Le chalet

- Par l'auteur HDS CDuvert -
Récit érotique écrit par CDuvert [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur .
  • • 106 récits publiés.
  • • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 0.0 • Cote moyenne attribuée par HDS : 0.0
  • • L'ensemble des récits érotiques de CDuvert ont reçu un total de 269 043 visites.
Récit libertin : Le chalet Histoire érotique Publiée sur HDS le 21-12-2025 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
Cette histoire de sexe a été affichée 434 fois depuis sa publication.

Couleur du fond :
Le chalet
Je grelotte dans la voiture qui monte vers le chalet. Les essuie-glaces balaient la neige qui ne cesse de tomber. Trois mois que Thomas m'a quittée. Trois mois à tourner en rond dans cet appartement qui pue encore son aftershave. Quand Mathias m'a appelée pour me proposer ce séjour dans son refuge alpin, je n'ai pas hésité. Il a toujours su deviner mes failles. Depuis l'enfance.

La route se rétrécit. Les flocons tourbillonnent dans les phares. Je pense à Mathias. Sept ans qu'on ne s'est pas vus. Pas depuis qu'il s'est installé ici après son divorce. Je me souviens de lui à vingt ans, maigre et timide. J'espère qu'il n'a pas trop changé.

Le chalet surgit dans la nuit. Fenêtres illuminées. Fumée qui s'échappe de la cheminée. La porte s'ouvre avant que j'aie le temps de frapper.

"Camille."

Il me sourit. Mon ventre se contracte. Il n'est plus maigre. Ses épaules emplissent l'embrasure. Une barbe de trois jours ombre sa mâchoire. Ses yeux gris n'ont pas changé, mais quelque chose d'autre s'y loge maintenant. Quelque chose qui me trouble.

"Entre, tu vas attraper la mort."

Sa main se pose au creux de mes reins pour me guider. La chaleur de sa paume traverse mon manteau. Je tressaille.

Le salon baigne dans la lumière dorée des flammes. Poutres en bois sombre. Canapé profond recouvert de plaids moelleux. Une peau d'ours devant l'âtre. L'odeur du feu mêlée à celle du vin chaud.

"Je t'ai préparé ça", dit-il en me tendant une tasse fumante.

Nos doigts se frôlent. Un courant électrique me remonte le bras.

"Merci."

Je bois. L'alcool me réchauffe. Je retire mon manteau. Mon pull en cachemire colle à ma peau moite. Mathias me regarde. Vraiment. Son regard descend le long de mon cou, s'attarde sur mes seins, mes hanches. Je me sens nue sous ce regard.

"Tu as l'air fatiguée", murmure-t-il.

"Je le suis."

Il s'approche. Je sens son odeur. Bois de cèdre et quelque chose de plus animal. De plus masculin.

"Viens t'asseoir."

Je m'affale dans le canapé. Mes muscles protestent. Mathias s'installe derrière moi. Ses mains se posent sur mes épaules. Larges. Chaudes. Fermes.

"Laisse-toi aller."

Ses pouces pressent les nœuds de tension. Je gémis malgré moi. Il rit doucement. Un son grave qui fait vibrer l'air entre nous.

"Tu es nouée comme pas possible."

Ses mains descendent. Malaxent mes omoplates. Ses doigts glissent sous le col de mon pull, effleurent ma peau nue. Je retiens mon souffle. Mon cœur tambourine dans ma poitrine.

"Ça va?"

"Oui", je souffle. "Continue."

Ses paumes épousent la courbe de mes épaules. Descendent le long de mes bras. Remontent. Lentement. Trop lentement. Chaque passage laisse une traînée de chaleur. Mon ventre se creuse. Une pulsation sourde naît entre mes cuisses.

"Tu trembles", constate-t-il.

"J'ai froid."

"Menteur."

Ses mains glissent plus bas. Effleurent le côté de mes seins. Je me cambre. Mon souffle s'accélère. Il s'arrête. Je sens son hésitation. Le poids de ce qui pourrait arriver flotte dans l'air comme la fumée du feu.

"Camille."

Je me retourne. Nos visages sont à quelques centimètres. Ses yeux ont viré au gris orage. Je vois son désir. Brut. Sans fard.

"Embrasse-moi."

Il n'hésite pas. Sa bouche s'écrase sur la mienne. Pas de tendresse. Pas de douceur. Juste la faim. Ses lèvres sont fermes, exigeantes. Sa barbe râpe ma peau. J'ouvre la bouche. Sa langue plonge, explore, réclame. Je gémis. Un son étouffé qui vient du fond de ma gorge.

Ses mains agrippent mes hanches. M'attirent contre lui. Je sens son torse dur contre mes seins. Son érection contre mon ventre. Longue. Dure. Réelle. Mon sexe pulse. Je suis trempée.

"Putain, Camille."

Il mord ma lèvre inférieure. La douleur se mêle au plaisir. Je tire sur sa chemise. Défais les boutons. Mes doigts rencontrent sa peau. Brûlante. Je découvre ses pectoraux. Ses abdominaux sculptés. Je veux le toucher partout.

Ses mains remontent sous mon pull. Caressent mon ventre. Mes côtes. S'arrêtent juste sous mes seins. J'attends. Mon corps entier frémit d'anticipation.

"Dis-moi d'arrêter", souffle-t-il contre mes lèvres. "Maintenant."

"Non."

Ses paumes engloutissent mes seins. Par-dessus mon soutien-gorge. Il les presse. Les malaxe. Ses pouces trouvent mes tétons durcis. Les pincent à travers la dentelle. Une décharge électrique traverse mon corps. Je rejette la tête en arrière.

"Tu aimes ça?"

"Oui."

Il retire mon pull. Lentement. Je lève les bras. Le cachemire glisse sur ma peau hypersensible. L'air frais hérisse mes mamelons. Mathias me regarde. Dévore mon corps des yeux. La lueur du feu danse sur ma peau.

"Tu es magnifique."

Ses lèvres descendent dans mon cou. Sucent. Mordillent. Je sens sa barbe râper ma gorge. Ses mains dégrafent mon soutien-gorge. Les bretelles glissent. Le tissu tombe. Mes seins se libèrent. Lourds. Offerts.

Il recule pour me contempler. Ses yeux brillent. Je vois la tension dans sa mâchoire. L'effort qu'il fait pour se retenir. Pour aller lentement.

"Touche-moi", je supplie.

Ses mains reviennent. Peau contre peau. La chaleur me submerge. Il caresse mes seins. Lentement. Apprend leur poids. Leur forme. Ses pouces dessinent des cercles autour de mes aréoles. Se rapprochent. S'éloignent. Le supplice me fait haleter.

"Mathias, s'il te plaît."

Il pince mes tétons. Roule les bourgeons durcis entre ses doigts. Une vague de plaisir déferle dans mon ventre. Mon sexe se contracte. Je suis en feu.

Sa bouche remplace ses mains. Ses lèvres se referment sur mon mamelon gauche. Sucent. Sa langue tourne autour du bourgeon. Le lèche. Le mordille. Je plonge mes doigts dans ses cheveux. Le maintiens contre moi.

"Oui. Comme ça."

Il passe à l'autre sein. Son souffle chaud sur ma peau mouillée me fait frissonner. Sa main descend. Caresse mon ventre. Effleure le bouton de mon jean. S'arrête.

"Déshabille-moi", je murmure.

Il défait mon jean. Baisse la fermeture éclair. Ses articulations effleurent mon pubis. Je soulève les hanches. Le denim glisse le long de mes cuisses. Tombe au sol. Je suis en culotte devant lui. Dentelle noire trempée.

Ses yeux se fixent sur le triangle de tissu. Sur la tache sombre au centre. Sur la preuve de mon désir.

"Tu es mouillée."

"Oui."

"Pour moi."

"Oui."

Il me soulève. Je noue mes jambes autour de sa taille. Ses mains agrippent mes fesses. Je sens son érection contre mon sexe. Juste une couche de tissu entre nous. Je me frotte contre lui. La friction me fait gémir.

Il me dépose sur la peau d'ours devant le feu. S'agenouille entre mes cuisses. Retire sa chemise. Son torse nu brille dans la lumière dansante. Je tends la main. Trace les lignes de ses muscles. Il retient son souffle.

"Ton tour", je dis en désignant son pantalon.

Il se lève. Défait sa ceinture. Baisse son jean et son boxer d'un même geste. Son sexe surgit. Long. Épais. Gorgé de sang. La tête rouge et luisante. Je veux le prendre en bouche. Le sentir au fond de ma gorge.

Mais il se rallonge contre moi. Son corps épouse le mien. Peau contre peau. Chaleur contre chaleur. Je sens chaque centimètre de lui. Son poids. Sa force. Son désir qui pulse contre mon ventre.

Il m'embrasse. Profondément. Ses mains explorent mon corps. Caressent mes flancs. Mes hanches. Glissent sur mes cuisses. Remontent. S'approchent de mon sexe. Mon bassin se soulève instinctivement.

"Patience."

Ses doigts tracent le bord de ma culotte. Passent dessus. Dessous. N'offrent jamais le contact que j'implore. Je me tords sous lui.

"Mathias."

"Quoi?"

"Touche-moi. Là."

"Où?"

"Tu sais où."

Il sourit. Un sourire carnassier qui me fait fondre.

"Dis-le."

"Touche ma chatte."

Sa main plonge dans ma culotte. Ses doigts rencontrent ma chair gonflée. Trempée. Brûlante. Il grogne.

"Putain, tu ruisselles."

Il écarte mes lèvres. Un doigt glisse entre les plis. Trouve mon clitoris. Dessine des cercles. Une pression parfaite. Un rythme qui me rend folle. Mes hanches bougent toutes seules. Je cherche plus de friction. Plus de pression.

"Enlève-la", je halète.

Il fait glisser ma culotte le long de mes jambes. Je suis nue. Offerte. Exposée dans la lueur du feu. Ses yeux dévorent mon sexe. Mes lèvres gonflées. Ma fente luisante. Mon clitoris dressé.

"Tu es parfaite."

Sa main revient. Deux doigts cette fois. Ils glissent dans ma fente. Recueillent ma cyprine. La répandent sur mon clitoris. Le caressent. La sensation est intense. Presque douloureuse.

Je tends la main. Trouve son sexe. Il est dur comme du marbre. Chaud. Soyeux. Je referme mes doigts autour de lui. Le masse. De la base jusqu'au gland. Mon pouce frotte le sommet humide.

"Merde", il soupire.

Nous nous touchons. Nos mains explorent. Apprennent. Nos souffles se mêlent. Nos gémissements forment une mélodie obscène. La tension monte. Se tend comme une corde prête à rompre.

Il plonge deux doigts en moi. Mon sexe l'avale. Se referme autour de lui. Il me pénètre lentement. Se retire. Replonge. Chaque va-et-vient me rapproche du bord. Mes parois pulsent. Mon clitoris pulse.

"Tu vas jouir?"

"Oui. Oui."

"Regarde-moi."

J'ouvre les yeux. Nos regards se verrouillent. Je vois le désir dans ses pupilles dilatées. L'émerveillement. La faim. Je me perds dans ce gris orageux.

Sa main accélère. Ses doigts me pilonnent. Son pouce frotte mon clitoris. La pression explose. Mon corps se tend. Se cambre. Une vague déferle. Partout. Je jouis en criant son nom.

Mon sexe se contracte autour de ses doigts. Encore. Encore. Les spasmes me secouent. Le plaisir me submerge. M'emporte. Me fracasse.

Il continue de me caresser. Prolonge mon orgasme. Je me tords sous lui. Trop. C'est trop. C'est parfait.

Quand les spasmes s'apaisent, il retire ses doigts. Les porte à sa bouche. Les lèche. Ses yeux se ferment.

"Tu as un goût incroyable."

Je le masturbe plus vite. Ma main glisse sur sa hampe. Je sens les veines saillantes. La chaleur. La tension. Il grogne. Son bassin pompe dans mon poing.

"Camille, je vais..."

"Jouis pour moi."

Son corps se raidit. Son sexe pulse. Le premier jet jaillit. Chaud. Épais. Atterrit sur mon ventre. Puis un autre. Et un autre. Il se vide dans ma main. Sur ma peau. Ses râles se mêlent aux craquements du feu.

Il s'effondre à côté de moi. Nos corps luisants de sueur. De plaisir. Nos souffles hachés. Le silence qui suit résonne de ce qui vient de se passer. De ce qui ne pourra jamais être défait.

Je tourne la tête. Le regarde. Ses yeux sont déjà fixés sur moi. Un sourire flotte sur ses lèvres.

"Bienvenue au chalet", murmure-t-il.

Je ris. Un rire tremblant. Libérateur. Dehors, la neige continue de tomber. Nous coupant du monde. Nous enfermant dans ce cocon de chaleur et de désir. Et je sais que ce n'est que le début.

************

Je me réveille dans ses bras. La lumière blanche du dehors inonde la chambre. Je me dégage doucement. M'approche de la fenêtre. La neige recouvre tout. Le paysage a disparu sous une épaisseur immaculée. Les flocons tombent si dense qu'on ne voit pas à dix mètres.

"On est bloqués", murmure Mathias derrière moi.

Ses bras m'enlacent. Son torse nu contre mon dos. Son sexe déjà dur contre mes fesses. Je me frotte contre lui.

"Quelle tragédie."

Il rit. Embrasse mon épaule. Sa barbe chatouille ma peau. Je frissonne.

"Tu as froid?"

"Non."

"Alors pourquoi tu trembles?"

Je me retourne. Le drap glisse. Mes seins nus se pressent contre lui. Ses yeux s'assombrissent.

"Devine."

Sa bouche s'empare de la mienne. Un baiser affamé. Comme si la nuit n'avait pas suffi. Comme si rien ne suffirait jamais. Mes mains descendent. Trouvent son sexe. Le caressent.

"Encore?" souffle-t-il.

"Encore."

"On n'a pas fini la nuit dernière?"

"Non."

Il sourit contre mes lèvres. Me soulève. Je noue mes jambes autour de lui. Il me porte jusqu'au lit. M'allonge sur les draps froissés qui sentent notre odeur mêlée. Sexe et sueur et désir.

"J'ai faim", dit-il.

"Moi aussi."

"Pas de ça."

Il descend entre mes cuisses. Les écarte. Son regard se fixe sur mon sexe. Je suis encore gonflée de la nuit. Mes lèvres sont roses. Entrouvertes. Il passe un doigt sur ma fente. Je tressaille.

"De ça."

Sa bouche se pose sur moi. Juste là. Un baiser léger sur mon clitoris. Une promesse. Puis sa langue sort. Lèche. Lentement. De bas en haut. Recueille ma cyprine. Il grogne.

"Tu as encore meilleur goût le matin."

Je ne peux pas répondre. Sa langue plonge en moi. Entre. Sort. Me fouille. Mon bassin se soulève. Je cherche plus de pression. Plus de contact. Il maintient mes hanches d'une main ferme.

"Reste tranquille."

"Je ne peux pas."

"Essaie."

Sa langue remonte. Trouve mon clitoris. Tourne autour. Le frôle sans jamais appuyer. Le supplice me fait gémir. Mes mains agrippent les draps.

"Mathias, arrête de jouer."

"Pourquoi? J'aime jouer."

Il souffle sur mon clitoris. L'air frais sur ma chair sensible me fait sursauter. Puis sa bouche revient. Chaude. Humide. Il suce mon clitoris. Fort. La sensation frise la douleur. Je crie.

"Trop?"

"Non. Continue."

Il alterne. Suce. Lèche. Mordille délicatement. Chaque geste m'arrache un son. Mes cuisses tremblent. Je sens la tension monter. Trop vite. Je ne veux pas que ça s'arrête.

Deux doigts glissent en moi. S'enfoncent profondément. Trouvent le point rugueux au fond de mon sexe. Appuient. Une décharge traverse mon ventre.

"Là. Juste là."

Il masse le point. Encore. Encore. Sa langue ne quitte pas mon clitoris. Lèche. Suce. Le rythme parfait. La pression parfaite. Mon corps entier se tend. Je vais exploser.

"Ne t'arrête pas."

Il accélère. Ses doigts me pilonnent. Sa bouche dévore mon clitoris. L'orgasme me prend par surprise. Violent. Brutal. Mon sexe se contracte autour de ses doigts. Encore. Encore. Les vagues me submergent. Je hurle son nom.

Il continue. Prolonge mon plaisir. Ma main cherche sa tête. Le repousse. C'est trop. Je ne peux plus.

"Arrête. Je ne peux plus."

Il lève la tête. Son menton brille de ma cyprine. Ses yeux brillent de triomphe.

"Si, tu peux."

Sa bouche revient. Plus douce. Des lèches légères qui m'apaisent. Qui me ramènent lentement. Je flotte. Mon corps vibre encore.

Quand il remonte, je l'attire contre moi. Goûte ma saveur sur ses lèvres. Salée. Musquée. Intime.

"Mon tour", je murmure.

Je le pousse sur le dos. M'agenouille entre ses jambes. Son sexe se dresse. Fier. Impatient. Une goutte perle au sommet. Je la lèche. Il soupire.

"Camille."

"Chut."

Je prends le temps de le regarder. D'admirer chaque détail. La hampe épaisse. Les veines saillantes. Le gland rouge et luisant. Les testicules lourds. Je veux tout mémoriser.

Ma main l'entoure. Le masse. De haut en bas. Lentement. Il ferme les yeux. Sa respiration s'accélère. Je me penche. Souffle sur le sommet. Il tressaille.

"Arrête de me torturer."

"Pourquoi? Tu aimes jouer."

J'utilise ses mots. Il ouvre les yeux. Me fixe. Un défi passe entre nous. Je souris. Tire la langue. Lèche le bout. Goûte le liquide salé qui perle.

"Putain."

Je fais tourner ma langue autour du gland. Explore chaque millimètre. La crête. Le frein sensible. Il grogne. Ses hanches se soulèvent. Je le repousse d'une main sur son ventre.

"Reste tranquille."

"Tu es cruelle."

"J'apprends de toi."

J'ouvre la bouche. Le prends. Juste le gland. Mes lèvres se referment. Sucent. Sa chaleur emplit ma bouche. Son goût m'enivre. Je descends. Lentement. Centimètre par centimètre. Il me remplit. Touche ma gorge. Je me retire. Replonge.

"Merde. Ta bouche."

Je trouve mon rythme. Monte. Descends. Ma main masse ce que ma bouche ne peut pas prendre. L'autre caresse ses testicules. Roule les boules lourdes entre mes doigts. Il halète.

"Plus vite."

J'accélère. Ma tête bouge. Haut. Bas. Mes lèvres glissent sur sa hampe. Ma langue lèche. Tourne. Ma joue se creuse quand je suce. Il grogne à chaque mouvement.

Ses mains plongent dans mes cheveux. Me guident. Imposent le rythme. Plus vite. Plus profond. Je me laisse faire. Aime me sentir utilisée. Aime entendre ses gémissements.

"Camille, je vais jouir."

Je ne m'arrête pas. Je veux le sentir. Le goûter. Je suce plus fort. Sa main se crispe dans mes cheveux. Son sexe pulse. Le premier jet jaillit. Chaud. Épais. Au fond de ma gorge. Je déglutis. Un autre. Et un autre. Je prends tout. Avale tout.

Il se vide dans ma bouche. Ses râles emplissent la chambre. Quand les spasmes cessent, je le nettoie doucement. Lèche chaque goutte. Il frissonne.

"Viens là."

Il m'attire dans ses bras. Nos corps enlacés. Nos souffles ralentissent ensemble. Le silence qui suit est paisible. Comblé.

"Reste comme ça toute la journée", murmure-t-il.

"Nue?"

"Nue."

"D'accord."

L'après-midi s'étire. Nous errons nus dans le chalet. Il prépare du café. Je m'enroule dans un plaid devant le feu. Nos regards se croisent. Se chargent. Il pose sa tasse. Me rejoint. M'embrasse. Ses mains glissent sous le plaid. Trouvent mes seins. Les caressent. Je gémis dans sa bouche.

"Viens", dit-il.

Il me guide vers la salle de bain. Une pièce immense. Baignoire en fonte au centre. Fenêtre donnant sur la tempête. Il ouvre les robinets. L'eau coule. Fumante. Il verse une huile qui sent la lavande.

"Entre."

Je pose un pied dans l'eau. Chaude. Presque brûlante. Je m'enfonce. Lentement. L'eau m'enveloppe. Apaise mes muscles endoloris. Je ferme les yeux. Soupire de bien-être.

"Place-toi au bord."

J'obéis. M'installe face à lui. Il s'agenouille au sol. À la hauteur parfaite. Ses mains écartent mes cuisses. Je comprends. Mon ventre se creuse.

"Encore?"

"Encore."

"Je vais mourir de plaisir."

"Quelle belle mort."

Sa bouche plonge. Sous l'eau. Trouve mon sexe. La sensation est différente. L'eau ajoute une dimension. Une douceur. Sa langue lèche mes lèvres. Entre en moi. Mon bassin ondule. L'eau clapote.

Il remonte respirer. Replonge. Ses doigts remplacent sa langue. Trois cette fois. M'étirent. Me remplissent. Sa bouche trouve mon clitoris. Hors de l'eau. Suce. Fort.

"Oui. Comme ça."

Il me baise avec ses doigts. Va-et-vient puissants qui font déborder l'eau. Sa langue ne quitte pas mon clitoris. Le torture. Le vénère. La tension monte. Plus vite que tout à l'heure. Mon corps a appris. Sait où aller.

"Mathias, ça vient."

Il grogne contre ma chair. Les vibrations me poussent au bord. Mes mains agrippent ses cheveux mouillés. Le maintiennent contre moi. Mon dos se cambre. Mes orteils se recroquevillent.

L'orgasme déferle. Puissant. Mon sexe pulse autour de ses doigts. Je crie. L'eau éclabousse partout. Les spasmes me secouent. Encore. Encore. Le plaisir n'en finit pas.

Quand je redescends, je le tire vers moi. L'embrasse. Sauvagement. Mes mains trouvent son sexe. Dur comme du marbre.

"Tu me rends folle."

"Bien."

Il entre dans la baignoire. L'eau déborde. S'assoit. M'attire sur lui. Je chevauche ses cuisses. Son sexe se dresse entre nous. Je le prends en main. Le guide vers mon entrée. Nos yeux se verrouillent.

"Prends-moi", je murmure.

Je descends. Lentement. Il m'emplit. Centimètre par centimètre. Mon sexe s'étire. L'accueille. Se moule autour de lui. Je ne quitte pas son regard. Vois le plaisir dans ses pupilles dilatées. L'émerveillement.

"Tu me sens?"

"Oui."

"Partout?"

"Partout."

Je m'empale complètement. Reste immobile. Savoure la sensation d'être pleine. Comblée. Nos respirations se synchronisent. Nos fronts se touchent.

"Bouge", souffle-t-il.

Je me soulève. Redescends. Lentement. Si lentement. Chaque mouvement réveille des terminaisons nerveuses. Fait naître des étincelles. L'eau clapote autour de nous.

Ses mains agrippent mes hanches. Me guident. M'imposent un rythme. Plus rapide. Plus profond. Je le chevauche. Monte. Descends. Mon sexe avale sa hampe encore. Encore.

"Plus fort", je halète.

Il obéit. Soulève mes hanches. Me fait retomber sur lui. Fort. Le choc me fait gémir. Mon sexe se contracte. Il grogne.

"Tu es si serrée."

"Tu me remplis tellement."

Nos mots se mêlent à nos gémissements. Je pose mes mains sur ses épaules. Prends appui. Accélère. Mes seins rebondissent. Il baisse la tête. Capture un mamelon. Le suce. Le mordille.

La tension monte. Différente. Plus profonde. Plus totale. Nos corps bougent ensemble. Trouvent le rythme parfait. Ses mains sur mes hanches. Sa bouche sur mes seins. Son sexe en moi.

"Camille."

"Oui?"

"Regarde-moi."

J'ouvre les yeux. Plonge dans son regard gris. M'y noie. Nos âmes se touchent. Fusionnent. Comme nos corps.

"Je vais jouir", je murmure.

"Avec moi."

Il accélère. Me pilonne. Fort. Profond. Son gland frappe mon col. La douleur se mêle au plaisir. C'est trop. C'est pas assez. C'est parfait.

"Maintenant", souffle-t-il.

L'orgasme nous prend ensemble. Mon sexe se contracte autour de lui. Le trait. L'avale. Il se vide en moi. Je sens son sexe pulser. Les jets chauds qui remplissent mon ventre. Nos cris se mêlent. Rebondissent sur les murs carrelés.

Les vagues nous submergent. Encore. Encore. Nous agrippons l'un à l'autre. Ancre dans la tempête. Le plaisir nous fracasse. Nous recompose.

Quand nous redescendons, je m'effondre contre lui. Nos souffles hachés. Nos corps tremblants. L'eau tiède nous enveloppe. Son sexe reste en moi. Comme s'il ne voulait jamais partir.

"Reste", murmure-t-il.

"Où irais-je?"

Dehors, la tempête fait rage. Mais ici, dans ses bras, je suis au chaud. En sécurité. Comblée. Et je sais que la journée est loin d'être finie.

Plus tard, beaucoup plus tard, nous retournons au lit. Nos peaux propres sentent la lavande. Nos corps encore vibrants. Il m'allonge. Se couche à côté de moi. Face à face.

"Encore", murmure-t-il.

"Tu n'es pas épuisé?"

"Jamais de toi."

Ses mains caressent mon corps. Doucement. Apprennent chaque courbe. Chaque creux. Comme s'il voulait me mémoriser. Je fais de même. Trace les lignes de ses muscles. La vallée de sa colonne. Les creux de ses hanches.

"Tu es belle."

"Tu es beau."

Il m'embrasse. Tendrement. Pas de faim. Pas d'urgence. Juste la douceur. Ses lèvres explorent mon visage. Mes paupières. Mon nez. Mon menton. Je fonds sous ces baisers.

Sa main descend entre mes cuisses. Me trouve trempée. Toujours. Encore. Ses doigts glissent dans ma fente. Caressent mon clitoris. Sans pression. Juste des effleurements. Je frissonne.

"J'ai envie de te faire l'amour", murmure-t-il.

"Tu viens de le faire."

"Non. Ça, c'était baiser. Maintenant, je veux te faire l'amour."

Mon cœur se serre. Quelque chose change dans l'air. Se charge d'émotion. Pas juste du désir. Autre chose. Quelque chose de plus profond.

"D'accord."

Il se positionne entre mes cuisses. Son sexe trouve mon entrée. Entre. Lentement. Si lentement. Nos yeux ne se quittent pas. Pas une seconde. Je vois tout dans son regard. Le désir. La tendresse. Peut-être même quelque chose qui ressemble à de l'amour.

Il s'enfonce complètement. Reste immobile. Nos corps parfaitement joints. Nos mains s'entrelacent. Nos doigts se mêlent. Comme nos âmes.

"Tu me sens?"

"Oui."

"Vraiment?"

"Partout. Même dans mon cœur."

Il ferme les yeux. Inspire profondément. Quand il les rouvre, ils brillent.

"Moi aussi."

Il bouge. Lentement. Se retire presque complètement. Replonge. Profondément. Chaque mouvement est mesuré. Contrôlé. Plein de sens. Pas juste mécanique. Chaque va-et-vient dit quelque chose. Je t'aime. Je te veux. Tu es à moi.

Mes jambes s'enroulent autour de lui. Le maintiennent contre moi. En moi. Mes hanches bougent. S'accordent à son rythme. Nos corps dansent ensemble. Une chorégraphie ancienne. Connue de nos cellules.

"Camille."

"Oui?"

"Ne pars jamais."

"Je ne partirai pas."

Le plaisir monte. Différent de tous les autres. Pas violent. Pas urgent. Juste profond. Total. Envahit chaque cellule. Chaque fibre. Mon cœur gonfle. Mes yeux piquent.

"Je vais jouir", je murmure.

"Avec moi."

Nos mouvements s'accordent. Parfaitement synchronisés. Comme si nous ne formions qu'un seul corps. Une seule âme. La tension monte. Se tend. Prête à rompre.

"Maintenant."

L'orgasme nous prend. Doux. Profond. Interminable. Mon sexe pulse autour de lui. Il se vide en moi. Nos cris sont des murmures. Nos corps tremblent ensemble. Le plaisir nous traverse. Nous lie. Nous transforme.

Quand nous redescendons, il reste en moi. Nos fronts se touchent. Nos souffles se mêlent. Dehors, la tempête rugit. Mais ici, dans ce lit, dans ses bras, je suis chez moi.

"Reste avec moi", murmure-t-il.

"Toujours."

Et je le pense. Dans ce moment. Dans ce lit. Dans ce chalet coupé du monde. Je le pense vraiment. La neige peut tomber pendant des jours. Des semaines. Je ne veux pas partir. Jamais.

***

Une semaine. Sept jours de neige ininterrompue. Sept nuits dans ses bras. Je regarde par la fenêtre. Le soleil perce enfin. La route sera bientôt dégagée. Je devrais être soulagée. Je me sens mourir.

"À quoi tu penses?"

Mathias m'enlace par derrière. Son menton sur mon épaule. Son odeur m'enveloppe. Bois et sexe et lui.

"Que je devrais partir bientôt."

Ses bras se resserrent.

"Non."

"La route sera dégagée."

"Et alors?"

Je me retourne. Plonge dans ses yeux gris. Y vois la même panique que celle qui m'étreint.

"Je dois rentrer. Ma vie. Mon travail."

"Ta vie est ici maintenant."

Mon cœur bondit. Je pense à nous enfants. Lui timide avec ses lunettes trop grandes. Moi téméraire grimpeuse d'arbres. On se jurait de ne jamais se quitter. Puis la vie nous a séparés. Quinze ans. Et maintenant on est là. Nus. Amants. Incapables de lâcher prise.

"Mathias."

"Reste. Encore un peu."

"Combien de temps?"

"Toujours."

Il m'embrasse. Tendrement. Je fonds contre lui. Mes mains glissent sur son torse nu. Mon ventre se creuse. Toujours la même faim. Elle ne s'apaise jamais.

"Viens", murmure-t-il.

Il me guide vers le sauna au sous-sol. Une pièce en bois blond. Bancs larges. Pierres volcaniques. Il verse de l'eau. La vapeur s'élève. Épaisse. Brûlante.

"Tu te souviens de la cabane dans les bois?" demande-t-il.

Je ris. Un souvenir surgit. Nous avions dix et sept ans. On s'était construit une cabane. Notre refuge secret. On y passait des heures à parler de tout. De rien. De nos rêves.

"Tu voulais devenir astronaute."

"Et toi danseuse étoile."

"On était idiots."

"On était libres."

Il s'assoit sur le banc. M'attire contre lui. La chaleur nous enveloppe. Nos peaux se couvrent de sueur. Brillent dans la pénombre. Sa main caresse mon dos. Descend. Trouve mes fesses. Les presse.

"J'ai toujours eu envie de toi", murmure-t-il.

"Menteur."

"C'est vrai. Même gamine. Même avec tes genoux écorchés et tes tresses défaites."

"J'avais dix ans."

"Pas toujours. À seize ans, tu es venue à la piscine. Maillot de bain rouge. J'ai dû rester dans l'eau une demi-heure."

Je ris. Mon sexe pulse. L'image de lui adolescent excité me trouble.

"Pourquoi tu n'as rien dit?"

"Tu étais trop jeune. Et je partais à la fac."

"Et maintenant?"

"Maintenant tu es là. Nue. Dans mes bras. Et je ne te laisserai pas partir."

Sa bouche trouve mon cou. Mord. Suce. Marquera ma peau. Je gémis. Mes hanches ondulent. Cherchent son sexe. Le trouve. Dur contre mon ventre.

"Prends-moi."

"Pas encore."

Il me retourne. Me plaque contre le mur de bois. La chaleur brûle mon dos. Ses mains écartent mes cuisses. Son sexe se loge contre mon entrée. Taquine. Ne pénètre pas.

"Mathias."

"Quoi?"

"Arrête de jouer."

"J'aime te voir supplier."

"S'il te plaît."

"S'il te plaît quoi?"

"Baise-moi."

Il entre. D'un coup. Fort. Profond. Mon cri résonne dans le sauna. Il me remplit. M'étire. Mon sexe pulse autour de lui. Il ne bouge pas. Me laisse m'ajuster. Souffler.

"Ça va?"

"Oui. Bouge."

Il se retire. Replonge. Fort. Ses mains agrippent mes hanches. Me maintiennent en place. Chaque coup me projette contre le mur. Le bois grince. La vapeur tourbillonne. La chaleur devient insupportable. Délicieuse.

"Tu me sens?"

"Oui."

"Dis-moi ce que tu sens."

"Ton sexe. Partout. Si gros. Si profond."

Il grogne. Accélère. Me pilonne. Son bassin claque contre mes fesses. Le bruit obscène se mêle à nos gémissements. À nos souffles hachés. La sueur coule sur nos corps. Glisse entre mes seins. Le long de mon dos.

"Plus fort."

Il obéit. Me baise sans retenue. Animal. Primal. Ses doigts s'enfoncent dans ma chair. Laisseront des marques. Des bleus. La preuve de sa possession. Je pousse contre lui. Prends chaque coup. Réclame plus. Toujours plus.

"Tu es à moi."

"Oui."

"Dis-le."

"Je suis à toi."

"Encore."

"Je suis à toi. Seulement à toi."

Il grogne. Se penche. Mord mon épaule. Fort. La douleur explose. Se mêle au plaisir. Je crie. Mon sexe se contracte. Il sent la différence. Accélère encore.

"Jouis pour moi."

"Pas encore."

"Si. Maintenant."

Sa main glisse entre mes cuisses. Trouve mon clitoris. Le pince. Roule le bourgeon entre ses doigts. La sensation me propulse au bord. Mon corps se tend. Mon dos se cambre.

"Mathias."

"Lâche-toi."

L'orgasme déferle. Violent. Mon sexe pulse. Se contracte. L'avale. Il continue de me pilonner. Prolonge mon plaisir. Les spasmes n'en finissent pas. Je hurle. Mes jambes flanchent. Il me retient. Me maintient debout. Continue de me baiser.

"Encore", grogne-t-il.

"Je ne peux pas."

"Si."

Il accélère. Son sexe frappe mon col. La douleur est intense. Exquise. Un second orgasme monte. Impossible. Je ne peux pas. Mais mon corps obéit. Se tend. Explose.

"Putain, oui."

Je jouis en criant. Plus fort. Plus long. Mon sexe le trait. Il grogne. Se vide en moi. Je sens les jets chauds. Son sexe qui pulse. Nous jouissons ensemble. Soudés. Fracassés.

Il s'effondre contre mon dos. Nos souffles hachés. Nos corps tremblants. Son sexe reste en moi. Comme s'il ne voulait jamais me quitter.

"Ne pars pas."

"Je dois."

"Alors je viens avec toi."

Mon cœur bondit. Je me retourne. Nos fronts se touchent. Nos yeux se verrouillent.

"Tu ferais ça?"

"Pour toi? N'importe quoi."

Plus tard, dans la douche, l'eau chaude lave nos corps. Nos peaux rougies par la chaleur. Par nos ébats. Je le savonne. Mes mains glissent sur ses muscles. Il ferme les yeux. Soupire.

"Tu te souviens de ton dix-huitième anniversaire?" demande-t-il.

"Vaguement."

"Tu as embrassé ce crétin de Julien."

Je ris. Un souvenir flou. Un baiser maladroit derrière le garage. Mon premier.

"J'étais jaloux."

Je lève la tête. Le fixe.

"Vraiment?"

"J'ai failli le frapper."

"Tu avais vingt-et un ans."

"Je sais. C'était pathétique."

Mes mains descendent. Trouvent son sexe. Le caressent. Il durcit instantanément. Toujours prêt. Toujours affamé. Comme moi.

"Tu aurais dû me le dire."

"Tu étais trop jeune."

"Et maintenant?"

"Maintenant je te le montre."

Il me soulève. Me plaque contre le mur carrelé. L'eau ruisselle sur nous. Entre. D'un coup. Je crie. Mon sexe l'accueille. Déjà habitué. Déjà affamé.

"Je t'aime", murmure-t-il contre mes lèvres.

Mon cœur s'arrête. Les mots flottent entre nous. Énormes. Définitifs. Je le regarde. Vois la vérité dans ses yeux. La peur. L'espoir.

"Depuis quand?"

"Toujours."

Les larmes montent. Se mêlent à l'eau. Il me baise lentement. Tendrement. Chaque mouvement dit les mots. Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime.

"Moi aussi", je souffle.

Il ferme les yeux. M'embrasse. Profondément. Nos langues se mêlent. Nos corps bougent. Le plaisir monte. Différent. Plus profond. Plus total. Parce que maintenant on sait. On a dit les mots.

"Camille."

"Oui?"

"Épouse-moi."

Je ris. Pleure. Jouis. Tout en même temps. Mon sexe pulse autour de lui. Il se vide en moi. Nos cris se perdent dans le bruit de l'eau. Quand nous redescendons, je le regarde.

"C'est oui."

Le soir tombe. Nous sommes dans le lit. Enlacés. Nus sous les draps. Nos corps épuisés. Comblés. Il caresse mes cheveux. Je trace des cercles sur son torse.

"J'ai quelque chose à te demander", murmure-t-il.

"Quoi?"

Il hésite. Je sens sa tension. Lève la tête. Vois la nervosité dans ses yeux.

"Dis-moi."

"Je veux essayer quelque chose."

"Quoi?"

"Quelque chose de nouveau."

Mon ventre se creuse. Une chaleur familière naît entre mes cuisses. Même épuisée. Même comblée. Je le veux encore.

"Dis-moi."

"Je veux te prendre. Autrement."

Je comprends. Mon cœur s'accélère. Une part de moi panique. L'autre brûle de curiosité. De désir.

"Tu veux me sodomiser."

"Seulement si tu veux."

Je réfléchis. Pèse. Thomas avait essayé une fois. Trop vite. Trop brutal. J'avais détesté. Mais Mathias n'est pas Thomas. Mathias me connaît. M'aime. Prend son temps.

"D'accord."

"Tu es sûre?"

"Oui. Mais doucement."

"Je te promets."

Il m'embrasse. Tendrement. Rassurante. Puis descend. Embrasse mon cou. Mes seins. Mon ventre. Mes cuisses. Me prépare. Me détend. Quand il arrive entre mes jambes, je suis déjà mouillée.

Sa langue plonge. Lèche ma fente. Recueille ma cyprine. Tourne autour de mon clitoris. Je gémis. Mes hanches ondulent. Il continue. Me porte au bord. Mais ne me laisse pas jouir.

"Mathias."

"Pas encore. Il faut que tu sois très excitée."

"Je le suis."

"Plus encore."

Ses doigts glissent en moi. Un. Puis deux. Me baisent lentement. Sa bouche ne quitte pas mon clitoris. Le supplice me fait haleter. Je suis en feu. Mes cuisses tremblent.

Puis je le sens. Son doigt qui descend plus bas. Effleure mon anus. Je me raidis.

"Détends-toi."

"J'essaie."

"Respire."

J'obéis. Inspire. Expire. Son doigt tourne autour de l'anneau serré. N'entre pas. Juste caresse. La sensation est étrange. Pas désagréable. Juste nouvelle.

"Ça va?"

"Oui."

"Je vais entrer. Juste un peu."

Son doigt presse. Doucement. Rencontre la résistance. Continue. La pression augmente. Puis il glisse. Entre. Juste le bout. Je halète. La sensation est intense. Presque douloureuse.

"Tu as mal?"

"Non. C'est juste... différent."

"Je sais. Détends-toi."

Il bouge son doigt. Lentement. Entre. Sort. Son autre main continue de me baiser. Sa bouche revient sur mon clitoris. Les sensations multiples me submergent. C'est trop. C'est pas assez. C'est incroyable.

"Un autre."

"Quoi?"

"Ajoutes-en un autre."

"Tu es sûre?"

"Oui."

Un second doigt rejoint le premier. L'étirement me fait gémir. C'est plus intense. Plus rempli. Il les bouge ensemble. Lentement. Profondément. Mon corps s'ajuste. Accepte. Commence même à aimer.

"Tu es prête?"

"Oui."

Il se positionne derrière moi. Sur le côté. Une position douce. Rassurante. Son torse contre mon dos. Son sexe entre mes fesses. Je sens son érection. Longue. Épaisse. Une part de moi doute. Mais je respire. Me détends.

"On va y aller très lentement", murmure-t-il. "Tu me dis si tu veux que j'arrête."

"D'accord."

Sa main glisse entre mes cuisses. Trouve mon clitoris. Le caresse. Réveille le plaisir. Mon corps se détend. S'ouvre. Je sens le gland contre mon anus. Froid. Lubrifié. Il presse. Doucement.

La pression augmente. L'anneau résiste. Puis cède. Le gland glisse. Entre. Je crie. La douleur est vive. Brûlante.

"Tu veux que j'arrête?"

"Non. Attends juste."

Il reste immobile. Me laisse m'ajuster. Sa main continue de caresser mon clitoris. Le plaisir combat la douleur. Peu à peu, mon corps se détend. La brûlure s'apaise. Devient supportable.

"Continue."

Il s'enfonce. Centimètre par centimètre. L'étirement est intense. Plus que tout ce que j'ai connu. Je me sens remplie. Étirée. Possédée. Il va si lentement. Si tendrement. M'embrasse l'épaule. Le cou. Murmure des encouragements.

"Tu es incroyable. Si belle. Si courageuse."

Enfin, il s'enfonce complètement. Ses hanches contre mes fesses. Son sexe enfoui au plus profond. Nous restons immobiles. Respirons ensemble. Sa main ne quitte pas mon clitoris. Le caresse. M'ancre dans le plaisir.

"Ça va?"

"Oui. Bouge."

Il se retire. Lentement. Replonge. Tout aussi lentement. Le mouvement est étrange. La sensation différente de tout. Pas de plaisir immédiat. Juste l'intensité. La plénitude. La soumission.

Mais peu à peu, quelque chose change. Mon corps s'habitue. S'ouvre. Commence à aimer. La friction devient agréable. L'étirement excitant. Et sa main sur mon clitoris ne cesse jamais. Tisse un fil de plaisir constant.

"Plus vite."

"Tu es sûre?"

"Oui."

Il accélère. Légèrement. Ses hanches claquent contre mes fesses. Son sexe me remplit. Encore. Encore. Le plaisir monte. Inattendu. Différent. Plus profond. Plus sale. Plus délicieux.

"Putain, tu es si serrée."

"Tu me remplis tellement."

"Tu aimes ça?"

"Oui."

"Dis-le."

"J'aime que tu me sodomises."

Il grogne. Accélère encore. Me baise plus fort. Plus profond. Sa main sur mon clitoris devient frénétique. Les sensations multiples me submergent. Je vais exploser. D'une façon nouvelle. Inconnue.

"Je vais jouir."

"Jouis pour moi. Jouis avec ma queue dans ton cul."

Les mots crus me poussent au bord. Mon corps se tend. Explose. L'orgasme déferle. Violent. Total. Mon anus se contracte autour de lui. Encore. Encore. Il grogne. Se vide en moi. Je sens les jets chauds. Profonds. Marquent mon corps. Mon âme.

Nous jouissons ensemble. Soudés. Fracassés. Transformés. Quand nous redescendons, il reste en moi. Comme une promesse. Une marque. Je suis à lui. Complètement. De toutes les façons possibles.

"Je t'aime", murmure-t-il.

"Je t'aime."

Dehors, la neige a cessé. Le dégel commence. Demain, nous partirons. Ou nous resterons. Peu importe. Parce que maintenant, nous sommes un. Amis d'enfance devenus amants. Amants devenus âmes sœurs.

Je me souviens de la fillette que j'étais. Grimpant aux arbres avec ce garçon timide. On se jurait fidélité éternelle. On ne savait pas alors ce que ça signifiait. Maintenant, je sais.

Fidélité. Amour. Passion. Tout s'entremêle. Dans ce chalet. Dans ce lit. Dans ses bras. Je suis chez moi. Enfin.

Les avis des lecteurs

Soyez le premier à donner votre avis après lecture sur cette histoire érotique...


Texte coquin : Le chalet
Histoire sexe : Une rose rouge
Vous êtes :
Indiquez votre adresse mail si vous souhaitez la communiquer à l'auteur de l'histoire.

Dernières histoires érotiques publiées par CDuvert

Le chalet - Récit érotique publié le 21-12-2025
La photographe et le modèle - Récit érotique publié le 17-12-2025
Voisins de palier - Récit érotique publié le 16-12-2025
Scrabble - Récit érotique publié le 15-12-2025
Coaching (7) - Récit érotique publié le 13-12-2025
Coaching (6) - Récit érotique publié le 12-12-2025
Coaching (5) - Récit érotique publié le 11-12-2025
Coaching (4) - Récit érotique publié le 10-12-2025
Coaching (3) - Récit érotique publié le 09-12-2025
Coaching (2) - Récit érotique publié le 08-12-2025