends mieux pourquoi elle veut arrêter nos rapports, prenant sa filleule à témoin après nos fiançailles.
Je suis prêt quelques minutes après elle, nous sortons, elle a remis ses affaires sales.
Après c’est le moment de sortir, elle pour son rencard et moi pour celui avec Patou emmenant la publication de Paris Match apporté par Mona Lisa…
L’année 1968 n’est pas uniquement marquée par Johnny Hallyday, mais aussi par sa relation emblématique avec Sylvie Vartan.
Ensemble, ils forment le couple puissant de la scène musicale française, nous faisant vibrer tant par leur talent que par leur histoire d’amour.
Sylvie, avec son charme éclatant et son influence pop, complète parfaitement l’énergie brute et le style rock de Johnny.
Cette alliance artistique et personnelle est une source d’inspiration pour nous la jeunesse en quête de nouveaux repères dans cette société en constante évolution. Leur duo, empreint de passion, ajoute une profondeur émotionnelle à cette année sentant la poudre.
Dans le Paris de ce début d’année, sans que je dise pourquoi, j’ai l’impression que cette année sera marquante pour bien des gens.
Pourtant en 1968, la télévision française ne compte seulement que deux chaînes.
La première de l'ORTF (Office de radiodiffusion Télévision Française), qui est en noir et blanc.
Eh ! la deuxième, dont j’ai vécu l’inauguration, quelques années plus tôt, en 1964, et qui diffuse également en noir et blanc à ses débuts.
Cette rareté des chaînes télévisées rendait chaque émission ou événement diffusé d'une importance particulière, captivant l'attention de toute la famille réunie devant le poste à lampes.
En 1968, l’émission la plus suivie sur la première chaîne de l'ORTF était « Le Petit Rapporteur », une émission satirique qui offrait une critique humoristique de l'actualité.
Bien que les programmes télévisés de l'époque aient été limités en nombre, des émissions de ce genre avaient un impact culturel important en captivant les téléspectateurs et en mettant en lumière les transformations sociales et politiques de la France.
La télévision, bien qu'en noir et blanc, jouait un rôle croissant dans la vie quotidienne des Français.
Même dans les campagnes, les télés étant rares, il n’était pas rare qu’une grande partie des habitants se réunissent dans le café pour suivre ses émissions.
L’un des jours heureux avec papa et maman encore amoureux à ces moments de la vie, c’était les quelques jours où ils m’emmenaient dans le Tarn dans un petit village, les Cabanes.
Ce village aux pieds d’un village médiéval « Cordes, » ou nous venions chez la sœur de ma grand-mère paternelle.
La télé existait depuis les années de ma naissance, mais était inexistante dans nos campagnes.
Chaque soir où le temps le permettait, les familles se réunissaient avec les voisins pour tenir le bout de gras avant de rejoindre leur lit sur des bancs devant les maisons.
La télé a recentré le village sur le café puis ensuite la télé.
La démocratisant de cette dernière nous a fait se replier sur nous-mêmes.
Si vous allez là-bas au bout du monde pour moi, dès huit heures moins le quart 19 heures 45 comme je l’ai appris et retenu à l’école, tout est clos.
J’ai appris depuis que les infos diffusées par ces chaînes étaient au préalable soumis au ministre de l’information qui validaient ce que les journalistes avaient le droit de dire.
« Le ministère de l’information » et l’on parle dans ces années-là de la démocratie française.
J’ignore pourquoi mais ça va péter, n’est-ce pas monsieur Gorce, vous qui dirigez ce ministère dans le gouvernement du vieux Charles.
J’aime le modernisme, mais je suis sûr que dans de nombreuses années, les gens diront « c’était mieux avant. »
En 1968, sur la deuxième chaîne de l’ORTF, une émission marquait les esprits, c’était « Les Shadoks ».
Ce dessin animé satirique animé par une narration grinçante et absurde séduisit un public curieux dont je faisais partie, bien qu’il fût aussi largement controversé.
Les Shadoks, avec leurs phrases absurdes et leur philosophie décalée, devinrent un emblème d’une époque où la télévision cherchait à expérimenter et à briser les conventions établies.
Je viens de parler de l’information, mais que dire des films, dans les salles obscures il est possible de voir des films pornographiques, mais exclusivement dans des salles leur étant réservées.
Ce programme, véritable ovni à l’époque, reflétait l’esprit d’invention et de remise en question qui baignait ce début d’année agitée.
Mais tous se réunissaient devant le petit écran pour « Intervilles » et ses vachettes.
Léon Zitrone, que nous appelions le gros Léon, avec celle dont, nous les jeunes puceaux étions amoureux fous Simone Garnier !
Simone la femme parfaite comme nous en rêvions, j’en faisais partie.
Au matin en faisant mon lit, maman découvrait mon évolution vers ma vie d’homme, lorsque la carte de France que j’avais tracée lui montrait que son bébé devenait adulte.
Ce duo était compété par Guy Lux, maître de ce jeu comme Chantal et Malaurie sont les maîtresses de bon nombre des jeux envers leurs soumis et soumise.
Pour ma part, c’est dans ce temps de ma vie qu’avant Chantal dans le Doubs, j’ai embrassée avec la langue une jeune fille du village à l’arrière de la salle de restaurant du café des Cabanes.
En parallèle, l’année 1968 est également marqué par la figure imposante de Charles de Gaulle, notre président de la République française.
Je voulais entrer dans la marine plus pour le pompon et la réputation de ceux qui le portent, mais la politique et moi, ça fait deux, voir trois ou l’infini.
À la maison, nous avons un poste de radio, très fiable, de ceux marchant avec des lampes.
Alors que dans l’atelier de Pat, lorsque la chanson de Johnny sort de cette petite boîte, j’aurais tendance à la prendre en main pour voir le fil qui le raccorde à la prise de courant.
• Qu’est-ce que tu cherches, Christophe, tu penses que l’idole des jeunes est enfermée dans cette petite boîte ?
• Non, je sais que cela s’appelle un transistor, mais lorsque je vois la grandeur comparée au poste de papa, je me rends compte de la chance que j’ai de vivre toutes les transformations de notre siècle.
En 1968, la France est en pleine effervescence culturelle et sociale.
Pendant des mois, nous étions pendus à nos télés chaque semaine pour voir le feuilleton « Thierry la Fronde. »
Ce jeune homme joué par un acteur beau comme un dieu, j’aurais voulu vivre à son époque.
Lorsque j’y repense, je voudrais être comme lui, défenseur de la veuve et de l’orphelin.
Dans ces avancées culturelles, Patou en est la meilleure preuve.
À ce jour, combien de peintres ont pu vivre du travail de leurs œuvres de leur vivant ?
Mon ignorance, ne me permet pas de le savoir, à l’école une prof de Français a voulu nous initier à l’art.
La Joconde, au musée du Louvre, la seule chose qui m’a plu, c’est le métro, même si ça pu.
Ce tableau, plus réaliste que ceux de Patou, était d’une laideur repoussante.
Pourtant, La Joconde, figée dans son cadre, semblait observer ces changements avec une sérénité éternelle, témoin silencieuse d'une époque en évolution à vitesse supersonique.
À la radio, avant son décès papa écoutait les informations.
Lorsque je parle de vitesse supersonique, l’on parle d’un avion allant aussi vite que ceux des militaires « maque » quelque chose et qui devrait faire dans peu de temps son premier vol.
Mince, je devrais aller chercher le Robert sur son étagère, comment « maque 1 » peut-il s’écrire ?
Pour cela, il faudrait que je me déplace et que je fasse voir à Mona Lisa mon degré d’inculture, toujours le même souci, ils ont appelé ça, un vol d’essai.
Ils peuvent toujours courir pour que je me porte volontaire pour voler à maque je ne sais quoi, sauf si Patou monte à bord avec moi.
Quel âge avais-je ?
Onze à douze ans, l’âge où j’ignorais l’existence de ma petite, amoureux déjà de Jeanne, la fille aux tresses que mes copains tiraient et que je défendais.
Chantal quelques années plus tard m’a dépucelé, mais Jeanne au plus loin que je m’en souviens, a représenté deux choses pour moi.
Le premier bécot derrière un groupe de voyageur nous protégeant du groupe, ayant failli nous faire manquer à l’arrêt ou nous devions descendre.
Premier à Paris, aux Cabanes grâce aux vachettes, j’avais déjà emballé.
Le deuxième, c’est la première fois ou ma quéquette, comme nous disions encore dans nos jeunes années a pris du volume dans mon short.
Lorsque je suis descendu, tirant Jeanne par la main, une dame, plus vieille que ma mère ou la mère de ma copine, ayant eu le temps de voir mon pantalon tendu a eu un oh ! avec sa bouche.
Aujourd’hui, je me demande si se « oh ! » était de satisfaction ou de réprobation ou de frustration, n’en voyant plus depuis des décennies, même cachées sous mon pantalon.
On en voit le résultat entre mon papa et ma maman lorsque la flamme s’éteint.
C’est l’époque des révoltes étudiantes, des changements sociaux majeurs, et de l’avènement des nouvelles technologies qui transforment la manière dont les gens consomment la musique.
Au cœur de cette révolution musicale et technologique se trouve Johnny Hallyday, l'idole des jeunes, qui incarne l'esprit rebelle et novateur de notre génération.
À la même époque, les radios portatives à transistors devenaient un phénomène de société, l’un des phénomènes de notre société.
Ces petits appareils, accessibles et pratiques, permettaient d'écouter de la musique à n’importe quel endroit de l’atelier et dont j’ignorais que Patou en avait un, brisait ainsi les barrières géographiques et sociales.
Grâce aux transistors, des milliers de jeunes et moi allons pouvoir découvrir les tubes de Johnny Hallyday depuis notre chambre à Patou et à moi.
Je nous vois déjà aller en pique-nique ou même en voyage dès que j’aurais passé mon permis avec la Rolls reposé depuis si longtemps sur son pont de vidange.
Cette portabilité va favoriser la diffusion de la musique pop et rock, rendant ces genres accessibles à un public plus large et diversifié.
• C’est bien Christophe, on a bien travaillé, je suis, pardon, nous sommes couverts de la poussière des travaux, allons prendre une douche, j’ai un rendez-vous et je risque d’être en retard.
La douche moment de vérité, mais moment de doute après l’aventure avec Émilie.
Si je suis en possibilité de me faire la copine de Christine comme je me la fais elle-même, ne vais-je pas être trop fatigué pour m’occuper positivement de cette belle Italienne.
Je la joue tactique, je vais chercher un rechange propre dans le coin que Patou m’a concédé dès que nous avons emménagé ensemble.
Ça donne du temps à Mona de se dévêtir et lorsque j’entre dans la douche de la retrouver nue.
• Christophe, ici les douches sont très pratiques, tu peux rester assez loin de moi, je suis une femme fidèle.
Nous les Italiennes, nous sommes très croyantes et un serment est un serment.
Ici comme chez nous, l’église réprouve les mariages homosexuels, mais avec Christine nous nous sommes juré fidélités devant l’hôtel de l’église Santa Maria della Salute.
Cette église érigée en 1631 pour remercier la Vierge Marie d’avoir sauvé Venise de la peste, est un symbole de gratitude et de notre foi.
Avec sa silhouette caractéristique, ses dômes élégants et son emplacement stratégique à l’embouchure du Grand Canal, elle est l’un des édifices religieux les plus photographiée de ma ville.
De plus elle est érigée dans mon propre quartier où je suis née.
Tu comprendras les distances que je mets entre nous, même si tu es beau gosse.
Tu dois aussi comprendre la force et la persuasion qu’a eu Christine pour que je la suive jusqu’à Paris, mais je ne regrette rien et je veux éviter tous les impaires que je pourrais faire !
Je suis à deux doigts de lui parler des vœux de fidélité de Christine alors qu’elle frétillait sur ma queue, il y a peu d’heure.
Mais Christine est bien française et je comprends mieux pourquoi elle veut arrêter nos rapports, prenant sa filleule à témoin après nos fiançailles.
Je suis prêt quelques minutes après elle, nous sortons, elle a remis ses affaires sales.
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