L’épistolière : Le Modèle (épisode 1)

Récit érotique écrit par Dyonisia [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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L’épistolière : Le Modèle (épisode 1)
L’épistolière : Le Modèle (épisode 1)
Un échange de lettres entre amies : début mars, première approche.
§§§
Ma chérie,
Je sais que tu es très occupée avec l’ex nouvelle chérie de ton ex, mais je ne te dérange pas que pour te dire que je pense à toi, j'ai aussi besoin que tu me donnes ton avis et ton conseil sur un sujet auquel je ne m'attendais pas. En plus, c'est un peu dans ton domaine.
J'ai eu ce soir une longue conversation avec Manon, et après nos effusions habituelles, elle m'a fait une proposition dont je ne sais trop quoi penser. Elle et Cynthia prennent depuis quelques temps des cours de dessins avec une nana qui se prend pour une artiste – elle l'est peut-être au fond ! – et qui « enseigne » une fois par semaine, en général le samedi. D'après ce que j'ai compris, prof et élèves sont plus amatrices que professionnelles, c'est juste une sorte de hobby pour l'une et les autres. N'empêche, elles ont fait des premiers cours de théorie et de connaissances des techniques, ce qui me parait un début assez pédago. Maintenant, elles passent au dessin d'après modèles, d'abord genre pommes et autres fruits ou fleurs, de nus ensuite.
Dans la ville des filles, les modèles professionnels sont plus que rares, tu t’en doutes ! La prof leur a dit qu'elle aimerait qu'il y ait une volontaire pour poser, ce qui est d'après elle mieux qu'une reproduction de statue pour apprendre à rendre les formes. Elle a ajouté en plaisantant que si l'une des élèves pouvait convaincre une copine de poser, ce serait parfait. Et c'est là que Manon a pensé à moi, comme modèle de "femme faite" a-t-elle suggéré (je crois que c'est plutôt "mûre" qu'elle avait en tête…). Cynthia fait chorus, bien sûr. Toutes les deux me disent que c'est uniquement pour l'anatomie, leur prof préfère qu'elles aient plus de maîtrise pour aborder le portrait. Ce serait un samedi, à ma convenance. Manon voudrait juste avoir mon accord pour informer la nana. Mais j'hésite.
Voilà ma chérie, qu'en penses-tu ? Être vue nue par plusieurs, même si elles savent quels sont mes liens avec leur condisciple, n'est pas vraiment gênant pour moi, mais être dessinée, non par l'artiste, mais par plusieurs élèves, je ne sais pas pourquoi mais ça m'intimide. Ou plutôt je sais pourquoi, je le crains : la peur que ces dessinatrices se focalisent sur les défauts !
Je t'embrasse, même si tu dors.
Non, au contraire, j'en profite pour t'embrasser partout !
§§§
Ma Chantal,
Pour répondre à ta question, je suis un peu sceptique. Je suis d'accord que le modèle vivant est le mieux. Encore faut-il savoir à quel niveau en sont les élèves. S’ils sont vraiment débutants, pour moi en tout cas, c'est difficile. D’un autre côté, je pense que ce qui est bien, justement, c'est de changer des stéréotypes de la nana de vingt ans sans cellulite et avec les nichons dressés vers le ciel.
Il faut aussi voir s’il y a des mecs dans les élèves. S’il n’y a que des nanas, bonjour les gouines (ce qui est bien), sinon attention aux voyeurs. Tu peux te rendre compte de ce qu’est une séance de pose sur différents sites qui donnent des exemples de modèles, seins nus bien sûr mais souvent avec une culotte (couleur chair).
Tiens moi au courant. Bisous
§§§
Merci de tes conseils, ma chérie.
J’en ai reparlé avec Manon. Les élèves sont vraiment des amatrices. En tout cas, il n'y a pas d'a-mateurs ! Par contre, les âges de ces élèves sont très divers, de la gamine à la retraitée en passant par la mère de famille. Si j'ai bien compris, elles viennent là surtout pour passer le temps. J'irais voir des sites, comme tu le suggères, si j'ai le temps. Mais je crois que je saurais prendre la pose, sauf si la prof me demande une immobilité complète trop longtemps. Enfin, je suppose qu'entre non professionnelles on peut négocier !
Pour la culotte, ce n'est pas son absence qui me gênerait. Manon a rigolé quand je lui en ai parlé. Mais elle se renseignera, il est possible que certaines dames soient choquées par une nudité totale. En tout cas, si la prof veut changer de stéréotype, c'est sûr qu'avec moi elle sera servie ! Et pour le niveau des élèves, tout ce que je sais c'est qu'elles en étaient à croquer des pommes, des bananes et des oranges aussi. La prof veut peut-être leur faire dessiner maintenant des poires blettes et des figues mûres ?
Bref, Manon insiste et les copines me disent "pourquoi pas ?" En dépit de mes craintes, la chose a un côté excitant qui me tente. Si je me décide, j'espère qu'une fois en place je ne serai pas trop excitée. De toute façon, quoiqu’il se passera je te livrerai mon ressenti de l'expérience.
Bises tendres
§§§
Ma Chantal,
Effectivement, tu donnes quelques précisions. Le problème en effet est aussi de garder la pose pendant un temps suffisant. Bonjour les crampes !
J'avais une copine qui posait aux Beaux-Arts pour se faire un peu d'argent (pas mal payé d'ailleurs, si ma mémoire est bonne). Tu me connais, c'était une "bonne" copine, on s'amusait quelques fois ensembles, c'était purement sexuel. On s'entendait bien mais ni l'une ni l'autre n’a pensé à aller plus loin. Je me rappelle qu’une ou deux fois on avait fait l'amour après sa séance de pose et je peux te dire que son sexe était presque dégoulinant et je ne te parle pas du goût et de l'odeur. Elle disait d'ailleurs qu'après la séance, si elle n’était pas avec une fille elle se masturbait car ça l'excitait.
J’ai, bien sûr, parlé de ton idée à S. qui pense que je devrais faire le modèle, pour que les artistes apprennent à dessiner ou à peindre la cellulite sur des grosses fesses et des grosses cuisses. Une vraie peste ! Avec sa paire de nichons, elle pourrait aussi faire un modèle « pastèques pendantes » !
Je ne résiste pas au plaisir de t'envoyer quelques archives pour te donner des idées.
Baisers entre tes cuisses et dans ta raie.
§§§
- Ma chérie, attends que j’aie posé pour m'embrasser là et là !!
J'ai pris le temps (tant pis pour le dossier en cours, tu vois à quel point je me sens concernée !) de scroller une heure sur les sites. J'ai d'abord pris peur : une modèle parlait de poses de 45 minutes, horreur ! Mais c'était une pro, ouf ! Ensuite j'ai vu des minis reportages sur des ateliers genre MJC ou privés. Une artiste cherchait des modèles, une autre ne dessinait que des femmes, ça m'a plus ou moins rassurée : on citait des temps de cinq à dix minutes, un quart d’heure. Ce serait plus dans mes possibilités !
Plus j'y pense, plus je comprends ta copine. Je me suis projetée en situation, j'en étais déjà mouillée... Bon, j'ai vu qu'il y avait parfois des draperies pour masquer les intimités, mais les artistes insistaient sur l'importance de la nudité pour appréhender l'anatomie, qu'il y avait une relation nécessaire et "intellectuelle" (?) entre l'expression corporelle du modèle et le ressenti de l'artiste, que seule l'étude de la morphologie permettait d'intégrer l'art de la reproduction de la vérité naturelle, etc. Beaucoup de termes que je n'ai pas trop compris, peut-être du bla-bla, je n'en sais rien. Mais dans l'ensemble, il semble qu'effectivement les élèves (il y avait aussi des mecs) soient plus branchés sur leur dessin que sur le voyeurisme. Bien qu’à mon avis, du voyeurisme, il y en a aussi, même chez les femmes !
Le fait d'être assurée que je n'aurais que des filles comme "observatrices" m'a finalement rassérénée. Bref, j'allais sauter le pas et envoyer un texto à Manon pour lui dire que j'étais d'accord sur le principe et qu'elle en informe leur prof, mais les infos et les illustrations que tu m’as envoyées sont arrivées à point nommé avant de me lancer. Merci.
L'Atelier modèle N°9 correspondrait un peu à ce que m'a raconté Manon, il n'y a que des femmes, dirait-on. Dans mon cas, elles seraient moins nombreuses, ouf ! Manon m'a dit qu'elles étaient une vingtaine d'élèves au maximum, pas toujours les mêmes présentes. Ça va, ça vient, en fonction des obligations de chacune, je suppose. Ça reste dans le mode très amateur et hobby plus qu'enseignement, mais de mon point de vue ce n'est pas plus mal, j'aurai moins de crainte à m'exposer. (J'ai utilisé le futur au lieu du conditionnel, c'est un signe !)
Sur une vidéo, une nana, modèle confirmée (plus de dix ans de pose d'après son discours), disait que parfois elle se voyait représentée avec des formes diverses, pas du tout les siennes. La "vision de l'artiste" parait-il. J’ai compris qu’il fallait s'y faire ! Par contre, je n'avais pas intégré ce que voulait dire "sur une estrade". J'imaginais une espèce de podium, pas être juchée sur un tabouret haut installé sur une table ! Faut pas avoir le vertige ! Enfin, sur la photo, il y a bien trente femmes ou plus, la hauteur est sans doute nécessaire pour que toutes voient. J'espère que pour moins d’élèves ce sera moins élevé !
Cela dit, je serai plus grassouillette que la norme, plutôt dans les canons des dix-huitième et dix-neuvième siècles… Mais tant pis, pour une exhibitionniste j'avoue que c'est très attirant ! Je serai excitée, c'est sûr ; les filles verront mes tétons me trahir. Pourvu qu'il y en ait une qui veuille bien vérifier si le bas confirme le haut ! Sinon, je serai obligée de faire comme ta copine. Tu crois que la prof aura prévu un endroit pour la "détente" de son modèle ?
Dis-moi surtout si tu penses que je ne fais pas une connerie, avant que j’envoie ma réponse à Manon. (Est-ce qu'un masque, genre loup par exemple, serait envisageable, au fait ?)
Je t'embrasse les fesses et je te lèche le sexe. Il doit avoir du goût après ces échanges
PS : Ton idée de faire poser S. me semble pertinente ! Mais vous avez déjà posé pour des photos, non ?
§§§
Ma Chantal,
Tu attends un avis éclairé. Quelle responsabilité! Je vais faire simple : à la vue de ce que tu m’en dis, franchement, tu ne risques pas grand-chose, et au pire il y aura une séance et pas plus. Mais je pense que ça devrait te plaire.
Tu as tout à fait raison, S. et moi avons posées nues pour de la photo. Mais, même si, après, les images transforment la réalité, cela n'a rien à voir avec le dessin et encore moins la peinture. Pour le dessin, tu ne risques pas trop de déformation ; pour la peinture, c'est autre chose. La vison de "l'artiste" n'est certainement pas la tienne et tu peux avoir des surprises sur la représentation de ton corps !
Crois-moi, je ne suis pas inquiète : ça va te plaire. Et si elles te font le coup du tabouret, ce qui m'étonnerait pour une première fois, c'est un moyen idéal pour leur exposer ton sexe "sans le faire exprès". Lorsque Fanny me racontait ses séances de pose, ce n'était quand même pas comme sur ces vieilles photos. Elle n’a jamais été perchée. Par contre, assise elle avait la chatte au niveau des yeux des élèves. Elle était en plus super poilue et brune, avec des poils épais et très frisés ce qui faisait un super contraste avec une peau assez claire. Tu imagines bien que cette pilosité abondante favorisait les parfums enivrants d'un sexe lubrifié. Même son petit trou du cul était entouré de poils.
Mais je m'égare du sujet avec un brin de nostalgie. J'ai dû sauter une étape, mais comment Manon en est arrivée à te proposer ça ? Et Andréa, qu'en pense-t-elle ? Mais pour moi, vas-y ma Chantal. Comme ça tu pourras me raconter combien ça te fait mouiller !
Je te lèche le cul, et S., j'en suis sûre, le con.
§§§
À ta santé, ma chérie !
Eh bien voilà : vous m'avez toutes conseillé d'y aller, Andréa la première ; j'ai sauté le pas ! J'ai dit ok à Manon pour qu'elle en informe sa prof, elle verra si elle lui en dit plus. Alea jacta est ! À moins que la prof refuse, mais entre nous ça m'étonnerait. Je fais confiance à Manon là-dessus. Cela dit, tant mieux si on ne me perche pas sur une table, mais s'il faut jouer la reproduction de L'origine du monde, j'y serai prête.
Comment en est-on arrivé là, demandes-tu, c'est que j'ai dû oublier de te dire que Manon et Cynthia s'étaient amusées à prendre des cours de dessin. Rien de formel, ni même du genre Maison de quartier, mais une nana, jeune femme débordante d'altruisme, qui proposait des cours dans son propre atelier d'artiste, les dispense maintenant dans une salle municipale. Elle expose plus ou moins dans des manifestations hyper locales et c'est comme ça que les filles ont fait sa connaissance. À mon avis, c'est aussi l'occasion pour la nana de s’intégrer socialement en offrant un passe-temps "culturel" à des femmes du coin qui s'ennuient.
Après une première approche théorique, elles en sont venues à reproduire des trucs simples (je ne te dis pas que ce que j'ai vu des croquis de ma fille ou de sa chérie mérite d'être exposé !) et, si j'ai bien compris, c'est la vue de quelques nus dessinés, peints peut-être, par ladite artiste, qui a mis dans l'idée de certaines de vouloir en faire la reproduction. La prof leur a conseillé de s'attaquer plutôt au réel et a fini par leur dire qu'elle avait déjà fait poser des modèles pour ses élèves, d'où la suite : "qui serait volontaire ou connaîtrait une personne qui accepte ?" et la proposition – indécente – qui a germé dans l'esprit de Manon. Cynthia ne l'a pas dissuadée, au contraire. Telle mère, telle fille, et qui se ressemble, s'assemble. Tout est dit !
Bon, outre les encouragements de mon amour et de mes amies chéries, et la non opposition de J. bien que plus réservée (apparemment !) sur l'exhibitionnisme, je dois t'avouer qu'autre chose m'a définitivement décidée. Un rêve honteux…
Je me suis vue dans les positions des modèles sur une table au milieu d'une foule de filles et de femmes, pendant qu'on détaillait et commentait tous les détails de mon corps, nuque, bras, cuisses, mollets, pieds, seins, reins, fesses, plis et reliefs de mounine comme trou du cul. Et qui faisait cet exposé obscène suivi avidement par ces nanas de tous âges, belle prof en tête ? Manon ! Je me suis réveillée avec le drap mouillé. J'ai dû me branler (oui, masturber serait trop peu dire) pour pouvoir me rendormir. Ta Chantal est complètement dépravée, ma chérie !
Juste une pensée qui me vient et qui m'inquiète, enfin, façon de parler : si ça se fait que je joue les modèles nues et que je repense à ce rêve pendant la séance, j'ai peur de laisser une trace humide sur le tabouret ou le coussin. De toute façon, tu sauras TOUT ma chérie. D'ailleurs, je me suis promis de tenir un journal de mes émotions et d'en faire profiter les copines qui m'ont aidée à me décider. Si c'est suffisamment cochon, je le transformerai peut-être en récit pour les lecteurs et les lectrices qui aiment bien les histoires de cul.
Je voulais te dire aussi que j'ai bien aimé tes souvenirs de Fanny. Le bon côté de la nostalgie c'est de nous faire revivre des souvenirs précieux.
J'ai envie de te tordre les tétons en te buvant, mouille ou pipi peu importe !
§§§
Ma Chantal,
On est contentes que tu te reconvertisses dans une carrière de modèle. Peut-être qu’un jour j'aurai Chantal sur une toile dans la boutique. On est impatientes surtout que tu nous fasses une description précise de ta première séance de pose avec tous les effets secondaires. Au fait, c'est quand ?
[Ici, un développement intéressant sur des problématiques intimes, mais sans rapport avec le sujet.]
Je t'embrasse les aisselles, les bouts de seins, le sexe, le cul et les orteils.
§§§
Ma chérie,
Je vais garder mes forces pour mon expérience de modèle, encore que pour l'instant rien ne soit fait. J'ai eu un retour de Manon : l'artiste "prof" a été intéressée par mon volontariat et, semble-t-il, un peu étonnée. Manon ne lui a pourtant pas encore dit ses relations avec celle qu'elle lui proposait de foutre à poil ! Comme je le pensais, la prof a voulu me rencontrer pour discuter avant de prendre rendez-vous pour la première séance de pose. J’ai fait un saut à la coloc de Manon ce week-end.
Quand je dis « un saut », c’est un saut en longueur : depuis chez moi, ce n'est pas la porte à côté ! En un sens, ce n'est pas plus mal : je suis certaine de ne pas rencontrer des gens de ma région ni d'élus de ma ville et peu de risque de croiser un client ou autre connaissance. (C'est idiot : je réagis comme si j'allais faire un film porno ; on a de ces idées absurdes qui te viennent ! Ou alors, c'est que je suis moins libérée que je le crois. De là à ce que je parte en courant avant la première séance ! Non, je me connais quand même un peu : si je m'engage, je m'y tiens.)
Je suis arrivée samedi tard et j'en suis partie hier matin pour rentrer chez moi moins tôt que j'aurais voulu. J'ai passé les deux nuits avec Manon et Cynthia. Impossible de faire autrement, les autres colocs, L. et Y. ont UN chéri (non, pas le même, chacune le sien). Pour Y., aujourd'hui c'est un, hier c'était une, demain, on sait pas ! Elle est vraiment bi, elle suit l'inclination qui l'attire selon le moment. Pour L., elle semble définitivement revenue à ses premières amours hétéros : elle a le même petit ami depuis Noël. Polis et sympas les mecs, remarque, mais pas question d'exposer nos effusions en-dehors de la chambre, et encore, en restant discrètes. Quand on est à sept dans une coloc prévue pour trois, forcément, on manque un peu d'espace, ce qui pose quelques petits problèmes à certains moments…
J'ai donc eu mon rendez-vous, mon entretien d'embauche, ce dimanche après-midi. Désolée, mais il n'y a rien de très croustillant qui puisse faire mouiller mes deux coquines chéries. Mais c'est la vérité qui commande, non ? Déjà, après avoir rencontré Aurore, l'artiste (sous le nom de "Margie" ; elle n'a pas dit pourquoi) et prof de dessin à ses heures, je ne suis pas persuadée que tu en entendes parler un jour. J'ai évoqué les galeries de peintures, elle a changé de sujet. Autre petite déception, la rencontre n'a pas eu lieu dans la salle qui sert d'atelier, occupée ce jour-là par une autre activité, mais au domicile de l’artiste, une petite villa dans un quartier tranquille. Manon m'y a conduite, et nous avons emmené Cynthia pour ne pas la laisser seule.
Pour satisfaire ta curiosité, je m'étais habillée en jupe et chemisier, soutif, collants et souliers plats. Les filles en jeans, à leur habitude, pull et tee-shirt sans rien dessous, string pour Manon, culotte pour Cynthia, tennis aux pieds. Le temps n'était pas aux fantaisies, pluie et vent dominaient (j'ai regretté d'avoir mis une jupe). Sur le coup, j'avais été un peu dubitative lorsqu'il s’était agi d'aller chez la prof, mais il s'est confirmé qu’il n’y avait qu'elle. De son côté, elle a été un peu surprise de nous voir arriver à trois ! Nous avons commencé par parler chacune de nous ce qui a détendu l'ambiance. Elle se doutait que Manon et Cynthia étaient ensemble, l'apprendre officiellement ne lui a pas posé de problème. Et finalement, sur une parole maladroite, elle a su quels étaient mes liens avec les filles.
Aurore est une grande nana d'environ trente-cinq ans, filiforme et androgyne, qui nous a reçues en pantalon et chandail. De longs cheveux bruns jusqu'au bas des épaules, un visage fin, des yeux clairs, pas de poitrine, ou si peu, et des fesses discrètes. Elle est graphiste dans une boîte en relation avec celle où travaille Cynthia. Sa passion du dessin, c'est surtout pour elle-même, et elle a voulu essayer de la faire partager bénévolement dans le cadre des animations culturelles locales. Le projet a été plus ou moins attractif au début, mais après deux, trois ans, il est apparu que ça intéressait une vingtaine de personnes, régulièrement même si pas toujours en même temps. D'où la petite expo, la prise de contact des filles avec cette Aurore, et leur inscription à son "cours".
Au sujet du modèle nu, elle avait pratiqué pendant ses études des Beaux-Arts, au chevalet et sur l'estrade. Elle nous a montré quelques esquisses de nus des deux sexes qu'elle a gardées. J'ai trouvé qu'elle avait un bon coup de crayon, mais elle a dit qu'en réalité c'était très moyen. Ça me l'a rendue tout de suite sympathique qu'elle ne se revendique pas géniale. En tant que "prof", elle n'a pas eu beaucoup d'expérience avec des modèles : il y a bien eu l'année dernière une de ses élèves qui s'était dévouée, mais le "nu" n'est pas allé plus loin qu'en culotte et soutif, et une pose seins nus mais de dos ! Lorsqu'elle a fait son appel à volontaire cette année, elle n'espérait pas vraiment une réponse positive. Le message de Manon lui proposant quelqu'un l'a en effet surprise.
Elle m'a questionnée sur ma motivation. J'ai été franche, je lui ai dit mon attrait autant que mes hésitations par rapport à cette expérience, que la nudité ne me gênait pas a priori, vu mes us de nudiste à la plage et au hammam, et à sa question, un peu incrédule, si par "nudité" je voulais dire entièrement nue, je lui ai répondu sincèrement que oui, si devant un public exclusivement féminin !
Et là, elle m'a demandé si j'avais des photos à lui montrer. Je n'avais pas prévu ça ! J'aurais dû m'y attendre, je n'y avais pas pensé mais ça m'a paru logique. Je me suis platement excusée. Elle n'a pas insisté, nous sommes passées aux questions pratiques. Des trucs bêtes, d'abord : par exemple, si la salle pouvait être fermée à clé pendant les séances de pose, s'il y avait un vestiaire (non, mais elle pouvait apporter un paravent), si les poses dureraient longtemps, etc. et puis des questions d'organisation, plus sérieuses, comme combien de séances, s'il serait possible d'en annuler une au cas où j'aurais une obligation de dernière minute ou au contraire d'en faire deux en un week-end.
Elle était ennuyée de me dire qu'elle n'avait pas de crédit pour payer les séances. Je lui ai confirmé que mon volontariat était bénévole. Elle a proposé de me défrayer elle-même pour les déplacements et de m'héberger pour m'éviter un hôtel. Nous l'avons rassurée là-dessus puisque je logerais chez Manon (c'est comme ça qu'elle a découvert le pot au roses). Pour le "nu intégral", elle ne savait pas si ça conviendrait à toutes ses élèves (Manon et Cynthia l'ont assurée que, elles, ça ne les gênait pas !). On ferait peut-être des séances en sous-vêtement ou éventuellement seins nus avec tout le monde, et totalement nue seulement avec celles qui le souhaiteraient. Elle n'avait pas encore informé les autres élèves avant de m'avoir rencontrée. Elle pensait les avertir et leur poser la question.
Ça faisait presque deux heures que nous discutions, et rien n'était vraiment décidé. Elle était sympa, apparemment intéressée et heureuse d'avoir un modèle vivant pour son cours, mais j'ai senti que quelque chose la retenait. Je lui ai demandé si elle aurait préféré voir des photos de moi, en maillot de bain par exemple, avant de s'engager. Elle nous a avoué que oui. Dans ce cas, je lui ai proposé de me déshabiller. De toute façon, si elle me "recrutait", ça arriverait, non ? Elle a évoqué la présence de Manon et Cynthia, avant de réaliser que sa remarque était superflue et nous avons ri toutes les quatre. Par discrétion, elle a baissé les stores, et je me suis déloquée, debout devant le fauteuil où elle s'était rassise, sans y mettre de la provocation, juste comme on quitte ses vêtements chez soi. Je me suis arrêtée au soutif et aux collants (ce coup-ci c'en était avec gousset mais sans slip dessous bien sûr).
J'ai pris les quelques poses qu'elle m'a demandées, de face, de profils et de dos. Elle a pu avoir déjà une première vision assez précise quoique voilée de mon sexe. J'ai suggéré d'enlever aussi le soutif, elle a acquiescé et j'ai recommencé les poses (avec un petit pincement au cœur en sentant mes lolos s'affaisser au retrait des bonnets et ballotter dans mes mouvements). Exposition et inquiétude ont eu une certaine influence sur mon métabolisme sexuel, une réaction dont j'ai ressenti l'humidité sur le gousset des collants. Manon et Cynthia m'ont dit ensuite qu'il montrait une tache qui s'élargissait. N'empêche que sur le moment elles ont fait en sorte de l'agrandir en chuchotant entre elles – assez haut pour être entendue, les malines ! – que si j'avais été complètement à poil on n'en aurait pas vu plus, mais mieux !
Aurore m'a interrogée du regard, j'étais allée trop loin pour refuser, j'ai accepté, mais j'ai dû m'asseoir pour n'être pas trop indécente en retirant les collants, et de fait j'ai dû l'être encore plus en le faisant face à elle. Elle n'a rien dit d'autre qu'une réflexion sur la présence de la touffe fournie qui mettait en valeur l'entièreté de la vulve lisse. Je lui ai raconté brièvement l'épilation via le hammam tout en reprenant quelques poses à sa demande. Pour tout dire, je préférais qu'elle scrute ma mounine et mon cul plutôt que mes pieds et leurs orteils. En plus de mes lolos trop sensibles à la gravité, elle a eu aussi la possibilité d'apprécier directement les capitons de ma cellulite sur les cuisses et les fesses. Bref, elle a pu se rendre compte que j'avais une morphologie à l'exact opposé de la sienne ! (Est-ce que c'est mal d'avoir pensé que nous pourrions poser côte à côte pour que les élèves appréhendent le contraste ?)
Enfin, elle a mis fin à mon exhibition en me remerciant d'avoir été autant sincère. C'est le mot qu'elle a employé, je ne sais pas si elle pensait à notre discussion en général, ou si elle visait spécialement les émotions sexuelles que je n'avais pas cherché à dissimuler. En tout cas, elle m'a assurée que je lui convenais et a accepté que je puisse m'arrêter après la première séance. Sinon, nous partons pour cinq ou six, voire plus si affinités. Je dois lui envoyer les dates auxquelles je serai libre et nous nous mettrons d'accord pour les séances. (Ah oui, je m'étais rhabillée, bien sûr !)
Honnêtement, cette prise de contact m'a remuée. J'avais beau vouloir ne penser à rien, je ne pouvais m'empêcher de remarquer que j'étais étudiée avec un œil d'experte en proportions, qualités et défauts physiques. Malgré l'attitude bienveillante et apparemment neutre d'Aurore, c'était à la fois intimidant et excitant. J'en étais à craindre autant qu'espérer qu'elle me touche les seins ou les fesses pour se faire une idée de leur consistance, alors que je savais très bien qu'il n'en était pas question. J'ai même pensé que si elle me demandait de lui montrer ma chatte ouverte, je le ferais. C'était évidemment hors de propos, et pourtant je ne suis pas sûre de le regretter ou d'en être soulagée.
J'en ai parlé avec Manon après avoir quitté Aurore. Elle et Cynthia m'ont dit avoir été excitées par le spectacle, en particulier par la façon dont je m'étais livrée à l'examen critique par leur prof. Manon est un peu inquiète de ce qu'elle éprouvera en me voyant offerte de même aux autres filles du cours, celles qui assisteront aux poses de nu intégral, du moins. Cynthia parie que ce seront d'abord des poses en sous-vêtements ou seins nus, ce qui permettra à tout le monde de s'habituer. Elle a sans doute raison, mais même comme ça, Manon est beaucoup moins certaine aujourd'hui d'avoir eu une bonne idée en me proposant. Ses quasis remords m'ont touchée, je lui ai rappelé que c'était moi qui avais choisi d'accepter et je lui ai affirmé qu'elle n'y était pour rien. Pourtant, je suis encore partagée entre envie et peur. Bref, je suis indécise et impatiente comme une gamine !
Ma lettre est déjà trop longue et mes émotions sexuelles sont revenues en revivant mon après-midi dominicale. Pour l'instant, mes cochonnes chéries, je vous laisse ma moule à lécher.
Bises tendres sur vos seins et profondes dans votre sexe.
(À suivre)
Un échange de lettres entre amies : début mars, première approche.
§§§
Ma chérie,
Je sais que tu es très occupée avec l’ex nouvelle chérie de ton ex, mais je ne te dérange pas que pour te dire que je pense à toi, j'ai aussi besoin que tu me donnes ton avis et ton conseil sur un sujet auquel je ne m'attendais pas. En plus, c'est un peu dans ton domaine.
J'ai eu ce soir une longue conversation avec Manon, et après nos effusions habituelles, elle m'a fait une proposition dont je ne sais trop quoi penser. Elle et Cynthia prennent depuis quelques temps des cours de dessins avec une nana qui se prend pour une artiste – elle l'est peut-être au fond ! – et qui « enseigne » une fois par semaine, en général le samedi. D'après ce que j'ai compris, prof et élèves sont plus amatrices que professionnelles, c'est juste une sorte de hobby pour l'une et les autres. N'empêche, elles ont fait des premiers cours de théorie et de connaissances des techniques, ce qui me parait un début assez pédago. Maintenant, elles passent au dessin d'après modèles, d'abord genre pommes et autres fruits ou fleurs, de nus ensuite.
Dans la ville des filles, les modèles professionnels sont plus que rares, tu t’en doutes ! La prof leur a dit qu'elle aimerait qu'il y ait une volontaire pour poser, ce qui est d'après elle mieux qu'une reproduction de statue pour apprendre à rendre les formes. Elle a ajouté en plaisantant que si l'une des élèves pouvait convaincre une copine de poser, ce serait parfait. Et c'est là que Manon a pensé à moi, comme modèle de "femme faite" a-t-elle suggéré (je crois que c'est plutôt "mûre" qu'elle avait en tête…). Cynthia fait chorus, bien sûr. Toutes les deux me disent que c'est uniquement pour l'anatomie, leur prof préfère qu'elles aient plus de maîtrise pour aborder le portrait. Ce serait un samedi, à ma convenance. Manon voudrait juste avoir mon accord pour informer la nana. Mais j'hésite.
Voilà ma chérie, qu'en penses-tu ? Être vue nue par plusieurs, même si elles savent quels sont mes liens avec leur condisciple, n'est pas vraiment gênant pour moi, mais être dessinée, non par l'artiste, mais par plusieurs élèves, je ne sais pas pourquoi mais ça m'intimide. Ou plutôt je sais pourquoi, je le crains : la peur que ces dessinatrices se focalisent sur les défauts !
Je t'embrasse, même si tu dors.
Non, au contraire, j'en profite pour t'embrasser partout !
§§§
Ma Chantal,
Pour répondre à ta question, je suis un peu sceptique. Je suis d'accord que le modèle vivant est le mieux. Encore faut-il savoir à quel niveau en sont les élèves. S’ils sont vraiment débutants, pour moi en tout cas, c'est difficile. D’un autre côté, je pense que ce qui est bien, justement, c'est de changer des stéréotypes de la nana de vingt ans sans cellulite et avec les nichons dressés vers le ciel.
Il faut aussi voir s’il y a des mecs dans les élèves. S’il n’y a que des nanas, bonjour les gouines (ce qui est bien), sinon attention aux voyeurs. Tu peux te rendre compte de ce qu’est une séance de pose sur différents sites qui donnent des exemples de modèles, seins nus bien sûr mais souvent avec une culotte (couleur chair).
Tiens moi au courant. Bisous
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Merci de tes conseils, ma chérie.
J’en ai reparlé avec Manon. Les élèves sont vraiment des amatrices. En tout cas, il n'y a pas d'a-mateurs ! Par contre, les âges de ces élèves sont très divers, de la gamine à la retraitée en passant par la mère de famille. Si j'ai bien compris, elles viennent là surtout pour passer le temps. J'irais voir des sites, comme tu le suggères, si j'ai le temps. Mais je crois que je saurais prendre la pose, sauf si la prof me demande une immobilité complète trop longtemps. Enfin, je suppose qu'entre non professionnelles on peut négocier !
Pour la culotte, ce n'est pas son absence qui me gênerait. Manon a rigolé quand je lui en ai parlé. Mais elle se renseignera, il est possible que certaines dames soient choquées par une nudité totale. En tout cas, si la prof veut changer de stéréotype, c'est sûr qu'avec moi elle sera servie ! Et pour le niveau des élèves, tout ce que je sais c'est qu'elles en étaient à croquer des pommes, des bananes et des oranges aussi. La prof veut peut-être leur faire dessiner maintenant des poires blettes et des figues mûres ?
Bref, Manon insiste et les copines me disent "pourquoi pas ?" En dépit de mes craintes, la chose a un côté excitant qui me tente. Si je me décide, j'espère qu'une fois en place je ne serai pas trop excitée. De toute façon, quoiqu’il se passera je te livrerai mon ressenti de l'expérience.
Bises tendres
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Ma Chantal,
Effectivement, tu donnes quelques précisions. Le problème en effet est aussi de garder la pose pendant un temps suffisant. Bonjour les crampes !
J'avais une copine qui posait aux Beaux-Arts pour se faire un peu d'argent (pas mal payé d'ailleurs, si ma mémoire est bonne). Tu me connais, c'était une "bonne" copine, on s'amusait quelques fois ensembles, c'était purement sexuel. On s'entendait bien mais ni l'une ni l'autre n’a pensé à aller plus loin. Je me rappelle qu’une ou deux fois on avait fait l'amour après sa séance de pose et je peux te dire que son sexe était presque dégoulinant et je ne te parle pas du goût et de l'odeur. Elle disait d'ailleurs qu'après la séance, si elle n’était pas avec une fille elle se masturbait car ça l'excitait.
J’ai, bien sûr, parlé de ton idée à S. qui pense que je devrais faire le modèle, pour que les artistes apprennent à dessiner ou à peindre la cellulite sur des grosses fesses et des grosses cuisses. Une vraie peste ! Avec sa paire de nichons, elle pourrait aussi faire un modèle « pastèques pendantes » !
Je ne résiste pas au plaisir de t'envoyer quelques archives pour te donner des idées.
Baisers entre tes cuisses et dans ta raie.
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- Ma chérie, attends que j’aie posé pour m'embrasser là et là !!
J'ai pris le temps (tant pis pour le dossier en cours, tu vois à quel point je me sens concernée !) de scroller une heure sur les sites. J'ai d'abord pris peur : une modèle parlait de poses de 45 minutes, horreur ! Mais c'était une pro, ouf ! Ensuite j'ai vu des minis reportages sur des ateliers genre MJC ou privés. Une artiste cherchait des modèles, une autre ne dessinait que des femmes, ça m'a plus ou moins rassurée : on citait des temps de cinq à dix minutes, un quart d’heure. Ce serait plus dans mes possibilités !
Plus j'y pense, plus je comprends ta copine. Je me suis projetée en situation, j'en étais déjà mouillée... Bon, j'ai vu qu'il y avait parfois des draperies pour masquer les intimités, mais les artistes insistaient sur l'importance de la nudité pour appréhender l'anatomie, qu'il y avait une relation nécessaire et "intellectuelle" (?) entre l'expression corporelle du modèle et le ressenti de l'artiste, que seule l'étude de la morphologie permettait d'intégrer l'art de la reproduction de la vérité naturelle, etc. Beaucoup de termes que je n'ai pas trop compris, peut-être du bla-bla, je n'en sais rien. Mais dans l'ensemble, il semble qu'effectivement les élèves (il y avait aussi des mecs) soient plus branchés sur leur dessin que sur le voyeurisme. Bien qu’à mon avis, du voyeurisme, il y en a aussi, même chez les femmes !
Le fait d'être assurée que je n'aurais que des filles comme "observatrices" m'a finalement rassérénée. Bref, j'allais sauter le pas et envoyer un texto à Manon pour lui dire que j'étais d'accord sur le principe et qu'elle en informe leur prof, mais les infos et les illustrations que tu m’as envoyées sont arrivées à point nommé avant de me lancer. Merci.
L'Atelier modèle N°9 correspondrait un peu à ce que m'a raconté Manon, il n'y a que des femmes, dirait-on. Dans mon cas, elles seraient moins nombreuses, ouf ! Manon m'a dit qu'elles étaient une vingtaine d'élèves au maximum, pas toujours les mêmes présentes. Ça va, ça vient, en fonction des obligations de chacune, je suppose. Ça reste dans le mode très amateur et hobby plus qu'enseignement, mais de mon point de vue ce n'est pas plus mal, j'aurai moins de crainte à m'exposer. (J'ai utilisé le futur au lieu du conditionnel, c'est un signe !)
Sur une vidéo, une nana, modèle confirmée (plus de dix ans de pose d'après son discours), disait que parfois elle se voyait représentée avec des formes diverses, pas du tout les siennes. La "vision de l'artiste" parait-il. J’ai compris qu’il fallait s'y faire ! Par contre, je n'avais pas intégré ce que voulait dire "sur une estrade". J'imaginais une espèce de podium, pas être juchée sur un tabouret haut installé sur une table ! Faut pas avoir le vertige ! Enfin, sur la photo, il y a bien trente femmes ou plus, la hauteur est sans doute nécessaire pour que toutes voient. J'espère que pour moins d’élèves ce sera moins élevé !
Cela dit, je serai plus grassouillette que la norme, plutôt dans les canons des dix-huitième et dix-neuvième siècles… Mais tant pis, pour une exhibitionniste j'avoue que c'est très attirant ! Je serai excitée, c'est sûr ; les filles verront mes tétons me trahir. Pourvu qu'il y en ait une qui veuille bien vérifier si le bas confirme le haut ! Sinon, je serai obligée de faire comme ta copine. Tu crois que la prof aura prévu un endroit pour la "détente" de son modèle ?
Dis-moi surtout si tu penses que je ne fais pas une connerie, avant que j’envoie ma réponse à Manon. (Est-ce qu'un masque, genre loup par exemple, serait envisageable, au fait ?)
Je t'embrasse les fesses et je te lèche le sexe. Il doit avoir du goût après ces échanges
PS : Ton idée de faire poser S. me semble pertinente ! Mais vous avez déjà posé pour des photos, non ?
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Ma Chantal,
Tu attends un avis éclairé. Quelle responsabilité! Je vais faire simple : à la vue de ce que tu m’en dis, franchement, tu ne risques pas grand-chose, et au pire il y aura une séance et pas plus. Mais je pense que ça devrait te plaire.
Tu as tout à fait raison, S. et moi avons posées nues pour de la photo. Mais, même si, après, les images transforment la réalité, cela n'a rien à voir avec le dessin et encore moins la peinture. Pour le dessin, tu ne risques pas trop de déformation ; pour la peinture, c'est autre chose. La vison de "l'artiste" n'est certainement pas la tienne et tu peux avoir des surprises sur la représentation de ton corps !
Crois-moi, je ne suis pas inquiète : ça va te plaire. Et si elles te font le coup du tabouret, ce qui m'étonnerait pour une première fois, c'est un moyen idéal pour leur exposer ton sexe "sans le faire exprès". Lorsque Fanny me racontait ses séances de pose, ce n'était quand même pas comme sur ces vieilles photos. Elle n’a jamais été perchée. Par contre, assise elle avait la chatte au niveau des yeux des élèves. Elle était en plus super poilue et brune, avec des poils épais et très frisés ce qui faisait un super contraste avec une peau assez claire. Tu imagines bien que cette pilosité abondante favorisait les parfums enivrants d'un sexe lubrifié. Même son petit trou du cul était entouré de poils.
Mais je m'égare du sujet avec un brin de nostalgie. J'ai dû sauter une étape, mais comment Manon en est arrivée à te proposer ça ? Et Andréa, qu'en pense-t-elle ? Mais pour moi, vas-y ma Chantal. Comme ça tu pourras me raconter combien ça te fait mouiller !
Je te lèche le cul, et S., j'en suis sûre, le con.
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À ta santé, ma chérie !
Eh bien voilà : vous m'avez toutes conseillé d'y aller, Andréa la première ; j'ai sauté le pas ! J'ai dit ok à Manon pour qu'elle en informe sa prof, elle verra si elle lui en dit plus. Alea jacta est ! À moins que la prof refuse, mais entre nous ça m'étonnerait. Je fais confiance à Manon là-dessus. Cela dit, tant mieux si on ne me perche pas sur une table, mais s'il faut jouer la reproduction de L'origine du monde, j'y serai prête.
Comment en est-on arrivé là, demandes-tu, c'est que j'ai dû oublier de te dire que Manon et Cynthia s'étaient amusées à prendre des cours de dessin. Rien de formel, ni même du genre Maison de quartier, mais une nana, jeune femme débordante d'altruisme, qui proposait des cours dans son propre atelier d'artiste, les dispense maintenant dans une salle municipale. Elle expose plus ou moins dans des manifestations hyper locales et c'est comme ça que les filles ont fait sa connaissance. À mon avis, c'est aussi l'occasion pour la nana de s’intégrer socialement en offrant un passe-temps "culturel" à des femmes du coin qui s'ennuient.
Après une première approche théorique, elles en sont venues à reproduire des trucs simples (je ne te dis pas que ce que j'ai vu des croquis de ma fille ou de sa chérie mérite d'être exposé !) et, si j'ai bien compris, c'est la vue de quelques nus dessinés, peints peut-être, par ladite artiste, qui a mis dans l'idée de certaines de vouloir en faire la reproduction. La prof leur a conseillé de s'attaquer plutôt au réel et a fini par leur dire qu'elle avait déjà fait poser des modèles pour ses élèves, d'où la suite : "qui serait volontaire ou connaîtrait une personne qui accepte ?" et la proposition – indécente – qui a germé dans l'esprit de Manon. Cynthia ne l'a pas dissuadée, au contraire. Telle mère, telle fille, et qui se ressemble, s'assemble. Tout est dit !
Bon, outre les encouragements de mon amour et de mes amies chéries, et la non opposition de J. bien que plus réservée (apparemment !) sur l'exhibitionnisme, je dois t'avouer qu'autre chose m'a définitivement décidée. Un rêve honteux…
Je me suis vue dans les positions des modèles sur une table au milieu d'une foule de filles et de femmes, pendant qu'on détaillait et commentait tous les détails de mon corps, nuque, bras, cuisses, mollets, pieds, seins, reins, fesses, plis et reliefs de mounine comme trou du cul. Et qui faisait cet exposé obscène suivi avidement par ces nanas de tous âges, belle prof en tête ? Manon ! Je me suis réveillée avec le drap mouillé. J'ai dû me branler (oui, masturber serait trop peu dire) pour pouvoir me rendormir. Ta Chantal est complètement dépravée, ma chérie !
Juste une pensée qui me vient et qui m'inquiète, enfin, façon de parler : si ça se fait que je joue les modèles nues et que je repense à ce rêve pendant la séance, j'ai peur de laisser une trace humide sur le tabouret ou le coussin. De toute façon, tu sauras TOUT ma chérie. D'ailleurs, je me suis promis de tenir un journal de mes émotions et d'en faire profiter les copines qui m'ont aidée à me décider. Si c'est suffisamment cochon, je le transformerai peut-être en récit pour les lecteurs et les lectrices qui aiment bien les histoires de cul.
Je voulais te dire aussi que j'ai bien aimé tes souvenirs de Fanny. Le bon côté de la nostalgie c'est de nous faire revivre des souvenirs précieux.
J'ai envie de te tordre les tétons en te buvant, mouille ou pipi peu importe !
§§§
Ma Chantal,
On est contentes que tu te reconvertisses dans une carrière de modèle. Peut-être qu’un jour j'aurai Chantal sur une toile dans la boutique. On est impatientes surtout que tu nous fasses une description précise de ta première séance de pose avec tous les effets secondaires. Au fait, c'est quand ?
[Ici, un développement intéressant sur des problématiques intimes, mais sans rapport avec le sujet.]
Je t'embrasse les aisselles, les bouts de seins, le sexe, le cul et les orteils.
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Ma chérie,
Je vais garder mes forces pour mon expérience de modèle, encore que pour l'instant rien ne soit fait. J'ai eu un retour de Manon : l'artiste "prof" a été intéressée par mon volontariat et, semble-t-il, un peu étonnée. Manon ne lui a pourtant pas encore dit ses relations avec celle qu'elle lui proposait de foutre à poil ! Comme je le pensais, la prof a voulu me rencontrer pour discuter avant de prendre rendez-vous pour la première séance de pose. J’ai fait un saut à la coloc de Manon ce week-end.
Quand je dis « un saut », c’est un saut en longueur : depuis chez moi, ce n'est pas la porte à côté ! En un sens, ce n'est pas plus mal : je suis certaine de ne pas rencontrer des gens de ma région ni d'élus de ma ville et peu de risque de croiser un client ou autre connaissance. (C'est idiot : je réagis comme si j'allais faire un film porno ; on a de ces idées absurdes qui te viennent ! Ou alors, c'est que je suis moins libérée que je le crois. De là à ce que je parte en courant avant la première séance ! Non, je me connais quand même un peu : si je m'engage, je m'y tiens.)
Je suis arrivée samedi tard et j'en suis partie hier matin pour rentrer chez moi moins tôt que j'aurais voulu. J'ai passé les deux nuits avec Manon et Cynthia. Impossible de faire autrement, les autres colocs, L. et Y. ont UN chéri (non, pas le même, chacune le sien). Pour Y., aujourd'hui c'est un, hier c'était une, demain, on sait pas ! Elle est vraiment bi, elle suit l'inclination qui l'attire selon le moment. Pour L., elle semble définitivement revenue à ses premières amours hétéros : elle a le même petit ami depuis Noël. Polis et sympas les mecs, remarque, mais pas question d'exposer nos effusions en-dehors de la chambre, et encore, en restant discrètes. Quand on est à sept dans une coloc prévue pour trois, forcément, on manque un peu d'espace, ce qui pose quelques petits problèmes à certains moments…
J'ai donc eu mon rendez-vous, mon entretien d'embauche, ce dimanche après-midi. Désolée, mais il n'y a rien de très croustillant qui puisse faire mouiller mes deux coquines chéries. Mais c'est la vérité qui commande, non ? Déjà, après avoir rencontré Aurore, l'artiste (sous le nom de "Margie" ; elle n'a pas dit pourquoi) et prof de dessin à ses heures, je ne suis pas persuadée que tu en entendes parler un jour. J'ai évoqué les galeries de peintures, elle a changé de sujet. Autre petite déception, la rencontre n'a pas eu lieu dans la salle qui sert d'atelier, occupée ce jour-là par une autre activité, mais au domicile de l’artiste, une petite villa dans un quartier tranquille. Manon m'y a conduite, et nous avons emmené Cynthia pour ne pas la laisser seule.
Pour satisfaire ta curiosité, je m'étais habillée en jupe et chemisier, soutif, collants et souliers plats. Les filles en jeans, à leur habitude, pull et tee-shirt sans rien dessous, string pour Manon, culotte pour Cynthia, tennis aux pieds. Le temps n'était pas aux fantaisies, pluie et vent dominaient (j'ai regretté d'avoir mis une jupe). Sur le coup, j'avais été un peu dubitative lorsqu'il s’était agi d'aller chez la prof, mais il s'est confirmé qu’il n’y avait qu'elle. De son côté, elle a été un peu surprise de nous voir arriver à trois ! Nous avons commencé par parler chacune de nous ce qui a détendu l'ambiance. Elle se doutait que Manon et Cynthia étaient ensemble, l'apprendre officiellement ne lui a pas posé de problème. Et finalement, sur une parole maladroite, elle a su quels étaient mes liens avec les filles.
Aurore est une grande nana d'environ trente-cinq ans, filiforme et androgyne, qui nous a reçues en pantalon et chandail. De longs cheveux bruns jusqu'au bas des épaules, un visage fin, des yeux clairs, pas de poitrine, ou si peu, et des fesses discrètes. Elle est graphiste dans une boîte en relation avec celle où travaille Cynthia. Sa passion du dessin, c'est surtout pour elle-même, et elle a voulu essayer de la faire partager bénévolement dans le cadre des animations culturelles locales. Le projet a été plus ou moins attractif au début, mais après deux, trois ans, il est apparu que ça intéressait une vingtaine de personnes, régulièrement même si pas toujours en même temps. D'où la petite expo, la prise de contact des filles avec cette Aurore, et leur inscription à son "cours".
Au sujet du modèle nu, elle avait pratiqué pendant ses études des Beaux-Arts, au chevalet et sur l'estrade. Elle nous a montré quelques esquisses de nus des deux sexes qu'elle a gardées. J'ai trouvé qu'elle avait un bon coup de crayon, mais elle a dit qu'en réalité c'était très moyen. Ça me l'a rendue tout de suite sympathique qu'elle ne se revendique pas géniale. En tant que "prof", elle n'a pas eu beaucoup d'expérience avec des modèles : il y a bien eu l'année dernière une de ses élèves qui s'était dévouée, mais le "nu" n'est pas allé plus loin qu'en culotte et soutif, et une pose seins nus mais de dos ! Lorsqu'elle a fait son appel à volontaire cette année, elle n'espérait pas vraiment une réponse positive. Le message de Manon lui proposant quelqu'un l'a en effet surprise.
Elle m'a questionnée sur ma motivation. J'ai été franche, je lui ai dit mon attrait autant que mes hésitations par rapport à cette expérience, que la nudité ne me gênait pas a priori, vu mes us de nudiste à la plage et au hammam, et à sa question, un peu incrédule, si par "nudité" je voulais dire entièrement nue, je lui ai répondu sincèrement que oui, si devant un public exclusivement féminin !
Et là, elle m'a demandé si j'avais des photos à lui montrer. Je n'avais pas prévu ça ! J'aurais dû m'y attendre, je n'y avais pas pensé mais ça m'a paru logique. Je me suis platement excusée. Elle n'a pas insisté, nous sommes passées aux questions pratiques. Des trucs bêtes, d'abord : par exemple, si la salle pouvait être fermée à clé pendant les séances de pose, s'il y avait un vestiaire (non, mais elle pouvait apporter un paravent), si les poses dureraient longtemps, etc. et puis des questions d'organisation, plus sérieuses, comme combien de séances, s'il serait possible d'en annuler une au cas où j'aurais une obligation de dernière minute ou au contraire d'en faire deux en un week-end.
Elle était ennuyée de me dire qu'elle n'avait pas de crédit pour payer les séances. Je lui ai confirmé que mon volontariat était bénévole. Elle a proposé de me défrayer elle-même pour les déplacements et de m'héberger pour m'éviter un hôtel. Nous l'avons rassurée là-dessus puisque je logerais chez Manon (c'est comme ça qu'elle a découvert le pot au roses). Pour le "nu intégral", elle ne savait pas si ça conviendrait à toutes ses élèves (Manon et Cynthia l'ont assurée que, elles, ça ne les gênait pas !). On ferait peut-être des séances en sous-vêtement ou éventuellement seins nus avec tout le monde, et totalement nue seulement avec celles qui le souhaiteraient. Elle n'avait pas encore informé les autres élèves avant de m'avoir rencontrée. Elle pensait les avertir et leur poser la question.
Ça faisait presque deux heures que nous discutions, et rien n'était vraiment décidé. Elle était sympa, apparemment intéressée et heureuse d'avoir un modèle vivant pour son cours, mais j'ai senti que quelque chose la retenait. Je lui ai demandé si elle aurait préféré voir des photos de moi, en maillot de bain par exemple, avant de s'engager. Elle nous a avoué que oui. Dans ce cas, je lui ai proposé de me déshabiller. De toute façon, si elle me "recrutait", ça arriverait, non ? Elle a évoqué la présence de Manon et Cynthia, avant de réaliser que sa remarque était superflue et nous avons ri toutes les quatre. Par discrétion, elle a baissé les stores, et je me suis déloquée, debout devant le fauteuil où elle s'était rassise, sans y mettre de la provocation, juste comme on quitte ses vêtements chez soi. Je me suis arrêtée au soutif et aux collants (ce coup-ci c'en était avec gousset mais sans slip dessous bien sûr).
J'ai pris les quelques poses qu'elle m'a demandées, de face, de profils et de dos. Elle a pu avoir déjà une première vision assez précise quoique voilée de mon sexe. J'ai suggéré d'enlever aussi le soutif, elle a acquiescé et j'ai recommencé les poses (avec un petit pincement au cœur en sentant mes lolos s'affaisser au retrait des bonnets et ballotter dans mes mouvements). Exposition et inquiétude ont eu une certaine influence sur mon métabolisme sexuel, une réaction dont j'ai ressenti l'humidité sur le gousset des collants. Manon et Cynthia m'ont dit ensuite qu'il montrait une tache qui s'élargissait. N'empêche que sur le moment elles ont fait en sorte de l'agrandir en chuchotant entre elles – assez haut pour être entendue, les malines ! – que si j'avais été complètement à poil on n'en aurait pas vu plus, mais mieux !
Aurore m'a interrogée du regard, j'étais allée trop loin pour refuser, j'ai accepté, mais j'ai dû m'asseoir pour n'être pas trop indécente en retirant les collants, et de fait j'ai dû l'être encore plus en le faisant face à elle. Elle n'a rien dit d'autre qu'une réflexion sur la présence de la touffe fournie qui mettait en valeur l'entièreté de la vulve lisse. Je lui ai raconté brièvement l'épilation via le hammam tout en reprenant quelques poses à sa demande. Pour tout dire, je préférais qu'elle scrute ma mounine et mon cul plutôt que mes pieds et leurs orteils. En plus de mes lolos trop sensibles à la gravité, elle a eu aussi la possibilité d'apprécier directement les capitons de ma cellulite sur les cuisses et les fesses. Bref, elle a pu se rendre compte que j'avais une morphologie à l'exact opposé de la sienne ! (Est-ce que c'est mal d'avoir pensé que nous pourrions poser côte à côte pour que les élèves appréhendent le contraste ?)
Enfin, elle a mis fin à mon exhibition en me remerciant d'avoir été autant sincère. C'est le mot qu'elle a employé, je ne sais pas si elle pensait à notre discussion en général, ou si elle visait spécialement les émotions sexuelles que je n'avais pas cherché à dissimuler. En tout cas, elle m'a assurée que je lui convenais et a accepté que je puisse m'arrêter après la première séance. Sinon, nous partons pour cinq ou six, voire plus si affinités. Je dois lui envoyer les dates auxquelles je serai libre et nous nous mettrons d'accord pour les séances. (Ah oui, je m'étais rhabillée, bien sûr !)
Honnêtement, cette prise de contact m'a remuée. J'avais beau vouloir ne penser à rien, je ne pouvais m'empêcher de remarquer que j'étais étudiée avec un œil d'experte en proportions, qualités et défauts physiques. Malgré l'attitude bienveillante et apparemment neutre d'Aurore, c'était à la fois intimidant et excitant. J'en étais à craindre autant qu'espérer qu'elle me touche les seins ou les fesses pour se faire une idée de leur consistance, alors que je savais très bien qu'il n'en était pas question. J'ai même pensé que si elle me demandait de lui montrer ma chatte ouverte, je le ferais. C'était évidemment hors de propos, et pourtant je ne suis pas sûre de le regretter ou d'en être soulagée.
J'en ai parlé avec Manon après avoir quitté Aurore. Elle et Cynthia m'ont dit avoir été excitées par le spectacle, en particulier par la façon dont je m'étais livrée à l'examen critique par leur prof. Manon est un peu inquiète de ce qu'elle éprouvera en me voyant offerte de même aux autres filles du cours, celles qui assisteront aux poses de nu intégral, du moins. Cynthia parie que ce seront d'abord des poses en sous-vêtements ou seins nus, ce qui permettra à tout le monde de s'habituer. Elle a sans doute raison, mais même comme ça, Manon est beaucoup moins certaine aujourd'hui d'avoir eu une bonne idée en me proposant. Ses quasis remords m'ont touchée, je lui ai rappelé que c'était moi qui avais choisi d'accepter et je lui ai affirmé qu'elle n'y était pour rien. Pourtant, je suis encore partagée entre envie et peur. Bref, je suis indécise et impatiente comme une gamine !
Ma lettre est déjà trop longue et mes émotions sexuelles sont revenues en revivant mon après-midi dominicale. Pour l'instant, mes cochonnes chéries, je vous laisse ma moule à lécher.
Bises tendres sur vos seins et profondes dans votre sexe.
(À suivre)
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1 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Un très beau texte, à la fois intimiste et subtilement érotique, qui décrit bien les aspirations contraires, entre tradition de la pudeur et envie d'exhibition. Pour le plus grand bonheur des artistes en herbe, de l'artiste et des lecteurs, Chantal a dit oui. Je suis impatiente de lire la suite de de connaitre son ressenti.

