Le Crépuscule

- Par l'auteur HDS Bob-et-Annie -
Auteur couple.
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Récit libertin : Le Crépuscule Histoire érotique Publiée sur HDS le 31-10-2023 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Le Crépuscule
Voilà dix presque jour pour jour que je n’ai pas revu Virginie. Dix ans où après de nombreuses années de séparations, nous nous étions retrouvés, moi bouquet de fleurs à la main dans le plus beau parc du plus beau château près de chez elle ; elle avec le plus beau des sourires, le plus beau que je n’ai jamais vu sur terre, ni avant ni après, ni jamais. Et aujourd’hui encore, son sourire et le souvenir de celui-ci n’efface en rien le bonheur de l’avoir aimé, elle, la femme de ma vie.
Son sourire, c’était celui de l’ange céleste, celui que l’on appelle Amour ou Cupidon. Cupidon ! c’était son ange préféré quand nous étions adolescents et avions 17 ans. C’était le temps du lycée, de l’innocence, de l’amour pur et sincère. Le temps des insouciances. On vivait l’un pour l’autre, on se regardait l’un pour l’autre et on ne voyait rien d’autre autour de nous. Le monde nous appartenait. Nous étions lui et la liberté nous guidait.
Virginie, c’est dix ans de vie commune, dix ans de ma vie, allant de l’âge de 17 à celui de 27 ans. Dix ans de pur bonheur, de folies, de passions, de déchirements aussi ; mais dix ans d’amour pur et sincère, sensuelle, fort, sauvage et terriblement torride aussi.
Virginie, c’est un amour qui a évolué tout au long de sa vie et de ces années. D’abord la jalousie et l’exclusivité mutuelle réciproque comme dans chaque couple en toute certitude, nos premières années. Puis ce fut un amour sensuel, où nous partions les délices de la chair, où nous profitions ensemble les films de cul qu’elle enregistrait en cachette de sa mère, ce bon vieux canal de notre jeunesse. Cette sensualité, nous la développions dans des scénarios toujours plus chauds les uns des autres et que l’on s’inventait : il y eut le plombier, le médecin, le docteur qui s’occupe bien de sa patiente et bien d’autres fantaisies aussi.
Les lieux insolites, c’était la voiture, dans un cinéma à Paris ou près de chez nous, dans les bois, en forêt, en campagne dans un pré, dans un parking souterrain, au restaurant, dans les toilettes de Longchamp hippodrome, et bien d’autres lieux aussi. L’amour, nous le faisions dans le jardin public de notre petite ville de province, toujours cachés derrière une haie ou dans un bosquet. Les gens ne nous voyaient pas mais nous, on pouvait les voir. Enfin, il y eut cette aventure un soir dans le train avec trois blacks : Virginie me suçait et se délectait de ma queue. Qu’allait-il se passer après cela ? Je me demande encore aujourd’hui quel est le lieu où nous n’avions pas fait l’amour !

Virginie, c’était donc toute ma vie et aujourd’hui, même marié, c’est à elle que je pense ; c’est elle qui est dans mes rêves, qui hante et qui hantera mes nuits pour toujours, jusqu’à la fin de mes jours. Je veux l’oublier, j’aimerais l’oublier mais non finalement je ne le veux pas. J’aimerai l’oublier mais je ne le peux pas. Je pense à elle régulièrement si souvent ; elle était belle, délicieusement agréable, souriante, j’aimais le son de sa voix, son parfum si fin et si délicat, la douceur de sa peau, ses gestes remplis de charme, son regard pétillant qui faisait chavirer mon cœur.
Virginie, tu étais mon bonheur, ma douceur, mon bien-être, mon osmose. Tu étais ma communion avec la Nature, mon aurore boréale et mon coucher de Soleil. Tu étais Tout, mon alpha et mon oméga. Tu étais mon Univers, celui que j’ai perdu et qui me manque à tout jamais.

A 17 ans, personne n’avait encore remarqué Virginie qui sortait de l’enfance. Quand je ne dis personne, je veux dire aucun homme, aucun gens du sexe masculin. Pas un seul camarade de classe, pas un seul garçon du lycée ne la regardait sauf moi. Cela assurément était à mettre sur le compte de sa timidité, mais elle avait tellement de charme pour qui savait l’approcher et l’apprivoiser. Oui, personne ne la remarquait sauf moi qui étais son premier. Notre première nuit que je me souviens c’était au cours d’un voyage, un voyage scolaire où nous voyagions de nuit. Cette nuit que je n’ai jamais racontée à personne est à tout jamais gravée dans mon cœur. Une nuit magique, d’amour pur et de tendresse, une nuit inoubliable.

Mais voilà, tout s’est évanoui un soir de nos 27 ans. Elle 28 ans pour être exact, après que la vie nous ait réservé bien des épreuves et des aventures plus fabuleuses les uns que les autres.
Entre 17 et 27 ans (disons plus précisément entre 22 et 27 ans), pour elle, ce fut trios, gang-bang, et partenaires multiples. Oui, vous avez bien lu : gang-bang ; mais aussi tromperies, cachoteries, à mon grand dam au début. Tout ce que j’ai pu relater dans mes récits (avec quelques adaptations toutefois) est un récit réel et bien vivant de ma dulciné : Olivier, Bruno, Dominique, Alex… ce ne sont pas des noms pris au hasard ; et chacun d’eux ont bel et bien existé. Moi, c’était le compagnon, le fiancé que l’on faisait cocu, celui qui fut mis devant le fait accompli du gang-bang sans lui de sa chérie : elle, 22 ans, chez elle, dans le lit de sa mère avec trois jeunes hommes de son âge et de sa classe de BTS 2ème année ; son premier gang-bang sans que j’en fusse avertir. Un étrange souvenir mais finalement un souvenir agréable où j’ai appris à connaitre et aimer Virginie telle qu’elle était et telle qu’elle voulait être. Comme il m’aurait plu de vivre avec elle, amoureusement pour la vie.

Virginie, c’était le temps où nous étions les plus beaux et les plus célèbres amants du siècle. Nous lisions en ce temps-là George Sand et Alfred de Musset où on ne badine pas avec l’amour. Notre livre de chevet, c’était « les Liaisons dangereuses » de Choderlos de Laclos où Virginie espérait de mettre dans la peau du vicomte de Valmont. Moi, je la regardais elle et lui demandais toujours : « dans quel personnage veux-tu être ? dans quel personnage te retrouves-tu le plus ? Dis-moi ». Vous ne devinerez jamais qu’elle avait été sa réponse


Mais Virginie, c’était aussi l’amour suprême, l’amour délicat, fort et indestructible. Oh je sais oui je me répète mais je me languis de l’avoir perdu par deux fois : la première à 27 ans et la seconde, à 37 ans, il y a tout juste dix ans après six mois de retrouvailles malheureusement avortées. Etrange chiffres que ceux-là : 17, 27, 37… Que se passera-t-il au jour prochain de mes 47 ans car oui, je n’ai plus les vingt ans que je voulais être. La vie passe et emmène avec elle ses flots de souvenirs ; mais non les miens. Et le souvenir de Virginie est toujours si vivace dans mes pensées et dans mon cœur.

La question est : « Mais pourquoi cet amour n’a-t-il pas duré ? »
Nous étions faits l’un pour l’autre, nous nous aimions, intensément et avec tendresse, nous étions aux petits soins l’un envers l’autre et nous nous projetions ensemble sur l’avenir. Pour elle, j’aurais tout donner ; j’aurais donné ma vie, décrocher la Lune, fait le tour de la Terre à pied. J’aurais fait tout cela car elle en valait la peine ; juste pour son sourire et pour l’amour de ses yeux et pour l’amour qu’elle me portait ; car aussi étrange que cela peut paraitre au regard de certains faits (tromperies, gang-bang à mon insu), elle m’aimait et elle m’aimait vraiment d’un amour pur et sincère. Mais je me pose encore et toujours cette question : « Virginie, pourquoi si souvent as-tu laissé le regard des hommes, des autres hommes se poser sur toi ? Pourquoi as-tu laissé des hommes profiter de ton corps sans m’en avertir ? »

Il y a dix ans, nous nous retrouvions. La magie d’Internet, un réseau social et hop un contact. Un contact après dix ans d’absence. Mais quelles retrouvailles ! quelles belles retrouvailles ! Elle amoureuse toujours, heureuse de me voir et de me contacter ; en fait c’est moi qui la contactais mais elle m’avoua dans nos échanges que cela faisait un long moment qu’elle attendait le moment de ces retrouvailles. Dix ans
Pendant ces 10 ans de séparation, nous pensions l’un a l’autre chacun de notre côté sans chercher ni penser à se retrouver un jour ; puis un jour enfin, ce jour est venu avec l’aide d’Internet comme je l’ai dit précédemment et nous nous sommes retrouvés. C’étaient les plus belles retrouvailles et les plus beaux jours de ma vie comme tous les jours passés avec elle. Elle m’avoua avoir tous les jours pensé à moi et moi je lui avouai qu’il n’y avait pas un jour où je n’avais pas pensé à elle. Nous étions dans le plus grand bonheur, le monde autour de nous disparaissait devant notre amour, un amour qui était toujours pure et sincère et qui revenait à grand galop.

Pendant toutes ces quelques jours et mois de retrouvailles, Virginie pensait à moi chaque soir. Et chaque soir, je recevais par messagerie ses pensées et ses mots remplis de tendresse et d’amour. Aussitôt j’en faisais de même. La nuit, elle pensait à moi et moi je rêvais d’elle. « On ne fait rien de mal » me disait-elle. Elle pensait à moi et rêvait de moi. Ses nuits étaient agitées de délices et de désirs amoureux, ses doigts caressaient le chemin qui l’emmenait vers le plaisir ; charnel ; sensuel. De mon côté, il en était tout autant. Puis nous nous sommes revus physiquement, une belle histoire encore, le plus beau jour de ma vie.

Virginie, c’était la plus femme du monde, naturelle et sincère, oui sincère ce mot me revient souvent quand je repense à elle. Et je reste amoureux à tout jamais complètement transi par son charme. Ce charme qui finalement faisait chavirer le cœur des hommes, jeunes et moins jeunes, et qui ont su la séduire.

De ces moments de séduction, Virginie découvrait alors qu’elle avait là un formidable pouvoir, oubliant dans sa mémoire et ses pensées que je faisais toujours partie intégrante de sa vie ; mais ce n’était que pour un soir, un instant, par jeu, par défi, par goût de l’illusion et de la séduction. Son âme, ses pensées s’en allait dans le jeu des délices de la vie, celui de la sensualité, celui du plaisir charnel et immédiat, sans limite qu’elle ne voulait plus se refuser d’avoir. Son destin, ses envies, sa finalité, c’était le pouvoir de séduire et d’être séduite, d’être belle et divinement belle dans les yeux et dans les bras des hommes qui la convoitaient et la chérissaient.
De ces derniers, ce fut assurément les plus entreprenants, les plus virils, les plus dominants qui ont eu raison d’elle ; et moi ne voyant rien venir où plutôt laissant faire par ignorance mais certainement aussi par goût immodéré des plaisirs sexuels. Qu’elle était belle, tellement belle quand elle faisait l’amour, quand on lui faisait l’amour. Mon souvenir, mon grand regret, à jamais.

Virginie, je voudrais que tu lises ce récit et que tu saches combien je t’ai aimé et combien je t’aime encore. Tu étais et tu es mon havre de paix, mon élixir de jouvence et mon philtre d’amour. Pour toi, j’ai existé. Par toi, je veux exister encore et mourir. Exister pour connaitre encore l’amour dans tes bras, celui que je n’ai jamais retrouvé ailleurs loin de toi. Que ne donnerais-je pas pour revivre un seul instant, une nuit, un moment avec toi, comme autrefois, à jamais éternel, à jamais nous sentir bien et amoureux l’un de l’autre. Nous étions tellement faits l’un pour l’autre.

Pour toi, je donnerai corps et âme, juste pour avoir et pour revoir un sourire de toi ; celui que je n’ai jamais vu ailleurs et que j’ai en pas revu depuis tout ce temps, celui qui reste gravé à tout jamais dans ma mémoire et dans mon cœur ; celui qui me disait « je t’aime » tous les jours et qui m’apprenait à aimer pour l’éternité.

Virginie, de ces retrouvailles qui n’ont duré que six mois mais six mois tellement intenses, j’aurais voulu que cela dure jusqu’à la nuit des temps, étant prêt à tout donner à chambouler toute ma vie, pour toi, rien que pour toi. Oui, vraiment tout car mon amour pour toi valait bien cela. C’est même un minima que je puisse faire car je suis prêt à t’aimer encore, pardonnant notre passé et nos erreurs telles qu’elles soient.
Je pense à toi, mon Amour, mais je t’aime en silence ; et je continue de le faire sans fin parce que tu as été mon premier amour, le seul et unique amour de ma vie, que tu as ravi pour l’éternité.
Amour, mon Amour, tu as transpercé mon cœur d’une flèche indestructible. Et rien, non vraiment rien au monde, ne pourra ternir cet amour sincère et pur que je te voue depuis si longtemps ; l’aube de nos 17 ans. Je veux vivre avec toi, je veux être ton amant, ton mari, et te faire de beaux enfants, de très beaux enfants mi-image de toi et mi-image de moi. Mais les années passent et elles passent de beaucoup trop vite. Le temps ne nous épargne rien.

Virginie, nous étions unis pour le meilleur et pour le pire. Mais ô combien d’agréables et de bons souvenirs m’unissent à toi aujourd’hui ! ma vie c’était ta vie. J’étais ta destinée et tout le reste. Ton âme, je l’ai enfouie au fond de mon cœur. Je vis avec elle, je vis à travers elle. Il est certain qu’il nous est impossible de refaire le monde et son chemin en arrière tant bien même qu’on le voudrait. Impossible également arrêter le temps pour nous laisser le bonheur de vivre. Au désespoir, je ne voudrais revivre, à tout prendre, qu’une seule nuit ; s’il t’est impossible de donner davantage. Mais tu sais à qu’elle point mon cœur est amoureux de toi : une nuit, une seule nuit suffirait-elle ? je veux te le dire Virginie, je t’aime et je t’aimerais toujours. Mon cœur est à toi. Il t’appartient comme Roudoudou et Cupidon. Et enfin, je réitère, oui, j’aurais aimé t’épouser ; oui, j’aurais aimé te faire de beaux enfants, et les voir grandir auprès de toi. Nous aurions vieilli ensemble l’un près de l’autre. Mais rien de tout cela, hélas ! non, rien de cela nous est arrivé. Pourquoi la vie nous a-t-elle séparés…


Bob

Les avis des lecteurs

Histoire Erotique
A cette Olga qu est-ce qu elle connaît de l amour celle là a part le cul et son petit caniche de mari le soumis la lopette de service celui qui garde la boutique quand madame va se faire troncher par quelques vieux vicieux.Elle ferait mieux de faire profile bas.

Histoire Erotique
Un texte larmoyant à souhait mais qui in fine n’apporte rien de plus aux innombrables récits précédents!!! Il faut vite en faire ton deuil et basculer sur autre chose ! Et pour reprendre les commentaires précédents, si on a certaines valeurs comme l’honnêteté, le respect et quelques autres encore on ne se marie pas avec une nympho qui fait n’importe quoi avec n’importe qui (s)

Histoire Erotique
Ta Virginie c est la femme à tous le monde une salope une marie couche toi là comme on disait autrefois le genre de femme que l on baise mais que surtout on n épouse pas à moins d être complètement à la ramasse ou simplement un soumis ou lopette .Un homme un vrai lui l aurai mis sur le trottoir c est sa place au moins en la partageant il en aurai tirer les bénéfices.

Histoire Erotique
Aimer une salope et tout lui pardonner certainement pas.Ce genre de femme est à éviter comme la peste ou le sida c est une calamité.

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Sacré texte Bob.
La chipie

Cher Bob, c'est une très belle déclaration d'amour, un texte plein d'émotions!



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