JENNY & BELLA ou L'initiation d'une Geek - Chapitre X

Récit érotique écrit par Miss_Sexcret [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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JENNY & BELLA ou L'initiation d'une Geek - Chapitre X
LA VOIX DE MON DESIR
Le soir, j’ai tenté de me plonger dans mes notes. Impossible. Mes doigts serraient le stylo comme ils avaient serré sa queue dans mon rêve, et chaque ligne que j’écrivais se transformait dans ma tête en un va-et-vient. La chaleur entre mes cuisses ne voulait pas retomber.
Le dimanche après-midi suivant, Bella a débarqué, son parfum en éclaireur. Elle a fermé la porte derrière elle, m’a observée en silence, puis un sourire a étiré ses lèvres.
— Toi… t’as joui en pensant à quelqu’un. Et c’est pas moi.
J’ai baissé les yeux. Elle a avancé, s’est assise sur mon lit, ses genoux effleurant les miens.
— Dis-moi qui.
Les mots ont fini par sortir. La salle vide, sa voix grave, ses mains, sa bouche, le goût… Bella m’écoutait, immobile, les yeux fixés sur ma bouche comme si elle imaginait chaque scène. Quand j’ai fini, elle s’est penchée, a posé sa main sur ma cuisse nue, et l’a laissée glisser à peine vers l’intérieur.
— Putain… ma petite intello… tu joues les sages, mais tu rêve comme une cochonne qui se cache.
Elle s’est redressée, a passé ses doigts sur ses lèvres, son regard brillant d’un éclat dangereux.
— Ça me donne envie de m’amuser un peu avec toi. De voir jusqu’où t’iras. Et elle commence à tourner en rond dans la chambre. J'imaginais son cerveau pervers tourner à mille à l'heure.
Et c’est là, dans ce silence dense, que j’ai senti que la soirée allait déraper.
Je suis allongée à plat ventre sur mon lit, un vieux pull blanc un peu trop large sur le dos, une jupe écossaise remontée sur mes cuisses. J’ai les jambes croisées dans le vide et un stylo coincé entre les dents. Autour de moi, des bouquins ouverts, des notes raturées, mon ordi qui ronronne doucement.
Bella, elle, n’a pas dit un mot depuis mes révélations et elle réfléchit toujours à coté de moi.
Et elle murmure pour elle même.
— Oui Darius bien sûr
Elle est là, maquillée comme une héroïne de série, allongée sur le côté avec ce petit haut noir ultra-moulant qui fait ressortir sa poitrine parfaite. Sa jupe patineuse remonte dangereusement à chaque fois qu’elle croise les jambes. Elle ne fait aucun effort pour paraître sage. Elle s’en fout. Elle est née comme ça : brillante, sexy, sûre d’elle.
Tout le contraire de moi. J’ai l’air d’une étudiante modèle. Blonde avec mes petites lunettes rondes de geek, pull en laine et jupe d’écolière. Le genre à qui on demande les devoirs, pas le numéro.
— Sérieux Jenny, t’as pas envie de sortir ? On creve d’ennui ici ?
Je relève les yeux de mon cahier.
— J’essaie de finir mon plan, Bella.
— Ton plan ? Mais ton plan il est nul. C’est dimanche, il fait beau, et toi tu fiches. T’as pas un mec à sucer au lieu d’une fiche à rédiger ? Ton Bruno ?
Je rougis. Comme d’habitude.
Elle rigole.
— T’es trop mignonne, sérieux. On dirait une vierge en pull de Noël. Sauf qu’en vrai, t’as un corps à te faire cracher dessus.
Je lève les yeux au ciel, faussement agacée.
— Merci du compliment…
Elle me lance un regard en coin, plus malicieux qu’il ne devrait l’être.
— T’as besoin d’aide pour te décoincer, Jenny. Et je pense au mec idéal.
— Je suis pas coincée, je suis concentrée.
— C’est encore pire.
Elle s’approche, pose une main sur ma hanche. Je frissonne malgré moi. On a déjà flirté, à sa manière. Mais c’est toujours resté à la limite.
Et soudain, il entre. Sans frapper, évidemment.
Le il, c’est Tim, mon demi-frère, enfin le fils du mec de ma mère. Ca fait six mois que nous avons emménagé tous ensemble.
Je reconnaîtrais sa voix même les yeux fermés. Ce ton un peu narquois, désinvolte, qui me fait à la fois grimacer… et mouiller.
Il porte un T-shirt Tie & Dye moche comme tout et un sac à dos. Il a l’air sorti d’un clip des années 2000. Beau, sûr de lui, prétentieux au possible.
— Wah, l’ambiance studieuse ici… Vous révisez ou vous vous toucher ?
Bella ne perd pas une seconde.
— T’as oublié de frapper, connard.
Il hausse les épaules, le sourire arrogant.
— Je savais pas que j’avais affaire à la reine des lieux.
Je baisse les yeux. Comme toujours, il fait comme si je n’existais pas… ou alors juste pour me balancer une pique.
Bella se redresse lentement, prête à dégainer. Moi, je sens déjà mes joues chauffer. Pas à cause d’elle.
À cause de lui.
Il s’appuie contre l’encadrement de la porte, bras croisés, un demi-sourire en coin.
— Sérieux, vous avez rien de mieux à faire un dimanche que gribouiller des conneries dans un carnet ? Et toi, Jenny… toujours en pull de mamie ?
Je serre mon stylo, les dents aussi. Comme d’habitude, il tape là où ça fait mal.
Bella explose de rire.
— Oh putain, t’as vu ta gueule avec ton T-shirt de hippie ? Va brûler de la sauge au lieu de venir juger les gens.
Tim l’ignore royalement. Ses yeux se posent sur moi. Plus moqueurs que méchants. Mais pas tendres. Jamais tendres.
— T’as mis cette jupe pour sortir ou pour faire genre que t’as une vie sociale ?
Je baisse les yeux, mains croisées entre mes cuisses. Il n’imagine pas à quel point il me trouble. À quel point chaque pique m’excite malgré moi. Je déteste ça. J’aimerais avoir la répartie de Bella, sa liberté, son culot. Mais je suis juste moi.
Et lui… il me rend dingue.
Bella le regarde, lève un sourcil.
— Pourquoi tu t’acharnes sur elle ? T’as besoin de rabaisser quelqu’un pour bander ?
Il sourit, narquois.
— Peut-être que ça me fait bander, justement.
— Pauvre type.
Je prends une grande inspiration et murmure :
— Arrêtez.
Ils se tournent vers moi.
Je relève les yeux, les joues rouges mais la voix ferme.
— C’est pas grave, Bella. Laisse tomber. Il est comme ça. Il me parle mal, tout le temps. Mais il me parle. C’est déjà ça.
Un silence. Un vrai. Gêné.
Tim, lui, rigole doucement et nous laisse toutes les deux.
Bella referme la porte de ma chambre et se retourne vers moi.
Puis Bella, interloquée :
— Attends… tu déconnes là ?
Je détourne les yeux. Elle me fixe.
— T’as un crush pour ce ringard ?
Je ne réponds pas. Mais mon silence parle pour moi.
Bella se lève. Lentement. Me regarde avec une intensité nouvelle. Quelque chose se passe dans son regard. Comme une idée qui naît, une étincelle dangereuse.
Elle ne dit rien. Elle attrape son téléphone et sort.
Et moi, je reste là. Tremblante.
Envahie d’un mélange de honte, de désir, de confusion.
Mais quelque part, au fond… une part de moi espère.
La porte s’est refermée derrière elle, me laissant seule avec mes bouquins et le bourdonnement confus dans ma tête. Je n’ai plus touché mon stylo. Il est tombé sur les draps sans que je m’en rende compte.
Je repense à son regard. À sa réaction.
"T’as un crush pour ce ringard ? "
Je ne voulais pas que ça sorte comme ça. Pas comme une gamine qui rêve de son voisin. Et pourtant… c’est exactement ce que je suis.
Tim. Ce con arrogant, toujours à l’aise, toujours à faire le malin, avec ses cheveux en bataille comme s’il sortait d’un lit, son torse sec et nerveux, ses mains… Ses mains.
Je l’ai entendu plusieurs fois avec des filles. J’ai même surpris une scène dans le salon une nuit où je descendais boire un verre. Lui, debout derrière une blonde, sa main sur sa nuque, ses hanches claquant contre ses fesses. Elle gémissait comme une salope. Moi, j’ai mis la main entre mes jambes dans le noir et j’ai joui debout, contre le mur, en silence.
Je l’aime. C’est pathétique mais vrai.
Et Bella… elle l’a compris.
Elle est revenue vingt minutes plus tard, avec un sourire que je ne lui connaissais pas. Moins moqueur. Plus... machiavélique.
Elle s’est plantée devant moi, bras croisés, seins bombés sous son haut moulant.
— Bon, écoute-moi bien.
Je l’ai regardée, un peu inquiète.
— Il est con. Mais il est chaud. Et il est aussi excité que frustré. Il te veut, il le sait pas. Et toi, t’es là à rêver dans ton coin comme si t’étais dans un manga romantique. Faut que ça bouge, Jenny. Tu vas l’avoir.
J’ai ouvert la bouche, mais elle a levé la main pour m’interrompre.
— Pas un mot. Je m’en occupe. T’auras juste à suivre mes instructions. Et fermer les yeux.
Elle s’est approchée de moi, a attrapé mon menton entre deux doigts, doucement.
— Tu veux le sentir en toi, non ?
J’ai rougi. Elle a souri.
— Alors laisse-moi faire.
Elle s’est retournée et est sortie de la pièce, ses hanches dansant à chaque pas.
Et moi, je suis restée là, la bouche entrouverte, les cuisses mouillées, le cœur battant.
J’étais à la fois terrifiée… et terriblement excitée.
—
Bella se tourna vers moi avec ce regard de prédatrice concentrée. Tout en se recoiffant face au miroir, elle murmura :
— Tu vas m’écouter. Tu vas faire ce que je dis, sans poser de question. Et tu vas te taire. Jusqu’au bout. C’est clair ?
Je hochai la tête. Muette. Fébrile.
Bella attrapa son téléphone, vérifia son reflet, retroussa un peu plus sa jupe, puis sortit. Elle ne portait que ce petit haut noir moulant, sa jupe patineuse et des ballerines. Sexy, mais pas encore nue. Pas besoin.
Je restai dans la chambre, seule. Le cœur prêt à exploser.
De ma chambre j’entendais tout ce qui se passais dans la chambre de Tim. Lui était sous la douche de sa salle de bains. Bella est entrée dans sa chambre et commençait à faire du bruit en ouvrant ses tiroirs et à parler à voix haute.
Puis j’entendis, le bruit de l’eau s’arrêter. Il est sorti. Il a appelée depuis la douche.
— Jenny ? Qu’est-ce que tu fous dans ma chambre ?!
Sa voix. Plus proche. Il était déjà dans la pièce.
Silence.
Puis celle de Bella, douce, presque confuse :
— C’est pas Jenny… C’est moi.
Un silence plus lourd.
— Ah… OK. Et tu fais quoi dans ma piaule, alors ?
— Je voulais te parler et m’excuser pour tout à l’heure… mais t’étais sous la douche.
Un rire. Tim, méfiant mais flatté.
— Tu veux me parler, t’excuser… ou te glisser dans mes draps ?
Encore un silence.
— Maintenant que tu es là, t'es trop sexy pour que te laisse partir
Je distingue des bruits mouillés et je suppose qu’ils s’embrassent. Je les imagine enlacer l’un contre l’autre, les mains de Tim courant sur le corps de Bella.
Puis Bella, plus bas, plus douce :
— Attend, je n’ai pas l’air comme ça mais je suis timide. Ferme les yeux. Je suis… un peu gênée. Si tu me regardes, je bloque. Vraiment.
— T’es sérieuse ?
— Fais-le. Cache toi sous ton t-shirt et quand j’aurai envie je te l’enlèverai. Promets moi de ne pas le retirer.
Un froissement. Un T-shirt attrapé. Un éclat de rire.
— OK, princesse, promis. Allez, vas-y. T’as deux minutes avant que je devienne fou.
Je n’entendais plus que les sons. Pas les mots. Mais j’imaginais : Bella qui le guide, l’allonge, le caresse. Lui, torse nu, allongé, les yeux couverts par son propre T-shirt retourné.
Puis… tap tap, deux coups discrets sur la cloison. Le signal.
Je me levai.
Mon cœur battait à m’en déchirer la poitrine.
Je quittai ma chambre sans bruit, toujours en pull et jupe, culotte trempée. J’avais les joues en feu, les jambes cotonneuses. Chaque pas me rapprochait de l’irréel.
Je poussai doucement la porte de sa chambre. L’ambiance était tamisée. Un rideau tiré, la lumière filtrée.
Elle me fit un signe. Un seul.
Viens.
Je m’approchai à genoux.
Le tapis est doux sous mes jambes, mais mon corps est tendu comme une corde. Tim est là, allongé sur le dos, jambes légèrement écartées, les yeux complètement masqués par son T-shirt remonté sur son visage. Sa respiration est déjà plus lourde.
Bella est assise par terre, au pied du lit à coté des jambes de Tim. Une main posée à plat sur son torse nu, l’autre sur sa propre cuisse. Elle se penche légèrement vers lui, sa voix joueuse et basse. Elle l’excitait. Et moi, j’étais là. Invisible. Silencieuse.
— T’es chaud, hein ? T’as envie de moi ?
Tim grogne, un sourire aux lèvres.
— Arrête de me parler comme une salope si tu fais rien derrière…
Bella rit doucement. Une vraie comédienne.
Puis elle tourne la tête vers moi. Nos regards se croisent.
Elle me fait un simple signe du menton : avance. Elle m’indiqua sans un mot où me placer, entre ses jambes, tout près de son sexe déjà en érection sous son short.
Je m’approche un peu, jusqu’à sentir la chaleur de ses cuisses à lui, juste devant mon visage. Je retiens ma respiration.
Bella pose doucement sa main sur ma nuque. Pas pour me brusquer. Pour me guider. Elle m’appuie vers l’avant, lentement.
Son autre main s’active sur la ceinture du short de Tim. Elle le défait calmement, le descend juste assez pour libérer son sexe. Il est déjà dur, veiné, tendu. Impressionnant.
Mon cœur tape fort. C’est la première fois que je vois la bite de Tim. Droite, bien épaisse, les veines apparentes sur toute la hampe, et un gland lisse, large, d’un rose foncé. Une vraie queue de mâle. Pas de doute, il est excité au maximum.
Bella effleure mes lèvres du bout des doigts. Puis elle descend la main jusqu’à sa queue. Elle la désigne du menton. Ensuite, elle mime un mouvement de va-et-vient avec son poignet. Masturbe-le.
Je saisis son sexe d’une main. Il est chaud, nerveux, vivant. Je le tiens à la base d’abord, presque timidement. Il palpite entre mes doigts.
Je commence à le branler. Lentement. Ma main monte, redescend, fait coulisser la peau sur la hampe luisante. Le gland ressort à chaque va-et-vient. Mes doigts se referment un peu plus. J’ajuste la pression. Je le sens réagir sous ma paume.
Bella me regarde, puis me montre deux doigts en croissant, qu’elle tapote doucement vers le bas de sa queue : les couilles.
Je l’écoute.
De ma main libre, je tends les doigts vers sa bourse. Je la caresse doucement. Elle est bien pleine, légèrement tendue. Je prends ses testicules dans ma main, je les roule avec soin, sans presser. Mes gestes sont doux, appliqués. Ma main droite continue la branlette lente et régulière. Sa queue luit déjà un peu de mon humidité. Je monte, je redescends, j’accélère légèrement. Le gland cogne contre ma paume.
Bella sourit. Elle m’observe avec attention, les jambes croisées. Son regard glisse entre mon visage concentré et la queue de Tim qui gonfle un peu plus à chaque passage de ma main.
J’alterne la pression. Je serre un peu plus fort sur la descente, relâche en remontant. Je passe le pouce sur le frein du gland. Je vois ses hanches réagir. Il pousse un souffle rauque.
Bella se penche vers lui.
— Tu kiffes, hein ?... C’est rien qu’un début.
Mais il ne sait pas.
Il ne sait pas que ce n’est pas elle qui le branle.
Il ne sait pas que c’est moi, Jenny, à genoux entre ses cuisses, la bouche prête, la main ferme, les doigts sur ses couilles.
Et il adore ça.
Bella pose à nouveau sa main sur ma nuque. Elle appuie légèrement. Je comprends.
Elle mime un geste circulaire : la langue.
Je comprends. Je relâche doucement la queue de Tim, penche la tête, et laisse ma langue sortir.
J’avance, langue tendue. D’abord le bout. Je viens effleurer la tête de sa queue, brillante déjà d’une goutte de pré-sperme.
Je le goûte.
Bella me regarde fixement, ses yeux brillants de désir et de contrôle. Elle me montre un mouvement lent de la main : tourne autour. Je fais ce qu’elle veut. Je lèche doucement le gland, en spirales lentes, ma salive s’étalant dessus comme du vernis.
Tim gémit.
— Merde… c’est quoi ça ?… tu t’y prends vachement bien, putain…
Bella pose son index sur ses lèvres : tais-toi. Mais elle ne dit rien. Elle le laisse croire que tout va bien.
Elle guide. Elle ne me touche plus mais elle me regarde intensément, comme si son regard suffisait à me contrôler.
Elle me fait un nouveau signe : descends. Je sais ce qu’elle veut : que je commence par le bout.
Je continue, plus lentement. Je glisse ma langue sous le gland, le long du frein. Puis je descends lentement la hampe, en traçant une ligne de salive jusqu’à la base.
Bella fait un geste discret : les couilles maintenant.
Je m’exécute.
Je lève légèrement sa queue d’une main, et je viens déposer un baiser juste dessous. Puis un deuxième. Puis ma langue sort à nouveau. Je lèche ses couilles comme si c’était un fruit mûr. Je les prends dans ma bouche, un par un, doucement. Je les chauffe. Je les chéris.
Il gémit, tendu.
— Oh putain… Bella, c’est quoi ce délire… c’est pas comme d’habitude…
A chaque fois qu’elle veut lui parler, elle me fait un signe de me retirer avant de m’appuyer à nouveau sur la nuque.
Elle rit contre son oreille.
— Tais-toi. Profite.
Ma bouche revient au sommet. J’ouvre grand, je l’engloutis lentement.
Il glisse dans ma bouche centimètre après centimètre. C’est profond, large. Mes lèvres serrent. Ma langue tourne. Mes joues se creusent.
Bella me regarde, puis mime un mouvement de tête : avale-le.
Je vais plus loin. Je m’étrangle un peu. Mes yeux se mouillent. Mais je tiens. Je le prends entier.
Tim grogne fort.
Je l’aspire avec un bruit mouillé. Je remonte lentement, en spirale. Puis je redescends, avalant encore plus.
Bella glisse sa main dans mes cheveux. Elle m’impose un rythme. Ni trop rapide, ni trop lent. Mais intense. Je deviens une pompe. Une machine à jouir.
Et en bas, mes doigts n’ont pas lâché ses couilles. Je les caresse toujours, avec douceur, en cadence. Elles sont lourdes, chaudes, pleines. Je sens qu’il est proche.
Bella me fait signe, je me retire et elle murmure à son oreille :
— T’es sur le point de cracher, hein ? Tu veux te vider dans ma bouche ?... Tu veux que je t’avale jusqu’à la dernière goutte ?
Il grogne, arc-bouté sur le matelas. Ses doigts agrippent les draps.
Moi, je le reprend, je l’ai au fond de la gorge. Je serre, je tire, je l’engloutis. Bella ralentit la cadence en tirant doucement mes cheveux. Pas trop vite. Elle garde un contrôle absolu. Je m’y plie. Soumise. Avide.
Tim s’agite à peine, enivré par la sensation.
— Oh putain, ouais… continue comme ça… je sais pas ce que t’as bouffé, mais tu suces comme une pro…
Je l’enfonce un peu plus. Jusqu’à sentir sa peau contre mes lèvres. Ma langue épouse chaque veine. Ma gorge picote. Mes yeux se brouillent.
Et il est à deux doigts d’exploser.
Mais Bella tapote ma nuque.
Je m’arrête. Un filet de salive s’étire entre sa queue et ma bouche. Mes lèvres sont luisantes. Mes cuisses tremblent.
Bella glisse sa main sur son ventre. Elle rit doucement, puis remonte jusqu’à son torse, lui caressant les pectoraux.
— Calme-toi. Je veux que tu tiennes encore un peu.
—
Je suis agenouillée entre ses cuisses. Sa queue est encore brillante de ma salive. Mon souffle est court. Ma gorge brûle, ma culotte est trempée.
Bella me regarde. Son regard est clair, précis. Elle me tend la main.
Je comprends.
Je me redresse, toujours silencieuse. Elle glisse ses doigts sous l’ourlet de mon pull, et commence à le tirer vers le haut. Je lève les bras, obéissante. Mon soutien-gorge blanc apparaît. Il est simple, presque trop sage.
Elle l’ouvre d’un geste sûr, sans précipitation.
Mes seins se libèrent. Mes tétons sont durs, tendus. L’air frais me fait frissonner.
Elle me regarde, puis me tourne doucement face à elle. Ses mains glissent sur mes hanches, attrapent la ceinture de ma jupe. Elle la fait descendre lentement, enroulant le tissu sur mes cuisses, mes genoux, mes chevilles.
Je suis nue. Entièrement.
Debout, vulnérable, offerte.
Mais je ne recule pas.
Bella pose une main sur ma hanche. L’autre sur mon sein. Elle le caresse doucement, comme pour m’encourager. Son regard me rassure. Je suis prête.
Elle m’attire vers le lit.
Tim est toujours allongé. Le T-shirt couvrant ses yeux. Ses mains cherchent l’air, tâtonnent.
— Qu’est-ce que tu fous ? Tu t’es barrée ou quoi ?
Bella s’allonge contre lui, son corps encore habillé. Elle le calme d’une main sur son torse.
— Je suis là. Détends-toi. J’ai une surprise.
— Putain… je vais exploser…
— Juste… attends.
Elle me fait signe. Un simple mouvement de doigts : monte.
Je grimpe sur le lit, nue. Je me place à califourchon au-dessus de lui. Je sens la chaleur de son ventre sous mes cuisses. Mon sexe frôle le sien. Je suis tremblante.
Bella me prend la main. Me la pose entre les jambes de Tim. Je comprends. Je le saisis. Il est dur, brûlant. Je le place contre ma fente.
Elle me tient par les hanches. Me guide. Me stabilise.
Puis elle appuie doucement. Je m’enfonce.
Lentement. Par à-coups. Je le sens me remplir, centimètre par centimètre.
Ma bouche s’ouvre. Je suis à deux doigts de crier mais je ne dis rien.
Je me cambre. Il glisse entièrement en moi.
Tim gémit fort.
— Merde… c’est plus ta bouche, là…
Bella rit doucement. Sa voix joueuse :
— Tu trouves pas que je suis pleine de ressources ?
Il rit, haletant.
— Si j’avais su que tu étais aussi bonne je t’aurais baisé bien avant…
Je bouge. Lentement d’abord. Puis un peu plus fort. Je le chevauche. Nue. Trempée. Silencieuse. Aveugle à tout sauf aux sensations.
Bella me tient fermement. Elle m’encourage par gestes. Ses doigts sur ma taille, dans mon dos, sur mes fesses. Je me donne à lui, totalement.
Et lui, sans le savoir… se donne à moi.
Je suis à califourchon sur lui.
Ses hanches montent par réflexe, suivent mes mouvements. Ses mains glissent sur mes cuisses, mes fesses, mon ventre, sans rien reconnaître. Il cherche des repères, des signes. Mais tout a été brouillé. Il croit que c’est Bella.
Et moi, je suis silencieuse. Concentrée. Chaque va-et-vient m’arrache un gémissement muet. Je suis entièrement offerte, nue, trempée, étirée autour de sa queue.
Bella, toujours habillée, est descendue sur le côté. À genoux entre ses jambes, elle me regarde, puis baisse les yeux.
Ses doigts viennent jouer avec ses couilles.
Elle les effleure, les masse délicatement. Elle les serre légèrement, les fait rouler entre ses doigts. Elle sait ce qu’elle fait. Elle sait que ça va l’emmener encore plus vite au bord.
Tim gémit.
— Bordel… putain Bella… c’est de la folie ce que tu me fais…
Sa voix tremble. Il est à la limite.
Moi, je continue à le monter, le descendre. Ma poitrine balance au rythme de mes hanches. Je sens mon ventre se nouer, mes jambes flancher, ma jouissance monter, crue, insoutenable.
Bella me regarde. Son sourire est doux, presque attendri. Elle me fait un tout petit signe. Continue. Encore.
Je vais plus vite.
Les claquements de chair se mêlent à ses râles. Je suis sur le point de venir. Lui aussi. C’est viscéral. Instinctif.
Et puis, juste au moment où il est sur le point d’exploser, Bella se penche vers son visage.
D’un geste sec, rapide, elle défait le nœud du T-shirt et retire le tissu de ses yeux.
Il cligne des paupières. Une demi-seconde de flou.
Puis son regard se fixe.
Moi. Jenny.
Nue. En sueur. Les cheveux collés à la nuque. Les seins pleins de marques rouges. Mes hanches encore en mouvement. Sa queue profondément en moi.
Je suis figée. Le souffle coupé. Mes yeux dans les siens.
Un silence tendu s’abat sur la pièce. Suspendu. Irrespirable.
Il ouvre la bouche.
— Jenny ?!
Je m’arrête, figée, son sexe encore profondément en moi. Nos regards se croisent. Mon souffle est coupé. Son ventre aussi.
Il n’en revient pas.
Bella éclate de rire. Pas moqueuse. Triomphante.
— Surprise, chéri…
Son corps se tend sous moi. Sa main s’agrippe à ma cuisse, l’autre au drap. Il cherche à comprendre. Il fronce les sourcils, regarde autour de lui, puis Bella.
— C’est une blague ?!
Elle se penche vers lui, toujours habillée, les bras appuyés sur ses genoux, le sourire au coin des lèvres.
— Pas du tout. C’est ta Jenny. Ta petite intello de petite soeur. Celle que tu remballe depuis des mois. Elle vient de te sucer comme une reine et de s’empaler sur ta queue comme une salope.
Je baisse les yeux. Mes hanches ont cessé de bouger, mais son sexe est toujours en moi. Je suis figée. Mon ventre contracté. Humiliée ? Non. Exposée ? Oui. Mais surtout… en feu.
Il secoue la tête.
— C’est ma demi-sœur et vous êtes complètement folles.
Bella se redresse, croise les bras.
— Peut-être. Mais t’as aimé, non ? T’as bandé comme jamais. T’as gémis, t’as supplié. Et elle, elle a tout pris. Sans dire un mot.
Tim me regarde à nouveau. Il me fixe. Un long moment.
Je pourrais me retirer. Me couvrir. Fuir.
Mais je ne bouge pas.
Je le regarde aussi. Droit dans les yeux. Et je commence à bouger à nouveau. Lentement. Un coup de reins. Puis un autre.
Il souffle.
— Putain…
Bella s’approche de lui, passe une main sur son torse ruisselant.
— Regarde-la bien maintenant. C’est elle que t’es en train de baiser. Pas moi. C’est Jenny. T’as envie de la punir ? De la traiter comme elle t’a traité ? Alors baise-la. Baise-la jusqu’à ce qu’elle n’en puisse plus.
Un grondement monte dans sa gorge. Quelque chose lâche.
Il me saisit brutalement par les hanches.
— Vous m’avez bien niqué la tête, putain…
Et il recommence à me baiser. Fort. Par en dessous. Il m’enfonce sa queue comme s’il voulait me déchirer. Chaque coup claque contre mes fesses. Je perds l’équilibre. Je crie. Je viens. Encore. Et encore.
Et je sais qu’il ne s’arrêtera pas là.
Bella, elle, sourit, les doigts entre ses cuisses. Elle se caresse doucement, observant la scène qu’elle a créée. Et elle dit :
— Maintenant qu’il sait… on va vraiment s’amuser.
— Vous êtes des putains de malades…
Et il adore ça.
Bella se glisse derrière moi. Elle passe ses mains sur mes seins, m’embrasse dans le cou.
— Baise-la comme elle en rêvait. Et tu nous baiseras toutes les deux.
Je suis plaquée contre lui, ses mains serrées sur mes hanches, son sexe en moi, dur, brûlant, incontrôlable.
Il me baise comme s’il voulait rattraper le temps perdu. Comme s’il voulait me faire payer. Ou peut-être simplement parce qu’il en crève d’envie depuis plus longtemps qu’il ne veut l’admettre.
— Petite salope… t’étais là depuis le début ? Tu m’as sucé comme une pute, hein ?
Je hoche la tête, incapable de parler. Mes seins bondissent à chaque coup de reins. Mes cuisses tremblent, ma gorge s’ouvre dans un cri muet.
Bella, elle, est juste derrière moi. Toujours habillée, mais plus pour longtemps.
Elle me caresse le dos, descend lentement jusqu’à mes fesses. Elle les écarte, les palpe, les admire.
— Elle t’a tout donné sans un mot, tu sais ? Elle s’est offerte comme une pute.
Ses lèvres se posent sur mon épaule, puis glissent dans mon cou. Sa langue me lèche, douce, humide.
Je me penche en avant. Tim glisse plus profondément. Je gémit. Il me martèle de plus en plus vite, de plus en plus fort.
Bella passe une main entre mes jambes. Elle frotte mon clitoris pendant qu’il me prend.
— Tu vas jouir sur sa bite, Jenny ? Tu veux te vider, là, comme une chienne ?
Je hoque. Je m’effondre. Mon corps explose. Ma jouissance me submerge, brutale, incontrôlable. Je me tends. Je crie enfin. Une vraie voix.
— Oui… oui…
Tim me bascule sur le côté.
— J’ai pas fini, moi.
Bella est déjà en train de retirer son haut. Puis sa jupe. Elle reste nue, fière, superbe, excitée. Elle grimpe à genoux sur le lit, attrape Tim par la nuque et l’embrasse à pleine bouche, goulûment, salement.
Leur langue se cherchent, se battent. Elle le pousse contre le matelas.
— Maintenant c’est moi, dit-elle en le chevauchant.
Elle s’empale sur lui comme une furie.
Ses hanches roulent, son bassin cogne, sa voix s’élève.
Moi, je me relève lentement, encore tremblante, mais l’œil brûlant.
Je m’approche d’eux. Je caresse Bella. Son dos. Ses hanches. Puis ses seins. Je les presse, les embrasse. Elle se retourne vers moi, haletante.
— Tu veux goûter ?
Elle m’embrasse à pleine bouche.
C’est chaud, mouillé, animal.
Je descends. Je glisse ma langue entre ses cuisses, contre sa chatte qui s’empale sur sa queue. Je lèche les deux. Le mélange. Je sens tout : son jus à elle, sa queue à lui.
Elle gémit fort.
— Putain, Jenny…
Tim gémit aussi.
— Les voir ensemble comme ça… j’vais…
Bella se retire d’un coup.
— Non.
Elle le prend en main. Sa queue dégouline.
— Tu vas finir où il faut.
Elle me fait signe.
Je me mets à genoux devant eux. J’ouvre grand la bouche.
Bella fait de même.
On est là, toutes les deux, côte à côte, les visages tendus vers lui, les langues sorties.
Il se branle sur nos bouches.
— Putain… putain…
Et il jouit.
Un jet chaud, épais, en plein sur nos langues. Puis un autre, sur nos joues. Nos seins. Nos lèvres. On rit, on s’en fout partout. Il crache tout ce qu’il a, en grognant comme un animal.
On se regarde, toutes les deux. Salies. Rincées. Ravies.
Bella me sourit.
— Tu vois ? C’était pas si compliqué.
Je souris aussi. Ma bouche pleine de foutre.
Et je sais que plus rien ne sera comme avant.
Le silence dans la chambre a une odeur : foutre, sueur, peau chaude. Le genre d’odeur qu’on n’oublie pas. Le genre d’instant qu’on ne peut pas effacer.
Bella est allongée de travers, un sein encore dehors, les cheveux en vrac. Tim s’est assis au bord du lit, torse nu, les bras posés sur ses genoux. Il ne parle pas. Il digère.
Moi, je suis restée là, nue, contre le mur, la bouche encore salée. Je sens son sperme sécher sur ma joue. Je n’ai pas envie de l’essuyer.
Bella tourne la tête vers moi, un sourire au coin des lèvres.
— Alors, c’était lui que tu voulais ou on en cherche un autre ?
Je hoche la tête, lentement.
— Et maintenant que tu l’as eu… tu veux quoi ?
Je ne réponds pas.
Je m’avance simplement vers le lit, me glisse entre eux deux.
Et je dis :
— J’en veux encore et après un autre.
Le soir, j’ai tenté de me plonger dans mes notes. Impossible. Mes doigts serraient le stylo comme ils avaient serré sa queue dans mon rêve, et chaque ligne que j’écrivais se transformait dans ma tête en un va-et-vient. La chaleur entre mes cuisses ne voulait pas retomber.
Le dimanche après-midi suivant, Bella a débarqué, son parfum en éclaireur. Elle a fermé la porte derrière elle, m’a observée en silence, puis un sourire a étiré ses lèvres.
— Toi… t’as joui en pensant à quelqu’un. Et c’est pas moi.
J’ai baissé les yeux. Elle a avancé, s’est assise sur mon lit, ses genoux effleurant les miens.
— Dis-moi qui.
Les mots ont fini par sortir. La salle vide, sa voix grave, ses mains, sa bouche, le goût… Bella m’écoutait, immobile, les yeux fixés sur ma bouche comme si elle imaginait chaque scène. Quand j’ai fini, elle s’est penchée, a posé sa main sur ma cuisse nue, et l’a laissée glisser à peine vers l’intérieur.
— Putain… ma petite intello… tu joues les sages, mais tu rêve comme une cochonne qui se cache.
Elle s’est redressée, a passé ses doigts sur ses lèvres, son regard brillant d’un éclat dangereux.
— Ça me donne envie de m’amuser un peu avec toi. De voir jusqu’où t’iras. Et elle commence à tourner en rond dans la chambre. J'imaginais son cerveau pervers tourner à mille à l'heure.
Et c’est là, dans ce silence dense, que j’ai senti que la soirée allait déraper.
Je suis allongée à plat ventre sur mon lit, un vieux pull blanc un peu trop large sur le dos, une jupe écossaise remontée sur mes cuisses. J’ai les jambes croisées dans le vide et un stylo coincé entre les dents. Autour de moi, des bouquins ouverts, des notes raturées, mon ordi qui ronronne doucement.
Bella, elle, n’a pas dit un mot depuis mes révélations et elle réfléchit toujours à coté de moi.
Et elle murmure pour elle même.
— Oui Darius bien sûr
Elle est là, maquillée comme une héroïne de série, allongée sur le côté avec ce petit haut noir ultra-moulant qui fait ressortir sa poitrine parfaite. Sa jupe patineuse remonte dangereusement à chaque fois qu’elle croise les jambes. Elle ne fait aucun effort pour paraître sage. Elle s’en fout. Elle est née comme ça : brillante, sexy, sûre d’elle.
Tout le contraire de moi. J’ai l’air d’une étudiante modèle. Blonde avec mes petites lunettes rondes de geek, pull en laine et jupe d’écolière. Le genre à qui on demande les devoirs, pas le numéro.
— Sérieux Jenny, t’as pas envie de sortir ? On creve d’ennui ici ?
Je relève les yeux de mon cahier.
— J’essaie de finir mon plan, Bella.
— Ton plan ? Mais ton plan il est nul. C’est dimanche, il fait beau, et toi tu fiches. T’as pas un mec à sucer au lieu d’une fiche à rédiger ? Ton Bruno ?
Je rougis. Comme d’habitude.
Elle rigole.
— T’es trop mignonne, sérieux. On dirait une vierge en pull de Noël. Sauf qu’en vrai, t’as un corps à te faire cracher dessus.
Je lève les yeux au ciel, faussement agacée.
— Merci du compliment…
Elle me lance un regard en coin, plus malicieux qu’il ne devrait l’être.
— T’as besoin d’aide pour te décoincer, Jenny. Et je pense au mec idéal.
— Je suis pas coincée, je suis concentrée.
— C’est encore pire.
Elle s’approche, pose une main sur ma hanche. Je frissonne malgré moi. On a déjà flirté, à sa manière. Mais c’est toujours resté à la limite.
Et soudain, il entre. Sans frapper, évidemment.
Le il, c’est Tim, mon demi-frère, enfin le fils du mec de ma mère. Ca fait six mois que nous avons emménagé tous ensemble.
Je reconnaîtrais sa voix même les yeux fermés. Ce ton un peu narquois, désinvolte, qui me fait à la fois grimacer… et mouiller.
Il porte un T-shirt Tie & Dye moche comme tout et un sac à dos. Il a l’air sorti d’un clip des années 2000. Beau, sûr de lui, prétentieux au possible.
— Wah, l’ambiance studieuse ici… Vous révisez ou vous vous toucher ?
Bella ne perd pas une seconde.
— T’as oublié de frapper, connard.
Il hausse les épaules, le sourire arrogant.
— Je savais pas que j’avais affaire à la reine des lieux.
Je baisse les yeux. Comme toujours, il fait comme si je n’existais pas… ou alors juste pour me balancer une pique.
Bella se redresse lentement, prête à dégainer. Moi, je sens déjà mes joues chauffer. Pas à cause d’elle.
À cause de lui.
Il s’appuie contre l’encadrement de la porte, bras croisés, un demi-sourire en coin.
— Sérieux, vous avez rien de mieux à faire un dimanche que gribouiller des conneries dans un carnet ? Et toi, Jenny… toujours en pull de mamie ?
Je serre mon stylo, les dents aussi. Comme d’habitude, il tape là où ça fait mal.
Bella explose de rire.
— Oh putain, t’as vu ta gueule avec ton T-shirt de hippie ? Va brûler de la sauge au lieu de venir juger les gens.
Tim l’ignore royalement. Ses yeux se posent sur moi. Plus moqueurs que méchants. Mais pas tendres. Jamais tendres.
— T’as mis cette jupe pour sortir ou pour faire genre que t’as une vie sociale ?
Je baisse les yeux, mains croisées entre mes cuisses. Il n’imagine pas à quel point il me trouble. À quel point chaque pique m’excite malgré moi. Je déteste ça. J’aimerais avoir la répartie de Bella, sa liberté, son culot. Mais je suis juste moi.
Et lui… il me rend dingue.
Bella le regarde, lève un sourcil.
— Pourquoi tu t’acharnes sur elle ? T’as besoin de rabaisser quelqu’un pour bander ?
Il sourit, narquois.
— Peut-être que ça me fait bander, justement.
— Pauvre type.
Je prends une grande inspiration et murmure :
— Arrêtez.
Ils se tournent vers moi.
Je relève les yeux, les joues rouges mais la voix ferme.
— C’est pas grave, Bella. Laisse tomber. Il est comme ça. Il me parle mal, tout le temps. Mais il me parle. C’est déjà ça.
Un silence. Un vrai. Gêné.
Tim, lui, rigole doucement et nous laisse toutes les deux.
Bella referme la porte de ma chambre et se retourne vers moi.
Puis Bella, interloquée :
— Attends… tu déconnes là ?
Je détourne les yeux. Elle me fixe.
— T’as un crush pour ce ringard ?
Je ne réponds pas. Mais mon silence parle pour moi.
Bella se lève. Lentement. Me regarde avec une intensité nouvelle. Quelque chose se passe dans son regard. Comme une idée qui naît, une étincelle dangereuse.
Elle ne dit rien. Elle attrape son téléphone et sort.
Et moi, je reste là. Tremblante.
Envahie d’un mélange de honte, de désir, de confusion.
Mais quelque part, au fond… une part de moi espère.
La porte s’est refermée derrière elle, me laissant seule avec mes bouquins et le bourdonnement confus dans ma tête. Je n’ai plus touché mon stylo. Il est tombé sur les draps sans que je m’en rende compte.
Je repense à son regard. À sa réaction.
"T’as un crush pour ce ringard ? "
Je ne voulais pas que ça sorte comme ça. Pas comme une gamine qui rêve de son voisin. Et pourtant… c’est exactement ce que je suis.
Tim. Ce con arrogant, toujours à l’aise, toujours à faire le malin, avec ses cheveux en bataille comme s’il sortait d’un lit, son torse sec et nerveux, ses mains… Ses mains.
Je l’ai entendu plusieurs fois avec des filles. J’ai même surpris une scène dans le salon une nuit où je descendais boire un verre. Lui, debout derrière une blonde, sa main sur sa nuque, ses hanches claquant contre ses fesses. Elle gémissait comme une salope. Moi, j’ai mis la main entre mes jambes dans le noir et j’ai joui debout, contre le mur, en silence.
Je l’aime. C’est pathétique mais vrai.
Et Bella… elle l’a compris.
Elle est revenue vingt minutes plus tard, avec un sourire que je ne lui connaissais pas. Moins moqueur. Plus... machiavélique.
Elle s’est plantée devant moi, bras croisés, seins bombés sous son haut moulant.
— Bon, écoute-moi bien.
Je l’ai regardée, un peu inquiète.
— Il est con. Mais il est chaud. Et il est aussi excité que frustré. Il te veut, il le sait pas. Et toi, t’es là à rêver dans ton coin comme si t’étais dans un manga romantique. Faut que ça bouge, Jenny. Tu vas l’avoir.
J’ai ouvert la bouche, mais elle a levé la main pour m’interrompre.
— Pas un mot. Je m’en occupe. T’auras juste à suivre mes instructions. Et fermer les yeux.
Elle s’est approchée de moi, a attrapé mon menton entre deux doigts, doucement.
— Tu veux le sentir en toi, non ?
J’ai rougi. Elle a souri.
— Alors laisse-moi faire.
Elle s’est retournée et est sortie de la pièce, ses hanches dansant à chaque pas.
Et moi, je suis restée là, la bouche entrouverte, les cuisses mouillées, le cœur battant.
J’étais à la fois terrifiée… et terriblement excitée.
—
Bella se tourna vers moi avec ce regard de prédatrice concentrée. Tout en se recoiffant face au miroir, elle murmura :
— Tu vas m’écouter. Tu vas faire ce que je dis, sans poser de question. Et tu vas te taire. Jusqu’au bout. C’est clair ?
Je hochai la tête. Muette. Fébrile.
Bella attrapa son téléphone, vérifia son reflet, retroussa un peu plus sa jupe, puis sortit. Elle ne portait que ce petit haut noir moulant, sa jupe patineuse et des ballerines. Sexy, mais pas encore nue. Pas besoin.
Je restai dans la chambre, seule. Le cœur prêt à exploser.
De ma chambre j’entendais tout ce qui se passais dans la chambre de Tim. Lui était sous la douche de sa salle de bains. Bella est entrée dans sa chambre et commençait à faire du bruit en ouvrant ses tiroirs et à parler à voix haute.
Puis j’entendis, le bruit de l’eau s’arrêter. Il est sorti. Il a appelée depuis la douche.
— Jenny ? Qu’est-ce que tu fous dans ma chambre ?!
Sa voix. Plus proche. Il était déjà dans la pièce.
Silence.
Puis celle de Bella, douce, presque confuse :
— C’est pas Jenny… C’est moi.
Un silence plus lourd.
— Ah… OK. Et tu fais quoi dans ma piaule, alors ?
— Je voulais te parler et m’excuser pour tout à l’heure… mais t’étais sous la douche.
Un rire. Tim, méfiant mais flatté.
— Tu veux me parler, t’excuser… ou te glisser dans mes draps ?
Encore un silence.
— Maintenant que tu es là, t'es trop sexy pour que te laisse partir
Je distingue des bruits mouillés et je suppose qu’ils s’embrassent. Je les imagine enlacer l’un contre l’autre, les mains de Tim courant sur le corps de Bella.
Puis Bella, plus bas, plus douce :
— Attend, je n’ai pas l’air comme ça mais je suis timide. Ferme les yeux. Je suis… un peu gênée. Si tu me regardes, je bloque. Vraiment.
— T’es sérieuse ?
— Fais-le. Cache toi sous ton t-shirt et quand j’aurai envie je te l’enlèverai. Promets moi de ne pas le retirer.
Un froissement. Un T-shirt attrapé. Un éclat de rire.
— OK, princesse, promis. Allez, vas-y. T’as deux minutes avant que je devienne fou.
Je n’entendais plus que les sons. Pas les mots. Mais j’imaginais : Bella qui le guide, l’allonge, le caresse. Lui, torse nu, allongé, les yeux couverts par son propre T-shirt retourné.
Puis… tap tap, deux coups discrets sur la cloison. Le signal.
Je me levai.
Mon cœur battait à m’en déchirer la poitrine.
Je quittai ma chambre sans bruit, toujours en pull et jupe, culotte trempée. J’avais les joues en feu, les jambes cotonneuses. Chaque pas me rapprochait de l’irréel.
Je poussai doucement la porte de sa chambre. L’ambiance était tamisée. Un rideau tiré, la lumière filtrée.
Elle me fit un signe. Un seul.
Viens.
Je m’approchai à genoux.
Le tapis est doux sous mes jambes, mais mon corps est tendu comme une corde. Tim est là, allongé sur le dos, jambes légèrement écartées, les yeux complètement masqués par son T-shirt remonté sur son visage. Sa respiration est déjà plus lourde.
Bella est assise par terre, au pied du lit à coté des jambes de Tim. Une main posée à plat sur son torse nu, l’autre sur sa propre cuisse. Elle se penche légèrement vers lui, sa voix joueuse et basse. Elle l’excitait. Et moi, j’étais là. Invisible. Silencieuse.
— T’es chaud, hein ? T’as envie de moi ?
Tim grogne, un sourire aux lèvres.
— Arrête de me parler comme une salope si tu fais rien derrière…
Bella rit doucement. Une vraie comédienne.
Puis elle tourne la tête vers moi. Nos regards se croisent.
Elle me fait un simple signe du menton : avance. Elle m’indiqua sans un mot où me placer, entre ses jambes, tout près de son sexe déjà en érection sous son short.
Je m’approche un peu, jusqu’à sentir la chaleur de ses cuisses à lui, juste devant mon visage. Je retiens ma respiration.
Bella pose doucement sa main sur ma nuque. Pas pour me brusquer. Pour me guider. Elle m’appuie vers l’avant, lentement.
Son autre main s’active sur la ceinture du short de Tim. Elle le défait calmement, le descend juste assez pour libérer son sexe. Il est déjà dur, veiné, tendu. Impressionnant.
Mon cœur tape fort. C’est la première fois que je vois la bite de Tim. Droite, bien épaisse, les veines apparentes sur toute la hampe, et un gland lisse, large, d’un rose foncé. Une vraie queue de mâle. Pas de doute, il est excité au maximum.
Bella effleure mes lèvres du bout des doigts. Puis elle descend la main jusqu’à sa queue. Elle la désigne du menton. Ensuite, elle mime un mouvement de va-et-vient avec son poignet. Masturbe-le.
Je saisis son sexe d’une main. Il est chaud, nerveux, vivant. Je le tiens à la base d’abord, presque timidement. Il palpite entre mes doigts.
Je commence à le branler. Lentement. Ma main monte, redescend, fait coulisser la peau sur la hampe luisante. Le gland ressort à chaque va-et-vient. Mes doigts se referment un peu plus. J’ajuste la pression. Je le sens réagir sous ma paume.
Bella me regarde, puis me montre deux doigts en croissant, qu’elle tapote doucement vers le bas de sa queue : les couilles.
Je l’écoute.
De ma main libre, je tends les doigts vers sa bourse. Je la caresse doucement. Elle est bien pleine, légèrement tendue. Je prends ses testicules dans ma main, je les roule avec soin, sans presser. Mes gestes sont doux, appliqués. Ma main droite continue la branlette lente et régulière. Sa queue luit déjà un peu de mon humidité. Je monte, je redescends, j’accélère légèrement. Le gland cogne contre ma paume.
Bella sourit. Elle m’observe avec attention, les jambes croisées. Son regard glisse entre mon visage concentré et la queue de Tim qui gonfle un peu plus à chaque passage de ma main.
J’alterne la pression. Je serre un peu plus fort sur la descente, relâche en remontant. Je passe le pouce sur le frein du gland. Je vois ses hanches réagir. Il pousse un souffle rauque.
Bella se penche vers lui.
— Tu kiffes, hein ?... C’est rien qu’un début.
Mais il ne sait pas.
Il ne sait pas que ce n’est pas elle qui le branle.
Il ne sait pas que c’est moi, Jenny, à genoux entre ses cuisses, la bouche prête, la main ferme, les doigts sur ses couilles.
Et il adore ça.
Bella pose à nouveau sa main sur ma nuque. Elle appuie légèrement. Je comprends.
Elle mime un geste circulaire : la langue.
Je comprends. Je relâche doucement la queue de Tim, penche la tête, et laisse ma langue sortir.
J’avance, langue tendue. D’abord le bout. Je viens effleurer la tête de sa queue, brillante déjà d’une goutte de pré-sperme.
Je le goûte.
Bella me regarde fixement, ses yeux brillants de désir et de contrôle. Elle me montre un mouvement lent de la main : tourne autour. Je fais ce qu’elle veut. Je lèche doucement le gland, en spirales lentes, ma salive s’étalant dessus comme du vernis.
Tim gémit.
— Merde… c’est quoi ça ?… tu t’y prends vachement bien, putain…
Bella pose son index sur ses lèvres : tais-toi. Mais elle ne dit rien. Elle le laisse croire que tout va bien.
Elle guide. Elle ne me touche plus mais elle me regarde intensément, comme si son regard suffisait à me contrôler.
Elle me fait un nouveau signe : descends. Je sais ce qu’elle veut : que je commence par le bout.
Je continue, plus lentement. Je glisse ma langue sous le gland, le long du frein. Puis je descends lentement la hampe, en traçant une ligne de salive jusqu’à la base.
Bella fait un geste discret : les couilles maintenant.
Je m’exécute.
Je lève légèrement sa queue d’une main, et je viens déposer un baiser juste dessous. Puis un deuxième. Puis ma langue sort à nouveau. Je lèche ses couilles comme si c’était un fruit mûr. Je les prends dans ma bouche, un par un, doucement. Je les chauffe. Je les chéris.
Il gémit, tendu.
— Oh putain… Bella, c’est quoi ce délire… c’est pas comme d’habitude…
A chaque fois qu’elle veut lui parler, elle me fait un signe de me retirer avant de m’appuyer à nouveau sur la nuque.
Elle rit contre son oreille.
— Tais-toi. Profite.
Ma bouche revient au sommet. J’ouvre grand, je l’engloutis lentement.
Il glisse dans ma bouche centimètre après centimètre. C’est profond, large. Mes lèvres serrent. Ma langue tourne. Mes joues se creusent.
Bella me regarde, puis mime un mouvement de tête : avale-le.
Je vais plus loin. Je m’étrangle un peu. Mes yeux se mouillent. Mais je tiens. Je le prends entier.
Tim grogne fort.
Je l’aspire avec un bruit mouillé. Je remonte lentement, en spirale. Puis je redescends, avalant encore plus.
Bella glisse sa main dans mes cheveux. Elle m’impose un rythme. Ni trop rapide, ni trop lent. Mais intense. Je deviens une pompe. Une machine à jouir.
Et en bas, mes doigts n’ont pas lâché ses couilles. Je les caresse toujours, avec douceur, en cadence. Elles sont lourdes, chaudes, pleines. Je sens qu’il est proche.
Bella me fait signe, je me retire et elle murmure à son oreille :
— T’es sur le point de cracher, hein ? Tu veux te vider dans ma bouche ?... Tu veux que je t’avale jusqu’à la dernière goutte ?
Il grogne, arc-bouté sur le matelas. Ses doigts agrippent les draps.
Moi, je le reprend, je l’ai au fond de la gorge. Je serre, je tire, je l’engloutis. Bella ralentit la cadence en tirant doucement mes cheveux. Pas trop vite. Elle garde un contrôle absolu. Je m’y plie. Soumise. Avide.
Tim s’agite à peine, enivré par la sensation.
— Oh putain, ouais… continue comme ça… je sais pas ce que t’as bouffé, mais tu suces comme une pro…
Je l’enfonce un peu plus. Jusqu’à sentir sa peau contre mes lèvres. Ma langue épouse chaque veine. Ma gorge picote. Mes yeux se brouillent.
Et il est à deux doigts d’exploser.
Mais Bella tapote ma nuque.
Je m’arrête. Un filet de salive s’étire entre sa queue et ma bouche. Mes lèvres sont luisantes. Mes cuisses tremblent.
Bella glisse sa main sur son ventre. Elle rit doucement, puis remonte jusqu’à son torse, lui caressant les pectoraux.
— Calme-toi. Je veux que tu tiennes encore un peu.
—
Je suis agenouillée entre ses cuisses. Sa queue est encore brillante de ma salive. Mon souffle est court. Ma gorge brûle, ma culotte est trempée.
Bella me regarde. Son regard est clair, précis. Elle me tend la main.
Je comprends.
Je me redresse, toujours silencieuse. Elle glisse ses doigts sous l’ourlet de mon pull, et commence à le tirer vers le haut. Je lève les bras, obéissante. Mon soutien-gorge blanc apparaît. Il est simple, presque trop sage.
Elle l’ouvre d’un geste sûr, sans précipitation.
Mes seins se libèrent. Mes tétons sont durs, tendus. L’air frais me fait frissonner.
Elle me regarde, puis me tourne doucement face à elle. Ses mains glissent sur mes hanches, attrapent la ceinture de ma jupe. Elle la fait descendre lentement, enroulant le tissu sur mes cuisses, mes genoux, mes chevilles.
Je suis nue. Entièrement.
Debout, vulnérable, offerte.
Mais je ne recule pas.
Bella pose une main sur ma hanche. L’autre sur mon sein. Elle le caresse doucement, comme pour m’encourager. Son regard me rassure. Je suis prête.
Elle m’attire vers le lit.
Tim est toujours allongé. Le T-shirt couvrant ses yeux. Ses mains cherchent l’air, tâtonnent.
— Qu’est-ce que tu fous ? Tu t’es barrée ou quoi ?
Bella s’allonge contre lui, son corps encore habillé. Elle le calme d’une main sur son torse.
— Je suis là. Détends-toi. J’ai une surprise.
— Putain… je vais exploser…
— Juste… attends.
Elle me fait signe. Un simple mouvement de doigts : monte.
Je grimpe sur le lit, nue. Je me place à califourchon au-dessus de lui. Je sens la chaleur de son ventre sous mes cuisses. Mon sexe frôle le sien. Je suis tremblante.
Bella me prend la main. Me la pose entre les jambes de Tim. Je comprends. Je le saisis. Il est dur, brûlant. Je le place contre ma fente.
Elle me tient par les hanches. Me guide. Me stabilise.
Puis elle appuie doucement. Je m’enfonce.
Lentement. Par à-coups. Je le sens me remplir, centimètre par centimètre.
Ma bouche s’ouvre. Je suis à deux doigts de crier mais je ne dis rien.
Je me cambre. Il glisse entièrement en moi.
Tim gémit fort.
— Merde… c’est plus ta bouche, là…
Bella rit doucement. Sa voix joueuse :
— Tu trouves pas que je suis pleine de ressources ?
Il rit, haletant.
— Si j’avais su que tu étais aussi bonne je t’aurais baisé bien avant…
Je bouge. Lentement d’abord. Puis un peu plus fort. Je le chevauche. Nue. Trempée. Silencieuse. Aveugle à tout sauf aux sensations.
Bella me tient fermement. Elle m’encourage par gestes. Ses doigts sur ma taille, dans mon dos, sur mes fesses. Je me donne à lui, totalement.
Et lui, sans le savoir… se donne à moi.
Je suis à califourchon sur lui.
Ses hanches montent par réflexe, suivent mes mouvements. Ses mains glissent sur mes cuisses, mes fesses, mon ventre, sans rien reconnaître. Il cherche des repères, des signes. Mais tout a été brouillé. Il croit que c’est Bella.
Et moi, je suis silencieuse. Concentrée. Chaque va-et-vient m’arrache un gémissement muet. Je suis entièrement offerte, nue, trempée, étirée autour de sa queue.
Bella, toujours habillée, est descendue sur le côté. À genoux entre ses jambes, elle me regarde, puis baisse les yeux.
Ses doigts viennent jouer avec ses couilles.
Elle les effleure, les masse délicatement. Elle les serre légèrement, les fait rouler entre ses doigts. Elle sait ce qu’elle fait. Elle sait que ça va l’emmener encore plus vite au bord.
Tim gémit.
— Bordel… putain Bella… c’est de la folie ce que tu me fais…
Sa voix tremble. Il est à la limite.
Moi, je continue à le monter, le descendre. Ma poitrine balance au rythme de mes hanches. Je sens mon ventre se nouer, mes jambes flancher, ma jouissance monter, crue, insoutenable.
Bella me regarde. Son sourire est doux, presque attendri. Elle me fait un tout petit signe. Continue. Encore.
Je vais plus vite.
Les claquements de chair se mêlent à ses râles. Je suis sur le point de venir. Lui aussi. C’est viscéral. Instinctif.
Et puis, juste au moment où il est sur le point d’exploser, Bella se penche vers son visage.
D’un geste sec, rapide, elle défait le nœud du T-shirt et retire le tissu de ses yeux.
Il cligne des paupières. Une demi-seconde de flou.
Puis son regard se fixe.
Moi. Jenny.
Nue. En sueur. Les cheveux collés à la nuque. Les seins pleins de marques rouges. Mes hanches encore en mouvement. Sa queue profondément en moi.
Je suis figée. Le souffle coupé. Mes yeux dans les siens.
Un silence tendu s’abat sur la pièce. Suspendu. Irrespirable.
Il ouvre la bouche.
— Jenny ?!
Je m’arrête, figée, son sexe encore profondément en moi. Nos regards se croisent. Mon souffle est coupé. Son ventre aussi.
Il n’en revient pas.
Bella éclate de rire. Pas moqueuse. Triomphante.
— Surprise, chéri…
Son corps se tend sous moi. Sa main s’agrippe à ma cuisse, l’autre au drap. Il cherche à comprendre. Il fronce les sourcils, regarde autour de lui, puis Bella.
— C’est une blague ?!
Elle se penche vers lui, toujours habillée, les bras appuyés sur ses genoux, le sourire au coin des lèvres.
— Pas du tout. C’est ta Jenny. Ta petite intello de petite soeur. Celle que tu remballe depuis des mois. Elle vient de te sucer comme une reine et de s’empaler sur ta queue comme une salope.
Je baisse les yeux. Mes hanches ont cessé de bouger, mais son sexe est toujours en moi. Je suis figée. Mon ventre contracté. Humiliée ? Non. Exposée ? Oui. Mais surtout… en feu.
Il secoue la tête.
— C’est ma demi-sœur et vous êtes complètement folles.
Bella se redresse, croise les bras.
— Peut-être. Mais t’as aimé, non ? T’as bandé comme jamais. T’as gémis, t’as supplié. Et elle, elle a tout pris. Sans dire un mot.
Tim me regarde à nouveau. Il me fixe. Un long moment.
Je pourrais me retirer. Me couvrir. Fuir.
Mais je ne bouge pas.
Je le regarde aussi. Droit dans les yeux. Et je commence à bouger à nouveau. Lentement. Un coup de reins. Puis un autre.
Il souffle.
— Putain…
Bella s’approche de lui, passe une main sur son torse ruisselant.
— Regarde-la bien maintenant. C’est elle que t’es en train de baiser. Pas moi. C’est Jenny. T’as envie de la punir ? De la traiter comme elle t’a traité ? Alors baise-la. Baise-la jusqu’à ce qu’elle n’en puisse plus.
Un grondement monte dans sa gorge. Quelque chose lâche.
Il me saisit brutalement par les hanches.
— Vous m’avez bien niqué la tête, putain…
Et il recommence à me baiser. Fort. Par en dessous. Il m’enfonce sa queue comme s’il voulait me déchirer. Chaque coup claque contre mes fesses. Je perds l’équilibre. Je crie. Je viens. Encore. Et encore.
Et je sais qu’il ne s’arrêtera pas là.
Bella, elle, sourit, les doigts entre ses cuisses. Elle se caresse doucement, observant la scène qu’elle a créée. Et elle dit :
— Maintenant qu’il sait… on va vraiment s’amuser.
— Vous êtes des putains de malades…
Et il adore ça.
Bella se glisse derrière moi. Elle passe ses mains sur mes seins, m’embrasse dans le cou.
— Baise-la comme elle en rêvait. Et tu nous baiseras toutes les deux.
Je suis plaquée contre lui, ses mains serrées sur mes hanches, son sexe en moi, dur, brûlant, incontrôlable.
Il me baise comme s’il voulait rattraper le temps perdu. Comme s’il voulait me faire payer. Ou peut-être simplement parce qu’il en crève d’envie depuis plus longtemps qu’il ne veut l’admettre.
— Petite salope… t’étais là depuis le début ? Tu m’as sucé comme une pute, hein ?
Je hoche la tête, incapable de parler. Mes seins bondissent à chaque coup de reins. Mes cuisses tremblent, ma gorge s’ouvre dans un cri muet.
Bella, elle, est juste derrière moi. Toujours habillée, mais plus pour longtemps.
Elle me caresse le dos, descend lentement jusqu’à mes fesses. Elle les écarte, les palpe, les admire.
— Elle t’a tout donné sans un mot, tu sais ? Elle s’est offerte comme une pute.
Ses lèvres se posent sur mon épaule, puis glissent dans mon cou. Sa langue me lèche, douce, humide.
Je me penche en avant. Tim glisse plus profondément. Je gémit. Il me martèle de plus en plus vite, de plus en plus fort.
Bella passe une main entre mes jambes. Elle frotte mon clitoris pendant qu’il me prend.
— Tu vas jouir sur sa bite, Jenny ? Tu veux te vider, là, comme une chienne ?
Je hoque. Je m’effondre. Mon corps explose. Ma jouissance me submerge, brutale, incontrôlable. Je me tends. Je crie enfin. Une vraie voix.
— Oui… oui…
Tim me bascule sur le côté.
— J’ai pas fini, moi.
Bella est déjà en train de retirer son haut. Puis sa jupe. Elle reste nue, fière, superbe, excitée. Elle grimpe à genoux sur le lit, attrape Tim par la nuque et l’embrasse à pleine bouche, goulûment, salement.
Leur langue se cherchent, se battent. Elle le pousse contre le matelas.
— Maintenant c’est moi, dit-elle en le chevauchant.
Elle s’empale sur lui comme une furie.
Ses hanches roulent, son bassin cogne, sa voix s’élève.
Moi, je me relève lentement, encore tremblante, mais l’œil brûlant.
Je m’approche d’eux. Je caresse Bella. Son dos. Ses hanches. Puis ses seins. Je les presse, les embrasse. Elle se retourne vers moi, haletante.
— Tu veux goûter ?
Elle m’embrasse à pleine bouche.
C’est chaud, mouillé, animal.
Je descends. Je glisse ma langue entre ses cuisses, contre sa chatte qui s’empale sur sa queue. Je lèche les deux. Le mélange. Je sens tout : son jus à elle, sa queue à lui.
Elle gémit fort.
— Putain, Jenny…
Tim gémit aussi.
— Les voir ensemble comme ça… j’vais…
Bella se retire d’un coup.
— Non.
Elle le prend en main. Sa queue dégouline.
— Tu vas finir où il faut.
Elle me fait signe.
Je me mets à genoux devant eux. J’ouvre grand la bouche.
Bella fait de même.
On est là, toutes les deux, côte à côte, les visages tendus vers lui, les langues sorties.
Il se branle sur nos bouches.
— Putain… putain…
Et il jouit.
Un jet chaud, épais, en plein sur nos langues. Puis un autre, sur nos joues. Nos seins. Nos lèvres. On rit, on s’en fout partout. Il crache tout ce qu’il a, en grognant comme un animal.
On se regarde, toutes les deux. Salies. Rincées. Ravies.
Bella me sourit.
— Tu vois ? C’était pas si compliqué.
Je souris aussi. Ma bouche pleine de foutre.
Et je sais que plus rien ne sera comme avant.
Le silence dans la chambre a une odeur : foutre, sueur, peau chaude. Le genre d’odeur qu’on n’oublie pas. Le genre d’instant qu’on ne peut pas effacer.
Bella est allongée de travers, un sein encore dehors, les cheveux en vrac. Tim s’est assis au bord du lit, torse nu, les bras posés sur ses genoux. Il ne parle pas. Il digère.
Moi, je suis restée là, nue, contre le mur, la bouche encore salée. Je sens son sperme sécher sur ma joue. Je n’ai pas envie de l’essuyer.
Bella tourne la tête vers moi, un sourire au coin des lèvres.
— Alors, c’était lui que tu voulais ou on en cherche un autre ?
Je hoche la tête, lentement.
— Et maintenant que tu l’as eu… tu veux quoi ?
Je ne réponds pas.
Je m’avance simplement vers le lit, me glisse entre eux deux.
Et je dis :
— J’en veux encore et après un autre.
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