Camping

- Par l'auteur HDS CDuvert -
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Récit libertin : Camping Histoire érotique Publiée sur HDS le 22-12-2025 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Camping
Je m'appelle Nathan. J'ai trente-deux ans et je crois que je n'ai jamais été aussi heureux qu'à ce moment précis, au volant du vieux VW qui nous transporte vers nulle part, avec Juliette et Enzo. Nous roulons depuis l'aube sur les routes de Provence et la chaleur nous écrase. Même les vitres ouvertes n'apportent qu'un souffle tiède qui sent le thym et la lavande.

"Putain, je fonds," dit Enzo depuis la banquette arrière.

Sa voix traîne dans la torpeur. Je le vois dans le rétroviseur, torse nu, cheveux collés aux tempes. À côté de moi, Juliette porte un débardeur minuscule et un short en jean. Sa peau brille de sueur. Elle a posé ses pieds sur le tableau de bord. Ses cuisses nues reluisent sous le soleil.

"On s'arrête où?" demande-t-elle.

Je consulte la carte froissée sur mes genoux. "Y'a une aire isolée dans vingt kilomètres. On devrait être tranquilles."

Nous trouvons l'endroit juste avant le crépuscule. Un petit parking de gravier entouré de chênes verts, désert, loin de tout. Le camping-car gémit quand je coupe le moteur. Nous sortons tous les trois, les jambes lourdes, la peau poisseuse. L'air du soir ne rafraîchit rien. La chaleur stagne, épaisse comme du miel.

"J'ai trop chaud pour manger," murmure Juliette.

Elle s'étire. Son débardeur remonte, dévoile un bout de ventre. Je détourne les yeux mais Enzo ne s'en prive pas. Nos regards se croisent. Il sourit. Nous connaissons Juliette depuis des années. Nous l'avons toujours désirée, lui et moi, sans jamais rien dire.

La nuit tombe enfin. Nous grignotons des biscuits, buvons de l'eau tiède. La température ne baisse pas. Dans le camping-car, l'air est irrespirable. Nous ouvrons toutes les fenêtres mais rien n'y fait.

"Je peux pas dormir comme ça," dit Juliette. "Il fait trop chaud."

Elle enlève son débardeur d'un geste fluide. Ses seins apparaissent, petits et fermes, les mamelons déjà durcis. Elle retire aussi son short, se retrouve en culotte blanche. Mon sexe réagit immédiatement. Je sens mon sang battre dans mes tempes.

"Tu as raison," dit Enzo.

Il se déshabille à son tour. Son caleçon tombe. Son sexe pend entre ses cuisses, lourd et épais. Je les regarde tous les deux puis j'imite leur mouvement. Nous sommes nus dans la pénombre du camping-car. La lune entre par la fenêtre, découpe nos corps en zones d'ombre et de lumière.

Nous nous sommes allongés. Juliette au centre, Enzo à sa droite, moi à sa gauche. Nos épaules se touchent. Nos cuisses aussi. Sa peau est brûlante contre la mienne. Je respire son odeur, mélange de transpiration et de quelque chose de plus intime, de plus animal.

Je ferme les yeux. Essaie de dormir. Impossible. Mon sexe durcit. Je le sens se dresser contre mon ventre. À côté de moi, Juliette ne bouge pas mais je perçois sa respiration qui s'accélère. De l'autre côté, Enzo remue. Le matelas vibre sous son poids.

Je ne sais pas combien de temps s'écoule. Une heure peut-être. Ou dix minutes. Le temps se dilue dans la chaleur moite qui règne dans le camping-car. Nos peaux nues se touchent. L'épaule de Juliette contre la mienne. Sa cuisse effleurant la mienne. De l'autre côté, Enzo respire fort. Je sens la tension qui irradie de son corps.

Mon sexe durcit. Lentement. Inévitablement. Je le sens qui se dresse contre mon ventre. Lourd. Brûlant. J'essaie de penser à autre chose mais impossible. L'odeur de Juliette m'enveloppe. Sueur et parfum mêlés. Quelque chose de plus intime aussi. Son odeur de femme. De peau chaude. De désir contenu.

Puis je sens quelque chose. Un frôlement. Léger. À peine perceptible. Une main sur ma cuisse. Les doigts de Juliette. Hésitants. Tremblants. Ils se posent juste au-dessus de mon genou. Restent immobiles un instant. Mon cœur s'emballe. Cogne dans ma poitrine comme un marteau.

Ses doigts bougent. Remontent. Centimètre par centimètre. Sur ma peau moite. Lentement. Si lentement que j'ai envie de hurler. Mon sexe pulse. Se tend encore. Devient dur comme du marbre. Je retiens ma respiration. Attends.

Je tourne la tête vers elle. Nos yeux se rencontrent dans l'obscurité. La lune entre par la fenêtre. Dessine des ombres sur son visage. Elle me regarde avec une intensité qui me brûle. Ses pupilles dilatées. Ses lèvres entrouvertes. Elle respire vite. Son sein se soulève. Retombe. Je vois son mamelon tendu dans la pénombre.

Sans un mot, je pose ma main sur sa hanche nue. Sa peau frémit sous ma paume. Chaude. Vivante. Je sens son pouls qui bat sous mes doigts. Rapide. Affolé. Elle ferme les yeux une seconde. Les rouvre. Me fixe toujours.

De l'autre côté, Enzo bouge. Je sens le matelas qui s'affaisse sous son poids. Il se rapproche de Juliette. Sa main apparaît dans mon champ de vision. Trouve le ventre de Juliette. Se pose là. Immobile d'abord. Puis ses doigts caressent sa peau. Dessinent des cercles. Descendent vers son pubis. Lentement.

"Je peux?" murmure Juliette.

Sa voix tremble. À peine audible. Fragile et suppliante à la fois. Mes doigts se crispent sur sa hanche.

"Oui," je réponds.

Ma voix sort étranglée. Rauque. Enzo ne dit rien mais j'entends son souffle. Rauque. Haché. Je sais qu'il bande aussi. Dur. Tendu. Prêt.

Nous nous mouvons tous les trois comme dans un ballet silencieux. Nos corps qui glissent sur le matelas humide. Je me penche vers Juliette. Mon visage s'approche du sien. Je sens son souffle sur mes lèvres. Chaud. Parfumé. Je presse ma bouche contre la sienne.

Sa bouche s'ouvre immédiatement. Nos langues se trouvent. Se touchent. Le contact électrique me traverse. Je goûte sa salive. Douce. Sucrée. Nos langues s'explorent. S'enroulent. Se caressent. Elle gémit doucement contre ma bouche. Le son résonne dans tout mon corps. File droit vers mon sexe qui tressaille.

Sa main continue sa progression sur ma cuisse. Plus rapide maintenant. Plus assurée. Ses doigts remontent vers mon aine. Frôlent la base de mon sexe. Je grogne dans sa bouche. Mon bassin ondule malgré moi. Cherche sa main.

Ma main quitte sa hanche. Remonte vers sa poitrine. Trouve la rondeur de son sein. Petit. Ferme. Parfait. Je le prends en coupe. Le pèse. Le pétris doucement. Sa chair gonflée déborde entre mes doigts. Mon pouce cherche son mamelon. Le frôle. Il durcit instantanément sous la caresse. Devient une petite perle dure. Je le pince légèrement entre mon pouce et mon index. Roule la chair sensible.

Juliette gémit plus fort. Rompt notre baiser. Sa tête pivote vers Enzo. Je le vois qui se penche sur elle. Leurs bouches se rencontrent. Leurs langues s'emmêlent. La main d'Enzo a atteint son pubis, sous la culotte. Ses doigts jouent dans les poils courts et bouclés. Descendent encore. Glissent entre ses cuisses.

Juliette écarte les jambes. Le mouvement est lent. Délibéré. Elle ouvre son sexe à la main d'Enzo. Son bassin ondule. Se soulève vers lui. Invite ses doigts. Je vois ses cuisses qui tremblent. La tension dans ses muscles.

Ma main continue de caresser son sein. Passe à l'autre. Le malaxe. Pince le mamelon. Tire dessus doucement. Juliette gémit contre la bouche d'Enzo. Son corps frémit entre nous. Offert. Abandonné.

Les mains de Juliette bougent dans l'obscurité. Je sens ses doigts qui cherchent. Qui explorent. Sa main gauche frôle ma cuisse à nouveau. Remonte. Plus haut. Son intention est claire maintenant. Elle veut me toucher. Me prendre. Mon sexe pulse dans l'attente. Se tend encore plus. Devient douloureux.

Ses doigts atteignent la base de ma verge. S'y attardent. Caressent la peau tendue. Suivent une veine gonflée. Remontent vers le gland. Lentement. Si lentement. Chaque millimètre parcouru me fait trembler. Mon souffle s'accélère. Devient haché. Bruyant.

Puis elle me touche. Ses doigts effleurent mon gland. Le contact me fait sursauter. Une décharge électrique remonte ma colonne vertébrale. Je grogne. Fort. Mon bassin se soulève. Pousse mon sexe contre sa main. Elle sourit contre la bouche d'Enzo.

Ses doigts entourent mon gland. L'enserrent doucement. La chaleur de sa paume m'enveloppe. Elle commence à bouger. Fait glisser sa main sur le bout sensible. Tourne autour. Caresse le frein. Je sens le liquide qui perle. Elle l'étale avec son pouce. Lubrifie ma chair.

Sa main descend. Englobe toute ma verge. Ses doigts se referment. Forme un poing serré autour de moi. Puis elle monte. Descend. Lentement d'abord. Un mouvement ample qui va de la base jusqu'au gland. Ma peau se tend. Se détend. Le plaisir monte. Irrésistible.

De l'autre côté, sa main droite a trouvé le sexe d'Enzo. Je le devine plus que je ne le vois. Mais j'entends son grognement. Grave. Animal. Elle doit le caresser aussi. Nous branler tous les deux en même temps. L'idée me rend fou.

La main d'Enzo glisse plus loin entre les cuisses de Juliette. Ses doigts explorent sa fente. Je vois son poignet qui bouge. Haut. Bas. Il doit frotter son clitoris. Ou pénétrer son sexe. Peut-être les deux. Juliette gémit. Se cambre. Son sein dans ma main tressaille.

J'abandonne sa poitrine. Ma main descend sur son ventre. Glisse sur sa peau moite. Rejoint celle d'Enzo entre ses cuisses. Nos doigts se rencontrent. S'emmêlent. Caressent ensemble son sexe trempé. Elle est mouillée. Tellement mouillée. Son jus coule sur nos mains. Poisseux. Chaud. Odorant.

Mes doigts trouvent son clitoris. Gonflé. Dur. Je le frotte en cercles. Doucement. Enzo a plongé deux doigts dans son sexe. Je les sens qui entrent. Sortent. Entrent à nouveau. Ses phalanges cognent contre ma paume. Nous la caressons à quatre mains. Explorons son intimité ensemble.

La main de Juliette accélère sur mon sexe. Monte. Descend. Monte encore. Son poignet tourne légèrement à chaque passage. Écrase mon gland. Tire sur ma peau. Le plaisir devient insoutenable. Je sens les prémices de l'orgasme. La boule de chaleur qui enfle dans mes reins.

"Doucement," je halète. "Sinon je vais..."

Elle ralentit. Sourit. Ses lèvres quittent celles d'Enzo. Elle tourne son visage vers moi. M'embrasse à nouveau. Sa langue plonge dans ma bouche. Danse avec la mienne. Sa main continue son mouvement sur mon sexe. Plus lent. Plus doux. Juste assez pour me maintenir au bord sans me faire basculer.

"Respire," souffle-t-elle.

De l'autre côté, j'entends Enzo qui retient un grognement. Je devine que la main de Juliette l'a trouvé aussi. Qu'elle le caresse comme elle me caresse. Deux verges dures entre ses mains. Dans la chaleur étouffante du camping-car. Nous sommes trois corps emmêlés. Trois respirations saccadées. Trois cœurs qui cognent.

J'atteins sa fente, tandis que les doigts d’Enzo remontent prendre la place des miens sur son clitoris. La chaleur me frappe. Elle est trempée. Mon majeur s'enfonce entre ses lèvres gonflées. Glisse dans la moiteur. Elle pousse un petit cri.

"Oh putain."

Sa main se crispe sur mon sexe. Arrête son mouvement. Je tente de la pénétrer de deux doigts tandis qu’Enzo fait des cercles sur son bouton. Lents. Appuyés. Elle se cambre. Son bassin monte vers nos mains. Cherche plus de pression. Plus de friction.

"Encore," supplie-t-elle.

Elle est tellement mouillée que mes doigts s'enfoncent sans résistance. Jusqu'à la deuxième phalange. Puis complètement.

Son sexe se contracte autour de mes doigt. M'aspire. Je commence à bouger. Entre. Sors. Entre à nouveau. Ses fluides inondent ma main. Coulent sur ma paume. Sur mon poignet. L'odeur de son sexe emplit l'air. Musquée. Enivrante.

"Retire ma culotte," halète-t-elle.

De l'autre côté, j'entends du tissu qui glisse. Enzo obéit. Je fais de même. Tire sur l'élastique. La culotte descend sur ses cuisses. Ses genoux. Disparaît dans la pénombre. Elle est nue maintenant entre nous. Offerte.

Ma main retourne entre ses cuisses. Mes doigts replongent dans son sexe. Plus profond cette fois. Je les courbe. Cherche le point rugueux sur sa paroi avant. Le trouve. Elle crie. Son dos se soulève du matelas.

"Là! Oui là!"

J'appuie. Masse ce point sensible pendant que mon doigt va et vient. Ses hanches ondulent. Se soulèvent. Retombent. Elle baise ma main. S'embroche sur mes doigts. Son jus coule maintenant tout le long. Dégouline sur le matelas.

La main d'Enzo rejoint la mienne. Nos doigts se frôlent dans sa moiteur. Il trouve son clitoris pendant que je la pénètre. Nous travaillons ensemble. En rythme. Sa main sur mon sexe reprend ses mouvements. Plus rapides maintenant. Plus frénétiques. Elle me branle pendant que nous la doigtons.

"Putain, je vais jouir," je grogne.

"Pas encore," souffle Enzo.

J'ajoute un troisième doigt dans son sexe. trois doigts qui entrent. Sortent. S'enfoncent jusqu'à la paume. Son sexe s'étire. M'avale. Je sens ses parois qui pulsent. Qui se contractent. Elle est proche. Très proche.

Enzo accélère sur son clitoris. Petits cercles rapides. Impitoyables. Juliette se tortille entre nous. Son corps tremble. Ses cuisses se resserrent autour de nos mains. Sa main sur mon sexe devient brutale. Me masturbe vite. Fort. Trop fort presque.

"Ne t'arrête pas," supplie-t-elle.

Sa voix est rauque. Désespérée. Trois doigts qui forcent l'entrée de son sexe. Qui l'ouvrent. Qui la remplissent. Elle crie. Ses ongles s'enfoncent dans mon bras.

"Oh mon dieu, oh mon dieu."

Je la baise des doigts. Violemment. Profondément. Mes phalanges claquent contre ses lèvres gonflées. Le bruit obscène résonne dans le camping-car. Mouillé. Animal. Enzo frotte son clitoris sans relâche. Nos deux mains martyrisent son sexe.

Son bassin ondule frénétiquement. Se soulève. Retombe. Elle chevauche ma main comme si c'était un sexe. Sa main sur ma verge accélère encore. Je sens le plaisir monter. Une boule de feu dans mon bas-ventre. Mes couilles se contractent. Remontent.

"Je vais jouir," murmure-t-elle.

Son corps se tend. Tous ses muscles se figent. Ses cuisses tremblent violemment. Enzo appuie fort sur son clitoris. Mes doigts s'enfoncent jusqu'à la garde dans son sexe. Elle explose.

"Aaaaaah!"

Son cri déchire la nuit. Long. Sauvage. Son sexe se contracte autour de mes doigts. Des spasmes violents qui écrasent mes phalanges. Qui les broient. Un. Deux. Trois. Quatre. Cinq spasmes puissants. Interminables. Son jus gicle. Inonde ma main. Mon poignet. Coule sur mes avant-bras.

Elle pousse un long gémissement étouffé contre mon épaule. Son souffle brûlant sur ma peau. Sa main se crispe sur ma verge dans un dernier soubresaut. La pression me fait basculer.

Mon orgasme me foudroie. Mon sperme jaillit. Le premier jet éclabousse mon ventre. Le deuxième son sein. Le troisième coule sur sa main crispée. Elle continue à me branler malgré ses spasmes. Prolonge mon orgasme. D'autres jets éclaboussent nos peaux moites. Se mêlent à notre sueur.

De l'autre côté, Enzo grogne sourdement. Un grognement grave. Animal. Je sais qu'il jouit aussi. Que son sperme éclabousse le ventre de Juliette. Qu'elle le masturbe jusqu'à la dernière goutte.

Nous restons figés. Tremblants. Haletants. Mes doigts toujours plantés dans son sexe. Sa main toujours refermée sur ma verge qui palpite. Le silence retombe. Seulement nos respirations saccadées. Le battement frénétique de nos cœurs.

Lentement, je retire mes doigts. Son sexe se contracte une dernière fois. Refuse de me laisser partir. Puis me libère dans un bruit mouillé. Ma main ruisselle de ses fluides. Je la porte à mon visage. Respire son odeur. Lèche mes doigts. Goûte son jus. Salé. Musqué. Délicieux.

Juliette relâche mon sexe. Sa main glisse sur mon ventre. Ramasse mon sperme. Le frotte sur sa peau. Mélange nos fluides. De l'autre côté, je devine qu'elle fait de même avec Enzo. Nous sommes couverts de nos jouissances mêlées. Unis par la sueur et le sexe.

Elle se tourne vers moi. Nos bouches se trouvent dans l'obscurité. Nos langues se mêlent. Je goûte la sueur sur ses lèvres. Elle se détache. Se tourne vers Enzo. L'embrasse longuement. Tendrement. Puis revient vers moi.

"C'est juste le début," murmure-t-elle.

"Oui," je réponds.

Ma main trouve la sienne. Nos doigts s'entrelacent. Collants. Moites. Enzo pose sa main sur les nôtres. Nous restons ainsi. Trois corps enlacés dans la nuit provençale. Trois promesses silencieuses.

Nous restons immobiles, tremblants, couverts de sueur et de sperme. Dehors, un grillon chante. Le camping voisin est silencieux. Personne ne nous a entendus. Juliette se tourne vers moi, puis vers Enzo. Elle nous embrasse chacun notre tour, lentement, avec une tendresse qui me serre le cœur.

Elle ne dit rien. Nous ne disons rien. Mais dans ses yeux, je lis une promesse. Nous reprenons demain. Nous continuons. Et mon sexe se réveille déjà.



***



Je m'appelle Enzo. Nous roulons depuis trois jours et je ne pense qu'à une chose : le corps de Juliette. Chaque nuit depuis la Provence, nous nous touchons dans le camping-car. Chaque matin, nous nous réveillons en nage, couverts de nos fluides mêlés. Nathan et moi partageons ses caresses, ses orgasmes, comme si nous avions toujours su que ça arriverait.

La Corse nous accueille sous un ciel d'azur. Nous longeons la côte vers le sud, cherchant l'endroit parfait. Juliette porte une robe légère sans rien dessous. Je le sais parce que le vent la plaque contre ses cuisses et dessine le contour de son sexe.

"Là," dit Nathan en pointant une piste de terre.

Nous quittons la route, le camping-car cahotant sur les ornières. La piste serpente entre les maquis puis débouche sur une crique minuscule. Sable blanc, eau turquoise, falaises ocre qui nous isolent du monde. Personne. Juste nous trois et la mer qui scintille.

"C'est parfait," murmure Juliette.

Elle sort du camping-car et enlève sa robe d'un geste fluide. Elle est nue en plein jour. Son corps brille sous le soleil. Ses seins pointent vers le ciel, son ventre plat ondule vers le triangle de poils sombres entre ses cuisses. Mon sexe durcit immédiatement.

"Tu viens?" lance-t-elle en courant vers l'eau.

Nathan me regarde. Nous nous déshabillons en silence. Je sens la chaleur sur ma peau, le sable brûlant sous mes pieds. Mon sexe se balance, déjà à moitié dressé. Nous rejoignons Juliette qui plonge dans les vagues. L'eau est froide, salée. Elle me saisit et je crie.

"Froussard," rit Juliette.

Elle nage vers moi, ses cheveux plaqués sur son crâne. Elle se presse contre moi, ses seins écrasés contre mon torse. Nos jambes s'emmêlent. Je sens son sexe contre ma cuisse. Nathan nous rejoint. Nous flottons tous les trois, enlacés, bercés par les vagues.

"On va où maintenant?" demande Nathan.

"Nulle part," répond Juliette. "On reste ici."

Nous sortons de l'eau. Le soleil nous sèche en quelques minutes. Nathan s'allonge sur le sable tiède, les bras en croix, son sexe reposant sur sa cuisse. Juliette s'agenouille à côté de lui. Elle le regarde dans les yeux puis se penche pour l'embrasser. Leurs langues se cherchent, se trouvent. La main de Nathan remonte vers ses seins, les pétrit doucement.

Je m'approche. M'assieds près d'eux. Juliette rompt leur baiser, se tourne vers moi. Ses yeux brillent d'un éclat sauvage. Elle se redresse, enjambe Nathan. Son sexe plane au-dessus de la verge de Nathan qui se dresse maintenant, dure et violette. Elle descend lentement. Je vois son sexe qui s'ouvre, qui avale le gland puis toute la longueur de Nathan. Elle pousse un long gémissement.

"Putain," souffle Nathan.

Ses mains agrippent les hanches de Juliette. Elle commence à bouger, monte et descend sur lui avec une lenteur délibérée. Son sexe reluisant glisse sur la verge de Nathan, l'aspire puis se retire. Je vois chaque détail. La chair rose qui s'étire, les lèvres gonflées qui épousent le membre tendu, le jus qui coule sur les bourses de Nathan.

Je me rapproche encore. Pose ma main sur le dos de Juliette. Elle se penche vers moi sans cesser son mouvement de bassin. Nos bouches se rencontrent. Sa langue s'enroule autour de la mienne. Mes mains trouvent ses seins qui ballottent au rythme de ses coups de rein. Je pince ses mamelons. Elle gémit dans ma bouche.

"Plus vite," grogne Nathan.

Juliette accélère. Son cul claque contre les cuisses de Nathan. Les vagues viennent lécher nos pieds. L'eau tiède caresse nos chevilles. Je sens le sel sur mes lèvres quand j'embrasse Juliette. Elle se détache de moi, rejette la tête en arrière. Son corps tremble.

"Viens derrière moi," halète-t-elle.

Je me positionne dans son dos. Elle se penche en avant, change l'angle de pénétration. Son cul se dresse vers moi. Je vois le sexe de Nathan qui entre et sort d'elle, trempé de leurs fluides mêlés. Au-dessus, son anus se contracte au rythme des coups. Je pose mes mains sur ses fesses, les écarte. Elle gémit plus fort.

"Touche-moi," dit-elle.

Ma main descend vers son sexe. Je sens la verge de Nathan qui coulisse en elle. Je frotte son clitoris gonflé. Elle se cambre violemment. Son cri résonne sur les falaises. Nathan la retient par les hanches, pilonne maintenant plus fort, plus profond. Ses bourses claquent contre le sexe de Juliette.

Je me penche, embrasse sa nuque, son dos. Ma langue trace des lignes humides sur sa colonne vertébrale. Elle tremble de tout son corps. Mon autre main trouve son sein, le malaxe. Son mamelon dur roule sous ma paume.

"Je vais jouir," annonce Nathan.

"Attends," souffle Juliette.

Elle se relève. Ses cuisses tremblent. Le sexe de Nathan glisse hors d'elle dans un bruit mouillé, obscène. Un filet de jus coule le long de ses cuisses. Je vois sa verge qui pulse, rouge et luisante, tendue à se rompre. Une goutte pend au bout du gland. Nathan halète. Ses mains agrippent le sable.

"Viens là," je lui dis.

Juliette se tourne vers moi. Ses yeux sont sombres. Affamés. Elle se met à quatre pattes. Rampe vers moi comme un félin. Son dos ondule. Ses seins se balancent. Son cul se dresse. Entre ses cuisses écartées, son sexe ouvert dégouline. Rose. Gonflé. Trempé du jus de Nathan et du sien.

"Prends-moi," ordonne-t-elle.

Sa voix est rauque. Autoritaire. Mon sexe tressaute. Je m'agenouille derrière elle. Contemple son corps offert. Ses fesses rondes que le soleil a bronzées. La raie humide entre elles. Son sexe béant qui palpite. Qui m'attend.

Je saisis ma verge durcie. La guide vers son entrée. Frotte le gland contre ses lèvres gonflées. Elle gémit. Pousse son cul vers moi. Je la fais attendre. Tourne mon gland autour de son clitoris. Remonte vers son anus. Redescends.

"Arrête de me faire languir," supplie-t-elle.

Je souris. Positionne mon gland à l'entrée de son sexe. Pousse. D'un coup. Fort. Brutal. Son sexe m'engloutit. M'avale entièrement. Ses parois brûlantes se referment sur moi. Serrées malgré la verge de Nathan qui vient de la labourer. Je grogne. Le plaisir me traverse comme une décharge.

"Putain," je halète.

Mes mains s'accrochent à ses hanches. Mes doigts s'enfoncent dans sa chair. Je me retire lentement. Sens chaque centimètre de son sexe qui glisse sur ma verge. Puis je replonge. Profond. Jusqu'à toucher son fond. Elle crie.

"Oui! Comme ça!"

Je commence à bouger. Lentement d'abord. Savoure chaque va-et-vient. Son sexe est trempé. Fait des bruits mouillés à chaque coup. Je sens le jus de Nathan mélangé au sien. Chaud. Glissant. Je la baise dans les fluides d'un autre homme et ça me rend fou.

J'accélère. Mon bassin claque contre ses fesses. Le bruit résonne sur la plage déserte. Ses fesses tremblent à chaque impact. Des ondes se propagent sur sa peau. Je vois ses bourrelets de chair blanche là où mes doigts la tiennent. Je resserre ma prise. La maintiens immobile pendant que je la pilonne.

"Plus fort," gémit-elle.

J'obéis. Augmente la cadence. La puissance. Mes cuisses brûlent. Mon souffle devient court. Mais je ne m'arrête pas. Je la baise comme un animal. Sauvage. Sans retenue. Mon sexe entre et sort d'elle à un rythme frénétique.

Nathan se glisse sous elle. S'allonge sur le dos. Sa verge dressée pointe vers le ciel. Vers le visage de Juliette qui se penche au-dessus de lui. Je ralentis mes coups. La laisse trouver sa position. Elle tend le cou. Ouvre la bouche. Descend vers le sexe tendu de Nathan.

Sa langue sort. Lèche le gland. Recueille la goutte qui pend. Nathan grogne. Ses hanches se soulèvent. Cherchent la bouche de Juliette. Elle la referme sur lui. Avale le gland. Puis plus. Centimètre par centimètre. Sa bouche descend sur la verge de Nathan. Ses lèvres s'étirent. S'écartent. Engloutissent.

Je la regarde. Fasciné. Elle prend Nathan jusqu'à la base. Jusqu'à ce que son nez touche son pubis. Elle reste ainsi quelques secondes. La gorge pleine. Puis remonte. Lentement. Sa bouche glisse sur la verge luisante. Ses lèvres se resserrent. Aspirent.

"Putain, ta bouche," gémit Nathan.

Je reprends mes mouvements. Plus lents maintenant. Plus mesurés. Je veux que ça dure. Synchronise mes coups avec ceux de sa bouche sur Nathan. Quand je pénètre, elle descend sur lui. Quand je me retire, elle remonte. Nous la baisons en rythme. Par les deux bouts.

Le sable colle à mes genoux. À mes tibias. Les grains râpent ma peau. Mais je m'en fous. Je ne sens que son sexe autour de ma verge. Chaud. Étroit. Parfait. Une vague plus forte monte sur la plage. L'eau salée lèche mes pieds. Mes chevilles. Monte jusqu'à mes genoux.

L'eau froide me fait tressaillir. Je me retire de Juliette. Mon sexe émerge. Ruisselant. Couvert de son jus. L'eau salée le lèche. La sensation est étrange. Délicieuse. Je replonge en elle. L'eau entre avec moi dans son sexe. Elle crie.

"Oh putain! C'est froid!"

Mais elle ne me demande pas d'arrêter. Au contraire. Elle pousse son cul vers moi. Veut plus. Toujours plus. Je la baise pendant que les vagues viennent mourir sur nos corps. L'eau froide mélangée à la chaleur de son sexe. Le contraste me rend dingue.

Elle lâche la verge de Nathan. La libère dans un bruit de succion. Salive et liquide séminal pendent de ses lèvres. Elle lève la tête. Rejette ses cheveux en arrière. Crie vers le ciel.

"Encore! Plus fort! Défonce-moi!"

Ses mots m'électrisent. Je saisis ses hanches à deux mains. La maintiens fermement. Pilonne son sexe avec une violence nouvelle. Mon bassin percute ses fesses. Chaque coup la secoue. La projette en avant. Ses seins ballottent sous elle. Son corps tout entier tremble.

Nathan se dégage de sous elle. Se redresse. S'assoit en tailleur face à moi. Juliette est entre nous. À quatre pattes. Mon sexe planté en elle. Ses bras tremblent. Menacent de céder. Nathan tend la main. Lui soulève le menton. Plonge ses yeux dans les siens.

"Embrasse-moi," murmure-t-il.

Elle se penche vers lui. Leurs bouches se rencontrent. Leurs langues s'emmêlent. Je les vois qui s'embrassent pendant que je continue à la baiser. Long. Profond. Sensuel. Le contraste avec la brutalité de mes coups est saisissant.

Je ralentis. Prolonge mes mouvements. Me retire presque entièrement. Vois mon sexe luisant émerger de son antre. Puis replonge. Lentement. Sens chaque repli de son sexe qui m'enveloppe. Chaque contraction. Chaque frémissement.

"Je veux vous sentir tous les deux," murmure-t-elle contre les lèvres de Nathan.

Nathan me regarde par-dessus son épaule. Nos yeux se croisent. Je hoche la tête. Je comprends. Je me retire d'elle. Mon sexe sort dans un bruit mouillé. Pulse dans l'air marin. Couvert de ses fluides. Une goutte tombe sur le sable. S'enfonce. Disparaît.

Nathan saisit Juliette par la taille. La soulève. La fait pivoter. L'allonge sur le dos. Ses cheveux se répandent sur le sable. Ses seins s'écrasent sur sa poitrine. Ses cuisses s'ouvrent. Révèlent son sexe rouge et gonflé. Béant. Ruisselant.

Nathan s'agenouille entre ses jambes. Attrape ses cuisses. Les écarte plus large. Se positionne. Guide sa verge vers son entrée. Pénètre d'un mouvement fluide. Lent. Délibéré. Je vois son sexe qui l'avale. Qui se referme sur lui. Juliette pousse un long soupir.

"Oui... Remplis-moi..."

Nathan commence à bouger. Ses hanches roulent. Son bassin ondule. Il la baise avec une lenteur exquise. Sort presque entièrement. Laisse juste le gland dans son antre. Puis replonge. Profond. Jusqu'à toucher son col. Recommence.

"Viens," dit Nathan en me regardant.

Je m'allonge contre Juliette. Sur le côté. Mon corps épouse le sien. Ma poitrine contre son flanc. Ma cuisse sur la sienne. Nos trois corps forment un bloc sur le sable. Soudés par la sueur et le désir.

"Entrons dans l'eau," ordonne-t-elle soudain.

Nous nous levons tous les trois. Le sable colle à nos genoux, à nos fesses. Nos peaux sont brûlantes. Nous marchons vers la mer. L'eau lèche nos chevilles. Nos mollets. Nos cuisses. La fraîcheur me saisit. Mon sexe palpite toujours, à moitié dressé.

"Viens", dit Juliette en me tendant la main.

Je la prends. Nous avançons dans l'eau jusqu'à mi-cuisses. Nathan nous suit. L'eau turquoise nous entoure. Transparente. On voit nos corps distordus sous la surface. Nos sexes qui flottent. Je sens le sel sur mes lèvres. Le soleil sur mes épaules.

Juliette se place entre nous deux. Face à moi. Nathan derrière elle. Elle enroule ses jambes autour de ma taille. Je la saisis par les fesses. La soulève. Elle est légère dans l'eau. Son sexe affleure contre le mien.

"Toi d'abord", murmure-t-elle.

Je guide ma verge vers son entrée. Trouve la fente gonflée. Pousse. Elle s'ouvre. M'avale. Lentement. L'eau facilite la pénétration. Je glisse en elle jusqu'à la garde. Ses parois serrées m'enserrent. Chaudes malgré la fraîcheur marine.

"Oh oui", gémit-elle.

Sa tête bascule en arrière. Nathan l'embrasse dans le cou. Ses mains remontent vers ses seins. Les prennent. Les malaxent. Je vois ses doigts qui pincent les mamelons dressés. Juliette se cambre. Son bassin ondule contre moi.

Je commence à bouger. Me retire. Reviens. L'eau oppose une résistance délicieuse. Chaque mouvement demande un effort. Chaque coup devient plus intense. Je la baise lentement. Profondément. Sens son sexe qui se contracte autour de ma verge.

"Ta main", souffle Nathan.

Je comprends. La main de Juliette cherche son sexe derrière elle. Je la vois qui l'attrape. Nathan grogne. Elle le caresse pendant que je la pénètre. Ses doigts coulissent sur sa verge tendue. Du gland jusqu'à la base. Encore et encore.

"Putain, c'est bon", halète Nathan.

Juliette gémit. Son autre main descend entre nous. Trouve mon sexe à chaque fois qu'il sort d'elle. Caresse mes bourses qui flottent dans l'eau. Je frissonne. Le plaisir monte. Trop vite.

"Attends", je murmure.

Je me retire d'elle. Mon sexe émerge de son sexe. Ruisselle. Pulse dans l'air marin. Elle me regarde avec des yeux suppliants.

"À lui maintenant."

Nathan se positionne. La prend par les hanches. La fait pivoter vers lui. Elle enroule ses jambes autour de sa taille. Il la pénètre d'un coup. Fort. Profond. Elle crie. Ses seins jaillissent hors de l'eau à chaque coup de reins.

Je m'approche. Me place contre son dos. Mes mains trouvent ses seins. Les caressent pendant que Nathan la baise. Elle tourne la tête vers moi. Nos bouches se rencontrent. Sa langue s'enroule autour de la mienne. Je goûte sa salive. Son désir.

Sa main cherche mon sexe. Me trouve. M'agrippe. Commence à me masturber. Ses doigts serrés autour de ma verge. Ses mouvements saccadés au rythme des coups de Nathan. Je grogne contre ses lèvres.

"Comme ça?" demande-t-elle.

"Oui. Putain oui."

Nathan accélère. L'eau éclabousse autour d'eux. Leurs corps claquent. Mouillés. Luisants. Je vois son sexe qui entre et sort d'elle. La chair rose étirée. Le jus qui coule malgré l'eau salée.

"Plus fort", supplie Juliette.

Nathan obéit. La pilonne. Brutal. Sauvage. Elle hurle. Sa main sur mon sexe devient frénétique. Me branle vite. Trop vite. Je sens mon orgasme approcher. Une boule de feu dans mes reins.

"Je vais jouir", j'annonce.

"Attends-moi", halète-t-elle.

"Moi aussi", grogne Nathan.

Nous sommes trois au bord du gouffre. Trois corps tendus vers l'explosion. Nathan la baise sans relâche. Juliette caresse son clitoris d’une main pendant qu'elle me branle de l’autre. Mes mains pétrissent ses seins. Mes doigts tordent ses mamelons. Elle hurle.

"Maintenant! Je jouis maintenant!"

Son corps convulse. Son sexe se contracte violemment autour de la verge de Nathan. Je le vois dans ses yeux. Le plaisir qui la submerge. Qui la détruit. Qui la reconstruit. Sa main se crispe sur mon sexe. L'écrase. Me fait basculer.

Mon sperme jaillit. Éclabousse l'eau. Se dilue en filets blancs. Je grogne. Mon corps tremble. L'orgasme me traverse. Violent. Interminable.

"Putain!" rugit Nathan.

Il jouit en elle. Je le vois à la façon dont il se fige. Dont ses traits se crispent. Dont ses mains s'enfoncent dans les hanches de Juliette. Son sperme remplit son ventre. Déborde. Se mêle à l'eau marine.

Nous restons immobiles. Haletants. Tremblants. Les vagues nous bercent doucement. Nous étreignons Juliette. Elle sanglote contre Nathan. Ses larmes coulent sur ses joues. Se mêlent à l'eau salée.

"C'était...", commence-t-elle.

"Je sais", murmure Nathan.

"Nous aussi", j'ajoute.

Nous restons longtemps dans l'eau. Nos corps enlacés. Nos souffles qui se calment. Le soleil qui brûle nos épaules. Puis nous sortons. Titubants. Épuisés. Comblés.

Sur la plage, nous nous allongeons sur une grande serviette. Juliette entre Nathan et moi. Nos peaux salées se touchent. Nos mains caressent son corps. Elle ferme les yeux. Sourit. S'endort presque immédiatement.

Je regarde Nathan par-dessus elle. Nos regards se croisent. Quelque chose passe entre nous. Une compréhension. Une certitude. Nous ne la lâcherons jamais. Nous sommes trois maintenant. Pour toujours.

Le vent tiède caresse nos corps nus. Les vagues murmurent sur le sable. Quelque part, un oiseau chante. Je ferme les yeux. Sens la main de Juliette qui trouve la mienne. Celle de Nathan aussi. Nos doigts s'entrelacent au-dessus de son ventre. Trois anneaux indissociables.

Je m'endors avec le goût du sel sur les lèvres et le poids délicieux du bonheur dans la poitrine.



Partie 3 - Le Retour

Je m'appelle Juliette. J'ai vingt-neuf ans et je suis amoureuse de deux hommes à la fois. Nous rentrons vers Paris après trois semaines sur les routes. Trois semaines pendant lesquelles Nathan et Enzo ont découvert mon corps comme jamais personne ne l'avait fait. Trois semaines où j'ai joui dans leurs bras, sous leurs langues, remplie de leurs sexes.

Le camping-car avale les kilomètres. Nous traversons les Pyrénées sous un ciel rose. La nuit descend doucement. C'est notre dernière soirée ensemble avant le retour à la réalité. Demain, nous reprendrons nos vies séparées. Nos boulots. Nos appartements vides.

"On s'arrête où?" demande Nathan depuis le volant.

"Là-bas," répond Enzo en pointant un parking désert qui surplombe la vallée.

Nous nous garons face aux montagnes. Le soleil disparaît derrière les crêtes. L'air devient frais. Je frissonne mais pas de froid. Quelque chose se noue dans ma poitrine. Je ne veux pas que ça se termine.

"Tu te souviens," dit Nathan en se tournant vers moi, "la première fois qu'on s'est vus?"

Je souris. "Tu portais un tee-shirt Nirvana ridicule. Tu avais vingt-trois ans et tu te prenais pour Kurt Cobain."

"Et toi," ajoute Enzo, "tu avais des couettes et un appareil dentaire. Tu nous regardais à peine."

"Vous étiez les amis de mon frère. J'avais vingt ans. Vous m'impressionniez."

Nathan rit. "On t'impressionnait? Tu nous snobais, oui."

Je me souviens. Toutes ces soirées où je les voyais boire des bières dans le salon de mon frère. Toutes ces fois où je surprenais leurs regards sur mes jambes, mes seins. Toutes ces années où je les désirais sans oser l'avouer.

"Les choses changent," je murmure.

Enzo se lève, vient s'asseoir près de moi sur la banquette. Sa main trouve ma cuisse. Ses doigts remontent sous ma jupe. Je sens mon sexe qui devient moite.

"On veut te donner quelque chose," dit Nathan. "Un souvenir."

"Quoi?" je demande.

"Nous. Ensemble. Tous les deux en même temps."

Mon cœur explose. Je sais ce qu'il veut dire. Nous ne l'avons jamais fait. Jamais tous les deux en moi simultanément. Mon sexe et mon anus remplis, mon corps entièrement possédé. L'idée me terrifie et m'excite à la fois.

"D'accord," je souffle.

Nathan coupe le moteur. Le silence nous enveloppe. Seuls les grillons chantent dehors. Enzo m'embrasse. Sa langue explore ma bouche avec une douceur qui me fait fondre. Sa main continue son ascension sous ma jupe, trouve ma culotte trempée. Il glisse un doigt dessous, frôle mon clitoris. Je gémis contre ses lèvres.

Nathan nous rejoint. Il s'agenouille devant moi, écarte mes cuisses. Ses mains remontent mes jambes, soulèvent ma jupe. Il retire ma culotte lentement. L'air frais caresse mon sexe mouillé. Nathan se penche, sa langue trouve ma fente. Il lèche du bas vers le haut, s'attarde sur mon clitoris. Je me cambre.

"Putain," je souffle.

Enzo retire mon haut. Mes seins apparaissent. Il les embrasse, suce mes mamelons tour à tour. Sa barbe râpe ma peau. Sa bouche aspire, tire, mord doucement. Je pose ma main sur sa nuque, le maintiens contre moi.

Nathan continue son travail entre mes cuisses. Sa langue s'enfonce dans mon sexe, ressort, trace des cercles autour de mon clitoris. Ses doigts rejoignent sa bouche. Il en glisse un en moi, puis deux. Je suis trempée. Mes fluides coulent sur sa main. Il ajoute un troisième doigt. Mon sexe se distend, l'accueille. Il me baise avec ses doigts pendant que sa langue s'acharne sur mon bouton de chair.

"Je vais jouir," j'annonce.

"Pas encore," ordonne Enzo.

Nathan retire ses doigts, sa bouche. Je proteste mais il se relève, se déshabille. Enzo fait de même. Leurs sexes se dressent, durs et luisants. Je veux les toucher, les prendre en bouche, mais Nathan me soulève.

"Allonge-toi," dit-il.

Je m'allonge sur la banquette convertie en lit. L'espace est étroit. Nos corps vont devoir s'emboîter parfaitement. Nathan s'allonge sous moi, sur le dos. Son sexe pointe vers le plafond du camping-car. Il me guide, me fait m'asseoir sur lui. Je descends lentement. Sa verge écarte mes lèvres, s'enfonce centimètre par centimètre. Je le sens qui me remplit, qui étire mes parois. Je gémis quand il atteint le fond.

"Penche-toi," murmure Nathan.

Je m'allonge sur lui. Mon ventre contre le sien. Mes seins écrasés contre son torse. Son sexe toujours planté en moi. Enzo s'agenouille derrière nous. Je sens ses mains qui écartent mes fesses. Son pouce frôle mon anus. Je tressaille.

"Détends-toi," souffle-t-il.

Il crache. Je sens sa salive chaude qui coule sur mon trou. Son pouce presse, entre un peu. La sensation est étrange, presque douloureuse. Il retire son pouce, le remplace par un doigt. Il entre lentement dans mon anus pendant que le sexe de Nathan occupe mon ventre. Je suis remplie des deux côtés. Mon corps se tend.

"Respire," dit Nathan sous moi.

Il embrasse mon front, mes joues. Ses mains caressent mon dos. Enzo ajoute un deuxième doigt dans mon cul. Il les fait aller et venir, m'ouvre progressivement. La douleur se transforme en plaisir. Je commence à bouger sur le sexe de Nathan, doucement, pendant qu'Enzo me prépare.

"Tu es prête?" demande Enzo.

"Oui," je murmure.

Il retire ses doigts. J'entends le bruit d'un tube qu'on ouvre. Il doit utiliser du lubrifiant. Je sens le gel froid sur mon anus. Puis le gland de son sexe qui pousse contre mon entrée arrière. Je me crispe malgré moi.

"Doucement," dit Nathan en caressant mes cheveux.

Je me souviens de la première fois qu'il m'a embrassée, il y a dix ans, lors d'une fête. J'étais saoule et je pleurais à cause d'un connard qui m'avait larguée. Nathan m'avait consolée. Ses lèvres avaient trouvé les miennes et j'avais cru mourir de bonheur. Mais le lendemain, il avait fait comme si rien ne s'était passé. Comme si je ne comptais pas. J'avais eu mal pendant des mois.

Enzo pousse. Son gland force mon sphincter. La brûlure est intense. Je crie. Nathan m'embrasse pour étouffer mon cri. Enzo continue, centimètre par centimètre. Mon anus se dilate, l'accepte. Je sens sa verge qui s'enfonce dans mon cul pendant que celle de Nathan occupe mon sexe. Deux membres qui me transpercent. Une douleur sublime qui me fait pleurer.

"Ça va?" demande Enzo.

"Oui," je sanglote. "Continue."

Il entre jusqu'à la garde. Ses bourses touchent mes fesses. Il reste immobile. Nous restons tous immobiles, le temps que mon corps s'adapte. Je suis pleine. Tellement pleine que j'ai l'impression d'exploser. Je sens leurs deux sexes à l'intérieur de moi, séparés par une fine membrane. Je les sens qui palpitent au rythme de leurs cœurs.

"Bouge," je supplie.

Nathan commence. Il se retire un peu, revient. Enzo fait de même, en alternance. Quand l'un sort, l'autre entre. Mon corps devient leur instrument. Ils me baisent avec une synchronisation parfaite. Leurs verges coulissent dans mes deux orifices, me labourent, me possèdent.

Je me souviens d'Enzo. La fois où je l'avais trouvé en larmes dans sa voiture après la mort de sa mère. Je l'avais serré contre moi, caressé ses cheveux. Il avait pleuré dans mon cou pendant des heures. Je l'aimais déjà. Je les aimais tous les deux sans savoir comment le leur dire.

Maintenant je le leur dis avec mon corps. Avec mes gémissements. Avec mes larmes qui coulent sur les joues de Nathan. Ils accélèrent. Leurs coups deviennent plus rapides, plus violents. Le camping-car tremble sous leurs assauts. Mes seins ballottent entre Nathan et moi. Mon cul claque contre le bassin d'Enzo. Le bruit de chair mouillée emplit l'espace restreint.

"Je vous aime," je crie.

Les mots sortent sans que je puisse les retenir. Nathan me regarde. Ses yeux brillent dans la pénombre. Enzo se penche sur moi, embrasse mon épaule.

"On t'aime aussi," murmure Nathan.

Mon orgasme arrive comme un tsunami. Il démarre dans mon ventre, explose dans tout mon corps. Mon sexe et mon anus se contractent simultanément autour de leurs verges. Les spasmes me secouent pendant de longues secondes. Je hurle leur nom. Je pleure. Je jouis tellement fort que je perds presque connaissance.

Nathan grogne sous moi. Je sens son sperme qui jaillit, remplit mon sexe. La chaleur se répand dans mon ventre. Derrière moi, Enzo pousse un dernier coup violent puis jouit à son tour. Son sperme inonde mon cul, se mêle à celui de Nathan qui déborde de mon sexe.

Ils restent en moi. Nous restons enlacés, tremblants, couverts de sueur. Leurs semences coulent de mes deux orifices, dégoulinent sur mes cuisses. Je sens leurs sexes qui ramollissent lentement mais qui ne veulent pas me quitter.

"Ne bougez pas," je supplie.

"Jamais," promet Enzo.

"On reste comme ça," ajoute Nathan.

Nous nous endormons ainsi. Moi entre eux deux, leurs sexes toujours en moi, leurs bras qui m'entourent. Je sais que demain sera différent. Je sais que nous ne pourrons pas vivre ainsi dans le monde réel. Mais pour l'instant, dans la nuit pyrénéenne, nous sommes trois. Nous sommes un. Nous sommes entiers.

Je me réveille à l'aube. Ils dorment encore. Je les regarde tour à tour. Nathan avec sa mâchoire carrée et ses cils trop longs. Enzo avec ses boucles brunes et sa bouche pleine. Mes deux amours. Mes deux hommes.

"On ne te laissera pas partir," murmure Nathan sans ouvrir les yeux.

"On change les règles," ajoute Enzo en se réveillant à son tour.

"Quelles règles?" je demande.

"Toutes," répond Nathan. "On invente notre histoire à nous. Toi, nous, ensemble."

Je souris. Mes larmes recommencent à couler mais ce sont des larmes de joie. Dehors, le soleil se lève sur les Pyrénées. Une nouvelle vie commence. Une vie où l'amour n'a pas de limite. Une vie où je peux aimer deux hommes sans choisir. Une vie où ils m'aiment tous les deux sans jalousie.

Nathan me pénètre à nouveau, lentement, tendrement. Enzo m'embrasse pendant que je chevauche Nathan. Leurs mains caressent ma peau. Nous faisons l'amour une dernière fois avant le retour. Mais je sais que ce n'est pas la fin. C'est le début de quelque chose de plus grand, de plus fort, de plus vrai.

Nous roulons vers Paris en fin de matinée. Nus tous les trois sur la banquette avant. Nos corps se touchent. Nos mains se cherchent. Nous parlons de l'appartement que nous louerons ensemble. Du grand lit où nous dormirons à trois. Des regards que nous affronterons. De l'amour qui nous unit et qui vaut toutes les batailles.

Je suis Juliette. J'ai vingt-neuf ans. Et je viens de comprendre que la liberté commence quand on arrête de suivre les règles des autres.

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Texte coquin : Camping
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