Désir et corruption : Partie 1

- Par l'auteur HDS CDuvert -
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Récit libertin : Désir et corruption : Partie 1 Histoire érotique Publiée sur HDS le 02-10-2025 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Désir et corruption : Partie 1
# Chapitre 1

Les derniers clients se levaient et le patron commençait à baisser le rideau de fer du bistrot. Julie serra discrètement son holster sous sa veste en cuir. Deux heures qu'elle observait ces hommes attablés au fond de la salle. Leurs regards furtifs, leurs chuchotements, leurs téléphones qui vibraient sans cesse. Tout correspondait au profil des suspects recherchés dans l'affaire des braquages en série.

Le rideau métallique claqua contre le sol. Le patron disparut par l'arrière du bar. Julie se retrouva seule avec eux dans la pénombre rougeâtre des néons qui clignotaient encore. Son cœur battait plus fort maintenant. Elle devait agir vite, les suivre discrètement quand ils sortiraient.

"Inspectrice Moreau, c'est bien ça ?"

La voix grave la fit sursauter. L'homme aux cheveux bruns la fixait, un sourire en coin. Comment connaissait-il son nom ? Son sang se glaça. Son second complice, plus jeune, aux yeux clairs perçants, se leva lentement de sa chaise.

"Tu croyais qu'on t'avait pas repérée ?" murmura le brun en s'approchant. "Trois jours que tu nous files. Toujours les mêmes fringues, toujours le même parfum."

Julie porta instinctivement la main à son arme. Le blond fut plus rapide. Ses doigts se refermèrent sur son poignet avec une force surprenante. Pas de brutalité, juste une pression ferme qui l'immobilisait.

"Du calme, beauté. On veut juste discuter."

La proximité de leurs corps troublait Julie malgré elle. L'odeur masculine du brun, mélange de cuir et d'eau de cologne épicée. La chaleur qui émanait du torse du blond contre son dos. Ses jambes tremblaient légèrement.

"Lâchez-moi. Vous êtes en état d'arrestation."

Le brun éclata de rire. Un rire rauque qui résonna dans le bar vide. "Avec quelles preuves ? Tu nous as vus boire des bières et jouer aux cartes."

Il avait raison. Aucune preuve tangible. Juste des soupçons et son instinct de flic. Le blond desserra son étreinte mais resta tout près. Trop près. Julie sentait son souffle chaud contre sa nuque.

"On pourrait peut-être trouver un arrangement," souffla-t-il à son oreille.

Un frisson parcourut l'échine de Julie. Un mélange de peur et d'excitation qu'elle ne voulait pas s'avouer. Leurs regards la déshabillaient déjà. Deux prédateurs face à leur proie. Mais qui chassait vraiment qui dans cette partie ?

Le brun s'approcha encore. Ses yeux sombres plongeaient dans les siens. "Tu sais ce qu'on fait aux jolies flics trop curieuses ?"

Sa main effleura la joue de Julie. Un contact électrisant qui la fit frémir. Elle devrait résister, appeler des renforts. Mais son téléphone était resté dans sa voiture. Et quelque chose en elle ne voulait plus partir.

"Je... je ne négocie pas avec des criminels," balbutia-t-elle, sa voix moins assurée.

"Criminels ? Tu n'as aucune preuve." Le blond glissa ses mains sur ses hanches. "Nous, on aimerait juste apprendre à mieux te connaître."

L'ambiguïté de la situation excitait Julie plus qu'elle ne l'admettrait jamais. Ces hommes dangereux, cette tension, ce jeu du chat et de la souris qui basculait... Son corps réagissait malgré sa raison.

Le brun approcha son visage du sien. "Tu trembles, inspectrice. C'est la peur ou autre chose ?"

Ses lèvres frôlèrent l'oreille de Julie. Un murmure à peine audible qui la fit frissonner. Le blond resserra son étreinte sur ses hanches, ses pouces traçant de petits cercles sur le tissu de son jean. Deux sources de chaleur qui l'enserraient.

"On pourrait te dénoncer," reprit le brun en reculant légèrement. "Dire que tu nous harcèles sans raison. Fin de carrière pour toi."

Mais ses yeux disaient autre chose. Un désir brut qui contredisait ses menaces. Julie le voyait à la façon dont il détaillait sa silhouette, s'attardant sur l'échancrure de son chemisier entrouvert.

"Ou alors..." Le blond fit glisser ses mains vers sa taille. "Tu peux être plus coopérante."

Julie sentait sa résistance faiblir. La situation lui échappait, mais pas comme elle l'avait craint. Ces hommes ne voulaient pas lui faire de mal. Ils voulaient jouer avec elle. Et malgré elle, elle entrait dans leur jeu.

"Qu'est-ce que vous voulez ?" Sa voix n'était plus qu'un souffle.

Le brun sourit. Un sourire de loup. "Pour commencer, que tu nous fasses confiance."

Sa main descendit lentement le long du bras de Julie. Ses doigts effleurèrent sa peau nue au niveau du poignet. Un contact léger mais brûlant qui lui arracha un petit gémissement involontaire.

"Tu vois ? Tu n'as pas si peur que ça." Le blond se colla davantage contre son dos. Elle sentait maintenant la fermeté de son torse musclé. "Ton corps dit le contraire de ta bouche."

C'était vrai. Son pouls s'accélérait, sa respiration se faisait plus courte. Une chaleur moite s'installait entre ses cuisses. Ces inconnus éveillaient en elle des sensations qu'elle n'avait jamais ressenties avec autant d'intensité.

Le brun posa ses mains de chaque côté de son visage. "On ne te fera rien que tu ne veuilles pas. Mais arrête de mentir. Tu en as envie autant que nous."

Ses pouces caressèrent doucement ses joues. Un geste tendre qui contrastait avec la rudesse de ses traits. Julie ferma les yeux malgré elle. Sa raison capitulait face aux signaux que lui envoyait son corps.

"Dis-nous ce que tu veux vraiment," murmura le blond contre sa nuque. "Qu'on arrête ? Ou qu'on continue ?"

Le silence s'étira. Seul le bourdonnement des néons défaillants troublait l'atmosphère lourde du bar. Julie rouvrit les yeux. Le regard du brun était hypnotique. Sombre et prometteur.

"Je... je devrais partir." Mais elle ne bougea pas. Ni ne repoussa leurs mains qui exploraient maintenant avec plus d'audace.

"Tu devrais, oui." Le brun approcha ses lèvres des siennes. "Mais tu ne le feras pas."

Il avait raison. Quelque chose de primitif avait pris le contrôle. L'excitation du danger, l'attrait de l'interdit. Ces hommes la désiraient sans détour, sans les codes habituels. Cru et direct.

Le blond fit glisser la fermeture de sa veste. Le cuir tomba au sol dans un bruit mat. Julie ne protesta pas. Ses mamelons durcissaient sous son chemisier fin. Impossible de cacher son excitation maintenant.

"Regarde comme elle est belle," souffla-t-il à son complice. "Tu sens comme son cœur bat vite ?"

Sa main se posa sur la poitrine de Julie, juste au-dessus de son soutien-gorge. La paume chaude épousait le rythme affolé de son pouls. Elle aurait dû le repousser. Elle s'appuya contre lui.

Le brun captura enfin ses lèvres. Un baiser possessif qui lui coupa le souffle. Sa langue força l'entrée de sa bouche avec une assurance troublante. Julie gémit malgré elle, ses défenses s'effritant une à une.

Julie interrompit soudain le baiser. Ses yeux s'ouvrirent, déterminés. "Stop." Sa voix claqua dans le silence du bar. Les deux hommes se figèrent, surpris par ce revirement. Elle posa ses mains sur le torse du brun et le repoussa doucement mais fermement.

"Vous croyez que ça marche comme ça avec moi ?" Un sourire carnassier étira ses lèvres. "Que je vais fondre parce que vous me coincez entre vous deux ?"

Elle se dégagea de l'étreinte du blond et fit quelques pas vers le centre de la pièce. Ses hanches ondulaient naturellement. Les deux hommes la regardaient, interloqués par ce changement d'attitude.

"Je suis flic, les gars. J'ai l'habitude des prédateurs." Elle déboutonna lentement son chemisier. Le tissu glissa de ses épaules, révélant un soutien-gorge de dentelle noire. "Mais j'ai aussi mes propres envies."

Le brun déglutit visiblement. Le blond serra les poings, troublé par cette inversion des rôles. Julie savourait leur désarroi. Elle tenait enfin les rênes.

"Tu veux jouer ?" murmura le brun, la voix rauque.

"Je ne joue pas. Je prends ce que je veux." Julie s'approcha de lui, posa ses mains sur sa ceinture. "Et ce soir, j'ai envie de vous deux."

Ses doigts défirient habilement la boucle métallique. Le cuir glissa entre ses mains expertes. Le brun frémit sous son contact. Elle sentait son excitation grandir contre sa paume.

"Putain..." souffla-t-il.

"Chut." Julie posa un doigt sur ses lèvres. "Moi qui commande maintenant."

Elle se tourna vers le blond. Ses yeux brillaient d'un éclat nouveau. "Toi, viens ici. Doucement."

Il obéit, hypnotisé par cette femme qui venait de reprendre le contrôle total de la situation. Julie attrapa sa chemise et l'attira vers elle. Leurs corps se collèrent. Elle mordilla son cou, juste assez fort pour le faire gémir.

"Vous vouliez m'interroger ?" Elle fit glisser sa jupe sur ses hanches. Le tissu tomba à ses pieds. "À mon tour de poser les questions."

Debout en lingerie au milieu du bar, elle dominait désormais ces deux hommes qui la dévoraient du regard. Ses cuisses nues luisaient sous les néons vacillants. Son assurance nouvelle les excitait plus que toutes leurs manœuvres de séduction.

"Qui de vous deux va me déshabiller complètement ?" Sa voix était devenue un ronronnement. "Et qui va regarder d'abord ?"

Le blond fit un pas vers elle. Julie l'arrêta d'un geste. "Pas encore. Déshabillez-vous. Tous les deux. Je veux voir ce que vous avez à m'offrir."

Les rôles s'inversaient complètement. C'était elle qui menait la danse désormais. Ses pulsions de flic endurcie se mêlaient à ses désirs de femme libérée. Un cocktail explosif qui électrisait l'atmosphère du bar.

Julie recula vers le comptoir du bar. Le bord en bois verni pressait contre ses reins. Elle posa ses mains à plat derrière elle, cambrant légèrement le dos. Ses seins tendaient la dentelle noire de son soutien-gorge.

"Vous avez entendu ? Déshabillez-vous." Ses yeux passaient de l'un à l'autre. "Mais regardez bien. C'est tout ce que vous aurez le droit de faire."

Les deux hommes échangèrent un regard. Le brun retira sa veste, puis sa chemise. Son torse musclé se révélait peu à peu. Julie observait chaque détail. Les poils bruns qui descendaient vers son ventre. La cicatrice fine sur son épaule gauche.

Le blond l'imita, plus lentement. Sa peau claire contrastait avec celle de son complice. Julie sentait l'excitation monter en elle face à ces deux corps masculins qui s'offraient à sa vue.

"Continuez," murmura-t-elle en glissant une main le long de son cou.

Ses doigts tracèrent une ligne invisible sur sa peau. De sa gorge à la naissance de ses seins. Un frisson la parcourut. Elle ferma les yeux un instant, savourant sa propre caresse.

"Merde, Julie..." Le brun avait déboutonné son pantalon. Son érection se devinait sous le tissu tendu.

"Inspectrice Moreau," corrigea-t-elle sans rouvrir les yeux. "Et pas un geste vers moi."

Sa main descendit vers son ventre plat. Ses muscles se contractèrent sous ses propres doigts. Elle sentait les regards brûlants des deux hommes sur sa peau nue. Cette attention décuplait son plaisir.

Le blond laissa tomber son pantalon. Julie rouvrit les yeux et sourit. Il bandait dur. Son sexe tendait son boxer noir. Elle mordit sa lèvre inférieure, feignant de découvrir ce spectacle avec surprise.

"Pas mal," susurra-t-elle. "Mais vous n'avez encore rien vu."

Elle fit glisser la bretelle de son soutien-gorge. Le tissu dévoila l'arrondi de son épaule. Sa peau était nacrée sous la lumière tamisée. Elle prit son temps, savourant l'impatience visible de ses spectateurs.

"Julie, arrête ce jeu..." La voix du brun se brisait. Ses poings se serraient pour résister à l'envie de la toucher.

"Quel jeu ?" Elle dégrafa lentement son soutien-gorge. Le tissu tomba au sol. Ses seins se libérèrent, fermes et ronds. Les tétons rosés durcissaient sous l'excitation. "Je fais juste ce qui me plaît."

Ses mains remontèrent vers sa poitrine. Elle caressa ses seins avec une lenteur calculée. Ses paumes épousaient leurs courbes. Ses pouces frottaient ses mamelons dressés. Un gémissement s'échappa de ses lèvres entrouvertes.

Le blond fit un pas vers elle. Julie ouvrit les yeux brusquement. "J'ai dit non. Restez où vous êtes et regardez."

Il s'immobilisa, frustré. Son boxer ne cachait plus rien de son désir. Le brun serrait les dents. Leurs corps tendus trahissaient leur envie folle de la prendre.

Julie glissa une main dans sa culotte. Le tissu fin se déforma sous ses doigts. Elle se caressait maintenant sans retenue. Sa respiration s'accélérait. Des petits cris s'échappaient de sa gorge.

"Vous voyez comme je suis mouillée ?" Elle retira sa main. Ses doigts brillaient d'humidité. "Tout ça pour vous. Mais vous ne pouvez que regarder."

C'était insoutenable. Le brun craqua le premier. Il s'élança vers elle malgré l'interdiction. Ses mains se posèrent sur ses hanches nues. Julie ne résista pas. Elle avait obtenu ce qu'elle voulait. Les faire perdre le contrôle.

"Je n'en peux plus," gronda-t-il contre ses lèvres. "Tu es trop belle. Trop excitante."

Le blond les rejoignit aussitôt. Ses mains se mêlèrent à celles de son complice sur le corps brûlant de Julie. Elle avait gagné. Son petit jeu de provocation les avait menés exactement où elle voulait.

"Stop." Julie repoussa fermement les deux hommes. Ses mains se posèrent sur leurs torses nus pour les maintenir à distance. "Qui a dit que vous pourriez me toucher tous les deux en même temps ?"

Le brun et le blond se figèrent, haletants. Leurs mains retombèrent le long de leurs corps. Julie sourit, savourant sa domination retrouvée sur la situation.

"Vous voulez me baiser ?" Elle se redressa contre le comptoir. Ses seins nus se balançaient légèrement. "Alors battez-vous pour ça. Montrez-moi lequel de vous deux me mérite vraiment."

Ses yeux passaient de l'un à l'autre. Ces deux mâles en rut qui la convoitaient. L'idée de les faire rivaliser l'excitait au-delà de tout.

"Comment ça, nous battre ?" Le blond fronçait les sourcils, déstabilisé.

"Pas physiquement, idiot." Julie rit, un son cristallin dans l'atmosphère lourde du bar. "Séduisez-moi. Chacun votre tour. Le meilleur gagnant aura droit à moi. L'autre regardera."

Elle désignait le brun d'un mouvement du menton. "Toi d'abord. Montre-moi ce que tu sais faire de tes mains."

Le blond recula à contrecœur. Son visage trahissait sa frustration. Julie ne lui accordait même plus un regard. Toute son attention se concentrait sur le brun qui s'approchait lentement.

"Qu'est-ce que tu veux que je fasse ?" Sa voix était rauque de désir contenu.

"Surprends-moi. Mais sans me pénétrer. Pas encore." Julie écarta légèrement les cuisses. "Fais-moi jouir avec ta bouche."

Le brun s'agenouilla devant elle. Ses mains remontèrent le long de ses jambes. Julie frémit sous cette caresse qui montait vers son intimité. Il prit son temps, traçant des cercles sur ses cuisses.

"Plus haut," ordonna-t-elle.

Ses doigts agrippèrent l'élastique de sa culotte. Le tissu glissa sur ses hanches. Julie se retrouva complètement nue face à ces deux hommes. Son sexe se révélait, déjà humide d'excitation.

Le brun approcha son visage. Son souffle chaud balayait les poils dorés de son pubis. Julie se cambra, anticipant le contact de sa langue. Mais il s'arrêta, levant les yeux vers elle.

"Tu es magnifique," murmura-t-il.

Sa langue frôla enfin les lèvres gonflées de son sexe. Julie gémit, ses mains agrippant ses cheveux bruns. Il la léchait avec une lenteur délibérée. Sa langue traçait des arabesques sur sa chair humide.

"Regarde comme elle mouille," lança-t-elle au blond qui observait la scène. "Tu voudrais être à sa place ?"

Le blond serrait les poings. Son érection pulsait dans son boxer. "Laisse-moi te montrer ce que je sais faire."

"Attends ton tour." Julie ondulait contre la bouche du brun. Ses doigts trouvaient maintenant son clitoris. Elle sentait l'orgasme monter en elle. "Continue... oui... comme ça..."

Sa jouissance explosa. Elle cria, ses cuisses se refermant sur la tête de l'homme agenouillé. Son corps se contractait de plaisir. Des vagues de chaleur la submergeaient.

Le brun se redressa, fier de son effet. Ses lèvres brillaient de la cyprine de Julie. "Alors ? J'ai gagné ?"

"Pas encore." Julie reprenait son souffle. "À ton tour maintenant," dit-elle au blond. "Fais mieux que lui."

La compétition ne faisait que commencer. Ces deux hommes allaient devoir se surpasser pour la satisfaire. Et elle comptait bien en profiter jusqu'au bout.

Le blond s'approcha d'un pas déterminé. "Je vais te faire oublier ce qu'il vient de faire."

Julie l'observait avec curiosité. Comment allait-il s'y prendre pour surpasser la performance de son rival ? Le brun se tenait en retrait, légèrement essoufflé, ses lèvres encore humides.

"Montre-moi," ronronna Julie en se penchant légèrement vers lui.

Mais au lieu de s'agenouiller comme son prédécesseur, le blond prit ses mains. Il porta ses poignets à ses lèvres, y déposant des baisers légers. Julie frémit. Cette approche plus tendre la surprenait après la fougue directe du brun.

"Tu as de belles mains," murmura-t-il en embrassant chacun de ses doigts.

Sa bouche remontait lentement le long de ses bras. Ses lèvres effleuraient la peau nacrée de Julie, laissant une traînée de feu sur leur passage. Elle fermait les yeux malgré elle, surprise par cette sensualité différente.

"Intéressant," souffla-t-elle. "Continue."

Il atteignait maintenant ses épaules. Sa langue traçait des cercles sur sa clavicule. Julie penchait la tête en arrière, offrant sa gorge à ses baisers. Le brun serrait les dents en voyant l'effet de cette technique sur elle.

"Tu sens bon," chuchota le blond contre son cou. "Un parfum de fleur et de sueur. Troublant."

Ses mains glissaient dans son dos pendant que sa bouche explorait sa nuque. Julie ondulait sous ces caresses patientes. Son corps se réchauffait à nouveau, différemment cette fois.

"Il prend son temps, lui," observa le brun avec une pointe d'agacement.

"Justement." Julie ouvrit les yeux pour le défier du regard. "Il sait y faire."

Le blond descendait vers sa poitrine. Mais au lieu de s'attaquer directement aux mamelons, il embrassa le contour de ses seins. Sa langue dessinait des spirales sur sa peau tendue. Julie cambrait le dos, quémandant plus de contact.

"Pas encore," murmura-t-il. "Je veux que tu en aies vraiment envie."

Ses lèvres se posèrent sur son sternum. Il remontait et redescendait entre ses seins sans jamais toucher les tétons dressés. Cette frustration calculée électrisait Julie plus qu'elle ne l'aurait cru.

"Salaud," haleta-t-elle. "Tu me tortures."

"C'est le but." Il sourit contre sa peau. "Dis-moi que tu me veux."

Ses mains caressaient ses flancs pendant que sa bouche continuait son manège autour de ses seins. Julie se tordait de plaisir contenu. Cette attente forcée décuplait ses sensations.

"Je te veux," avoua-t-elle dans un souffle.

Enfin, sa langue frôla son téton gauche. Julie cria sous l'intensité de cette caresse si longtemps différée. Il le lécha délicatement avant de le prendre entre ses lèvres. Sa succion douce lui arrachait des gémissements.

"Mieux que l'autre ?" demanda-t-il en relevant la tête.

Julie le regardait, troublée. Deux approches si différentes. La passion directe du brun, la sensualité progressive du blond. Impossible de choisir dans l'immédiat.

"Continue," ordonna-t-elle. "Prouve-moi que tu es le meilleur."

Le blond sourit et reprit sa descente. Ses baisers ponctuaient maintenant son ventre. Ses mains écartaient doucement ses cuisses. Mais au lieu de plonger directement vers son sexe, il embrassa l'intérieur de ses genoux.

"Putain, qu'est-ce qu'il fout ?" grommela le brun.

Julie lui lança un regard agacé. "Tais-toi. Laisse-le faire."

La bouche du blond remontait l'intérieur de ses cuisses. Centimètre par centimètre, il se rapprochait de son intimité brûlante. Julie tremblait d'anticipation. Cette lenteur la rendait folle.

Quand sa langue effleura enfin ses lèvres intimes, Julie explosa littéralement. Son corps tout entier était devenu une zone érogène sous ses caresses préliminaires. L'orgasme la faucha plus violemment que le précédent.

"Oh oui ! Oui !" Elle s'accrochait à ses cheveux blonds, le plaquant contre son sexe palpitant.

Il la léchait avec la même patience qu'il avait mise à l'amener jusque-là. Sa langue traçait des cercles parfaits autour de son clitoris gonflé. Julie jouissait par vagues successives, incapable de reprendre son souffle.

Quand elle redescendit enfin de son nuage, les deux hommes la dévoraient du regard. Leurs approches si différentes l'avaient menée au même résultat. Une jouissance intense qui la laissait pantelante.

"Alors ?" Le blond se redressa. "Qui a gagné ?"

Julie les observa tour à tour. Le brun, passionné et direct. Le blond, patient et raffiné. Comment départager ces deux virtuoses du plaisir féminin ?

Julie reprit lentement son souffle. Son corps vibrait encore des échos de ses deux orgasmes successifs. Elle regardait alternativement les deux hommes qui attendaient son verdict. Le brun, fier de sa fougue directe. Le blond, satisfait de sa technique raffinée.

"Vous voulez vraiment savoir qui a gagné ?" Elle se redressa contre le comptoir, ses seins encore dressés d'excitation. "Vous êtes tous les deux... parfaits."

Les deux hommes échangèrent un regard surpris. Ils s'attendaient à une compétition avec un vainqueur unique.

"Parfaits mais différents," continua Julie avec un sourire carnassier. "Toi," elle désigna le brun, "tu es le feu. Passionné, intense, tu me prends d'assaut." Puis ses yeux se posèrent sur le blond. "Et toi, tu es l'eau. Patient, sensuel, tu me fais fondre lentement."

Elle fit quelques pas vers eux, sa nudité parfaite ondulant sous les néons vacillants du bar.

"J'ai une dernière épreuve pour vous. La plus difficile." Sa voix se fit plus grave, plus autoritaire. "Je veux que vous me fassiez l'amour ensemble. En même temps. Comme une équipe."

Le silence tomba. Les deux rivaux se regardèrent, déstabilisés par cette proposition inattendue.

"Ensemble ?" répéta le brun, incertain.

"Vous devrez coordonner vos efforts. Mélanger vos talents." Julie s'approcha d'eux, posa une main sur chaque torse nu. "Le feu et l'eau qui s'unissent pour me donner le plaisir ultime."

Ses paumes remontèrent vers leurs cous. Elle les attira vers elle jusqu'à ce que leurs trois corps se touchent. La chaleur de leur peau mêlée l'électrisait.

"Je veux sentir vos quatre mains sur moi," murmura-t-elle. "Vos deux bouches. Vos sexes durs qui me prennent tour à tour."

Le blond posa une main hésitante sur sa hanche. Le brun caressa son épaule. Leurs gestes étaient encore timides, conditionnés par leur rivalité récente.

"Allons," les encouragea Julie. "Vous n'allez quand même pas me décevoir maintenant ?"

Cette provocation eut l'effet escompté. Les mains se firent plus audacieuses. Le brun embrassa sa nuque pendant que le blond caressait ses seins. Julie gémit sous cette double attention.

"Voilà... c'est mieux." Elle renversa la tête en arrière. "Maintenant, montrez-moi ce que vous savez vraiment faire."

Les deux hommes semblaient avoir trouvé un rythme. Leurs caresses se complétaient au lieu de s'opposer. Julie sentait quatre mains expertes explorer chaque parcelle de sa peau. Deux bouches qui se relayaient pour embrasser ses lèvres, son cou, ses seins.

"Sur le comptoir," haleta-t-elle. "Allongez-moi sur le comptoir."

Ils la soulevèrent ensemble. Le bois verni était froid contre son dos nu. Julie écarta les cuisses, s'offrant totalement à leurs regards brûlants.

"Qui commence ?" demanda le blond.

"Peu importe." Julie les regardait avec une faim animale. "Vous allez vous relayer. Me prendre l'un après l'autre jusqu'à ce que je n'en puisse plus."

Le brun s'avança le premier. Son sexe durci effleura les lèvres humides de Julie. Elle ondula des hanches pour l'accueillir. Quand il la pénétra enfin, elle cria de plaisir.

"Oui... comme ça... baise-moi fort."

Le blond caressait ses seins pendant que son rival allait et venait en elle. Cette double stimulation décuplait ses sensations. Julie se cambrait, s'abandonnant totalement à cette étreinte à trois.

Quand le brun se retira, pantelant, le blond prit immédiatement sa place. Sa pénétration fut plus douce, plus progressive. Julie gémit sous ce changement de rythme qui relançait son excitation.

"À vous deux... vous allez me tuer," balbutia-t-elle, emportée par une nouvelle vague de plaisir.

Les deux hommes avaient trouvé leur harmonie. Ils alternaient sans concertation, offrant à Julie un festival de sensations contrastées. Tantôt le feu passionné du brun, tantôt l'eau sensuelle du blond.

L'orgasme qui montait en elle promettait d'être dévastateur. Plus intense que tout ce qu'elle avait connu. Ces deux virtuoses mêlaient enfin leurs talents pour son seul plaisir.

Le rideau de fer du bistrot gardait leurs ébats secrets. Dans cette intimité improvisée, trois corps s'entremêlaient dans une danse charnelle parfaite. Julie avait obtenu exactement ce qu'elle voulait : la soumission totale de ces deux prédateurs à ses désirs.

Julie sentait l'orgasme approcher. Son corps vibrait sous les assauts alternés des deux hommes. Mais ce n'était pas encore assez. Elle voulait plus. Elle voulait tout.

"Arrêtez," ordonna-t-elle soudain.

Les deux hommes se figèrent, surpris par cette interruption alors qu'elle semblait au bord de la jouissance.

"J'en veux plus." Ses yeux brillaient d'une faim insatiable. "Je vous veux tous les deux. En même temps. En moi."

Le silence qui suivit était chargé d'électricité. Le brun et le blond échangèrent un regard, comprenant immédiatement ce qu'elle demandait.

"Tu es sûre ?" La voix du blond tremblait légèrement.

"Certaine." Julie se redressa sur le comptoir. "Je veux vous sentir tous les deux me remplir. Maintenant."

Le brun s'approcha, son sexe encore durci par l'excitation. "Comment on fait ça ?"

"Mets-toi sous moi," indiqua Julie. "Sur le dos."

Il s'allongea sur le comptoir. Julie s'installa à califourchon sur lui, guidant son membre entre ses lèvres gonflées. Elle s'empala lentement, savourant cette sensation de plénitude.

"Et maintenant..." Elle se pencha vers l'avant, cambrant ses reins. "Toi, derrière."

Le blond hésitait encore. Cette intimité nouvelle, cette fusion totale l'intimidait autant qu'elle l'excitait.

"Vas-y," l'encouragea Julie d'une voix rauque. "Je suis prête."

Ses mains écartèrent ses fesses, s'offrant complètement. Le blond s'approcha, son gland effleura l'entrée étroite. Julie retint son souffle, tous ses muscles tendus d'anticipation.

La pénétration fut lente, délicate. Chaque centimètre arracha un gémissement à Julie. Cette double invasion de son corps la comblait au-delà de ses espérances les plus folles.

"Oh putain... c'est..." Elle ne trouvait plus ses mots.

Les deux hommes bougeaient maintenant ensemble. Un ballet charnel parfaitement synchronisé. Quand l'un se retirait, l'autre s'enfonçait. Julie flottait dans un océan de sensations pures.

"Plus fort," haleta-t-elle. "Baisez-moi plus fort tous les deux."

Ils accélérèrent le rythme. Le comptoir vibrait sous leurs mouvements frénétiques. Julie criait maintenant sans retenue, submergée par ce plaisir multiple qui déferlait en vagues successives.

"Je vais jouir... oh oui... je vais jouir si fort..."

Son corps se contracta violemment. L'orgasme la traversa comme une décharge électrique. Ses parois intimes se resserrèrent autour des deux sexes qui la comblaient. Elle hurla sa jouissance dans l'air confiné du bar.

Les deux hommes la suivirent dans cette explosion finale. Leurs gémissements se mêlèrent aux siens. Ils déversèrent leur plaisir en elle simultanément, scellant cette union charnelle par une extase partagée.

Julie s'effondra sur le torse du brun, pantelante. Le blond restait appuyé contre son dos, reprenant son souffle. Leurs trois corps emmêlés ruisselaient de sueur.

"Putain..." souffla le brun. "C'était..."

"Incroyable," termina le blond.

Julie sourit, épuisée mais comblée. Elle avait obtenu exactement ce qu'elle voulait. Ces deux hommes l'avaient menée aux portes d'un plaisir qu'elle n'avait jamais soupçonné.

Lentement, ils se séparèrent. Julie se redressa, chancelante. Ses jambes tremblaient encore. Son corps gardait l'empreinte de cette étreinte triple.

"Alors, inspectrice," murmura le brun en remettant son pantalon. "On se revoit quand ?"

Julie récupéra ses vêtements éparpillés. Cette nuit avait changé quelque chose en elle. Révélé des facettes de sa personnalité qu'elle ignorait.

"Qui sait ?" Elle enfila son chemisier, un sourire énigmatique aux lèvres. "Peut-être que je vous filerai encore. Pour le travail, bien sûr."

Le blond éclata de rire. "On compte là-dessus."

Julie boutonna sa veste, redevenant progressivement l'inspectrice professionnelle. Mais quelque chose avait définitivement changé. Cette soif nouvelle, cette faim de plaisirs interdits qui couvait maintenant en elle.

Elle se dirigea vers la sortie, ses talons claquant sur le carrelage. Avant de franchir la porte, elle se retourna une dernière fois.

"Au fait," dit-elle avec un clin d'œil. "Vous n'êtes toujours pas innocentés. Je garde l'enquête ouverte."

# Chapitre 2

Trois jours s'étaient écoulés depuis cette nuit au bar. Julie n'arrivait pas à se concentrer sur ses dossiers. Chaque rapport qu'elle lisait la ramenait à ces sensations nouvelles. Cette faim qui grandissait en elle jour après jour.

Son bureau au commissariat lui semblait étriqué. Les murs beiges, la paperasse administrative, les collègues en uniforme. Tout lui paraissait fade comparé à l'intensité de cette soirée. Son corps réclamait d'autres expériences.

"Inspecteur Moreau ?" La voix de son collègue la tira de ses pensées. "Le commissaire vous demande."

Julie se leva, ajustant sa jupe. Même ses vêtements de travail lui collaient différemment à la peau. Comme si cette nuit avait réveillé chaque parcelle de son corps endormi.

Dans les couloirs, elle croisait des agents. Leurs regards s'attardaient sur elle plus qu'avant. Sentaient-ils ce changement ? Cette nouvelle assurance sensuelle qui émanait d'elle ?

Le commissaire Durand l'accueillait dans son bureau. Un homme d'une cinquantaine d'années, aux tempes grises et au regard perçant. Julie l'avait toujours respecté. Aujourd'hui, elle remarquait ses mains puissantes, sa carrure imposante.

"Asseyez-vous, Julie." Sa voix grave résonnait différemment à ses oreilles. "J'ai lu votre rapport sur l'affaire des braquages. Intéressant."

Elle s'installa face à lui, croisant les jambes. Le tissu de sa jupe remonta légèrement. Durand ne put s'empêcher de regarder ses cuisses nues.

"Ces hommes vous ont échappé," continua-t-il. "C'est dommage."

"Pas complètement." Julie sourit. "J'ai appris des choses sur eux. Des choses... utiles."

Son ton laissait planer une ambiguïté. Durand la regardait différemment maintenant. Comme s'il percevait cette nouvelle dimension de sa personnalité.

"Vous semblez changée, Julie. Plus... affirmée."

"Le terrain forme, commissaire." Elle se pencha légèrement vers lui. "On découvre des aspects de soi qu'on ignorait."

L'atmosphère se tendait imperceptiblement. Julie sentait ce pouvoir nouveau qu'elle avait sur les hommes. Cette capacité à éveiller le désir d'un simple regard, d'une inflexion de voix.

"Je peux compter sur vous pour d'autres missions délicates ?" Durand se levait, contournait son bureau.

"Tout dépend de la nature de ces missions." Julie ne bougeait pas, le regardant s'approcher.

Il s'arrêta près de sa chaise. Sa main se posa sur le dossier, frôlant son épaule. Ce contact anodin la fit frémir. Son corps réagissait à la moindre stimulation maintenant.

"Des missions qui demandent... de l'infiltration. De la persuasion." Sa voix baissait d'un ton. "Vous avez des talents particuliers pour ça, semble-t-il."

Julie se leva lentement. Leurs corps étaient maintenant très proches. Elle sentait son parfum masculin, sa chaleur. Cette proximité ravivait sa faim nouvelle.

"Je suis prête à tout pour servir," murmura-t-elle.

Durand déglutit. Cette femme qu'il dirigeait depuis trois ans lui apparaissait sous un jour totalement différent. Plus dangereuse. Plus désirable.

"Il y a ce club privé, rue Saint-Denis. Des hommes d'affaires influents s'y retrouvent. On soupçonne du trafic d'armes." Sa main glissait maintenant vers sa taille. "Il faudrait quelqu'un pour s'y infiltrer. Quelqu'un comme vous."

"Un club privé ?" Julie sourit. "Quel genre de club ?"

"Le genre où les hommes riches viennent... se détendre. Avec des femmes complaisantes."

L'idée électrisa Julie. Un environnement où sa nouvelle soif de sensations fortes pourrait s'épanouir pleinement. Où elle pourrait repousser encore ses limites.

"Quand commençons-nous ?"

Sa question fit l'effet d'une caresse sur les nerfs tendus de Durand. Cette inspectrice modèle se transformait en créature de désir sous ses yeux.

"Ce soir, si vous vous sentez prête." Il s'approcha encore. "Mais vous devrez jouer le jeu complètement. Vous fondre dans le décor."

Julie posa sa main sur sa poitrine. Elle sentait son cœur battre plus vite sous sa paume. "Commissaire, vous devriez savoir que je suis toujours très... professionnelle dans mes missions."

Le double sens était évident. Durand ferma les yeux un instant, luttant contre l'envie de la prendre là, maintenant, sur son bureau.

"Je prépare votre couverture," dit-il d'une voix rauque. "Vous serez Camille, escort de luxe nouvellement arrivée en ville."

"Parfait." Julie recula vers la porte. "J'ai hâte de commencer cette... infiltration."

Elle sortit du bureau, laissant Durand troublé. Dans le couloir, elle souriait. Cette mission tombait à pic. Exactement ce dont elle avait besoin pour explorer davantage cette facette sombre et excitante de sa personnalité.

Ce club privé, ces hommes riches en quête de plaisirs interdits. L'environnement idéal pour une femme qui découvrait sa propre soif de sensations extrêmes. Julie sentait déjà l'excitation monter à l'idée de cette nouvelle aventure.

La nuit promettait d'être longue. Et intense.



Julie pénétra dans les vestiaires du club privé. L'endroit respirait le luxe discret - boiseries d'acajou, éclairage tamisé et miroirs ornés de dorures. L'odeur de parfums haut de gamme mêlés flottait dans l'air saturé d'intimité.

Trois femmes se préparaient déjà. Toutes superbes, toutes différentes. Une brune aux cheveux longs attachés en chignon sophistiqué ajustait ses bas couture. Une rousse flamboyante se maquillait devant un miroir, ses lèvres déjà rouge sang. La troisième, blonde platine aux yeux de glace, laçait un corset noir qui moulait ses formes parfaites.

"Première fois ?" demanda la brune en souriant. Sa voix était douce mais perçante. "Je m'appelle Sonia. Et toi ?"

"Camille," répondit Julie en posant son sac. "Oui, c'est nouveau pour moi."

"Nerveux ?" La rousse se retourna. Ses yeux verts brillaient d'amusement. "Moi c'est Lola. Ne t'inquiète pas, on va t'expliquer."

Julie déboutonna sa veste. Sous son déguisement d'escort, son corps vibrait d'une excitation nouvelle. Ces derniers jours avaient réveillé quelque chose en elle. Une faim qu'elle découvrait à peine.

"Les règles sont simples," expliqua la blonde en resserrant son corset. "Je suis Katia. Ici, les hommes paient pour se détendre. À nous de leur offrir exactement ce qu'ils désirent."

Sonia s'approcha de Julie. "Tu vas voir, c'est enivrant. Le pouvoir qu'on a sur eux." Ses doigts effleurèrent l'épaule de Julie en passant. "Retire tes vêtements. On va t'aider à te préparer."

Julie hésita une seconde. Puis elle se souvint de la mission. Et de cette nouvelle facette d'elle-même qui réclamait des expériences plus intenses. Elle ôta sa jupe, puis son chemisier.

"Jolie silhouette," murmura Lola en s'approchant. "Les clients vont adorer."

Debout en lingerie, Julie sentait leurs regards l'évaluer. Mais loin de la gêner, cette attention l'excitait. Son corps réagissait à cette exhibition contrôlée.

"Le secret," dit Katia en s'approchant, "c'est de toujours garder un peu de mystère. Ne jamais tout donner d'un coup."

Ses mains se posèrent sur les hanches de Julie, ajustant ses sous-vêtements. Ce contact féminin, inattendu, fit courir un frisson sur sa peau.

"Et puis il faut savoir lire leurs désirs," ajouta Sonia. Ses doigts défaisaient maintenant le chignon de Julie. "Certains veulent de la douceur. D'autres préfèrent qu'on résiste un peu."

Les cheveux de Julie tombèrent sur ses épaules. Lola s'empara d'une brosse et commença à les coiffer avec des gestes sensuels. Ces mains expertes dans ses cheveux déclenchaient des sensations troublantes.

"Tu aimes ça ?" souffla Lola à son oreille. "Se faire chouchouter par d'autres femmes ?"

Julie ferma les yeux. "C'est... nouveau pour moi."

"Tout est nouveau ici," murmura Katia en déboutonnant le soutien-gorge de Julie. "C'est un monde où on explore ses limites."

Julie ne protesta pas quand ses seins se libérèrent. Les trois femmes l'entouraient maintenant, leurs mains expertes parcourant sa peau. Ce n'était pas vraiment sexuel, plutôt une forme d'initiation sensuelle.

"Regarde-toi," dit Sonia en la tournant vers le miroir.

Julie découvrit son reflet. Ses cheveux lâchés encadraient son visage, ses lèvres légèrement entrouvertes trahissaient son excitation grandissante. Son corps nu réagissait aux caresses légères de ces femmes.

"Tu vois ? Tu es déjà transformée." Lola lui tendait un bustier de dentelle rouge. "Maintenant, l'uniforme."

Julie enfila le bustier. Le tissu épousait ses formes, moulant ses seins et creusant sa taille. Katia ajusta les lacets dans son dos, serrant progressivement.

"Plus fort," murmura Julie malgré elle.

"Tu aimes qu'on te serre ?" Katia resserra davantage. "Certains clients adorent ce genre de détail."

Le bustier comprimait maintenant la poitrine de Julie, accentuant son décolleté. Elle respirait plus vite, troublée par cette sensation d'emprisonnement contrôlé.

"Les bas maintenant," dit Lola en s'agenouillant devant elle.

Ses mains remontèrent le long des jambes de Julie, déroulant les bas de soie noire. Ses doigts frôlaient l'intérieur de ses cuisses, s'attardant plus que nécessaire. Julie sentait sa culotte s'humidifier.

"Tu réagis vite," observa Sonia avec un sourire complice. "C'est parfait. L'excitation se transmet."

Katia attachait maintenant les bas aux jarretelles. Ses mains expertes effleuraient les fesses de Julie à travers le tissu fin de sa culotte. "Celle-ci, on la garde. Elle est déjà trempée."

Julie rougit. Ces femmes lisaient son corps comme un livre ouvert. Elles savaient exactement comment l'exciter davantage.

"Dernier détail," annonça Lola en sortant un collier de cuir fin orné d'un petit cadenas. "Le symbole du club."

Elle passa le collier autour du cou de Julie. Le cuir épousait sa gorge, pas assez serré pour gêner mais suffisamment présent pour rappeler sa soumission temporaire aux règles de l'établissement.

"Parfait," souffla Katia en reculant pour admirer le résultat. "Tu es prête."

Julie se regardait dans le miroir. Cette femme qui lui faisait face était à la fois elle-même et une étrangère. Sensuelle, offerte, mais aussi dangereuse. L'inspectrice se cachait sous l'escort, mais l'escort révélait des facettes cachées de l'inspectrice.

"Une dernière chose," dit Sonia en s'approchant très près. Ses lèvres frôlèrent l'oreille de Julie. "N'oublie jamais que tu as le pouvoir. Même quand tu sembles soumise, c'est toi qui contrôles."

Sa main descendit vers l'entrejambe de Julie, effleura sa culotte humide. "Tu es déjà bien excitée. Les hommes vont le sentir. Ça les rendra fous."

Julie haletait maintenant. Ces préparatifs l'avaient menée au bord de l'orgasme sans même qu'elle s'en rende compte. Son corps réclamait plus.

"Garde cette tension," conseilla Lola. "Elle sera ton arme ce soir."

Les trois femmes reculèrent. Julie se tenait devant elles, transformée. Plus qu'une simple infiltration, cette soirée promettait de repousser encore les limites de sa nouvelle personnalité.

"Tu es prête pour le grand bain ?" demanda Katia en ouvrant la porte des vestiaires.

Au-delà, la musique feutrée et les rires masculins promettaient une nuit d'exploration sensuelle. Julie acquiesça, son cœur battant d'anticipation et d'excitation.



Katia ferma la porte derrière elles et se retourna vers Julie. Son expression avait changé. Plus de sourire chaleureux. Ses yeux de glace la scrutaient maintenant avec une intensité troublante.

"Avant qu'on sorte," dit-elle lentement, "il faut que tu saches quelque chose sur ce soir."

Sonia et Lola échangèrent un regard complice. L'atmosphère dans les vestiaires se tendait subitement. Julie sentit son instinct de flic se réveiller malgré son excitation.

"Quoi donc ?" Sa voix tremblait légèrement.

"Ce soir, c'est particulier," expliqua Lola en s'approchant. "Une fois par mois, le club organise ce qu'on appelle la 'Nuit Révélation'."

"Les clients ne viennent pas pour des prestations individuelles," continua Sonia. "Ils viennent pour le spectacle."

Julie déglutit. "Quel genre de spectacle ?"

Katia sourit, un sourire de prédatrice. "Les nouvelles participent toujours. C'est une tradition. Une initiation, si tu préfères."

"Participer à quoi exactement ?" Julie reculait instinctivement vers la porte.

"À une représentation érotique collective," répondit Lola sans détour. "Devant une cinquantaine d'hommes influents. Les plus riches, les plus puissants de la ville."

Le sang de Julie se glaça. Sa mission était d'infiltrer discrètement, pas de s'exposer publiquement devant tout le gratin de la société. Mais refuser maintenant révélerait sa véritable identité.

"Sur scène ?" balbutia-t-elle.

"Au centre du salon principal," précisa Sonia. "Un grand lit rond entouré de fauteuils. L'éclairage tamisé, la musique sensuelle. Très théâtral."

Julie imaginait la scène. Cinquante paires d'yeux scrutant chacun de ses gestes. Parmi ces hommes, peut-être ses supérieurs hiérarchiques, des juges, des politiques qu'elle côtoyait professionnellement.

"Et si je refuse ?" demanda-t-elle, la gorge sèche.

"Tu peux," admit Katia. "Mais alors tu repars. Immédiatement. Et tu ne pourras jamais revenir."

Lola s'assit sur un banc, croisant ses longues jambes. "La plupart des nouvelles acceptent finalement. L'adrénaline, l'excitation... C'est grisant de se donner en spectacle."

"Qu'est-ce qu'on doit faire exactement ?" Julie sentait sa mission lui échapper. Mais quelque chose en elle, cette nouvelle facette éveillée récemment, s'excitait malgré tout à cette perspective.

"Cette fois, nous serons quatre," expliqua Sonia. "Le thème, c'est l'initiation. Tu es la novice, nous sommes tes guides. On te montre les plaisirs, tu découvres progressivement."

"Devant tous ces hommes ?" Julie avait du mal à réaliser.

"C'est justement ça qui est excitant," murmura Katia en s'approchant. Ses mains se posèrent sur les épaules nues de Julie. "Sentir leurs regards affamés. Leur désir qui monte. Savoir qu'on les rend fous sans qu'ils puissent nous toucher."

Malgré elle, Julie frissonnait sous cette caresse. Son corps réagissait encore, trahissant son trouble grandissant.

"Tu as déjà fait l'amour avec une femme ?" demanda Lola directement.

"Non... jamais." Julie rougit.

"Alors ce sera vraiment une première fois," sourit Sonia. "C'est parfait pour le scénario."

Julie fermait les yeux. Sa mission. Sa carrière. Sa réputation. Tout pouvait s'écrouler ce soir. Mais cette soif nouvelle qui la dévorait depuis quelques jours réclamait toujours plus d'intensité.

"Combien de temps ?" demanda-t-elle, capitulant malgré elle.

"Une heure environ," répondit Katia. "On prend notre temps. On te caresse, on t'embrasse, on te fait découvrir nos corps. Puis progressivement, on t'amène au plaisir. Plusieurs fois."

"Et eux, ils regardent juste ?"

"Ils regardent et ils se masturbent," précisa Lola crûment. "Mais ils ne peuvent pas monter sur scène. C'est interdit. On contrôle tout."

Julie respirait de plus en plus vite. Cette situation dépassait tout ce qu'elle avait imaginé. Mais son corps réclamait ces sensations nouvelles. Cette transgression ultime.

"Je... je ne sais pas si je peux."

Sonia s'approcha par derrière, ses mains encerclant la taille de Julie. "Tu peux. Ton corps le dit déjà."

Ses doigts effleurèrent le bustier, frôlant les mamelons de Julie à travers la dentelle. Elle gémit malgré elle, son dos se cambrant contre le corps de Sonia.

"Regarde comme tu réagis déjà," murmura Lola. "Ces hommes vont te dévorer des yeux. Te voir jouir encore et encore. Tu seras leur fantasme vivant."

Katia se plaça devant Julie, emprisonnant son visage entre ses mains. "Une fois sur scène, tu oublieras tout. Il n'y aura plus que les sensations. Notre peau contre la tienne. Nos bouches qui t'explorent."

Julie haletait maintenant. Ces trois femmes l'enserraient, leurs parfums mélangés l'enivrant. Leurs mains qui commençaient déjà à l'explorer révélaient son désir grandissant.

"D'accord," souffla-t-elle finalement. "Je le fais."

Le sourire triomphant de Katia lui confirma qu'elle venait de franchir un point de non-retour. Sa mission basculait vers quelque chose de bien plus personnel. Plus dangereux.

"Parfait," ronronna Sonia en embrassant son cou. "On va faire de toi une star."

Lola ouvrit la porte des vestiaires. Au-delà, la musique s'intensifiait. Les voix masculines se mêlaient dans un brouhaha d'anticipation. Julie entendait déjà les chuchotements excités, les commentaires sur le spectacle à venir.

"Ils nous attendent," annonça Katia. "Tu es prête pour ton baptême du feu ?"

Julie acquiesça, tremblante. Dans quelques minutes, elle serait nue sur une scène, offerte aux regards de dizaines d'hommes puissants. Cette transgression absolue l'effrayait autant qu'elle l'excitait.

Les quatre femmes pénétrèrent dans le salon principal. Julie découvrit l'ampleur du défi qui l'attendait. Une cinquantaine d'hommes en costume sombre occupaient des fauteuils de cuir disposés en arc de cercle. Au centre, un lit rond recouvert de soie rouge trônait sous un éclairage doré.

Les conversations se turent progressivement. Tous les regards convergèrent vers elles. Julie sentait ces yeux affamés détailler chaque centimètre de sa peau exposée. Son cœur battait si fort qu'elle craignait qu'on l'entende.

"Messieurs," annonça Katia d'une voix théâtrale, "ce soir nous avons le plaisir d'initier une nouvelle recrue aux mystères de notre art."

Des murmures approbateurs s'élevèrent de l'assistance. Julie baissait les yeux, intimidée par cette attention massive. Mais Sonia lui prit la main, l'entraînant vers le lit.

"N'aie pas peur," chuchota-t-elle. "Laisse-toi porter."

Lola s'allongea la première sur la soie rouge. Sa chevelure rousse se répandait comme une coulée de feu. Elle tendit les bras vers Julie. "Viens, ma belle. Approche-toi."

Julie s'assit précautionneusement au bord du lit. Les regards pesaient sur elle, mais étrangement, cette exposition commençait à l'exciter. Son corps réclamait ces attentions multiples.

Katia s'agenouilla derrière elle. Ses mains défirèrent lentement les lacets du bustier. "Regarde comme elle est tendue," dit-elle à l'assistance. "On va l'aider à se détendre."

Le bustier glissa, libérant les seins de Julie. Un frémissement collectif parcourut l'assistance. Elle ferma les yeux, s'abandonnant malgré elle à cette exhibition contrôlée.

"Magnifique," murmura Lola en attirant Julie vers elle. "Viens t'allonger près de moi."

Julie se coucha sur le côté. Lola lui faisait face, leurs corps se touchaient presque. La rousse caressa doucement sa joue. "Tu es si belle. Les hommes te dévorent des yeux."

Effectivement, Julie entendait les respirations qui s'accéléraient dans l'assistance. Quelques soupirs étouffés. Cette excitation collective décuplait la sienne.

Sonia s'allongea dans leur dos. Ses mains remontèrent le long des flancs de Julie. "Détends-toi. Laisse-nous faire."

Katia complétait maintenant le tableau, s'installant de l'autre côté de Lola. Quatre corps de femmes enlacés sous les projecteurs. Julie sentait la chaleur de leurs peaux contre la sienne.

"Embrasse-moi," souffla Lola.

Leurs lèvres se rencontrèrent. Un baiser tendre d'abord, puis plus passionné. Julie découvrait la douceur d'une bouche féminine. Si différente des baisers masculins. Plus délicat, plus sensuel.

Les mains de Sonia caressaient maintenant ses seins. Ses doigts experts titillaient ses mamelons qui durcissaient sous cette attention. Julie gémit dans le baiser de Lola.

"Elle aime ça," commenta Katia pour l'assistance. "Regardez comme son corps réagit."

Julie ondulait effectivement sous ces caresses multiples. Sonia l'embrassait maintenant dans le cou pendant que Lola descendait vers sa poitrine. Deux bouches expertes exploraient sa peau.

"Écartez-lui les jambes," suggéra une voix dans l'assistance.

Katia sourit. "Patience, messieurs. Il faut d'abord qu'elle s'abandonne complètement."

Ses mains descendirent vers la culotte de Julie. Le tissu fin était déjà trempé d'excitation. "Regardez comme elle mouille déjà," annonça-t-elle en caressant l'entrejambe de Julie à travers la dentelle.

Julie cria sous cette caresse directe. Son corps s'arc-boutait, quémandant plus de contact. L'excitation montait en elle, amplifiée par ces dizaines de regards brûlants.

"Retire-lui sa culotte," demanda un autre spectateur.

Lola fit glisser lentement le sous-vêtement le long des jambes de Julie. Son sexe se révéla, déjà gonflé de désir. Les murmures d'appréciation fusèrent de l'assistance.

"Magnifique," souffla Sonia en écartant délicatement les cuisses de Julie. "Regardez comme elle est prête."

Julie était maintenant complètement nue sur le lit rouge. Quatre-vingts yeux la contemplaient dans sa nudité offerte. Cette exposition totale l'excitait au-delà de tout ce qu'elle avait imaginé.

Lola se pencha vers son sexe. Sa langue effleura les lèvres humides. Julie cria, ses hanches se soulevant d'instinct vers cette bouche experte.

"Oui," murmura quelqu'un dans l'assistance. "Fais-la jouir."

Lola léchait maintenant avec application. Sa langue traçait des cercles autour du clitoris de Julie. Sonia et Katia caressaient ses seins, ses flancs, multipliant les points de stimulation.

Julie perdait pied. Ces sensations nouvelles, ces caresses féminines si différentes, cette exhibition publique... Tout se mêlait dans un océan de plaisir.

"Je... je vais..." balbutia-t-elle.

"Laisse-toi aller," encouragea Sonia. "Jouis pour eux. Montre-leur comme tu prends ton plaisir."

L'orgasme explosa en Julie. Elle hurla, ses reins se cambrant violemment. Ses cuisses se refermèrent sur la tête de Lola qui continuait à la lécher. Les spasmes duraient, n'en finissaient plus.

L'assistance était en délire. Julie entendait les gémissements masculins, les respirations saccadées. Plusieurs hommes se masturbaient ouvertement dans leurs fauteuils.

"Encore," réclama une voix. "Fais-la jouir encore."

Katia sourit. "Avec plaisir."

Elle se plaça entre les jambes de Julie, remplaçant Lola. Ses doigts s'enfoncèrent dans le sexe humide pendant que sa bouche s'emparait du clitoris gonflé.

Julie n'eut pas le temps de redescendre de son premier orgasme. La stimulation reprenait, plus intense encore. Lola embrassait maintenant ses seins pendant que Sonia caressait son visage.

"Tu es si belle quand tu jouis," murmura Sonia. "Regarde-les. Ils sont fous de désir pour toi."

Julie ouvrit les yeux. L'assistance était survoltée. Les hommes se penchaient vers la scène, hypnotisés par ce spectacle de plaisir féminin. Leurs visages tendus trahissaient leur excitation extrême.

Cette vision décupla l'excitation de Julie. Se savoir désirée par tous ces hommes puissants, être l'objet de tous leurs fantasmes... Elle ondulait maintenant sans retenue sous les caresses de Katia.

"Je vais encore..." gémit-elle.

"Oui," encouragea Lola. "Jouis encore pour nous."

Le second orgasme fut plus violent que le premier. Julie se convulsa sur le lit, ses cris résonnant dans le silence religieux du salon. Son corps entier vibrait de plaisir.

Dans l'assistance, plusieurs hommes jouissaient maintenant ouvertement. Leurs gémissements se mêlaient aux siens dans une symphonie érotique collective.

Julie flottait dans un brouillard de sensations. Ces femmes continuaient à la caresser, prolongeant ses spasmes. Elle avait dépassé toutes ses limites, exploré des territoires inconnus de son corps et de son esprit.

Quand elle redescendit enfin, pantelante, l'assistance applaudissait. Julie réalisait ce qu'elle venait de faire. S'exhiber, jouir devant cinquante inconnus, découvrir les caresses féminines...

Mais loin de la honte attendue, elle ne ressentait qu'une satisfaction profonde. Cette soirée avait libéré quelque chose d'enfoui en elle. Une facette de sa personnalité qu'elle n'avait jamais osé explorer.

Sa mission était oubliée. Seul comptait ce nouveau territoire de plaisir qu'elle venait de découvrir. Et elle voulait en explorer chaque recoin.

A suivre

Les avis des lecteurs

Histoire Libertine
Immonde.



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