Désir et corruption : Partie 2

- Par l'auteur HDS CDuvert -
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Récit libertin : Désir et corruption : Partie 2 Histoire érotique Publiée sur HDS le 04-10-2025 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Désir et corruption : Partie 2
# Chapitre 3

Julie reprenait lentement ses esprits sur le lit de soie rouge. Son corps vibrait encore des échos de ses orgasmes successifs. Les applaudissements s'estompaient, mais les regards affamés des spectateurs continuaient de la dévorer.

Katia l'aida à se redresser. "Tu as été parfaite," murmura-t-elle. "Ils sont tous sous le charme."

Effectivement, l'assistance murmurait avec animation. Plusieurs hommes s'approchaient de la scène, visiblement désireux d'engager la conversation avec la nouvelle star de la soirée.

"Pas si vite, messieurs," intervint Sonia. "Laissez-la reprendre ses esprits."

Mais un homme se détachait du groupe. Grand, la cinquantaine élégante, cheveux poivre et sel. Son costume sur mesure et sa montre de luxe trahissaient sa richesse. Il s'approcha du lit avec l'assurance de quelqu'un habitué à obtenir ce qu'il désire.

"Extraordinaire performance," dit-il d'une voix grave. Ses yeux sombres ne quittaient pas Julie. "Je n'ai jamais rien vu d'aussi... authentique."

Julie frissonna sous son regard perçant. Quelque chose chez cet homme l'alertait. Pas seulement son charisme naturel, mais une impression de danger qui éveillait son instinct de flic.

"Vous permettez ?" Il tendit une main vers Julie. "Viktor Kozlov."

Le nom claqua dans l'esprit de Julie comme une gifle. Viktor Kozlov. Le baron des armes qu'elle traquait depuis des mois. Celui pour qui elle avait accepté cette mission d'infiltration. Il était là, devant elle, la dévorant des yeux après l'avoir vue jouir publiquement.

"Camille," balbutia-t-elle en serrant sa main.

"Camille." Il répéta son nom comme une caresse. "J'aimerais beaucoup vous connaître mieux. En privé."

Lola et Katia échangèrent un regard. Elles connaissaient visiblement la réputation de cet homme. Sonia se raidit imperceptiblement.

"Monsieur Kozlov," intervint-elle, "Camille vient de vivre sa première soirée. Peut-être devriez-vous..."

"Laissez-la décider," coupa-t-il sans quitter Julie des yeux. "Une femme capable de se donner ainsi en spectacle sait ce qu'elle veut."

Il se pencha vers Julie, assez près pour qu'elle sente son parfum épicé. "J'ai une suite à l'étage. Vue sur la ville, champagne millésimé, intimité absolue. Qu'en dites-vous ?"

Julie sentait son cœur s'emballer. Pas seulement à cause de la proximité de cet homme dangereusement séduisant, mais parce qu'elle réalisait l'opportunité inespérée qui s'offrait à elle. Sa cible se livrait d'elle-même.

"Je..." Elle hésitait, jouant parfaitement son rôle de jeune femme troublée.

"Vous venez de découvrir de nouveaux plaisirs," continua Kozlov. "Je peux vous en montrer d'autres. Des sensations que ces dames, malgré leur talent, ne peuvent vous offrir."

Sa main effleura l'épaule nue de Julie. Ce contact électrisa sa peau encore sensible. Malgré elle, son corps réagissait à cette promesse implicite.

"Vous me tentez," admit-elle avec un sourire troublé.

"Parfait." Kozlov se redressa. "Prenez le temps de vous rhabiller. Je vous attends."

Il s'éloigna vers l'ascenseur privé, laissant Julie face à un dilemme qu'elle n'avait pas anticipé. Sa mission principale était à portée de main. Mais après ce qu'elle venait de vivre, l'idée de se retrouver seule avec cet homme l'excitait autant qu'elle l'inquiétait.

"Tu ne vas pas y aller ?" Katia avait baissé la voix. "Kozlov a une réputation... particulière."

"Quel genre de réputation ?" demanda Julie en enfilant son bustier.

"Il aime dominer," expliqua Lola. "Complètement. Les femmes qui montent chez lui redescendent... changées."

"Changées comment ?"

Sonia aida Julie à lacer son corset. "Il repousse les limites. Très loin. Certaines adorent. D'autres..."

Elle n'acheva pas sa phrase, mais son expression en disait long.

Julie boutonnait sa jupe courte. Sa décision était prise. Cette mission était trop importante pour qu'elle la laisse passer. Et cette nouvelle facette d'elle-même réclamait encore des expériences plus intenses.

"Je prends le risque," annonça-t-elle.

"Tu es sûre ?" Katia semblait inquiète. "On peut t'accompagner jusqu'à l'ascenseur au moins."

"Non. Il faut que j'y aille seule."

Julie vérifia son apparence dans un miroir. La femme qui lui faisait face avait définitivement changé. Plus audacieuse, plus sensuelle, plus dangereuse aussi.

Elle se dirigea vers l'ascenseur où Kozlov l'attendait. Dans la cabine, le silence était chargé d'électricité. Il la regardait avec l'intensité d'un prédateur étudiant sa proie.

"Vous n'avez pas peur ?" demanda-t-il en appuyant sur le bouton du dernier étage.

"Devrais-je ?" répondit Julie en soutenant son regard.

Il sourit. Un sourire de loup. "Ça dépend de vos limites."

L'ascenseur s'éleva vers l'étage privé. Julie savait qu'elle montait vers bien plus qu'une simple nuit de plaisir. Cette rencontre allait déterminer l'issue de sa mission. Et peut-être révéler jusqu'où elle était prête à aller pour satisfaire cette soif nouvelle qui la dévorait.

Les portes s'ouvrirent sur un couloir luxueux. Kozlov lui offrit son bras. "Après vous, Camille. Votre vraie éducation ne fait que commencer."

Julie prit son bras, sentant sous le tissu de son costume la puissance de cet homme habitué à obtenir ce qu'il désire. Dans quelques minutes, elle serait seule avec lui. Policière face au criminel. Femme face à l'homme qui promettait de repousser encore ses limites.

Cette nuit allait sceller son destin. Dans tous les sens du terme.



La suite de Kozlov surplombait la ville depuis le dernier étage. Baies vitrées panoramiques, mobilier design, œuvres d'art contemporain. Julie découvrait un appartement digne d'un magazine de luxe. Mais son œil de flic repérait déjà les détails révélateurs.

"Impressionnant," murmura-t-elle en s'approchant des fenêtres.

"J'aime les belles choses," répondit Kozlov en servant deux verres de champagne. "Et ce soir, j'ai trouvé la plus belle de toutes."

Il lui tendit une flûte. Leurs doigts se frôlèrent. Julie sentait l'attraction magnétique de cet homme, malgré sa dangerosité. Ou peut-être à cause d'elle.

"Vous vivez ici ?" demanda-t-elle en prenant une gorgée.

"Parfois. Mes affaires m'emmènent partout." Il s'installa dans un fauteuil de cuir, la détaillant sans vergogne. "Parlez-moi de vous, Camille. D'où venez-vous ?"

Julie improvisa une histoire. Jeune femme de province, récemment arrivée en ville, à la recherche de nouvelles expériences. Kozlov l'écoutait, mais elle sentait qu'il n'était pas totalement dupe.

"Excusez-moi," dit-elle en posant son verre. "Où sont les toilettes ?"

"Couloir de droite, dernière porte."

Julie s'éloigna, mais au lieu de se diriger vers les toilettes, elle bifurqua vers ce qui ressemblait à un bureau. La porte était entrouverte. Elle jeta un coup d'œil à l'intérieur.

Son sang se glaça. Sur le bureau, des documents étalés. Des bons de commande d'armes, des itinéraires de livraison, des comptes bancaires offshore. Exactement ce qu'elle cherchait depuis des mois.

Elle se glissa dans la pièce, sortit discrètement son téléphone et commença à photographier les documents. Son cœur battait la chamade. Ces preuves pouvaient faire tomber tout le réseau de Kozlov.

"Vous vous êtes perdue ?"

La voix grave résonna dans son dos. Julie sursauta, manquant de lâcher son téléphone. Kozlov se tenait dans l'embrasure de la porte, son expression ayant radicalement changé.

"Je... cherchais les toilettes," balbutia-t-elle.

"En fouillant dans mes papiers ?" Il entra dans le bureau, refermant la porte derrière lui. "Qui êtes-vous vraiment, Camille ?"

Julie recula vers le bureau. Son téléphone était encore dans sa main. Elle devait gagner du temps, transmettre ces photos.

"Je ne sais pas de quoi vous parlez."

Kozlov s'approcha lentement. "Une escort ne sait pas lire le russe. Or vous regardiez très attentivement ces contrats d'exportation vers Moscou."

Julie sentait le piège se refermer. Mais quelque chose en elle refusait de capituler. Cette nouvelle facette de sa personnalité, éveillée ces derniers jours, lui soufflait une solution audacieuse.

"D'accord," dit-elle en posant son téléphone sur le bureau. "Vous m'avez démasquée."

Elle déboutonna lentement son chemisier. "Mais avant de m'éliminer, vous ne voulez pas savoir ce que vous ratez ?"

Kozlov s'immobilisa, déstabilisé par ce changement d'attitude. Julie laissa glisser le tissu de ses épaules. "Après tout, vous avez payé pour une soirée avec moi."

"Que faites-vous ?" Sa voix était moins assurée maintenant.

"Ce pour quoi je suis venue." Julie fit glisser sa jupe. Elle se tenait maintenant en lingerie devant cet homme dangereux, mais c'était elle qui menait le jeu. "Vous me désirez. Ça se voit."

Effectivement, malgré la situation, Kozlov réagissait à cette vision. Son regard balayait le corps offert de Julie avec une faim évidente.

"Vous croyez pouvoir m'amadouer avec votre corps ?" demanda-t-il, mais sa voix manquait de conviction.

"Non," répondit Julie en s'approchant. "Je crois qu'on se désire mutuellement. Et que ce serait dommage de gâcher ça."

Elle posa ses mains sur son torse. Même à travers sa chemise, elle sentait sa musculature. Cette proximité l'excitait malgré le danger. Ou à cause de lui.

"Vous êtes flic," affirma-t-il.

"Et vous êtes un criminel," rétorqua-t-elle. "Ça ne nous empêche pas d'avoir envie l'un de l'autre."

Ses mains descendirent vers sa ceinture. "Dans vingt minutes, vous appellerez vos hommes. Je disparaîtrai. Mais ces vingt minutes peuvent être... mémorables."

Kozlov hésitait. Julie sentait sa résolution faiblir. Cette attraction mutuelle était plus forte que la raison. Plus forte que la logique de leurs camps opposés.

"Vous êtes folle," murmura-t-il.

"Complètement." Julie défit sa ceinture. "Mais vous aussi, sinon vous m'auriez déjà arrêtée."

Elle avait raison. Un homme rationnel aurait déjà appelé ses gardes du corps. Mais Kozlov restait là, fasciné par cette femme qui osait le défier avec son corps.

"Qu'est-ce que vous voulez ?" demanda-t-il d'une voix rauque.

"Vous. Maintenant. Ici." Julie recula vers le bureau, s'assit au bord. "Prenez-moi avant de me livrer. Au moins, on aura vécu ça."

Le téléphone de Julie était juste derrière elle. Si elle gagnait assez de temps, les photos se téléchargeraient automatiquement sur le cloud. Sa mission serait accomplie.

Kozlov s'approcha, hypnotisé. "Vous êtes la femme la plus dangereuse que j'aie rencontrée."

"Et vous, l'homme le plus excitant." Ce n'était pas entièrement un mensonge. Cette situation extrême décuplait son excitation.

Il se pencha vers elle. Leurs lèvres se frôlèrent. Un baiser d'abord tendre, puis de plus en plus passionné. Julie sentait le téléphone vibrer discrètement derrière elle. Le transfert était en cours.

Les mains de Kozlov exploraient son corps avec une fièvre nouvelle. Cette femme qui l'avait trahi l'excitait plus que toutes les autres. Cette trahison même ajoutait du piquant à leur étreinte.

"Baisez-moi," souffla Julie à son oreille. "Fort. Comme si c'était la dernière fois."

Elle avait peut-être signé son arrêt de mort, mais ces instants valaient tous les risques. Cette nuit avait libéré quelque chose d'animal en elle. Une soif de sensations extrêmes qui l'emportait sur toute prudence.

Kozlov la plaqua contre le bureau. Ses documents froissés sous le corps de Julie témoignaient de la passion qui les emportait tous les deux. Ennemis mortels unis dans un désir plus fort que tout.

Le téléphone vibra une dernière fois. Mission accomplie. Mais Julie s'en moquait maintenant. Seul comptait ce corps d'homme qui allait la posséder avec la violence de leur situation.

Cette nuit l'avait définitivement changée. Il n'y avait plus de retour possible vers son ancienne vie.



Kozlov ferma la porte du bureau d'un coup de pied. Son regard avait définitivement changé. Plus de séduction calculée. Une lueur prédatrice brillait maintenant dans ses yeux sombres.

"Alors, inspectrice Moreau," dit-il d'une voix glaciale. "Vous pensiez vraiment pouvoir me berner ?"

Julie sentit le sang se retirer de son visage. Il savait tout. Depuis le début.

"Je ne vois pas de quoi vous parlez."

"Arrêtez ce petit jeu." Il s'approcha lentement, comme un fauve encerclant sa proie. "Julie Moreau, 29 ans, inspectrice à la brigade criminelle. Célibataire. Aucune famille proche."

Chaque mot claquait comme une gifle. Julie reculait instinctivement vers le bureau, mais il n'y avait nulle part où fuir.

"Vous saviez qui j'étais au club ?" balbutia-t-elle.

"Depuis la première seconde." Kozlov sourit, un sourire de requin. "Vous croyiez que je ne fais pas surveiller mes affaires ? Votre petite infiltration était pathétique."

Julie sentait le piège se refermer. Son téléphone avait beau avoir transmis les photos, elle était maintenant seule face à cet homme dangereux qui connaissait sa véritable identité.

"Alors pourquoi m'avoir amenée ici ?" demanda-t-elle, tentant de garder un semblant de contenance.

"Parce que j'ai mes raisons." Il était maintenant tout près d'elle. Sa présence massive l'écrasait. "Et parce que malgré votre trahison, vous m'excitez comme aucune femme avant vous."

Sa main se posa sur la gorge de Julie. Pas assez fort pour l'étrangler, mais suffisamment pour lui faire comprendre qu'il contrôlait totalement la situation.

"Vous allez me dire exactement ce que vous savez sur mes opérations," murmura-t-il. "Qui d'autre est au courant. Quelles sont vos preuves."

"Et si je refuse ?" Julie relevait le menton, défiant encore.

"Vous ne refuserez pas." Sa main descendit vers ses seins, les agrippa brutalement à travers le tissu. "Parce que votre corps me dit déjà oui."

Malgré elle, Julie frémit sous cette caresse possessive. Son corps réagissait encore à cette proximité masculine, même dans cette situation de danger extrême.

"Regardez comme vos tétons durcissent," continua Kozlov d'une voix rauque. "Même en sachant qui je suis, vous me désirez."

Il n'avait pas tort. Cette révélation de sa véritable identité, loin de la refroidir, ajoutait une dimension encore plus trouble à son excitation. Elle était attirée par le danger qu'il représentait.

"Déshabillez-vous," ordonna-t-il soudain.

"Non."

La gifle claqua. Julie vacilla, la joue en feu. Mais au lieu de la terrifier, cette violence calculée réveilla quelque chose de sombre en elle.

"Déshabillez-vous," répéta-t-il. "Ou je le fais moi-même."

Cette fois, Julie obéit. Ses mains tremblaient en déboutonnant son chemisier. Elle le laissa tomber au sol, puis fit de même avec sa jupe. Debout en lingerie devant cet homme qui connaissait ses secrets, elle se sentait à la fois vulnérable et électrisée.

"Magnifique," murmura Kozlov en la détaillant. "Maintenant, à genoux."

"Allez vous faire foutre."

Une nouvelle gifle, plus forte. Cette fois, Julie gémit malgré elle. Cette brutalité contrôlée l'excitait au-delà de toute raison.

"À genoux, j'ai dit."

Lentement, Julie s'agenouilla. Le sol froid contre ses genoux nus la faisait frissonner. Kozlov déboucla sa ceinture, fit glisser son pantalon.

"Vous allez me prendre en bouche," dit-il. "Et pendant que vous le ferez, vous réfléchirez à tout ce que vous allez me dire."

Son sexe durci pendait devant le visage de Julie. Elle leva les yeux vers lui, un mélange de défi et de soumission dans le regard.

"Et si je mords ?" demanda-t-elle avec un sourire provocateur.

"Vous ne le ferez pas." Sa main s'enfonça dans ses cheveux, la forçant à se rapprocher. "Parce que vous avez autant besoin de ça que moi."

Il avait raison. Malgré le danger, malgré la situation impossible, Julie sentait une faim primitive monter en elle. Ce homme la dominait complètement, et son corps réclamait cette soumission.

Ses lèvres s'entrouvrirent. Sa langue effleura le gland gonflé. Kozlov gémit, ses doigts se crispant dans ses cheveux.

"Voilà," souffla-t-il. "Montrez-moi comme vous savez obéir."

Julie prit plus profondément, sa bouche s'adaptant à cette intrusion. Mais même dans cette position de soumission apparente, elle gardait une part de contrôle. Sa langue traçait des cercles calculés, ses lèvres exerçaient une pression savamment dosée.

"Putain," gronda Kozlov. "Vous êtes diabolique."

Ses hanches bougeaient maintenant, imposant un rythme plus soutenu. Julie le laissait faire, savourant cette domination qui la libérait paradoxalement de toute responsabilité.

Soudain, il la releva brutalement. Ses mains la plaquèrent contre le bureau, dispersant les documents compromettants. Sa bouche devint possessive, sa langue forçant l'entrée de ses lèvres.

"Maintenant," haleta-t-il, "vous allez me dire tout ce que je veux savoir."

Ses mains arrachèrent sa culotte. Le tissu se déchira dans un bruit sec. Julie se retrouva complètement exposée, offerte sur le bureau de cet homme qui détenait sa vie entre ses mains.

"Qui d'autre sait pour mes affaires ?" demanda-t-il en caressant son sexe humide.

"Personne," mentit Julie dans un souffle.

Ses doigts s'enfoncèrent brutalement en elle. "Menteuse."

Mais au lieu de protester, Julie se cambra, quémandant plus de contact. Cette brutalité calculée la menait exactement où elle voulait être. Dans un espace où plus rien n'existait que les sensations pures.

"Mon équipe," avoua-t-elle entre deux gémissements. "Ils savent que je vous traquais."

"Leurs noms ?" Il ajoutait un troisième doigt, la remplissant complètement.

Julie se mordait la lèvre. Entre plaisir et interrogatoire, la frontière s'estompait. Elle donnait des informations en échange de sensations toujours plus intenses.

"Durand... Le commissaire Durand supervise l'enquête."

"Parfait." Kozlov retira ses doigts, la laissant pantelante. "Maintenant, vous allez vraiment comprendre ce que signifie m'appartenir."

Il la retourna, la plaqua ventre contre le bureau. Ses mains écartèrent brutalement ses cuisses. Julie sentit son sexe durci presser contre son intimité.

"Vous êtes à moi maintenant," gronda-t-il en la pénétrant d'un coup.

Julie cria, autant de plaisir que de soumission. Cette possession totale la comblait d'une façon qu'elle n'avait jamais imaginée. Son corps s'adaptait à cette intrusion possessive.

Kozlov la prenait avec une violence maîtrisée, chaque coup de reins affirmant sa domination. Les documents froissés sous son ventre témoignaient de l'absurdité de sa situation. Prise par l'homme qu'elle était venue arrêter, sur les preuves mêmes de ses crimes.

"Dites-moi que vous m'appartenez," ordonna-t-il.

"Non," gémit Julie, s'accrochant à un dernier lambeau de fierté.

Une claque sur ses fesses. Puis une autre. La douleur se mêlait au plaisir dans un cocktail enivrant.

"Dites-le !"

"Je... je vous appartiens," avoua-t-elle finalement.

"Plus fort !"

"Je vous appartiens !" cria-t-elle, s'abandonnant totalement.

L'orgasme qui la faucha fut dévastateur. Tout son corps se contracta autour de lui, la faisant hurler de plaisir. Kozlov la suivit quelques secondes plus tard, se déversant en elle avec un grognement animal.

Ils restèrent immobiles quelques instants, reprenant leur souffle. Julie réalisait lentement ce qui venait de se passer. Elle avait donné des informations capitales à un criminel. Elle avait trahi sa mission.

Mais pour la première fois de sa vie, elle se sentait complètement vivante.

Kozlov se rhabilla calmement. "Vous allez rentrer chez vous," dit-il. "Vous ne parlerez de cette soirée à personne. Si vous tentez quoi que ce soit contre moi, je diffuse les vidéos de vos petits spectacles du club."

Julie se redressa péniblement. "Vous m'avez filmée ?"

"Tout est enregistré. Votre performance sur scène, notre petit interrogatoire ici... Vous êtes maintenant dans une position très délicate, inspectrice."

Le piège était parfait. Julie était désormais sa prisonnière, liée par le chantage et par ce désir trouble qu'il avait éveillé en elle.

"Que voulez-vous de moi ?" demanda-t-elle en remettant ses vêtements.

"Vous le saurez en temps voulu." Kozlov sourit. "Pour l'instant, contentez-vous de reprendre votre petite vie. Je vous contacterai quand j'aurai besoin de vos services."

# Chapitre 4

Kozlov venait juste de remonter sa fermeture éclair quand la porte du bureau explosa littéralement. Le bois vola en éclats sous les coups de bélier. Une équipe d'intervention en tenue tactique se déploya dans la pièce, armes levées.

"Police ! Personne ne bouge !"

Julie sursauta, tentant désespérément de remettre ses vêtements en ordre. Ses mains tremblaient alors qu'elle reboutonnait son chemisier froissé. Dans la confusion, elle aperçut une silhouette familière qui franchissait le seuil.

Le commissaire Durand.

Leurs yeux se croisèrent. L'expression de son supérieur passa de la satisfaction professionnelle à la stupeur totale en découvrant la scène. Julie à demi-vêtue, Kozlov qui finissait de se rhabiller, les documents éparpillés sur le bureau, l'odeur de sexe qui flottait encore dans l'air confiné.

"Menottez-le," ordonna Durand d'une voix blanche.

Deux agents se jetèrent sur Kozlov. Il ne résista pas, un sourire narquois aux lèvres. Ses yeux ne quittaient pas Julie, comme s'il savourait sa chute.

"Viktor Kozlov, vous êtes en état d'arrestation pour trafic d'armes et association de malfaiteurs," déclama un des agents.

"Emmenez-le," dit sèchement Durand. "Et que tout le monde sorte. J'ai à parler seul à l'inspecteur Moreau."

L'équipe évacua la pièce en quelques secondes, traînant Kozlov menotté. Avant de franchir le seuil, celui-ci se retourna une dernière fois vers Julie.

"À bientôt, inspectrice," dit-il avec un clin d'œil. "Notre histoire ne fait que commencer."

La porte se referma. Julie se retrouva seule avec Durand dans le bureau dévasté. Le silence était assourdissant. Elle ne savait plus où regarder, tiraillée entre la honte et cette excitation résiduelle qui pulsait encore dans ses veines.

"Alors," dit finalement Durand d'une voix glaciale. "C'est comme ça que vous menez vos enquêtes ?"

Julie cherchait ses mots. Comment expliquer l'inexplicable ? Cette soirée qui avait basculé au-delà de tout contrôle ?

"Commissaire, je peux tout expliquer..."

"Vraiment ?" Il s'approcha lentement. "Expliquez-moi donc pourquoi je retrouve ma meilleure inspectrice en train de baiser avec l'homme que nous traquions depuis des mois."

Le mot claqua comme une gifle. Julie recula instinctivement.

"C'était pour la mission. Je devais gagner sa confiance..."

"En écartant les cuisses ?" La voix de Durand montait. "Vous croyez que je suis né de la dernière pluie ?"

Il contournait maintenant le bureau, ramassant quelques documents froissés. "Ces preuves que nous cherchions depuis si longtemps... Vous les aviez. Et au lieu de nous prévenir, vous préfériez vous faire sauter par notre cible."

Julie sentait les larmes monter. Tout s'écroulait. Sa carrière, sa réputation, sa vie entière.

"J'ai photographié tous les documents," se défendit-elle faiblement. "Les preuves sont sauvegardées. L'arrestation était possible grâce à moi."

Durand éclata d'un rire amer. "Grâce à vous ? Vous avez compromis toute l'enquête ! Combien d'informations lui avez-vous données pendant vos... ébats ?"

Julie baissa les yeux. Elle avait effectivement parlé. Donné des noms. Dans l'extase du moment, elle avait trahi des secrets.

"Je vois," continua Durand. "Vous avez cafardé. Magnifique. Trois ans d'enquête foutus en l'air parce que ma meilleure inspectrice ne savait pas garder ses jambes fermées."

Il était maintenant tout près d'elle. Julie sentait sa colère, mais aussi autre chose. Une tension différente dans ses mouvements, dans la façon dont ses yeux la détaillaient.

"Vous savez ce que ça va donner ?" reprit-il. "Une enquête interne. Des questions embarrassantes. Votre mise à pied immédiate. La fin de votre carrière."

Julie pleurait maintenant. Toute sa vie professionnelle s'effondrait. Toutes ces années de travail acharné réduites à néant par une nuit de folie.

"À moins que..." La voix de Durand se fit plus douce.

"À moins que quoi ?" Elle le regardait avec espoir.

"À moins que nous trouvions un arrangement." Il posa sa main sur son épaule. "Vous venez de me prouver que vous étiez... très douée pour obtenir des informations par des moyens non conventionnels."

Julie ne comprenait pas où il voulait en venir. La main de Durand descendait maintenant vers son bras, caressant le tissu froissé de son chemisier.

"Si vous avez pu séduire Kozlov," continua-t-il, "vous pouvez certainement convaincre votre supérieur hiérarchique de fermer les yeux sur cette soirée."

La réalisation frappa Julie comme un coup de poing. Il ne parlait pas d'un simple arrangement administratif.

"Commissaire..." commença-t-elle.

"Appelez-moi Michel," dit-il en déboutonnant sa veste d'uniforme. "Après tout, nous allons mieux nous connaître."

"Vous ne pouvez pas être sérieux."

"Oh que si." Sa main glissa vers sa taille. "Vous venez de me montrer à quel point vous étiez... coopérative quand il le fallait. J'aimerais bénéficier de la même coopération."

Julie reculait, mais il la suivait pas à pas. "C'est du chantage !"

"C'est de la réalpolitik." Il souriait maintenant, un sourire de prédateur. "Vous me donnez ce que vous avez donné à Kozlov, et votre petite incartade reste entre nous. Sinon..."

Il n'eut pas besoin de finir sa phrase. Julie comprenait parfaitement. Sa carrière contre son corps. Un marché aussi simple qu'sordide.

"Alors ?" Il attendait sa réponse. "Qu'est-ce que ce sera ?"

Julie regardait cet homme qu'elle respectait depuis des années. Ce mentor qui l'avait guidée dans sa carrière. Il venait de révéler sa vraie nature. Un prédateur comme les autres.

Mais quelque chose en elle ne reculait pas autant qu'elle l'aurait cru. Cette soirée avait réveillé des appétits qu'elle ne connaissait pas. Cette transgression ultime avec son supérieur ne l'effrayait plus autant qu'elle l'aurait dû.

Lentement, ses mains remontèrent vers les boutons de son chemisier. "D'accord," murmura-t-elle. "Mais après ça, nous sommes quittes."

Durand sourit. "Bien sûr, Julie. Après ça, vous êtes libre."

Elle commença à déboutonner son chemisier, sachant qu'elle mentait à elle-même. Après cette nuit, elle ne serait plus jamais libre. Cette descente aux enfers ne faisait que commencer.

Mais pour la première fois, cette perspective ne l'effrayait plus. Elle l'excitait.

Julie déboutonna son chemisier avec une lenteur calculée. Ses doigts fins effleuraient chaque bouton nacrée, s'attardant sur la matière soyeuse du tissu. Le silence du bureau ne laissait filtrer que le léger froissement de l'étoffe qui cédait sous ses gestes mesurés. Chaque bouton libéré révélait un peu plus de sa peau laiteuse, encore marquée de traces rosées là où les mains de Durand s'étaient posées plus tôt. La lumière tamisée de la lampe de bureau caressait sa gorge délicate, descendait vers la naissance de sa poitrine.

Durand s'installa dans le large fauteuil de cuir, son regard intense fixé sur chaque mouvement de la jeune femme. Ses mains tremblaient légèrement d'anticipation tandis qu'il ouvrait sa braguette. Son membre gonflé surgit, tendu par le désir accumulé. Il l'entoura de ses doigts, commença un va-et-vient lent et régulier. Sa respiration se fit plus profonde, plus audible dans l'atmosphère feutrée de la pièce.

Le chemisier glissa des épaules de Julie comme une caresse de soie. Le tissu chuta au sol dans un murmure étouffé, formant un petit tas froissé à ses pieds. Elle porta ses mains à sa taille, fit descendre la fermeture éclair de sa jupe noire. Le vêtement épousait encore ses hanches rondes, soulignait la courbe parfaite de ses reins. D'un mouvement ondulant, presque félin, elle fit glisser la jupe le long de ses cuisses fuselées. L'étoffe caressa sa peau satinée avant de rejoindre le chemisier sur le sol.

L'air frais de la pièce enveloppa ses jambes nues, fit naître une chair de poule délicieuse sur ses cuisses. La fraîcheur contrastait avec la chaleur moite qui montait entre ses cuisses, cette brûlure familière du désir qui s'épanouissait au creux de son ventre. Julie sentait le regard brûlant de Durand parcourir son corps à demi-nu, s'attarder sur la dentelle noire de sa lingerie qui épousait ses formes avec une sensualité troublante.

Durand resserra sa prise autour de son sexe tendu. Son pouce glissait sur le gland luisant, étalait les premières gouttes de plaisir qui perlaient à son sommet. Ses gestes s'accélérèrent imperceptiblement, guidés par la vision de ce corps qui se révélait à lui. Un grognement sourd s'échappa de sa gorge, vibrant de désir contenu.

Julie porta ses mains dans son dos, chercha l'agrafe de son soutien-gorge. Ses doigts jouèrent un instant avec le fermoir, prolongeant délibérément l'attente. D'un geste habile, elle libéra sa poitrine généreuse. Ses seins jaillirent, lourds et pleins, couronnés de mamelons rose pâle qui se dressèrent aussitôt au contact de l'air ambiant. La peau nacrée frissonna, se tendit sous l'effet de l'excitation grandissante.

Elle fit rouler ses épaules, laissa le soutien-gorge tomber à son tour. Ses seins se balancèrent légèrement, offrant un spectacle hypnotisant qui arracha un nouveau râle à Durand. La jeune femme sentait son propre désir pulser entre ses cuisses, humidifier le fin tissu de sa culotte de dentelle.

Lentement, avec une grâce féline, Julie se retourna. Elle offrait maintenant à Durand la vue de son dos cambré, de ses fesses rondes moulées dans la dentelle noire. Ses mains descendirent le long de ses hanches, accrochèrent l'élastique de sa culotte. D'un mouvement sensuel, elle fit glisser le sous-vêtement sur ses fesses, révélant la courbe parfaite de ses reins, la fossette au creux de ses reins où perlaient déjà quelques gouttes de transpiration.

La culotte descendit le long de ses cuisses, s'arrêta à ses chevilles. Julie se pencha pour la ramasser, cambre ses reins dans un mouvement d'une sensualité brûlante. Ses fesses s'écartèrent légèrement, révélant l'intimité rosée de son sexe déjà humide de désir. L'air caressait cette zone si sensible, faisait naître des frissons délicieux le long de sa colonne vertébrale.

Durand ne put retenir un grognement de pur plaisir devant cette vision. Sa main accéléra sa cadence sur son membre durci, ses doigts glissaient maintenant avec facilité grâce aux sécrétions qui s'écoulaient de plus en plus abondamment. Son souffle s'emballa, ponctué de râles sourds qui trahissaient son excitation croissante.

Julie se redressa avec une lenteur calculée, complètement nue maintenant. Sa peau nacrée brillait doucement dans la lumière dorée du bureau, chaque courbe de son corps sculptée par les ombres et la lumière. Elle se tourna vers Durand, croisa son regard brûlant de désir. Sans le quitter des yeux, elle s'agenouilla sur le tapis moelleux.

Ses mains touchèrent le sol, elle avança vers lui à quatre pattes dans une démarche féline et provocante. Ses seins se balançaient au rythme de ses mouvements, leur poids généreux ondulant hypnotiquement. Ses hanches roulaient avec une sensualité naturelle, chaque pas rapprochant son corps nu de l'homme qui la dévorait du regard. La distance entre eux se réduisait inexorablement, chargée d'une tension érotique palpable qui électrisait l'air du bureau.



Elle s'agenouilla entre ses jambes écartées, ses genoux épousant la douceur du tapis persan. L'air se chargeait d'une tension électrique. Sa bouche effleura le gland gonflé, si lisse et brûlant contre ses lèvres entrouvertes. Un frisson parcourut l'échine de Durand. Il lâcha son sexe dressé, abandonnant le contrôle à Julie qui prenait enfin le relais de ce jeu sensuel.

Elle l'engloutit lentement, centimètre par centimètre, sa langue traçant des cercles savants autour de la hampe tendue. La chaleur moite de sa bouche enveloppait le membre palpitant. Ses joues se creusaient légèrement tandis qu'elle aspirait avec une délicatesse calculée. Durand ferma les yeux, la tête renversée en arrière, savourant cette caresse orale qui embrasait ses sens.

Ses lèvres charnues montaient et descendaient avec une régularité hypnotique. Julie modulait la pression, alternant entre douceur et fermeté. Durand posa une main sur sa chevelure soyeuse, guidant le rythme sans jamais forcer sa nuque gracile. Ses doigts se perdaient dans les mèches châtaines, caressant son crâne avec tendresse. Julie accéléra progressivement, sentant le membre pulser contre sa langue agile, ses veines gonflées battant sous sa peau fine.

Des gouttes salées perlaient sur sa langue, prélude à l'extase qui montait inexorablement. Elle intensifia ses mouvements, variant les angles, explorant chaque parcelle de chair offerte. Durand retenait son souffle, les muscles de ses cuisses se contractant sous la montée du plaisir. Ses gémissements sourds résonnaient dans la pièce silencieuse.

Il se retira soudain de cette bouche accueillante. "Tourne-toi," ordonna-t-il d'une voix rauque. Julie obéit sans hésitation, pivotant avec grâce pour se mettre à quatre pattes sur le tapis moelleux. Ses paumes se posèrent à plat sur la surface tissée. Durand contempla cette croupe offerte, ces courbes parfaites qui s'offraient à lui. Il s'agenouilla derrière elle, ses genoux encadrant ses chevilles fines.

D'une main ferme mais caressante, il écarta ses cuisses nacrées. Julie frémit sous ce contact possessif. L'air frais de la pièce caressa son intimité déjà humide de désir. Durand admira cette féminité épanouie, ces pétales roses qui palpitaient d'anticipation. Son sexe effleura d'abord ses lèvres intimes, glissant sur cette rosée naissante qui témoignait de son émoi.

Il la pénétra d'un coup fluide, lent et profond. Julie gémit, un cri rauque qui jaillit de sa gorge. Ses reins se cambrèrent instinctivement pour l'accueillir plus profondément encore. Cette plénitude soudaine l'électrisa. Durand s'immobilisa un instant, savourant cette étreinte charnelle qui les unissait. Puis il agrippa ses hanches rondes, ses doigts marquant sa peau laiteuse de leur empreinte possessive.

Il imposa un va-et-vient puissant, alternant coups profonds et caresses superficielles. Leurs corps se rencontraient dans un ballet charnel rythmé. Julie ondulait sous ses assauts, ses seins se balançant au rythme de leurs étreintes. Les sons humides de leur union emplissaient l'espace, mêlés à leurs respirations haletantes et à leurs murmures de plaisir.

Les hanches de Durand s'activaient avec une régularité implacable, chaque coup de reins la pénétrant jusqu'au plus profond de son intimité. Julie étouffait ses gémissements contre le tapis rugueux, ses ongles griffant la moquette tandis que son corps entier vibrait sous l'assaut. La pression montait en elle par vagues successives, comme un océan de sensations qui déferlait depuis son ventre jusqu'à l'extrémité de ses membres.

Le rythme s'intensifia encore. Les testicules de Durand percutaient sa peau moite à chaque poussée, produisant un claquement humide qui résonnait dans la pièce silencieuse. L'homme grognait au-dessus d'elle, sa respiration de plus en plus saccadée. Ses doigts s'enfonçaient dans la chair tendre des hanches de Julie, y laissant des marques rouges qui témoignaient de sa passion dévorante.

Julie sentait la tension grandir dans tout son être. Ses cuisses tremblaient sous l'effort. Sa poitrine écrasée contre le sol se soulevait par à-coups, cherchant l'air dans cette position contrainte. La friction de son sexe contre celui de Durand créait une chaleur électrisante qui remontait le long de sa colonne vertébrale. Chaque impact la rapprochait un peu plus du précipice, cet abîme de plaisir vers lequel elle basculait inexorablement.

Les mouvements de Durand se firent erratiques. Son souffle se transforma en halètements rauques ponctués de grognements gutturaux. Ses mains remontèrent le long du dos de Julie, caressant sa peau luisante de sueur. Il se pencha vers elle, son torse collant contre son dos, et elle sentit sa bouche brûlante dans son cou. Ses dents mordillèrent délicatement sa nuque, arrachant à Julie un cri de plaisir étouffé.

L'orgasme de Durand explosa comme un barrage qui cède. Son corps se raidit dans un spasme violent, ses reins plaqués contre les fesses de Julie. Un rugissement sourd s'échappa de sa gorge tandis qu'il déversait sa semence au plus profond d'elle. Julie sentit les pulsations chaudes de son sexe, cette explosion de vie qui se répandait en elle par jets successifs. Cette sensation ultime déclencha sa propre libération.

Le plaisir la foudroyas comme un éclair aveuglant. Ses muscles intimes se contractèrent autour de Durand dans un étau de velours brûlant. Une décharge électrique parcourut son corps entier, depuis son bas-ventre jusqu'au bout de ses doigts crispés. Elle poussa un cri rauque, la tête renversée en arrière, offrant sa gorge à la lumière tamisée. Ses jambes se dérobèrent sous elle tandis que les spasmes la secouaient par vagues déferlantes, chacune plus intense que la précédente.

Ils restèrent ainsi enlaces, pantelants, leurs corps encore unis dans cette communion charnelle. La respiration de Julie se calmait peu à peu, ses battements de cœur retrouvant progressivement un rythme normal. Durand caressa tendrement ses cheveux emmêlés, ses lèvres déposant de légers baisers sur sa nuque moite. L'air de la pièce était saturé de leurs odeurs mêlées, de cette fragrance âcre et enivrante de leurs ébats passionnés.



Ils restèrent immobiles quelques instants, reprenant leur souffle dans le silence du bureau dévasté. Puis Durand se retira lentement. Julie se redressa, encore chancelante, et commença à ramasser ses vêtements épars.

"Attends," dit-il d'une voix essoufflée. Il se rhabilla rapidement, ajustant sa cravate comme si rien ne s'était passé. "Il faut qu'on parle."

Julie enfila sa jupe, évitant son regard. La réalité la rattrapait maintenant. Ce qu'elle venait de faire avec son supérieur hiérarchique la submergeait de sentiments contradictoires : honte, excitation résiduelle, et une étrange satisfaction.

"Parler de quoi ?" demanda-t-elle en boutonnant son chemisier. "Vous avez eu ce que vous vouliez. On est quittes."

Durand secoua la tête. "Pas si vite. Assieds-toi."

Il désigna le fauteuil qu'il occupait plus tôt. Julie obéit, les jambes encore tremblantes. Il s'installa face à elle sur le bord du bureau, son expression maintenant sérieuse.

"Ce qui vient de se passer... change tout," commença-t-il. "Tu as compromis l'enquête avec Kozlov. Mais tu as aussi prouvé que tu étais prête à tout pour obtenir des résultats."

"Prête à tout ?" Julie ricana amèrement. "C'est comme ça que vous appelez ce chantage ?"

"Appelle ça comme tu veux." Durand se pencha vers elle. "Mais imagine si on transformait ça en atout. Toi et moi, un partenariat secret."

Julie fronça les sourcils. "Quel genre de partenariat ?"

"Tu deviens mon agent double. Officiellement, tu continues tes missions habituelles au commissariat. Officieusement, tu travailles pour moi. Tu infiltre les réseaux que je te désigne, tu obtiens des informations... par tous les moyens nécessaires."

Ses yeux glissèrent sur le corps de Julie, encore marqué par leurs ébats. "Et en échange, je couvre tes écarts. Je t'offre une protection totale. Et... des rencontres clandestines pour assouvir ces nouveaux appétits que j'ai vus en toi ce soir."

Julie déglutit. L'idée était folle. Travailler en sous-main pour son commissaire, mêlant enquêtes officielles et aventures interdites. Mais après cette nuit, une partie d'elle vibrait à cette perspective. Cette soif de transgression qui l'avait menée jusqu'ici réclamait plus.

"Et si je refuse ?"

"Tu sais ce qui t'attend." Durand sourit. "Enquête interne, suspension, fin de carrière. Peut-être même des poursuites pour corruption."

Il se leva, s'approcha d'elle. Sa main caressa sa joue. "Mais si tu acceptes... imagine les possibilités. Le pouvoir, l'adrénaline, le plaisir. Toi et moi, complices dans l'ombre."

Julie ferma les yeux. Sa carrière était en lambeaux de toute façon. Cette proposition offrait une issue, perverse certes, mais excitante. Une double vie où elle pourrait explorer pleinement cette nouvelle facette d'elle-même.

"D'accord," murmura-t-elle. "J'accepte."

Durand l'embrassa alors, un baiser possessif qui scellait leur pacte. "Parfait. Notre première mission commence demain. Et ce soir... on fête ça chez moi."

Julie acquiesça, un frisson la traversant. Elle venait de plonger encore plus profondément dans cet abîme de désirs interdits. Sa vie ne serait plus jamais la même, mais pour la première fois, cette perspective l'emplissait d'une excitation sauvage.

# Chapitre 5

L'aube filtrait à travers les rideaux de l'appartement du commissaire quand Julie ouvrit les yeux. Son corps gardait l'empreinte de leur nuit, chaque muscle lui rappelant les étreintes passionnées et les caresses brutales qu'ils avaient échangées. Elle sentait encore ses mains sur sa peau, la morsure de ses dents sur son cou. Une délicieuse courbature irradiait le long de ses cuisses et de ses reins.

Elle se glissa hors du lit avec la grâce féline qui la caractérisait. Durand dormait profondément, ses traits durs adoucis par le sommeil. Sa poitrine se soulevait régulièrement. Julie l'observa un instant, troublée par cette intimité nouvelle. Elle ramassa ses vêtements éparpillés sur le parquet et enfila une robe froissée. Ses pieds nus effleuraient le sol froid tandis qu'elle quittait l'appartement sans un bruit.

Le commissariat bourdonnait déjà d'activité malgré l'heure matinale. Julie gravit les escaliers, consciente des regards qui la suivaient. Sa démarche trahissait les événements de la nuit. Elle poussa la porte du bureau de Durand qui l'attendait, impeccable dans son costume sombre. Leurs yeux se croisèrent. Une tension électrique parcourut l'air entre eux.

"Ta première mission," annonça-t-il sans préambule. Ses doigts tapotaient nerveusement sur le bureau. "Une soirée mondaine ce soir. Le député Laurent Duval organise une réception dans son hôtel particulier. Corrompu jusqu'à l'os, des liens troubles avec Kozlov. Tu le séduis, tu obtiens des preuves compromettantes."

Julie acquiesça, sa langue humectant ses lèvres. L'excitation du danger faisait battre son cœur plus vite. "Et toi ?" demanda-t-elle en s'approchant du bureau. "Je surveille de loin. Pas touche sans mon accord." Le ton de Durand trahissait une pointe de jalousie mal dissimulée. Ses mâchoires se contractaient. Julie sourit intérieurement, savourant ce pouvoir nouveau sur lui. Ce partenariat promettait des plaisirs inattendus.

La soirée se déroulait dans un somptueux hôtel particulier du 16ème arrondissement. Les invités évoluaient entre les salons ornés de dorures. Robes longues bruissaient sur le marbre, smokings impeccables, champagne coulant à flots dans des coupes de cristal. L'air vibrait de conversations feutrées et de rires calculés. Julie avait choisi une robe moulante rouge sang qui épousait chacune de ses courbes. Le tissu soyeux caressait sa peau nue. Ses seins tendaient légèrement le décolleté plongeant. Ses hanches ondulaient à chaque pas.

Les regards masculins la suivaient comme des projecteurs. Elle sentait leur désir ramper sur elle, leurs fantasmes l'envelopper. Cette attention l'enivrait. Elle évoluait avec l'assurance d'une prédatrice consciente de son pouvoir.

Laurent Duval l'approcha rapidement, attiré comme un papillon par la flamme. La quarantaine bedonnante mais le charisme naturel du politicien rompu aux mondanités. Ses yeux brillaient d'une convoitise mal dissimulée. Il portait un smoking sur mesure qui tentait de dissimuler son embonpoint naissant.

"Vous êtes ravissante," murmura-t-il en lui baisant la main. Sa paume était moite, ses lèvres humides sur sa peau. Julie frissonna légèrement, autant de dégoût que d'excitation. Elle joua le jeu avec la perfection d'une actrice consommée. Rires cristallins, regards complices, battements de cils calculés. Depuis un coin sombre du grand salon, Durand observait la scène. Ses yeux brûlaient d'une jalousie sourde. Ses poings se serraient dans ses poches.

Duval se pencha vers elle, son haleine chargée d'alcool effleurant son oreille. "Venez, éloignons-nous de cette cohue. Nous avons sûrement des choses plus... intimes à nous dire." Sa main se posa sur le creux de ses reins. Julie sentit la chaleur de sa paume à travers le tissu fin. Elle acquiesça d'un sourire énigmatique.

Il l'entraîna vers un salon privé, loin de l'agitation de la réception. La pièce baignait dans une lumière tamisée. Des bougies jetaient des ombres dansantes sur les murs tendus de soie. Un canapé de velours bordeaux trônait au centre. L'atmosphère était lourde de sous-entendus. Duval referma la porte derrière eux d'un geste qui se voulait désinvolte.

Il s'assit près d'elle sur le canapé, si proche qu'elle sentait la chaleur de son corps. Sa main effleura sa cuisse nue, remontant lentement vers l'ourlet de sa robe. Julie frémit sous cette caresse importune mais nécessaire. "Vous êtes nouvelle dans nos cercles ?" demanda-t-il, sa voix rauque de désir contenu.

Julie hocha la tête, ses cheveux cascadant sur ses épaules. "Nouvelle et terriblement curieuse," susurra-t-elle en posant sa main sur celle de Duval. Elle sentait ses doigts trembler légèrement. L'homme politique perdait de sa superbe face à cette créature de rêve qui semblait s'offrir à lui.

Il se pencha lentement vers elle, savourant l'instant. L'air entre eux vibrait d'une tension palpable. Ses lèvres effleurèrent le lobe de son oreille, un frôlement à peine perceptible qui déclencha un frisson le long de sa colonne vertébrale. "J'aime les femmes curieuses," murmura-t-il d'une voix rauque. Son souffle chaud caressa sa peau délicate.

Julie sentit une vague de chaleur l'envahir. Son pouls s'accéléra tandis qu'une excitation sourde naissait au creux de ses reins. Duval était prévisible dans sa brutalité, grossier dans ses approches. Mais l'idée de Durand la découvrant ainsi, jaloux et possessif, attisait en elle un feu secret. Cette pensée l'enflammait plus que toutes les caresses maladroites de son compagnon du moment.

Sa main descendit avec une lenteur calculée. Elle se posa d'abord sur le genou de Duval, caresse innocente en apparence. Puis elle remonta, centimètre par centimètre, suivant la courbe de sa cuisse musclée. Ses doigts traçaient un chemin brûlant à travers le tissu de son pantalon. Elle sentait la tension monter en lui, son corps qui se raidissait sous son toucher.

Duval émit un grognement sourd. "Petite salope," grogna-t-il avant de l'attirer vers lui. Ses lèvres s'écrasèrent contre les siennes avec une violence contenue. Sa langue força l'entrée de sa bouche, l'envahissant sans finesse. Julie répondit à son baiser, simulant un désir qu'elle ne ressentait qu'à moitié. Ses doigts habiles trouvèrent sa braguette, défaisant lentement les boutons.

Le sexe de Duval jaillit, durci par l'excitation. Julie referma ses doigts autour de sa hampe rigide, entamant une caresse lente et mesurée. Elle alternait pressions douces et mouvements plus fermes. Duval haletait déjà, son souffle saccadé trahissant son abandon. Ses hanches bougeaient d'instinct contre la main qui le torturait délicieusement.

La porte s'ouvrit dans un grincement. Durand apparut sur le seuil, sa silhouette découpée dans l'embrasure. "Désolé d'interrompre," déclara-t-il d'une voix neutre qui ne trahissait rien de ses émotions. Duval sursauta violemment, tentant maladroitement de se recouvrir. "Qui êtes-vous ?" bafouilla-t-il, désorienté par cette intrusion inattendue.

"Un ami," répondit simplement Durand. Il avança dans la pièce avec l'assurance d'un prédateur. Ses yeux se rivèrent sur Julie, brûlants de possessivité. Cette jalousie contenue qu'elle lisait dans son regard l'excitait plus que tous les baisers de Duval. "Continue," ordonna-t-il d'un ton qui n'admettait aucune réplique.

Julie obéit sans hésiter. Sa main reprit son mouvement sur le sexe tendu de Duval. Celui-ci protesta faiblement, troublé par la situation. Mais le plaisir l'emportait sur sa confusion. Durand s'approcha encore, venant s'asseoir de l'autre côté de Julie. Sa présence magnétique emplissait l'espace.

"Elle est à moi," déclara Durand d'une voix possessive. "Mais ce soir, on partage." Ces mots résonnèrent comme un défi lancé à l'autre homme. Sa main glissa sous la robe de Julie, remontant le long de sa cuisse nue. Il découvrit son sexe déjà humide d'excitation. Sans préambule, deux de ses doigts la pénétrèrent, s'enfonçant dans sa moiteur accueillante.

Julie ne put retenir un gémissement. Le contraste était saisissant : d'un côté Duval qui l'embrassait à nouveau, sa langue rude explorant sa bouche avec une ardeur maladroite. De l'autre, les doigts de Durand qui la caressaient avec une précision redoutable. Elle se cambra, offrant son corps aux deux hommes qui l'exploraient.

Duval malaxa ses seins à travers le tissu de sa robe. Ses gestes manquaient de subtilité mais témoignaient d'un désir brut. Pendant ce temps, Durand accélérait ses mouvements intimes, ses doigts plongeant plus profondément en elle. Julie sentait l'orgasme monter, vague déferlante qui la submergeait peu à peu.

Les sensations se mêlaient dans un tourbillon de plaisir. Le parfum musqué des corps en chaleur emplissait l'air. Les gémissements étouffés de Julie se perdaient dans les baisers de Duval. Le souffle court des trois amants créait une symphonie érotique qui résonnait dans la pièce. Cette situation interdite, cette soumission consentie aux désirs des deux hommes, décuplait son excitation au-delà de tout ce qu'elle avait pu imaginer.



L'ordre claqua dans l'air lourd du bureau. "À genoux." La voix de Durand était rauque, chargée d'une autorité qui ne souffrait aucune résistance. Julie sentit ses jambes fléchir malgré elle. Le tapis persan amortit le choc de ses rotules contre le sol. L'humiliation la brûlait, mais une chaleur différente montait aussi en elle.

Duval ne perdit pas une seconde. Ses doigts habiles défaisaient déjà sa ceinture. Le cuir glissa dans un murmure. Sa braguette s'ouvrit dans un bruit métallique qui résonna comme un coup de feu dans le silence tendu. Son membre jaillit, déjà dressé, la peau tendue et luisante. L'odeur musquée de son désir frappa les narines de Julie.

Elle n'eut pas le temps d'hésiter. Ses lèvres s'entrouvrirent. Sa langue effleura d'abord la pointe, goûtant la saveur salée qui perlait déjà. Puis elle l'engloutit d'un mouvement fluide, ses joues se creusant sous l'aspiration. Duval gémit sourdement. Ses hanches se tendirent vers elle.

Derrière elle, Durand agissait déjà. Ses mains remontèrent le long de ses cuisses, soulevant sa robe d'un geste brusque. Le tissu se froissa contre ses reins. L'air frais caressa sa peau nue. Il écarta le fin triangle de dentelle de sa culotte d'un doigt impatient. Elle était déjà moite, prête.

La pénétration fut brutale. Durand la transperça d'un seul élan, sans préparation, sans douceur. Julie étouffa un cri autour du membre de Duval. Son corps se cambra sous le choc. La brûlure se mua instantanément en plaisir foudroyant. Il l'emplissait complètement, étirait ses chairs dans une délicieuse torture.

Le rythme s'installa, implacable. Durand reculait puis plongeait en elle avec une régularité de métronome. Chaque coup de reins la propulsait vers l'avant, enfonçant plus profondément le sexe de Duval dans sa gorge. Ses fesses claquaient contre le bassin de Durand. Le bruit de chair contre chair emplissait la pièce.

Duval avait saisi ses cheveux châtains. Ses doigts s'enroulaient dans les mèches soyeuses, guidant le mouvement de sa tête. Il grognait à chaque aspiration, ses hanches suivant le rythme de plus en plus saccadé. Ses cuisses tremblaient contre les joues de Julie.

Durand accéléra soudain. Ses coups devinrent plus durs, plus profonds. Il la martelait sans pitié, chaque poussée arrachant un gémissement étouffé à Julie. Ses ongles griffaient le tapis. Ses seins se balançaient sous les assauts répétés. La tension montait en spirales brûlantes dans son ventre.

L'orgasme la faucha comme une lame. Une vague d'une violence inouïe déferla dans tout son corps. Ses muscles se contractèrent autour du sexe de Durand. Elle cria, vibra autour du membre de Duval qui tressauta dans sa bouche. Ses jambes se mirent à trembler incontrôlablement.

Duval ne résista pas longtemps à ces vibrations. Un râle rauque s'échappa de sa gorge. Il se déversa en jets puissants, inondant la bouche de Julie d'une semence chaude et salée. Elle déglutit par réflexe, goûtant l'amertume de sa jouissance.

Durand suivit quelques secondes plus tard. Ses mouvements se firent erratiques. Il s'enfonça une dernière fois en elle, profondément, et explosa. Julie sentit la chaleur de sa libération l'envahir par vagues successives. Il gronda contre sa nuque, ses dents effleurant sa peau moite.

Ils s'effondrèrent tous trois sur le canapé de cuir. Julie se retrouva pantelante entre les deux hommes, le corps encore secoué de spasmes résiduels. Sa respiration sifflait dans l'air saturé de leurs odeurs mêlées. Duval passa un bras possessif autour de ses épaules.

"Kozlov cache ses comptes aux Caïmans," murmura-t-il contre son oreille. Sa voix était encore rauque de plaisir. "J'ai les preuves. Les virements, les dates, tout." Ses doigts traçaient des cercles paresseux sur son épaule nue.

Mais Julie sentait le regard de Durand peser sur elle. Quelque chose avait changé dans ses yeux gris. Une possessivité nouvelle, teintée de jalousie. Cette nuit triangulaire avait allumé en lui une flamme dangereuse. Il la regardait comme si elle lui appartenait désormais, comme si elle était devenue sa chose.

A suivre…

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