Femmes seules... mais pas esseulées (2/5)
Récit érotique écrit par Micky [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 25-03-2022 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Femmes seules... mais pas esseulées (2/5)
JULIE ET LE LATIN LOVER‌Après avoir hésité, Julie avait accepté la proposition de son père de l'accompagner avec ses deux enfants dans une croisière en Méditerranée. L'idée paternelle était de lui permettre de chasser ses idées noires après le décès de son mari au coeur de l'hiver suite à un cancer foudroyant. Veuve à 40 ans, Julie se remettait difficilement de cette tragédie personnelle. Elle s'était livrée à fond dans son métier de consultante pour tenter de tourner la page mais en vain. Son père considérait qu'elle devait retrouver une "vie normale", litote pour dire "vie de couple". Il considérait, à juste titre, que le physique de sa fille, une brune à peau mate aux formes voluptueuses, qui la faisait ressembler selon lui à une actrice italienne, lui interdisait une vie monacale.
De tout temps, même pendant son mariage, Julie avait eu l'habitude d'être draguée. Mais les mâles qui tentaient leur chance pendant son veuvage avaient vite compris que leurs espoirs étaient vouées à l'échec. Elle était encore trop dans la douleur pour se laisser aller à la bagatelle, a fortiori une liaison durable. Mais Pierre, le père de Julie, ne renonçait pas. La croisière, dans son esprit, était un premier pas. Sea, sun and... sex ?
La croisière partait de Marseille et se dirigeait vers Palerme, en Sicile. Pendant que ses deux enfants fréquentaient le club réservé à leur âge, Julie se bronzait les cuisses en maillot une pièce au bord de la piscine, en chapeau et lunettes noires. Les types qui lui tournaient autour étaient assez rares parce que la plupart étaient en couple. L'un d'eux pourtant résista à son attitude réfrigérante et tira une chaise longue à côté d'elle. A son accent chantant, elle comprit qu'il était italien, ce qu'il confirma en se présentant comme Luigi. Volubile et gai, ses plaisanteries sur le paquebot et ses passagers finirent par faire sourire la veuve. Il est vrai qu'il y avait de quoi rire souvent. Elle se demandait ce qu'elle faisait au milieu de tous ces cheveux blancs et ne put s'empêcher de lui poser la même question :- Je suis Sicilien, j'avais un travail à Marseille et quelques jours à tuer. J'ai préféré réserver une place sur ce paquebot plutôt que de prendre l'avion pour rentrer chez moi, expliqua-t-il.
Sa conversation n'était pas idiote. Il dégageait même un charme certain avec ses bouclettes grisonnantes et son corps de danseur. Julie avait même remarqué une certaine saillie au niveau de son maillot de bain. Le monsieur, qui se disait célibataire, était bien équipé. Inconsciemment, elle se détendit en sa présence et consentit à lui donner quelques informations sur elle, confiant son veuvage et l'accompagnement de son père et de ses enfants. L'homme montra une réelle compassion qui la toucha. Tant et si bien qu'une fois l'heure du dîner arrivée, elle l'invita à venir rejoindre la table familiale où une place était toujours libre. Inutile de préciser que le père vit d'un très bon oeil l'arrivée de ce "latin lover" (à ses yeux) auprès de sa fille... D'autant que le Sicilien fit étalage de tout son charme qui finit par lever les dernières réticences de la veuve. Incontestablement séduite. Ils dansèrent ensemble à la boite de nuit jusqu'à une heure avancée. Elle avait revêtu son mini short tendu à craquer et son dos nu qui lui moulait les melons, tenue qui mit les couilles de son chevalier servant en production élevée d'hormones mâles. Il lui souffla à l'oreille en dansant qu'elle lui rappelait l'actrice italienne Stefania Sandrelli dans le film érotique "La clé", qu'elle n'avait pas vu, ce qu'elle prit pour une approche un peu plus précise mais la flatta. Ils se quittèrent par une bise au ras des lèvres.
Le lendemain, Luigi retrouva Julie au bord de la piscine et ne put dissimuler sa surprise. Elle avait troqué son maillot une pièce contre un bikini de quelques grammes. Le soutien-gorge masquait tout juste les aréoles de ses seins lourds. Le slip laissait échapper au niveau du pubis quelques poils bruns follets laissant imaginer une touffe fournie, et dissimulait tout juste le haut de la raie des fesses, en raison d'une cambrure très marquée qui constituait pour certains amateurs un de ses atouts sexuels majeurs, ce qu'elle savait. Mais cette tension qui menaçait de la déculotter en public l'obligeait à tirer fréquemment vers le haut le mince cordon noué au niveau des hanches.
Julie avait emporté le maillot sans trop réfléchir, convaincue qu'il ne lui irait pas, ou plus, tout comme un dos nu et un mini short en jean, le tout en hommage à son mari qui l'adorait dans ces tenues. Mais elle avait 15 ans et quelques kilos de plus. La nuit précédente, elle avait fait un rêve érotique, le premier depuis des lustres. Elle faisait l'amour avec Luigi. Elle s'était réveillée avec une sensation au bas-ventre qu'elle identifia parfaitement : le besoin de bite. Troublée, en partie déstabilisée, elle finit par raisonner. En quoi refaire l'amour serait-il une infidélité à son défunt mari ? Et d'abord, est-ce que le beau Luigi avait vraiment envie d'elle ? Et si oui, ils se sépareraient de toute façon à la prochaine escale. Ce serait une histoire de cul sans lendemain qui aurait eu le mérite de réveiller ses hormones endormies. Un souvenir de vacances, quoi.
Elle sortit de sa chambre consciente du côté provoquant de sa tenue de plage et préféra la couvrir d'un paréo dans les coursives. Mais quand elle s'en défit au bord de la piscine, le moins qu'on puisse dire est qu'elle ne passa pas inaperçue. La houle de ses seins très peu maintenus par deux ridicules cordons reliés à de maigres morceaux de tissu et le roulement de ses fesses largement découvertes par le mini slip provoquèrent une convergence de regards : ceux des maris, fascinés par cette apparition, et ceux de leurs épouses, courroucées par cette concurrence. Mais Julie remarqua surtout sur le maillot du sicilien une excroissance spectaculaire que l'intéressé tenta vainement de dissimuler sous sa serviette de bain. Julie se retint difficilement d'éclater de rire. Sur leur chaise longue, ils échangèrent des propos beaucoup plus succincts que la veille. Dans la piscine, ils se frôlaient, jusqu'au moment où Luigi l'accula dans un coin et l'embrassa pleine bouche, à la stupéfaction de quelques matrones présentes sur le bord. Ce fut un baiser ardent, voluptueux, qui fit totalement oublier son veuvage à Julie. Sa main s'était même posée subrepticement sur le slip de l'Italien, en reconnaissance. A 40 ans, elle avait passé l'âge des minauderies de minettes. Elle avait envie non pas de faire l'amour, mais de baiser et le lui faisait savoir. Et tant pis si ça choquait.
Lorsqu'elle sortit de l'eau, tirant son slip vers le haut et rajustant les bonnets de son soutif, la seule question qui valait était celle-ci : "on va où ?"Dans sa cabine, pas question. Ses enfants pouvaient surgir à tout moment. Restait celle de Luigi, partagée avec un sexagénaire qui était pour l'heure au bord de la piscine. Ce fut l'option choisie. Julie enfila son paréo sur son maillot et prit la direction des cabines, les lèvres humides et le bas-ventre en feu. Dans la cabine, ils furent entièrement nus en moins de deux minutes. Julie avait hâte de voir sa queue et surtout de la sucer. Elle avait perdu la sensation buccale d'une bite tendue et s'en régala de longues minutes. Il lui rendit la pareille en plongeant le museau dans son buisson brun et la fit bouillir de sa langue au point qu'elle finit par l'implorer en gémissant :- Viens maintenant, enfonce-toi en moi.
L'exiguïté de la couchette ne permettait pas beaucoup de fantaisies de positions mais à dire vrai, l'essentiel pour eux étaient de joindre leur sexe. Il la prit dûment capoté en missionnaire et la laboura les yeux dans les yeux ou posés sur ses seins largement étalés sur son torse. Julie faisait aller et venir ses jambes comme un balancier pour marquer son adhésion mais l'expression de son visage extasié suffit à Luigi pour lui faire comprendre sa chance. Non seulement il avait rencontré une femme qui baise mais en plus, c'était un canon, les deux étant difficiles à réunir même pour un latin lover. Elle vint brièvement sur lui pour lui offrir une vue nouvelle de son corps en fusion, ventre et seins mouvants, bassin ondoyant vissé sur son pénis puis se détacha et se mit d'elle-même à quatre pattes sur la couchette, lui offrant une nouvelle facette de son anatomie, à savoir sa croupe joufflue de femme mûre. Il la parcourut de sa langue avec appétit comme s'il dégustait un plat rare. L'anus bien ouvert s'offrait à lui et il le lécha d'abondance, provoquant sur les deux hémisphères un accès de chair de poule.
La tentation était très forte et il y posa son gland, se demandant quelle allait être sa réaction alors qu'il s'agissait de leur premier et sans doute unique rapport sexuel.
- Je vais venir dans ton cou, lui dit-il à l'oreille.
C'était évidemment "cul" qu'il voulait dire mais il le prononça avec son accent italien. Elle se cambra, nullement rétive. Le défunt mari de Julie était fan de la sodomie mais Luigi ne le savait évidemment pas. Lorsqu'il s'enfonça en elle, avec précaution puis résolument, elle reçut comme un flash back cette intromission anale et il fut enchanté de constater qu'elle venait le chercher à grands coups de "cou".
Leurs peaux claquaient d'abondance quand soudain, la porte de la chambre s'ouvrit. C'était le colocataire de Luigi qui entrait. Le couple, saisi, s'immobilisa, offrant au visiteur le spectacle d'une femme brune cheveux et seins pendants avec derrière elle l'Italien à genoux, mains sur les hanches de sa partenaire.
- Ne vous dérangez pas, je ne fais que passer, excusez-moi, dit le sexagénaire qui attrapa quelque chose dans son sac avec de s'éclipser.
La scène n'avait duré que quelques secondes. Le couple éclata de rire mais Luigi était toujours bien enfoncé dans le rectum de Julie, qui se chargea de réveiller son ardeur en agitant ses globes. Cet impromptu avait redoublé leur excitation et Luigi la couvrit comme une chienne, le nez sur sa nuque et après plusieurs ruées qui la firent bramer de plaisir, expulsa sa semence dans son préservatif. Elle en soutira les dernières gouttes avec sa bouche vorace et Luigi lui caressa le visage puis palpa une dernière fois les magnifiques mamelles.
- Tu as été merveilleuse, lui dit-il.
- Toi aussi.
Il ne savait pas à quel point il lui avait fait du bien. Il lui avait permis de renouer avec le sexe, fût-il brut. Quand ils retournèrent à la piscine, certains observateurs ou observatrices perspicaces devinèrent, au langage de leur corps, qu'ils venaient de faire l'amour.
Mais ce fut la seule fois. Le bateau arrivait le lendemain à Palerme et Luigi devait rentrer au port. Ils s'offrirent un dernier baiser langoureux et discret avant la séparation définitive. Ils savaient qu'ils ne se reverraient jamais. Ainsi vont, pensa-t-elle, les amours de vacances, même entre adultes.
Elle redevint la mère de famille en croisière, participa avec enfants et père à une excursion à Agrigente puis après une visite à Palerme, regagna sa cabine. Le paquebot mettait désormais le cap sur Athènes. Elle retourna à la piscine avec son maillot une pièce, son chapeau et ses lunettes noires. Elle ne fut pas surprise de voir un jeune type au crâne rasé et au corps musclé tirer une chaise longue à côté d'elle et commencer à la baratiner en anglais puis dans un français un peu maladroit, une fois les présentations faites. Il s'appelait Yannis, il était seul et grec et rejoignait Athènes "après un séjour professionnel en Sicile", expliqua-t-il, joignant ainsi l'utile à l'agréable. Julie comprit alors que les dragueurs de croisière n'étaient pas une légende et que leur stratégie était bien rôdée.
Pour autant, elle sut à ce moment qu'après avoir baisé italien, elle allait baiser grec.
MARJORIE ET LE MOTARD TATOUE
Agée de 38 ans, documentaliste dans une grande administration, brune à peau mate, type espagnol, Marjorie était le prototype de la jeune femme moderne, dynamique et libérée. Elle assumait sans complexe un physique que les puristes pouvaient juger un peu trop "fessu" et velu mais dont elle savait l'attrait chez certains hommes peu portés vers les corps de mannequin, osseux et épilés. De ce corps charnu fait pour l'amour, elle usait généreusement depuis que son mariage, prématuré, avait définitivement capoté. Sans être nymphomane, elle laissait rarement passer une occasion de s'envoyer en l'air, généralement avec des types très sexués comme elle, avec une prédilection pour les joueurs de rugby. Marjorie appartenait à la catégorie recherchée des "femmes qui baisent", portées sur la bite mais rétives au mariage ou ce qui s'en approchait.
A la suite de son divorce prononcé après de longues tergiversations, elle avait décidé de changer de logement avec sa fille dont elle avait le plus souvent la garde. Elle venait d'emménager dans son nouvel appartement et organisait ce samedi soir sa pendaison de crémaillère en présence de ses nombreux copains et copines, du moins ceux qui avaient été sélectionnés pour ne pas trop encombrer le lieu relativement exigu. On sait ce qui se passe dans ce genre de réunion : il y a toujours quelqu'un non invité qui s'immisce parce que copain d'un copain attiré par la perspective d'une fête sympa. C'est ainsi que Marjorie découvrit un type coiffé d'un catogan, arborant une boucle d'oreille et des bras nus tatoués, venu avec son casque de motard et qui fut présenté comme Kevin, policier à la brigade des stups.
Que se passa-t-il alors dans la tête de ces deux là ? Une espèce de déflagration imprévisible partie du cerveau et arrivant au sexe. Lorsqu'elle fit la bise à son non invité, Marjorie rosit, rougit, sentit une onde de chaleur dans son bas-ventre, déglutit difficilement, éprouva un urgent besoin de boire et écouta à peine ce que lui disaient ses copains et ses copines. Elle dévorait des yeux le motard tatoué et celui-ci la mettait à poil du regard, signifiant ainsi qu'il partageait son trouble. Plus la soirée s'avançait, plus les rires succédaient aux plaisanteries et les verres aux verres et moins Marjorie et le dénommé Kevin se quittaient des yeux.
Ce coup de foudre érotique ne pouvait avoir qu'une issue : le lit. L'un et l'autre en étaient à un stade où la suite ne peut être que la jonction de leur sexe. La fusion des corps, le mélange des hormones. Marjorie n'était pas de ces femmes qui minaudent tergiversent et atermoient devant une cible mâle. Elle avait une furieuse envie de baiser, comme un besoin naturel, et le plus tôt serait le mieux. Elle était chez elle et l'initiative lui revenait. Profitant d'une petite confusion festive, elle prit le motard par la main, le conduisit dans sa chambre, ferma celle-ci à clé et l'embrassa avec une frénésie qui alla directement au slip, déjà bouleversé, de l'intéressé, en rut comme un cerf sans le brame.
La suite releva du sexe sauvage en raison du tempérament volcanique des deux protagonistes. Le motard avait une telle envie de Marjorie qu'il en déchira son string en le retirant, avide de plonger son groin dans la forêt brune de son pubis. Nue et abondamment léchée, Marjorie se cabrait en tirant le catogan du tatoué, ses cuisses charnues collées contre son visage au point de l'emprisonner. Il finit par se dégager, le visage tout barbouillé de jus féminin, acheva de se dévêtir et lui exhiba sa queue, l'air de dire : voilà ce que tu vas avoir dans ta chatte poilue.
Marjorie la prit à pleines mains, sans se préoccuper de l'absence de capote, ce qui n'était pas très prudent, mais l'urgence commandait. Pénétrée jusqu'à la garde, elle rua aussitôt sous lui, jouant à la fois de ses mains, de ses cuisses et de ses pieds. Conscient qu'il avait affaire à un coup en or mais qui ne pardonnerait rien à une insuffisance, Kevin lui délivra une série d'assauts qui mirent le lit Ikea en danger d'effondrement. Marjorie multipliait les onomatopées de plaisir et d'encouragement avec une sonorité d'autant plus forte que les bruits de la fête couvraient son extase. Ils changèrent de position, elle lui montra ses seins en poire et son cul très fendu en le chevauchant, elle s'interrompit pour le sucer et lui lécher les couilles et se mit à quatre pattes pour qu'il la prenne par derrière.
C'est à ce moment qu'on frappa à la porte de la chambre.
- Eh Marjo, tu es là ? Qu'est-ce que tu fais ?
C'était Delphine, sa copine rousse, qui s'inquiétait de son absence de la fête et n'avait pas fait le rapprochement avec l'absence du motard.
- Oui, je suis là, t'inquiète pas, j'arrive, répondit-elle succinctement.
En fait, Marjorie n'avait aucune envie de rompre le lien avec le pénis toujours bien raide, bien tendu, de son chevalier servant, celui-ci de surcroit stimulé par la croupe majestueuse, jumentesque, de sa partenaire sexuelle. Il la parcourut de la bouche, n'ignora pas l'anus, tenta une pénétration anale qui se traduisit par un échec, revint à la chatte qu'il honora puissamment et retourna à l'anus, cette fois avec succès. Il jouit dans son rectum à la demande expresse de sa propriétaire que cette intromission avait survoltée. Et le couple se désunit, très lentement.
Quand il sortit de la chambre, il fut accueilli par des rires et des applaudissements, d'inévitables commentaires salaces et quelques regards envieux de copines prêtes à se faire sauter à leur tour après la soirée. Et on se quitta au petit matin.
Kevin resta. Et le lendemain, Marjorie profita à une longue promenade derrière lui en moto avant un retour au lit. Le néo couple estimait qu'il n'avait pas encore fait le tour de la question. Puis la routine professionnelle reprit ses droits. De temps à autre, le motard débarquait dans l'appartement de Marjorie, le casque à la main. Ce n'est pas à proprement parler une liaison, juste une forte complicité érotique. Mais c'est tout ce qu'ils demandent l'un et l'autre.
A SUIVRE
De tout temps, même pendant son mariage, Julie avait eu l'habitude d'être draguée. Mais les mâles qui tentaient leur chance pendant son veuvage avaient vite compris que leurs espoirs étaient vouées à l'échec. Elle était encore trop dans la douleur pour se laisser aller à la bagatelle, a fortiori une liaison durable. Mais Pierre, le père de Julie, ne renonçait pas. La croisière, dans son esprit, était un premier pas. Sea, sun and... sex ?
La croisière partait de Marseille et se dirigeait vers Palerme, en Sicile. Pendant que ses deux enfants fréquentaient le club réservé à leur âge, Julie se bronzait les cuisses en maillot une pièce au bord de la piscine, en chapeau et lunettes noires. Les types qui lui tournaient autour étaient assez rares parce que la plupart étaient en couple. L'un d'eux pourtant résista à son attitude réfrigérante et tira une chaise longue à côté d'elle. A son accent chantant, elle comprit qu'il était italien, ce qu'il confirma en se présentant comme Luigi. Volubile et gai, ses plaisanteries sur le paquebot et ses passagers finirent par faire sourire la veuve. Il est vrai qu'il y avait de quoi rire souvent. Elle se demandait ce qu'elle faisait au milieu de tous ces cheveux blancs et ne put s'empêcher de lui poser la même question :- Je suis Sicilien, j'avais un travail à Marseille et quelques jours à tuer. J'ai préféré réserver une place sur ce paquebot plutôt que de prendre l'avion pour rentrer chez moi, expliqua-t-il.
Sa conversation n'était pas idiote. Il dégageait même un charme certain avec ses bouclettes grisonnantes et son corps de danseur. Julie avait même remarqué une certaine saillie au niveau de son maillot de bain. Le monsieur, qui se disait célibataire, était bien équipé. Inconsciemment, elle se détendit en sa présence et consentit à lui donner quelques informations sur elle, confiant son veuvage et l'accompagnement de son père et de ses enfants. L'homme montra une réelle compassion qui la toucha. Tant et si bien qu'une fois l'heure du dîner arrivée, elle l'invita à venir rejoindre la table familiale où une place était toujours libre. Inutile de préciser que le père vit d'un très bon oeil l'arrivée de ce "latin lover" (à ses yeux) auprès de sa fille... D'autant que le Sicilien fit étalage de tout son charme qui finit par lever les dernières réticences de la veuve. Incontestablement séduite. Ils dansèrent ensemble à la boite de nuit jusqu'à une heure avancée. Elle avait revêtu son mini short tendu à craquer et son dos nu qui lui moulait les melons, tenue qui mit les couilles de son chevalier servant en production élevée d'hormones mâles. Il lui souffla à l'oreille en dansant qu'elle lui rappelait l'actrice italienne Stefania Sandrelli dans le film érotique "La clé", qu'elle n'avait pas vu, ce qu'elle prit pour une approche un peu plus précise mais la flatta. Ils se quittèrent par une bise au ras des lèvres.
Le lendemain, Luigi retrouva Julie au bord de la piscine et ne put dissimuler sa surprise. Elle avait troqué son maillot une pièce contre un bikini de quelques grammes. Le soutien-gorge masquait tout juste les aréoles de ses seins lourds. Le slip laissait échapper au niveau du pubis quelques poils bruns follets laissant imaginer une touffe fournie, et dissimulait tout juste le haut de la raie des fesses, en raison d'une cambrure très marquée qui constituait pour certains amateurs un de ses atouts sexuels majeurs, ce qu'elle savait. Mais cette tension qui menaçait de la déculotter en public l'obligeait à tirer fréquemment vers le haut le mince cordon noué au niveau des hanches.
Julie avait emporté le maillot sans trop réfléchir, convaincue qu'il ne lui irait pas, ou plus, tout comme un dos nu et un mini short en jean, le tout en hommage à son mari qui l'adorait dans ces tenues. Mais elle avait 15 ans et quelques kilos de plus. La nuit précédente, elle avait fait un rêve érotique, le premier depuis des lustres. Elle faisait l'amour avec Luigi. Elle s'était réveillée avec une sensation au bas-ventre qu'elle identifia parfaitement : le besoin de bite. Troublée, en partie déstabilisée, elle finit par raisonner. En quoi refaire l'amour serait-il une infidélité à son défunt mari ? Et d'abord, est-ce que le beau Luigi avait vraiment envie d'elle ? Et si oui, ils se sépareraient de toute façon à la prochaine escale. Ce serait une histoire de cul sans lendemain qui aurait eu le mérite de réveiller ses hormones endormies. Un souvenir de vacances, quoi.
Elle sortit de sa chambre consciente du côté provoquant de sa tenue de plage et préféra la couvrir d'un paréo dans les coursives. Mais quand elle s'en défit au bord de la piscine, le moins qu'on puisse dire est qu'elle ne passa pas inaperçue. La houle de ses seins très peu maintenus par deux ridicules cordons reliés à de maigres morceaux de tissu et le roulement de ses fesses largement découvertes par le mini slip provoquèrent une convergence de regards : ceux des maris, fascinés par cette apparition, et ceux de leurs épouses, courroucées par cette concurrence. Mais Julie remarqua surtout sur le maillot du sicilien une excroissance spectaculaire que l'intéressé tenta vainement de dissimuler sous sa serviette de bain. Julie se retint difficilement d'éclater de rire. Sur leur chaise longue, ils échangèrent des propos beaucoup plus succincts que la veille. Dans la piscine, ils se frôlaient, jusqu'au moment où Luigi l'accula dans un coin et l'embrassa pleine bouche, à la stupéfaction de quelques matrones présentes sur le bord. Ce fut un baiser ardent, voluptueux, qui fit totalement oublier son veuvage à Julie. Sa main s'était même posée subrepticement sur le slip de l'Italien, en reconnaissance. A 40 ans, elle avait passé l'âge des minauderies de minettes. Elle avait envie non pas de faire l'amour, mais de baiser et le lui faisait savoir. Et tant pis si ça choquait.
Lorsqu'elle sortit de l'eau, tirant son slip vers le haut et rajustant les bonnets de son soutif, la seule question qui valait était celle-ci : "on va où ?"Dans sa cabine, pas question. Ses enfants pouvaient surgir à tout moment. Restait celle de Luigi, partagée avec un sexagénaire qui était pour l'heure au bord de la piscine. Ce fut l'option choisie. Julie enfila son paréo sur son maillot et prit la direction des cabines, les lèvres humides et le bas-ventre en feu. Dans la cabine, ils furent entièrement nus en moins de deux minutes. Julie avait hâte de voir sa queue et surtout de la sucer. Elle avait perdu la sensation buccale d'une bite tendue et s'en régala de longues minutes. Il lui rendit la pareille en plongeant le museau dans son buisson brun et la fit bouillir de sa langue au point qu'elle finit par l'implorer en gémissant :- Viens maintenant, enfonce-toi en moi.
L'exiguïté de la couchette ne permettait pas beaucoup de fantaisies de positions mais à dire vrai, l'essentiel pour eux étaient de joindre leur sexe. Il la prit dûment capoté en missionnaire et la laboura les yeux dans les yeux ou posés sur ses seins largement étalés sur son torse. Julie faisait aller et venir ses jambes comme un balancier pour marquer son adhésion mais l'expression de son visage extasié suffit à Luigi pour lui faire comprendre sa chance. Non seulement il avait rencontré une femme qui baise mais en plus, c'était un canon, les deux étant difficiles à réunir même pour un latin lover. Elle vint brièvement sur lui pour lui offrir une vue nouvelle de son corps en fusion, ventre et seins mouvants, bassin ondoyant vissé sur son pénis puis se détacha et se mit d'elle-même à quatre pattes sur la couchette, lui offrant une nouvelle facette de son anatomie, à savoir sa croupe joufflue de femme mûre. Il la parcourut de sa langue avec appétit comme s'il dégustait un plat rare. L'anus bien ouvert s'offrait à lui et il le lécha d'abondance, provoquant sur les deux hémisphères un accès de chair de poule.
La tentation était très forte et il y posa son gland, se demandant quelle allait être sa réaction alors qu'il s'agissait de leur premier et sans doute unique rapport sexuel.
- Je vais venir dans ton cou, lui dit-il à l'oreille.
C'était évidemment "cul" qu'il voulait dire mais il le prononça avec son accent italien. Elle se cambra, nullement rétive. Le défunt mari de Julie était fan de la sodomie mais Luigi ne le savait évidemment pas. Lorsqu'il s'enfonça en elle, avec précaution puis résolument, elle reçut comme un flash back cette intromission anale et il fut enchanté de constater qu'elle venait le chercher à grands coups de "cou".
Leurs peaux claquaient d'abondance quand soudain, la porte de la chambre s'ouvrit. C'était le colocataire de Luigi qui entrait. Le couple, saisi, s'immobilisa, offrant au visiteur le spectacle d'une femme brune cheveux et seins pendants avec derrière elle l'Italien à genoux, mains sur les hanches de sa partenaire.
- Ne vous dérangez pas, je ne fais que passer, excusez-moi, dit le sexagénaire qui attrapa quelque chose dans son sac avec de s'éclipser.
La scène n'avait duré que quelques secondes. Le couple éclata de rire mais Luigi était toujours bien enfoncé dans le rectum de Julie, qui se chargea de réveiller son ardeur en agitant ses globes. Cet impromptu avait redoublé leur excitation et Luigi la couvrit comme une chienne, le nez sur sa nuque et après plusieurs ruées qui la firent bramer de plaisir, expulsa sa semence dans son préservatif. Elle en soutira les dernières gouttes avec sa bouche vorace et Luigi lui caressa le visage puis palpa une dernière fois les magnifiques mamelles.
- Tu as été merveilleuse, lui dit-il.
- Toi aussi.
Il ne savait pas à quel point il lui avait fait du bien. Il lui avait permis de renouer avec le sexe, fût-il brut. Quand ils retournèrent à la piscine, certains observateurs ou observatrices perspicaces devinèrent, au langage de leur corps, qu'ils venaient de faire l'amour.
Mais ce fut la seule fois. Le bateau arrivait le lendemain à Palerme et Luigi devait rentrer au port. Ils s'offrirent un dernier baiser langoureux et discret avant la séparation définitive. Ils savaient qu'ils ne se reverraient jamais. Ainsi vont, pensa-t-elle, les amours de vacances, même entre adultes.
Elle redevint la mère de famille en croisière, participa avec enfants et père à une excursion à Agrigente puis après une visite à Palerme, regagna sa cabine. Le paquebot mettait désormais le cap sur Athènes. Elle retourna à la piscine avec son maillot une pièce, son chapeau et ses lunettes noires. Elle ne fut pas surprise de voir un jeune type au crâne rasé et au corps musclé tirer une chaise longue à côté d'elle et commencer à la baratiner en anglais puis dans un français un peu maladroit, une fois les présentations faites. Il s'appelait Yannis, il était seul et grec et rejoignait Athènes "après un séjour professionnel en Sicile", expliqua-t-il, joignant ainsi l'utile à l'agréable. Julie comprit alors que les dragueurs de croisière n'étaient pas une légende et que leur stratégie était bien rôdée.
Pour autant, elle sut à ce moment qu'après avoir baisé italien, elle allait baiser grec.
MARJORIE ET LE MOTARD TATOUE
Agée de 38 ans, documentaliste dans une grande administration, brune à peau mate, type espagnol, Marjorie était le prototype de la jeune femme moderne, dynamique et libérée. Elle assumait sans complexe un physique que les puristes pouvaient juger un peu trop "fessu" et velu mais dont elle savait l'attrait chez certains hommes peu portés vers les corps de mannequin, osseux et épilés. De ce corps charnu fait pour l'amour, elle usait généreusement depuis que son mariage, prématuré, avait définitivement capoté. Sans être nymphomane, elle laissait rarement passer une occasion de s'envoyer en l'air, généralement avec des types très sexués comme elle, avec une prédilection pour les joueurs de rugby. Marjorie appartenait à la catégorie recherchée des "femmes qui baisent", portées sur la bite mais rétives au mariage ou ce qui s'en approchait.
A la suite de son divorce prononcé après de longues tergiversations, elle avait décidé de changer de logement avec sa fille dont elle avait le plus souvent la garde. Elle venait d'emménager dans son nouvel appartement et organisait ce samedi soir sa pendaison de crémaillère en présence de ses nombreux copains et copines, du moins ceux qui avaient été sélectionnés pour ne pas trop encombrer le lieu relativement exigu. On sait ce qui se passe dans ce genre de réunion : il y a toujours quelqu'un non invité qui s'immisce parce que copain d'un copain attiré par la perspective d'une fête sympa. C'est ainsi que Marjorie découvrit un type coiffé d'un catogan, arborant une boucle d'oreille et des bras nus tatoués, venu avec son casque de motard et qui fut présenté comme Kevin, policier à la brigade des stups.
Que se passa-t-il alors dans la tête de ces deux là ? Une espèce de déflagration imprévisible partie du cerveau et arrivant au sexe. Lorsqu'elle fit la bise à son non invité, Marjorie rosit, rougit, sentit une onde de chaleur dans son bas-ventre, déglutit difficilement, éprouva un urgent besoin de boire et écouta à peine ce que lui disaient ses copains et ses copines. Elle dévorait des yeux le motard tatoué et celui-ci la mettait à poil du regard, signifiant ainsi qu'il partageait son trouble. Plus la soirée s'avançait, plus les rires succédaient aux plaisanteries et les verres aux verres et moins Marjorie et le dénommé Kevin se quittaient des yeux.
Ce coup de foudre érotique ne pouvait avoir qu'une issue : le lit. L'un et l'autre en étaient à un stade où la suite ne peut être que la jonction de leur sexe. La fusion des corps, le mélange des hormones. Marjorie n'était pas de ces femmes qui minaudent tergiversent et atermoient devant une cible mâle. Elle avait une furieuse envie de baiser, comme un besoin naturel, et le plus tôt serait le mieux. Elle était chez elle et l'initiative lui revenait. Profitant d'une petite confusion festive, elle prit le motard par la main, le conduisit dans sa chambre, ferma celle-ci à clé et l'embrassa avec une frénésie qui alla directement au slip, déjà bouleversé, de l'intéressé, en rut comme un cerf sans le brame.
La suite releva du sexe sauvage en raison du tempérament volcanique des deux protagonistes. Le motard avait une telle envie de Marjorie qu'il en déchira son string en le retirant, avide de plonger son groin dans la forêt brune de son pubis. Nue et abondamment léchée, Marjorie se cabrait en tirant le catogan du tatoué, ses cuisses charnues collées contre son visage au point de l'emprisonner. Il finit par se dégager, le visage tout barbouillé de jus féminin, acheva de se dévêtir et lui exhiba sa queue, l'air de dire : voilà ce que tu vas avoir dans ta chatte poilue.
Marjorie la prit à pleines mains, sans se préoccuper de l'absence de capote, ce qui n'était pas très prudent, mais l'urgence commandait. Pénétrée jusqu'à la garde, elle rua aussitôt sous lui, jouant à la fois de ses mains, de ses cuisses et de ses pieds. Conscient qu'il avait affaire à un coup en or mais qui ne pardonnerait rien à une insuffisance, Kevin lui délivra une série d'assauts qui mirent le lit Ikea en danger d'effondrement. Marjorie multipliait les onomatopées de plaisir et d'encouragement avec une sonorité d'autant plus forte que les bruits de la fête couvraient son extase. Ils changèrent de position, elle lui montra ses seins en poire et son cul très fendu en le chevauchant, elle s'interrompit pour le sucer et lui lécher les couilles et se mit à quatre pattes pour qu'il la prenne par derrière.
C'est à ce moment qu'on frappa à la porte de la chambre.
- Eh Marjo, tu es là ? Qu'est-ce que tu fais ?
C'était Delphine, sa copine rousse, qui s'inquiétait de son absence de la fête et n'avait pas fait le rapprochement avec l'absence du motard.
- Oui, je suis là, t'inquiète pas, j'arrive, répondit-elle succinctement.
En fait, Marjorie n'avait aucune envie de rompre le lien avec le pénis toujours bien raide, bien tendu, de son chevalier servant, celui-ci de surcroit stimulé par la croupe majestueuse, jumentesque, de sa partenaire sexuelle. Il la parcourut de la bouche, n'ignora pas l'anus, tenta une pénétration anale qui se traduisit par un échec, revint à la chatte qu'il honora puissamment et retourna à l'anus, cette fois avec succès. Il jouit dans son rectum à la demande expresse de sa propriétaire que cette intromission avait survoltée. Et le couple se désunit, très lentement.
Quand il sortit de la chambre, il fut accueilli par des rires et des applaudissements, d'inévitables commentaires salaces et quelques regards envieux de copines prêtes à se faire sauter à leur tour après la soirée. Et on se quitta au petit matin.
Kevin resta. Et le lendemain, Marjorie profita à une longue promenade derrière lui en moto avant un retour au lit. Le néo couple estimait qu'il n'avait pas encore fait le tour de la question. Puis la routine professionnelle reprit ses droits. De temps à autre, le motard débarquait dans l'appartement de Marjorie, le casque à la main. Ce n'est pas à proprement parler une liaison, juste une forte complicité érotique. Mais c'est tout ce qu'ils demandent l'un et l'autre.
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