Intrusion nocturne - et autres dialogues interdits - histoire érotique

Quelques épisodes de "Dialogues Interdits", série d'histoires complètes ayant pour singularité de ne comporter aucune narration ni didascalie.
Ecrits par Théo Kosma, d'après les confidences de Chloé. Pour tout savoir sur mon univers littéraire, RDV sur mon profil.

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Intrusion nocturne

— Madame Jambier, il va falloir revoir notre surveillance de nuit : hier soir je pense qu’un garçon est parvenu à s’introduire dans l’internat.
— Vous avez donc vu quelqu’un ?!
— Entendu seulement.
— Je ne crois pas que le gardien ait été alerté. Auriez-vous remarqué quelque chose… sans le lui dire ?
— J’avoue.
— Je ne comprends pas.
— Oh c’est tout simple : j’ai entendu du bruit au grenier, et je m’apprêtais à prendre du dératisant quand j’ai reconnu la voix de Colette. Aucun rat, juste une souris. J’ai approché, ai compris qu’elle était avec un garçon. En plein rapport sexuel. Je n’ai pas osé intervenir.
— Vous n’avez entendu QUE la voix de Colette ?
— Oui.
— A aucun moment celle d’un garçon ?
— Non, juste Colette.
— Hem ! Voilà mon avis. Soit Colette est allée s’isoler pour un petit plaisir solitaire. Soit elle était en compagnie d’une copine. Nous sommes un internat assez moderne. Pas au point de laisser entrer des garçons bien entendu ! Par contre, leur laisser un petit moment entre copines, de temps en temps… ne fait aucun mal. Parfois même on peut croire à une présence masculine car la jeune fille pousse le fantasme jusqu’à parler à un partenaire imaginaire. Mais… simple fantasme. Juste imaginaire.
— Madame Jambier j’insiste, elle était avec un garçon.
— Comment le savez-vous alors ?
— Au rythme, au souffle. Puis ensuite aux gémissements. Depuis des années que je travaille à vos côtés j’en ai entendu plus d’une fois, des filles aller se faire un petit instant de complicité coquine. J’en ai entendu des souffles, des gémissements… Un paquet ! Et là je le garantis : c’était les gémissements d’une fille pénétrée par un garçon. Sans doute même plutôt bien membré, et qui était dans un endroit fort étroit.

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Changement de direction

— Qu’est-ce qui m’a pris de pas dire à ma fille que notre camping favori avait changé de direction ? Et n’était plus du tout naturiste ?
— Oui, pourquoi ne pas lui avoir dit ?
— Depuis ses quinze ans Anaïs faisait la grève du nudisme. Une grève totale : pas UNE seule fois nue depuis deux ans sauf pour la piscine où c’était obligatoire. Le reste du temps en vêtements, même à notre emplacement. Et là, pile quand il faut plus, elle sort de sa tente à poil, au moment où des garçons passent, je lui dis tout de suite de rentrer et pourquoi. Elle pousse un cri, retourne à la tente, traumatisée.
— Résultat ?
— On est allés à Ibiza et je lui ai donné quartier libre. Pour me faire pardonner… Pour rattraper le coup.
— La destination de ses rêves ? Que tu lui avais toujours refusé jusqu’alors ?
— Voilà.
— Et t’as pas compris que c’était un coup monté ? Qu’en vrai Anaïs le savait, et a fait exprès ? Je parie qu’elle s’est entraînée devant la glace à prendre un air terrorisé.
— Je saurai jamais ! De toute façon c’est trop tard, elle a eu ses dix jours de fiesta.
— …Où elle a sûrement eu bien des occasions de retirer de nouveau ses vêtements et de pousser des cris…

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Température

— Elle est plus simple à vivre la canicule au bord d’une piscine hein ?
— Là on est en canicule tu penses ?
— C’est pas le cas ?
— Non, simple impression. J’ai vérifié, on a vingt-cinq degrés maximum.
— Pas possible.
— Rien de si surprenant. Toi comme moi, depuis tout à l’heure on regarde des splendeurs allongées sur leur transat. La température corporelle grimpe. Tu connais la différence entre chaleur réelle et ressentie ? Eh bien là on est à vingt-cinq ressentie trente-deux.

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Histoires qui font peur

— On dirait que t’es un peu sadique. Tu sais à quel point ta cousine est sensible, s’effraye facilement. Et toi tu continues à tanner tonton pour qu’il nous raconte chaque soir des histoires d’épouvante !
— Faut comprendre ! Déjà, Eléonore a beau avoir peur, ces fameuses histoires elle en loupe aucune. Elle AIME avoir peur, c’est ça le truc. Ensuite, comme tu sais par manque de place maman nous a mis dans le même lit. Quel pied ! Eléonore est d’une famille nudiste, elle va pas jusqu’à dormir nue à côté de moi mais garde pas plus qu’une toute petite culotte. Et plus l’histoire est angoissante, plus elle aura le sommeil lourd. Plus elle se retournera dans tous les sens dans son sommeil. Quitte à coller ses jambes, ses cuisses contre ma peau nue…
— Et du coup tu dors nu ?
— Je me couche en pyjama. Puis je l’enlève, en gardant quand même un slip.
— Tu veux pas non plus que ça aille trop loin alors. Encore qu’on pourrait dire que ça va déjà trop loin.
— Surtout Eléonore peut être très brusque. Malgré elle ! C’est marrant d’ailleurs, vu comment, éveillée, elle est douce et calme.
— C’est le jour et la nuit dans tous les sens du terme.
— Je voudrais pas qu’elle me bousille les parties. Déjà avec le slip j’ai reçu un coup plusieurs fois.
— Et elle se réveille absolument jamais ?
— Jamais avant le lever du jour.
— Eh ! Me dis pas que t’en profites pour lui faire des trucs sexuels. Tu sais, même à vos âges le faire à une fille non consciente, donc qui peut pas être consentante… ça s’appelle un abus.
— Je mets un point d’honneur à ne rien faire d’autre qu’accepter ce qu’elle fait elle. Je viens pas, moi, me coller ! Je la laisse se coller à moi. Remuer, se frotter, gigoter… A la rigueur je suis la victime. Bon j’avoue, une fois, une seule, je lui ai retiré la culotte. Juste pour observer. Sans toucher ! J’ai trop aimé, le matin elle a cru qu’elle se l’était elle-même enlevée dans son sommeil, elle l’a renfilée dare-dare, toute rouge.
— T’es vraiment sûr qu’elle est jamais consciente de rien ?
— Heu…
— Les filles savent très bien cacher leur jeu tu sais… Même rougir sur commande.

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Néo et Smith

— C’est pas vrai… Depuis que nos filles deviennent ados l’une est le contraire de l’autre.
— Physiquement tu veux dire ?
— Plus encore. On a carrément Néo d’un côté et l’agent Smith de l’autre.
— Laquelle est Néo et laquelle l’agent Smith ?
— Aïda a treize ans, un corps de seize, mais encore un esprit de gamine. June a treize ans, un corps de douze mais une libido d’une minette de vingt. Du coup chacune jalouse l’autre.
— Tu trouves que la nature fait mal les choses ? Si chacune avait eu le corps de ses pensées, tout ça aurait été beaucoup, beaucoup plus compliqué à gérer tu sais.

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Décidément trop jeune

— Faudrait qu’elle comprenne notre différence d’âge. Sixtine est tout juste majeure ! Face à moi qui ait une cinquantaine d’années ! Enfin elle se rend pas compte ?!
— Bien sûr que si.
— Alors c’est une perversion.
— Laisse-la faire. Laisse-la s’amuser, fantasmer, imaginer. Je crois pas qu’elle en veuille davantage.
— Puisses-tu dire vrai.
— Je pense même que si tu répondais à ses avances elle en serait la première choquée.
— J’irai pas vérifier. Donc selon toi c’est mon rejet qui lui plaît ?
— Je pense même qu’elle pourrait t’offrir un proverbe : « Ton indifférence fait mon excitation ».



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D'autres dialogues interdits sous peu sur Histoires De Sexe.
Si vous avez lu jusque-là ne me quittez pas sans rien dire : laissez vos impressions en commentaire ! - Théo