L’épistolière : Le Modèle, épisode 2 – Premières séances

Récit érotique écrit par Dyonisia [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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L’épistolière : Le Modèle, épisode 2 – Premières séances
[Avertissement
Modèle vivant, modèle nu de surcroît, voilà une proposition inattendue lorsqu’elle vous surprend à bien plus de quarante ans. J’en tiens le journal au fil de l’expérience et j’en ai dès le début informé mes plus proches amies. Mais après tout, pourquoi réserver à elles seules ses sentiments et ses émotions quand on peut les partager avec des lectrices désireuses de connaître le déroulement de cette aventure ? Rien n’empêche, bien sûr, des lecteurs de s’intéresser aussi à cette confession dont le début a été récemment publié.
Pour la clarté de lecture, les lettres initiées par « Ma chérie » sont de moi, celles commençant par « Ma Chantal » sont de ma ou mes correspondante(s). Voici donc la suite de l’échange que je retranscris fidèlement : fin mars, je découvre mes premières séances.]
§§§
Ma chérie, je reprends la plume pour te dire que "Margie" m'a confirmé mon recrutement.
Il faudra cependant que l'Adjointe à la Culture me rencontre (j'aurais préféré l'incognito mais je suppose qu'elle veut s'assurer de mon "consentement éclairé" et surtout de mon bénévolat) et que j'accepte (ça, c'est fait) deux séances de pose le même jour et à la suite. Comme Aurore (je préfère son prénom à son pseudo) le pressentait certaines de ses élèves ont rechigné devant le dessin de nu intégral. Donc, une séance "grand public" avec poses en justaucorps et une séance pour les "happy few volontaires" avec poses nue. Intermède repos entre les deux. (La question du moment de détente après la seconde séance n'a pas été évoquée ; pas encore ?)
La salle qui sert d'atelier n'étant pas libre tous les dimanches (comme j'aurais espéré), les séances se feront le samedi en fin d'après-midi et début de soirée. Au moins, ça me permettra de faire le voyage aller dans la journée si je ne peux pas le faire la veille. Les rencontres avec l'Adjointe et les élèves ainsi que les premières séances sont prévues pour samedi prochain. Il faudra que je veille à garder bien glabre mon sexe et ses alentours : Aurore m'a confirmé avoir apprécié et souhaiter conserver le contraste entre touffe foisonnante et peau nue de la vulve. Je mettrai Jeanne et/ou Manon à contribution avant mon départ ou avant les séances ! Quant à Andréa, elle se désole de ne pouvoir participer. J'espère convaincre Aurore d'ici quelque temps de l'accepter comme spectatrice.
Ici, la météo a viré au beau, j’y vois un présage favorable. Il est trop tôt pour se foutre à poil dehors, mais il y a du soleil pour profiter, enfin, du jardin !
Bises fouineuses à la croisée de vos cuisses.
§§§
Coucou ma Chantal,
Hier soir, nous avons lu ton mail, et tu peux imaginer avec quelle impatience nous attendons ta première séance de pose.
Nous nous sommes amusées à prendre quelques poses en rapport avec des toiles dont je me souvenais. S. morte de rire m’a dit que je ne pensais qu'à une seule chose : exposer mon sexe. Pas tout à fait faux ! Quand à elle, évidement ses grosses pastèques attiraient le regard. Je ne te dis pas comment une belle odeur de moule a rapidement envahi la chambre.
Nous sommes tombée d'accord sur le fait que ta vulve nue et ton pubis poilu vont intéresser les "artistes". Le contraste est rare en peinture. En fait, c'est amusant, pendant des siècles le sexe des femmes n'existait pas : pas de poils, pas de fente. Et puis, très progressivement, on a aperçu quelques poils, toujours bruns pour le contraste. Et un sexe complètement lisse avec la fente bien visible est très exceptionnel en peinture. Par contre, en photo c'est fréquent, voire dominant, mais c'est à la suite de l’influence du porno.
Donc, expose bien ton sexe. On te fait confiance ! (Et prend des petites lingettes...)
[Ici, un développement intéressant sur les hammams européens, mais sans rapport avec le sujet.]
On te fait des baisers humides, et même mouillés : ce soir, on sent toutes les deux la marée.
§§§
Coucou ma chérie, une petite carte pour te tenir au courant pendant que j'ai le temps.
Pour le body, j'ai dû chercher hier et avant-hier dans les boutiques du coin, mais je n'ai pas trouvé exactement ce que je voulais. J'en ai acheté deux, finalement. Le premier n'a pas de fermeture à l’entrejambe, mais s'il est titré "M" c'est plus un 38 qu'un 40. (Il me faudrait presque du 42, mais le "L" était trop grand, ça aurait bâillé d'un peu partout, tu vois la chose !) Il a l'avantage d'être extensible, mais une fois sur moi le lycra, déjà fin, devient quasi transparent. Je voulais enlever le coton du fond, mais du coup pas la peine de le découdre : le body me moule la chatte comme une seconde peau et en plus il est blanc. Je veux bien le porter pour poser mais des dames risquent d'être choquées.
Le second est mieux coupé et me va mieux, soutenant mes lolos sans les écraser ni faire saillir mes mamelons, et couvrant mon sexe avec juste ce qu'il faut de relief pour les lèvres une fois le gousset retiré. Il est d'un beige rosé qui, sans être vraiment couleur chair, reste à mon avis assez discret pour ne pas détonner sur la silhouette du corps. Malheureusement, les pressions entre les cuisses sont désagréables à supporter, et disgracieusement visibles dans certaines positions m'a-t-il semblé en vérifiant dans la glace.
Conclusion : j'emporterai les deux et je demanderai lequel mettre à Aurore. Peut-être d'ailleurs m'indiquera-t-elle une boutique où me procurer le justaucorps qu'elle voulait ou un body plus adapté à l'usage qu'elle souhaite. Sinon, je finirai en culotte et soutif pour les poses "habillée"… Et je n'oublierai pas les lingettes. Ton conseil est pertinent !
Demain soir, je confierai ma chatte à Jeanne pour le rafraîchissement indispensable puisque tu me confirmes que le contraste vulve nue/pubis poilu est rare en peinture. C’est ce à quoi devait penser l'artiste. Mais ma touffe est brun très clair, presque blonde, tu crois que ça compte ?
Ça y est, de penser à ces exhibitions, je mouille ! Tu peux lécher, je sucerai ton clito.
§§§
Coucou ma chérie,
Je suis rentrée cette après-midi de mon week-end de servante de l'art au service des amatrices du dessin d'après modèle vivant, et je sais combien tu es curieuse de connaître mes impressions de statue habillée et nue. J'espère que ça réjouira ta soirée et que vous en profiterez avec S. pour vous livrer à de petites cochonneries. Si par hasard vous n'êtes pas seules à vous esbaudir ce soir, n'hésitez surtout pas à partager avec les copines !
Je suis donc partie samedi matin, mais avec le retard je ne suis pas passée à la coloc comme prévu et je suis allée directement chez la prof, Aurore (vive le GPS !). C'est elle qui m'a emmenée voir l'Adjointe, une vieille peau, plus fière de sa fonction que motivée par sa mission, qui s'intéresse à la Culture comme à sa première culotte. D'abord surprise de voir une femme de mon âge, elle n'a finalement pas été mécontente que je ne sois pas une gamine, et s'est montrée particulièrement rassurée que je sois bénévole, genre "vous savez, nous devons faire attention aux dépenses, c'est l'argent des contribuables, et bla-bla-bla..." C'était bien ce que je soupçonnais ! Le rendez-vous a quand même duré une petite heure, surtout parce qu'elle nous a fait attendre, mais Aurore a eu l'imprimatur définitif pour m'embaucher ad libitum jusqu'à la fin de l'année et l'autorisation de mobiliser la salle tous les samedis qu'il faudra entre 17 et 21 heures.
Nous sommes retournées en vitesse chez Aurore (elle avait fixé son cours à 18h30 pour les élèves) pour faire les essayages. Je me suis tout de suite mise en sous-vêtements dans le salon même. Le résultat ne l'a pas trop convaincue. On est passées aux bodys, mais j'avais besoin de me rafraîchir la mounine (pas eu le temps depuis le matin !) Elle m'a conduite à la salle de bain, et je n'ai pas eu l'indélicatesse de lui fermer la porte au nez. Je ne sais pas si elle a regardé. Bref, je suis revenue nette et nue, pour enfiler le body à boutons avec guère plus de succès qu'en culotte et soutif. J'ai changé pour l'autre, qui me serre de partout mais qui lui a paru plus discret, pas pour la décence mais pour l'esthétique. Donc, il a été choisi, je me suis rhabillée et on a filé à l'atelier. J'ai vérifié le fond du body, je ne l'avais pas tâché, ouf !
Manon et Cynthia nous ont rejointes là-bas. Il y avait les élèves au grand complet : la curiosité les avait toutes rameutées ! Aurore m'a présentée et m'a présenté sa classe : un bel éventail, de la gamine de seize ans à la retraitée de soixante-dix, avec une collection de Maelys et d'Erwanne chez les jeunes et de Françoise et Marie-Hélène chez les vieilles, et quand même aussi quatre ou cinq femmes autour de mon âge. Seul petit problème, Aurore n'avait pas trouvé de paravent pour me changer à l'abri des regards. Heureusement, elle avait une vieille blouse dans son casier à matériel. J'ai passé mon body serré dans les toilettes et suis revenue avec la blouse comme peignoir.
Les élèves s'étaient mises en place, en rond autour d'une estrade (un truc entre la table basse et le tabouret) sur laquelle je suis montée après avoir quitté la blouse. J'ai essayé de rester indifférente mais j'ai aperçu des regards étonnés : il y avait de quoi, mes seins étaient comprimés mais les tétons étaient apparents, et, sans le voir, je sentais le tissu qui moulait mes fesses et mes lèvres. Aurore m'a dit ensuite qu'elle avait craint que certaines de ses élèves s'en offusquent. En tout cas, elle m'a fait prendre la pose de "la naissance de Vénus" : le bras gauche ramené sur la poitrine, la tête inclinée légèrement sur la droite et la main droite à frôler le pubis. Le bras et la main masquaient les zones critiques.
Ça a duré une heure, par poses de cinq minutes d'abord, puis de dix quand je m'étais plus habituée, entrecoupées de repos de cinq ou six minutes, le temps qu'elle passe entre les chevalets pour conseiller ou encourager les élèves. J'étais tendue, au début. Elles m'observaient sous toutes les coutures et avaient toutes une vue différente de mon corps. Parfois, j'appuyais trop ma main droite et je sentais la chaleur de mon sexe. C'est difficile aussi de faire illusion, de rester bien droite, de ne pas relâcher ses muscles... Avec la fatigue, je n'ai pas réussi à conserver mes fesses contractées longtemps (la taille fine et le ventre bien plat, je n'espère plus le faire croire depuis belle lurette, hélas !). J'ai vite pris conscience que j'étais revenue à ma silhouette habituelle. C'est ce que voulais Aurore : un corps sans apprêt et sans fard, à dessiner dans une position naturelle immobilisée sur un instant du mouvement. Je n'ai pas cherché à voir les résultats, Aurore me l'a déconseillé et les élèves n'y tenaient pas de toute façon. Mais j'ai saisi de loin quelques croquis et, en effet, ils m'ont paru chacun d'une vision différente de moi, pas souvent flatteuse !
Comme prévu, Aurore leur a demandé qui resterait pour la séance de nu intégral. Une petite dizaine a dit oui, plus qu'elle ne l'avait supposé (enfin, y compris Manon et Cynthia !). La plus jeune est partie, je crois avec regret, mais, à ma surprise, une des plus vieilles est restée et les autres avaient de vingt-cinq à cinquante ans. Elle leur a dit de revenir dans une demi-heure. Manon et Cynthia sont sorties aussi (nous n'avons pas encore décidé de dire ou non quels sont mes liens avec Manon). Restées seules avec Aurore nous avons un peu échangé sur mon ressenti et le sien. J'étais plus ou moins émue, elle était plus ou moins satisfaite, mais pour une première fois elle m'a félicitée. J'ai quitté le body (pas la peine de retourner dans les toilettes !) et Aurore a ri quand elle m'a vue vérifier le fond. Évidemment, il était humide ! Elle m'a dit que c'était souvent le cas, elle en avait parlé avec les modèles quand elle était élève et elle-même avait eu la même réaction en faisant le modèle. Eh bien, tu vois, j'ai sorti une lingette de mes affaires et je me suis essuyé la fente sans vergogne. Je n'allais pas faire la chochotte, hein ? Aurore n'a pas été choquée, elle m'a demandé la permission de nous tutoyer en dehors des cours. J'ai dit oui.
Pendant cet intervalle entre les deux séances, ni Aurore ni moi n'avons prêté attention au fait que j'étais nue la plupart du temps. J’ai remis la vieille blouse qui me servait de peignoir quand les élèves sont revenues dans la salle, Manon et Cynthia en bonnes dernières. Aurore les a fait s’installer en demi-cercle devant l’estrade, sur deux rangs mais en quinconce, pour que chacune « ait une vue dégagée sur le modèle ». Elle m’a aidée ensuite à quitter la blouse et à monter sur l’estrade où elle m’a laissée pour aller donner ses consignes et conseils. Je suppose qu’elle a fait ça pour que tout le monde, moi comprise, s’habitue à ma nudité totale visible de toutes. Mais c’était un poil embarrassant. Manon me souriait quand je croisais son regard, Cynthia aussi. J’évitais quand même de porter trop souvent les yeux sur elles par crainte de manifester notre complicité. Quant aux autres, lorsqu’elles ne parlaient pas avec leur prof, elles m’observaient à la dérobée, peut-être plus gênées que je commençais à l’être.
Parce que ce n’est pas évident de rester ainsi exposée. Les deux ou trois minutes que ça a duré m’ont paru cinq ou six heures ! Non pas parce que j’étais à poil – encore que : nue devant les autres habillées, c’est toujours émouvant – mais parce que je ne savais trop comment me tenir pour ne paraître ni pudique ni vicieuse. J’ai opté pour me tenir droite, les épaules en arrière pour (tenter de) compenser l’affaissement de mes seins, et les mains dans le dos en regardant le plafond pour avoir l’air aussi dégagé que possible. Mais intérieurement, je tremblais, ce que Manon a remarqué à la façon inhabituelle dont je serrais les cuisses.
Aurore s’est enfin occupée de moi. Elle s’est employée à me détendre en faisant l’éloge de « mon dévouement pour l’amour de l’art » (!) et « la confiance que je portais à ses élèves » (tu parles !). Et curieusement, ça a marché. Elle est montée à côté de moi pour me disposer selon la figure qu’elle voulait faire reproduire aux élèves et qu’elle désirait que je tienne, de dos, de profil droit et de face, successivement. Elle m’a fait mettre le bras droit derrière la nuque, le coude relevé dégageant l’aisselle (et donc également ses poils plus ou moins luisants de transpiration) et la tête légèrement en arrière. Mon bras gauche devait simplement tomber naturellement le long de la hanche. Avoir les deux bras derrière la tête auraient fait remonter ma poitrine, mais j’ai dû me contenter qu’elle soit de travers avec au moins un lolo moins tombant que l’autre…
Elle n’avait pas hésité à me toucher pour arranger mes bras et mon buste à sa convenance, pour démythifier la situation, sans doute. Mais c’était la première fois qu’elle passait ses mains sur moi, et mes tétons ont réagi. Elle l’a vu, bien sûr (comme Manon qui me connaît bien), sans autre remarque qu’un rapide petit sourire. Je croyais que c’était tout, je me trompais. Elle m’a indiqué et montré comment je devais tenir mes jambes : la gauche supportant le poids du corps et la droite un peu déjetée vers l’extérieur de manière à avoir les cuisses légèrement entrouvertes. Pendant toutes ces explications j’étais de dos par rapport aux élèves, et Aurore devant moi. Quand elle est descendue de l’estrade pour vérifier si j’avais la position voulue, elle avait son nez pas très loin de mon ventre. Elle n’a pu manquer de flairer les effluves de mon émoi.
Je suis restée de dos et le cours a commencé pour de bon. Comme pour la séance « habillée », nous avons alterné temps de pose de cinq ou six minutes et pauses de trois ou quatre. Aurore ne voulait pas que les élèves s’attachent à une reproduction précise et réaliste, mais qu’elles saisissent la silhouette et insistent juste sur le détail qui les avait frappées. De dos, c’étaient évidemment mes fesses ! Là non plus je n’ai pas cherché à voir les croquis, mais de ce que j’en ai aperçu mon gros cul et mes cuisses grasses avaient retenu l’attention de la majorité (les essais de Manon et Cynthia me l’ont d’ailleurs confirmé le soir même).
J’ai dû rester un quart d’heure ou vingt minutes de dos, puis je suis passée au profil droit. En fait, c’était mon lolo le plus soutenu par la position que je présentais (et mon aisselle poilue, bien sûr !), mais uniquement pour les élèves les plus au centre. Celles de droite voyaient encore mes fesses et ma hanche autant que la courbe de mon sein. Celles de gauche avaient une vue de trois-quarts sur ma poitrine et mon ventre. Aurore m’a dit hier à midi que ces angles de vision se retrouvaient sur les croquis, les uns mettant « en valeur » (hum ?) la hanche forte ou le gras de la taille au-dessus des fesses, les autres l’oblong du sein et son téton pointé (vers le bas, hélas) ou la rondeur du ventre, et les troisièmes la dissymétrie de la poitrine de travers ou la croisée sombre des cuisses (j’ai les poils clairs, pourtant !). Mais tous les dessins qu’elle avait observés présentaient une ombre grisée à l’aisselle visible.
Après un temps équivalent à celui de la première pose, Aurore m’a fait poser de face, dans la même position qui révélait maintenant à celles qui ne l’avaient pas encore vu mon pubis partagé entre touffe drue et lèvres lisses, ou plus exactement vulve totalement glabre. Pour celles qui s’étaient déjà rendu compte du contraste, c’était une confirmation, mais pour toutes, Manon et Cynthia faisant semblant de le découvrir, c’était manifestement un centre d’intérêt qu’elles avaient du mal à feindre d’ignorer. Dire que c’était excitant de voir les regards converger sur mon sexe, serait mentir par euphémisme ! J’avais une furieuse envie de déplacer ma main gauche et d’apaiser la tension qui fourmillait dans ventre. De me branler, quoi ! Aurore m’a rappelé juste à temps de rester bien immobile, tout au plus m’autorisait-elle à bouger de quelques degrés les jambes sans rien changer de la position qu’elle m’avait indiquée.
J’ai sauté sur l’occasion pour prévenir un risque de crampe en tournant légèrement mon genou droit, ce qui a écarté d’autant mon compas, conséquence logique et involontaire qui offrait plus de vue sur ma fente nue. Je suis presque sûre que les deux élèves les plus proches, une respectable mère de famille et une femme plus jeune, se sont aperçues que je mouillais (Manon et Cynthia m’ont assurée qu’elles voyaient briller mes lèvres, mais ce sont deux coquines qui prennent volontiers leurs désirs pour des réalités !) car je les ai vues rougir brièvement avant de se replonger dans leurs croquis. En tout cas, Aurore l’a su dès la fin de la première pause parce que j’ai laissé une tache humide sur le tissu de l’estrade où je m’étais assise pour reposer ma jambe gauche. J’ai dû d’ailleurs renouveler ce témoignage de mes sentiments intimes, quand bien même aurais-je voulu le dissimuler, car cette troisième série de poses s’est prolongée plus que les premières et si je ne m’étais pas assise dans les moments de repos j’aurais eu du mal à tenir la position jusqu'au bout.
Je ne jurerais pas que je n’ai pas montré plus de ma chatte, par inadvertance, durant les pauses. Je me massais les cuisses et les mollets, surtout à gauche, en regardant Aurore slalomer entre les chevalets et suggérer des rectifications. Je ne pensais pas vraiment à garder les genoux serrés ! D’ailleurs, ça n’aurait pas facilité les massages et le plus important était de terminer la séance dans de bonnes conditions. Et puis, de toute manière, vers la fin du cours même les plus pudibondes des élèves n’hésitaient plus à scruter mes seins, ma taille, mes cuisses et mon sexe pour en rendre de leur mieux les formes sur le papier. Là encore je n’ai pas voulu voir les feuilles, mais d’après Aurore tous les dessins comportaient au niveau du pubis une partie haute sombre, parfois hachurée, et une partie basse blanche. Quelques-uns montraient même un W évoquant les (mes) grandes lèvres et la (ma) fente.
Nous n’avons pas eu beaucoup le loisir d’épiloguer, Aurore et moi, à la fin de la séance. Elle avait duré plus que prévue et il fallait libérer au plus vite la salle après avoir rangé chevalets, sièges et le reste. J’ai aidé Aurore comme les autres, après avoir remis la blouse évidemment, mais celle-ci n’ayant plus ni bouton ni ceinture je n’avais guère que le dos et le cul de couverts… Je me suis rhabillée avec l’aide obligeante de l’artiste après le départ des élèves et après que Manon ait à moitié vendu la mèche en me lançant un « on t’attend dehors, … » audible de ses camarades. Elle s’est retenue in extremis d’ajouter autre chose, mais elle a bien sûr suscité leur curiosité.
J’ai quitté Aurore sur la promesse de venir déjeuner chez elle le lendemain puisque je devais y récupérer ma voiture, et je suis rentrée à la coloc avec Manon et Cynthia (et sans mon sac, resté dans mon coffre !). L. et Y. nous attendaient avant d’aller rejoindre leurs chéris respectifs, curieuses de savoir comment s’étaient passés les cours. Pour les satisfaire, je suis montée sur une chaise et leur ai montré les positions que j’avais prises, en body et à poil. Elles ont apprécié le spectacle – en riant, je dois le dire – constaté de visu et tactu les conséquences de mes émois, et sont parties ravies pour leurs soirées. Manon et Cynthia m’ont donné une douche réconfortante en se dévouant pour apaiser mes tensions, avant un dîner à la bonne franquette et une soirée câline qui m'a permis de leur rendre leurs caresses. Nous avons ensuite passé une nuit tendre, le modèle entre les élèves, mais tu n'as pas besoin de savoir ce que nous avons fait tour à tour l’une sur l’autre, ni que nous avions appelé auparavant Andréa mon amour pour que je lui montre à elle aussi les poses que j'avais prises et que nous terminions par un concours de branlettes afin qu'elle ne reste pas sur une frustration dommageable !
Par contre, je peux te dire que, c’est vrai, une séance de pose c'est fatiguant, surtout pour une (vieille) débutante comme moi. Alors deux ! Mais je ne les regrette pas. J'avais un peu d'embarras au début, encore plus toute nue, je te l'ai dit, mais j'ai aimé être regardée, détaillée même, offrir mes fesses, mes lolos et ma mounine aux regards des élèves. Le fait que Manon en fasse partie et qu'elle partage ma nudité non seulement avec sa chérie mais aussi avec sa prof et ses camarades m'a également beaucoup troublée. Et pourtant, je n'ai pas ressenti ce trouble comme pervers, au contraire j'étais heureuse et flattée qu'elle ait pensé à me proposer. Finalement, elle en ait à nouveau ravie et excitée, comme elle me l'a montré le soir, et fière, comme j'en ai eu la preuve le lendemain.
Donc oui, j'ai aimé cette première expérience, et oui, je recommencerai à exhiber mon cul et le reste aux artistes en herbe qui veulent s'en inspirer, pourvu que ce soit des femmes ! Et je n'aurai pas honte de bander des seins et de mouiller de la mounine même si ça se voit ! Aurore m'a laissé carte blanche pour choisir les samedis où je servirai de modèle pour son cours. Il faudra seulement que je lui dise, si possible une semaine à l'avance, les jours où je serai disponible. Pour les autres cours, j'ai évoqué avec Manon qu'elle pourrait me remplacer, ou Cynthia, voire les deux. Elles n'ont pas dit oui, mais elles n'ont pas dit non.
Pour en revenir à Aurore, nous avons fait le lendemain la connaissance de sa sœur, Sandrine. Elle est plus jeune, aussi blonde que sa grande sœur est brune, plus petite et un peu boulotte, mais aussi sympa. Elle travaille dans la même boîte, au service commercial. Les deux vivent ensemble et paraissent bien s'entendre. Au cours du repas, la conversation est venue sur l'originalité de ma coupe pubienne. Aurore a dit à Sandrine que le contraste qu'elle avait apprécié s'était révélé intéressant pour ses élèves. Sandrine a été intéressée elle aussi et nous avons discuté des bénéfices et inconvénients respectifs des founes lisses et des chattes poilues comme de l'influence des modes sur les choix de chacune. Elle-même, après une longue période lisse était revenue aux poils, alors qu'Aurore avait décidé de rester épilée. Il est vrai que les poils noirs sont moins discrets que les blonds sous un tissu fin. Manon et Cynthia sont moins fixées, elles alternent touffe fournie et pubis nu. En ce moment, Manon a la craquette gazonnée et Cynthia la minette glabre, mais comme elle rechigne à l'épilation des lèvres, le résultat n'est pas très convaincant !
Après une analyse poussée des avantages et des contraintes respectives de la foune poilue et de la chatte lisse, mon option a été reconnue comme la plus pertinente question douceur et odeur, à condition de ne pas craindre la douleur si l'on n'a pas confiance dans ses propres compétences en matière de rasage ultra ras ou dans celles d'une amie, ou bien sûr le loisir de faire appel à une esthéticienne confirmée. De fil en aiguille, Sandrine a regretté de ne pas avoir eu la même chance que sa sœur de constater le fameux contraste, et c'est Manon qui m'a déculottée pour qu'elle en profite à son tour. Je ne te cache pas que les deux frangines ont été étonnées de cette privauté autant que de mon consentement. Je ne me suis pas opposée non plus à ce que Sandrine observe mon contraste pubien de près, et même si elle n'y a pas touché elle a pu se rendre compte de l'émoi dans lequel il baignait. Je crains qu'elle et Aurore soupçonnent qu'il y a plus que de la complicité affectueuse entre Manon et moi.
Le pantalon sur les chevilles et la culotte sous les genoux, je n’offrais pas la plus distinguée des silhouettes. Je m’en suis rendu compte avant que Cynthia n’en fasse la remarque et j’allais me reculotter quand Aurore s’est plainte d’être maintenant désavantagée par rapport à sa sœur qui avait été invitée à voir en gros plan ce qu’elle-même avait eu la discrétion de ne regarder que de loin. Il n’était pas difficile de deviner où elle voulait en venir, mais j’hésitais à mettre son intérêt pour ma foune au crédit de l’art ou du sexe. Qu’aurais-tu fait à ma place ? J’ai décidé de monnayer mon exhibition, ce coup-ci. Être bénévole pour favoriser l’apprentissage du dessin de nu, est une chose, montrer de près sa chatte ouverte à l’artiste en est une autre ! Cela dit, je n’ai pas fixé trop haut le montant de ma compensation, j’ai simplement demandé aux deux sœurs la réciprocité de la démonstration. À ma demi-surprise, elles ont accepté. Le mélange de la Clairette du dessert et du Rosé de Provence que j’avais apporté, n’était peut-être pas étranger à l’ambiance de gaîté et de liberté qui régnait depuis la fin du repas.
J’ai remonté mon pull sur le ventre pendant que Sandrine m’avançait obligeamment le fauteuil où poser mes fesses. Cynthia et Manon se sont empressées de retirer les trotteurs, pantalon et culotte qui auraient entravé les mouvements de mes jambes et qui auraient surtout gâché la vision de l’artiste sur son sujet. Je me suis laissée étudier la foune avec, je l’avoue, une complaisance coupable, obéissant au moindre souhait d’écarter plus les cuisses ou de relever le bassin. Un émoi s’ajoutant à l’autre, l’humidité renouvelée du lieu observé s’est doublée de légers effluves dont j’ai reconnu sans hésitation le parfum. À Aurore aussi il a dû rappeler le souvenir des mêmes senteurs qui avaient effleuré ses narines la veille. J’ai cru un instant à son mouvement de recul qu’elle en était incommodée mais c’était pour mieux embrasser dans son ensemble le spectacle que je lui offrais et exprimer dans une grande inspiration son désir de « croquer ma chatte ».
L’ambiguïté de l’expression m’a fait frissonner d’espoir comme elle a fait dresser l’oreille aux filles et rire Sandrine. Hélas, le sens coquin du terme s’est vite dissipé et dans son sens artistique je ne pouvais guère exiger qu’on me rendît la pareille. Maudissant l’inconscience qui m’avait amenée à négliger, voire à tailler, la classe de dessin au lycée, j’ai accordé l’autorisation implicite qui m’était demandée et qu’il eut été impoli de ma part de refuser. Encore une fois, je me suis laissée disposer telle que l’artiste le souhaitait, mes cuisses lui dégageant la vue sur le motif avec juste ce qu’il fallait d’angle d’ouverture pour que la pose paraisse indécemment naturelle sans être obscène. Et les yeux d’Aurore sur ma mounine pendant qu’elle la croquait faisait tournoyer les papillons de mon ventre J’aurais aimé être toute nue, me peloter les seins, me pincer les tétons à défaut de souquer entre mes lèvres. Au lieu de cela, je me contraignais à l’immobilité et à détourner mon propre regard pour ne pas avoir l’air de surveiller la croqueuse de chatte au travail.
Mon attitude stoïque a eu sa récompense car, sans doute dans le souci de me distraire en honorant notre accord sans attendre la fin du croquis, Sandrine m’a présenté les boucles blondes et soyeuses de sa touffe nouvelle. Les poils abondants, bien taillés en triangle sur le pubis, se perdaient en troupe serrée sur les lèvres et entre les cuisses. Moiteur de culotte, fumet ténu, exhalaisons subtiles, soupçon de coquillage et note iodée, autant de douces senteurs qui m’ont environnée quand Sandrine a manipulé elle-même les plis délicats de son sexe pour m’éviter un torticolis malvenu. Son attitude bienveillante partait certes d’un bon sentiment, mais tu me connais, ma chérie, c’était pour moi un supplice de Tantale, et sa sœur a pu rajouter une touche humide de plus à son croquis.
(À suivre)
Modèle vivant, modèle nu de surcroît, voilà une proposition inattendue lorsqu’elle vous surprend à bien plus de quarante ans. J’en tiens le journal au fil de l’expérience et j’en ai dès le début informé mes plus proches amies. Mais après tout, pourquoi réserver à elles seules ses sentiments et ses émotions quand on peut les partager avec des lectrices désireuses de connaître le déroulement de cette aventure ? Rien n’empêche, bien sûr, des lecteurs de s’intéresser aussi à cette confession dont le début a été récemment publié.
Pour la clarté de lecture, les lettres initiées par « Ma chérie » sont de moi, celles commençant par « Ma Chantal » sont de ma ou mes correspondante(s). Voici donc la suite de l’échange que je retranscris fidèlement : fin mars, je découvre mes premières séances.]
§§§
Ma chérie, je reprends la plume pour te dire que "Margie" m'a confirmé mon recrutement.
Il faudra cependant que l'Adjointe à la Culture me rencontre (j'aurais préféré l'incognito mais je suppose qu'elle veut s'assurer de mon "consentement éclairé" et surtout de mon bénévolat) et que j'accepte (ça, c'est fait) deux séances de pose le même jour et à la suite. Comme Aurore (je préfère son prénom à son pseudo) le pressentait certaines de ses élèves ont rechigné devant le dessin de nu intégral. Donc, une séance "grand public" avec poses en justaucorps et une séance pour les "happy few volontaires" avec poses nue. Intermède repos entre les deux. (La question du moment de détente après la seconde séance n'a pas été évoquée ; pas encore ?)
La salle qui sert d'atelier n'étant pas libre tous les dimanches (comme j'aurais espéré), les séances se feront le samedi en fin d'après-midi et début de soirée. Au moins, ça me permettra de faire le voyage aller dans la journée si je ne peux pas le faire la veille. Les rencontres avec l'Adjointe et les élèves ainsi que les premières séances sont prévues pour samedi prochain. Il faudra que je veille à garder bien glabre mon sexe et ses alentours : Aurore m'a confirmé avoir apprécié et souhaiter conserver le contraste entre touffe foisonnante et peau nue de la vulve. Je mettrai Jeanne et/ou Manon à contribution avant mon départ ou avant les séances ! Quant à Andréa, elle se désole de ne pouvoir participer. J'espère convaincre Aurore d'ici quelque temps de l'accepter comme spectatrice.
Ici, la météo a viré au beau, j’y vois un présage favorable. Il est trop tôt pour se foutre à poil dehors, mais il y a du soleil pour profiter, enfin, du jardin !
Bises fouineuses à la croisée de vos cuisses.
§§§
Coucou ma Chantal,
Hier soir, nous avons lu ton mail, et tu peux imaginer avec quelle impatience nous attendons ta première séance de pose.
Nous nous sommes amusées à prendre quelques poses en rapport avec des toiles dont je me souvenais. S. morte de rire m’a dit que je ne pensais qu'à une seule chose : exposer mon sexe. Pas tout à fait faux ! Quand à elle, évidement ses grosses pastèques attiraient le regard. Je ne te dis pas comment une belle odeur de moule a rapidement envahi la chambre.
Nous sommes tombée d'accord sur le fait que ta vulve nue et ton pubis poilu vont intéresser les "artistes". Le contraste est rare en peinture. En fait, c'est amusant, pendant des siècles le sexe des femmes n'existait pas : pas de poils, pas de fente. Et puis, très progressivement, on a aperçu quelques poils, toujours bruns pour le contraste. Et un sexe complètement lisse avec la fente bien visible est très exceptionnel en peinture. Par contre, en photo c'est fréquent, voire dominant, mais c'est à la suite de l’influence du porno.
Donc, expose bien ton sexe. On te fait confiance ! (Et prend des petites lingettes...)
[Ici, un développement intéressant sur les hammams européens, mais sans rapport avec le sujet.]
On te fait des baisers humides, et même mouillés : ce soir, on sent toutes les deux la marée.
§§§
Coucou ma chérie, une petite carte pour te tenir au courant pendant que j'ai le temps.
Pour le body, j'ai dû chercher hier et avant-hier dans les boutiques du coin, mais je n'ai pas trouvé exactement ce que je voulais. J'en ai acheté deux, finalement. Le premier n'a pas de fermeture à l’entrejambe, mais s'il est titré "M" c'est plus un 38 qu'un 40. (Il me faudrait presque du 42, mais le "L" était trop grand, ça aurait bâillé d'un peu partout, tu vois la chose !) Il a l'avantage d'être extensible, mais une fois sur moi le lycra, déjà fin, devient quasi transparent. Je voulais enlever le coton du fond, mais du coup pas la peine de le découdre : le body me moule la chatte comme une seconde peau et en plus il est blanc. Je veux bien le porter pour poser mais des dames risquent d'être choquées.
Le second est mieux coupé et me va mieux, soutenant mes lolos sans les écraser ni faire saillir mes mamelons, et couvrant mon sexe avec juste ce qu'il faut de relief pour les lèvres une fois le gousset retiré. Il est d'un beige rosé qui, sans être vraiment couleur chair, reste à mon avis assez discret pour ne pas détonner sur la silhouette du corps. Malheureusement, les pressions entre les cuisses sont désagréables à supporter, et disgracieusement visibles dans certaines positions m'a-t-il semblé en vérifiant dans la glace.
Conclusion : j'emporterai les deux et je demanderai lequel mettre à Aurore. Peut-être d'ailleurs m'indiquera-t-elle une boutique où me procurer le justaucorps qu'elle voulait ou un body plus adapté à l'usage qu'elle souhaite. Sinon, je finirai en culotte et soutif pour les poses "habillée"… Et je n'oublierai pas les lingettes. Ton conseil est pertinent !
Demain soir, je confierai ma chatte à Jeanne pour le rafraîchissement indispensable puisque tu me confirmes que le contraste vulve nue/pubis poilu est rare en peinture. C’est ce à quoi devait penser l'artiste. Mais ma touffe est brun très clair, presque blonde, tu crois que ça compte ?
Ça y est, de penser à ces exhibitions, je mouille ! Tu peux lécher, je sucerai ton clito.
§§§
Coucou ma chérie,
Je suis rentrée cette après-midi de mon week-end de servante de l'art au service des amatrices du dessin d'après modèle vivant, et je sais combien tu es curieuse de connaître mes impressions de statue habillée et nue. J'espère que ça réjouira ta soirée et que vous en profiterez avec S. pour vous livrer à de petites cochonneries. Si par hasard vous n'êtes pas seules à vous esbaudir ce soir, n'hésitez surtout pas à partager avec les copines !
Je suis donc partie samedi matin, mais avec le retard je ne suis pas passée à la coloc comme prévu et je suis allée directement chez la prof, Aurore (vive le GPS !). C'est elle qui m'a emmenée voir l'Adjointe, une vieille peau, plus fière de sa fonction que motivée par sa mission, qui s'intéresse à la Culture comme à sa première culotte. D'abord surprise de voir une femme de mon âge, elle n'a finalement pas été mécontente que je ne sois pas une gamine, et s'est montrée particulièrement rassurée que je sois bénévole, genre "vous savez, nous devons faire attention aux dépenses, c'est l'argent des contribuables, et bla-bla-bla..." C'était bien ce que je soupçonnais ! Le rendez-vous a quand même duré une petite heure, surtout parce qu'elle nous a fait attendre, mais Aurore a eu l'imprimatur définitif pour m'embaucher ad libitum jusqu'à la fin de l'année et l'autorisation de mobiliser la salle tous les samedis qu'il faudra entre 17 et 21 heures.
Nous sommes retournées en vitesse chez Aurore (elle avait fixé son cours à 18h30 pour les élèves) pour faire les essayages. Je me suis tout de suite mise en sous-vêtements dans le salon même. Le résultat ne l'a pas trop convaincue. On est passées aux bodys, mais j'avais besoin de me rafraîchir la mounine (pas eu le temps depuis le matin !) Elle m'a conduite à la salle de bain, et je n'ai pas eu l'indélicatesse de lui fermer la porte au nez. Je ne sais pas si elle a regardé. Bref, je suis revenue nette et nue, pour enfiler le body à boutons avec guère plus de succès qu'en culotte et soutif. J'ai changé pour l'autre, qui me serre de partout mais qui lui a paru plus discret, pas pour la décence mais pour l'esthétique. Donc, il a été choisi, je me suis rhabillée et on a filé à l'atelier. J'ai vérifié le fond du body, je ne l'avais pas tâché, ouf !
Manon et Cynthia nous ont rejointes là-bas. Il y avait les élèves au grand complet : la curiosité les avait toutes rameutées ! Aurore m'a présentée et m'a présenté sa classe : un bel éventail, de la gamine de seize ans à la retraitée de soixante-dix, avec une collection de Maelys et d'Erwanne chez les jeunes et de Françoise et Marie-Hélène chez les vieilles, et quand même aussi quatre ou cinq femmes autour de mon âge. Seul petit problème, Aurore n'avait pas trouvé de paravent pour me changer à l'abri des regards. Heureusement, elle avait une vieille blouse dans son casier à matériel. J'ai passé mon body serré dans les toilettes et suis revenue avec la blouse comme peignoir.
Les élèves s'étaient mises en place, en rond autour d'une estrade (un truc entre la table basse et le tabouret) sur laquelle je suis montée après avoir quitté la blouse. J'ai essayé de rester indifférente mais j'ai aperçu des regards étonnés : il y avait de quoi, mes seins étaient comprimés mais les tétons étaient apparents, et, sans le voir, je sentais le tissu qui moulait mes fesses et mes lèvres. Aurore m'a dit ensuite qu'elle avait craint que certaines de ses élèves s'en offusquent. En tout cas, elle m'a fait prendre la pose de "la naissance de Vénus" : le bras gauche ramené sur la poitrine, la tête inclinée légèrement sur la droite et la main droite à frôler le pubis. Le bras et la main masquaient les zones critiques.
Ça a duré une heure, par poses de cinq minutes d'abord, puis de dix quand je m'étais plus habituée, entrecoupées de repos de cinq ou six minutes, le temps qu'elle passe entre les chevalets pour conseiller ou encourager les élèves. J'étais tendue, au début. Elles m'observaient sous toutes les coutures et avaient toutes une vue différente de mon corps. Parfois, j'appuyais trop ma main droite et je sentais la chaleur de mon sexe. C'est difficile aussi de faire illusion, de rester bien droite, de ne pas relâcher ses muscles... Avec la fatigue, je n'ai pas réussi à conserver mes fesses contractées longtemps (la taille fine et le ventre bien plat, je n'espère plus le faire croire depuis belle lurette, hélas !). J'ai vite pris conscience que j'étais revenue à ma silhouette habituelle. C'est ce que voulais Aurore : un corps sans apprêt et sans fard, à dessiner dans une position naturelle immobilisée sur un instant du mouvement. Je n'ai pas cherché à voir les résultats, Aurore me l'a déconseillé et les élèves n'y tenaient pas de toute façon. Mais j'ai saisi de loin quelques croquis et, en effet, ils m'ont paru chacun d'une vision différente de moi, pas souvent flatteuse !
Comme prévu, Aurore leur a demandé qui resterait pour la séance de nu intégral. Une petite dizaine a dit oui, plus qu'elle ne l'avait supposé (enfin, y compris Manon et Cynthia !). La plus jeune est partie, je crois avec regret, mais, à ma surprise, une des plus vieilles est restée et les autres avaient de vingt-cinq à cinquante ans. Elle leur a dit de revenir dans une demi-heure. Manon et Cynthia sont sorties aussi (nous n'avons pas encore décidé de dire ou non quels sont mes liens avec Manon). Restées seules avec Aurore nous avons un peu échangé sur mon ressenti et le sien. J'étais plus ou moins émue, elle était plus ou moins satisfaite, mais pour une première fois elle m'a félicitée. J'ai quitté le body (pas la peine de retourner dans les toilettes !) et Aurore a ri quand elle m'a vue vérifier le fond. Évidemment, il était humide ! Elle m'a dit que c'était souvent le cas, elle en avait parlé avec les modèles quand elle était élève et elle-même avait eu la même réaction en faisant le modèle. Eh bien, tu vois, j'ai sorti une lingette de mes affaires et je me suis essuyé la fente sans vergogne. Je n'allais pas faire la chochotte, hein ? Aurore n'a pas été choquée, elle m'a demandé la permission de nous tutoyer en dehors des cours. J'ai dit oui.
Pendant cet intervalle entre les deux séances, ni Aurore ni moi n'avons prêté attention au fait que j'étais nue la plupart du temps. J’ai remis la vieille blouse qui me servait de peignoir quand les élèves sont revenues dans la salle, Manon et Cynthia en bonnes dernières. Aurore les a fait s’installer en demi-cercle devant l’estrade, sur deux rangs mais en quinconce, pour que chacune « ait une vue dégagée sur le modèle ». Elle m’a aidée ensuite à quitter la blouse et à monter sur l’estrade où elle m’a laissée pour aller donner ses consignes et conseils. Je suppose qu’elle a fait ça pour que tout le monde, moi comprise, s’habitue à ma nudité totale visible de toutes. Mais c’était un poil embarrassant. Manon me souriait quand je croisais son regard, Cynthia aussi. J’évitais quand même de porter trop souvent les yeux sur elles par crainte de manifester notre complicité. Quant aux autres, lorsqu’elles ne parlaient pas avec leur prof, elles m’observaient à la dérobée, peut-être plus gênées que je commençais à l’être.
Parce que ce n’est pas évident de rester ainsi exposée. Les deux ou trois minutes que ça a duré m’ont paru cinq ou six heures ! Non pas parce que j’étais à poil – encore que : nue devant les autres habillées, c’est toujours émouvant – mais parce que je ne savais trop comment me tenir pour ne paraître ni pudique ni vicieuse. J’ai opté pour me tenir droite, les épaules en arrière pour (tenter de) compenser l’affaissement de mes seins, et les mains dans le dos en regardant le plafond pour avoir l’air aussi dégagé que possible. Mais intérieurement, je tremblais, ce que Manon a remarqué à la façon inhabituelle dont je serrais les cuisses.
Aurore s’est enfin occupée de moi. Elle s’est employée à me détendre en faisant l’éloge de « mon dévouement pour l’amour de l’art » (!) et « la confiance que je portais à ses élèves » (tu parles !). Et curieusement, ça a marché. Elle est montée à côté de moi pour me disposer selon la figure qu’elle voulait faire reproduire aux élèves et qu’elle désirait que je tienne, de dos, de profil droit et de face, successivement. Elle m’a fait mettre le bras droit derrière la nuque, le coude relevé dégageant l’aisselle (et donc également ses poils plus ou moins luisants de transpiration) et la tête légèrement en arrière. Mon bras gauche devait simplement tomber naturellement le long de la hanche. Avoir les deux bras derrière la tête auraient fait remonter ma poitrine, mais j’ai dû me contenter qu’elle soit de travers avec au moins un lolo moins tombant que l’autre…
Elle n’avait pas hésité à me toucher pour arranger mes bras et mon buste à sa convenance, pour démythifier la situation, sans doute. Mais c’était la première fois qu’elle passait ses mains sur moi, et mes tétons ont réagi. Elle l’a vu, bien sûr (comme Manon qui me connaît bien), sans autre remarque qu’un rapide petit sourire. Je croyais que c’était tout, je me trompais. Elle m’a indiqué et montré comment je devais tenir mes jambes : la gauche supportant le poids du corps et la droite un peu déjetée vers l’extérieur de manière à avoir les cuisses légèrement entrouvertes. Pendant toutes ces explications j’étais de dos par rapport aux élèves, et Aurore devant moi. Quand elle est descendue de l’estrade pour vérifier si j’avais la position voulue, elle avait son nez pas très loin de mon ventre. Elle n’a pu manquer de flairer les effluves de mon émoi.
Je suis restée de dos et le cours a commencé pour de bon. Comme pour la séance « habillée », nous avons alterné temps de pose de cinq ou six minutes et pauses de trois ou quatre. Aurore ne voulait pas que les élèves s’attachent à une reproduction précise et réaliste, mais qu’elles saisissent la silhouette et insistent juste sur le détail qui les avait frappées. De dos, c’étaient évidemment mes fesses ! Là non plus je n’ai pas cherché à voir les croquis, mais de ce que j’en ai aperçu mon gros cul et mes cuisses grasses avaient retenu l’attention de la majorité (les essais de Manon et Cynthia me l’ont d’ailleurs confirmé le soir même).
J’ai dû rester un quart d’heure ou vingt minutes de dos, puis je suis passée au profil droit. En fait, c’était mon lolo le plus soutenu par la position que je présentais (et mon aisselle poilue, bien sûr !), mais uniquement pour les élèves les plus au centre. Celles de droite voyaient encore mes fesses et ma hanche autant que la courbe de mon sein. Celles de gauche avaient une vue de trois-quarts sur ma poitrine et mon ventre. Aurore m’a dit hier à midi que ces angles de vision se retrouvaient sur les croquis, les uns mettant « en valeur » (hum ?) la hanche forte ou le gras de la taille au-dessus des fesses, les autres l’oblong du sein et son téton pointé (vers le bas, hélas) ou la rondeur du ventre, et les troisièmes la dissymétrie de la poitrine de travers ou la croisée sombre des cuisses (j’ai les poils clairs, pourtant !). Mais tous les dessins qu’elle avait observés présentaient une ombre grisée à l’aisselle visible.
Après un temps équivalent à celui de la première pose, Aurore m’a fait poser de face, dans la même position qui révélait maintenant à celles qui ne l’avaient pas encore vu mon pubis partagé entre touffe drue et lèvres lisses, ou plus exactement vulve totalement glabre. Pour celles qui s’étaient déjà rendu compte du contraste, c’était une confirmation, mais pour toutes, Manon et Cynthia faisant semblant de le découvrir, c’était manifestement un centre d’intérêt qu’elles avaient du mal à feindre d’ignorer. Dire que c’était excitant de voir les regards converger sur mon sexe, serait mentir par euphémisme ! J’avais une furieuse envie de déplacer ma main gauche et d’apaiser la tension qui fourmillait dans ventre. De me branler, quoi ! Aurore m’a rappelé juste à temps de rester bien immobile, tout au plus m’autorisait-elle à bouger de quelques degrés les jambes sans rien changer de la position qu’elle m’avait indiquée.
J’ai sauté sur l’occasion pour prévenir un risque de crampe en tournant légèrement mon genou droit, ce qui a écarté d’autant mon compas, conséquence logique et involontaire qui offrait plus de vue sur ma fente nue. Je suis presque sûre que les deux élèves les plus proches, une respectable mère de famille et une femme plus jeune, se sont aperçues que je mouillais (Manon et Cynthia m’ont assurée qu’elles voyaient briller mes lèvres, mais ce sont deux coquines qui prennent volontiers leurs désirs pour des réalités !) car je les ai vues rougir brièvement avant de se replonger dans leurs croquis. En tout cas, Aurore l’a su dès la fin de la première pause parce que j’ai laissé une tache humide sur le tissu de l’estrade où je m’étais assise pour reposer ma jambe gauche. J’ai dû d’ailleurs renouveler ce témoignage de mes sentiments intimes, quand bien même aurais-je voulu le dissimuler, car cette troisième série de poses s’est prolongée plus que les premières et si je ne m’étais pas assise dans les moments de repos j’aurais eu du mal à tenir la position jusqu'au bout.
Je ne jurerais pas que je n’ai pas montré plus de ma chatte, par inadvertance, durant les pauses. Je me massais les cuisses et les mollets, surtout à gauche, en regardant Aurore slalomer entre les chevalets et suggérer des rectifications. Je ne pensais pas vraiment à garder les genoux serrés ! D’ailleurs, ça n’aurait pas facilité les massages et le plus important était de terminer la séance dans de bonnes conditions. Et puis, de toute manière, vers la fin du cours même les plus pudibondes des élèves n’hésitaient plus à scruter mes seins, ma taille, mes cuisses et mon sexe pour en rendre de leur mieux les formes sur le papier. Là encore je n’ai pas voulu voir les feuilles, mais d’après Aurore tous les dessins comportaient au niveau du pubis une partie haute sombre, parfois hachurée, et une partie basse blanche. Quelques-uns montraient même un W évoquant les (mes) grandes lèvres et la (ma) fente.
Nous n’avons pas eu beaucoup le loisir d’épiloguer, Aurore et moi, à la fin de la séance. Elle avait duré plus que prévue et il fallait libérer au plus vite la salle après avoir rangé chevalets, sièges et le reste. J’ai aidé Aurore comme les autres, après avoir remis la blouse évidemment, mais celle-ci n’ayant plus ni bouton ni ceinture je n’avais guère que le dos et le cul de couverts… Je me suis rhabillée avec l’aide obligeante de l’artiste après le départ des élèves et après que Manon ait à moitié vendu la mèche en me lançant un « on t’attend dehors, … » audible de ses camarades. Elle s’est retenue in extremis d’ajouter autre chose, mais elle a bien sûr suscité leur curiosité.
J’ai quitté Aurore sur la promesse de venir déjeuner chez elle le lendemain puisque je devais y récupérer ma voiture, et je suis rentrée à la coloc avec Manon et Cynthia (et sans mon sac, resté dans mon coffre !). L. et Y. nous attendaient avant d’aller rejoindre leurs chéris respectifs, curieuses de savoir comment s’étaient passés les cours. Pour les satisfaire, je suis montée sur une chaise et leur ai montré les positions que j’avais prises, en body et à poil. Elles ont apprécié le spectacle – en riant, je dois le dire – constaté de visu et tactu les conséquences de mes émois, et sont parties ravies pour leurs soirées. Manon et Cynthia m’ont donné une douche réconfortante en se dévouant pour apaiser mes tensions, avant un dîner à la bonne franquette et une soirée câline qui m'a permis de leur rendre leurs caresses. Nous avons ensuite passé une nuit tendre, le modèle entre les élèves, mais tu n'as pas besoin de savoir ce que nous avons fait tour à tour l’une sur l’autre, ni que nous avions appelé auparavant Andréa mon amour pour que je lui montre à elle aussi les poses que j'avais prises et que nous terminions par un concours de branlettes afin qu'elle ne reste pas sur une frustration dommageable !
Par contre, je peux te dire que, c’est vrai, une séance de pose c'est fatiguant, surtout pour une (vieille) débutante comme moi. Alors deux ! Mais je ne les regrette pas. J'avais un peu d'embarras au début, encore plus toute nue, je te l'ai dit, mais j'ai aimé être regardée, détaillée même, offrir mes fesses, mes lolos et ma mounine aux regards des élèves. Le fait que Manon en fasse partie et qu'elle partage ma nudité non seulement avec sa chérie mais aussi avec sa prof et ses camarades m'a également beaucoup troublée. Et pourtant, je n'ai pas ressenti ce trouble comme pervers, au contraire j'étais heureuse et flattée qu'elle ait pensé à me proposer. Finalement, elle en ait à nouveau ravie et excitée, comme elle me l'a montré le soir, et fière, comme j'en ai eu la preuve le lendemain.
Donc oui, j'ai aimé cette première expérience, et oui, je recommencerai à exhiber mon cul et le reste aux artistes en herbe qui veulent s'en inspirer, pourvu que ce soit des femmes ! Et je n'aurai pas honte de bander des seins et de mouiller de la mounine même si ça se voit ! Aurore m'a laissé carte blanche pour choisir les samedis où je servirai de modèle pour son cours. Il faudra seulement que je lui dise, si possible une semaine à l'avance, les jours où je serai disponible. Pour les autres cours, j'ai évoqué avec Manon qu'elle pourrait me remplacer, ou Cynthia, voire les deux. Elles n'ont pas dit oui, mais elles n'ont pas dit non.
Pour en revenir à Aurore, nous avons fait le lendemain la connaissance de sa sœur, Sandrine. Elle est plus jeune, aussi blonde que sa grande sœur est brune, plus petite et un peu boulotte, mais aussi sympa. Elle travaille dans la même boîte, au service commercial. Les deux vivent ensemble et paraissent bien s'entendre. Au cours du repas, la conversation est venue sur l'originalité de ma coupe pubienne. Aurore a dit à Sandrine que le contraste qu'elle avait apprécié s'était révélé intéressant pour ses élèves. Sandrine a été intéressée elle aussi et nous avons discuté des bénéfices et inconvénients respectifs des founes lisses et des chattes poilues comme de l'influence des modes sur les choix de chacune. Elle-même, après une longue période lisse était revenue aux poils, alors qu'Aurore avait décidé de rester épilée. Il est vrai que les poils noirs sont moins discrets que les blonds sous un tissu fin. Manon et Cynthia sont moins fixées, elles alternent touffe fournie et pubis nu. En ce moment, Manon a la craquette gazonnée et Cynthia la minette glabre, mais comme elle rechigne à l'épilation des lèvres, le résultat n'est pas très convaincant !
Après une analyse poussée des avantages et des contraintes respectives de la foune poilue et de la chatte lisse, mon option a été reconnue comme la plus pertinente question douceur et odeur, à condition de ne pas craindre la douleur si l'on n'a pas confiance dans ses propres compétences en matière de rasage ultra ras ou dans celles d'une amie, ou bien sûr le loisir de faire appel à une esthéticienne confirmée. De fil en aiguille, Sandrine a regretté de ne pas avoir eu la même chance que sa sœur de constater le fameux contraste, et c'est Manon qui m'a déculottée pour qu'elle en profite à son tour. Je ne te cache pas que les deux frangines ont été étonnées de cette privauté autant que de mon consentement. Je ne me suis pas opposée non plus à ce que Sandrine observe mon contraste pubien de près, et même si elle n'y a pas touché elle a pu se rendre compte de l'émoi dans lequel il baignait. Je crains qu'elle et Aurore soupçonnent qu'il y a plus que de la complicité affectueuse entre Manon et moi.
Le pantalon sur les chevilles et la culotte sous les genoux, je n’offrais pas la plus distinguée des silhouettes. Je m’en suis rendu compte avant que Cynthia n’en fasse la remarque et j’allais me reculotter quand Aurore s’est plainte d’être maintenant désavantagée par rapport à sa sœur qui avait été invitée à voir en gros plan ce qu’elle-même avait eu la discrétion de ne regarder que de loin. Il n’était pas difficile de deviner où elle voulait en venir, mais j’hésitais à mettre son intérêt pour ma foune au crédit de l’art ou du sexe. Qu’aurais-tu fait à ma place ? J’ai décidé de monnayer mon exhibition, ce coup-ci. Être bénévole pour favoriser l’apprentissage du dessin de nu, est une chose, montrer de près sa chatte ouverte à l’artiste en est une autre ! Cela dit, je n’ai pas fixé trop haut le montant de ma compensation, j’ai simplement demandé aux deux sœurs la réciprocité de la démonstration. À ma demi-surprise, elles ont accepté. Le mélange de la Clairette du dessert et du Rosé de Provence que j’avais apporté, n’était peut-être pas étranger à l’ambiance de gaîté et de liberté qui régnait depuis la fin du repas.
J’ai remonté mon pull sur le ventre pendant que Sandrine m’avançait obligeamment le fauteuil où poser mes fesses. Cynthia et Manon se sont empressées de retirer les trotteurs, pantalon et culotte qui auraient entravé les mouvements de mes jambes et qui auraient surtout gâché la vision de l’artiste sur son sujet. Je me suis laissée étudier la foune avec, je l’avoue, une complaisance coupable, obéissant au moindre souhait d’écarter plus les cuisses ou de relever le bassin. Un émoi s’ajoutant à l’autre, l’humidité renouvelée du lieu observé s’est doublée de légers effluves dont j’ai reconnu sans hésitation le parfum. À Aurore aussi il a dû rappeler le souvenir des mêmes senteurs qui avaient effleuré ses narines la veille. J’ai cru un instant à son mouvement de recul qu’elle en était incommodée mais c’était pour mieux embrasser dans son ensemble le spectacle que je lui offrais et exprimer dans une grande inspiration son désir de « croquer ma chatte ».
L’ambiguïté de l’expression m’a fait frissonner d’espoir comme elle a fait dresser l’oreille aux filles et rire Sandrine. Hélas, le sens coquin du terme s’est vite dissipé et dans son sens artistique je ne pouvais guère exiger qu’on me rendît la pareille. Maudissant l’inconscience qui m’avait amenée à négliger, voire à tailler, la classe de dessin au lycée, j’ai accordé l’autorisation implicite qui m’était demandée et qu’il eut été impoli de ma part de refuser. Encore une fois, je me suis laissée disposer telle que l’artiste le souhaitait, mes cuisses lui dégageant la vue sur le motif avec juste ce qu’il fallait d’angle d’ouverture pour que la pose paraisse indécemment naturelle sans être obscène. Et les yeux d’Aurore sur ma mounine pendant qu’elle la croquait faisait tournoyer les papillons de mon ventre J’aurais aimé être toute nue, me peloter les seins, me pincer les tétons à défaut de souquer entre mes lèvres. Au lieu de cela, je me contraignais à l’immobilité et à détourner mon propre regard pour ne pas avoir l’air de surveiller la croqueuse de chatte au travail.
Mon attitude stoïque a eu sa récompense car, sans doute dans le souci de me distraire en honorant notre accord sans attendre la fin du croquis, Sandrine m’a présenté les boucles blondes et soyeuses de sa touffe nouvelle. Les poils abondants, bien taillés en triangle sur le pubis, se perdaient en troupe serrée sur les lèvres et entre les cuisses. Moiteur de culotte, fumet ténu, exhalaisons subtiles, soupçon de coquillage et note iodée, autant de douces senteurs qui m’ont environnée quand Sandrine a manipulé elle-même les plis délicats de son sexe pour m’éviter un torticolis malvenu. Son attitude bienveillante partait certes d’un bon sentiment, mais tu me connais, ma chérie, c’était pour moi un supplice de Tantale, et sa sœur a pu rajouter une touche humide de plus à son croquis.
(À suivre)
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2 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Merci Olga. Tu as raison, se mettre à nu pour ses amies est toujours une joie
Et en plus, si c'est pour l'amour de l'art et l'éducation des apprenties artistes... :-)
Et en plus, si c'est pour l'amour de l'art et l'éducation des apprenties artistes... :-)
Un récit toujours aussi intimiste et d'un érotisme permanent. Être modèle et poser nue pour des artistes amateurs, en herbe, est un privilège, un plaisir rare!
Bravo Dyonisia
Bravo Dyonisia

