Dent pour dent

- Par l'auteur HDS CDuvert -
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Récit libertin : Dent pour dent Histoire érotique Publiée sur HDS le 05-07-2025 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Dent pour dent
La soirée était lourde, l’air saturé d’une humidité qui collait à la peau. Dans leur petit appartement, Camille et Julien se faisaient face, les visages crispés par la colère. La dispute avait éclaté comme un orage, brutale et inévitable, après que Camille eut découvert des messages explicites sur le téléphone de Julien. Une autre femme. Des mots qu’il n’avait jamais osé lui murmurer à elle.

« Tu te fous de moi, Julien ? » hurla-t-elle, la voix tremblante. « Tu crois que je vais avaler tes excuses bidon ? T’as baisé cette salope, avoue-le ! »

Julien, les mâchoires serrées, tenta de se défendre, mais ses mots sonnaient creux.

« Camille, c’était rien, juste un moment de faiblesse. Je t’aime, putain, tu le sais ! »

Elle ricana, un rire amer, presque hystérique.

« Un moment de faiblesse ? Je vais te montrer ce que c’est, un moment de faiblesse. Tu vas regretter de m’avoir prise pour une conne. »

Sans un mot de plus, elle attrapa son blouson, claqua la porte et descendit dans la rue, Julien sur ses talons, tentant de la rattraper. La nuit était tombée, les lampadaires jetaient une lumière blafarde sur le trottoir. Camille marchait vite, ses talons claquant contre le bitume, son souffle court. Elle bouillonnait de rage, mais une idée germait dans son esprit, sombre et délicieusement perverse. Elle allait lui faire mal. Très mal.

Devant un bar de quartier, elle s’arrêta net. Un homme, la trentaine, sortait justement, une cigarette à la main. Grand, les cheveux en bataille, une barbe de trois jours et un regard fatigué mais perçant. Parfait. Camille se tourna vers Julien, qui l’avait rattrapée, et lui lança un sourire venimeux.

« Regarde bien, chéri. Tu vas voir ce que ça fait. »

Elle s’approcha du passant, ses hanches ondulant avec une assurance provocante. L’homme, surpris, la dévisagea alors qu’elle posait une main légère sur son bras.

« Salut, toi, » murmura-t-elle, sa voix rauque, chargée d’une promesse qu’elle n’avait pas besoin d’expliciter. « T’as une minute pour une fille qui a besoin de d’amour ? »

L’inconnu haussa un sourcil, un sourire en coin se dessinant sur ses lèvres. Il jeta un coup d’œil à Julien, qui se tenait à quelques mètres, les poings serrés, le visage livide.

« T’as un problème avec ton mec ? » demanda-t-il, amusé.

« Oh, lui ? » répondit Camille en riant doucement. « Il va juste regarder. Pas vrai, Julien ? »

Julien ne répondit pas, mais ses yeux lançaient des éclairs. La tension dans l’air était palpable, un mélange de colère, de jalousie et d’une excitation malsaine qui semblait électriser l’atmosphère.

Camille se rapprocha encore de l’inconnu, son corps frôlant le sien. Elle sentait l’odeur de tabac et de bière sur lui, un parfum brut qui contrastait avec la douceur de son propre parfum. Elle passa une main sur son torse, ses doigts s’attardant sur le tissu de sa chemise.

« Moi, c’est Camille. Et toi ? »

« Marc, » répondit-il, sa voix grave, presque un grognement. « T’es sûre de toi, ma belle ? »

« Plus que jamais, » souffla-t-elle, ses lèvres à quelques centimètres des siennes.

La tension montait, lente et brûlante. Camille jouait avec le feu, et elle adorait ça. Elle se tourna légèrement, juste assez pour croiser le regard de Julien. Il était figé, incapable de bouger, partagé entre la fureur et une fascination morbide. Elle lui lança un clin d’œil provocateur avant de reporter son attention sur Marc.

Ses mains glissèrent sous sa veste, explorant la chaleur de son corps à travers le tissu. Marc ne se fit pas prier. Il posa une main possessive sur sa taille, l’attirant contre lui. Leur souffle se mêlait, rapide, irrégulier. L’odeur de la nuit, un mélange d’asphalte humide et de sueur, ajoutait une note crue à l’instant.

« Viens avec moi, » murmura Marc, désignant une ruelle sombre à quelques pas. « On sera plus tranquilles. »

Camille acquiesça, jetant un dernier regard à Julien.

« Suis-nous si t’as les couilles, » lança-t-elle, un sourire cruel sur les lèvres.

Julien les suivit, comme hypnotisé, ses pas lourds résonnant dans la ruelle. L’endroit était étroit, bordé de murs graffités, l’air chargé d’une odeur âcre de poubelles et d’humidité, un mélange qui piquait les narines et rendait chaque inspiration presque tangible. Mais cela ne faisait qu’accentuer l’urgence, la brutalité de ce qui allait se passer, comme si la crasse et l’obscurité de cet endroit sordide étaient le décor parfait pour une pulsion brute.

Camille s’adossa au mur, la surface froide et rugueuse contre son dos, contrastant avec la chaleur qui montait en elle. Elle attira Marc contre elle, ses doigts s’agrippant à sa veste avec une impatience fébrile. Leurs lèvres se trouvèrent dans un baiser vorace, désordonné, leurs langues se cherchant avec une faim animale, un échange humide et bruyant qui résonnait dans le silence oppressant de la ruelle.

Le goût de tabac et de bière sur la bouche de Marc se mêlait à la douceur sucrée du gloss de Camille, une combinaison qui semblait électriser chaque contact.

Julien ne pouvait détacher ses yeux de sa compagne : Camille renvoyait un spectacle désir brut sous la lumière blafarde d’un lampadaire lointain. Son corps, mince mais galbé, semblait taillé pour la provocation. Ses seins, ronds et pleins, tendaient le tissu de son haut moulant, leurs pointes durcies par l’excitation et le froid, visibles à travers l’étoffe fine. Sa taille fine était soulignée par son jean taille basse sous ses hanches généreuses, laissant entrevoir une bande de peau douce et légèrement hâlée.

Ses jambes, longues et fuselées, étaient mises en valeur par des talons qui claquaient encore dans l’esprit de Julien, un écho de sa démarche assurée. Sa peau, d’une douceur presque irréelle, portait encore la trace de la chaleur de l’appartement, mais des frissons la parcouraient maintenant, mélange d’anticipation et de l’air frais de la nuit. Ses cheveux châtains, légèrement ondulés, tombaient en mèches désordonnées sur ses épaules, encadrant un visage aux traits fins mais marqués par une colère sensuelle, ses lèvres pleines et rouges entrouvertes dans un souffle court, ses yeux brillants d’un éclat de défi et de désir.

Les mains de Marc, rugueuses et chaudes, glissèrent sous son haut avec une assurance possessive, repoussant le tissu pour révéler la peau nue de son ventre plat, où un léger frémissement trahissait son excitation. Ses doigts, calleux mais précis, caressaient sa chair avec une lenteur calculée, explorant chaque courbe comme s’il voulait en mémoriser la texture.

Il remonta doucement, effleurant la ligne délicate de ses côtes, avant de s’attarder sur ses flancs, qu’il pinça légèrement, arrachant à Camille un gémissement bas et guttural, un son qui vibra dans l’air et fit tressaillir Julien, toujours à quelques mètres, spectateur impuissant.

Les pouces de Marc frôlèrent la base de ses seins, jouant avec la lisière de son soutien-gorge en dentelle noire, sans encore s’y aventurer, prolongeant l’attente. Il descendit ensuite une main vers sa hanche, ses doigts s’enfonçant dans la chair tendre juste au-dessus de la ceinture de son jean, tandis que l’autre main remontait dans son dos, traçant la courbe de sa colonne vertébrale, pressant contre sa peau jusqu’à ce qu’elle se cambre instinctivement contre lui.

Chaque caresse était un mélange de douceur et de fermeté, comme s’il testait ses limites, cherchant à provoquer des réactions qu’elle ne pouvait contenir. La chaleur de ses paumes contrastait avec la fraîcheur du mur derrière elle, et Camille sentit une vague de chaleur irradier de son bas-ventre, son souffle devenant plus erratique à mesure que les doigts de Marc s’aventuraient plus bas, frôlant la lisière de son jean, promettant plus.

« T’aimes ça, hein ? » murmura Marc contre son cou, mordillant la peau tendre.

Elle ne répondit pas, mais son corps parlait pour elle. Ses hanches se pressaient contre lui, ondulant avec une urgence presque désespérée, cherchant le contact, la friction qui la faisait vibrer.

Marc, sentant son impatience, laissa un sourire carnassier se dessiner sur ses lèvres. Ses mains descendirent lentement, effleurant la peau de ses cuisses à travers le tissu, avant de s’attaquer au bouton de son jean avec une aisance qui trahissait l’habitude. Le zip glissa dans un bruit sec, presque métallique, qui résonna dans la ruelle sombre.

Camille haletait déjà, son souffle court et irrégulier, ses doigts s’enfonçant dans les cheveux de Marc, tirant légèrement pour le guider plus bas, là où son désir pulsait avec une intensité presque douloureuse.

Il s’agenouilla devant elle, ses genoux frôlant le sol crasseux, et d’un geste sec, il fit descendre son jean et sa culotte en un seul mouvement, exposant sa peau nue à l’air frais de la nuit. La sensation de froid mordit ses cuisses et son sexe, lui arrachant un frisson involontaire, mais cela ne dura qu’un instant.

Marc posa ses mains fermes sur ses hanches, ses doigts s’enfonçant légèrement dans sa chair, et approcha son visage de son intimité. L’odeur de son excitation, chaude et musquée, le frappa de plein fouet, faisant monter une vague de désir brut dans son bas-ventre. Il grogna doucement, un son guttural qui vibra contre la peau de Camille avant même qu’il ne la touche.

Puis, sa bouche se posa sur son sexe, chaude, humide, et incroyablement possessive. Camille sentit une décharge électrique parcourir son corps, ses jambes tremblant sous l’assaut. Marc commença par de petits coups de langue, légers, presque taquins, explorant les contours de ses lèvres intimes avec une lenteur insupportable.

Il traçait des cercles autour de son clitoris, sans jamais le toucher directement, prolongeant l’attente, faisant monter la tension dans le corps de Camille comme une corde qu’on tend à l’extrême. Elle rejeta la tête en arrière, ses cheveux collant au mur graffité derrière elle, un cri étouffé s’échappant de ses lèvres.

Chaque mouvement de la langue de Marc semblait allumer un feu sous sa peau, une chaleur qui se répandait de son sexe à son ventre, puis à tout son être. Elle sentait la rugosité de sa barbe de trois jours frotter contre l’intérieur de ses cuisses, un contraste délicieux avec la douceur humide de sa bouche.

« Putain, continue… » murmura-t-elle, sa voix rauque, presque un gémissement, ses doigts se crispant dans les cheveux de Marc pour le maintenir en place.

Marc ricana contre sa chair, le son vibrant directement contre son clitoris, lui arrachant un nouveau frisson. « T’en veux plus, hein ? » grogna-t-il, avant de plonger plus profondément, sa langue s’insinuant entre ses plis, goûtant sa moiteur avec une avidité animale. Il alternait entre des mouvements lents, presque tendres, et des coups plus rapides, plus insistants, suçant légèrement son clitoris avant de le relâcher pour mieux le reprendre.

Chaque sensation était amplifiée par l’humidité de sa bouche, par la chaleur de son souffle contre sa peau, et par l’odeur de sexe qui emplissait l’air, un parfum lourd et enivrant qui semblait s’accrocher à chaque inspiration.

Marc, de son côté, savourait chaque réaction de Camille, chaque tremblement, chaque gémissement. Son propre sexe durcissait davantage dans son jean, pulsant presque douloureusement à l’idée de ce qu’il allait lui faire ensuite. Il adorait la sentir se perdre sous ses caresses, adorait le pouvoir qu’il avait sur elle à cet instant précis.

Camille, les yeux mi-clos, sentit une vague de plaisir monter en elle, incontrôlable, comme un raz-de-marée prêt à tout emporter. Ses hanches se mirent à bouger d’elles-mêmes, se pressant contre la bouche de Marc, cherchant à intensifier le contact. Ses gémissements devinrent plus forts, plus désordonnés, des sons bruts qui résonnaient dans la ruelle.

Elle sentit le regard de Julien sur elle, brûlant, perçant, et cela ne fit qu’amplifier son plaisir. Elle tourna légèrement la tête, juste assez pour croiser ses yeux. Il était toujours là, à quelques mètres, figé comme une statue, les poings serrés si fort que ses jointures étaient blanches. Son visage était un masque de rage pure, mais ses yeux… ses yeux trahissaient autre chose. Une fascination morbide, une excitation perverse qu’il ne pouvait cacher. Sa respiration était lourde, presque audible, et Camille pouvait voir la tension dans son corps, la façon dont ses muscles se contractaient, comme s’il luttait contre l’envie de s’approcher ou de détourner le regard. Elle lui lança un sourire cruel, presque un défi, avant de refermer les yeux, se laissant emporter par la langue de Marc.

« Regarde bien, Julien, » souffla-t-elle, sa voix tremblante de plaisir. « C’est ça que t’as perdu. »

Julien ne répondit pas, mais un grognement sourd s’échappa de sa gorge, un son de frustration et de désir mêlés. Ses yeux ne quittaient pas la scène, incapables de se détourner de la bouche de Marc sur le sexe de Camille, de ses hanches qui se cambraient, de ses gémissements qui semblaient le poignarder en plein cœur. Il sentait une chaleur traîtresse monter en lui, une érection qu’il ne pouvait ignorer, et cela ne faisait qu’alimenter sa colère. Il voulait hurler, frapper, mais il restait cloué sur place, prisonnier de ce spectacle qui le détruisait autant qu’il l’excitait.

Marc, inconscient ou indifférent au drame qui se jouait à quelques pas, accéléra ses mouvements, sa langue dansant maintenant avec une précision diabolique sur le clitoris de Camille. Il alternait entre des cercles rapides et des pressions plus lentes, plus profondes, suçant avec juste assez de force pour faire monter une tension insoutenable en elle. La chaleur de sa bouche contrastait avec l’air frais de la ruelle, envoyant des frissons contradictoires le long de sa peau moite.

Camille sentit une vague de chaleur naître au creux de son ventre, une sensation brûlante qui se propageait comme un feu sauvage, irradiant jusqu’à ses cuisses, ses hanches, et même le bout de ses doigts crispés contre le mur graffité. Chaque coup de langue de Marc était une étincelle, un choc électrique qui faisait trembler ses muscles, contractant son bas-ventre dans une anticipation presque douloureuse. Son souffle se hachait, des gémissements rauques s’échappant de sa gorge sans qu’elle puisse les retenir.

Son corps semblait ne plus lui appartenir, pris dans une spirale de plaisir qu’elle ne contrôlait plus. Ses jambes, déjà faibles, menaçaient de céder sous elle, mais elle s’accrochait au mur, les paumes râpées par la surface rugueuse, cherchant un ancrage dans ce chaos sensoriel. L’odeur de la ruelle – un mélange d’humidité, de sueur et de sexe – s’infiltrait dans ses narines, ajoutant une note brute, presque animale, à l’intensité du moment.

Marc, sentant se tendre le corps de Camille sous sa douce torture, intensifia encore ses assauts, sa langue pressant plus fort, plus vite, tandis que ses mains agrippaient ses cuisses avec une fermeté possessive, laissant des marques rouges sur sa peau. Ce geste, cette domination tacite, fit basculer quelque chose en elle. Une chaleur liquide explosa au centre de son être, une pulsation profonde qui semblait venir de ses entrailles, remontant en vagues successives, incontrôlables.

Elle cria, un son aigu et désespéré, presque un sanglot, qui résonna dans la ruelle sombre comme un écho de sa reddition totale. Son orgasme la traversa avec une violence inouïe, son corps secoué par des spasmes brutaux, chaque muscle se contractant et se relâchant dans un rythme frénétique. Ses cuisses tremblaient violemment, incapables de supporter son poids, tandis qu’une chaleur humide inondait son sexe, une jouissance si intense qu’elle en était presque douloureuse.

Des éclairs de plaisir continuaient de parcourir ses nerfs, des décharges secondaires qui la faisaient sursauter, comme si son corps refusait de redescendre de ce sommet. Sa vision se brouilla un instant, des points lumineux dansant devant ses yeux, et elle sentit une sueur froide perler sur sa nuque, contrastant avec la fournaise qui semblait encore consumer son bas-ventre. Son cœur battait à tout rompre, un tambourinement sourd dans sa poitrine, et ses respirations étaient des halètements désordonnés, presque des pleurs.

Émotionnellement, elle était à nu, déchirée entre la satisfaction physique et une étrange vulnérabilité. Ce plaisir, si brut, si public, sous le regard de Julien, portait une charge de honte et de défi mêlés. Elle se sentait exposée, mais aussi puissante, comme si cet orgasme était une arme qu’elle brandissait contre lui, une preuve de ce qu’il avait perdu, même temporairement. Pourtant, au fond d’elle, une petite voix murmurait une douleur sourde, un regret qu’il ne soit pas celui à l’origine de cette extase.

Marc releva la tête, ses lèvres luisantes de sa jouissance, un sourire satisfait étirant son visage. Il essuya son menton du revers de la main, un geste nonchalant, presque provocateur, tandis que ses yeux brillaient d’une lueur de triomphe. Camille, encore pantelante, les jambes flageolantes, s’appuya plus lourdement contre le mur, cherchant à reprendre son souffle, son corps encore secoué par les derniers échos de ce plaisir dévastateur.

« Putain, tu m’excites à mort, » grogna Marc, relevant les yeux vers elle, un sourire satisfait sur le visage.

Il se redressa, déboutonnant son propre jean. Quand il libéra son sexe, dur et prêt, elle ne put s’empêcher de le caresser, ses doigts glissant sur la peau chaude, sentant chaque veine, chaque pulsation.

Voici que Camille s’agenouille à son tour, ses yeux fixés sur le membre dressé devant elle, luisant légèrement sous la lumière blafarde de la ruelle. L’odeur musquée de son excitation la frappe, un parfum brut qui fait revenir une chaleur intense entre ses cuisses. Elle passe sa langue sur ses lèvres, anticipant le goût, avant de poser sa bouche sur le gland, le léchant doucement d’abord, comme pour le taquiner.

Marc laisse échapper un soupir rauque, ses mains se posant sur sa tête, sans forcer, mais avec une impatience évidente. Elle ouvre plus grand, prenant son sexe en bouche, sentant la texture lisse et chaude contre sa langue. Elle commençe à bouger, lentement, ses lèvres glissant le long de la hampe, descendant jusqu’à ce qu’elle sente le bout toucher le fond de sa gorge. Elle recule, reprenant son souffle, avant de recommencer, plus vite cette fois, ses mains agrippant la base pour accompagner ses mouvements.

Les sons humides de sa bouche, mêlés aux grognements bas de Marc, résonnent dans la ruelle, un concert obscène qui semble vibrer dans l’air lourd. Elle sent son propre désir monter, son sexe palpitant à l’idée de ce qu’elle fait, sous le regard de Julien, toujours immobile, témoin de cette humiliation qu’elle lui inflige délibérément.

Marc a resserré sa prise sur ses cheveux, guidant légèrement ses mouvements, ses hanches se mettant à bouger en rythme avec sa bouche. « Putain, t’es trop bonne, » murmure-t-il, la voix hachée par le plaisir. Camille accélére, ses joues creusées par l’effort, sa langue jouant avec le dessous de son membre, cherchant à le faire craquer. Elle sent son goût salé, la tension dans son corps, et sait qu’il est proche. Mais elle s’arrête net, se relevant avec un sourire provocateur, essuyant ses lèvres du revers de la main. « Prends moi devant lui, » souffle-t-elle, désignant Julien d’un coup de menton, ses yeux brillants de défi.

Marc grogne, l’attrapant par les hanches avec une poigne ferme, ses doigts s’enfonçant dans la chair tendre de Camille. Il la retourne sans ménagement face au mur, son souffle chaud contre sa nuque. Elle s’appuie contre la surface froide et rugueuse, ses paumes à plat, sentant les aspérités du béton griffer légèrement sa peau.

Son cœur bat à tout rompre, un mélange d’anticipation et de défi pulsant dans ses veines. Marc se positionne derrière elle, son corps massif la dominant, son sexe dur frottant lentement contre ses fesses nues. Il prolonge l’attente, jouant avec ses nerfs, laissant la tension s’accumuler.

Camille sent une chaleur humide couler de nouveau entre ses cuisses, son corps réclamant ce qu’elle sait imminent. L’odeur de sueur et de désir brut sature l’air de la ruelle, mêlée à l’humidité ambiante qui colle à lar peau.

« T’en veux encore, hein ? » murmure Marc, sa voix rauque, presque un grondement, alors qu’il pressait son membre contre son entrée, sans encore pénétrer.

« Vas-y, fais-le, » répond-elle, le souffle court, ses hanches se cambrant instinctivement pour l’inviter.

Puis, d’un coup sec et puissant, il la pénétre, s’enfonçant profondément en elle. Camille laisse échapper un gémissement rauque, presque un cri, ses ongles grattant le mur sous l’impact. La sensation est brutale, une intrusion soudaine qui étire ses chairs, flirtant avec la douleur avant de se muer en un plaisir viscéral, presque insupportable.

Elle sent chaque centimètre de lui, la chaleur de son sexe pulsant en elle, la pression de ses hanches contre ses fesses à chaque mouvement. Marc grogne de satisfaction, ses mains serrant ses hanches plus fort, comme s’il voulait la marquer. Il commençe à bouger, avec des coups de reins profonds et réguliers, chaque poussée envoyant une onde de choc à travers le corps de Camille.

Le claquement de leurs corps résonne dans la ruelle, un son obscène et rythmé, accompagné de leurs respirations hachées et des gémissements qu’elle ne peut retenir. À chaque mouvement, elle sent le sexe de Marc frotter contre ses parois intérieures, une friction délicieuse qui fait monter une chaleur intense dans son bas-ventre, un feu qui menaçe de la consumer.

Pour Marc, la sensation était tout aussi enivrante. La chaleur humide et serrée de Camille l’enveloppe, chaque mouvement amplifiant son plaisir. Il sent sa chair se contracter autour de lui, comme si elle cherchait à le retenir, à le garder en elle. La sueur coule le long de son dos, l’odeur de leurs corps mêlés ajoutant une note animale à l’acte. Il accélére légèrement, ses doigts laissant des marques rouges sur la peau pâle de ses hanches, son souffle devenant plus erratique.

« Putain, t’es trop bonne, » lâche-t-il entre deux grognements, ses mouvements devenant plus brutaux, plus urgents.

Camille, le visage pressé contre le mur, sent ses seins frotter contre la surface froide à chaque coup de reins, ses tétons durcis par le contact et l’excitation. La douleur légère se mêle au plaisir, une combinaison qui la fait trembler. Son sexe palpite, chaque poussée de Marc la rapprochant d’un précipice qu’elle a déjà franchi une fois ce soir.

Mais cette fois, c’est différent, plus intense, plus désespéré. Son deuxième orgasme est monté, inexorable, une vague qui grossit dans son ventre, prête à déferler. Ses jambes commencent à fléchir, mais Marc la tient fermement, ne lui laissant aucune échappatoire.

Julien, toujours immobile à quelques mètres, ne peut détacher ses yeux de la scène. Son estomac se noue sous l’effet de la rage et de l’humiliation, mais une excitation perverse, qu’il haït autant qu’il la ressent, pulse dans ses veines. Il regarde le corps de Camille se cambrer sous les assauts de Marc, ses fesses rebondissant à chaque coup, ses seins pressés contre le mur, ses gémissements de plus en plus forts, presque des cris.

Chaque son qu’elle émet était un coup de poignard dans son ego, mais aussi une flamme qui attisait un désir malsain. Ses poings se serrent, ses ongles s’enfoncent dans ses paumes, tandis qu’une chaleur traîtresse monte dans son bas-ventre. L’odeur de sexe et de sueur emplit la ruelle, un parfum primal qui semblait s’infiltrer dans ses poumons, le rendant presque étourdi. Il veut hurler, frapper, mais il reste figé, incapable de détourner le regard, fasciné malgré lui par la sauvagerie de l’acte.

« Regarde bien, Julien, » lançe Camille entre deux gémissements, sa voix tremblante mais chargée d’une provocation cruelle. « C’est ça que t’as perdu. »

Ces mots le frappent comme une gifle, intensifiant son tourment. Son souffle se fait plus court, ses yeux brûlent de colère et d’une jalousie maladive, mais il ne bouge pas, prisonnier de cette vision qui le détruit et l’excite à la fois.

Marc accélére encore, ses coups de reins devenant frénétiques, ses grognements plus profonds, plus animaux. Ses mains glissent un instant pour agripper ses fesses, les écartant légèrement pour s’enfoncer encore plus loin, arrachant un cri aigu à Camille.

Elle sent l’orgasme la submerger, une explosion de chaleur et de spasmes qui secouent tout son corps. Ses parois se contractèrent violemment autour de Marc, le serrant comme un étau, tandis qu’un cri rauque s’échappe de sa gorge, résonnant dans la ruelle. Ses jambes tremblent, prêtes à céder, mais elle s’accroche au mur, submergée par les vagues de plaisir qui déferlent encore et encore, plus intenses que la première fois.

Marc la suit de peu, un grognement guttural s’échappant de sa gorge alors qu’il se retire au dernier moment, giclant sur ses fesses. La chaleur de son sperme, épais et brûlant, contraste avec l’air frais de la nuit, coulant lentement sur sa peau, ajoutant une dernière note de dépravation à l’acte.

Ils restèrent un instant immobiles, reprenant leur souffle, avant que Marc ne se rhabille avec un sourire satisfait.

« Si t’as de nouveau besoin de te venger, tu sais où me trouver. »

Il s’éloigna sans un regard en arrière, laissant Camille et Julien seuls dans la ruelle. Elle se rhabilla lentement, ses mouvements encore tremblants, puis se tourna vers Julien. Son visage était un masque de douleur et de confusion, mais ses yeux brillaient d’une intensité qu’elle connaissait bien.

Sans un mot, elle s’approcha de lui, posant une main sur sa joue.

« T’as vu ce que ça fait, » murmura-t-elle, sa voix douce mais tranchante. « Maintenant, on est quittes. »

Julien la saisit par les poignets, ses doigts serrant sa peau avec une force presque douloureuse. Il l’attira contre lui, son corps tendu comme un arc, vibrant d’une rage contenue et d’un désir brut. Ses yeux, sombres et brûlants, cherchaient les siens, comme s’il voulait y lire une réponse, une excuse, ou peut-être une reddition.

Camille sentit son cœur s’accélérer, un mélange de peur et d’excitation la traversant comme une décharge électrique. Elle ne résista pas, laissant ses poignets prisonniers de sa poigne, son corps collé au sien. La chaleur de Julien, la dureté de ses muscles contre sa peau encore frémissante de l’étreinte précédente, ravivait une flamme qu’elle croyait éteinte par la colère.

Leur baiser fut désespéré, presque violent, un assaut de lèvres et de dents qui semblait vouloir tout effacer – la ruelle, Marc, l’humiliation. Il mordit sa lèvre inférieure, arrachant un gémissement à Camille, un son qu’elle ne put retenir. Le goût métallique du sang se mêla à la saveur salée de sa bouche, et cela ne fit qu’attiser l’urgence entre eux.

Elle le laissa faire, incapable de se détacher, sentant la tension renaître, différente, plus sombre, mais tout aussi puissante. Ce n’était plus seulement du désir, c’était une lutte, une revendication. Chaque mouvement de Julien semblait crier qu’elle lui appartenait, qu’il ne laisserait plus jamais un autre la toucher. Et Camille, malgré la colère qui grondait encore en elle, se surprit à vouloir cette domination, à s’y abandonner.

Leurs souffles se mêlaient, courts, irréguliers, l’air autour d’eux chargé d’une odeur de sueur et de sexe qui s’accrochait à leurs vêtements. Julien relâcha ses poignets, mais seulement pour glisser ses mains sous son haut, ses doigts froids contre sa peau brûlante. Il caressa ses flancs, remontant jusqu’à la courbe de ses seins, pinçant légèrement à travers le tissu, arrachant un nouveau soupir à Camille.

Elle sentit une chaleur familière monter entre ses cuisses, un désir traître qui contrastait avec la douleur encore vive de la trahison. Julien le sentit aussi, son regard s’assombrissant davantage, un grognement bas vibrant dans sa gorge. Il pressa son bassin contre le sien, lui faisant sentir la dureté de son excitation à travers son jean, un rappel brutal de ce qu’il voulait, de ce qu’il réclamait.

Camille ferma les yeux un instant, submergée par la tempête d’émotions qui l’assaillait. La jalousie de Julien, qu’elle avait vue dans ses yeux dans la ruelle, se transformait maintenant en une possessivité féroce. Et elle, malgré tout, y répondait, son corps trahissant sa colère, s’ouvrant à lui comme s’il n’y avait jamais eu de fracture entre eux.

Ils se séparèrent un instant, à bout de souffle, leurs regards verrouillés. Il y avait de la douleur dans les yeux de Julien, mais aussi une faim dévorante, une urgence qui semblait prête à tout balayer. Camille sentit son pouls s’accélérer encore, une boule de chaleur se formant au creux de son ventre. Elle savait ce qui allait suivre, et une partie d’elle le redoutait autant qu’elle le désirait.

Ils rentrèrent à l’appartement en silence, leurs pas lourds résonnant dans la cage d’escalier. L’air entre eux était chargé d’une électricité nouvelle, un courant invisible qui semblait crépiter à chaque regard, à chaque frôlement accidentel de leurs corps. Camille sentait encore la pression des doigts de Julien sur ses poignets, comme une marque invisible, et cela la faisait frissonner.

Julien marchait derrière elle, son souffle dans son cou, une présence oppressante mais étrangement rassurante. Elle pouvait presque entendre les pensées qui tournaient dans sa tête, la lutte entre la colère et le besoin de la reprendre, de la posséder à nouveau. Et elle, malgré tout, se surprenait à vouloir qu’il le fasse, à vouloir sentir ses mains, sa bouche, son corps tout entier effacer les traces de la nuit.

Arrivés devant la porte, Julien posa une main sur son épaule, la retenant un instant avant qu’elle ne tourne la clé. Son toucher était ferme, mais tremblant, comme s’il se retenait de la plaquer contre le mur là, tout de suite. Camille tourna la tête, croisant son regard, et y vit une promesse – ou une menace. Elle ne savait plus. Mais son corps, lui, savait, et il réagissait déjà, une chaleur humide se répandant entre ses jambes, son souffle devenant plus court.

Ils entrèrent enfin, la porte se refermant derrière eux avec un claquement sec, comme un point final à tout ce qui s’était passé dehors. Mais ici, dans l’intimité de leur espace, la tension ne faisait que croître, un volcan prêt à exploser. Camille sentit son cœur tambouriner dans sa poitrine, ses mains tremblantes alors qu’elle posait son sac. Julien, lui, restait immobile un instant, la regardant, son regard comme une caresse brûlante sur sa peau.

L’air était lourd, chargé de l’odeur persistante de la nuit – sueur, sexe, et une trace de son propre parfum qui semblait s’accrocher à sa peau.

Julien se tenait à quelques pas, immobile, mais son regard pesait sur elle comme une caresse brûlante. Ses yeux, sombres et intenses, trahissaient un mélange de colère et de désir brut, une tempête qu’elle pouvait presque sentir vibrer dans l’espace entre eux. Elle savait qu’il était au bord de l’explosion, et cette pensée fit accélérer son pouls.

Elle posa son sac avec des mains tremblantes, chaque mouvement amplifié par le silence. La tension montait, invisible mais palpable, comme un fil tendu prêt à se rompre. Son cœur battait fort, un tambourinement sourd dans sa poitrine, et une chaleur traîtresse naissait au creux de son ventre.

Julien fit un pas vers elle, ses bottes résonnant sur le parquet usé. Ce simple son, grave et délibéré, fit courir un frisson le long de sa colonne vertébrale. Elle sentit ses joues s’échauffer, son corps réagissant malgré la colère qui grondait encore en elle. Comment pouvait-elle encore le désirer après tout ça ?

Il s’arrêta à un souffle d’elle, si proche qu’elle pouvait sentir la chaleur de son corps, l’odeur familière de son après-rasage mêlée à celle, plus brute, de sa peau. Ses yeux parcouraient son visage, s’attardant sur ses lèvres encore gonflées des baisers de Marc. Une lueur de jalousie traversa son regard, et Camille sentit une satisfaction perverse l’envahir.

« Tu crois que c’est fini ? » murmura-t-il, sa voix rauque, presque un grognement. Ces mots, chargés d’une menace sensuelle, firent naître une chair de poule sur ses bras. Elle ne répondit pas, mais son souffle s’accéléra, trahissant son trouble.

Ses doigts effleurèrent son bras, un contact si léger qu’elle crut l’avoir imaginé. Mais la sensation, comme une étincelle, se propagea sur sa peau, réveillant chaque nerf. Elle ferma les yeux un instant, luttant contre l’envie de se presser contre lui, de céder à cette urgence qui montait en elle comme une vague.

Julien se pencha, son souffle chaud caressant son cou. Il ne la touchait pas encore, pas vraiment, mais cette proximité était une torture délicieuse. Elle sentit ses lèvres frôler la peau sensible sous son oreille, un presque-baiser qui la fit frémir. Son corps tout entier semblait tendre vers lui, malgré la douleur et la rage qui persistaient.

« Tu m’as fait mal, Camille, » chuchota-t-il, ses mots vibrants contre sa peau. Mais il y avait autre chose dans sa voix, une faim, un besoin de reprendre ce qu’il avait perdu. Elle sentit son propre désir répondre, un feu qui s’allumait malgré elle, alimenté par cette tension insoutenable.

Elle rouvrit les yeux, croisant son regard. Il y avait une question là, une supplication muette, mais aussi une détermination farouche. Son pouls s’emballa encore, et elle sentit l’humidité entre ses cuisses, un aveu que son corps faisait sans son consentement. Elle le haïssait pour ça, et pourtant, elle le voulait.

Julien posa une main sur sa taille, ses doigts s’enfonçant légèrement dans sa chair à travers le tissu fin de son haut. Ce contact, ferme et possessif, envoya une décharge de chaleur dans tout son être. Elle retint un gémissement, ses lèvres s’entrouvrant malgré elle, et il le remarqua – un sourire sombre, presque cruel, se dessina sur son visage.

Il se rapprocha encore, son torse frôlant le sien, et elle sentit la dureté de son désir à travers son jean, une preuve tangible de ce qu’il ressentait. Son propre corps réagit instantanément, une pulsation profonde et insistante s’installant en elle. Une vague d’émotions contradictoires l’envahissait – colère, douleur, mais aussi une envie viscérale de se perdre en lui, d’effacer la nuit dans une étreinte qui les consumerait tous les deux.

Julien, lui, semblait lutter avec la même tempête, ses mains tremblantes alors qu’il retenait l’urgence de la prendre là, contre le mur, sans un mot de plus.

Leurs respirations se mêlaient maintenant, rapides, irrégulières, un son qui emplissait le silence de l’appartement. L’odeur de leur désir, musquée et entêtante, semblait saturer l’air. Chaque seconde prolongeait l’anticipation, rendant l’inévitable encore plus intense, encore plus nécessaire.

Elle savait qu’ils allaient basculer. Et une partie d’elle, la plus sombre, la plus affamée, comptait les secondes avant que cela n’arrive.

Julien la plaqua contre le mur du couloir, ses mains brutales et impatientes, parcourant son corps comme s’il voulait en reprendre possession. Ses doigts arrachaient ses vêtements, déchirant presque le tissu de son haut, exposant sa peau encore marquée par la sueur et l’odeur âcre de la ruelle. Ce parfum de sexe et de transgression semblait le rendre fou, ses yeux brillant d’une lueur sauvage, presque animale.

Pour Julien, c’était une reconquête, un acte de force, presque un viol dans son esprit tourmenté. Il voulait effacer l’image de Marc, effacer l’humiliation, graver à nouveau sa marque sur elle. Ses gestes étaient durs, sans douceur, ses mains serrant ses poignets avec une poigne de fer, la maintenant contre le mur froid. Il grognait, le souffle court, comme un prédateur prêt à dévorer sa proie.

Camille, elle, se laissait faire, le corps offert, l’âme déjà apaisée par le pardon qu’elle lui avait accordé en silence. Cette brutalité, elle l’accueillait comme une soumission totale, une reddition délicieuse à l’homme qu’elle aimait malgré tout. Chaque geste violent de Julien était pour elle une preuve d’amour tordu, une manière de réparer ce qui avait été brisé. Elle sentait son cœur battre à tout rompre, mais pas de peur – de désir, de besoin.

Il la souleva d’un mouvement sec, ses mains puissantes sous ses cuisses, la forçant à enrouler ses jambes autour de sa taille. Sans un mot, sans un regard tendre, il déboutonna son jean et libéra son sexe, dur, pulsant de rage et de frustration. L’odeur de sa propre excitation se mêlait à celle, encore persistante, de la ruelle sur la peau de Camille. Il la pénétra sans préambule, un coup de reins brutal qui lui arracha un cri, mi-douleur, mi-plaisir.

Ses mouvements étaient possessifs, presque punitifs, chaque poussée un moyen de reprendre ce qu’il croyait avoir perdu. Le mur derrière Camille grinçait sous la force de leurs corps, le son de leurs peaux claquant l’une contre l’autre résonnant dans le couloir étroit. Elle s’accrochait à ses épaules, ses ongles s’enfonçant dans sa chair, laissant des traces rouges, des marques de guerre. Chaque coup de reins la faisait gémir, un son rauque, primal, qui semblait répondre à la fureur de Julien.

Pour Julien, chaque gémissement était une victoire, une preuve qu’elle était encore à lui, qu’il pouvait la dominer, la briser s’il le voulait. Il serrait ses hanches avec une force qui laissait des empreintes, ses doigts s’enfonçant dans sa chair tendre. Il voulait qu’elle sente sa colère, qu’elle comprenne qu’il ne tolérerait plus jamais un autre. Ses lèvres trouvèrent son cou, mordant sans retenue, suçant la peau jusqu’à ce qu’elle rougisse, jusqu’à ce que des marques violettes apparaissent, visibles pour des jours.

Camille, dans cette douleur, trouva une forme d’extase. Elle se donnait entièrement, son corps pliant sous ses assauts, son sexe trempé accueillant chaque intrusion avec une avidité qu’elle ne pouvait cacher. La brutalité de Julien la faisait vibrer, chaque morsure, chaque coup de reins la rapprochant d’un abîme de plaisir. Elle sentait son odeur, un mélange de sueur, de colère et de désir brut, et cela l’enivrait. Ses gémissements se transformaient en cris étouffés, son souffle haché par l’intensité de ce qu’elle ressentait.

« T’es à moi, » grogna-t-il, sa voix rauque, presque un grondement, vibrante de possessivité. « Plus jamais un autre. »

Camille ne répondit pas, incapable de parler, perdue dans la sensation de son corps contre le sien, de son sexe qui la remplissait, la distendait, la faisait trembler. La chaleur montait en elle, une vague inexorable, partant de son bas-ventre pour irradier chaque parcelle de sa peau. Elle sentait Julien accélérer, ses mouvements devenant plus erratiques, plus désespérés, comme s’il cherchait à se perdre en elle, à tout effacer dans cette union violente.

La montée vers l’orgasme était une tempête, un chaos de sensations. Pour Camille, chaque coup de reins était une décharge électrique, son clitoris frottant contre le bassin de Julien à chaque mouvement, envoyant des éclairs de plaisir dans tout son corps. Ses muscles se contractaient autour de lui, l’aspirant plus profondément, comme pour le retenir à jamais. Elle sentait son propre corps au bord de l’explosion, ses jambes tremblantes, ses ongles griffant plus fort, son souffle réduit à des halètements désespérés.

Julien, lui, sentait la tension monter, une pression insupportable dans ses reins, son sexe pulsant à chaque poussée, prêt à se libérer. Mais il se retenait, voulait la faire jouir d’abord, la voir se briser sous lui, comme une ultime preuve de sa domination. Ses grognements devenaient plus graves, plus animaux, ses dents serrées, son front perlant de sueur. Il sentait les parois de Camille se resserrer, l’entendre gémir plus fort, et cela le poussait au bord du gouffre.

L’orgasme les frappa ensemble, une explosion brutale, dévastatrice. Camille cria, un son aigu, presque déchirant, son corps secoué de spasmes incontrôlables, son sexe se contractant violemment autour de Julien, comme pour l’entraîner avec elle. Julien rugit, un son guttural, primal, alors qu’il se libérait en elle, des jets chauds et puissants qui semblaient ne jamais s’arrêter, remplissant son corps, marquant son territoire. Leurs corps tremblaient, collés l’un à l’autre par la sueur et le désir, leurs respirations hachées se mêlant dans un concert désordonné.

Ils restèrent un instant suspendus dans cet instant, figés par l’intensité, avant de s’effondrer lentement sur le sol du couloir, leurs corps encore entrelacés. Julien, toujours en elle, ne bougea pas tout de suite, son poids lourd sur Camille, comme s’il craignait qu’elle ne disparaisse. Elle, épuisée, caressait distraitement son dos, ses doigts glissant sur sa peau moite, sentant les marques qu’elle y avait laissées.

Leur souffle se calmait peu à peu, l’air autour d’eux chargé d’une odeur de sexe, de sueur, mais aussi d’une étrange sérénité. Ils se regardèrent enfin, leurs yeux se croisant dans la pénombre. Il y avait encore de la douleur, des traces de colère, mais aussi une paix fragile, un amour retrouvé dans cette violence partagée. Camille esquissa un sourire, faible mais sincère, et Julien posa son front contre le sien, un geste tendre, presque inattendu après tant de brutalité.

Ils restèrent là, allongés sur le sol froid, leurs corps encore chauds, leurs âmes apaisées par cette reconnexion charnelle. Le silence les enveloppait, seulement troublé par leurs respirations synchronisées. La promesse tacite flottait entre eux : ce n’était pas fini, pas encore. Mais pour l’instant, ils avaient retrouvé quelque chose, une étincelle d’amour dans le chaos.

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