La photographe et le modèle

- Par l'auteur HDS CDuvert -
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Récit libertin : La photographe et le modèle Histoire érotique Publiée sur HDS le 17-12-2025 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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La photographe et le modèle
La lumière traverse les baies vitrées du loft parisien. Léna pivote derrière son trépied et observe l'homme qui vient de pénétrer dans son atelier. Théo referme la porte. Il porte un jean délavé et une chemise en lin blanc ouverte sur sa gorge. Ses cheveux bruns tombent en désordre sur son front. Il regarde autour de lui, les toiles blanches contre les murs, les projecteurs éteints, le parquet blond qui reflète le soleil de mars.

"Vous êtes photographe de mode, c'est ça?" Sa voix est rauque.

Léna hoche la tête. "Je l'étais. Maintenant je travaille sur le corps. L'art corporel. Des portraits intimistes."

Elle le détaille. Son corps est musclé, compact, façonné par des années de danse contemporaine. Il y a quelque chose de fluide dans sa démarche, même avec la légère claudication qu'il essaie de dissimuler. Son annonce cherchait un modèle masculin pour une série de clichés sur la vulnérabilité. Théo a répondu trois jours plus tard.

"Je suis blessé", dit-il en s'approchant du centre de la pièce. "Un accident pendant une répétition. Je ne danse plus pour l'instant."

Léna perçoit l'amertume dans ses mots. Elle prend son appareil, le soupèse entre ses mains. "Parfait. C'est la fragilité qui m'intéresse. Pas la performance."

Il la regarde pour la première fois. Ses yeux sont gris, presque transparents dans la lumière crue. Léna a trente ans mais on lui en donne moins. Ses cheveux châtains sont noués en chignon bas. Elle porte une robe noire simple, des bottines en cuir. Pas de bijoux. Juste l'appareil suspendu à son cou comme un talisman.

"Vous voulez que je pose comment?"

Léna s'approche. Elle tourne autour de lui, évalue les angles, les ombres qui sculptent son visage. "Debout. Juste là. Enlevez votre chemise."

Théo hésite une seconde. Ses doigts défont les boutons. Il laisse glisser le tissu le long de ses épaules. Son torse est nu, marqué par les muscles longs du danseur. Une cicatrice récente court le long de ses côtes, à droite. Léna lève son appareil.

Le premier déclic.

Elle capture son torse, l'asymétrie de sa posture qui protège la blessure. Théo ne sait pas où poser son regard. Ses yeux cherchent les siens mais elle reste cachée derrière l'objectif.

"Regardez ailleurs. Par la fenêtre."

Il obéit. Le profil est magnifique, la ligne de la mâchoire ferme, la gorge exposée. Léna se rapproche. Ses pas résonnent sur le parquet. Elle se tient à moins d'un mètre maintenant.

"Tournez-vous vers moi. Lentement."

Théo pivote. Leurs regards se croisent enfin, sans l'intermédiaire du viseur. Léna sent quelque chose se contracter dans son ventre. Une chaleur inattendue. Elle ajuste la focale, cadre son visage. Le cliquetis de l'obturateur remplit le silence.

"Vous photographiez quoi exactement?" demande-t-il.

"La vérité. Ce que les gens cachent d'habitude."

Théo sourit, un sourire en coin. "Et vous croyez que je vais vous laisser voir ça? On se connaît depuis cinq minutes."

Léna baisse son appareil. "C'est justement pour ça. On n'a pas de masque entre nous. Pas d'attentes."

Elle fait un pas vers lui. Lève la main. Ses doigts effleurent la cicatrice sur ses côtes. Théo tressaille. La peau est chaude sous sa paume.

"Ça fait mal?"

"Parfois."

Elle appuie légèrement. Il retient son souffle. Léna sent son cœur qui cogne sous ses doigts, rapide, irrégulier. Elle retire sa main mais reste proche. L'odeur de sa peau, mélange de savon et de sueur discrète, l'enveloppe.

"Mettez-vous là." Elle désigne un carré de lumière près de la fenêtre. "Assis par terre. Genoux relevés."

Théo s'exécute. Il s'installe en tailleur d'abord, puis replie ses jambes contre sa poitrine. Ses bras entourent ses genoux. Il a l'air d'un homme qui se protège. Vulnérable, exactement ce qu'elle cherche.

Léna s'accroupit face à lui. L'appareil entre eux comme une frontière. Elle cadre, déclenche, recadre. Les clichés s'accumulent. Dans le viseur, elle découvre des détails qu'elle n'avait pas vus à l'œil nu. La finesse de sa peau, les tendons de son cou, la manière dont sa pomme d'Adam monte et descend quand il déglutit.

"Vous êtes nerveux?"

"Non. Enfin, peut-être. Je ne fais pas ça d'habitude."

"Poser?"

"Me montrer."

Léna abaisse l'appareil. "C'est pas un strip-tease, Théo. C'est de l'art."

"La différence est mince."

Elle sourit. "Pas pour moi."

Il la fixe. Ses yeux gris la traversent. Léna ressent un frisson. Elle se redresse, recule de quelques pas. "Levez-vous. Tournez-vous face au mur."

Théo se met debout. Ses pieds nus ne font aucun bruit. Il se tourne, offre son dos à l'objectif. La musculature est saillante, dessinée par l'effort de la danse. Léna photographie la courbe de sa colonne, l'arrondi de ses épaules. Elle s'approche encore.

"Mettez vos mains contre le mur. Écartez les pieds."

Il hésite. "Comme ça?"

"Oui."

La position est ambiguë. Presque intime. Léna le capture sous cet angle, les hanches légèrement basculées, la tension dans ses cuisses. Elle pose l'appareil sur une table basse. S'approche de lui. Ses doigts touchent le creux de ses reins.

"Creusez un peu plus ici."

Théo obéit. Son dos se cambre légèrement. Léna laisse sa main glisser le long de sa colonne vertébrale. Elle sent chaque vertèbre sous sa paume. Théo frissonne.

"Vous êtes toujours comme ça avec vos modèles?" Sa voix est basse.

"Je les dirige. C'est mon travail."

"En les touchant?"

Léna retire sa main. "Seulement quand c'est nécessaire."

Théo se retourne. Ils sont face à face, à quelques centimètres. Léna sent son souffle contre sa joue. Il sent la menthe et quelque chose de plus âcre, l'adrénaline peut-être.

"Et là, c'est nécessaire?"

Elle ne répond pas. Reprend son appareil comme un bouclier. Recule de trois pas. "On continue. Enlevez votre jean."

Le silence qui suit est épais. Théo la fixe, cherche une trace d'humour dans son regard. Il n'en trouve pas. Ses mains défont le bouton de son jean. La fermeture éclair descend avec un son métallique. Il fait glisser le tissu le long de ses jambes. Il porte un boxer noir, moulant.

Léna lève l'appareil. Le cadre. Le corps presque nu, exposé à la lumière sans filtre. Théo se tient droit mais ses mains tremblent légèrement. Elle le voit dans le viseur, le trouble qui traverse son visage, l'excitation qui commence à tendre le tissu de son boxer.

Elle abaisse l'appareil. Le regarde directement. "C'est normal. C'est physiologique."

"Je sais."

"Je vais le photographier."

Théo déglutit. "Pourquoi?"

"Parce que c'est authentique. C'est ce que je veux capter. La réalité du corps."

Elle reprend la série. Le boxer qui se déforme, la tension visible, la manière dont Théo détourne le regard, gêné et troublé à la fois. Léna sent sa propre respiration s'accélérer. Une chaleur monte entre ses cuisses. Elle ignore le signal. Continue à photographier.

"Enlevez tout."

Théo la regarde. "Vous êtes sérieuse?"

"Totalement."

Il attrape l'élastique de son boxer. Le fait glisser. Le tissu tombe à ses pieds. Il est nu maintenant, complètement exposé. Son sexe est à moitié dressé, tendu par l'excitation et la gêne mêlées. Léna photographie tout. La courbe de ses hanches, la ligne de ses cuisses, son érection qui se raffermit sous son regard.

"Touchez-vous."

Théo cligne des yeux. "Quoi?"

"Touchez-vous. Je veux capturer ça aussi."

Il reste figé quelques secondes. Puis sa main descend. Ses doigts entourent son sexe. Il commence un mouvement lent, mécanique. Léna s'accroupit, change d'angle, cadre son visage. Les expressions qui se succèdent. La honte d'abord, puis le plaisir qui la remplace, les paupières qui se ferment, la bouche qui s'entrouvre.

Elle entend sa respiration qui s'emballe. Les clichés se multiplient. Le poignet qui accélère, les hanches qui se soulèvent légèrement, les muscles du ventre qui se contractent. Léna sent sa propre excitation grimper. Elle serre les cuisses.

"Regardez-moi."

Théo ouvre les yeux. Il la fixe, la main toujours en mouvement. Leurs regards se verrouillent. Léna abaisse l'appareil. Pose le boîtier sur le sol. Elle se redresse, défait la fermeture de sa robe. Le tissu glisse le long de son corps. Elle ne porte rien en dessous.

Théo s'immobilise. "Qu'est-ce que vous faites?"

"Je participe."

Elle s'approche. Se tient face à lui, nue elle aussi. Sa main rejoint la sienne sur son sexe. Leurs doigts se mêlent. Ensemble, ils reprennent le mouvement. Léna sent la chaleur de sa peau, la dureté sous leurs paumes. Elle se colle contre lui. Son autre main glisse entre ses propres cuisses.

Théo la regarde, stupéfait. "C'est pas de l'art, ça."

"Si. De l'art vécu."

Leurs respirations se synchronisent. Léna sent l'orgasme qui monte, rapide, brutal. Théo gémit contre sa tempe. Ses hanches se tendent. Il jouit entre ses mains, le liquide chaud qui éclabousse leurs doigts entrelacés. Léna continue son propre mouvement, les yeux fermés, jusqu'à ce que la vague la submerge à son tour.

Ils restent immobiles, haletants, leurs corps collés par la sueur et le plaisir. Léna recule enfin. Ramasse son appareil. Le règle pour un dernier cliché. Elle photographie leurs mains souillées, leurs corps luisants dans la lumière de l'après-midi.

"Séance terminée", murmure-t-elle.

Théo la regarde, déconcerté, excité, troublé. "C'était quoi?"

Léna sourit. "Le prologue."



Théo revient trois jours plus tard. Il sonne à la porte du loft en début d'après-midi. Léna ouvre, vêtue d'un pantalon large et d'un débardeur blanc. Ses cheveux sont détachés. Ils tombent en vagues souples sur ses épaules.

"Entre."

Il pénètre dans l'atelier. L'odeur de café flotte dans l'air. Les rideaux blancs ondulent devant les fenêtres ouvertes. Léna a déplacé le mobilier. Un matelas recouvert de draps noirs occupe maintenant le centre de la pièce, baigné de lumière naturelle.

"Tu as pensé à notre dernière séance?" demande-t-elle en refermant la porte.

Théo hoche la tête. "Oui. Beaucoup."

"Et?"

"Je ne sais pas trop ce que c'était."

Léna sourit. "Moi non plus. Mais je veux continuer."

Elle le guide vers le matelas. Théo retire ses chaussures. Il porte un tee-shirt gris et un jogging. Ses pieds nus s'enfoncent dans le tissu du drap.

"Aujourd'hui, on va plus loin", annonce Léna.

"C'est-à-dire?"

"Nu. Entièrement. Dès le début."

Théo hésite une seconde. Puis il attrape le bas de son tee-shirt et le fait passer par-dessus sa tête. Son torse se révèle, les muscles définis par la lumière rasante. Il baisse son jogging et son boxer d'un même geste. Se tient debout, nu, face à elle.

Léna le regarde sans l'intermédiaire de l'appareil. Son sexe est au repos, légèrement pendant contre sa cuisse. Il y a quelque chose de désarmant dans sa nudité immédiate, sans préambule.

"Allonge-toi sur le dos."

Théo s'exécute. Son corps s'étend sur les draps noirs. Léna attrape son appareil, règle l'exposition. Elle se déplace autour du matelas, capture différents angles. Le profil, les mains posées sur le ventre, les pieds qui se croisent.

"Écarte les jambes."

Il obéit. Ses cuisses s'ouvrent. Léna cadre son bassin, son sexe exposé. Le déclic résonne dans le silence. Elle s'agenouille près du matelas, se rapproche. Le zoom capte chaque détail, la texture de la peau, les veines sous l'épiderme.

"Tu bandes déjà", constate-t-elle.

Théo tourne la tête. "C'est difficile de pas réagir."

Léna pose l'appareil. "Je vais te toucher. Pour te positionner."

Ses mains se posent sur ses chevilles. Elle écarte davantage ses jambes, plie un genou. Ses doigts remontent le long de son mollet, s'attardent sur l'intérieur de sa cuisse. Théo frissonne. Son sexe se dresse un peu plus.

"Tu sens ça?" murmure-t-elle.

"Oui."

Sa main continue son ascension. Frôle son aine, évite son sexe, remonte sur son ventre. Les muscles se contractent sous sa paume. Léna reprend l'appareil. Photographie la réaction de son corps, l'érection qui se raffermit, les abdominaux qui se tendent.

"Tourne-toi sur le ventre."

Théo roule sur le côté. S'allonge face contre le matelas. Léna capture la ligne de son dos, la courbe de ses fesses. Elle grimpe sur le matelas, se tient à califourchon au-dessus de lui sans le toucher. L'appareil descend, cadre ses reins, la fossette au bas de sa colonne.

"Soulève tes hanches."

Théo s'appuie sur ses avant-bras. Ses fesses se soulèvent. Léna photographie la position, la tension dans ses cuisses. Elle descend du matelas, se place derrière lui. Sa main se pose sur sa fesse droite. La peau est ferme, chaude.

"Écarte."

Théo hésite. Puis il élargit l'espace entre ses genoux. Léna glisse sa main entre ses cuisses, remonte jusqu'à son sexe. Le trouve dur, comprimé contre le matelas. Elle l'enserre dans sa paume.

"Putain", souffle Théo.

Léna commence un mouvement lent. Sa main coulisse le long de son érection, emprisonnée entre son corps et le drap. Théo gémit, ses hanches bougent d'instinct. Elle lâche prise. Reprend l'appareil. Photographie son visage enfoui dans le tissu, la contraction de ses épaules.

"Remets-toi sur le dos."

Il roule sur lui-même. Son sexe est dressé maintenant, tendu contre son ventre. Léna le cadre en gros plan. La hampe gonflée, le gland luisant. Elle s'agenouille près de lui.

"Touche-toi. Comme l'autre jour."

La main de Théo descend. Ses doigts entourent sa verge. Il commence à se masturber, le regard fixé au plafond. Léna photographie chaque phase. Le poignet qui accélère, les doigts qui se resserrent, la main libre qui agrippe le drap.

"Regarde-moi."

Théo tourne la tête. Leurs yeux se croisent. Léna déclenche en rafale. Les flashs explosent, capturent l'expression de son visage, le plaisir qui monte, la bouche qui s'ouvre sur un halètement.

"Continue. Ne t'arrête pas."

Le mouvement s'intensifie. Théo se cambre, ses talons poussent contre le matelas. Léna pose l'appareil. Enlève son débardeur. Ses seins se libèrent, les tétons déjà durcis. Elle retire son pantalon, sa culotte. Se retrouve nue à côté de lui.

"Qu'est-ce que tu fais?" demande Théo, la voix rauque.

"Je te rejoins."

Elle s'allonge à ses côtés. Sa main glisse entre ses cuisses. Trouve son sexe humide, gonflé. Elle se caresse, ses doigts dessinent des cercles sur son clitoris. Théo la regarde, fasciné. Sa main continue son va-et-vient sur sa verge.

"On jouit ensemble", dit-elle.

Leurs respirations se synchronisent. Léna accélère le mouvement de ses doigts, presse son clitoris en rythme. Théo pompe son sexe plus vite, la main qui claque contre sa peau. Leurs gémissements se mêlent.

"Maintenant", souffle Léna.

L'orgasme la frappe en premier. Son corps se tend, ses cuisses tremblent. Théo la suit immédiatement. Son dos se soulève du matelas, le sperme jaillit en jets blancs sur son ventre. Ils restent figés quelques secondes, secoués par les spasmes.

Léna se redresse. Attrape l'appareil posé près du matelas. Photographie leurs corps enlacés, la sueur qui perle sur leur peau, le liquide blanc qui coule sur le ventre de Théo. Elle déclenche le retardateur. Se rallonge contre lui. Le flash explose.

"C'est dingue", murmure Théo.

"Quoi?"

"Ce qu'on fait. Je ne sais même pas si c'est encore de la photo."

Léna sourit. "C'est de l'art vivant."

Elle roule sur lui. Se place à califourchon sur son bassin. Son sexe humide se presse contre le ventre de Théo, mélange leur transpiration et son sperme. Elle se penche, l'embrasse pour la première fois. Leurs langues se trouvent, se mêlent. Le baiser est profond, violent.

Théo agrippe ses hanches. La plaque contre lui. Léna sent son sexe qui durcit à nouveau contre ses fesses. Elle se relève, attrape sa verge. La guide vers son entrée. S'empale lentement.

"Merde", gémit Théo.

Léna s'enfonce jusqu'à la garde. Reste immobile, savoure la sensation d'être remplie. Puis elle commence à bouger. Des mouvements amples, circulaires. Ses mains se posent sur le torse de Théo. Elle ondule au-dessus de lui.

"Prends l'appareil", halète-t-elle.

Théo attrape le boîtier posé près du matelas. Le règle d'une main tremblante. Cadre Léna qui le chevauche, ses seins qui bougent au rythme de ses hanches, son visage renversé en arrière. Il déclenche. Le flash illumine son corps en mouvement.

"Encore."

Il photographie son ventre, ses cuisses ouvertes, l'endroit où leurs corps se rejoignent. Léna accélère. Ses hanches claquent contre le bassin de Théo. Elle gémit sans retenue, les mains agrippées à ses épaules.

"Je vais jouir", annonce-t-elle.

"Vas-y."

L'orgasme la submerge. Son sexe se contracte autour de la verge de Théo. Elle crie, les ongles enfoncés dans sa peau. Théo lâche l'appareil, la saisit par les hanches. La pilonne par en dessous, rapide, brutal. Il jouit à son tour, son sperme qui inonde son ventre.

Léna s'effondre sur lui. Leurs corps sont collés par la sueur et le plaisir. Leurs respirations saccadées résonnent dans le loft silencieux. Elle reste ainsi, son sexe encore rempli, son visage enfoui dans son cou.

"On a franchi une étape", murmure Théo.

"Oui."

"Et maintenant?"

Léna se redresse. Le regarde. Ses yeux gris sont troublés, perdus. Elle sourit.

"Maintenant on transforme ça en œuvre."

Elle se retire, se lève du matelas. Marche vers la salle de bain. Théo reste allongé, le corps vidé, l'esprit en déroute. Il entend l'eau qui coule. Léna revient quelques minutes plus tard, une serviette nouée autour du corps.

"Viens te doucher. Ensuite je te montre les tirages."

Théo se lève. Ses jambes tremblent légèrement. Il la suit dans la salle de bain carrelée de blanc. Léna laisse tomber sa serviette. Entre sous le jet brûlant. Il la rejoint. L'eau ruisselle sur leurs corps nus.

Léna attrape le savon. Le fait mousser entre ses mains. Lave le torse de Théo, descend sur son ventre, évite son sexe, remonte sur ses épaules. Ses gestes sont précis, presque cliniques. Théo la regarde faire, hypnotisé.

"À ton tour."

Il prend le savon. Lave ses seins, son ventre, descend entre ses cuisses. Ses doigts s'attardent sur son sexe. Léna ferme les yeux, se laisse faire. La main de Théo glisse entre ses fesses, remonte le long de son dos. Elle se retourne, s'appuie contre le carrelage.

"Prends-moi."

Théo ne réfléchit pas. Il la soulève, la plaque contre le mur. Ses jambes s'enroulent autour de ses hanches. Il la pénètre d'un coup. Léna crie, ses ongles griffent ses épaules. Il la baise sous la douche, l'eau qui cascade sur leurs visages, les coups de reins qui la cognent contre le mur.

"Plus fort."

Théo accélère. Ses cuisses de danseur le portent, puissantes. Il la martèle sans relâche, le sexe de Léna qui claque contre le sien. Elle jouit rapidement, les jambes nouées dans son dos. Il continue, cherche son propre plaisir. Le trouve quelques secondes plus tard, le sperme qui se dilue dans l'eau chaude.

Ils restent immobiles, haletants. Théo la repose doucement. Léna vacille, s'appuie contre lui. Ils sortent de la douche. Se sèchent en silence. L'après-midi tire vers le soir.

Dans l'atelier, Léna ouvre un tiroir. Sort des tirages grand format. Les étale sur une table basse. Théo s'approche, enroulé dans une serviette. Il découvre les photos de leur première séance. Son corps nu, son érection, sa main qui se masturbe. Leurs doigts entrelacés. Le sperme sur leurs paumes.

"Putain", souffle-t-il.

"Elles sont belles", dit Léna.

"Elles sont crues."

"C'est la même chose."

Théo passe d'un tirage à l'autre. Se voit exposé, vulnérable, excité. Une partie de lui est gênée. Une autre est fascinée. Léna se tient à côté de lui, observe ses réactions.

"Je veux faire une exposition avec ça. Avec tout ce qu'on va créer ensemble."

Théo la regarde. "Tu es sérieuse?"

"Totalement."

"Les gens vont voir... tout."

"Oui. C'est le but."

Il fixe à nouveau les photos. Son sexe durcit sous la serviette. L'idée d'être exposé ainsi, offert aux regards, l'excite malgré lui. Léna remarque son trouble. Sourit.

"Tu aimes l'idée."

"Je ne sais pas."

"Ton corps dit oui."

Elle laisse tomber sa serviette. S'agenouille devant lui. Écarte le tissu qui couvre son bassin. Son sexe se dresse, à moitié dur. Léna l'enserre dans sa main. Le masturbe lentement.

"Imagine. Tes photos sur les murs d'une galerie. Des dizaines de personnes qui te regardent. Qui voient ton sexe. Ton plaisir."

Théo gémit. Sa verge gonfle dans la paume de Léna. Elle accélère le mouvement. Se penche. Sa langue lèche le gland. Théo ferme les yeux.

"Imagine leurs yeux sur toi. Leurs fantasmes."

Elle le prend en bouche. Ses lèvres glissent le long de la hampe. Descendent jusqu'à la base. Remontent. Sa langue caresse le frein, tourne autour du gland. Théo agrippe ses cheveux.

"Putain, Léna."

Elle accélère. Sa tête monte et descend en rythme. Sa main caresse ses testicules, appuie sur le périnée. Théo se cambre. Ses hanches bougent d'instinct, baisent sa bouche. Léna le laisse faire, la gorge ouverte.

"Je vais jouir."

Elle ne ralentit pas. Le suce plus fort, les joues creusées. Théo explose dans sa bouche. Le sperme jaillit au fond de sa gorge. Léna avale tout, continue les mouvements jusqu'à ce qu'il se vide complètement.

Elle se relève. L'embrasse. Théo goûte son propre sperme sur sa langue. Le baiser est long, profond. Quand ils se séparent, la nuit est tombée sur Paris.

"Reste", murmure Léna.

Théo hoche la tête. Ils s'allongent sur le matelas, nus, épuisés. Leurs corps s'entrelacent. Dans l'obscurité du loft, les tirages luisent faiblement sur la table. Témoins silencieux de leur dérive.



Deux semaines plus tard, Léna déverrouille la porte de son atelier en fin d'après-midi. Théo la suit, une bouteille de vin à la main. Il porte un jean sombre et un pull noir. Ses cheveux sont fraîchement coupés. La blessure ne le fait presque plus souffrir.

"Ferme les yeux", dit Léna.

"Pourquoi?"

"Fais-le."

Théo obéit. Léna le guide à l'intérieur, sa main sur son bras. Leurs pas résonnent sur le parquet. Elle le positionne au centre de la pièce.

"Ouvre."

Théo ouvre les yeux. Se fige.

Les murs du loft sont couverts de tirages. Des dizaines de photos, certaines en noir et blanc, d'autres en couleur. Son corps partout. Nu, exposé, en érection. Lui qui se masturbe. Lui qui jouit. Léna à ses côtés, leurs corps entrelacés. Les gros plans de son sexe, de ses mains, de son visage tordu par le plaisir.

"Putain de merde", souffle-t-il.

Léna se tient derrière lui. "C'est l'exposition. Enfin, la version privée."

Théo avance lentement. S'approche d'un tirage grand format. Son torse nu, les muscles saillants, la cicatrice visible sur ses côtes. Le cliché est magnifique, brutal. Il passe au suivant. Son sexe en érection, photographié de près. Chaque veine, chaque détail.

"Les gens vont voir ça?"

"Oui."

"Tous ces gens qui ne me connaissent pas vont voir ma queue."

Léna sourit. "C'est l'idée."

Théo se retourne. "Tu es folle."

"Peut-être."

Il la regarde. Ses yeux gris sont troublés, partagés entre la gêne et l'excitation. Léna porte une robe longue en soie noire. Ses cheveux tombent librement sur ses épaules. Elle est pieds nus.

"Et toi? Tu es sur combien de photos?"

"Une dizaine."

Théo cherche du regard. Trouve un tirage où Léna se caresse, allongée sur les draps noirs. Un autre où elle le chevauche, la tête renversée. Un troisième, leur baiser sous la douche.

"On est complètement exposés."

"Oui."

"Et ça te fait quoi?"

Léna s'approche. Se colle contre son dos. Ses mains glissent sur son ventre. "Ça m'excite."

Théo ferme les yeux. Sent son souffle contre sa nuque. Ses seins pressés contre lui. Il bande déjà, son sexe tendu contre son jean.

"Regarde", murmure Léna en désignant une photo.

Théo ouvre les yeux. Le tirage montre son visage au moment de l'orgasme. Bouche ouverte, yeux mi-clos, traits déformés par le plaisir. Il est vulnérable, totalement exposé.

"C'est magnifique", dit-elle.

"C'est obscène."

"C'est pareil."

La main de Léna descend. Frotte son érection à travers le jean. Théo gémit. Se retourne. La plaque contre le mur, entre deux photos. L'embrasse violemment. Leurs langues se mêlent, leurs dents s'entrechoquent.

"Tu me rends dingue", grogne-t-il.

Léna sourit contre ses lèvres. "Bien."

Elle défait le bouton de son jean. Baisse la fermeture. Glisse sa main dans son boxer. Enserre son sexe dur. Théo agrippe ses hanches, la soulève. Léna enroule ses jambes autour de lui.

"Là. Contre les photos."

Théo la plaque contre le mur. Le tirage derrière elle montre son dos nu, photographié de près. Il remonte sa robe. Découvre qu'elle ne porte rien dessous. Son sexe est humide, gonflé. Il libère sa verge, la guide vers son entrée.

"Regarde-toi", souffle Léna.

Théo tourne la tête. Une photo grand format le montre en érection, sa main sur son sexe. Il se voit exposé pendant qu'il la baise. L'idée décuple son excitation. Il la pénètre d'un coup.

"Putain."

Léna crie. Ses ongles griffent ses épaules. Théo la pilonne contre le mur, ses hanches qui claquent contre les siennes. Le cadre tremble. Il baise plus fort, les jambes de Léna serrées autour de lui.

"Plus fort. Baise-moi plus fort."

Il accélère. La martèle sans retenue. Léna gémit à chaque coup de reins, la tête cognée contre la photo derrière elle. Théo la regarde, fasciné par son visage déformé par le plaisir. Il sent l'orgasme qui monte.

"Je jouis."

"Attends."

Léna se dégage. Atterrit sur ses pieds. Se retourne. S'appuie contre le mur, les mains à plat sur une photo qui montre son propre visage. Elle cambre les reins, offre son cul.

"Prends-moi par-derrière."

Théo se positionne. Glisse son sexe entre ses fesses. Trouve son entrée. La pénètre par-derrière. Léna crie, ses doigts se crispent sur le tirage. Il la baise debout, une main sur sa hanche, l'autre agrippée à ses cheveux.

"Regarde les photos. Regarde ce qu'on est devenus."

Théo lève les yeux. Les tirages les entourent. Leurs corps nus, leurs actes sexuels immortalisés. Il se voit partout, exposé, vulnérable. Il jouit brutalement, ses hanches plaquées contre les fesses de Léna. Le sperme inonde son sexe.

Léna se redresse. Se retourne. L'embrasse. Leurs langues se cherchent. Le sperme coule le long de ses cuisses. Elle recule, s'agenouille. Prend le sexe encore dur de Théo en bouche. Le nettoie avec sa langue.

"Putain", gémit-il.

Elle le suce lentement, savoure le goût mêlé de son sperme et de sa propre mouille. Ses lèvres glissent le long de la hampe. Théo ferme les yeux, la main dans ses cheveux.

Léna se relève. "Viens."

Elle le guide vers une table basse au centre de la pièce. La surface est recouverte de tirages non encadrés. Des dizaines de photos étalées. Léna s'assoit sur la table. Les clichés se froissent sous ses fesses.

"Là. Sur les photos."

Théo s'approche. Se place entre ses cuisses. Léna s'allonge sur le dos. Les tirages se plient sous son corps. Elle écarte les jambes, offerte.

"Lèche-moi."

Théo s'agenouille. Son visage se retrouve à hauteur de son sexe. Il voit les lèvres gonflées, luisantes de son propre sperme. Il plonge. Sa langue lèche son clitoris. Léna gémit, les mains agrippées au bord de la table.

"Oui. Comme ça."

Théo lèche plus fort. Sa langue descend, pénètre son entrée. Goûte le mélange de leurs liquides. Remonte sur son clitoris. Le suce, le mordille. Léna se cambre, ses talons enfoncés dans le dos de Théo.

"Continue. Je vais jouir."

Il accélère. Ses doigts rejoignent sa langue. Deux doigts qui s'enfoncent dans son sexe pendant qu'il suce son clitoris. Léna crie, se tord sur la table. Les photos se déchirent sous son corps.

"Maintenant. Je jouis."

L'orgasme la submerge. Son sexe se contracte autour des doigts de Théo. Elle crie sans retenue, le corps secoué de spasmes. Théo continue de la lécher, prolonge son plaisir.

Léna se redresse. Le repousse. Se laisse glisser de la table. S'agenouille face à lui. Leurs visages sont à quelques centimètres.

"Baise ma bouche."

Théo se relève. Son sexe est à nouveau dur, tendu devant le visage de Léna. Elle ouvre la bouche. Il glisse sa verge entre ses lèvres. Commence un mouvement de va-et-vient. Léna reste immobile, la bouche ouverte, les mains sur ses cuisses.

"Putain, ta bouche."

Théo accélère. Baise sa gorge, ses hanches qui bougent d'instinct. Léna ne bronche pas. Le laisse prendre son plaisir. Ses yeux fixent les siens, intenses.

"Je vais jouir dans ta bouche."

Léna hoche imperceptiblement la tête. Théo se cambre. Explose au fond de sa gorge. Le sperme jaillit en jets épais. Léna avale tout, ses lèvres serrées autour de la verge palpitante.

Théo se retire. S'effondre à côté d'elle. Ils restent assis par terre, adossés à la table, haletants. Les photos froissées jonchent le sol autour d'eux.

"On a détruit des tirages", constate Théo.

Léna sourit. "On en refera."

Elle se lève. Marche vers une étagère. Attrape une paire de menottes en cuir. Revient vers Théo. S'agenouille devant lui.

"Tends tes mains."

"Quoi?"

"Fais-moi confiance."

Théo tend ses poignets. Léna attache les menottes. Les serre. Théo tire dessus. Le cuir ne cède pas.

"Qu'est-ce que tu fais?"

"Je prends le contrôle."

Elle se lève. Le guide vers un poteau métallique qui soutient le plafond. Lève ses bras. Attache les menottes à un crochet fixé en hauteur. Théo se retrouve debout, les bras tendus au-dessus de sa tête, exposé.

"Léna."

"Chut."

Elle recule. Attrape son appareil. Cadre Théo attaché, vulnérable. Le déclic résonne. Elle tourne autour de lui, photographie chaque angle. Son torse tendu, ses bras levés, son sexe qui durcit à nouveau.

"Tu bandes."

"Je ne contrôle pas."

Léna pose l'appareil. S'approche. Sa main caresse son torse, descend sur son ventre. Frôle son sexe sans le toucher. Théo gémit, tire sur les menottes.

"Tu veux que je te touche?"

"Oui."

"Dis-le."

"Touche-moi, putain."

Léna sourit. Enserre son sexe dans sa main. Le masturbe lentement. Théo ferme les yeux, s'abandonne. Elle accélère, puis ralentit. Le maintient au bord sans le laisser jouir.

"Léna, bordel."

"Pas encore."

Elle continue le supplice. Le branle jusqu'à ce qu'il tremble, puis s'arrête. Recommence. Théo tire sur les menottes, frustré, excité au-delà du supportable.

"Laisse-moi jouir."

"Non."

Léna s'agenouille. Prend son sexe en bouche. Le suce lentement, profondément. Théo gémit, ses hanches bougent d'instinct. Elle le sent gonfler dans sa bouche. S'arrête.

"Putain de merde."

Elle se relève. Enlève sa robe. La laisse tomber au sol. Se tient nue devant lui. Ses mains caressent ses propres seins, descendent sur son ventre, glissent entre ses cuisses.

"Regarde-moi."

Théo ouvre les yeux. La voit qui se masturbe devant lui. Ses doigts qui s'enfoncent dans son sexe, ressortent luisants. Elle gémit, les yeux fixés sur lui.

"Je vais jouir. Et toi tu vas juste regarder."

"Détache-moi."

"Non."

Léna accélère. Sa main frotte son clitoris en cercles rapides. Ses jambes tremblent. Elle jouit debout devant lui, les yeux dans les siens. Théo tire sur les menottes, impuissant, frustré.

Léna reprend son souffle. S'approche. Détache les menottes. Théo s'effondre contre elle. Elle le guide vers le matelas au fond de la pièce. Le fait s'allonger sur le dos.

"Maintenant je te laisse jouir."

Elle monte sur lui. S'empale sur son sexe. Théo crie, ses mains agrippent ses hanches. Léna le chevauche violemment, ses seins qui bougent au rythme de ses mouvements.

"Jouis. Maintenant."

Théo explose. Ses hanches se soulèvent du matelas. Le sperme jaillit au fond de Léna. Elle continue de bouger, prolonge son orgasme. Théo crie, secoué de spasmes.

Elle s'effondre sur lui. Leurs corps collés par la sueur. Leurs respirations lentes reprennent un rythme normal. Autour d'eux, les photos les observent. Témoins silencieux de leur dérive.

"C'était quoi ce bordel?" murmure Théo.

"De l'art", répond Léna.

"C'était bien au-delà."

Elle sourit. "Je sais."

La nuit est tombée sur Paris. Les lumières de la ville filtrent à travers les baies vitrées. Léna se lève. Allume quelques lampes. L'atelier baigne dans une lumière douce. Les tirages brillent sur les murs.

"Le vernissage public est dans dix jours", dit-elle.

Théo se redresse. "Tu es vraiment sérieuse?"

"Oui."

"Les gens vont nous reconnaître."

"Peut-être. Et alors?"

Théo la regarde. Une partie de lui veut fuir. Une autre veut rester, plonger plus profond dans cette folie. Léna s'approche. S'assoit à côté de lui.

"Tu as peur?"

"Oui."

"Moi aussi."

"Mais tu le fais quand même."

"Oui."

Théo hoche la tête. "D'accord."

"D'accord quoi?"

"On le fait. L'exposition. Tout."

Léna sourit. L'embrasse doucement. "On va marquer les esprits."

Ils restent enlacés sur le matelas, nus, épuisés. Autour d'eux, les photos racontent leur histoire. Une histoire de corps, de désir, de transgression.





La galerie d'art est située dans le Marais. Les murs blancs sont couverts des tirages de Léna. Des dizaines de personnes circulent entre les œuvres, un verre de champagne à la main. Théo se tient près de l'entrée, vêtu d'un costume sombre. Il observe les visiteurs qui découvrent les photos.

"Tu es tendu", murmure Léna à son oreille.

Elle porte une robe noire ajustée, des talons hauts. Ses cheveux sont relevés en chignon strict. Elle a l'air professionnel, maîtrisée. Seul Théo sait ce qui se cache sous cette façade.

"Ils me regardent. Ils savent que c'est moi."

"Évidemment. Tu es le sujet de l'exposition."

Un couple s'arrête devant un tirage grand format. La photo montre Théo nu, en érection, la main sur son sexe. La femme chuchote quelque chose à son compagnon. Ils rient discrètement.

"Je ne peux pas rester ici", dit Théo.

Léna le saisit par le bras. "Si. Tu restes. C'est important."

"Ils me voient me branler."

"C'est de l'art."

"C'est de la pornographie."

Léna sourit. "C'est les deux."

Un critique s'approche d'eux. La cinquantaine, costume gris, lunettes fines. Il tend la main à Léna.

"Magnifique exposition. Brute, intime. Vous repoussez les limites."

"Merci", répond Léna.

L'homme se tourne vers Théo. "Et vous êtes le modèle, je suppose?"

Théo hoche la tête. "Oui."

"Courageux. Se montrer ainsi. Vulnérable."

"Ou stupide."

Le critique rit. "Non. Authentique. C'est rare."

Il s'éloigne. Théo respire lentement. Léna le guide à travers la foule. Ils passent devant les tirages. Leurs corps exposés. Leurs actes immortalisés. Les visiteurs les regardent avec curiosité, fascination, parfois gêne.

"Je dois aller en réserve. Viens avec moi", dit Léna.

"Pourquoi?"

"J'ai besoin de toi."

Ils se faufilent vers le fond de la galerie. Traversent une porte marquée "Privé". La réserve est un espace étroit, encombré de caisses et de cadres. Léna referme la porte. Le bruit de la foule devient sourd, lointain.

"Qu'est-ce qu'on fait là?"

Léna se retourne. Le regarde. Ses yeux brillent dans la pénombre. "Je suis excitée."

"Quoi?"

"Les gens qui regardent nos photos. Qui nous voient. Ça m'excite."

Elle s'approche. Plaque Théo contre une pile de caisses. L'embrasse violemment. Théo résiste une seconde, puis cède. Ses mains agrippent ses hanches. Leurs langues se mêlent.

"On ne peut pas faire ça ici."

"Si."

Léna défait sa ceinture. Baisse son pantalon et son boxer. Son sexe est à moitié dur. Elle s'agenouille. Le prend en bouche. Théo gémit, la main dans ses cheveux.

"Putain, Léna."

Elle le suce avec urgence. Ses lèvres glissent le long de la hampe qui durcit. Sa langue caresse le gland, descend sur le frein. Théo se cambre, les mains agrippées à une caisse derrière lui.

"On va se faire prendre."

Léna se relève. Remonte sa robe sur ses hanches. Retire sa culotte. La jette au sol. Se retourne. S'appuie contre les caisses, les mains à plat sur le bois.

"Baise-moi. Vite."

Théo ne réfléchit pas. Se positionne derrière elle. Glisse son sexe entre ses fesses. Trouve son entrée humide. La pénètre d'un coup. Léna mord son poing pour étouffer un cri.

"Plus fort."

Théo la pilonne. Ses hanches claquent contre ses fesses. Les caisses grincent. Le bruit pourrait alerter quelqu'un. Il s'en fout. Il baise plus fort, une main sur sa hanche, l'autre sur sa nuque.

"Tu aimes ça. Baiser pendant qu'ils regardent nos photos."

"Oui. Putain, oui."

Théo accélère. La martèle sans retenue. Léna gémit dans son poing, son corps secoué par les coups de reins. Elle jouit rapidement, ses jambes qui tremblent. Théo continue, cherche son propre plaisir.

"Je vais jouir."

"En moi."

Il explose. Ses hanches se plaquent contre elle. Le sperme inonde son sexe. Ils restent immobiles quelques secondes, haletants. Théo se retire. Léna se retourne. Arrange sa robe. Ramasse sa culotte.

"On retourne là-bas."

"Avec mon sperme qui coule sur tes cuisses?"

Léna sourit. "Oui."

Ils sortent de la réserve. Rejoignent la galerie. Les invités continuent de circuler, inconscients. Léna marche avec assurance, le sperme de Théo entre ses cuisses. Il la suit, fasciné par son audace.

Une journaliste les intercepte. Jeune, blonde, carnet à la main. "Vous êtes Léna Moreau? J'aimerais vous poser quelques questions."

"Bien sûr."

"Votre exposition est très crue. Certains diront pornographique. Comment répondez-vous à cette critique?"

Léna soutient son regard. "Le corps est politique. Le montrer sans filtre, c'est une déclaration."

"Et votre modèle? Comment vivez-vous cette exposition?"

Théo hésite. Sent le regard de Léna sur lui. "C'est... libérateur. Et terrifiant."

La journaliste sourit. "Une dernière question. Êtes-vous en couple?"

Léna et Théo se regardent. "Non", répond Léna. "On est complices."

La journaliste s'éloigne. Théo se penche vers Léna. "Complices?"

"C'est ce qu'on est. Non?"

Il hoche la tête. "Oui. Je suppose."

Le vernissage se poursuit. Les visiteurs affluent. Certains sont choqués, d'autres fascinés. Un collectionneur fait une offre pour trois tirages. Léna accepte. Le succès est au rendez-vous.

Minuit passé, la galerie se vide. Léna et Théo aident à ranger. Empilent les verres vides, nettoient les traces de champagne. Le galeriste les remercie, ferme à clé derrière eux.

"On va où?" demande Théo.

"À ma voiture. Je l’ai garée dans le parking souterrain."

Ils descendent les escaliers. Le parking est presque désert. Leur pas résonne sur le béton. Léna déverrouille sa voiture, une berline noire. Se retourne vers Théo.

"J'ai encore envie de toi."

"Ici?"

"Oui."

Elle le plaque contre la portière. L'embrasse. Ses mains défont son pantalon. Libèrent son sexe. Le masturbent jusqu'à ce qu'il durcisse. Théo gémit, les mains sur le toit de la voiture.

"Tourne-toi."

Théo se retourne. Fait face à la voiture. Léna se colle contre son dos. Sa main continue de le branler. L'autre glisse sous son pull, caresse son torse.

"Tu as été parfait ce soir."

"J'ai juste survécu."

Léna rit. "C'est déjà beaucoup."

Elle le lâche. Recule. Théo se retourne. La voit qui retire sa robe. Elle reste en soutien-gorge et talons, nue dans le parking désert. Elle s'appuie contre le capot de sa voiture.

"Viens."

Théo s'approche. Se positionne entre ses cuisses. Glisse son sexe dans son entrée encore humide de leur baise précédente. La pénètre lentement. Léna ferme les yeux.

"Comme ça. Lentement."

Théo bouge en rythme. Des mouvements amples, profonds. Ses mains caressent ses seins, défont son soutien-gorge. Les tétons durcissent sous ses doigts. Léna gémit, les mains agrippées au capot.

"Plus vite."

Il accélère. Ses hanches claquent contre les siennes. Le bruit résonne dans le parking. Une voiture passe au loin. Théo s'immobilise.

"Continue", ordonne Léna.

"On pourrait être vus."

"Justement."

Théo reprend ses mouvements. Baise plus fort, excité par l'idée d'être surpris. Léna se cambre sur le capot, offerte. Son corps ondule sous les coups de reins.

"Retourne-toi."

Léna se met sur le ventre. Ses seins écrasés contre le métal froid. Théo la pénètre par-derrière. La baise violemment, une main dans ses cheveux, l'autre sur sa hanche.

"Défonce-moi."

Il obéit. La martèle sans retenue. Léna crie, ses ongles griffent le capot. Théo sent l'orgasme qui monte. Veut le prolonger. Ralentit.

"Non. Continue."

Il accélère à nouveau. Ses hanches percutent ses fesses. Le bruit de leurs peaux qui claquent résonne. Léna jouit en premier, son corps secoué de spasmes. Théo la suit, explose en elle. Son sperme jaillit au fond de son sexe.

Il se retire. S'appuie contre la voiture, les jambes tremblantes. Léna se redresse. Le sperme coule sur ses cuisses. Elle ne l'essuie pas. Enfile sa robe, récupère son soutien-gorge.

"Monte."

Ils s'installent dans la voiture. Léna démarre. Sort du parking. Les rues de Paris défilent par les fenêtres. Théo la regarde conduire, fasciné. Elle est calme, maîtrisée. Comme si rien ne s'était passé.

"Où on va?"

"Chez moi. On n'a pas fini."

Elle conduit jusqu'à son loft. Se gare devant l'immeuble. Ils montent les escaliers. Léna déverrouille la porte. L'atelier est plongé dans l'obscurité. Elle allume quelques lampes.

Les murs sont vides maintenant. Les tirages sont à la galerie. Seuls quelques clichés restent, éparpillés sur la table basse. Léna sort son smartphone. Le tend à Théo.

"Regarde."

Ce sont des photos de la soirée. Prise avec son téléphone. Des visiteurs devant leurs tirages. Leurs regards fascinés, gênés, excités. Théo les parcourt.

"Tu les as photographiés en train de nous regarder."

"Oui. C'est la boucle. Eux qui nous voient. Nous qui les voyons nous voir."

Théo pose les photos. "C'est pervers."

"C'est de l'art."

Léna enlève sa robe. Marche vers le matelas au fond de la pièce. S'allonge nue sur les draps. Théo la rejoint. Se déshabille. S'allonge à ses côtés.

"Tu as aimé ce soir?"

Théo réfléchit. "Oui. Et non. C'était intense."

"Tu regrettes?"

"Non."

Léna sourit. Roule sur lui. Se place à califourchon. Son sexe humide se presse contre sa verge. Elle se frotte contre lui, lentement. Théo durcit.

"Encore?"

"Toujours."

Elle se soulève. Guide son sexe vers son entrée. S'empale lentement. Gémit. Reste immobile, savoure la sensation d'être remplie. Puis commence à bouger.

Ses hanches ondulent. Des mouvements circulaires, lents. Théo la regarde, hypnotisé. Ses seins qui bougent légèrement, son visage concentré, ses lèvres entrouvertes. Il pose ses mains sur ses hanches.

"Laisse-moi faire."

Théo lâche prise. Léna accélère. Monte et descend sur son sexe. Ses mains se posent sur son torse. Elle le chevauche avec urgence, cherche son plaisir.

"Touche-moi."

Les doigts de Théo trouvent son clitoris. Le caressent en rythme. Léna gémit, accélère encore. Ses cuisses tremblent. Elle est proche.

"Je jouis."

Son corps se tend. Ses hanches se figent. L'orgasme la submerge. Elle crie, les ongles enfoncés dans le torse de Théo. Il sent son sexe qui se contracte autour de sa verge.

Léna s'effondre sur lui. Haletante. Théo la retourne. Se positionne au-dessus d'elle. La pénètre à nouveau. Baise lentement, profondément. Leurs regards se verrouillent.

"Je veux te prendre autrement", murmure-t-il.

"Comment?"

"Par-derrière. Dans ton cul."

Léna le fixe. "Tu en as envie depuis longtemps?"

"Oui."

"Alors fais-le."

Théo se retire. Léna se met à quatre pattes. Cambre les reins. Offre son cul. Théo crache dans sa main. Humidifie son anus. Glisse un doigt. Léna se crispe.

"Doucement."

Il bouge le doigt lentement. L'entrée se détend. Il ajoute un deuxième doigt. Prépare le passage. Léna gémit, mélange de douleur et de plaisir.

"Vas-y."

Théo retire ses doigts. Positionne son sexe. Pousse lentement. La résistance est forte. Il insiste. Le gland franchit l'anneau. Léna crie.

"Attends."

Il s'immobilise. Laisse son corps s'habituer. Léna respire lentement. "Continue."

Théo pousse. S'enfonce centimètre par centimètre. La chaleur est intense. Il gémit, se retient de jouir immédiatement.

"Bouge."

Il commence un mouvement lent. Sort presque complètement. S'enfonce à nouveau. Léna gémit à chaque poussée. Sa main glisse entre ses cuisses, caresse son clitoris.

"Plus vite."

Théo accélère. La sodomise plus fort. Ses mains agrippent ses hanches. Il la baise par-derrière, fasciné par la vision de son sexe qui disparaît dans son cul.

"Putain, c'est bon."

Léna se masturbe plus vite. Le double plaisir la consume. Elle sent l'orgasme qui monte, différent, plus profond.

"Je jouis. Continue."

Théo martèle son cul. Ses hanches claquent contre ses fesses. Léna jouit violemment, son corps secoué de spasmes incontrôlables. Théo explose à son tour. Son sperme inonde son anus.

Il se retire lentement. S'effondre à côté d'elle. Léna roule sur le dos. Leurs corps sont trempés de sueur. Leurs respirations lentes reprennent un rythme normal.

"C'était quoi ce soir?" murmure Théo.

"La fin du début."

"Qu'est-ce que ça veut dire?"

Léna se tourne vers lui. "On a franchi toutes les limites. Maintenant on va plus loin."

"Plus loin comment?"

"Tu verras."

Elle se lève. Marche vers la salle de bain. Théo reste allongé, épuisé, comblé, troublé. Il entend l'eau qui coule. Ferme les yeux. Quand il les rouvre, Léna est de retour. Nue, humide, magnifique.

"Dors ici cette nuit."

Théo hoche la tête. Elle s'allonge contre lui. Leurs corps s'entrelacent. Dans l'obscurité du loft, ils dérivent vers le sommeil. Demain sera un autre jour. Une autre transgression. Une autre œuvre à créer.



Six mois plus tard. Le musée d'art contemporain est fermé au public. Les gardiens ont quitté les lieux. Seules quelques lumières de sécurité éclairent les salles immenses. Léna pousse la porte de service. Théo la suit.

"On n'a pas le droit d'être là", murmure-t-il.

"Je sais."

"Comment tu as eu les clés?"

Léna sourit. "Le conservateur est un ami. Il ferme les yeux."

Ils traversent les couloirs déserts. Leurs pas résonnent sur le marbre. L'exposition de Léna occupe toute une aile du musée. Les tirages monumentaux couvrent les murs blancs. Leurs corps partout. Nus, enlacés, exposés.

"C'est surréaliste", dit Théo.

"Quoi?"

"Nous. Ici. Dans un musée."

Léna s'arrête devant un tirage. La photo montre Théo allongé sur le matelas, en érection, la main sur son sexe. Le cliché fait trois mètres de haut. Chaque détail est visible.

"Tu te souviens de ce jour?"

"Comment oublier?"

Elle se tourne vers lui. "C'était le début."

"Et maintenant?"

Léna ne répond pas. Enlève son manteau. Le laisse tomber au sol. Elle porte une robe légère, des chaussures plates. Défait la fermeture de sa robe. La laisse glisser. Elle est nue dessous.

"Qu'est-ce que tu fais?"

"La dernière œuvre."

Théo la regarde. Son corps nu dans la lumière tamisée du musée. Les ombres sculptent ses formes. Il sent son sexe durcir.

"Tu veux faire l'amour ici?"

"Oui. Devant nos photos."

"On va se faire arrêter."

Léna s'approche. Défait sa chemise. Ses mains glissent sur son torse. "Non. On a deux heures."

Elle baisse son pantalon, son boxer. Son sexe se dresse, libéré. Léna s'agenouille. Le prend en bouche. Théo gémit, ses mains dans ses cheveux.

"Putain, Léna."

Elle le suce lentement. Sa langue caresse le gland, descend le long de la hampe. Ses lèvres font des allers-retours. Théo ferme les yeux. Le plaisir monte.

"Attends."

Léna se relève. "Quoi?"

"Je veux te prendre devant cette photo."

Il désigne le tirage derrière eux. La photo les montre en train de baiser, Léna à califourchon sur lui. Leurs visages sont tordus par le plaisir.

"D'accord."

Théo la guide vers le mur. La plaque contre le tirage. La soulève. Léna enroule ses jambes autour de lui. Il la pénètre d'un coup. Elle crie, le son résonne dans la salle déserte.

"Moins fort."

"Je ne peux pas."

Théo la baise contre leur photo. Ses hanches claquent contre les siennes. Le dos de Léna frotte contre le papier du tirage. Elle gémit à chaque coup de reins, les mains agrippées à ses épaules.

"Regarde-nous."

Théo tourne la tête. Un autre tirage, à quelques mètres. Leur reflet dans le verre du cadre. Leurs corps enlacés, nus, en pleine action.

"On est partout."

"Oui. Partout."

Il accélère. La martèle sans retenue. Léna sent l'orgasme qui monte. Rapide, violent. Elle jouit en criant, ses jambes serrées autour de lui. Théo continue, cherche son propre plaisir.

"Pas encore. Pas en moi."

Il se retire. La repose. Léna se retourne. S'appuie contre le mur. Cambre les reins.

"Finis sur moi. Sur mon dos."

Théo se masturbe derrière elle. Quelques mouvements suffisent. Il explose. Le sperme jaillit sur ses reins, coule le long de sa colonne vertébrale. Léna gémit, sent le liquide chaud sur sa peau.

"Prends une photo."

"Quoi?"

"Ton téléphone. Photographie ça."

Théo attrape son pantalon. Sort son portable. Cadre le dos de Léna, le sperme qui coule sur sa peau. Déclenche. Le flash illumine la scène.

"Parfait", murmure Léna.

Elle se redresse. Marche vers le centre de la salle. Le sperme continue de couler le long de son dos. Elle ne l'essuie pas. S'allonge sur le sol de marbre, au milieu de l'exposition.

"Viens."

Théo s'approche. S'allonge à côté d'elle. Leurs corps nus sur le sol froid. Autour d'eux, les tirages les observent. Leurs doubles démultipliés.

"C'est dingue", souffle Théo.

"Quoi?"

"Tout ça. Ce qu'on est devenus."

Léna se tourne vers lui. "On n'est pas devenus quelque chose. On l'a toujours été."

"Non. Avant toi, j'étais un danseur. Normal."

"Ennuyeux."

Théo sourit. "Peut-être."

Léna roule sur lui. Se place à califourchon. Son sexe humide se presse contre sa verge. Elle se frotte contre lui, lentement. Théo durcit à nouveau.

"Déjà?"

"Toujours."

Elle se soulève. Guide son sexe vers son entrée. S'empale lentement. Gémit. Reste immobile, savoure la sensation. Puis commence à bouger.

Ses hanches ondulent. Des mouvements circulaires, amples. Théo la regarde. Son corps qui bouge dans la pénombre. Ses seins qui oscillent légèrement. Son visage concentré.

"Tu es magnifique."

"Tais-toi. Profite."

Léna accélère. Monte et descend sur son sexe. Ses mains se posent sur son torse. Elle le chevauche avec urgence. Les bruits de leurs peaux qui se rencontrent résonnent dans le musée silencieux.

"Quelqu'un pourrait venir."

"Justement."

L'idée décuple son excitation. Léna se cambre, la tête renversée en arrière. Ses cheveux balayent son dos. Elle gémit sans retenue, s'abandonne au plaisir.

"Je vais jouir."

"Attends-moi."

Théo agrippe ses hanches. La pilonne par en dessous. Rapide, brutal. Léna crie, ses ongles griffent son torse. L'orgasme les frappe simultanément. Leurs corps se tendent, se figent. Les spasmes les secouent.

Léna s'effondre sur lui. Leurs respirations saccadées se mêlent. Le silence du musée les enveloppe. Autour d'eux, les photos témoignent. Leur histoire en images.

"On devrait partir", murmure Théo.

"Pas encore."

Léna se lève. Marche nue à travers l'exposition. S'arrête devant chaque tirage. Les observe comme si elle les découvrait. Théo la rejoint, nu lui aussi.

"Tu les aimes toujours?"

"Plus que jamais."

"Pourquoi?"

"Parce qu'elles disent la vérité. Sur nous. Sur le désir."

Théo passe son bras autour de sa taille. "Et maintenant? On fait quoi?"

Léna se tourne vers lui. "On continue. On crée. On transgresse."

"Jusqu'où?"

"Aussi loin que possible."

Elle l'embrasse. Un baiser long, profond. Leurs langues se cherchent, se trouvent. Quand ils se séparent, Théo sourit.

"Tu es folle."

"Je sais."

"Et je t'adore pour ça."

Léna rit. "Ne m'adore pas. Aime-moi. C'est différent."

"Je t'aime alors?"

Elle le fixe. Ses yeux brillent dans la pénombre. "Je ne sais pas. Tu me désires. C'est déjà beaucoup."

Théo la plaque contre un mur. Entre deux tirages. L'embrasse violemment. Sa main glisse entre ses cuisses. Trouve son sexe humide. Deux doigts qui s'enfoncent. Léna gémit contre ses lèvres.

"Encore?"

"Toujours."

Il la retourne. La plie en deux. La pénètre par-derrière. Baise debout, rapide, sauvage. Léna crie, ses mains à plat contre le mur. Théo la martèle, une main dans ses cheveux.

"Plus fort. Défonce-moi."

Il obéit. La pilonne sans retenue. Leurs peaux claquent. Le bruit résonne dans le musée. Léna jouit rapidement, son corps secoué de spasmes. Théo continue, prolonge son plaisir. Jouit à son tour, explose en elle.

Ils s'effondrent contre le mur. Haletants. Épuisés. Comblés. Autour d'eux, les photos les regardent. Témoins silencieux de leur fusion.

"On doit vraiment partir maintenant", dit Théo.

"Oui."

Ils se rhabillent lentement. Remettent leurs vêtements en silence. Léna ramasse son manteau. Jette un dernier regard à l'exposition.

"C'est beau", murmure-t-elle.

"Quoi?"

"Ce qu'on a créé. Ensemble."

Théo la prend dans ses bras. "On n'a pas fini."

"Non. On commence à peine."

Ils quittent le musée. Traversent les couloirs déserts. Sortent dans la nuit parisienne. L'air frais les saisit. Léna verrouille la porte de service. Rend les clés dans leur cachette.

"On rentre?"

"Non. On marche."

Ils descendent les escaliers du musée. Marchent dans les rues vides. Leurs mains se trouvent, s'entrelacent. Paris dort. Eux sont éveillés, vivants, consumés par ce qui les unit.

"À quoi tu penses?" demande Théo.

"Au prochain projet."

"Il y en a un autre?"

Léna sourit. "Toujours."

"Raconte."

"Pas maintenant. Tu verras."

Ils continuent de marcher. La Seine scintille sous les réverbères. Le silence de la ville les enveloppe. Léna s'arrête sur un pont. Se penche sur le garde-fou.

"C'est ici que tout a commencé", dit-elle.

"Comment ça?"

"Mon idée. L'exposition. Tout. Je me tenais ici il y a un an. Je me sentais perdue. Et j'ai décidé de créer quelque chose de vrai."

Théo se place derrière elle. L'enlace. "Tu as réussi."

"On a réussi. Ensemble."

Elle se retourne. Plonge ses yeux dans les siens. "Tu restes avec moi? Pour le prochain projet?"

"Évidemment."

"Même si ça devient encore plus dingue?"

"Surtout si ça devient plus dingue."

Léna sourit. L'embrasse doucement. "Alors on continue."

Ils reprennent leur marche. L'aube commence à poindre sur Paris. Les premiers rayons du soleil caressent les toits. Léna et Théo marchent côte à côte. Complices. Amants. Artistes.

Derrière eux, le musée abrite leurs œuvres. Devant eux, l'avenir s'ouvre. Infini. Troublant. Prometteur. Ils ne savent pas où ce chemin les mènera. Mais ils savent qu'ils le parcourront ensemble.

Dans le ciel qui s'éclaircit, Paris s'éveille. Eux aussi. À une nouvelle création. Une nouvelle transgression. Une nouvelle histoire à écrire. Avec leurs corps comme langage. Leur désir comme encre. Leur audace comme toile.

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Texte coquin : La photographe et le modèle
Histoire sexe : Une rose rouge
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