JENNY & BELLA ou L'initiation d'une Geek - Chapitre VIII

- Par l'auteur HDS Miss_Sexcret -
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Récit libertin : JENNY & BELLA ou L'initiation d'une Geek - Chapitre VIII Histoire érotique Publiée sur HDS le 26-09-2025 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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JENNY & BELLA ou L'initiation d'une Geek - Chapitre VIII
LA VOIX DANS MA TETE

Je raconte à Bella mon échange de messages et de photos de la veille. Elle écoute, sourire en coin, les yeux qui pétillent de curiosité.

Je lui avoue que c’était facile… parce que j’étais derrière un écran. Pas de regards à soutenir, pas de gestes à assumer. Juste des mots, des images.

Mais dans la vraie vie… c’est une autre histoire. Dans la vraie vie, mes mains tremblent, mes joues chauffent, et mes idées s’emmêlent.

Bella ne répond pas tout de suite. Elle me fixe comme si elle sondait l’intérieur de mon crâne. Puis un sourire lent s’installe sur ses lèvres.

— Il faudrait que je rentre dans ta tête, souffle-t-elle. Que je prenne les commandes, juste pour voir.

Je ris, un peu nerveuse.

— Et comment tu comptes faire ça ?

Elle se penche, mystérieuse.

— T’as cinq minutes ? Faut que je te montre un truc.

Bella referme la porte de ma chambre comme si elle préparait un coup d’État. Elle a ce regard-là. Celui qu’elle a quand une idée obsédante la travaille.

Je lève les yeux de mon ordi.

— C’est pas un sextoy, j’espère ?

Elle éclate de rire, balance son sac sur mon lit, et en sort… un petit boîtier noir, avec deux oreillettes, un mini micro cravate, et des câbles enchevêtrés.

— Encore mieux, chérie. C’est du matos de flic. Mon père s’en est servi pour des stages de formation bidons. Et moi, je l’ai emprunté... à durée indéterminée.

Je cligne des yeux.

— Et tu veux faire quoi avec ça ? Me piéger pour dealer à la fac ?

Elle s’assied en tailleur, juste en face de moi. Sérieuse.

— Non. Je veux qu’on joue. Toi et moi. Un jeu où je suis ta voix intérieure. Ton coach. Ton ange pervers.

Je hausse un sourcil. Elle me tend une oreillette.

— Je te parle dans l’oreille. Tu m’écoutes. Et tu fais ce que je te dis.

Je la fixe, mi-décontenancée, mi-intriguée.

— Où ça ? Dans la rue ? Dans un bar ? À la cafétéria ?

— Partout où tu veux. L’idée, c’est simple : tu vis ta vie… mais avec moi dans ta tête. Et si un mec te plaît… je t’aide à passer à l’action.

Je rougis.

— Tu veux que je drague un mec… en étant télécommandée ?

Elle sourit.

— Pas télécommandée. Guidée. Y’a rien que tu feras si t’as pas envie. Tu peux couper le micro, l’oreillette, tout. Mais si tu veux tester… je suis là. Et je jure de pas te faire faire n’importe quoi. Juste ce que tu veux, mais que t’oses pas encore.

Je regarde l’oreillette, posée dans sa main. Elle ne me la force pas. Elle attend. Comme une proposition.

Et, contre toute attente, mon cœur bat plus fort que de raison. L’idée est folle… mais excitante.

Je tends lentement la main.

— OK. On teste. Mais doucement.

— Promis. Doucement… au début.

Elle me fait un clin d’œil.

Et moi, je glisse l’oreillette dans mon oreille droite. Sans savoir encore que la voix de Bella va bientôt m’entraîner bien plus loin que prévu.

---

Je me tiens debout devant la porte de la cafétéria, comme une ado devant le cabinet du dentiste. L’oreillette est discrète. Presque invisible sous mes cheveux. Le petit micro est bien caché sous le col de mon sweat.

« T’es parfaite », me murmure Bella dans l’oreille.

Je souris malgré moi. Ce murmure dans ma tête me donne l’impression d’être une héroïne de film d’espionnage… ou une poupée qu’on guide à distance. Et ce mélange d’excitation et d’inconnu me file des frissons.

— Bon, tu vois le mec au pull gris à la table du fond ? Celui qui lit tout seul ?

Je le repère. Il est mignon. Concentré sur son bouquin, lunettes sur le nez, t-shirt tendu sur les bras. Type intello mais bien gaulé. Mon genre. Clairement.

— Tu vas commander un thé, et t’asseoir juste en face de lui. Sans demander. Sans hésiter.

Je déglutis.

— Sérieux ?

— Oui. Sérieux. Allez, soldate. En action.

Je m’exécute. Le cœur qui tape. Je traverse la salle. J’évite de croiser les regards. J’arrive devant sa table. Il lève les yeux, surpris.

— Salut. Ça te dérange si je m’assieds ?

Je n’attends pas la réponse. Je m’installe. Il sourit vaguement. Et moi, j’ai l’impression d’avoir gravi l’Everest.

— Bien, souffle Bella. Très bien. Maintenant, croise les jambes… lentement. Laisse ton genou frôler le sien.

Je le fais. Tout doucement. Il relève à nouveau les yeux. Il m’observe. Légèrement intrigué.

— Tu lui demandes ce qu’il lit. Même si t’en as rien à foutre.

Je souris.

— C’est quoi, ton livre ?

— Critique de la raison pure. Kant.

Je fais mine de hocher la tête. Je n’y comprends rien. Et lui non plus ne semble pas très sûr de pourquoi il le lit.

— Parfait, commente Bella. Maintenant, tu joues avec ta paille. Tu la mordilles. Et tu le regardes dans les yeux quand tu bois.

Je m’exécute. Et c’est étrange comme je sens son regard changer. Lentement. D’un regard de politesse à quelque chose de plus curieux. Plus... appuyé.

Je ressens une chaleur diffuse. Je ne joue plus. J’aime ce qu’il se passe.

— Tu vois ? murmure Bella. Tu plais. Tu le sens ?

Je hoche la tête. Légèrement.

Et pendant quelques minutes, on parle. De rien. Du livre. Du campus. De la pluie.

Et puis, quand je me lève pour partir, il me glisse :

— Tu repasses par ici parfois ?

Je souris.

— Tous les jours.

Je quitte la cafétéria le cœur battant.

— Tu gères, souffle Bella. J’ai envie de te sauter, là, tout de suite.

Je ris. Rouge. Essoufflée. Mais vivante.

Et terriblement curieuse de ce que la suite nous réserve.

— Ce soir, je te guide jusqu’à l’orgasme.



Bella a tout prévu, comme toujours.

Le bar, le coin discret, l'heure idéale. Et surtout… la tenue.

— Tu vas faire tomber des verres juste en entrant, avait-elle souri.

Je baisse les yeux. Robe noire en satin, fine comme un souffle, courte juste ce qu’il faut pour ne pas laisser voir ma culotte (que je n’ai pas).

Le décolleté plongeant révèle le haut de mes seins encore tendus d’appréhension, tandis que mes épaules restent nues, caressées par une lumière tamisée.

À mes pieds, des sandales noires à talons, que je n’aurais jamais osé porter seule.

Mes cheveux sont lâchés. Ma bouche légèrement glossée.

Bella m’a transformée.

— Voilà. Maintenant, assieds-toi, observe, choisis. Ce soir, c’est toi qui pioches.

Nous sommes installées à une table un peu en retrait. Le bar est feutré, chic mais pas guindé, fréquenté par de beaux trentenaires en chemises ouvertes et parfums puissants.

L’ambiance est chaude, trouble, nappée de conversations étouffées et de regards qui traînent.

Je sirote mon cocktail, les yeux qui glissent de visage en visage.

— Lui ? je demande en désignant un brun au sourire doux.

— Trop gentil. T’as besoin d’un mec qui te retourne, pas d’un qui t’offre un chocolat chaud, ricane Bella.

Je ris, nerveuse. Puis je recommence.

— Lui ? Grand, mince, genre intello.

— Il doit parler comme un podcast France Culture. Tu vas t’endormir.

Je commence à rougir, mais elle me tapote la cuisse.

— Continue, ma belle. Il est là, quelque part.

Et puis je le vois. Accoudé au comptoir, bière à la main, jean sombre, chemise entrouverte. Il parle peu, observe beaucoup.

— Lui.

Bella lève les yeux, détaille. Hoche la tête.

— Lui… il est parfait. Allez. À toi de jouer.

Je pose mon verre. Inspire profondément. Et je me lève, la robe remontant un peu plus sur mes cuisses.

Je me dirige vers lui. Mon cœur tambourine.

Mais dans mon oreille, la voix douce et ferme de Bella me tient droite :

— Garde la tête haute, avance lentement… et souviens-toi : tu ne subis pas ce soir. Tu conduis.

Je le vois à contre-jour. Il a cette façon de boire à petites gorgées, de lever les yeux juste ce qu’il faut pour qu’on le remarque.

Mais il ne cherche pas. Il attend.

Je sens une chaleur se loger dans mon ventre.

— Marche doucement… penche-toi légèrement quand tu lui parles. Laisse ta voix vibrer. Tu es le mystère qu’il veut résoudre.

J’obéis. Je m’approche du comptoir, me glisse à ses côtés, sans un mot.

Le bois du bar est tiède sous mes doigts. Le serveur me jette un regard et je commande un verre, juste pour me donner contenance.

Il me regarde enfin. Un œil rapide, pas insistant. Et puis un sourire, court, presque imperceptible.

— Tu viens souvent ici ? demande-t-il, voix grave, légèrement rocailleuse.

Je hoche la tête, mens sans rougir.

— Parfois. Avec ma copine. Elle est restée à notre table.

Il regarde vers le fond, ne voit rien. C’est parfait. Bella est planquée.

— Croise les jambes. Voilà. Laisse ta robe glisser un peu. Juste assez pour qu’il voie la naissance de ta cuisse. N’en fais pas trop. Il doit deviner, pas tout voir.

Il regarde à nouveau. Je vois ses yeux bouger. Il ne dit rien. Mais il a vu.

Je bois une gorgée. Ma main tremble légèrement. Il la remarque. Pose sa paume contre la mienne, très doucement.

— T’es un peu nerveuse, non ?

— Un peu, j’avoue.

— Parfait. Dis-lui que t’es pas du genre à draguer. Qu’il te plaît, mais que tu ne sais pas trop comment faire. Donne-lui envie de t’aider.

— Je suis pas très douée pour ce genre de choses, je souffle. Mais toi… je t’ai trouvé intéressant.

Son regard s’allume, discret mais franc. Il se rapproche un peu.

— C’est quoi, « ce genre de choses » ?

Je rougis. Il le voit. Et ça lui plaît.

— Regarde-le dans les yeux. Trois secondes. Pas plus. Puis baisse les yeux vers sa bouche. Juste un instant. Et relève-les.

Je le fais. Il frissonne presque. Il se redresse, pose sa bière, et demande :

— Tu veux qu’on parle ailleurs ? C’est un peu bruyant ici.

Je hoche la tête. Le cœur en vrac. Il m’emmène vers une alcôve discrète au fond du bar. Petite banquette de velours, lumière dorée, presque tamisée.

Je m’assieds. Il reste debout un instant, me regarde.

— T’as un nom ?

— Jenny. Et toi ?

— Samuel.

— Bien. Très bien. Maintenant laisse-moi faire. Je te guide jusqu’au moment où tu n’auras plus besoin de moi.

Je souris.

Je suis prête.

Je suis assise sur la banquette, lui en face. Mes jambes croisées, mon dos droit, mais souple. Ma robe épouse mes formes, guidée par la main experte de Bella qui l’avait choisie avant qu’on parte. Un tissu noir un peu brillant, sans manches, tombant mi-cuisses. Pas vulgaire. Juste assez pour donner envie de regarder deux fois.

Samuel me détaille. Pas comme un mec lourd. Comme un amateur de détails.

— Joue avec ton verre. Laisse ton poignet flotter. Glisse un doigt lentement le long du bord. Tu veux lui faire imaginer ta peau, pas lui offrir tout de suite.

Je fais ce qu’elle dit. J’effleure le verre comme s’il était vivant. Et je sens son regard qui ne me lâche plus.

— T’as quelque chose, toi, souffle-t-il. T’es pas comme les autres filles ici.

Je baisse un peu les yeux. Je souris. Mais mon regard remonte, droit dans le sien.

— Maintenant… touche ta clavicule, doucement. Comme si tu ne t’en rendais pas compte. S’il regarde ta main, tu gagnes.

Je fais glisser mes doigts vers le haut de mon buste, lentement, jusqu’à la naissance de mon cou. Il suit le mouvement. Il a vu.

Il se penche.

— J’ai envie de t’embrasser là, tout de suite.

Je lève les yeux vers lui.

— Tu le dis toujours comme ça, quand t’as envie de quelque chose ?

Il rit. Court. Mais sincère. Il se rapproche un peu plus.

— Bien. Très bien. Tu contrôles. Maintenant laisse-le faire un mouvement. Laisse-le tenter. Et toi… tu retires un peu. Juste un peu. Pour qu’il insiste.

Je penche la tête, mes cheveux tombent légèrement. Il approche sa main de ma joue. Elle effleure. Puis je tourne légèrement le visage. Pas pour fuir. Juste pour ralentir.

Il comprend. Il aime ça.

— T’es une joueuse, Jenny…

Je murmure :

— Pas encore.

— Magnifique. Il est cuit. Maintenant, c’est toi qui choisis jusqu’où ça va ce soir. Et quand.

Il s’approche.

— Bien. Laisse-le venir à toi. N’initie rien. Respire doucement. C’est lui qui doit se perdre, pas toi.

Je respire. Je fixe ses yeux. Il pose sa main sur ma cuisse nue, juste au-dessus du genou. Sa paume est chaude. Ferme.

Il parle à voix basse.

— T’as une peau de dingue.

Il remonte lentement. Je ne bouge pas. Je ne veux pas lui montrer que j’ai des frissons. Mais j’en ai. Partout.

— Pose ta main sur la sienne. Juste un instant. Tu le remercies. Mais tu lui rappelles que c’est toi qui décides.

Je fais ce qu’elle dit. Et je vois dans ses yeux qu’il aime ce mélange-là : ma retenue, et ma présence.

Il se penche. Son nez frôle ma joue. Ses lèvres cherchent les miennes.

Je les lui donne.

Le baiser est d’abord lent. Exploratoire. Puis plus pressant. Sa langue cherche la mienne. Il grogne légèrement quand je la lui donne. Il s’active un peu plus.

Sa main revient sur ma cuisse, plus haut cette fois. Juste sous la robe.

Je me tends légèrement. Il s’arrête. Me regarde.

— Ça va ?

Je hoche la tête.

Oui. Mieux que ça.

— Maintenant, laisse glisser ta main sur son torse. Lentement. S’il ferme les yeux, c’est gagné.

Je m’exécute. Mes doigts remontent sa chemise ouverte, frôlent son sternum. Il ferme les yeux. Sourit.

— Tu veux qu’on sorte ?

Je ne réponds pas. Je me contente de glisser mes lèvres à son oreille et de souffler :

— Si on sort… c’est toi qui risques de ne pas rentrer entier.

Il rit, un peu surpris. Et tout excité.

— Bravo. Là, c’est toi la prédatrice. Tu peux faire ce que tu veux de lui maintenant.

Il paye rapidement les consommations, m’adresse un sourire et propose simplement :

— J’habite à deux rues… Tu viens ?

Je jette un œil discret dans le miroir du bar. Bella est toujours là, à sa table, faussement absorbée par son verre. Mais je sais qu’elle capte tout. Et qu’elle entend encore mieux.

Je me penche sur l’oreillette sous mes cheveux, et je souffle discrètement, rien que pour elle :

— Tu viens d’ouvrir une porte. Maintenant, regarde-moi passer de l’autre côté.

Il ne sait rien. Il ne voit pas que je suis en train de parler à quelqu’un d’autre, que ce rendez-vous est à trois. Un triangle secret, électrique. Mon cœur cogne d’adrénaline.

On sort dans la rue. L’air du soir est doux. Je le suis dans une ruelle calme du 6e, un immeuble ancien, deuxième étage. L’appartement est simple, lumineux. Quelques vinyles, des bouquins, un canapé en cuir vieilli.

Dès la porte refermée, il se retourne vers moi. M’attrape par la taille. Me soulève presque du sol.

— Je suis en là Jenny, je vous ai suivit et je suis garée en bas de chez lui. Respire, murmure Bella. Ressens tout. Chaque geste. Chaque frisson. Tu veux qu’il te désire ? Prends ton temps.

Je me laisse guider par sa voix. Ou par mes envies. Peut-être les deux.

Je colle ma bouche à l’oreille de Samuel et je souffle, lentement :

— Tu veux savoir ce que j’ai envie de te faire… ou tu préfères que je te le montre tout de suite ?

Il ne répond pas. Il m’embrasse à nouveau, plus fort, plus pressé. Ses mains glissent sous ma robe. Mes mains à moi commencent à déboutonner sa chemise. Je sens son torse chaud contre mes paumes. Il frissonne.

— Dis-lui ce que tu veux, maintenant. Mais dis-le comme tu me le dirais à moi.

Je souris.

— J’ai envie de m’agenouiller devant toi, de te goûter, lentement, jusqu’à ce que tu perdes tout contrôle… Tu veux ça, Samuel ?

Il grogne, déjà haletant. Il me pousse doucement vers le lit.

Pendant ce temps, dans la voiture garée en bas de l’immeuble, Bella colle son front contre le volant. Un souffle tremble sur ses lèvres.

— Continue. Dis-le-moi aussi. Fais-moi sentir ce que tu fais.

Je baisse la voix, mais je sais qu’elle entend.

— Je suis en train de le déshabiller. Il est dur. C’est chaud, tendu. Il ne tient plus en place… Tu sens, Bella ? Tu sens comment il vibre dans ma main ?

Un petit gémissement dans mon oreillette me confirme qu’elle ne rate rien.

Je ne suis plus seulement avec Samuel. Je suis entre eux deux. Le corps d’un, le souffle de l’autre. Et tout ça me donne une puissance que je n’avais jamais connue.

Samuel me fait basculer sur le lit, doucement, comme s’il craignait de me casser. Mais je suis plus forte qu’il ne croit. Et ce soir, je suis accompagnée.

Il se penche au-dessus de moi, sa bouche explore ma clavicule. J’entends ma propre respiration se mêler à la sienne… et sous tout ça, sa voix. Murmurée, presque fondue dans mes pensées.

— Bouge pas… Sens-le d’abord. Laisse-le faire. Tu contrôles. Tu diriges… à travers ton silence.

Je ferme les yeux.

Ses mains glissent sous ma robe, caressent mes cuisses, effleurent la peau chaude de mes hanches. Il pense que je suis passive. Il ne se doute pas que chaque geste qu’il fait est lu, anticipé, savouré… pas seulement par moi, mais par elle aussi. En bas. Dans sa voiture. Oreillette collée contre l’oreille, genoux repliés, souffle suspendu.

— Tu veux que j’enlève ça ? me murmure Samuel, en tirant sur la fine bretelle de ma robe.

Je hoche la tête.

— Laisse-le faire. Et pendant ce temps, décris-moi ce que tu ressens. Juste pour moi.

Je souris, imperceptiblement.

Je murmure, sans le regarder :

— Il est maladroit… mais il a envie. C’est palpable. Ses mains tremblent un peu. Il ne sait pas où il va, mais il veut me découvrir. Il m’embrasse partout… Il me déshabille comme un cadeau qu’il n’ose pas ouvrir d’un coup.

Dans mon oreillette, un léger souffle. Un gémissement étouffé. Elle est là, avec moi.

Samuel est concentré sur mes seins maintenant, il les découvre, les goûte, me fait frissonner. Je me cambre, je ne joue pas. J’ai chaud. J’ai envie. Mais je veux qu’elle soit témoin.

— Il passe sa langue, lentement… Il ne dit rien, il me respire presque. Je crois que ça le trouble plus que moi.

— Parfait… maintenant, guide-le. Montre-lui ce que tu veux. Et laisse-moi l’entendre.

Je prends la main de Samuel. Je la glisse doucement entre mes jambes. Je l’aide à trouver le rythme, la pression. Il halète. Il comprend que je ne suis pas aussi sage que j’en ai l’air.

— Comme ça… oui… là…

Je sens qu’il est au bord. Qu’il va me dévorer. Moi aussi. Mais je veux encore jouer un peu.

Je tourne légèrement la tête. Mes cheveux cachent à peine l’oreillette. Je souffle :

— Tu suis ?

Le soupir aigu dans mon oreille me répond. Elle suit. Elle sent. Elle vibre.

Nous sommes trois, à présent. Trois dans cette chambre. Trois à chercher le moment où tout basculera.

Je suis nue, allongée sur son lit. Sa peau contre la mienne. Sa respiration dans mon cou. Il me touche comme s’il découvrait un secret. Et pourtant… ce n’est pas lui que j’entends. Pas vraiment.

— Je me caresse, tu sais…

Sa voix me traverse. Murmurée dans mon oreillette, presque irréelle. Mais c’est elle qui me brûle, là, entre les cuisses, bien plus que ses doigts à lui.

Je ferme les yeux. Samuel me pénètre lentement. Il est concentré, presque silencieux, perdu dans l’instant. Moi aussi. Mais pas de la même manière.

— C’est bon… continue…

C’est à lui que je parle. Mais c’est elle qui m’écoute. C’est elle que je vise, c’est elle que j’offre en miroir.

Je sens sa présence dans ma nuque. Sa main imaginaire sur ma hanche. Son souffle dans mon oreille.

— Tu sens ça ? C’est comme s’il me baisait aussi…

Je retiens un gémissement. C’est trop intense. Trop intime. Je la sens qui halète à l’autre bout, comme si nos corps s’étaient branchés en secret. Comme si ce qu’il me faisait à moi, elle le ressentait aussi.

Je m’accroche à lui. Il accélère. Je guide ses gestes, en silence. Mais dans ma tête, c’est elle que je vois. Son regard brillant. Sa bouche entrouverte. Ses doigts entre ses cuisses, là, dans la voiture, seule, mais avec moi.

Nous avançons ensemble, toutes les deux, comme si nous étions entrelacées par-delà l’espace. Lui, il ne sait pas. Il croit me posséder. Mais c’est elle que j’offre à travers moi.

— J’y suis presque, souffle-t-elle.

— Moi aussi…

Je perds le fil. Le temps s’efface. Les sensations me submergent. Et au moment précis où je bascule, je sais que c’est elle que je rejoins dans le noir.

Il ne sait pas pourquoi je tremble. Il croit que c’est lui. Il croit que c’est pour lui.

Et je le laisse croire. Parce qu’il m’aide à y arriver, oui. Mais ce n’est pas lui qui a fait battre mon cœur comme ça. Ce n’est pas son prénom que je retiens au bord de mes lèvres.

— Je te sens… tu glisses en moi…

Sa voix. Brisée. Perdue. Vibrante de désir. Elle halète à l’oreille de mon âme.

Moi aussi, je la sens. Même à distance. Même cachée derrière le souffle des ondes. Elle est là. Je suis en elle. Elle est en moi.

Je monte. Et je l’entends qui monte avec moi.

Samuel me serre. Il accélère, grogne doucement. Mais dans l’oreillette, c’est une autre musique qui résonne.

— Vas-y, viens avec moi, viens, viens, viens…

Ses mots claquent comme une vague. Je ferme les yeux. Je les laisse me submerger. Et je me noie.

Mon corps explose dans un cri muet. Une décharge, intense, profonde, comme si on avait allumé toutes les lumières d’un coup. Je me cambre, je m’agrippe. Je jouis.

— Oh oui, c’est bon...

Et à cet instant exact, dans mon oreille, un soupir. Un gémissement à peine retenu.

— Putain Jenny…

Elle a joui. Elle aussi. Seule, dans sa voiture. La tête renversée. Les doigts encore en elle.

Un long silence s’installe. Samuel s’effondre sur moi, épuisé. Il ne sait rien.

Mais dans le creux de mon oreille, sa voix reprend, plus douce, plus trouble encore :

— C’était toi. Pas lui. C’est toi qui m’as fait jouir.

Je souris. Et je murmure, presque sans y penser :

— Toi aussi.

— Hein ? Tu as dis quelques-choses Jaimie ?

J’explose de rire et je récupère mes affaires. Je remercie Samuel et me sauve vite fait.



Je referme la portière doucement, comme si ça pouvait étouffer le silence tendu qui flotte entre nous.

Bella est au volant. Moteur éteint. Regard droit devant. Pas un mot.

Je m’installe à côté d’elle. Je m’attache, plus pour m’occuper les mains que par prudence. J’entends encore son souffle dans ma tête. Ce gémissement étouffé. Ce soupir qui s’est imprimé quelque part entre mes cuisses et mon ventre.

Je tourne la tête. Elle ne me regarde pas. Mais ses joues sont rouges. Et pas à cause du chauffage.

Je déglutis.

— Tu… tu m’as entendue jusqu’à la fin ?

Ma voix est un murmure, presque un fil.

Elle hoche la tête. Toujours sans me regarder.

— Et toi ?

— Oui, je…

Je m’interromps. Nos regards se croisent enfin. Et on éclate de rire. Un rire nerveux, glissant, fragile, mais qui casse la tension. On respire.

Puis Bella s’essuie les yeux.

— Putain, c’était chaud.

Je rougis.

— C’est rien de le dire.

Un silence. Plus doux, cette fois.

— Il était comment ? demande-t-elle enfin, sans vraiment réussir à cacher sa curiosité.

Je ris.

— Fort… mais c’est toi que j’avais dans l’oreille. C’est avec toi que j’ai joui.

Elle baisse les yeux. Et dans un souffle à peine audible :

— Moi aussi.

On ne dit plus rien. Les phares d’une voiture balaient un instant l’intérieur. Puis l’obscurité revient. On est seules. Liées par ce qu’on vient de traverser. Par ce qu’on vient de partager, sans se toucher.

Je pose ma main sur la sienne. Juste un instant.

Puis elle tourne la clé.

— Allez, viens. On rentre.

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