Il a ses yeux (1)

- Par l'auteur HDS Tounet39270 -
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Récit libertin : Il a ses yeux (1) Histoire érotique Publiée sur HDS le 31-12-2025 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Il a ses yeux (1)
Chapitre 1

Le bruit du marteau-piqueur du voisin cognait dans mon crâne, mais c'était un son lointain. Plus réel était le silence de ma maison. Deux mois. Deux putains de mois que Lise n’était plus qu’un vide cuisant, une absence qui me broyait les poumons.
J'étais à genoux devant l'étagère, mes grosses mains de charpentier cherchant des piles, mais je ne trouvais rien. Mon corps, d’habitude dur et précis comme le bois que je travaille, était mou, vidé. Je me suis redressé. La sueur perlait, filait dans les poils bruns et roux de mon torse, se perdant sous l'encre froide du tatouage qui recouvrait ma poitrine et mon bras. À 1m82, je me sentais minuscule.
Il faisait une chaleur à crever.
-Je suis là, Max.

La voix m'a fait sursauter. Légère, trop légère. Aymerick se tenait sur le seuil, une petite valise dans une main.
Je l'ai fixé. Il était là, plus petit (1m68), trop propre, avec son sweat rose poudré. Créateur de contenu, qu'il disait. Un monde à l’opposé de ma sciure et de ma sueur. Mais il avait cette chose...
-T'as mis combien de temps à venir ? J'croyais que ton... ton truc d'influenceur là, c'était tout le temps ? J'ai dit, ma voix pâteuse de fatigue.
-J'ai pré-enregistré deux vidéos, Max. Pour l'instant, je suis ton aide à domicile, rien d'autre.

J'ai pointé la chambre d'amis. Je ne voulais pas de lui, de cette aide. Je ne voulais pas de ce gamin imberbe et blond qui me rappelait trop Lise. Ses traits délicats étaient les siens, mais c'étaient surtout ses yeux vert vif qui me hantaient. Les mêmes que ma femme.
-Écoute Aymerick... j'suis pas sûr que ça...
-Tu n'arrives même plus à faire la vaisselle, Max. Tu as failli donner à Léo un plat périmé hier. Lise aurait voulu que je sois là.

Ce nom, prononcé par lui, m'a coupé le souffle. Il avait gagné.
-Ok, j'ai soufflé, vaincu. Mais tu dors dans la chambre d'amis, Aymerick. C'est clair ?

Il a hoché la tête. La cohabitation venait de commencer.

Je n'ai pas bougé du canapé. Je ne pouvais pas. J'ai entendu le bruit des boîtes de conserve et du frigo.
-Y a des bières dans le frigo, j'ai lancé. Des blondes, je crois.

Il est revenu avec deux bouteilles. J'ai avalé la mienne, puis une autre, et encore une. La douleur commençait à s'émousser, remplacée par une brume chaude.
Je n'arrêtais pas de le regarder. Ces yeux verts.
-T'as... t'as vraiment les yeux de Lise, j'ai murmuré. C'est troublant, putain.

Lui, il me parlait de Léo, de demain, de routine. Mais je n'écoutais plus. Il y avait Lise, ou quelque chose qui lui ressemblait, assis juste là.
Quand Léo est arrivé, Aymerick s'est occupé de lui avec une douceur que je n'avais plus. Il l'a monté et l'a couché. Pendant ce temps, j'ai ouvert ma quatrième bière. Mon esprit était un brouillard.
Quand il est revenu, j'ai levé les yeux. C'était elle. Ou du moins, j'ai cru que c'était elle.
-Viens là, ma Lise, j'ai chuchoté, tendant ma main large et calleuse.
-Max, c'est moi. C'est Aymerick.

Mais je ne l'ai pas entendu. J'ai attrapé son poignet fin.
-T'es toujours belle, même quand tu t'énerves. Reste là.
J'ai tiré. Il a basculé sur moi, ses cuisses fines sur mes genoux. Je me sentais chaud, complet. C'était Lise. Je me suis emparé de sa nuque et j'ai pressé ma bouche sur la sienne. C'était un baiser de mari affamé. Je lui ai donné ma langue, j'ai voulu la retrouver. Ma main est descendue dans son dos, caressant doucement. Elle était plus mince que d'habitude, mais elle était là.
Elle a repoussé, doucement. Elle était en colère ?
-Stop, Max ! Non, s'il te plaît. Tu es saoul. C'est Aymerick.

J'ai cligné des yeux, frustré.
-Viens te coucher, Lise. Viens.
-Non, c'est toi qui vas te coucher, Max. Tu ne tiens plus debout.

Elle essayait de me traîner. J'ai résisté.
-Non ! J'sens le chantier. J'veux une douche. Tu m'aides, hein ? T'es gentille, Lise.

Elle a accepté. Je me suis laissé faire. Le t-shirt, le jean. Une fois nu, sous l'effet de l'alcool et du contact, mon corps s'est réveillé. Ma grosse bite, dont elle adorait se moquer, a durci, impatiente. J'ai vu ses yeux, les yeux de Lise, s'écarquiller un instant devant mon sexe. Une vague de fierté stupide m'a traversé.
Elle a allumé l'eau.
-Tu veux m'aider pour tout, chérie ? j'ai murmuré d'une voix lourde, pointant ce qui réclamait son attention. Ça fait longtemps. Je m'ennuie.

Elle m'a regardé, le visage fermé, mais son souffle était court. C'était bien Lise. Elle jouait la difficile.
-Non, Max. Je ne ferai rien de ça. Mets-toi sous l'eau froide.

Elle m'a poussé dans la douche. Mon cœur s'est serré. J'ai eu l'impression qu'elle s'en allait à nouveau, et l'eau tiède n'a pas suffi à calmer le feu dans mon entrejambe ni la douleur dans ma poitrine.

J'ai senti la fraîcheur de la douche, mais l'eau n'a rien fait pour calmer le feu dans mon corps. Lise... je croyais que c'était elle. Je pouvais sentir son regard, celui de ces yeux verts qui me troublaient tant et que j'associais désormais à elle.
-Non, Max. Je ne ferai rien de ça. Mets-toi sous l'eau froide, qu'elle a dit, avant de me pousser doucement sous le jet.
Je n'aimais pas qu'elle me repousse, après tout ce temps. J'étais nu, mon corps de charpentier réclamait le contact. Alors, pour la faire réagir, pour lui montrer que j'étais là, bien là, j'ai laissé ma main glisser. Doucement, du bout des doigts, j'ai entouré la grosse masse dure qui n'attendait qu'elle. J'ai commencé à me caresser, lentement, les yeux noisette fixés sur elle, convaincu qu'elle allait céder. Mon sexe était tendu, vibrant, exigeant.
Elle est restée là, figée à l'entrée. Elle a regardé, c'est sûr. J'ai vu ses yeux verts s'agrandir un instant, remplis d'une émotion indéfinissable : peur ? désir ? Dans ma tête embrumée, c'était Lise qui était devant moi, Lise qui me repoussait.
J'ai continué quelques secondes, mais le mur de verre entre nous – le deuil, l'alcool, sa réticence -Etait trop épais. J'ai soupiré. Aide-moi, Lise. J'tiens plus.

Elle a coupé l'eau. Même mouillé, mon corps pesait une tonne. Elle a mis toute sa force de femme pour m'aider à sortir, à m'essuyer maladroitement. Je l'ai laissée me guider vers la chambre. J'ai refusé qu'elle me mette un boxer. Je voulais qu'elle me voit, qu'elle sente ma présence.
-Au lit, Max. Viens.

Je me suis écroulé sur le matelas, nu. Elle essayait de se retirer.
-Non. Reste.

J'ai attrapé sa main. Je l'ai tirée. Elle n'a pas résisté longtemps, est tombée sur le bord du lit. J'ai enroulé mes bras autour d'elle, la rapprochant de ma poitrine poilue. J'ai senti la finesse de son corps contre ma bite. Instinctivement, j'ai cherché sa bouche. Elle n'a pas résisté cette fois, m'offrant un baiser tremblant et rapide.
Puis, avant qu'elle ne puisse protester, je me suis redressé un peu, mes mains puissantes attrapant le bas de son jean clair. Je l'ai tiré vers le bas, puis j'ai enlevé son sweat rose, sans un mot. Elle n'a pas bougé. Je l'ai laissée en sous-vêtements, le corps fin juste à côté de mon corps lourd et nu.
-Reste là, Lise. Tu sens bon.

J'ai roulé, l'entraînant. Mon corps musclé et lourd s'est collé contre son dos. J'ai mis mon bras tatoué autour d'elle, la serrant fermement. Mon sexe dur et vibrant s'est calé contre la rondeur de ses fesses gainées de tissu. J'ai respiré son odeur, ma barbe rugueuse dans son cou. La proximité, la chaleur, l'illusion de Lise... tout m'a finalement éteint. Je me suis endormi, mon souffle lourd balayant sa nuque.


La suite est le point de vue d'Aymerick,

J’étais Aymerick. Mais pendant une heure, j'avais été sa Lise, ou du moins le substitut que son ivresse et son deuil avaient créé.
J'étais immobile, enveloppé dans les bras du charpentier. Mon corps était coincé entre son dos nu et la chaleur massive de son torse contre mon dos. Son bras tatoué était une barre de fer sur ma poitrine. Ce n'était pas un câlin, c'était une prise.
Mais la sensation... cette putain de sensation.
Je sentais le tissu de mon shorty frotté par son sexe. La bite de Max, énorme même au repos, mais désormais bien dure, collée contre mes fesses. C'était la preuve vivante de mon fantasme, réalisé de la manière la plus ignoble et la plus excitante qui soit. Mon cœur tambourinait la culpabilité, mais mon corps hurlait de plaisir.
J'étais bandé, raide, dans l'étreinte d'un homme qui, dans son esprit, me faisait l'amour à ma propre sœur décédée. C'était tordu, c'était mal, et je ne pouvais pas bouger.
L'air sentait le bois, la bière, et le musc de sa peau. J'ai respiré, emmagasinant cette odeur, cette chaleur. J'ai touché du bout des doigts le tatouage sur son bras qui me tenait prisonnier. C'était réel.
Quand j'ai été sûr que son souffle était devenu lent et profond, le sommeil lourd des hommes qui ont trop bu, j'ai commencé mon évasion. Lentement, millimètre par millimètre, j'ai glissé hors de son étreinte, mon corps frôlant sa peau. Me redresser a été un calvaire, à cause de mon excitation et de la peur de le réveiller.
Je me suis redressé, mon sexe dans mon shorty douloureusement serré. J'ai attrapé mes vêtements sur le sol, jetant un dernier regard à Maximilien. Il était là, un dieu païen nu, étendu, magnifique dans son sommeil inconscient.
J'ai couru jusqu'à la chambre d'amis, l'odeur de Max imprégnée sur ma peau. J'ai refermé la porte à clé, m'effondrant. La décence avait gagné la bataille de la soirée, mais le désir avait gagné la guerre.
J'ai retiré mon shorty. Le fantasme était trop frais, trop réel. Les yeux verts de Lise que Max avait regardés, les mains calleuses sur mon dos, la pression de sa longue et dure verge contre mes fesses...
Je me suis branlé férocement. Les images se bousculaient, me poussant à un orgasme violent, rapide, honteux. J'ai gémi dans ma main, le visage enfoui dans l'oreiller que je venais d'apporter. J’ai joui sur mon ventre, sur mon torse et sur mon visage.
Il était 2h30 du matin. J'avais aidé mon beau-frère à surmonter son deuil. Et en retour, je venais de vivre mon fantasme le plus sombre.

Point de vue de Maximilien

J'ai été tiré du sommeil par une douleur sourde qui frappait mon crâne comme un coup de marteau. La lumière du jour, agressive, filtrait entre les rideaux. Je n'ai pas pu ouvrir les yeux tout de suite. Putain de bière. Quand j'y suis parvenu, j'ai cligné des yeux. J'étais dans mon lit. Nu.
J'ai passé une main sur ma barbe rugueuse. Je n'avais aucun souvenir de la fin de la soirée. Le dernier flash que j'avais, c'était d'être assis sur le canapé, Aymerick en face, et puis... plus rien. La douche ? Le lit ? J'avais dû tout faire seul, comme d'habitude. Ma tête bourdonnait.
J'ai cherché Lise par réflexe. Le vide à côté de moi m'a rappelé, avec la brutalité d'une cognée, qu'elle était morte.
Je me suis redressé péniblement, mon corps musclé et tatoué protestant contre chaque mouvement. J'ai ramassé un vieux jogging sur le sol et je l'ai enfilé.

Le silence dans la maison était à la fois étrange et inhabituel. Habituel parce que Lise ne le rompait plus. Étrange parce que le gamin – Aymerick – était censé être là.
Je suis descendu à la cuisine. Léo était déjà là, assis devant un bol de céréales fluo. Aymerick était debout devant le plan de travail, une main sur la hanche, l'autre préparant du café. Il portait un simple t-shirt blanc, et son jean clair moulait ses fesses d'une manière... enfin, je ne faisais pas attention à ça. C'était juste Aymerick.
-Salut Papa ! Tonton Aymerick, il fait des pancakes, m'a lancé Léo, tout joyeux.

J'ai marmonné un "Bonjour".
-Tiens, Max. J'ai mis trois sucres, dit Aymerick en poussant une tasse de café vers moi. Tu en auras besoin.

Je l'ai fixé. Ses yeux vert vif ne m'adressaient aucun reproche. Il était alerte, frais, comme s'il avait dormi douze heures. Je me suis senti encore plus misérable.
-J'ai... je me suis couché comment ? j'ai demandé, avec une angoisse vague, craignant d'avoir vomi sur le canapé.

Aymerick a souri, ce sourire léger qui me rappelait Lise.
-J'ai juste aidé le poids lourd à monter les marches, Max. Tu t'es effondré sous la douche, j'ai dû couper l'eau. J'ai été gentil, je t'ai laissé t'endormir dans ton lit. Rien d'autre, t'inquiète.

Son assurance m'a immédiatement soulagé. J'avais honte, bien sûr, d'avoir été un boulet. Mais je n'avais rien fait de stupide. L'alcool avait juste coupé le courant.
-Merci. Merci, Aymerick.
J'ai bu une longue gorgée de café. C'était fort. Mes yeux se sont posés à nouveau sur lui. Il était en train de se pencher pour vérifier la cuisson d'un pancake, son t-shirt remontant légèrement. C'était juste un gosse. Mais il avait la même droiture dans le dos que Lise, le même port de tête.
-T'as passé une bonne nuit ? j'ai demandé, essayant d'être poli.

Aymerick a redressé la tête un peu trop vite, ses yeux vert brillant curieusement.
-Oui. Très... mouvementée, a-t-il répondu, le ton soudain étrange.

Je n'ai pas relevé. J'étais trop concentré sur ma gueule de bois. J'ai levé ma tasse.
-À l'aide, alors.

Aymerick a levé sa spatule en l'air, ses lèvres fines étirées dans un sourire qui ne semblait pas atteindre ses yeux.
-À l'aide, Max.

Je n'avais aucune idée de la nuit "mouvementée" qu'il avait passée, ni de la raison pour laquelle j'avais encore l'impression d'avoir été un peu trop proche de Lise. J'ai juste pris un pancake, reconnaissant de ne pas avoir à affronter le vide seul.

La routine s'est installée. Aymerick était là, comme une bonne fée blonde et légèrement trop parfumée. Il s'occupait de Léo, il lavait le linge, il faisait des pancakes le matin. Le chaos que Lise avait laissé derrière elle s'est peu à peu ordonné.
Je continuais d'aller au chantier. Le travail était la seule chose qui me donnait encore un sens. Soulever des poutres, entendre le bois craquer, sentir la sciure sur ma poitrine poilue... c'était la réalité. Le reste, ma maison, était un fantôme.
Ce matin-là, la gueule de bois était partie, mais la fatigue restait. J'ai bu mon café. Aymerick m'a souri.
-J'ai lavé ta veste de travail, Max. Elle est sur la chaise.
-Merci, Aymerick, j'ai marmonné, reconnaissant.

Je le regardais faire. Il était si fin, si rapide. Il se déplaçait dans ma cuisine avec l'aisance de Lise. Et puis, il y avait ces yeux verts qui me renvoyaient constamment à mon chagrin. C'était difficile d'avoir l'impression de vivre avec une version miniature de ma femme.
Plusieurs jours ont passé. L'atmosphère était paisible, mais quelque chose clochait. Une sorte de malaise sourd.
Le soir, quand il faisait ses lives dans sa chambre, j'entendais sa voix, douce et modulée, s'adresser à des gens que je ne connaissais pas. Un soir, j'ai marché jusqu'à sa porte. J'ai entendu : "Alors oui, pour les peaux sèches, c'est indispensable, mais faites attention à l'huile essentielle de bois de santal, ça peut irriter..."

Je suis resté là, devant sa porte fermée. Bois de santal. J'ai souri amèrement. Moi, je sentais le chêne et la sueur.
Puis, il y a eu la douche.
Je rentrais du travail. Il faisait une chaleur épouvantable. J'avais enlevé mon t-shirt dans l'entrée. Je suis entré dans la cuisine, simplement vêtu d'un vieux short en jean, mon torse poilu couvert de sciure et de terre.
-J'ai besoin de la douche en premier, je suis dégueulasse, j'ai grogné.
-Vas-y, Max. Je m'occupe de Léo, il a dit.

Je suis passé devant lui. La seule chose que je voulais, c'était l'eau froide sur ma peau. Alors que je montais les escaliers, j'ai eu un flash. Une image brève, fulgurante : je suis dans la douche, et il y a quelqu'un d'autre. C'était flou. L'alcool, sûrement. J'ai secoué la tête.

Mais cette nuit-là, le malaise est revenu, plus fort. J'ai rêvé de Lise. Mais Lise était douce, imberbe, avec des yeux verts très vifs. Elle m'embrassait, mais le baiser avait le goût de la bière et la sensation d'une bouche plus fine que la sienne. Et mon corps, mon gros corps, était collé au sien, dans une étreinte fiévreuse.
Je me suis réveillé en sursaut. Je bandais comme un malade, raide. Un rêve humide, rien de plus. Mais la sensation sur mon ventre, la pression d'un corps mince et délicat contre moi... c'était tellement réel. Je me suis souvenu de ma question matinale à Aymerick.
"Tu t'es effondré sous la douche, j'ai dû couper l'eau. J'ai été gentil, je t'ai laissé t'endormir dans ton lit. Rien d'autre, t'inquiète."

Rien d'autre. Il avait dit "rien d'autre".

J'ai regardé la porte fermée de la chambre d'amis. Je savais que l'alcool avait brouillé mes sens au point de me faire confondre Aymerick avec Lise. Mais est-ce que cette confusion était allée plus loin ? Mon corps me rappelait une étreinte que je ne pouvais pas nommer.
Je me suis levé, j'ai enfilé un boxer, et j'ai ouvert ma porte. J'ai marché jusqu'à la cuisine. J'ai attrapé une bouteille d'eau.
La porte de la chambre d'amis était ouverte d'un demi-centimètre. J'ai entendu un faible bruit. Un son régulier, des frottements.
J'ai retenu ma respiration.
Était-ce Léo ? Non, Léo dormait. C'était Aymerick. Mon beau-frère. Et ce bruit...
J'ai fait un pas. Un autre. Le bruit s'est interrompu.
-Max ? Tu as besoin de quelque chose ? a demandé Aymerick, la voix un peu trop aiguë, en ouvrant la porte.

Il était en pyjama. Il avait l'air un peu essoufflé. Son visage était un peu rouge.
-Non. Non, rien. J'avais soif, j'ai menti.
-Ah. Bonne nuit, Max.

Il a refermé la porte. J'ai regardé ses yeux verts. Il y avait une ombre, une tension que je n'avais pas vue le matin. Une confusion qui n'était pas la mienne.
J'ai bu mon verre d'eau, mon propre corps de nouveau bandé par l'agitation nocturne et la tension inexplicable. Je suis remonté, sans comprendre pourquoi la présence d'Aymerick, autrefois un simple point de lumière dans mon deuil, commençait à devenir une source de chaleur étrange et coupable.

Fin du chapitre 1.

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Texte coquin : Il a ses yeux (1)
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