COLLECTION HOMME FEMME. Le pompon. Tome II (43/45)

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
Récit érotique écrit par CHRIS71 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : COLLECTION HOMME FEMME. Le pompon. Tome II (43/45) Histoire érotique Publiée sur HDS le 26-11-2025 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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COLLECTION HOMME FEMME. Le pompon. Tome II (43/45)
Dimanche, les valises sont prêtes, tous les plaisirs ont une fin, même ceux vécus au bord de l’océan.
Une partie des affaires de Patou est prête dans les malles à être retournée par la direction à Paris.
Une fois de plus, Christine a su être efficace, même à distance.
Pour ma part, le séjour au bord de la mer, même s’il a été froid et pluvieux une grande partie du temps, a été plus que bénéfique.
Quelques minutes au casino de Pontaillac et mon compte en banque n’a jamais été aussi fourni.
Certes, les moments passés avec ces dames à porter les paquets des affaires de la boutique de cette même Christine m’ont permis de connaître ce monde des gens friqués.
Mais de là à être friqué moi-même, il y a un monde que je ne pensais pas pouvoir atteindre avant de rencontrer la jeune fille, amour de ma vie.

La fin de notre séjour aura été marquée par notre rencontre avec Luc et Claude, celle que j’avais prise pour une belle femme avec tout ce qu’il faut là où il faut.
Claude, on appelle un prénom qui peut être porté aussi bien par les hommes que par les femmes un prénom épicène.
Ce type de prénom ne marque pas de distinction de genre et peut convenir à une personne de sexe masculin ou féminin, comme Camille, Dominique ou Claude.
Oui, Claude faisait partie de ces prénoms épicènes, mais très vite je devais faire connaissance d’un détail anatomique de cette belle femme, une magnifique verge d’homme.
Claude est un transsexuel que j’ai failli massacrer lorsque j’ai découvert son secret.
Mais, avec nous, rien n’étant simple, nonobstant la vie que Patou m’a fait découvrir.
Notre vie sexuelle surtout, bien en avance sur les événements qui commencent à prendre forme à Paris.
Ce ne sont que des échauffourées entre la police et les étudiants, principalement de la fac de Nanterre, mais aussi plus près de l’atelier de Pat à la Sorbonne et au Quartier Latin.

• Je vous remercie, monsieur, j’espère que votre séjour a été agréable dans notre établissement !
Si vous avez quelques minutes, votre dame ne vous a pas encore rejointe, mais le directeur a demandé que nous l’appelions, il aimerait vous saluer !
• Que me veut votre directeur ?
Je suis là, prête au départ !
• Madame Patricia, vous êtes là, vous aussi, pardon, je crois que vous préférez que l’on dise Pat ou Patou.
Je voulais vous présenter mes bons vœux pour votre retour vers la capitale, nous savons quelle immense artiste vous êtes.
J’étais à Paris, il y a deux jours, pour un congrès des directeurs d’hôtels de haut luxe et j’ai pu admirer vos toiles à la galerie qui vous expose.
J’aurais bien acheté l’une de vos œuvres, mais même si je gagne bien ma vie, je n’aurai jamais le plaisir d’accrocher l’une de vos toiles dans mon salon et même dans cet hôtel !
J’ai demandé à mon personnel de vous faire une petite remise sur votre séjour, c’est le moindre que nous pouvions faire.
Pouvez-vous signer notre livre d’or ?
Lorsqu’il sera consulté, les clients verront qu’avec votre fiancé, vous avez séjourné chez nous.

Totalement les privilèges des gens riches.
Ils sont riches et le seront encore plus après les cadeaux leur étant faits.
De son vivant et au moment de manger, nous écoutions la radio, avec mon père.
Serge Dassault déclarait que l’on pouvait parler de richesse lorsque vous n’arrivez pas à dépenser le million de francs d’argent de poche que vous possédez chaque jour.
Un million un jour, deux le lendemain et ainsi de suite, vous avez toujours un « cher ami », ou un pseudo ami qui s’empresse à vous offrir votre cigare et même votre petit noir du matin au café du coin.
Des millions, j’en ai deux, mais je me garde bien de me prendre pour un riche.
Patou, elle l’est.
Avant notre départ Christine s’est sentie obligée de nous appeler.
Plusieurs autres toiles ont trouvé preneur et elle a, en très peu de temps et quelques croquis, gagné de quoi vivre jusqu’à la fin de cette année.
Je prends toujours l’exemple de ma famille avant qu’elle n’éclate sous les problèmes qu’elle s’est créée elle-même.
Chaque mois, le 25, c’était la fin des moindres largesses dans notre vie de tous les jours, malgré les heures supplémentaires que mon père faisait.
Il manquait toujours trois francs, six sous, à ce que j’entendais.
C’était là le principal point d’achoppement entre eux avant que les mœurs de ma mère évoluant viennent définitivement faire éclater notre sphère familiale.
Mais avant notre départ et après que Patou ait signé ce livre d’or, comment s’est terminée la soirée avec nos amis de Saint-Georges-de-Didonne ?
La transsexualité de Claude, nous est apparue comme une chose qui existait et qu’il fallait que j’admette sans être violent avec elle.
« Avec elle », même au moment de partir, je la nomme au féminin alors que sa carte d’identité lui affuble le sexe « garçon ».

Calimero, le poussin noir à la coquille d’œuf sur la tête et son air malheureux, a fait sa première apparition à la télévision au début des années 60.
Année que nous vivons encore.
Son refrain, « c’est vraiment trop injuste ! »
Il symbolisait aussi ce sentiment d’injustice que l’on ressentait parfois au quotidien, un peu comme dans notre famille où tout semblait toujours un peu plus compliqué qu’ailleurs.
« Vraiment trop injuste », mais non irrémédiable pour des gens friqués, Claude va partir pour le Maroc où, contrairement à la France, il est possible par des opérations de transformer Claude de garçon en fille.
Son sexe mâle ou à moitié mâle sera la suivante à ce que Luc nous explique.
L’opération pour une personne transsexuelle souhaitant passer de garçon à fille, appelée vaginoplastie, consiste à transformer les organes génitaux masculins en organes génitaux féminins.
Cette intervention chirurgicale, réalisée par des spécialistes, comprend plusieurs étapes.
Retrait des testicules, orchidectomie, ce qui ne sera pas nécessaire Claude, n’en montrant pas, mais potentiellement existant à l’intérieur de son corps.
Ces mots savants, je les énumère sans pour autant en comprendre tout le sens, c’est Luc qui me les a appris.
Au Maroc, où ils vont se rendre, ils verront jusqu’où allait sa masculinité.
Création d’un néo-vagin à partir de la peau du clito pénis, et reconstruction des grandes et petites lèvres ainsi que d’un clitoris moins exceptionnel.
L’objectif est d’obtenir un aspect esthétique et fonctionnel le plus naturel possible, permettant également le ressentit de sensations.
Cette opération nécessitera un suivi médical rigoureux, tant sur le plan physique que psychologique, pour accompagner la personne dans sa transition et son bien-être.
Tout ceci Luc, nous l’explique, mais même s’il gagne très bien sa vie le coût d’une telle opération, voyage compris, est au-dessus de leurs moyens.
C’est là que Patou est intervenu entre deux léchages de bites et de son clito surdimensionné que Claude possède.
C’est elle qui va payer le voyage et les frais d’hôpital, la Sécu qui a été créée il y a quelques années après la guerre, la der des ders, n’ayant pas prévu ce genre de remboursement.
Nous les reverrons après leur voyage à Casablanca.
Casablanca, lieu où travaille et opère ce chirurgien pouvant faire des miracles pour leur couple.
Ils doivent venir nous voir, ce sera avec plaisir.
Certes on pourrait croire que cette visite peut être prise comme malsaine, car je veux voir, voire tester ce vagin encore vierge et même inexistant, même si depuis sa naissance, il est dans la tête de Claude.
Par chance, les kilomètres défilent, la voiture est une vraie merveille, c’est normal, c’est une Rolls.
Les passages en travaux, succèdent aux portions terminées.
« Attention travaux ».
50 à l’heure, outre le temps qui s’allonge, la radio nous rappelant à la réalité de la colère qui gronde de plus en plus.
La route, a même disparu, remplacée par un champ de cailloux.
Trente à l’heure, il m’est impossible d’atteindre les 50 autorisés.
Comment retranscrire, le bruit d’un pneu qui éclate dans la seconde suivant le même bruit d’éclatement ?
Je stoppe et je quitte mon volant.
Avant droit et arrière gauche, deux pneus éclatés, un morceau de métal les ayant transpercés.
Deux pneus et une roue de secours, équation impossible à résoudre, surtout alors que nous sommes seuls sur cette route.
À quelques centaines de mètres, un bungalow de chantier et un homme fumant une cigarette, vont peut-être m’apporter une solution.
Je le rejoins, je lui parle de mon problème, mais j’ai l’impression de parler à un mur.
Il jette son mégot et, sans rien me dire, entre dans la cabane.
Un autre homme en ressort.
Il est en pantalon et malgré le froid, il est nu sur le reste de son corps.
À la main, il a un rasoir et son visage est à moitié couverte de crème à raser.
Ses bras et ses pectoraux sont énormes, je suis un peu jaloux, bien que je ne me trouve pas trop mal foutu.

• Vous désirez, Mohamed, ne parle pas le français et n’a rien compris à votre charabia.
Je m’appelle Amed, je suis marocain et j’ai été élevé dans le nord de la France.
Je suis présentement le chef de ces ouvriers de repos ce dimanche.
• Nous avons crevé, de l’avant et de l’arrière.
Savez-vous où je peux trouver un garage pour nous dépanner ou un téléphone pour appeler une dépanneuse ?
Nous n’avons qu’une roue de secours.
• Le téléphone, oubliez !
Nous en avions un, mais Habib, un Algérien, entendant que sa femme le quittait, de dépit l’a balancé et nous attendons qu’ils viennent nous le remplacer !
Par contre, à 5 ou 6 Km, il y a une station ouverte, vous pourrez vous faire dépanner.
• Vous avez un véhicule pour nous y emmener !
• Mes patrons ont peur que nous ne partions et nous sommes sans communication et véhicule jusqu’à demain lundi.

Patou descend de la voiture, je change le pneu avant et comme je la mets sur le cric afin de récupérer la roue arrière, il lui est impossible de remonter malgré le froid.

• Venez, vous réchauffez à l’intérieur, soyez sans crainte madame, mes gars sont civilisés.

Je vois Patou suivre Habib, de la fumée sort du bungalow.
Je me mets en marche, portant la roue.
J’ai essayé de la faire rouler, le pneu est éventré, c’est impossible.

« Un kilomètre à pied, ça use, ça use »…

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