Deux femmes qui baisent

- Par l'auteur HDS Micky -
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Auteur femme.
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Récit libertin : Deux femmes qui baisent Histoire érotique Publiée sur HDS le 27-09-2024 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Deux femmes qui baisent
‌Voici deux confessions de femmes dans leur maturité, différentes par l'histoire mais semblables par leur liberté de ton et par leur prédilection pour le sexe. Elles se sont rencontrées par hasard et se sont reconnues au point de se livrer sans fard. Écoutons les.

JOELLE

Je m'appelle Joëlle, j'ai 53 ans et j'appartiens à la catégorie des femmes qui baisent. Eh oui, Corinne, à 53 ans, on baise encore si on le veut bien, et plus facilement qu'on pourrait le croire, n'est-ce pas ?

Entendons-nous sur cette expression sulfureuse. Je fais l'amour sans amour au sens strict, par pur désir sexuel. L'amour, c'était et c'est encore pour mon défunt mari car je suis veuve depuis trois ans. Comme la nature m'a dotée d'un physique adapté à mon appétit même à la cinquantaine (joli minois à lunettes carrées et cheveux courts, seins lourds mais encore bien accrochés, fessier rebondi), je me fais encore draguer même par des plus jeunes, sachant que je suis libre et même libérée, de réputation.

Et pourtant, je ne fais rien d'outrancier pour attirer le mâle. Pas de maquillage tapageur, pas de tenue affriolante, pas de tatouage ni de piercings, juste des boucles d'oreille. Mais si un homme séduisant me plaît, je l'aborde sous un prétexte futile et s'il mord à l'appât, je lui mets virtuellement la main dans le slip en attendant de l'y mettre concrètement. Il ne tarde pas à comprendre que je baise, assez rapidement et sans complication, une fois levée l'hypothèse de l'amazone ou pire, de la nana à embrouilles comme il y en a tant aujourd'hui.

Moi, je prends mon plaisir en donnant du plaisir. Je baise à poil sans éteindre la lumière, j'avale, mon petit trou n'est pas fermé, je fais tout sans tabous, je bronze nue sur mon balcon ou à la plage naturiste. Au lit, je commente, je sollicite, je stimule et j'ai l'orgasme bruyant. Etonnez-vous après ça qu'à 53 balais, je baise aussi souvent qu'une fille de vingt ans !

Vous allez dire Corinne : drôle de veuve. Quand j'ai perdu mon mari il y a trois, avec lequel le sexe était une drogue dure, j'avais le choix entre deux attitudes. Me morfondre H24, cultiver sa mémoire au cimetière et me dessécher lentement mais sûrement. Ou bien, parce qu'il aimait le sexe, cultiver sa mémoire en baisant chaque fois que l'occasion se présentait, ce qui est le meilleur moyen de rester fraîche et désirable.

Bien sûr, telle que je vous connais ou que je vous imagine, vous voulez du concret, des détails. Je ne vais quand même pas vous raconter tous mes plans Q. Je vais juste en sélectionner un, pour vous faire plaisir.

Avec mon amie Yolande, une quinquagénaire brune aux cheveux très courts, divorcée et pas bégueule, on fréquente de temps en temps une plage naturiste avec une bande d'habitues connus déjà au temps de mon mari. Parfois, des nouveaux se greffent sur le groupe et cela permet des rencontres intéressantes si vous voyez ce que je veux dire.

L'avantage ou l'inconvénient du naturisme, c'est qu'on ne peut pas tricher. On se montre vraiment tel qu'on est. Moi, je m'en sors encore bien ce qui me permet d'accepter des messieurs bien équipés qui ne peuvent pas tricher non plus.


Ce jour là, Yolande a fait une touche et elle était pressée de conclure car le garçon était jeune et bien monté et je l'avais aussi en vue. Ils s'étaient mis d'accord pour aller baiser dans la dune derrière la plage mais Yolande m'a demandé de faire le guet à cause des voyeurs et surtout de leur smartphone. J'ai accepté et c'était un peu pénible de l'entendre crier son plaisir dans mon dos pendant que je faisais le guet, heureusement pour rien en l'absence de voyeurs.

Mais voilà que le garçon s'approche de moi après avoir fait jouir Yolande et me demande gentiment si je serais d'accord pour succéder à ma copine. Le garçon, d'une vingtaine d'années, avait une queue de rêve, un corps tout bronzé, un beau damier, des pectoraux saillants et le goût des femmes d'expérience. Yolande m'a fait oui de la tête, elle avait eu son compte.

Je n'allais pas faire de manières, d'autant qu'avoir entendu Yolande gueuler "encore encore t'arrête pas oui oui ouiiiii ! m'avait mis le feu. C'était à son tour de faire le guet et je l'ai remplacée sur la serviette.

Le garçon, dont je ne me souviens même plus du prénom, était une vraie bête de sexe, capable de se retenir longtemps. Quand il m'a pénétrée avec la capote que lui avait donnée la prévoyante Yolande, j'ai eu une pensée fugitive pour mon défunt mari car on avait aussi baise au même endroit. J'avais gardé mes lunettes de soleil pour ne pas être éblouie et profiter du corps superbe qui me rendait hommage. En le chevauchant, je pouvais passer de la vue sur ses pectoraux à celle de la mer. Vraiment génial. Quand il m'a prise par derrière, j'ai entendu Yolande faire la police : "Fichez le camp, sales voyeurs !", signe que je n'avais pas la baise discrète.

Le garçon a su m'attendre et pour le remercier, je lui ai dit de jouir comme il voulait. Il désirait voir mes nichons remuer et il m'a reprise en missionnaire, mes talons sur ses fesses pour rythmer ses coups de boutoir. J'ai adoré son regard sur mes seins et son cri quand il a éjaculé. Il m'a embrassée goulument, m'a dit que j'étais un coup en or et Yolande à été un peu jalouse mais elle n'avait qu'à pas avoir eu l'orgasme aussi rapide.

Voilà. C'était un exemple parmi d'autres de ma vie sexuelle, histoire de montrer qu'on baise encore à 53 ans. A vous maintenant.

CORINNE

Je m'appelle Corinne, j'ai 44 ans, je suis divorcée depuis vingt ans (une erreur de jeunesse), je suis écrivaine et j'appartiens à la même catégorie que vous Joëlle : celle des femmes qui baisent. Et cela ne date pas de trois ans. J'ai toujours baisé, à la fois par goût et par nécessité professionnelle.

Non que je sois autrice de livres érotiques, mais dans mes romans plutôt à l'intention des femmes, c'est à dire avec pas mal de romantisme, j'ai besoin de connaitre les hommes sous toutes leurs facettes, sachant que je ne m'interdis pas de temps en temps une scène de sexe, même si c'est ce qu'il y a de plus difficile à écrire à mon avis. Comment en effet être réaliste sans être vulgaire ? Comment exciter sans choquer ? Et donc sans être censurée car par les temps qui courent, c'est vite fait, vu la pudibonderie galopante.

Que je me présente, moi aussi. Je suis un petit format, un mètre soixante, cinquante cinq kilos, cheveux châtain forcé portés jusqu'aux épaules, yeux noisette, petits seins mais hanches marquées, bref mignonne mais rien d'une vamp, ce qui déçoit parfois mes lecteurs pendant les signatures. Ma force, c'est mon sourire, qui lève les réticences, et ce qui va avec c'est à dire mon ouverture d'esprit.

Cette ouverture va plus loin puisque je ne fais pas de manière pour écarter les cuisses quand je tombe sur un mec qui me plait. Il faut d'ailleurs que je fasse gaffe car parfois, je fais peur aux hommes tellement je me montre femelle. Heureusement, il en reste qui se comportent encore en mâles et c'est ceux là que je recherche, vous m'avez comprise.

J'ai beau avoir un petit corps, j'ai une prédilection pour les gars solidement charpentés, tatoués, poilus, grosse bite même si l'essentiel est de bien la faire marcher. Au pieu, je suis exigeante, faut y aller franco mais je donne aussi beaucoup, à tel point que mes amants sont surpris qu'une petite nana dans mon genre déploie autant d'énergie au plumard. Certains se retrouvent dans mes bouquins, pas toujours avec le beau rôle mais quand même mieux que les éphèbes asexués que je fuis comme la peste.

Donc, je baise, une fois par semaine en moyenne bien que n'étant jamais en couple. Et j'imagine Joëlle que vous allez me demander une scène de cul qui ne paraitra pas dans un de mes bouquins et qui ne se passera pas sur une plage naturiste puisque je n'y vais jamais, non par principe mais parce que je préfère me baigner nue dans une rivière sans plage, de préférence avec un monsieur qui me baisera en suivant sur un coin d'herbe.

Donc, c'était il y a quelques mois pour la présentation de mon dernier bouquin non dans une librairie mais dans la petite salle d'un village à l'invitation de la maire, une lectrice fidèle. Il n'y avait que des femmes pour m'écouter, le seul homme étant l'employé municipal chargé de préparer la salle et qui était resté debout dans le fond.

A l'issue de mon topo suivi des dédicaces et alors que je rangeais mes affaires avant de m'en aller, l'employé est venu me parler. Il m'a dit qu'il était fan de mes livres, ce qui m'a agréablement surprise car mon lectorat est très majoritairement féminin et il m'a tendu un exemplaire pour une dédicace. "Pour Dylan" m'a-t-il précisé.

On a commencé à parler et de fait, il connaissait très bien mon œuvre. Je l'ai alors regardé d'un autre œil. Brun de peau et de poil. Yeux émeraude. Pectoraux saillants. Avant bras épais. Jean bien rempli. Le mâle quoi. Quand il m'a proposé d'aller boire un verre au bistrot du coin, une fois la salle rangée et fermée. j'ai évidemment accepté.
On a longuement parlé, de sa vie de célibataire campagnard, de son goût pour la lecture de romans, si bien que le pot s'est poursuivi par un dîner. A la fin, j'avais une grosse envie de baiser avec lui et c'était manifestement réciproque.
Devant ma voiture, il m'a embrassée goulument, j'ai senti sa queue contre mon ventre et je lui ai dit en toute simplicité :
- On va chez toi ?

Je craignais que mon culot habituel avec les mecs le déstabilise mais il n'en a rien été. On a tout de suite été dans sa chambre. Il m'a avoué qu'il n'avait pas fait l'amour depuis longtemps et il craignait de ne pas pouvoir "se retenir ". Cet aveu m'a touchée. Je lui ai dit que ce n'était pas grave, qu'on avait toute la nuit devant nous. J'ai senti qu'il voulait vivre une scène de sexe comme dans un de mes livres mais en réalité, ce fut beaucoup plus hard. Nu, il était superbe, magnifiquement monté et je lui ai tellement bouffé sa grosse bite qu'il a explosé dans ma bouche en cinq minutes.

Voilà, c'était fait, on pouvait passer aux choses sérieuses et baiser vraiment, totalement.
Je n'ai évidemment pas chronomètre le temps pendant lequel j'ai été ramonée mais ça a duré très longtemps. Je n'en pouvais plus de plaisir. Par devant, par derrière, dessous, dessus, il était infatigable comme s'il voulait rattraper en une nuit tout le temps perdu. Et la gagnante, c'était ma pomme. Je jouissais à répétition.

Il faut dire que je lui ai tout fait aussi et ce n'est pas à écrire dans un de mes bouquins. Bref, j'ai été baisée comme je ne l'avais pas été depuis un bail. Et par un simple employé municipal de village... Il sera le héros de mon prochain livre mais un baiseur beaucoup plus soft, cela va sans dire. Je changerait quand même son prénom.

Je me suis réveillée à midi et j'ai mis du temps à réaliser où j'étais. Dylan m'avait laissé du café au chaud et des tartines enduite de confiture. Délicate attention. J'ai pris une douche, je lui ai laissé un mot de remerciement avec mon numéro de portable et je suis rentrée chez moi. Il ne m'a pas encore appelée, sans doute parce que je lui fais un peu peur, comme la plupart des hommes avec qui j'ai baise. Voilà Joëlle, c'était ma petite confession à moi.
Les deux femmes se quittèrent en se promettant de rester en contact, peut-être pour de nouvelles con-fessions...

Les avis des lecteurs

Merci de nous offrir ces deux témoignages "croustillants". Ces deux femmes ont bien raison! Que c'est bon!

Histoire Erotique
Micky,
c'est un excellent écrit où nous découvrons deux très belles histoires de "baise" pour le prix d'une...
Félicitations.
Didier



Texte coquin : Deux femmes qui baisent
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