Comment Virginie devint Escort (ou Virginie et le photographe, partie 5) - histoire érotique

Après avoir réalisé plusieurs séances de shooting photo et notamment de photographies boudoir, Virginie fut surprise qu’un jour le photographe la rappela. Plusieurs mois s’étaient écoulés en effet entre sa dernière séance et le rappel du photographe que l’on appellera Didier pour la commodité du récit.

Surprise, la belle crut tout d’abord à un canulard. Curieuse, elle répondit à l’appel et réalisa qu’il s’agissait bien de Didier. L’homme sans y aller par quatre chemins lui demanda de venir à boutique puis, il lui proposa une discussion autour d’un verre dans une brasserie parisienne. Virginie accepta curieuse de savoir de quoi il en retournait.

Dans la boutique, l’homme prit ses affaires et ferma son magasin derrière lui. Comme il faisait beau et que nous n’étions pas encore en hiver, il proposa à Virginie de l’emmener au parc Monceau pour discuter plus calmement sur un banc. La belle accepta mais demanda tout de même de quoi il s’agissait. Didier lui demanda de patienter et lui montra une photo d’elle que la belle fut surprise de reconnaitre :
- « Où as-tu eu cela ? » lança la belle.
- « Tu aimerais bien le savoir, n’est-ce pas ? », répliqua Didier avec provocation.

La belle s’inquiéta, et désireuse d’en savoir plus, elle suivit Didier au parc Monceau. Didier essaya de détendre l’atmosphère durant tout le voyage à pied et en métro. Il voyait que Virginie était crispée. Il ne voulait pas que son plan tombe à l’eau.

- « Ne t’inquiète pas, il n’y a rien de grave ou de méchant », renchérit l’homme.
- « Si ! Je m’inquiète. Je me demande où as-tu bien pu avoir cette photo. Il n’y a qu’une personne qui aurait pu te la donner » répondit Virginie.
- « Justement, c’est peut-être cette personne qui me l’a donnée ».

Virginie sans comprendre encore ce qu’il se tramait, devinait très bien comment Didier avait pu se procurer la photo qui la représentait elle en couple avec un autre homme.


Dans le parc, Virginie s’assit sur un banc qu’elle fréquenta autrefois avec Bob du temps de leur études sur Paris. Didier ne savait pas pour le banc. Le hasard avait fait les choses. Était-ce une simple coïncidence ? Seule Virginie ou Didier pouvaient le dire.


Dans le parc, Didier raconta son histoire. Virginie avait accepté que Didier publie quelques photos boudoir d’elle sur son site. Quelques mois après, un type vint à la boutique pour se renseigner qui était cette femme puis il précisa finalement qu’il la connaissait. Le gars souhaitait la rencontrer. Il expliqua au photographe qu’il avait connu cette fille autrefois. Didier expliqua au gars qu’il ne pouvait pas donner les coordonnées de ses clientes comme ça à n’importe qui. Le gars présenta au photographe une photo de lui et de la belle. Didier y reconnut Virginie sans aucune hésitation. Le gars se prénommait Phil.

Sur le banc de parc Monceau, la conversation allait bon train :
- « Alors tu sais qui me l’a donnée ? » demanda Didier.
- « Oui, c’est Phil. C’est lui qui est sur la photo. On a fait un selfie ce jour-là. C’est la seule photo que j’ai de lui. Il l’avait prise à l’aide de son téléphone portable. J’en ai une copie. » répondit Virginie.
- « Ok, c’est très bien. Et si je te dis que je sais tout, qu’en penses-tu ? » - « Tu sais tout quoi ? Explique ! » demanda la belle.
- « Je sais pour toi, pour Phil, ses studios, Compiègne… »- « Tu sais quoi au juste ? tu n’as pas de preuve de tout cela ? » s’énerva Virginie.
- « Non, je n’ai pas de preuve mais Phil en a. Il m’a montré un extrait de ta vidéo faite à Compiègne avec lui. Tu sais, avec les deux hommes, en forêt. C’était quand déjà ? »- « Arrête ! » répondit Virginie, en stoppant net les propos de Didier.
- « OK, tu sais tout. Et alors, ça change quoi ? » rajouta Virginie.
- « Ça change beaucoup de chose, Virginie. Je t’ai dit tu es une très belle femme, une très-très belle femme. Tu as du cran, du sex-appeal, tu n’as pas froid aux yeux. Beaucoup d’hommes aimeraient avoir une femme comme toi dans leur lit… »- « Et tu veux quoi au juste ? » demanda la belle.
- « J’ai un ami qui est conseiller politique au département. Je lui dois un énorme service. C’est grâce à lui si j’ai pu conserver mon boulot. Avec la crise, ça n’allait pas fort. J’ai manqué de mettre la clé sous la porte. Il m’a beaucoup aidé. Il m’a aidé financièrement. Il est très riche. Ce n’est pas sa fonction d’élu qui l’a enrichi mais il a fait un beau mariage ».
- « Ok, dis-moi la suite. Je ne vois toujours pas où tu veux en venir », dit Virginie.
- « Je lui ai parlé de toi. Dans trois mois, son conseil départemental doit voter la réalisation d’un projet culturel colossal. Plusieurs entreprises sont sur le coup pour les travaux. Seulement, les travaux coutent trop cher pour sa collectivité. Il a demandé à l’un de ses plus gros clients de financer une partie des travaux moyennant échange de services. Sa femme est avocate. »- « Je ne comprends rien de ce que tu dis » précisa Virginie.
- « Ok ! Veux-tu être Escort pour moi pour une seule nuit ? »- « Pardon ? » s’étonna la belle.
- « Veux-tu être Escort. Enfin pas pour moi… »- « Arrête ! » répondit brusquement Virginie. « J’avais bien compris. Cette discussion est obscène. Je m’en vais. Tu n’as pas honte de me demander ça ! »
Virginie se leva et s’apprêta à partir.

- « Ce serait dommage que Bob apprenne cela ! » ajouta Didier.
- « Quoi ! » s’étonna encore Virginie.
- « Bob ? C’est bien ton chéri ? Il ne sait pas, je crois, pour ton tournage avec les Studios de Phil. »- « Tu me fais du chantage maintenant ! De mieux en mieux ! Tu veux que je te dise. Tu es… »
Didier ne laissa pas le temps à Virginie de finir sa phrase qu’il l’interrompit tout de suite :
- « Oui, je sais, mais non, ne le prend pas comme ça. Discutons calmement. Tu es très belle, voluptueuse, tu suscites le désir, les hommes ne te résistent pas. Je voudrais que tu signes un contrat d’un soir avec Charles. Il t’expliquera tout mieux que moi. Si j’ai bien compris, il veut une femme qui soit capable de coucher avec un homme contre acceptation par cet homme de financer les travaux du complexe. »- « Mais ce n’est pas légal tout ça ! » répondit Virginie.
- « On s’en fout de la légalité, ce n’est pas notre problème. On n’est pas flics. Ce n’est pas notre boulot » rajouta Didier.
- « Oui, mais tout de même ! »- « Ce n’est pas à nous de juger, Virginie, s’il y a un financement occulte ou pas, quelque part. Il y a des juges pour ça. En revanche, je suis sûr que tu peux convaincre le type à signer. Je crois même que tu es la seule capable de faire cela. Je te le jure. Fais-le pour moi, fais-le en souvenir de nous, de notre histoire. »- « C’est quand même fort ce que tu me demande là. Tu me demandes de me prostituer. »- « Non, je ne te demande pas te prostituer. Je te demande juste d’être Escort pour un soir, une nuit. Charles m’a assuré que tu seras très bien payée. Il s’agit juste de passer une nuit avec un homme. »
Virginie écouta attentivement les paroles de Didier sans les approuver. Sa nervosité retomba aussi vite qu’elle avait montée :
- « Tu te rends compte de ce que tu me demandes, quand même ? Tu veux que je couche avec un homme que je ne connais pas pour de l’argent. »- Je te donnerais une photo de lui et plein d’infos quand il sera temps. Est-ce que tu acceptes ? » requerra Didier.
- « Oui. Enfin Non ! »
Virginie avait dit « Oui » spontanément avant de se ressaisir aussitôt :
- « S’il te plait ? » supplia Didier.
- « Tu as pensé à Bob, à moi, à ma vie de couple ? Ma vie est pratiquement au bord du gouffre ? » rétorqua Virginie.
- « Il n’en saura rien. Tu ne lui diras rien. Et ma promesse, je ne dirais rien. Je te le jure. »
Didier avait le don de convaincre Virginie qui se résolut à réfléchir à sa proposition :
- « Tu ne me laisses vraiment aucun choix. Tu es ignoble », ajouta-t-elle.

Didier ne répondit pas à l’accusation de Virginie. Il savait que ce qu’il faisait n’était pas digne d’un gentleman. Il n’avait cependant pas le choix. Il devait un service à Charles et seule Virginie pouvait lui rendre ce service. Il attendit la réponse de la belle :
- « Alors ? » demanda Didier.
- « Je te donnerai ma réponse demain, ici même heure. Tu as intérêt d’être là à l’heure car je ne t’attendrais pas deux minutes de plus » ajouta Virginie.
- « Ok ! Ok ! On fait comme ça » conclut Didier.
- « Sur ce, je m’en vais, j’en ai assez entendu pour ce soir » répondit la belle.
- « Ok. Bonne soirée Virginie. »- « Bonne soirée Didier. »

Didier resta assis sur le banc et regarda Virginie s’en aller. En la regardant partir, il la trouva jolie, pleine de charme, élégante, surprenante. En son for intérieur, il savait qu’il avait taper dans le mille.

A suivre