DÉBRIEFING TARDIF

Récit érotique écrit par Miss_Sexcret [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
- • 27 récits publiés.
- • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 0.0 • Cote moyenne attribuée par HDS : 0.0
- • L'ensemble des récits érotiques de Miss_Sexcret ont reçu un total de 63 697 visites.

Cette histoire de sexe a été affichée 361 fois depuis sa publication.
Couleur du fond :
DÉBRIEFING TARDIF
Ce fantasme m'a été inspiré par une amie lectrice.
DÉBRIEFING TARDIF
Cela fait trois ans que je travaille avec elle.
Trois longues années à encaisser ses silences secs, ses consignes tranchantes, ses commentaires laconiques qui piquent plus qu’ils n’informent. Colette, 55 ans, patronne d’un cabinet aussi performant qu’impitoyable, règne sur nos bureaux comme une impératrice sans cour. Ses cheveux châtain clair, striés de mèches blondes, tombent en cascade brillante jusqu’au milieu de son dos. Chaque matin, elle les attache haut, ou les laisse glisser sur ses épaules, s’accordant à une chemise blanche presque transparente. Le genre de tissu qui devine plus qu’il ne couvre. Dentelle noire en dessous. Toujours.
Elle sait ce qu’elle fait.
Elle sait que je regarde.
Et elle ne dit rien.
Mais parfois, son regard s’attarde. Et j’en frémis des heures.
Ce soir-là, je suis restée tard. Volontairement. Un dossier à boucler, mais surtout une envie à assouvir : me retrouver seule dans le cabinet désert, avec cette tension dans le bas-ventre, celle qui m’accompagne chaque fois que j’imagine son regard sur moi. Je porte une robe noire cintrée, un peu plus courte que d’habitude. Des collants semi-transparents, brillants juste ce qu’il faut pour accrocher la lumière quand je croise les jambes. J’ai hésité. Puis je les ai enfilés. Un test. Un message.
Il est 20h12 quand son message tombe sur mon écran Teams.
« Dans mon bureau. Maintenant. »
Pas de formule. Pas de smiley. Pas d’explication.
Mais quelque chose dans le ton. Plus sec. Plus chargé.
Je me lève. Mon cœur s’accélère.
Je frappe.
Pas de réponse.
J’entre.
Colette est debout, de dos. Elle range lentement un dossier dans le classeur mural. Sa chemise blanche est entrouverte. Très entrouverte. Son soutien-gorge en dentelle épouse une poitrine ferme, pleine, offerte à demi sous le tissu. Sa jupe droite souligne ses hanches. Et le tissu est tendu juste ce qu’il faut pour trahir le dessin d’un string noir. Il épouse la courbe parfaite de ses fesses.
Mon souffle se bloque.
Elle referme doucement le classeur. Puis se retourne.
Son regard me transperce. Lentement, elle me détaille. Jusqu’à mes jambes croisées.
— Jolie tenue, murmure-t-elle. C’est pour moi ?
Je déglutis.
— Peut-être, Madame…
Un silence. Un battement de trop.
— Assieds-toi.
Je m’exécute. Genoux serrés. Dos droit. Elle me laisse mijoter, le regard posé sur ma gorge, mes cuisses, mes mains.
— Tu crois que je ne vois rien ? poursuit-elle. Tes regards. Tes silences. Ta façon de t’habiller, certains jours. Cette robe. Ce collant.
Elle contourne son bureau. S’approche. D’un geste lent, elle sort une règle métallique d’un tiroir. La fait claquer dans sa paume. Une fois. Deux fois.
— Réponds-moi. Tu croyais que j’étais aveugle ?
Je secoue la tête. Faiblement.
— Non… Madame.
Un sourire en coin.
— Voilà qui est mieux.
Et la gifle tombe. Sèche. Pas violente. Mais précise. Ma tête tourne légèrement. Mes joues s’enflamment.
— Redresse-toi, ordonne-t-elle.
Je le fais.
Elle me regarde comme une louve regarde sa proie.
— Lève ta robe.
J’hésite.
Mais mes mains obéissent.
— Plus haut. Montre-moi ce que tu caches sous ce joli collant.
Je dévoile mes hanches, mon string noir fin, presque invisible. Un sourire fend ses lèvres.
— Bien. Tu as compris comment me plaire.
Elle lève la règle. Et l’abat.
Sur ma cuisse.
Puis une autre fois. Et encore.
Je gémis. Ma peau rougit. Mon corps frémit.
Elle s’installe lentement dans son fauteuil, relève légèrement sa jupe, dévoilant l’attache fine de ses bas sur la peau pâle de ses cuisses. Puis elle ouvre les jambes. Un geste net, silencieux. Elle m’invite sans un mot.
Je m’approche. À genoux. Mes mains frôlent la moquette. Mon souffle devient erratique. Je pourrais fuir. Mais je me penche.
Du bout des doigts, je fais glisser le tissu noir de son string le long de ses hanches. Il colle à sa peau. Elle est chaude. Elle est trempée. Son sexe apparaît, nu, parfaitement épilé, tendu. La lumière du bureau dessine des reflets humides entre ses lèvres, un rose gonflé, presque insolent.
Je reste là une seconde. Fascinée.
— Ne fais pas ta prude, souffle-t-elle. Tu es à genoux. Agis comme il se doit.
Je pose mes lèvres sur sa cuisse. Juste au-dessus du creux. Puis je remonte. Un premier baiser. Léger. Puis un autre. Je remonte le long de sa fente, sans encore oser la goûter. Mon nez frôle ses poils invisibles. Son parfum me submerge : musc, cuir, chaleur, pouvoir.
Je l’effleure enfin. Ma langue part doucement du bas vers le haut. Un trait lent, profond, moelleux. Elle frissonne. Sa main vient se poser sur ma tête. Elle ne me guide pas encore. Elle attend.
Alors je recommence. Je lèche chaque repli, doucement, consciencieusement. Je sépare ses lèvres avec ma bouche, explore chaque cavité, chaque courbe. Sa vulve est une carte que je déchiffre lentement, avec la langue, avec le souffle.
— Plus de langue. Moins de lèvres, ordonne-t-elle. Tu es là pour me lécher, pas pour m’embrasser.
Je m’applique. Je trace de petits cercles, puis des lignes droites, puis des pressions sur son entrée. Elle soupire. Son bassin se soulève imperceptiblement.
— Là. Tu vois ? Là c’est mieux. Continue comme ça.
Je sens sa moiteur s’intensifier. Elle coule, littéralement. Son nectar m’inonde. Je l’aspire. Je l’avale. C’est elle que je bois.
Je passe à son clitoris. Je le découvre lentement de son capuchon. Il est dur, gonflé. J’y pose le bout de ma langue, puis j’applique une légère succion.
Sa main se resserre dans mes cheveux.
— Oui... comme ça. Maintenant garde les yeux ouverts. Je veux que tu me regardes pendant que tu me lèches.
Je lève les yeux. Elle me fixe. Son regard est noir. Brûlant.
Je suce doucement son clitoris, mes yeux plongés dans les siens. Je le prends entre mes lèvres, l’aspire, le presse contre mon palais. Puis je relâche, le lèche, l’enroule de ma langue. Je sens ses cuisses vibrer. Elle pousse un premier gémissement.
— Encore. Ne t’arrête pas.
Je l’obéis. Je la mange. Littéralement. J’alterne les vitesses. Je passe du clitoris à ses lèvres. Je glisse ma langue à l’intérieur. Elle est chaude, profonde. Elle ondule. Elle m’aspire presque. Son sexe est vivant. Ses mains m’agrippent. Elle se contracte. Elle me monte dessus. Littéralement. Elle me chevauche le visage.
— Tu vas me faire jouir. Et tu vas tout avaler comme une bonne assistante.
Je colle ma bouche. Je glisse deux doigts en elle, juste assez pour qu’elle pousse un cri. Mon pouce masse doucement l’entrée de son anus. Elle gémit. Sa respiration devient animale. Elle se cambre.
— Ne... t’arrête... pas...
Elle explose. Sa cuisse claque contre ma joue. Son sexe pulse. Ses ongles s’enfoncent dans mon crâne. Elle hurle. D’un râle grave, brut, rauque. Elle jouit longtemps. Une vague. Puis une autre. Puis une autre. Jusqu’à me laisser suffoquée sous elle.
Je reste là. À genoux. Les lèvres brillantes. Le nez humide. Le menton collant. Le cœur au bord des lèvres.
Elle se redresse lentement. Se lisse la jupe. Se racle la gorge.
— C’était un bon début, dit-elle froidement.
Et elle ouvre le tiroir du bas...
— Je...
— Tais-toi. Allonge-toi.
Elle ouvre un tiroir. Le plus bas. Et en sort un godemichet noir. Immense. Épais. Vibrant.
Il ronronne doucement dans sa main. Mon ventre se tord.
— Maintenant, c’est à moi de m’amuser.
Elle attache un harnais noir à ses hanches. Glisse l’engin dans l’anneau. Il pointe vers moi, menaçant.
— Les genoux écartés. Les mains sur ta poitrine.
Je m’allonge. Nue sous ma robe remontée. Mon collant glisse à mes chevilles. Mon sexe est trempé. Mon anus palpite d’anticipation.
Elle vient s’agenouiller. Sa main glisse sur mes lèvres gonflées. Elle sourit.
— Tu mouilles presque plus que moi.
Une gifle. Sur ma vulve. Une onde traverse mon ventre.
— Tu aimes ça, petite salope d’assistante ?
Je hoche la tête. Haletante.
Elle me pénètre. Lentement. Profondément. Mon corps l’accueille. Mes parois se referment sur la forme dure et chaude. Elle me baise. Méthodiquement. En me fixant.
— Tu travailles pour moi. Tu m’obéis. Et tu jouis quand je le décide.
Ses coups s’accélèrent. Plus puissants. Mon dos se cambre. Mes seins dansent sous mes mains. Je gémis. Fort. Elle me prend sans pitié. Comme un homme. Comme une reine.
— Touche-toi.
Je frotte mon clitoris, frénétiquement. Le plaisir monte. Un raz-de-marée. Je jouis. Mon jus éclabousse ses cuisses.
Elle continue. Sans pause. Puis se retire. Un filet de cyprine tiède qui s’étire, long et luisant, entre mes lèvres encore ouvertes et le godemichet noir. Mon corps reste tendu, cambré sur le tapis, comme s’il ne savait plus comment respirer autrement que dans l’attente.
Elle l’essuie sans un mot, calmement. Puis crache dans sa paume. Le bruit est cru, obscène. Elle étale sa salive le long du gode, lentement, de la base à l’extrémité, y ajoutant une huile incolore sortie d’un flacon caché dans le tiroir. Une goutte tombe sur ma cuisse. Je tressaille.
— Tu sais ce qui vient, n’est-ce pas ? dit-elle.
Je hoche la tête, la joue contre le tapis.
— Dis-le.
— Oui, Madame... Vous allez me prendre... là.
— “Là” ? Sois précise.
Je ferme les yeux, haletante.
— Vous allez me prendre dans le cul, Madame.
Un silence.
Puis son rire. Léger. Sec.
— Voilà. Enfin un peu d’honnêteté dans ce bureau. Tourne toi ! Fais ta chienne.
Elle s’agenouille derrière moi. Je sens ses mains écarter mes fesses. Son souffle chaud, posé entre mes reins. Puis un doigt. Enduit. Glisse lentement entre mes plis. Il s’arrête à l’entrée, appuie, ne force pas.
— Inspire profondément.
Je le fais. Mon corps se tend. Le doigt s’enfonce. Lentement. Mon anus s’ouvre, résiste, cède. Il entre. Jusqu’à la jointure. Un choc. Un étirement brûlant, mais contrôlé.
— Tu es plus docile que je ne le pensais.
Elle le retire. Puis en ajoute un second. Je serre les dents. Je me cambre. Mes cuisses tremblent. Elle les maintient d’une main ferme.
— Tu vas me sentir. Centimètre par centimètre. Tu ne cries pas. Tu accueilles.
Je hoche la tête, soumise, offerte.
Elle positionne le godemichet contre mon anus. Je le sens, large, froid, vibrant doucement.
— Relâche-toi. C’est moi. C’est mon gode. C’est ton cul.
Et elle pousse.
Le gland entre. Je retiens un cri. Mon sphincter se tend autour de cette forme qui me semble énorme. Chaque millimètre est une frontière. Un abandon.
— Respire. Tu peux le prendre.
Elle avance. Lentement. Mais sans pause. Je sens mon corps s’ouvrir. S’adapter. Se tordre pour elle. La douleur devient tension. Puis chaleur. Puis jouissance pure.
— Tu es en train de t’ouvrir comme une vraie petite chienne.
Le gode s’enfonce jusqu’à la garde. Mon corps entier se cambre, les bras plaqués au sol. Ma bouche s’ouvre sans son. Mes yeux se mouillent.
Elle se penche, me murmure à l’oreille :
— Regarde-toi… encastrée sur mon gode comme une pute de luxe.
Et elle commence à bouger.
D’abord lentement. Des va-et-vient amples, profonds. Chacun m’arrache un gémissement rauque. Mon cul claque contre son bassin. Mon ventre contracté encaisse. Et je veux plus.
— Parle, dit-elle.
— Baisez-moi, Madame. Continuez…
— Où ça ?
— Dans le cul. Dans mon cul.
Ses coups s’accélèrent. Elle me prend avec une régularité brutale. Elle m’encule. Me possède. Le gode remplit tout. Je suis à elle. Je sens mon anus s’adapter, se dilater, se soumettre.
Elle attrape mes hanches et me tire contre elle à chaque poussée. Je perds la notion du temps. Mon sexe dégouline. Je frotte mon clitoris contre le tapis. Je suis en feu.
— Tu vas jouir comme ça ?
— Oui… Oui, Madame…
— Alors fais-le. Et tu cries. Je veux que tous les bureaux t’entendent.
Et je jouis. Une décharge violente me traverse. Mon corps convulse. Je crie. Je pleure. Je me vide. Mon anus serre le gode dans une série de spasmes incontrôlables. Elle continue. Plus fort. Plus vite. Jusqu’à m’arracher un second orgasme. Un cri animal.
Puis elle se retire. D’un coup sec.
Un dernier gémissement. Un vide.
Je m’écroule.
Soumise. Vaincue. Rassasiée.
Elle se lève. Retire le harnais. L’essuie. Le range.
Puis elle se penche vers moi. Caresse ma fesse rougie. M’offre un baiser sur la nuque.
— Nettoie le tapis avant de partir. Et passe un coup de désodorisant. J’ai une réunion ici demain matin.
Elle ajuste sa chemise, remet du rouge à lèvres, se recoiffe dans le reflet de la baie vitrée. Puis elle m’adresse un dernier regard par-dessus l’épaule.
— Et demain… ne sois pas en retard. Je te veux à genoux à 18h00. Pas une minute de plus.
DÉBRIEFING TARDIF
Cela fait trois ans que je travaille avec elle.
Trois longues années à encaisser ses silences secs, ses consignes tranchantes, ses commentaires laconiques qui piquent plus qu’ils n’informent. Colette, 55 ans, patronne d’un cabinet aussi performant qu’impitoyable, règne sur nos bureaux comme une impératrice sans cour. Ses cheveux châtain clair, striés de mèches blondes, tombent en cascade brillante jusqu’au milieu de son dos. Chaque matin, elle les attache haut, ou les laisse glisser sur ses épaules, s’accordant à une chemise blanche presque transparente. Le genre de tissu qui devine plus qu’il ne couvre. Dentelle noire en dessous. Toujours.
Elle sait ce qu’elle fait.
Elle sait que je regarde.
Et elle ne dit rien.
Mais parfois, son regard s’attarde. Et j’en frémis des heures.
Ce soir-là, je suis restée tard. Volontairement. Un dossier à boucler, mais surtout une envie à assouvir : me retrouver seule dans le cabinet désert, avec cette tension dans le bas-ventre, celle qui m’accompagne chaque fois que j’imagine son regard sur moi. Je porte une robe noire cintrée, un peu plus courte que d’habitude. Des collants semi-transparents, brillants juste ce qu’il faut pour accrocher la lumière quand je croise les jambes. J’ai hésité. Puis je les ai enfilés. Un test. Un message.
Il est 20h12 quand son message tombe sur mon écran Teams.
« Dans mon bureau. Maintenant. »
Pas de formule. Pas de smiley. Pas d’explication.
Mais quelque chose dans le ton. Plus sec. Plus chargé.
Je me lève. Mon cœur s’accélère.
Je frappe.
Pas de réponse.
J’entre.
Colette est debout, de dos. Elle range lentement un dossier dans le classeur mural. Sa chemise blanche est entrouverte. Très entrouverte. Son soutien-gorge en dentelle épouse une poitrine ferme, pleine, offerte à demi sous le tissu. Sa jupe droite souligne ses hanches. Et le tissu est tendu juste ce qu’il faut pour trahir le dessin d’un string noir. Il épouse la courbe parfaite de ses fesses.
Mon souffle se bloque.
Elle referme doucement le classeur. Puis se retourne.
Son regard me transperce. Lentement, elle me détaille. Jusqu’à mes jambes croisées.
— Jolie tenue, murmure-t-elle. C’est pour moi ?
Je déglutis.
— Peut-être, Madame…
Un silence. Un battement de trop.
— Assieds-toi.
Je m’exécute. Genoux serrés. Dos droit. Elle me laisse mijoter, le regard posé sur ma gorge, mes cuisses, mes mains.
— Tu crois que je ne vois rien ? poursuit-elle. Tes regards. Tes silences. Ta façon de t’habiller, certains jours. Cette robe. Ce collant.
Elle contourne son bureau. S’approche. D’un geste lent, elle sort une règle métallique d’un tiroir. La fait claquer dans sa paume. Une fois. Deux fois.
— Réponds-moi. Tu croyais que j’étais aveugle ?
Je secoue la tête. Faiblement.
— Non… Madame.
Un sourire en coin.
— Voilà qui est mieux.
Et la gifle tombe. Sèche. Pas violente. Mais précise. Ma tête tourne légèrement. Mes joues s’enflamment.
— Redresse-toi, ordonne-t-elle.
Je le fais.
Elle me regarde comme une louve regarde sa proie.
— Lève ta robe.
J’hésite.
Mais mes mains obéissent.
— Plus haut. Montre-moi ce que tu caches sous ce joli collant.
Je dévoile mes hanches, mon string noir fin, presque invisible. Un sourire fend ses lèvres.
— Bien. Tu as compris comment me plaire.
Elle lève la règle. Et l’abat.
Sur ma cuisse.
Puis une autre fois. Et encore.
Je gémis. Ma peau rougit. Mon corps frémit.
Elle s’installe lentement dans son fauteuil, relève légèrement sa jupe, dévoilant l’attache fine de ses bas sur la peau pâle de ses cuisses. Puis elle ouvre les jambes. Un geste net, silencieux. Elle m’invite sans un mot.
Je m’approche. À genoux. Mes mains frôlent la moquette. Mon souffle devient erratique. Je pourrais fuir. Mais je me penche.
Du bout des doigts, je fais glisser le tissu noir de son string le long de ses hanches. Il colle à sa peau. Elle est chaude. Elle est trempée. Son sexe apparaît, nu, parfaitement épilé, tendu. La lumière du bureau dessine des reflets humides entre ses lèvres, un rose gonflé, presque insolent.
Je reste là une seconde. Fascinée.
— Ne fais pas ta prude, souffle-t-elle. Tu es à genoux. Agis comme il se doit.
Je pose mes lèvres sur sa cuisse. Juste au-dessus du creux. Puis je remonte. Un premier baiser. Léger. Puis un autre. Je remonte le long de sa fente, sans encore oser la goûter. Mon nez frôle ses poils invisibles. Son parfum me submerge : musc, cuir, chaleur, pouvoir.
Je l’effleure enfin. Ma langue part doucement du bas vers le haut. Un trait lent, profond, moelleux. Elle frissonne. Sa main vient se poser sur ma tête. Elle ne me guide pas encore. Elle attend.
Alors je recommence. Je lèche chaque repli, doucement, consciencieusement. Je sépare ses lèvres avec ma bouche, explore chaque cavité, chaque courbe. Sa vulve est une carte que je déchiffre lentement, avec la langue, avec le souffle.
— Plus de langue. Moins de lèvres, ordonne-t-elle. Tu es là pour me lécher, pas pour m’embrasser.
Je m’applique. Je trace de petits cercles, puis des lignes droites, puis des pressions sur son entrée. Elle soupire. Son bassin se soulève imperceptiblement.
— Là. Tu vois ? Là c’est mieux. Continue comme ça.
Je sens sa moiteur s’intensifier. Elle coule, littéralement. Son nectar m’inonde. Je l’aspire. Je l’avale. C’est elle que je bois.
Je passe à son clitoris. Je le découvre lentement de son capuchon. Il est dur, gonflé. J’y pose le bout de ma langue, puis j’applique une légère succion.
Sa main se resserre dans mes cheveux.
— Oui... comme ça. Maintenant garde les yeux ouverts. Je veux que tu me regardes pendant que tu me lèches.
Je lève les yeux. Elle me fixe. Son regard est noir. Brûlant.
Je suce doucement son clitoris, mes yeux plongés dans les siens. Je le prends entre mes lèvres, l’aspire, le presse contre mon palais. Puis je relâche, le lèche, l’enroule de ma langue. Je sens ses cuisses vibrer. Elle pousse un premier gémissement.
— Encore. Ne t’arrête pas.
Je l’obéis. Je la mange. Littéralement. J’alterne les vitesses. Je passe du clitoris à ses lèvres. Je glisse ma langue à l’intérieur. Elle est chaude, profonde. Elle ondule. Elle m’aspire presque. Son sexe est vivant. Ses mains m’agrippent. Elle se contracte. Elle me monte dessus. Littéralement. Elle me chevauche le visage.
— Tu vas me faire jouir. Et tu vas tout avaler comme une bonne assistante.
Je colle ma bouche. Je glisse deux doigts en elle, juste assez pour qu’elle pousse un cri. Mon pouce masse doucement l’entrée de son anus. Elle gémit. Sa respiration devient animale. Elle se cambre.
— Ne... t’arrête... pas...
Elle explose. Sa cuisse claque contre ma joue. Son sexe pulse. Ses ongles s’enfoncent dans mon crâne. Elle hurle. D’un râle grave, brut, rauque. Elle jouit longtemps. Une vague. Puis une autre. Puis une autre. Jusqu’à me laisser suffoquée sous elle.
Je reste là. À genoux. Les lèvres brillantes. Le nez humide. Le menton collant. Le cœur au bord des lèvres.
Elle se redresse lentement. Se lisse la jupe. Se racle la gorge.
— C’était un bon début, dit-elle froidement.
Et elle ouvre le tiroir du bas...
— Je...
— Tais-toi. Allonge-toi.
Elle ouvre un tiroir. Le plus bas. Et en sort un godemichet noir. Immense. Épais. Vibrant.
Il ronronne doucement dans sa main. Mon ventre se tord.
— Maintenant, c’est à moi de m’amuser.
Elle attache un harnais noir à ses hanches. Glisse l’engin dans l’anneau. Il pointe vers moi, menaçant.
— Les genoux écartés. Les mains sur ta poitrine.
Je m’allonge. Nue sous ma robe remontée. Mon collant glisse à mes chevilles. Mon sexe est trempé. Mon anus palpite d’anticipation.
Elle vient s’agenouiller. Sa main glisse sur mes lèvres gonflées. Elle sourit.
— Tu mouilles presque plus que moi.
Une gifle. Sur ma vulve. Une onde traverse mon ventre.
— Tu aimes ça, petite salope d’assistante ?
Je hoche la tête. Haletante.
Elle me pénètre. Lentement. Profondément. Mon corps l’accueille. Mes parois se referment sur la forme dure et chaude. Elle me baise. Méthodiquement. En me fixant.
— Tu travailles pour moi. Tu m’obéis. Et tu jouis quand je le décide.
Ses coups s’accélèrent. Plus puissants. Mon dos se cambre. Mes seins dansent sous mes mains. Je gémis. Fort. Elle me prend sans pitié. Comme un homme. Comme une reine.
— Touche-toi.
Je frotte mon clitoris, frénétiquement. Le plaisir monte. Un raz-de-marée. Je jouis. Mon jus éclabousse ses cuisses.
Elle continue. Sans pause. Puis se retire. Un filet de cyprine tiède qui s’étire, long et luisant, entre mes lèvres encore ouvertes et le godemichet noir. Mon corps reste tendu, cambré sur le tapis, comme s’il ne savait plus comment respirer autrement que dans l’attente.
Elle l’essuie sans un mot, calmement. Puis crache dans sa paume. Le bruit est cru, obscène. Elle étale sa salive le long du gode, lentement, de la base à l’extrémité, y ajoutant une huile incolore sortie d’un flacon caché dans le tiroir. Une goutte tombe sur ma cuisse. Je tressaille.
— Tu sais ce qui vient, n’est-ce pas ? dit-elle.
Je hoche la tête, la joue contre le tapis.
— Dis-le.
— Oui, Madame... Vous allez me prendre... là.
— “Là” ? Sois précise.
Je ferme les yeux, haletante.
— Vous allez me prendre dans le cul, Madame.
Un silence.
Puis son rire. Léger. Sec.
— Voilà. Enfin un peu d’honnêteté dans ce bureau. Tourne toi ! Fais ta chienne.
Elle s’agenouille derrière moi. Je sens ses mains écarter mes fesses. Son souffle chaud, posé entre mes reins. Puis un doigt. Enduit. Glisse lentement entre mes plis. Il s’arrête à l’entrée, appuie, ne force pas.
— Inspire profondément.
Je le fais. Mon corps se tend. Le doigt s’enfonce. Lentement. Mon anus s’ouvre, résiste, cède. Il entre. Jusqu’à la jointure. Un choc. Un étirement brûlant, mais contrôlé.
— Tu es plus docile que je ne le pensais.
Elle le retire. Puis en ajoute un second. Je serre les dents. Je me cambre. Mes cuisses tremblent. Elle les maintient d’une main ferme.
— Tu vas me sentir. Centimètre par centimètre. Tu ne cries pas. Tu accueilles.
Je hoche la tête, soumise, offerte.
Elle positionne le godemichet contre mon anus. Je le sens, large, froid, vibrant doucement.
— Relâche-toi. C’est moi. C’est mon gode. C’est ton cul.
Et elle pousse.
Le gland entre. Je retiens un cri. Mon sphincter se tend autour de cette forme qui me semble énorme. Chaque millimètre est une frontière. Un abandon.
— Respire. Tu peux le prendre.
Elle avance. Lentement. Mais sans pause. Je sens mon corps s’ouvrir. S’adapter. Se tordre pour elle. La douleur devient tension. Puis chaleur. Puis jouissance pure.
— Tu es en train de t’ouvrir comme une vraie petite chienne.
Le gode s’enfonce jusqu’à la garde. Mon corps entier se cambre, les bras plaqués au sol. Ma bouche s’ouvre sans son. Mes yeux se mouillent.
Elle se penche, me murmure à l’oreille :
— Regarde-toi… encastrée sur mon gode comme une pute de luxe.
Et elle commence à bouger.
D’abord lentement. Des va-et-vient amples, profonds. Chacun m’arrache un gémissement rauque. Mon cul claque contre son bassin. Mon ventre contracté encaisse. Et je veux plus.
— Parle, dit-elle.
— Baisez-moi, Madame. Continuez…
— Où ça ?
— Dans le cul. Dans mon cul.
Ses coups s’accélèrent. Elle me prend avec une régularité brutale. Elle m’encule. Me possède. Le gode remplit tout. Je suis à elle. Je sens mon anus s’adapter, se dilater, se soumettre.
Elle attrape mes hanches et me tire contre elle à chaque poussée. Je perds la notion du temps. Mon sexe dégouline. Je frotte mon clitoris contre le tapis. Je suis en feu.
— Tu vas jouir comme ça ?
— Oui… Oui, Madame…
— Alors fais-le. Et tu cries. Je veux que tous les bureaux t’entendent.
Et je jouis. Une décharge violente me traverse. Mon corps convulse. Je crie. Je pleure. Je me vide. Mon anus serre le gode dans une série de spasmes incontrôlables. Elle continue. Plus fort. Plus vite. Jusqu’à m’arracher un second orgasme. Un cri animal.
Puis elle se retire. D’un coup sec.
Un dernier gémissement. Un vide.
Je m’écroule.
Soumise. Vaincue. Rassasiée.
Elle se lève. Retire le harnais. L’essuie. Le range.
Puis elle se penche vers moi. Caresse ma fesse rougie. M’offre un baiser sur la nuque.
— Nettoie le tapis avant de partir. Et passe un coup de désodorisant. J’ai une réunion ici demain matin.
Elle ajuste sa chemise, remet du rouge à lèvres, se recoiffe dans le reflet de la baie vitrée. Puis elle m’adresse un dernier regard par-dessus l’épaule.
— Et demain… ne sois pas en retard. Je te veux à genoux à 18h00. Pas une minute de plus.
→ Qu'avez-vous pensé de cette histoire ??? Donnez votre avis...
→ Autres histoires érotiques publiées par Miss_Sexcret
1 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Extra

