Deux solos et un duo

Récit érotique écrit par CDuvert [→ Accès à sa fiche auteur]
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Deux solos et un duo
Tu es Pierre.
Tu as sorti ton sexe et tu commence à le caresser du bout des doigts tandis que Clara te regarde faire. Ses yeux verts, intenses et curieux, ne quittent pas ton membre qui s'éveille lentement sous tes caresses hésitantes. La pièce baigne dans une lumière tamisée, la respiration de Clara légèrement audible dans le silence.
"Continue," murmure-t-elle d'une voix rauque. Elle est assise dans le fauteuil en cuir en face de toi, les jambes élégamment croisées. "Montre-moi comment tu te touches, fais comme si je n’étais pas là."
Tes doigts effleurent d'abord la base, puis remontent lentement le long de ta verge. Tu sens chaque centimètre de peau s'électriser sous ce contact léger comme une plume. Ton membre durcit progressivement, se gorgeant de sang à chaque caresse.
Clara ne te quitte pas des yeux. Elle défait lentement le premier bouton de son chemisier. Puis le deuxième. Sa peau crémeuse se révèle centimètre par centimètre. Le tissu s'écarte pour dévoiler la naissance de ses seins.
"Est-ce que ma présence t'excite?" demande-t-elle en humectant ses lèvres.
"Oui," souffles-tu, ta main s'enroulant maintenant complètement autour de ton sexe.
Tu commences par des mouvements lents, de la base jusqu'au gland, savourant cette pression tiède et ferme qui envoie des vagues de plaisir dans ton bas-ventre. Ton pouce caresse le sommet sensible à chaque passage, étalant la première goutte de liquide précurseur qui perle à son extrémité.
Clara décroise les jambes et se penche légèrement en avant. Elle défait un troisième bouton, puis un quatrième. Son soutien-gorge en dentelle noire apparaît maintenant clairement, contrastant avec la blancheur de sa peau. Sa poitrine se soulève au rythme de sa respiration qui s'accélère imperceptiblement.
"Je veux voir comment tu te donnes du plaisir," dit-elle en faisant glisser son chemisier le long de ses épaules. "N'aie pas honte."
Ta main accélère légèrement. Tu adoptes un rythme plus soutenu, sentant chaque nerf de ton corps s'éveiller sous cette stimulation constante. Tu resserres légèrement ta prise, créant une pression plus intense qui te fait fermer les yeux un instant.
"Non," ordonne doucement Clara. "Regarde-moi. Je veux que tu me voies pendant que tu te caresses."
Tu rouvres les yeux pour découvrir qu'elle s'est levée. Debout devant toi, elle fait glisser sa jupe le long de ses hanches. Le vêtement tombe à ses pieds dans un bruissement soyeux. Elle est maintenant en sous-vêtements, sa silhouette élancée mise en valeur par l'ensemble en dentelle noire.
Le spectacle de son corps qui se dévoile intensifie ton excitation. Ta main ralentit instinctivement pour faire durer le plaisir, pour éviter de jouir trop vite. Tu changes légèrement de technique, utilisant maintenant ton pouce et ton index pour masser le frein sous ton gland, cette zone ultrasensible qui déclenche des frissons dans tout ton corps.
Clara te sourit, consciente de l'effet qu'elle produit sur toi. Elle passe ses mains dans ses cheveux, les relevant un instant avant de les laisser retomber sur ses épaules nues. Ses gestes sont délibérément lents, calculés pour attiser ton désir.
"Est-ce que tu penses à moi quand tu te touches seul?" demande-t-elle en décrochant l'agrafe de son soutien-gorge.
"Souvent," avoues-tu, ta voix tremblante de désir. "J'imagine tes mains à la place des miennes."
Cette confession semble l'embraser. Le soutien-gorge rejoint la jupe sur le sol. Ses seins sont maintenant exposés, ses tétons durcis par l'excitation évidente qui l'habite aussi. Tu ne peux t'empêcher de gémir à cette vision, ta main accélérant instinctivement avant que tu ne te forces à ralentir à nouveau.
Tu reprends une cadence plus lente, plus méthodique. Chaque mouvement de va-et-vient est maintenant accompagné d'une légère rotation du poignet qui intensifie les sensations. Tu sens la chaleur se répandre dans ton bas-ventre, ton sexe pulser entre tes doigts.
Clara s'approche, s'agenouillant devant toi sans jamais te toucher. L'odeur subtile de son parfum t'enveloppe, ajoutant une dimension sensorielle supplémentaire à ton excitation. Elle n'est plus qu'à quelques centimètres, si proche que tu sens presque la chaleur qui émane de sa peau.
"Raconte-moi ce que tu ressens," murmure-t-elle, ses yeux alternant entre ton visage et ton sexe que tu continues de caresser.
"C'est... intense," articules-tu difficilement. "Chaque mouvement envoie des décharges dans tout mon corps. Quand je ralentis, je sens le plaisir qui s'accumule, qui attend d'exploser."
Tes doigts alternent maintenant entre une pression ferme sur toute la longueur et des caresses plus légères autour du gland sensible. Ton autre main descend pour masser doucement tes testicules, ajoutant une nouvelle source de plaisir qui te fait cambrer légèrement le dos.
Clara se redresse légèrement. Sans te quitter des yeux, elle glisse ses pouces sous l'élastique de sa culotte et commence à la faire descendre le long de ses cuisses. Le mouvement est d'une lenteur délibérée, te révélant centimètre par centimètre son intimité. Tu aperçois d'abord la naissance de son pubis, puis le reste de son sexe qui se dévoile entièrement lorsque le sous-vêtement tombe à ses pieds.
La vision de Clara entièrement nue devant toi décuple ton excitation. Ta main accélère involontairement, le plaisir devenant presque insoutenable. Tu sens le point de non-retour approcher et ralentis à nouveau, serrant la base de ton sexe pour repousser l'orgasme qui menace.
"Pas encore," chuchote Clara comme si elle lisait dans tes pensées. "Je veux te voir te faire plaisir encore un peu."
Elle s'assoit sur ses talons, les cuisses légèrement écartées, s'offrant complètement à ton regard. Sa main glisse lentement sur son ventre plat pour atteindre son propre sexe. Tu la vois écarter délicatement ses lèvres, révélant la luisance de son excitation.
"Tu vois ce que tu me fais?" dit-elle, sa voix désormais teintée d'un désir non dissimulé.
Cette vision est presque trop pour toi. Tu reprends tes caresses, alternant désormais entre différents rythmes. Parfois rapides et intenses, parfois lentes et profondes. Ton pouce s'attarde sur ton gland à chaque passage, étalant le liquide qui s'en écoule maintenant plus abondamment.
Clara commence à se caresser doucement, ses doigts effleurant son clitoris en mouvements circulaires. Ses yeux ne quittent jamais les tiens, créant une connexion intense qui transcende l'absence de contact physique entre vous.
Tu sens la tension monter inexorablement dans ton bas-ventre. Ta respiration se fait plus courte, plus saccadée. Des gouttes de sueur perlent sur ton front tandis que ta main accélère, trouvant naturellement le rythme qui te mènera à l'orgasme.
"Je vais... je vais venir," préviens-tu, la voix rauque.
"Montre-moi," encourage-t-elle, intensifiant ses propres caresses. "Je veux voir tout ce que tu ressens."
Tu ne retiens plus rien. Ta main s'active maintenant à un rythme frénétique. Ton bassin se soulève légèrement du canapé, cherchant à intensifier encore les sensations. La pression dans tes testicules devient presque douloureuse, signalant l'imminence de l'explosion.
L'orgasme te submerge comme une vague déferlante. Tu sens d'abord une contraction puissante à la base de ta colonne vertébrale, puis comme une décharge électrique qui parcourt ton sexe. Le premier jet jaillit avec force, suivi d'un deuxième plus puissant encore. Ton corps entier se tend sous l'intensité du plaisir qui te traverse par vagues successives.
Tu ne peux retenir un gémissement profond tandis que ta semence se répand sur ton ventre et ta main qui continue ses mouvements, accompagnant chaque pulsation. Tes yeux mi-clos parviennent tout de même à voir Clara qui te fixe, fascinée par le spectacle de ton plaisir brut.
Les dernières contractions s'estompent progressivement, laissant place à une douce sensation de bien-être qui se répand dans tout ton corps. Ta respiration se calme lentement tandis que tu savoures les derniers échos de cet orgasme particulièrement intense.
Clara te tend son mouchoir pour essuyer tes doigts.
Tu es Clara.
Tu te redresses et rejoins ton fauteuil, sans quitter Pierre des yeux. Ton corps nu capte la lumière douce de la pièce, dessinant des ombres subtiles dans le creux de tes seins, sur le plat de ton ventre. Pierre est allongé sur le canapé, son ventre encore maculé de sa jouissance récente. Il te regarde avec une intensité nouvelle, comme si ton corps lui apparaissait différemment maintenant.
Tu t'installes dans le fauteuil, le cuir frais contre ta peau. Tu écartes légèrement les cuisses, juste assez pour qu'il puisse voir sans tout dévoiler d'un coup. Tes doigts caressent d'abord l'intérieur de tes cuisses, traçant des cercles qui s'approchent puis s'éloignent de ton sexe. Chaque mouvement envoie de petites décharges électriques le long de tes nerfs.
"Regarde-moi," murmures-tu, surprise par le timbre rauque de ta propre voix.
Pierre ne répond pas. Son regard s'accroche à tes mains, à leurs mouvements lents et délibérés. Tu vois sa gorge bouger quand il déglutit. Cette attention te grise, accentue chaque sensation sur ta peau.
Tes doigts glissent finalement vers ton sexe. Tu en découvres l'humidité, preuve tangible de l'excitation que t'a procurée le spectacle de Pierre se caressant. Le premier contact avec ton clitoris t'arrache un soupir. C'est presque trop intense, cette première pression. Tu ralentis, explores plutôt tes lèvres, les écartant doucement.
"Est-ce que tu aimes ce que tu vois?" demandes-tu, sachant parfaitement la réponse.
Pierre hoche la tête, incapable de parler. Ses yeux alternent entre ton visage et tes doigts sur ton sexe. Cette observation attentive intensifie tes sensations, comme si son regard était une caresse supplémentaire sur ta peau.
Tu reviens à ton clitoris, l'effleurant d'abord légèrement, puis avec une pression plus affirmée. La chaleur monte dans ton bas-ventre, se diffuse dans tes cuisses. Tu trouves naturellement le rythme qui te convient, ces petits cercles précis qui font grimper l'excitation cran par cran.
Ton autre main remonte vers ta poitrine. Tu saisis un sein, le soupèses, ton pouce jouant avec le mamelon durci. La double stimulation amplifie tes sensations. Pierre se redresse légèrement sur le canapé, captivé. Tu aperçois les premiers signes de son excitation qui renaît, son sexe qui commence imperceptiblement à se redresser.
Tu ralentis délibérément, pas encore prête à accélérer vers la jouissance. Tes doigts s'aventurent plus bas, s'enfoncent en toi. Tu sens tes muscles intimes se resserrer autour d'eux, avides de cette intrusion. Le bruit humide qui accompagne ce mouvement résonne dans la pièce silencieuse. Pierre ne perd pas une miette du spectacle, ses lèvres entrouvertes trahissant son propre désir.
"Je pense à ta bouche," avoues-tu, surprenant même ta propre audace. "À sa chaleur quand elle est sur moi."
Cette confession semble électriser Pierre. Son sexe se dresse davantage, réagissant à tes mots autant qu'à ta vision. Tu retires tes doigts luisants de ton sexe et les portes à ta bouche, goûtant ta propre saveur sans le quitter des yeux. Ce geste vous connecte d'une manière presque plus intime que si vous vous touchiez.
Tu retrouves ton clitoris, établissant un nouveau rythme, plus soutenu cette fois. Une tension familière s'installe dans ton bas-ventre, cette promesse de plaisir qui s'accumule patiemment. Ta respiration s'accélère. Tu laisses ta tête s'appuyer contre le dossier du fauteuil, exposant ton cou. Cette position t'ouvre davantage, offre à Pierre une vue encore plus directe sur ta main qui s'active entre tes cuisses.
La chaleur s'intensifie, se transforme en courant électrique qui parcourt tes jambes, ton ventre, ta poitrine. Tes doigts trouvent intuitivement la cadence parfaite. Tu sens ton corps répondre, s'arquer légèrement vers ta main, cherchant plus de contact, plus de pression.
"Je te vois," dit Pierre, sa voix à peine audible.
Ces mots simples amplifient ton excitation. Être vue, être désirée pendant cet acte intime décuple tes sensations. Tes doigts s'activent plus rapidement, plus précisément. Tu sens l'orgasme se construire par vagues successives, chacune montant plus haut que la précédente.
Tes cuisses commencent à trembler légèrement. Ce frémissement involontaire annonce l'imminence du plaisir final. Tu ralentis un instant, faisant durer ce moment précieux où tout ton corps est tendu vers une seule direction.
"Ne t'arrête pas," murmure Pierre, comme s'il ressentait ta tension, ton besoin de franchir ce seuil.
Tu reprends le mouvement, plus rapide, plus déterminé. L'orgasme t'envahit par surprise, démarrant au centre de ton sexe avant de se propager comme une onde de choc. Ton corps se tend, se cambre. Tu ne retiens pas le gémissement qui s'échappe de tes lèvres. Tes doigts poursuivent leur danse sur ton clitoris pulsant, prolongeant chaque secousse qui traverse ton corps.
La jouissance déferle en toi par vagues successives. Tes muscles intimes se contractent rythmiquement, serrant le vide, cherchant un objet à étreindre. Ton ventre se soulève et s'abaisse rapidement au rythme de ta respiration saccadée. Le monde extérieur disparaît quelques secondes, remplacé par cette sensation pure qui irradie depuis ton sexe.
Quand tu rouvres les yeux, Pierre te dévore du regard. Sa main s'est posée sur son sexe, le caressant presque inconsciemment. Tu le vois complètement hypnotisé par le spectacle de ton plaisir, comme si ton orgasme avait été aussi intense pour lui que pour toi.
Tu laisses tes doigts ralentir progressivement, savourant les derniers échos de plaisir qui parcourent encore ton corps. Un soupir de satisfaction t'échappe. Tu t'enfonces plus profondément dans le fauteuil, les jambes toujours écartées, offrant à Pierre la vue de ton sexe encore palpitant et luisant.
"Tu vois ce que tu me fais?" murmures-tu, un sourire satisfait sur tes lèvres.
Le sexe de Pierre est à nouveau dur et dressé.
Ensemble
Clara et Pierre se font face, leurs corps nus encore frémissants de leurs plaisirs solitaires. Les yeux de Clara s'attardent sur le sexe de Pierre, revivifié d’avoir assisté à sa jouissance. Une faim nouvelle s'éveille. Sans un mot, elle glisse du fauteuil et s'approche de lui à quatre pattes, ses seins oscillant doucement au rythme de ses pas.
Le regard qu'elle lui lance contient une promesse que Pierre saisit aussitôt. Elle s'installe entre ses jambes, les mains remontant le long de ses cuisses, appréciant la fermeté de sa chair sous ses doigts. Sa bouche s'approche du sexe dressé, mais s'arrête à quelques centimètres. Son souffle chaud caresse la peau sensible, provoquant un tressaillement visible.
"Je vais te goûter," murmure-t-elle.
Clara commence par effleurer le sexe de Pierre du bout de sa langue, une caresse légère qui trace des motifs imprévisibles. Elle savoure le goût légèrement salé de sa peau, la texture lisse du gland qui contraste avec la fermeté de la tige. Pierre retient sa respiration, hypnotisé par cette bouche qui l’explore avec une curiosité méthodique.
Ses lèvres s'entrouvrent enfin pour l'accueillir, l'enveloppant d'une chaleur humide qui lui arrache un gémissement sourd. Clara ne le prend pas entièrement d'abord, préférant explorer la sensibilité du sommet. Sa langue s'enroule autour du gland, le caresse, repère les zones qui font frémir Pierre plus intensément. Elle mémorise chaque réaction, chaque soupir, comme une cartographie du plaisir qu'elle construit patiemment.
Pierre plonge ses doigts dans la chevelure de Clara, non pour guider ses mouvements mais pour établir une connexion physique supplémentaire. Il sent chaque succion, chaque mouvement de langue comme une vague qui remonte le long de sa colonne vertébrale. Le contraste entre la douceur des lèvres et la fermeté de la langue crée une sensation complexe qui l'empêche de penser à quoi que ce soit d'autre que ce présent brûlant.
Clara s'aventure plus loin, prenant progressivement davantage de lui en bouche. Elle établit un rythme, une danse où sa main couvre ce que ses lèvres ne peuvent atteindre. Les bruits humides de succion résonnent dans la pièce, mêlés aux respirations de plus en plus lourdes de Pierre. Elle sent le sexe pulser contre sa langue, réagissant à chaque mouvement avec une vie propre.
Sentant Pierre approcher d'un point critique, Clara ralentit délibérément. Elle s'écarte, son regard rencontrant le sien, une lueur espiègle dans les yeux.
"Pas encore," dit-elle simplement. "À ton tour maintenant."
Pierre accepte l'invitation. Il l'aide à se relever et l'allonge délicatement sur le canapé. Clara s'étend, jambes naturellement écartées dans une offrande silencieuse. Pierre prend le temps d'admirer son corps, la courbe de ses hanches, la tension de ses mamelons, et surtout son sexe déjà luisant d'excitation.
Il commence par embrasser l'intérieur de ses cuisses, savourant la douceur de cette peau sensible. Chaque baiser s'approche un peu plus de son centre, mais sans jamais l'atteindre directement, créant une anticipation qui la fait se cambrer imperceptiblement. Ses mains parcourent le ventre, les hanches, s'aventurent vers sa poitrine, multipliant les points de contact.
Lorsque finalement sa bouche atteint les lèvres intimes, Clara laisse échapper un soupir qui ressemble à une libération. Pierre la découvre d'abord du bout de la langue, explorant les plis, s'imprégnant de son goût unique, cette saveur à la fois douce et musquée qui s'intensifie avec son excitation. Il évite délibérément le clitoris, préférant explorer la périphérie, apprendre d'abord la géographie intime de Clara avant de s'aventurer vers les zones les plus sensibles.
Ses mains se glissent sous les fesses de Clara, les soulevant légèrement pour un meilleur accès. Sa langue devient plus audacieuse, alternant entre de larges coups plats qui couvrent toute sa fente et des pointes précises qui s'aventurent à l'entrée de son vagin. Clara commence à onduler contre sa bouche, ses hanches suivant un rythme instinctif dicté par le plaisir qui monte.
Pierre sent les signes avant-coureurs de son excitation grandissante – la respiration qui s'accélère, les muscles des cuisses qui se tendent, l'humidité qui augmente contre sa langue. C'est le moment qu'il choisit pour finalement s'attaquer à son clitoris, l'entourant d'abord de sa langue avant de le caresser directement avec une pression parfaitement calibrée.
"Ne t'arrêtes pas," souffle Clara, ses doigts s'agrippant aux coussins du canapé.
Pierre établit un rythme régulier, des mouvements circulaires entrecoupés de légères succions qui font trembler Clara de la tête aux pieds. Il introduit doucement un doigt en elle, puis deux, dans une stimulation double qui fait monter son plaisir en flèche. La synchronisation entre sa langue et ses doigts devient une symphonie qui résonne dans tout le corps de Clara.
Elle est proche, si proche. Ses hanches bougent frénétiquement contre sa bouche, cherchant à intensifier la pression, à atteindre ce point culminant qui se construit en elle. Mais Pierre, comme elle l'a fait avant lui, ralentit au moment critique. Il retire sa bouche, laissant Clara au bord du précipice, frémissante et frustrée.
"Pas encore," murmure-t-il, répétant ses propres mots.
Leurs regards se croisent, brûlants de désir. Sans paroles, ils comprennent que le moment est venu de s'unir complètement. Pierre se redresse et Clara l'attire à elle. Il s'installe entre ses jambes, son sexe effleurant son entrée sans la pénétrer. Cette attente, ce dernier moment suspendu avant la fusion, électrise leur peau déjà hypersensible.
Clara enroule ses jambes autour de lui, l'invitant silencieusement. Pierre s'enfonce en elle avec une lenteur délibérée, savourant chaque millimètre de cette progression. La sensation est différente maintenant – leurs corps sont tellement préparés, tellement sensibles après les préliminaires intenses, que cette union provoque une explosion de sensations qui les fait tous deux gémir à l'unisson.
Il commence à bouger, établissant un rythme lent et profond. Chaque poussée est complète, chaque retrait presque total, maximisant la sensation de friction. Clara s'accroche à ses épaules, ses ongles s'enfonçant légèrement dans sa peau, marquant le territoire de son plaisir. Leurs corps trouvent naturellement la cadence qui leur convient, comme s'ils avaient toujours dansé ensemble cette danse primitive.
Le rythme s'accélère progressivement, suivant la montée inexorable de leur excitation partagée. La pièce s'emplit du bruit de leurs respirations saccadées, du claquement humide de leurs corps qui se rencontrent, des gémissements qui s'échappent de leurs gorges sans qu'ils puissent les retenir. La sueur perle sur leur peau, créant une nouvelle couche de sensation, un glissement soyeux qui amplifie chaque contact.
Pierre change légèrement d'angle, permettant à son pubis de frotter contre le clitoris de Clara à chaque poussée. Cette stimulation supplémentaire fait grimper son plaisir en flèche. Ses jambes se resserrent autour de lui, l'attirant plus profondément en elle. Le monde extérieur a cessé d'exister – il n'y a plus que leurs corps enlacés, cette friction brûlante, cette montée vers un sommet qu'ils commencent à entrevoir.
Clara sent l'orgasme se construire en elle, différent des précédents. Celui-ci semble naître simultanément dans plusieurs points de son corps – son clitoris, son ventre, son vagin, même ses seins dont les pointes durcies frottent contre le torse de Pierre. Ces sensations convergent, s'amplifient mutuellement, créant une tension presque insoutenable.
Pierre aussi est proche. Ses mouvements deviennent plus urgents, moins contrôlés. Il plonge son visage dans le cou de Clara, respirant son odeur, goûtant la légère salinité de sa peau. Les contractions du vagin de Clara autour de son sexe créent une pression qui l'amène au bord du gouffre.
"Je vais venir," murmure Clara, sa voix à peine audible tant sa respiration est laborieuse.
"Moi aussi," répond Pierre entre deux souffles. "Ensemble."
Leurs regards se croisent dans cet instant de vulnérabilité totale. Une dernière poussée, profonde et parfaitement placée, déclenche l'inévitable. L'orgasme les frappe simultanément, comme une déferlante qui submerge toute pensée cohérente.
Le corps de Clara se tend, ses muscles intimes pulsant autour du sexe de Pierre en contractions rythmiques qui semblent ne jamais finir. Cette pression est l'ultime déclencheur pour Pierre, qui se répand en elle en jets puissants, chacun accompagné d'une secousse qui traverse tout son corps.
Le temps paraît suspendu dans cet instant d'extase, leurs corps fusionnés physiquement dans une synchronicité parfaite de plaisir. Les vagues de l'orgasme se propagent, s'atténuent progressivement, les laissant pantelants et comblés, incapables de bouger ou de parler, simplement présents dans ce moment de connexion absolue.
Leurs respirations s'apaisent lentement, retrouvant un rythme normal. Leurs corps restent enlacés, savourant les derniers échos de leur jouissance. Dans le silence de l'après-orgasme, ils partagent un regard qui dit plus que les mots – la reconnaissance d'avoir traversé ensemble quelque chose de rare et précieux, un moment de perfection volé au temps commun.
Tu as sorti ton sexe et tu commence à le caresser du bout des doigts tandis que Clara te regarde faire. Ses yeux verts, intenses et curieux, ne quittent pas ton membre qui s'éveille lentement sous tes caresses hésitantes. La pièce baigne dans une lumière tamisée, la respiration de Clara légèrement audible dans le silence.
"Continue," murmure-t-elle d'une voix rauque. Elle est assise dans le fauteuil en cuir en face de toi, les jambes élégamment croisées. "Montre-moi comment tu te touches, fais comme si je n’étais pas là."
Tes doigts effleurent d'abord la base, puis remontent lentement le long de ta verge. Tu sens chaque centimètre de peau s'électriser sous ce contact léger comme une plume. Ton membre durcit progressivement, se gorgeant de sang à chaque caresse.
Clara ne te quitte pas des yeux. Elle défait lentement le premier bouton de son chemisier. Puis le deuxième. Sa peau crémeuse se révèle centimètre par centimètre. Le tissu s'écarte pour dévoiler la naissance de ses seins.
"Est-ce que ma présence t'excite?" demande-t-elle en humectant ses lèvres.
"Oui," souffles-tu, ta main s'enroulant maintenant complètement autour de ton sexe.
Tu commences par des mouvements lents, de la base jusqu'au gland, savourant cette pression tiède et ferme qui envoie des vagues de plaisir dans ton bas-ventre. Ton pouce caresse le sommet sensible à chaque passage, étalant la première goutte de liquide précurseur qui perle à son extrémité.
Clara décroise les jambes et se penche légèrement en avant. Elle défait un troisième bouton, puis un quatrième. Son soutien-gorge en dentelle noire apparaît maintenant clairement, contrastant avec la blancheur de sa peau. Sa poitrine se soulève au rythme de sa respiration qui s'accélère imperceptiblement.
"Je veux voir comment tu te donnes du plaisir," dit-elle en faisant glisser son chemisier le long de ses épaules. "N'aie pas honte."
Ta main accélère légèrement. Tu adoptes un rythme plus soutenu, sentant chaque nerf de ton corps s'éveiller sous cette stimulation constante. Tu resserres légèrement ta prise, créant une pression plus intense qui te fait fermer les yeux un instant.
"Non," ordonne doucement Clara. "Regarde-moi. Je veux que tu me voies pendant que tu te caresses."
Tu rouvres les yeux pour découvrir qu'elle s'est levée. Debout devant toi, elle fait glisser sa jupe le long de ses hanches. Le vêtement tombe à ses pieds dans un bruissement soyeux. Elle est maintenant en sous-vêtements, sa silhouette élancée mise en valeur par l'ensemble en dentelle noire.
Le spectacle de son corps qui se dévoile intensifie ton excitation. Ta main ralentit instinctivement pour faire durer le plaisir, pour éviter de jouir trop vite. Tu changes légèrement de technique, utilisant maintenant ton pouce et ton index pour masser le frein sous ton gland, cette zone ultrasensible qui déclenche des frissons dans tout ton corps.
Clara te sourit, consciente de l'effet qu'elle produit sur toi. Elle passe ses mains dans ses cheveux, les relevant un instant avant de les laisser retomber sur ses épaules nues. Ses gestes sont délibérément lents, calculés pour attiser ton désir.
"Est-ce que tu penses à moi quand tu te touches seul?" demande-t-elle en décrochant l'agrafe de son soutien-gorge.
"Souvent," avoues-tu, ta voix tremblante de désir. "J'imagine tes mains à la place des miennes."
Cette confession semble l'embraser. Le soutien-gorge rejoint la jupe sur le sol. Ses seins sont maintenant exposés, ses tétons durcis par l'excitation évidente qui l'habite aussi. Tu ne peux t'empêcher de gémir à cette vision, ta main accélérant instinctivement avant que tu ne te forces à ralentir à nouveau.
Tu reprends une cadence plus lente, plus méthodique. Chaque mouvement de va-et-vient est maintenant accompagné d'une légère rotation du poignet qui intensifie les sensations. Tu sens la chaleur se répandre dans ton bas-ventre, ton sexe pulser entre tes doigts.
Clara s'approche, s'agenouillant devant toi sans jamais te toucher. L'odeur subtile de son parfum t'enveloppe, ajoutant une dimension sensorielle supplémentaire à ton excitation. Elle n'est plus qu'à quelques centimètres, si proche que tu sens presque la chaleur qui émane de sa peau.
"Raconte-moi ce que tu ressens," murmure-t-elle, ses yeux alternant entre ton visage et ton sexe que tu continues de caresser.
"C'est... intense," articules-tu difficilement. "Chaque mouvement envoie des décharges dans tout mon corps. Quand je ralentis, je sens le plaisir qui s'accumule, qui attend d'exploser."
Tes doigts alternent maintenant entre une pression ferme sur toute la longueur et des caresses plus légères autour du gland sensible. Ton autre main descend pour masser doucement tes testicules, ajoutant une nouvelle source de plaisir qui te fait cambrer légèrement le dos.
Clara se redresse légèrement. Sans te quitter des yeux, elle glisse ses pouces sous l'élastique de sa culotte et commence à la faire descendre le long de ses cuisses. Le mouvement est d'une lenteur délibérée, te révélant centimètre par centimètre son intimité. Tu aperçois d'abord la naissance de son pubis, puis le reste de son sexe qui se dévoile entièrement lorsque le sous-vêtement tombe à ses pieds.
La vision de Clara entièrement nue devant toi décuple ton excitation. Ta main accélère involontairement, le plaisir devenant presque insoutenable. Tu sens le point de non-retour approcher et ralentis à nouveau, serrant la base de ton sexe pour repousser l'orgasme qui menace.
"Pas encore," chuchote Clara comme si elle lisait dans tes pensées. "Je veux te voir te faire plaisir encore un peu."
Elle s'assoit sur ses talons, les cuisses légèrement écartées, s'offrant complètement à ton regard. Sa main glisse lentement sur son ventre plat pour atteindre son propre sexe. Tu la vois écarter délicatement ses lèvres, révélant la luisance de son excitation.
"Tu vois ce que tu me fais?" dit-elle, sa voix désormais teintée d'un désir non dissimulé.
Cette vision est presque trop pour toi. Tu reprends tes caresses, alternant désormais entre différents rythmes. Parfois rapides et intenses, parfois lentes et profondes. Ton pouce s'attarde sur ton gland à chaque passage, étalant le liquide qui s'en écoule maintenant plus abondamment.
Clara commence à se caresser doucement, ses doigts effleurant son clitoris en mouvements circulaires. Ses yeux ne quittent jamais les tiens, créant une connexion intense qui transcende l'absence de contact physique entre vous.
Tu sens la tension monter inexorablement dans ton bas-ventre. Ta respiration se fait plus courte, plus saccadée. Des gouttes de sueur perlent sur ton front tandis que ta main accélère, trouvant naturellement le rythme qui te mènera à l'orgasme.
"Je vais... je vais venir," préviens-tu, la voix rauque.
"Montre-moi," encourage-t-elle, intensifiant ses propres caresses. "Je veux voir tout ce que tu ressens."
Tu ne retiens plus rien. Ta main s'active maintenant à un rythme frénétique. Ton bassin se soulève légèrement du canapé, cherchant à intensifier encore les sensations. La pression dans tes testicules devient presque douloureuse, signalant l'imminence de l'explosion.
L'orgasme te submerge comme une vague déferlante. Tu sens d'abord une contraction puissante à la base de ta colonne vertébrale, puis comme une décharge électrique qui parcourt ton sexe. Le premier jet jaillit avec force, suivi d'un deuxième plus puissant encore. Ton corps entier se tend sous l'intensité du plaisir qui te traverse par vagues successives.
Tu ne peux retenir un gémissement profond tandis que ta semence se répand sur ton ventre et ta main qui continue ses mouvements, accompagnant chaque pulsation. Tes yeux mi-clos parviennent tout de même à voir Clara qui te fixe, fascinée par le spectacle de ton plaisir brut.
Les dernières contractions s'estompent progressivement, laissant place à une douce sensation de bien-être qui se répand dans tout ton corps. Ta respiration se calme lentement tandis que tu savoures les derniers échos de cet orgasme particulièrement intense.
Clara te tend son mouchoir pour essuyer tes doigts.
Tu es Clara.
Tu te redresses et rejoins ton fauteuil, sans quitter Pierre des yeux. Ton corps nu capte la lumière douce de la pièce, dessinant des ombres subtiles dans le creux de tes seins, sur le plat de ton ventre. Pierre est allongé sur le canapé, son ventre encore maculé de sa jouissance récente. Il te regarde avec une intensité nouvelle, comme si ton corps lui apparaissait différemment maintenant.
Tu t'installes dans le fauteuil, le cuir frais contre ta peau. Tu écartes légèrement les cuisses, juste assez pour qu'il puisse voir sans tout dévoiler d'un coup. Tes doigts caressent d'abord l'intérieur de tes cuisses, traçant des cercles qui s'approchent puis s'éloignent de ton sexe. Chaque mouvement envoie de petites décharges électriques le long de tes nerfs.
"Regarde-moi," murmures-tu, surprise par le timbre rauque de ta propre voix.
Pierre ne répond pas. Son regard s'accroche à tes mains, à leurs mouvements lents et délibérés. Tu vois sa gorge bouger quand il déglutit. Cette attention te grise, accentue chaque sensation sur ta peau.
Tes doigts glissent finalement vers ton sexe. Tu en découvres l'humidité, preuve tangible de l'excitation que t'a procurée le spectacle de Pierre se caressant. Le premier contact avec ton clitoris t'arrache un soupir. C'est presque trop intense, cette première pression. Tu ralentis, explores plutôt tes lèvres, les écartant doucement.
"Est-ce que tu aimes ce que tu vois?" demandes-tu, sachant parfaitement la réponse.
Pierre hoche la tête, incapable de parler. Ses yeux alternent entre ton visage et tes doigts sur ton sexe. Cette observation attentive intensifie tes sensations, comme si son regard était une caresse supplémentaire sur ta peau.
Tu reviens à ton clitoris, l'effleurant d'abord légèrement, puis avec une pression plus affirmée. La chaleur monte dans ton bas-ventre, se diffuse dans tes cuisses. Tu trouves naturellement le rythme qui te convient, ces petits cercles précis qui font grimper l'excitation cran par cran.
Ton autre main remonte vers ta poitrine. Tu saisis un sein, le soupèses, ton pouce jouant avec le mamelon durci. La double stimulation amplifie tes sensations. Pierre se redresse légèrement sur le canapé, captivé. Tu aperçois les premiers signes de son excitation qui renaît, son sexe qui commence imperceptiblement à se redresser.
Tu ralentis délibérément, pas encore prête à accélérer vers la jouissance. Tes doigts s'aventurent plus bas, s'enfoncent en toi. Tu sens tes muscles intimes se resserrer autour d'eux, avides de cette intrusion. Le bruit humide qui accompagne ce mouvement résonne dans la pièce silencieuse. Pierre ne perd pas une miette du spectacle, ses lèvres entrouvertes trahissant son propre désir.
"Je pense à ta bouche," avoues-tu, surprenant même ta propre audace. "À sa chaleur quand elle est sur moi."
Cette confession semble électriser Pierre. Son sexe se dresse davantage, réagissant à tes mots autant qu'à ta vision. Tu retires tes doigts luisants de ton sexe et les portes à ta bouche, goûtant ta propre saveur sans le quitter des yeux. Ce geste vous connecte d'une manière presque plus intime que si vous vous touchiez.
Tu retrouves ton clitoris, établissant un nouveau rythme, plus soutenu cette fois. Une tension familière s'installe dans ton bas-ventre, cette promesse de plaisir qui s'accumule patiemment. Ta respiration s'accélère. Tu laisses ta tête s'appuyer contre le dossier du fauteuil, exposant ton cou. Cette position t'ouvre davantage, offre à Pierre une vue encore plus directe sur ta main qui s'active entre tes cuisses.
La chaleur s'intensifie, se transforme en courant électrique qui parcourt tes jambes, ton ventre, ta poitrine. Tes doigts trouvent intuitivement la cadence parfaite. Tu sens ton corps répondre, s'arquer légèrement vers ta main, cherchant plus de contact, plus de pression.
"Je te vois," dit Pierre, sa voix à peine audible.
Ces mots simples amplifient ton excitation. Être vue, être désirée pendant cet acte intime décuple tes sensations. Tes doigts s'activent plus rapidement, plus précisément. Tu sens l'orgasme se construire par vagues successives, chacune montant plus haut que la précédente.
Tes cuisses commencent à trembler légèrement. Ce frémissement involontaire annonce l'imminence du plaisir final. Tu ralentis un instant, faisant durer ce moment précieux où tout ton corps est tendu vers une seule direction.
"Ne t'arrête pas," murmure Pierre, comme s'il ressentait ta tension, ton besoin de franchir ce seuil.
Tu reprends le mouvement, plus rapide, plus déterminé. L'orgasme t'envahit par surprise, démarrant au centre de ton sexe avant de se propager comme une onde de choc. Ton corps se tend, se cambre. Tu ne retiens pas le gémissement qui s'échappe de tes lèvres. Tes doigts poursuivent leur danse sur ton clitoris pulsant, prolongeant chaque secousse qui traverse ton corps.
La jouissance déferle en toi par vagues successives. Tes muscles intimes se contractent rythmiquement, serrant le vide, cherchant un objet à étreindre. Ton ventre se soulève et s'abaisse rapidement au rythme de ta respiration saccadée. Le monde extérieur disparaît quelques secondes, remplacé par cette sensation pure qui irradie depuis ton sexe.
Quand tu rouvres les yeux, Pierre te dévore du regard. Sa main s'est posée sur son sexe, le caressant presque inconsciemment. Tu le vois complètement hypnotisé par le spectacle de ton plaisir, comme si ton orgasme avait été aussi intense pour lui que pour toi.
Tu laisses tes doigts ralentir progressivement, savourant les derniers échos de plaisir qui parcourent encore ton corps. Un soupir de satisfaction t'échappe. Tu t'enfonces plus profondément dans le fauteuil, les jambes toujours écartées, offrant à Pierre la vue de ton sexe encore palpitant et luisant.
"Tu vois ce que tu me fais?" murmures-tu, un sourire satisfait sur tes lèvres.
Le sexe de Pierre est à nouveau dur et dressé.
Ensemble
Clara et Pierre se font face, leurs corps nus encore frémissants de leurs plaisirs solitaires. Les yeux de Clara s'attardent sur le sexe de Pierre, revivifié d’avoir assisté à sa jouissance. Une faim nouvelle s'éveille. Sans un mot, elle glisse du fauteuil et s'approche de lui à quatre pattes, ses seins oscillant doucement au rythme de ses pas.
Le regard qu'elle lui lance contient une promesse que Pierre saisit aussitôt. Elle s'installe entre ses jambes, les mains remontant le long de ses cuisses, appréciant la fermeté de sa chair sous ses doigts. Sa bouche s'approche du sexe dressé, mais s'arrête à quelques centimètres. Son souffle chaud caresse la peau sensible, provoquant un tressaillement visible.
"Je vais te goûter," murmure-t-elle.
Clara commence par effleurer le sexe de Pierre du bout de sa langue, une caresse légère qui trace des motifs imprévisibles. Elle savoure le goût légèrement salé de sa peau, la texture lisse du gland qui contraste avec la fermeté de la tige. Pierre retient sa respiration, hypnotisé par cette bouche qui l’explore avec une curiosité méthodique.
Ses lèvres s'entrouvrent enfin pour l'accueillir, l'enveloppant d'une chaleur humide qui lui arrache un gémissement sourd. Clara ne le prend pas entièrement d'abord, préférant explorer la sensibilité du sommet. Sa langue s'enroule autour du gland, le caresse, repère les zones qui font frémir Pierre plus intensément. Elle mémorise chaque réaction, chaque soupir, comme une cartographie du plaisir qu'elle construit patiemment.
Pierre plonge ses doigts dans la chevelure de Clara, non pour guider ses mouvements mais pour établir une connexion physique supplémentaire. Il sent chaque succion, chaque mouvement de langue comme une vague qui remonte le long de sa colonne vertébrale. Le contraste entre la douceur des lèvres et la fermeté de la langue crée une sensation complexe qui l'empêche de penser à quoi que ce soit d'autre que ce présent brûlant.
Clara s'aventure plus loin, prenant progressivement davantage de lui en bouche. Elle établit un rythme, une danse où sa main couvre ce que ses lèvres ne peuvent atteindre. Les bruits humides de succion résonnent dans la pièce, mêlés aux respirations de plus en plus lourdes de Pierre. Elle sent le sexe pulser contre sa langue, réagissant à chaque mouvement avec une vie propre.
Sentant Pierre approcher d'un point critique, Clara ralentit délibérément. Elle s'écarte, son regard rencontrant le sien, une lueur espiègle dans les yeux.
"Pas encore," dit-elle simplement. "À ton tour maintenant."
Pierre accepte l'invitation. Il l'aide à se relever et l'allonge délicatement sur le canapé. Clara s'étend, jambes naturellement écartées dans une offrande silencieuse. Pierre prend le temps d'admirer son corps, la courbe de ses hanches, la tension de ses mamelons, et surtout son sexe déjà luisant d'excitation.
Il commence par embrasser l'intérieur de ses cuisses, savourant la douceur de cette peau sensible. Chaque baiser s'approche un peu plus de son centre, mais sans jamais l'atteindre directement, créant une anticipation qui la fait se cambrer imperceptiblement. Ses mains parcourent le ventre, les hanches, s'aventurent vers sa poitrine, multipliant les points de contact.
Lorsque finalement sa bouche atteint les lèvres intimes, Clara laisse échapper un soupir qui ressemble à une libération. Pierre la découvre d'abord du bout de la langue, explorant les plis, s'imprégnant de son goût unique, cette saveur à la fois douce et musquée qui s'intensifie avec son excitation. Il évite délibérément le clitoris, préférant explorer la périphérie, apprendre d'abord la géographie intime de Clara avant de s'aventurer vers les zones les plus sensibles.
Ses mains se glissent sous les fesses de Clara, les soulevant légèrement pour un meilleur accès. Sa langue devient plus audacieuse, alternant entre de larges coups plats qui couvrent toute sa fente et des pointes précises qui s'aventurent à l'entrée de son vagin. Clara commence à onduler contre sa bouche, ses hanches suivant un rythme instinctif dicté par le plaisir qui monte.
Pierre sent les signes avant-coureurs de son excitation grandissante – la respiration qui s'accélère, les muscles des cuisses qui se tendent, l'humidité qui augmente contre sa langue. C'est le moment qu'il choisit pour finalement s'attaquer à son clitoris, l'entourant d'abord de sa langue avant de le caresser directement avec une pression parfaitement calibrée.
"Ne t'arrêtes pas," souffle Clara, ses doigts s'agrippant aux coussins du canapé.
Pierre établit un rythme régulier, des mouvements circulaires entrecoupés de légères succions qui font trembler Clara de la tête aux pieds. Il introduit doucement un doigt en elle, puis deux, dans une stimulation double qui fait monter son plaisir en flèche. La synchronisation entre sa langue et ses doigts devient une symphonie qui résonne dans tout le corps de Clara.
Elle est proche, si proche. Ses hanches bougent frénétiquement contre sa bouche, cherchant à intensifier la pression, à atteindre ce point culminant qui se construit en elle. Mais Pierre, comme elle l'a fait avant lui, ralentit au moment critique. Il retire sa bouche, laissant Clara au bord du précipice, frémissante et frustrée.
"Pas encore," murmure-t-il, répétant ses propres mots.
Leurs regards se croisent, brûlants de désir. Sans paroles, ils comprennent que le moment est venu de s'unir complètement. Pierre se redresse et Clara l'attire à elle. Il s'installe entre ses jambes, son sexe effleurant son entrée sans la pénétrer. Cette attente, ce dernier moment suspendu avant la fusion, électrise leur peau déjà hypersensible.
Clara enroule ses jambes autour de lui, l'invitant silencieusement. Pierre s'enfonce en elle avec une lenteur délibérée, savourant chaque millimètre de cette progression. La sensation est différente maintenant – leurs corps sont tellement préparés, tellement sensibles après les préliminaires intenses, que cette union provoque une explosion de sensations qui les fait tous deux gémir à l'unisson.
Il commence à bouger, établissant un rythme lent et profond. Chaque poussée est complète, chaque retrait presque total, maximisant la sensation de friction. Clara s'accroche à ses épaules, ses ongles s'enfonçant légèrement dans sa peau, marquant le territoire de son plaisir. Leurs corps trouvent naturellement la cadence qui leur convient, comme s'ils avaient toujours dansé ensemble cette danse primitive.
Le rythme s'accélère progressivement, suivant la montée inexorable de leur excitation partagée. La pièce s'emplit du bruit de leurs respirations saccadées, du claquement humide de leurs corps qui se rencontrent, des gémissements qui s'échappent de leurs gorges sans qu'ils puissent les retenir. La sueur perle sur leur peau, créant une nouvelle couche de sensation, un glissement soyeux qui amplifie chaque contact.
Pierre change légèrement d'angle, permettant à son pubis de frotter contre le clitoris de Clara à chaque poussée. Cette stimulation supplémentaire fait grimper son plaisir en flèche. Ses jambes se resserrent autour de lui, l'attirant plus profondément en elle. Le monde extérieur a cessé d'exister – il n'y a plus que leurs corps enlacés, cette friction brûlante, cette montée vers un sommet qu'ils commencent à entrevoir.
Clara sent l'orgasme se construire en elle, différent des précédents. Celui-ci semble naître simultanément dans plusieurs points de son corps – son clitoris, son ventre, son vagin, même ses seins dont les pointes durcies frottent contre le torse de Pierre. Ces sensations convergent, s'amplifient mutuellement, créant une tension presque insoutenable.
Pierre aussi est proche. Ses mouvements deviennent plus urgents, moins contrôlés. Il plonge son visage dans le cou de Clara, respirant son odeur, goûtant la légère salinité de sa peau. Les contractions du vagin de Clara autour de son sexe créent une pression qui l'amène au bord du gouffre.
"Je vais venir," murmure Clara, sa voix à peine audible tant sa respiration est laborieuse.
"Moi aussi," répond Pierre entre deux souffles. "Ensemble."
Leurs regards se croisent dans cet instant de vulnérabilité totale. Une dernière poussée, profonde et parfaitement placée, déclenche l'inévitable. L'orgasme les frappe simultanément, comme une déferlante qui submerge toute pensée cohérente.
Le corps de Clara se tend, ses muscles intimes pulsant autour du sexe de Pierre en contractions rythmiques qui semblent ne jamais finir. Cette pression est l'ultime déclencheur pour Pierre, qui se répand en elle en jets puissants, chacun accompagné d'une secousse qui traverse tout son corps.
Le temps paraît suspendu dans cet instant d'extase, leurs corps fusionnés physiquement dans une synchronicité parfaite de plaisir. Les vagues de l'orgasme se propagent, s'atténuent progressivement, les laissant pantelants et comblés, incapables de bouger ou de parler, simplement présents dans ce moment de connexion absolue.
Leurs respirations s'apaisent lentement, retrouvant un rythme normal. Leurs corps restent enlacés, savourant les derniers échos de leur jouissance. Dans le silence de l'après-orgasme, ils partagent un regard qui dit plus que les mots – la reconnaissance d'avoir traversé ensemble quelque chose de rare et précieux, un moment de perfection volé au temps commun.
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