L’épistolière : Le Modèle, 6ème épisode – Émulation.

Récit érotique écrit par Dyonisia [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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L’épistolière : Le Modèle, 6ème épisode – Émulation.
[Avertissement :
Les deux lettres de ce texte poursuivent la retranscription fidèle de l’échange publié en plusieurs épisodes depuis le 22 avril et dont voici un bref résumé.
De la mi-mars à la fin juin derniers, j’ai accepté de poser nue devant les élèves féminines d’un cours de dessin, à la demande de ma fille et d’Aurore, leur professeure. Seule, sauf les quelques fois où Manon m’a remplacée, ou en compagnie de celle-ci, j’ai régulièrement honoré ma promesse, y compris lors de cours particuliers pour élèves averties. Dès Pâques, l'artiste, son modèle et leurs proches se connaissaient assez bien pour s’autoriser quelques sessions très privées à l’occasion des ponts du mois de mai. Il y eut ainsi une séance mémorable où les modèles exhibées en toute impudeur étaient trois fois plus nombreuses que les élèves.
Contrainte un temps de suspendre ma contribution à l’enseignement des arts graphiques, intermède que j’ai confessé dans le volet précédent, j’ai repris ensuite mon excitant bénévolat. Une surprise m’attendait lors de cette nouvelle séance.
Modèle vivant, modèle nu de surcroît, voilà une proposition inattendue lorsqu’elle vous surprend à bien plus de quarante ans. J’en ai tenu le journal au fil de l’expérience et j’en ai dès le début informé mes plus proches amies. Mais après tout, pourquoi leur aurais-je réservé l’expression de mes sentiments et de mes émotions quand je pouvais en faire bénéficier les lectrices désireuses de connaître le déroulement de cette aventure ? Rien n’empêche, bien sûr, des lecteurs de s’y intéresser aussi.
Pour la clarté du texte, les lettres initiées par « Ma chérie » sont de moi, celles commençant par « Ma Chantal » sont de ma ou mes correspondante(s).]
§§§
Ma Chérie,
Je te confirme que le frottement de ma fève et le doigtage de ma mounine ont accompagné la lecture de ta lettre. Lecture que j’ai partagée, selon ton consentement empressé, avec Andréa et Manon avant d’en faire profiter les lectrices et lecteurs de Histoires-de-sexe. [Voir épisode 8]
Mais je sais que tu attends aussi autre chose. Eh bien oui ma Chérie, j’ai enfin pu renouer avec les séances de poses du samedi ! Aurore était toute contente de revoir ma silhouette de sylphide aux formes alourdies, lol, et ses élèves également. Manon m’a pourtant très bien remplacée (je dirais même avantageusement) pendant les semaines où j’étais absente ; en plus, elle n’a pas été seule à poser, j’y reviendrai. Mais il m’a semblé que ses camarades étaient impatientes de mon retour, les plus jeunes, surtout, au point de m’applaudir gentiment quand je suis arrivée, et les plus âgées de ces apprenties artistes n’étaient pas en retard. Je t’avoue que j’en ai été d’abord déstabilisée, puis très vite flattée, lol !
J’étais quand même étonnée de cette attirance pour mon corps de déesse charnue, lol. Mon indécrottable naïveté ! Une petite brunette à l’œil malin et dont j’avais remarqué l’assiduité à suivre les fameuses « secondes séances » instaurées par Aurore pour élèves motivées, m’a fourni une explication que je te livre telle qu’elle me l’a donnée. Elle est sympathique, toujours souriante, pas bête non plus, et je la taquinais amicalement pendant une pause sur sa propension à étudier de près les détails de ma féminité.
- J’aime aussi les filles, et vous êtes belle, Madame, m’a-t-elle rétorqué de but en blanc.
- N’exagérons pas ! Mais on peut se tutoyer et s’appeler par nos prénoms. Toi, c’est Sarah, non ?
- Oui. D’accord Chantal. Je peux te poser une question indiscrète ?
- Vas-y. Je n’ai guère de choses à te cacher, de toute façon, ai-je ri.
- Tu es bisexuelle ou lesbienne ? Pardon d’être aussi directe, mais comme tu as une fille…
Je lui ai raconté dans les grandes lignes mon mariage, mon divorce, et ma « conversion » tardive.
- Peut-être que tu as découvert ton homosexualité trop tard, a-t-elle remarqué. Mon premier amour était une quadra alors que j'avais vingt deux ans quand je suis tombée amoureuse d'elle.
- J'avoue qu'il est flatteur pour une femme de mon âge de voir le désir dans les yeux d'une fille plus jeune.
- Les quadras sont magnifiques. Il y a en elles un côté érotique délicieux que je n'arrive pas à décrire.
- Merci de ta déclaration d'amour pour les quadras. J’espère qu'elle vaut aussi pour celles qui sont plus proches des quinquas ?
- C’est pareil. La plupart des jeunettes de la vingtaine veulent généralement tenter des expériences avec des femmes plus expérimentées. C'est un fantasme très commun auprès de la gente féminine homosexuelle de la vingtaine. Vous valez de l’or, si j'ose dire !
- Ah bon ? Eh bien, c'est décevant de comprendre que ce n'était pas mon charme personnel qui attirait les jeunes filles... Non, je plaisante !
Nous avons ri ensemble et ce n’est pas allé plus loin parce que la pause était finie. Elle a repris ses crayons et moi mes poses. Mais que penses-tu de sa théorie, ma Chérie ? Moi, j’ai réfléchi pendant que je me cambrais pour faire ressortir mes lolos et mes fesses. Il est vrai que les amies de ma fille et même sa chérie ont eu pour moi des attentions touchantes et qu'en leur répondant un sentiment d'affection filiale s'est ajouté à mon plaisir physique. Après tout, que les filles de vingt ans flashent sur des femmes du double de leur âge confirme la théorie psy de l’identification et de la fusion homosexuelle latente entre mère et fille.
Mais pourquoi les femmes plus âgées du cours auraient-elles une réaction similaire. Parce que j’ai bien vu, après les premières séances où elles me jetaient des regards gênés, qu’elles me détaillaient avidement et sans vergogne. L’immobilité me facilitait l’introspection. Je me suis interrogée sur mes propres sentiments en regardant une femme nue de mon âge ou plus vieille et j’en suis venue à la conclusion que si ce n’était pas le désir qui me poussait, c’était la comparaison, lol. Instinctivement, on se compare : ses formes et les miennes, mes seins et les siens, mon cul et le sien, et si je peux, sa chatte et la mienne. Et quelque part, il y a aussi une sorte d’identification. Bref, on n’est jamais innocente quand on reluque une autre femme. C’est dans notre ADN, je suppose !
Quoiqu’il en soit, dans les quinze ou vingt jours de mon absence, l’ambiance du cours a drôlement changé ! Je ne sais pas si ce sont les deux séances en petit comité du mois de mai, ou les prestations de Manon, ou encore les papotages à propos des cours particuliers qu’Aurore continue de dispenser à Isabelle et Françoise, qui en sont la cause, mais les poses « habillées » ne sont plus de mise ; on passe tout de suite au nu intégral, lol ! En contrepartie, deux ou trois grincheuses ont quitté la classe. Rien de grave puisque la majorité des filles est restée.
Comme je te le disais, Manon n’a pas posé seule, mise à part la première fois où elle s’est substituée à moi. Le lendemain, lors de « l’école du dimanche » chez Aurore, elles en ont discuté avec Isabelle et le samedi suivant celle-ci s’est proposée pour la remplacer. En bonne pédagogue, Aurore a lancé le débat dans la classe pour connaître le sentiment des présentes et leurs préférences. Elles ont conclu que les deux volontaires pourraient se succéder sur l’estrade afin de satisfaire chacune et de lui permettre de continuer à s’entraîner en dessinant sa camarade. Aurore leur a fait remarquer que dans ce cas il faudrait diminuer de moitié les temps de poses, ou doubler la durée du cours. Ce à quoi la majorité a décidé en retour qu’on pouvait se passer de la séance de « nu habillé ». C’est là que les deux ou trois récalcitrantes se sont brusquement souvenus qu’elles avaient piscine, lol !
Mais du coup, c’est Isabelle qui s’est retrouvée piégée. Elle avait posé nue le dimanche d’avant chez Aurore, avec beaucoup d’hésitation, m’a dit Manon, mais tout à coup se dénuder devant les copines c’était une autre histoire ! Donc, c’est Manon qui a commencé, lol. Elle s’est foutue à poil sans souci de sa culotte de la veille (j’ai une mauvaise influence sur elle, désolée !) et avec une certaine malice Aurore lui a fait prendre une pose proche de « L’origine du monde », la seule différence étant d’être à demi renversée en arrière au lieu d’être allongée sur le dos, tandis qu’elle installait Isabelle juste en face de ses cuisses ouvertes. Pas de quoi faire rougir Manon, me diras-tu, mais c’était annoncer à Isabelle la position qu’elle-même devrait prendre. Et de fait ses dessins se sont ressentis du trouble de ses pensées d’après les dires de Manon, et aussi d’Aurore qui m’a confié les avoir dupliqués en raison de l’émotion qui ressortait de ces représentations d’un corps féminin et de son sexe en particulier. Est-il nécessaire de te préciser que cette émotion avait été partagée par Manon ?
Tu te doutes bien que cette évocation du fameux tableau de Courbet, dont le modèle vivant a été attribué entre autres à la grande coquette Cora Pearl récemment mise à l’honneur par Olga, n’a pas été la seule pose ordonnancée par Aurore. Au cours de cette première heure, Manon a dû prendre différentes positions, telles qu’une jambe à la verticale comme une danseuse à la barre ou assise le menton sur le genou et à la main un miroir dirigé vers la croisée de ses cuisses (autre scène libertine célèbre) ou encore accroupie comme une baigneuse dans son tub. Dans tous les cas, la chatte du modèle était bien exposée, et, si les croquis d’ensemble réalisés par les observatrices ne méritaient pas les honneurs d’un musée, Manon m’a rapportée avoir assez mouillé pour décorer l’estrade de quelques gouttes de sa cyprine, lol !
Quand est venu le moment d’échanger leurs places, l’une a drapé sa nudité dans la vieille blouse dont Aurore m’avait gratifiée en guise de peignoir tandis que l’autre se faisait violence pour quitter sa petite culotte humide mais l’a crânement retirée pour prendre la suite de sa jeune camarade. Les mêmes poses se sont répétées avec les mêmes effets sur celle qui servait de modèle et sur celles qui la dessinaient. Mais pas toutes : les mains de Cynthia et Manon, plus aguerries, n’ont pas tremblé pour reproduire sur le papier les formes anatomiques et les détails intimes offerts à leur vue. Quelques maladresses exceptées, ce qu’il en est ressorti m’a paru plus sensuel et érotique qu’une banale photographie. Elles ont toutefois tempéré mon enthousiasme en m’avouant qu’elles avaient perfectionné leur travail en privé le lendemain.
La discrétion m’interdit, ma Chérie, de te faire profiter de visu du sexe d’Isabelle. Mais je peux te le décrire, lol ! Sache d’abord que sa propriétaire avait fait comme Manon le sacrifice de sa touffe. Je ne suis pas convaincue par la supériorité des mottes glabres, elles sont cependant, je le reconnais, parfaites pour une adepte de l’exhibitionnisme et je soupçonne Isabelle d’avoir été contaminée par le même virus que nous… Maintenant, imagine deux cuisses fuselées qui s’écartent sur une fente longue dont les grandes lèvres se manifestent par deux fins bourrelets au relief desquels le dessin a rendu hommage. Dans la pose de «L’origine du monde», ils ferment la vulve et enserrent un feston que l’on devine à peine. À leur sommet, le renflement du clito fait légèrement pointer sa capuche, tandis qu’ils se referment en bas pour se perdre sur un périnée caché aux regards.
Représentée au centre de la position de la danseuse à la barre, et plus encore pour celles dites du miroir puis de la baigneuse, la chatte d’Isabelle s’ouvre comme une grenade fendue. Les grandes lèvres se séparent assez pour révéler de courtes nymphes, elles-mêmes assez disjointes avec la montée de l’excitation pour laisser apparaître sur le dernier dessin l’intérieur de la vulve et le bout gonflé du clitoris. Il manquait, ont regretté les artistes en herbe en me présentant leurs œuvres, la carnation des muqueuses et ses nuances de roses, ainsi que les moirures d’une humidité de plus en plus présente du début à la fin de la séance. J’ai heureusement pu combler de mes yeux ces lacunes le jour suivant et leur ajouter en complément les senteurs de vanille poivrée dispensées par ce sexe, sans avoir, hélas, le privilège d’en tester les saveurs et textures.
Pour l’heure, je me suis contentée d’écouter le récit des conséquences prévisibles sur les deux modèles de leur excitation réciproquement exacerbée. Fine mouche et prévoyante, Aurore les avait envoyées « se détendre » dans le vestiaire et pressé les autres, hormis Cynthia, de partir dès la fin du cours. Aucune, je pense, n’a été dupe de ce en quoi consistait cette détente mais toutes ont accepté de laisser le champ libre à leurs trois camarades et à leur prof. Manon et Isabelle étaient toujours nues, assises face à face sur un banc quand Aurore et Cynthia les ont rejointes. Tu devines la suite : les nouvelles arrivées se sont postées à la porte pour faire le guet d’un œil, sans rien rater du spectacle de l’autre ; Manon a commencé une furieuse masturbation dont l’envie la tenaillait depuis avoir quitté l’estrade ; Isabelle – qui a quand même bien dix ans de plus, lol ! – n’a pas résisté longtemps avant de l’imiter, d’abord craintivement, intimidée sans doute par le regard des autres.
Mais va te retenir quand tu es excitée par une heure d’exhibition et que tu as devant toi la moule béante de ta copine qui se la frotte comme si sa vie en dépendait ! Ajoute à ça le bruit mouillé des doigts dans le con et les plaintes énamourées qui les accompagnent, sans compter – je n’y étais pas mais je connais Manon – le parfum de femelle en rut qui s’exhale de la croisée des cuisses, et tu comprendras que la pauvre Isabelle se soit résolue à entrer en concurrence avec sa benjamine. D’après les actrices et les témoins ce furent quelques minutes d’intense érotisme qui s’achevèrent dans l’explosion simultanée des orgasmes des compétitrices et laissèrent les unes effondrées et les autres la culotte mouillée. Le banc aussi était mouillé, paraît-il, lol !
Chacune aurait bien renouvelé l’expérience, m’ont-elles dit, mais le temps manquait. Elles ont tout juste pu nettoyer les taches de jouissance et se redonner une contenance en remettant tout en ordre avant le début de l’activité culturelle suivante. Elles se sont donc séparées aussi excitées que si elles n’avaient rien fait. (Rien branlé serait plus exact, lol !) Mais si Manon et Cynthia ont calmé ensemble le feu de leur chatte, et si Aurore pouvait retrouver Sandrine pour éteindre celui de la sienne, Isabelle leur a avoué ensuite avoir dû se masturber encore deux ou trois fois chez elle pour y arriver. Et cette nouvelle Isabelle, je l’avais là sous mes yeux en me remémorant tout ce que m’avait raconté Manon !
Je savais combien elle était émue par la nudité d’une fille, je savais combien la découverte de cette attirance la troublait, je savais qu’elle se projetait à ma place, que ce désir d’exhibition la remuait encore plus, et elle savait que je savais. Pendant que je prenais les poses commandées par Aurore nos regards se croisaient, le sien fuyant le mien au début, le mien cherchant le sien quand il revenait instinctivement sur mes courbes et mes creux. Elle rougissait fugitivement d’être surprise dans son voyeurisme, elle craignait qu’il soit remarqué par les autres, elle regardait furtivement autour d’elle, baissait la tête, et la relevait immanquablement. Mais Aurore restait de marbre et les autres étaient trop occupées à me croquer de leur mieux pour se préoccuper de ses gestes. Seule Françoise, sa condisciple des leçons particulières, l’observait à la dérobée avec un petit sourire. Quant à Manon et Cynthia, elles échangeaient discrètement avec moi des clins d’œil complices.
Aurore avait conçu cette avant-dernière séance un peu comme la générale au théâtre, à la différence qu’il n’y avait qu’une artiste sur scène et que c’étaient aux spectatrices de jouer. Je n’ai eu qu’à reprendre les principales poses qui avaient jalonné le déroulement du cours : celles de « la naissance de Vénus », de « la danseuse supportant le monde », de « la baigneuse » ou de « la gymnaste », par exemple. Aucune n’était particulièrement osée, sauf peut-être certaines positions de la dernière où, selon les angles de vue, ma vulve et mon cul étaient mis en évidence, mais pour quelques unes des présentes c’était la première fois qu’elles me dessinaient nue. D’où plusieurs hésitations et corrections de leur part dans la représentation des détails intimes de mon anatomie. Ce n’était pas le principal souci d’Aurore qui voulait évaluer les progrès de ses ouailles par ce récapitulatif, avant la séance de fin d’année qui serait présidée par l’Adjointe à la Culture.
Le cours terminé, je suis allée directement vers le chevalet d’Isabelle et me suis penchée sur elle, mes lolos ballottant devant son nez :
- Je peux voir tes dessins, s’il te plait ? Oh pardon ! Si ça ne vous dérange pas qu’on se tutoie ?
- Non, non, mais pour les dessins d’aujourd’hui, c’est un peu gênant.
- Pourquoi ? Je sais bien que je ne suis pas un canon de beauté, ai-je plaisanté.
- Oh, mais vous êtes… Euh, tu es très bien, tu as des formes pleines, c’est plaisant à voir.
- C’est gentil, merci. Alors, je peux regarder ?
Elle a encore hésité un instant, puis elle s’est reculée, m’offrant l’accès aux cinq ou six silhouettes qu’elle avait tracées de mes différentes positions, sans leur mettre de visage selon l’accord convenu avec Aurore. Je les ai examinées rapidement, le dessin n’était pas si mal, mais sur chaque croquis quelque chose m’a paru manquer :
- Le rendu est plutôt flatteur pour moi, mais je n’ai donc ni touffe ni lèvres ?
- Eh bien, je n’ai pas… Heu… Je ne voyais pas bien.
- Il y a eu des poses où mon pubis était bien visible, et tu étais bien placée… Et puis, il me semble qu’Aurore enseigne qu’on doit pouvoir deviner ce qu’on ne voit pas. C’est dommage, ce manque. Un simple trait pour la fente… Bof !
- C’est que… Heu… C'est-à-dire… Heu… C’est parce que… Enfin, tu comprends, s’est-elle embrouillée.
- Non, mais je ne veux pas t’ennuyer, et puis il faut que je me rhabille. Tu m’expliqueras demain.
- Parce que vous… tu seras là, chez Aurore ? Mais nous…
- Vous verrez que nous avons fait beaucoup de progrès, l’a coupée Françoise. Je pense que vous serez surprise, a-t-elle ajouté en souriant.
- J’en serai ravie, l’ai-je assurée, mais vous pouvez me tutoyer vous aussi.
- N’est-il pas d’usage de vouvoyer les modèles nus, par simple respect ?
- Je ne suis pas une professionnelle ! Je viens bénévolement, par amitié pour votre professeure. Vous le savez. Mais si le tu vous gêne…
- Non, non… Enfin, pour ça aussi nous verrons demain, a-t-elle éludé de façon énigmatique.
Je l’ai regardée s’éloigner en entraînant Isabelle. J’ai eu l’impression qu’elle avait pris celle-ci en affection, et un peu sous sa coupe aussi, lol. Mais comme toujours après les séances de nu, j’avais besoin de me détendre le plus vite possible. J’avais trop hâte pour attendre d’être dans le vestiaire, la chaise de la prof était libre, je m’y suis installée, les cuisses ouvertes et les talons sur le siège. Manon et Cynthia ont été bonne pâte, elles m’ont laissée me masturber tranquillement pendant qu’elles aidaient Aurore à ranger la salle.
Voilà, ma Chérie. Tu sais maintenant ce qu’il s’est passé dans le cours de dessin en mon absence et à mon retour. Mon week-end artistique s’est poursuivi le soir à la coloc avec Manon et Cynthia, et le dimanche avec elles chez Aurore et Sandrine, où j’ai retrouvé en effet Françoise et Isabelle. Mais je te raconterai cela dans ma prochaine lettre, celle-ci est déjà longue comme un roman, lol !
Si elle n’a pas été assez cochonne pour te faire mouiller la moule et la culotte, tant pis. Je te lèche la première et je suce la seconde quand même : je suis sûre que tu n’as pas manqué de te branler en me lisant, ma vicieuse chérie.
§§§
Ma Chantal, que de nouvelles, lol, j'adore !
Je dois avouer un sourire presque goguenard en t'imaginant à poil faire du gringue à cette Isabelle. Je suis désolée de cette mauvaise pensée, mais je suppose que Manon devait s’en amuser aussi, lol. Et évidemment que mon insatiable curiosité veut savoir la suite ! Tu l’as baisée, votre jolie émule ?
Je suis toujours surprise qu’une fille fasse tant d’histoires pour se mettre nue devant d’autres femmes, ou alors, c’est qu’elle a peur de montrer que ça l’excite, lol. Sinon, je ne vois pas trop où se situerait la pudeur. Mais tu sais, ici, la nudité n’est pas perçue comme chez toi. Tiens, par exemple, nous allons parfois sur un petit lac, pas très loin (baignade impossible au risque de sortir congelées, lol, l’eau est glaciale). Les gens sont mélangées, avec et sans maillot, ça ne pose pas de problème, ou rarement. Sur un côté un peu plus éloigné du parking il y a une petite "plage" avec cent pour cent de nus. Tu penses bien que c'est là que nous allons avec Sandra. Je vais même te dire une de nos distractions : on s'amuse à regarder ceux et celles qui se trempent les pieds dans cette eau de glacière. Et on s'amuse comme des gamines de collège à voir les chairs de poules chez les femmes avec les tétons qui se tendent et chez les mecs les zizi qui rétrécissent. Tu vois des amusements de dangereuses intellectuelles, lol ! C'est super agréable comme coin mais notre météo n’est pas toujours favorable pour y aller.
Comme partout, je pense, il y a un coin homo. Je ne suis pas fan de ce genre de regroupement mais parfois ça peut se comprendre. Là, il y a plutôt de bonnes relations entre gays et lesbiennes. Les gays, comme d'habitude, beaucoup plus nombreux car souvent ils assument plus. Ma mère y vient volontiers avec ma "belle-mère". (Rassure-toi, je ne dis jamais un truc comme ça, mais au moment où je t'écris ça me fait rire.) Ma mère est une inconditionnelle du nudisme et adore cet endroit. Elle va bien, voire très bien, lol, c'est à dire qu'elle a tendance parfois à me parler comme quand j'avais quinze ans ! Mais quand je me suis séparée de mon ex et que j'ai rencontré Sandra, elle a été très bien. Il était plus facile pour elle d'avoir une belle fille plutôt qu'un gendre, lol ! En quelque sorte ça légitimait sa propre homosexualité. Comme elle dit avec classe : « les gouines avec les gouines et tout est bien rangé ». Elle s'entend toujours très bien avec Sandra qui, il faut le dire, est très facile à vivre. En ce moment, elle est à fond dans son projet avec Alexa.
Au fait, ma Chantal, je ne t’avais pas raconté la première visite d’Alexa. J’ai vu arriver une dame, genre caricature : plutôt grande, brune au carré, et surtout dans un costume très, mais alors très, masculin, et paradoxalement des talons de cinq ou six centimètres, lol ! Bref, le doute pas trop permis sur son orientation sexuelle. Elle se présenta comme une amie de ma cliente Suisse sans me dire vraiment que c'était elle qui l'envoyait. (J'ai eu la vision fugace d'elles deux au lit, le tableau devait être intéressant, lol.) Elle n'y alla pas par quatre chemins du moment qu’elle se pensait recommandée. Elle m'expliqua qu'elle cherchait à monter une galerie d'art (en précisant peinture et photo) consacré aux artistes lesbiennes.
Ça se fait déjà pour des librairies qui se spécialisent dans la littérature lesbienne. Tu connais mon avis là-dessus, je ne suis pas une fan de cette sectorisation. Je pense qu’il n’y a pas une « culture lesbienne », mais une culture tout court ! (Je sais, je vais finir par faire vieux jeu, lol.) Je lui demandai pourquoi elle venait me voir et elle me répondit du tac au tac :
- Tout le monde sait que vous êtes lesbienne !
Elle me faisait rire avec son « tout le monde le sait », lol ! Mais elle était venue avec des épreuves originales de deux photographes femmes de la fin de la période orientaliste qui ont fait des photos sur lesquelles on ne peut pas se tromper (je t'en joins une pour que tu vois le style, ça pourrait intéresser Aurore, lol). Tu imagines bien que clitounet ne pouvait que réagir, lol. Bien que son projet ne soit pas mon truc, j’ai pris ses coordonnées et j’ai appelé ma mère sur le conseil de Sandra. Ma mère a trouvé l’idée géniale, et c’est comme ça que tout a commencé.
On les a revues ce dimanche, un déjeuner toutes ensembles dans un petit resto sympa en pleine forêt.
Alexa avait quitté son costume trois pièces pour une tenue légère, qui nous a permis de constater son absence quasi-totale de seins, lol. Elle nous a quittées rapidement dès la fin du repas. Ma mère s’occupe du projet à mi-temps, je crois que c’est bon pour elle. Anja, ma « belle-mère », est contente aussi. (Je ne t’en ai pas beaucoup parlé, mais on s’entend très bien et elles vont bien ensemble.) Ensuite, on a décidé d’aller aux thermes pour finir la journée à l’abri de la chaleur.
Bizarre d’aller aux thermes quand il fait chaud, mais ceux-là proposent un grand espace arboré et une piscine extérieure, et, surtout, pas la foule de ceux de la ville d’eaux, lol ! Voir Sandra courir vers la piscine entraîna la sortie immédiate de clitounet. Devant ses pastèques qui rebondissaient, ma mère me glissa en riant qu’il fallait qu’elle fasse attention sinon elle se donnerait des gifles de seins. Je dois dire que cela me fit rire. C’est vrai que Sandra court nue sans tenir ses seins ; je ne sais pas comment elle fait vu leur poids sans que cela fasse mal, lol.
Comme je te disais, ici, tout le monde à poil, c’est normal. Du coup, j’ai aussi pu constater que le sexe d’Anja était complètement lisse : ma mère avait gagné ! Anja était châtain foncé avec une touffe abondante quand on l’a connue. Rapidement, on a constaté une désertification des lèvres, mais avec un pubis poilu (version Chantal, je pense, lol), et là, une première, le sexe complètement épilée, lol ! Mais elles sont toutes les deux très bien pour leur âge, Anja plus fine que ma mère qui a des hanches et des fesses, disons épanouies. Anja est moins pourvue et un peu plus ridée. Elle a des lèvres très développées, voire un peu trop, qui pendent entre ses jambes. Sandra dit que ça ressemble à un cou de dindon. C’est pas très gentil, mais elle ajoute qu’elle aimerait bien y goûter, lol !
Super après-midi, l’eau était rafraîchissante sans être froide. Sandra, perverse, me caressa clitounet d’une main fureteuse sous l’eau. Évidemment, l’orgasme fut rapide, lol. Je ne pouvais être en reste et elle se mit à vibrer rapidement, lol. L’eau était malheureusement un peu trop chlorée et la douche était indispensable en sortant. Dommage pour les parfums mais lécher une chatte à l’eau de javel, c’est pas terrible non plus... Les douches étant bien sûr ouvertes, deux jeunes coquines sont arrivées à côté de nous. Le genre bimbo : arrogants petits seins hauts perchés, jolies fesses rondes et sexe à l’avenant, sans poil avec la fente apparente. Lol ! Tu vois le tableau ! Elles louchaient sur les seins de Sandra en se savonnant mutuellement, et leurs tétons roses étaient bien tendus, lol. Une belle tentation, mais qui est restée à l’état de tentation.
En rentrant, il faisait une chaleur de dingue, et lourd, surtout. Dur, dur, de quitter la clim de la voiture ! Une fois à la maison, hop, toutes nues ! Pas sûre d’ailleurs que c’était la meilleure solution, on transpirait un max.
- En continuant comme ça, dans une heure on commencera à sentir mauvais, dis-je à Sandra.
- Tant mieux, a-t-elle ri !
Je passai une main sous ses seins, c’était déjà bien humide et glissant de sueur. Un petit courant d’air et mes tétons se sont tendus. Évidemment, Sandra le remarqua et me les attrapa entre deux doigts en les pinçant fortement. La douleur fut immédiatement suivie par l’excitation. Elle me plaqua d’une main contre le mur et de l’autre tira sur un sein par le mamelon en l’étirant et en le tordant. La douleur était intense et je sentais clitounet au bord de l’explosion. En relâchant le sein, elle le frappa. Douleur différente mais tellement intense. Elle mit plusieurs claques sur mes seins, assez violentes, et frappa deux fois clitounet de la paume, et j’ai joui, ma Chantal, dingue !
Elle couvrit de baisers mes seins endoloris, et me prit par la main pour m’entraîner dans la salle de bain en disant « à moi maintenant ». Je compris tout de suite. Je me suis allongée dans la douche et elle est venue s’asseoir sur ma bouche. Je saisis ses grosses pastèques qui pendaient et je plantai mes ongles dans leur chair douce. Elle gémit et me dit « encore ! » J’enfonçais les ongles dans ses grandes aréoles en lui léchant toute la chatte et elle jouit violemment en lâchant son pipi, au risque de me noyer, lol. Un jet fort et qui ne s’arrêtait pas, lol. Elle pissait dans ma bouche.
Nos plaisirs avaient été intenses. Sandra regardait ses seins qui portaient l’empreinte de mes ongles. On s’est embrassées longuement, goulûment, à pleine bouche et langue.
Je lèche tes trous qui doivent être à point avec cette chaleur :-)
(À suivre)
Les deux lettres de ce texte poursuivent la retranscription fidèle de l’échange publié en plusieurs épisodes depuis le 22 avril et dont voici un bref résumé.
De la mi-mars à la fin juin derniers, j’ai accepté de poser nue devant les élèves féminines d’un cours de dessin, à la demande de ma fille et d’Aurore, leur professeure. Seule, sauf les quelques fois où Manon m’a remplacée, ou en compagnie de celle-ci, j’ai régulièrement honoré ma promesse, y compris lors de cours particuliers pour élèves averties. Dès Pâques, l'artiste, son modèle et leurs proches se connaissaient assez bien pour s’autoriser quelques sessions très privées à l’occasion des ponts du mois de mai. Il y eut ainsi une séance mémorable où les modèles exhibées en toute impudeur étaient trois fois plus nombreuses que les élèves.
Contrainte un temps de suspendre ma contribution à l’enseignement des arts graphiques, intermède que j’ai confessé dans le volet précédent, j’ai repris ensuite mon excitant bénévolat. Une surprise m’attendait lors de cette nouvelle séance.
Modèle vivant, modèle nu de surcroît, voilà une proposition inattendue lorsqu’elle vous surprend à bien plus de quarante ans. J’en ai tenu le journal au fil de l’expérience et j’en ai dès le début informé mes plus proches amies. Mais après tout, pourquoi leur aurais-je réservé l’expression de mes sentiments et de mes émotions quand je pouvais en faire bénéficier les lectrices désireuses de connaître le déroulement de cette aventure ? Rien n’empêche, bien sûr, des lecteurs de s’y intéresser aussi.
Pour la clarté du texte, les lettres initiées par « Ma chérie » sont de moi, celles commençant par « Ma Chantal » sont de ma ou mes correspondante(s).]
§§§
Ma Chérie,
Je te confirme que le frottement de ma fève et le doigtage de ma mounine ont accompagné la lecture de ta lettre. Lecture que j’ai partagée, selon ton consentement empressé, avec Andréa et Manon avant d’en faire profiter les lectrices et lecteurs de Histoires-de-sexe. [Voir épisode 8]
Mais je sais que tu attends aussi autre chose. Eh bien oui ma Chérie, j’ai enfin pu renouer avec les séances de poses du samedi ! Aurore était toute contente de revoir ma silhouette de sylphide aux formes alourdies, lol, et ses élèves également. Manon m’a pourtant très bien remplacée (je dirais même avantageusement) pendant les semaines où j’étais absente ; en plus, elle n’a pas été seule à poser, j’y reviendrai. Mais il m’a semblé que ses camarades étaient impatientes de mon retour, les plus jeunes, surtout, au point de m’applaudir gentiment quand je suis arrivée, et les plus âgées de ces apprenties artistes n’étaient pas en retard. Je t’avoue que j’en ai été d’abord déstabilisée, puis très vite flattée, lol !
J’étais quand même étonnée de cette attirance pour mon corps de déesse charnue, lol. Mon indécrottable naïveté ! Une petite brunette à l’œil malin et dont j’avais remarqué l’assiduité à suivre les fameuses « secondes séances » instaurées par Aurore pour élèves motivées, m’a fourni une explication que je te livre telle qu’elle me l’a donnée. Elle est sympathique, toujours souriante, pas bête non plus, et je la taquinais amicalement pendant une pause sur sa propension à étudier de près les détails de ma féminité.
- J’aime aussi les filles, et vous êtes belle, Madame, m’a-t-elle rétorqué de but en blanc.
- N’exagérons pas ! Mais on peut se tutoyer et s’appeler par nos prénoms. Toi, c’est Sarah, non ?
- Oui. D’accord Chantal. Je peux te poser une question indiscrète ?
- Vas-y. Je n’ai guère de choses à te cacher, de toute façon, ai-je ri.
- Tu es bisexuelle ou lesbienne ? Pardon d’être aussi directe, mais comme tu as une fille…
Je lui ai raconté dans les grandes lignes mon mariage, mon divorce, et ma « conversion » tardive.
- Peut-être que tu as découvert ton homosexualité trop tard, a-t-elle remarqué. Mon premier amour était une quadra alors que j'avais vingt deux ans quand je suis tombée amoureuse d'elle.
- J'avoue qu'il est flatteur pour une femme de mon âge de voir le désir dans les yeux d'une fille plus jeune.
- Les quadras sont magnifiques. Il y a en elles un côté érotique délicieux que je n'arrive pas à décrire.
- Merci de ta déclaration d'amour pour les quadras. J’espère qu'elle vaut aussi pour celles qui sont plus proches des quinquas ?
- C’est pareil. La plupart des jeunettes de la vingtaine veulent généralement tenter des expériences avec des femmes plus expérimentées. C'est un fantasme très commun auprès de la gente féminine homosexuelle de la vingtaine. Vous valez de l’or, si j'ose dire !
- Ah bon ? Eh bien, c'est décevant de comprendre que ce n'était pas mon charme personnel qui attirait les jeunes filles... Non, je plaisante !
Nous avons ri ensemble et ce n’est pas allé plus loin parce que la pause était finie. Elle a repris ses crayons et moi mes poses. Mais que penses-tu de sa théorie, ma Chérie ? Moi, j’ai réfléchi pendant que je me cambrais pour faire ressortir mes lolos et mes fesses. Il est vrai que les amies de ma fille et même sa chérie ont eu pour moi des attentions touchantes et qu'en leur répondant un sentiment d'affection filiale s'est ajouté à mon plaisir physique. Après tout, que les filles de vingt ans flashent sur des femmes du double de leur âge confirme la théorie psy de l’identification et de la fusion homosexuelle latente entre mère et fille.
Mais pourquoi les femmes plus âgées du cours auraient-elles une réaction similaire. Parce que j’ai bien vu, après les premières séances où elles me jetaient des regards gênés, qu’elles me détaillaient avidement et sans vergogne. L’immobilité me facilitait l’introspection. Je me suis interrogée sur mes propres sentiments en regardant une femme nue de mon âge ou plus vieille et j’en suis venue à la conclusion que si ce n’était pas le désir qui me poussait, c’était la comparaison, lol. Instinctivement, on se compare : ses formes et les miennes, mes seins et les siens, mon cul et le sien, et si je peux, sa chatte et la mienne. Et quelque part, il y a aussi une sorte d’identification. Bref, on n’est jamais innocente quand on reluque une autre femme. C’est dans notre ADN, je suppose !
Quoiqu’il en soit, dans les quinze ou vingt jours de mon absence, l’ambiance du cours a drôlement changé ! Je ne sais pas si ce sont les deux séances en petit comité du mois de mai, ou les prestations de Manon, ou encore les papotages à propos des cours particuliers qu’Aurore continue de dispenser à Isabelle et Françoise, qui en sont la cause, mais les poses « habillées » ne sont plus de mise ; on passe tout de suite au nu intégral, lol ! En contrepartie, deux ou trois grincheuses ont quitté la classe. Rien de grave puisque la majorité des filles est restée.
Comme je te le disais, Manon n’a pas posé seule, mise à part la première fois où elle s’est substituée à moi. Le lendemain, lors de « l’école du dimanche » chez Aurore, elles en ont discuté avec Isabelle et le samedi suivant celle-ci s’est proposée pour la remplacer. En bonne pédagogue, Aurore a lancé le débat dans la classe pour connaître le sentiment des présentes et leurs préférences. Elles ont conclu que les deux volontaires pourraient se succéder sur l’estrade afin de satisfaire chacune et de lui permettre de continuer à s’entraîner en dessinant sa camarade. Aurore leur a fait remarquer que dans ce cas il faudrait diminuer de moitié les temps de poses, ou doubler la durée du cours. Ce à quoi la majorité a décidé en retour qu’on pouvait se passer de la séance de « nu habillé ». C’est là que les deux ou trois récalcitrantes se sont brusquement souvenus qu’elles avaient piscine, lol !
Mais du coup, c’est Isabelle qui s’est retrouvée piégée. Elle avait posé nue le dimanche d’avant chez Aurore, avec beaucoup d’hésitation, m’a dit Manon, mais tout à coup se dénuder devant les copines c’était une autre histoire ! Donc, c’est Manon qui a commencé, lol. Elle s’est foutue à poil sans souci de sa culotte de la veille (j’ai une mauvaise influence sur elle, désolée !) et avec une certaine malice Aurore lui a fait prendre une pose proche de « L’origine du monde », la seule différence étant d’être à demi renversée en arrière au lieu d’être allongée sur le dos, tandis qu’elle installait Isabelle juste en face de ses cuisses ouvertes. Pas de quoi faire rougir Manon, me diras-tu, mais c’était annoncer à Isabelle la position qu’elle-même devrait prendre. Et de fait ses dessins se sont ressentis du trouble de ses pensées d’après les dires de Manon, et aussi d’Aurore qui m’a confié les avoir dupliqués en raison de l’émotion qui ressortait de ces représentations d’un corps féminin et de son sexe en particulier. Est-il nécessaire de te préciser que cette émotion avait été partagée par Manon ?
Tu te doutes bien que cette évocation du fameux tableau de Courbet, dont le modèle vivant a été attribué entre autres à la grande coquette Cora Pearl récemment mise à l’honneur par Olga, n’a pas été la seule pose ordonnancée par Aurore. Au cours de cette première heure, Manon a dû prendre différentes positions, telles qu’une jambe à la verticale comme une danseuse à la barre ou assise le menton sur le genou et à la main un miroir dirigé vers la croisée de ses cuisses (autre scène libertine célèbre) ou encore accroupie comme une baigneuse dans son tub. Dans tous les cas, la chatte du modèle était bien exposée, et, si les croquis d’ensemble réalisés par les observatrices ne méritaient pas les honneurs d’un musée, Manon m’a rapportée avoir assez mouillé pour décorer l’estrade de quelques gouttes de sa cyprine, lol !
Quand est venu le moment d’échanger leurs places, l’une a drapé sa nudité dans la vieille blouse dont Aurore m’avait gratifiée en guise de peignoir tandis que l’autre se faisait violence pour quitter sa petite culotte humide mais l’a crânement retirée pour prendre la suite de sa jeune camarade. Les mêmes poses se sont répétées avec les mêmes effets sur celle qui servait de modèle et sur celles qui la dessinaient. Mais pas toutes : les mains de Cynthia et Manon, plus aguerries, n’ont pas tremblé pour reproduire sur le papier les formes anatomiques et les détails intimes offerts à leur vue. Quelques maladresses exceptées, ce qu’il en est ressorti m’a paru plus sensuel et érotique qu’une banale photographie. Elles ont toutefois tempéré mon enthousiasme en m’avouant qu’elles avaient perfectionné leur travail en privé le lendemain.
La discrétion m’interdit, ma Chérie, de te faire profiter de visu du sexe d’Isabelle. Mais je peux te le décrire, lol ! Sache d’abord que sa propriétaire avait fait comme Manon le sacrifice de sa touffe. Je ne suis pas convaincue par la supériorité des mottes glabres, elles sont cependant, je le reconnais, parfaites pour une adepte de l’exhibitionnisme et je soupçonne Isabelle d’avoir été contaminée par le même virus que nous… Maintenant, imagine deux cuisses fuselées qui s’écartent sur une fente longue dont les grandes lèvres se manifestent par deux fins bourrelets au relief desquels le dessin a rendu hommage. Dans la pose de «L’origine du monde», ils ferment la vulve et enserrent un feston que l’on devine à peine. À leur sommet, le renflement du clito fait légèrement pointer sa capuche, tandis qu’ils se referment en bas pour se perdre sur un périnée caché aux regards.
Représentée au centre de la position de la danseuse à la barre, et plus encore pour celles dites du miroir puis de la baigneuse, la chatte d’Isabelle s’ouvre comme une grenade fendue. Les grandes lèvres se séparent assez pour révéler de courtes nymphes, elles-mêmes assez disjointes avec la montée de l’excitation pour laisser apparaître sur le dernier dessin l’intérieur de la vulve et le bout gonflé du clitoris. Il manquait, ont regretté les artistes en herbe en me présentant leurs œuvres, la carnation des muqueuses et ses nuances de roses, ainsi que les moirures d’une humidité de plus en plus présente du début à la fin de la séance. J’ai heureusement pu combler de mes yeux ces lacunes le jour suivant et leur ajouter en complément les senteurs de vanille poivrée dispensées par ce sexe, sans avoir, hélas, le privilège d’en tester les saveurs et textures.
Pour l’heure, je me suis contentée d’écouter le récit des conséquences prévisibles sur les deux modèles de leur excitation réciproquement exacerbée. Fine mouche et prévoyante, Aurore les avait envoyées « se détendre » dans le vestiaire et pressé les autres, hormis Cynthia, de partir dès la fin du cours. Aucune, je pense, n’a été dupe de ce en quoi consistait cette détente mais toutes ont accepté de laisser le champ libre à leurs trois camarades et à leur prof. Manon et Isabelle étaient toujours nues, assises face à face sur un banc quand Aurore et Cynthia les ont rejointes. Tu devines la suite : les nouvelles arrivées se sont postées à la porte pour faire le guet d’un œil, sans rien rater du spectacle de l’autre ; Manon a commencé une furieuse masturbation dont l’envie la tenaillait depuis avoir quitté l’estrade ; Isabelle – qui a quand même bien dix ans de plus, lol ! – n’a pas résisté longtemps avant de l’imiter, d’abord craintivement, intimidée sans doute par le regard des autres.
Mais va te retenir quand tu es excitée par une heure d’exhibition et que tu as devant toi la moule béante de ta copine qui se la frotte comme si sa vie en dépendait ! Ajoute à ça le bruit mouillé des doigts dans le con et les plaintes énamourées qui les accompagnent, sans compter – je n’y étais pas mais je connais Manon – le parfum de femelle en rut qui s’exhale de la croisée des cuisses, et tu comprendras que la pauvre Isabelle se soit résolue à entrer en concurrence avec sa benjamine. D’après les actrices et les témoins ce furent quelques minutes d’intense érotisme qui s’achevèrent dans l’explosion simultanée des orgasmes des compétitrices et laissèrent les unes effondrées et les autres la culotte mouillée. Le banc aussi était mouillé, paraît-il, lol !
Chacune aurait bien renouvelé l’expérience, m’ont-elles dit, mais le temps manquait. Elles ont tout juste pu nettoyer les taches de jouissance et se redonner une contenance en remettant tout en ordre avant le début de l’activité culturelle suivante. Elles se sont donc séparées aussi excitées que si elles n’avaient rien fait. (Rien branlé serait plus exact, lol !) Mais si Manon et Cynthia ont calmé ensemble le feu de leur chatte, et si Aurore pouvait retrouver Sandrine pour éteindre celui de la sienne, Isabelle leur a avoué ensuite avoir dû se masturber encore deux ou trois fois chez elle pour y arriver. Et cette nouvelle Isabelle, je l’avais là sous mes yeux en me remémorant tout ce que m’avait raconté Manon !
Je savais combien elle était émue par la nudité d’une fille, je savais combien la découverte de cette attirance la troublait, je savais qu’elle se projetait à ma place, que ce désir d’exhibition la remuait encore plus, et elle savait que je savais. Pendant que je prenais les poses commandées par Aurore nos regards se croisaient, le sien fuyant le mien au début, le mien cherchant le sien quand il revenait instinctivement sur mes courbes et mes creux. Elle rougissait fugitivement d’être surprise dans son voyeurisme, elle craignait qu’il soit remarqué par les autres, elle regardait furtivement autour d’elle, baissait la tête, et la relevait immanquablement. Mais Aurore restait de marbre et les autres étaient trop occupées à me croquer de leur mieux pour se préoccuper de ses gestes. Seule Françoise, sa condisciple des leçons particulières, l’observait à la dérobée avec un petit sourire. Quant à Manon et Cynthia, elles échangeaient discrètement avec moi des clins d’œil complices.
Aurore avait conçu cette avant-dernière séance un peu comme la générale au théâtre, à la différence qu’il n’y avait qu’une artiste sur scène et que c’étaient aux spectatrices de jouer. Je n’ai eu qu’à reprendre les principales poses qui avaient jalonné le déroulement du cours : celles de « la naissance de Vénus », de « la danseuse supportant le monde », de « la baigneuse » ou de « la gymnaste », par exemple. Aucune n’était particulièrement osée, sauf peut-être certaines positions de la dernière où, selon les angles de vue, ma vulve et mon cul étaient mis en évidence, mais pour quelques unes des présentes c’était la première fois qu’elles me dessinaient nue. D’où plusieurs hésitations et corrections de leur part dans la représentation des détails intimes de mon anatomie. Ce n’était pas le principal souci d’Aurore qui voulait évaluer les progrès de ses ouailles par ce récapitulatif, avant la séance de fin d’année qui serait présidée par l’Adjointe à la Culture.
Le cours terminé, je suis allée directement vers le chevalet d’Isabelle et me suis penchée sur elle, mes lolos ballottant devant son nez :
- Je peux voir tes dessins, s’il te plait ? Oh pardon ! Si ça ne vous dérange pas qu’on se tutoie ?
- Non, non, mais pour les dessins d’aujourd’hui, c’est un peu gênant.
- Pourquoi ? Je sais bien que je ne suis pas un canon de beauté, ai-je plaisanté.
- Oh, mais vous êtes… Euh, tu es très bien, tu as des formes pleines, c’est plaisant à voir.
- C’est gentil, merci. Alors, je peux regarder ?
Elle a encore hésité un instant, puis elle s’est reculée, m’offrant l’accès aux cinq ou six silhouettes qu’elle avait tracées de mes différentes positions, sans leur mettre de visage selon l’accord convenu avec Aurore. Je les ai examinées rapidement, le dessin n’était pas si mal, mais sur chaque croquis quelque chose m’a paru manquer :
- Le rendu est plutôt flatteur pour moi, mais je n’ai donc ni touffe ni lèvres ?
- Eh bien, je n’ai pas… Heu… Je ne voyais pas bien.
- Il y a eu des poses où mon pubis était bien visible, et tu étais bien placée… Et puis, il me semble qu’Aurore enseigne qu’on doit pouvoir deviner ce qu’on ne voit pas. C’est dommage, ce manque. Un simple trait pour la fente… Bof !
- C’est que… Heu… C'est-à-dire… Heu… C’est parce que… Enfin, tu comprends, s’est-elle embrouillée.
- Non, mais je ne veux pas t’ennuyer, et puis il faut que je me rhabille. Tu m’expliqueras demain.
- Parce que vous… tu seras là, chez Aurore ? Mais nous…
- Vous verrez que nous avons fait beaucoup de progrès, l’a coupée Françoise. Je pense que vous serez surprise, a-t-elle ajouté en souriant.
- J’en serai ravie, l’ai-je assurée, mais vous pouvez me tutoyer vous aussi.
- N’est-il pas d’usage de vouvoyer les modèles nus, par simple respect ?
- Je ne suis pas une professionnelle ! Je viens bénévolement, par amitié pour votre professeure. Vous le savez. Mais si le tu vous gêne…
- Non, non… Enfin, pour ça aussi nous verrons demain, a-t-elle éludé de façon énigmatique.
Je l’ai regardée s’éloigner en entraînant Isabelle. J’ai eu l’impression qu’elle avait pris celle-ci en affection, et un peu sous sa coupe aussi, lol. Mais comme toujours après les séances de nu, j’avais besoin de me détendre le plus vite possible. J’avais trop hâte pour attendre d’être dans le vestiaire, la chaise de la prof était libre, je m’y suis installée, les cuisses ouvertes et les talons sur le siège. Manon et Cynthia ont été bonne pâte, elles m’ont laissée me masturber tranquillement pendant qu’elles aidaient Aurore à ranger la salle.
Voilà, ma Chérie. Tu sais maintenant ce qu’il s’est passé dans le cours de dessin en mon absence et à mon retour. Mon week-end artistique s’est poursuivi le soir à la coloc avec Manon et Cynthia, et le dimanche avec elles chez Aurore et Sandrine, où j’ai retrouvé en effet Françoise et Isabelle. Mais je te raconterai cela dans ma prochaine lettre, celle-ci est déjà longue comme un roman, lol !
Si elle n’a pas été assez cochonne pour te faire mouiller la moule et la culotte, tant pis. Je te lèche la première et je suce la seconde quand même : je suis sûre que tu n’as pas manqué de te branler en me lisant, ma vicieuse chérie.
§§§
Ma Chantal, que de nouvelles, lol, j'adore !
Je dois avouer un sourire presque goguenard en t'imaginant à poil faire du gringue à cette Isabelle. Je suis désolée de cette mauvaise pensée, mais je suppose que Manon devait s’en amuser aussi, lol. Et évidemment que mon insatiable curiosité veut savoir la suite ! Tu l’as baisée, votre jolie émule ?
Je suis toujours surprise qu’une fille fasse tant d’histoires pour se mettre nue devant d’autres femmes, ou alors, c’est qu’elle a peur de montrer que ça l’excite, lol. Sinon, je ne vois pas trop où se situerait la pudeur. Mais tu sais, ici, la nudité n’est pas perçue comme chez toi. Tiens, par exemple, nous allons parfois sur un petit lac, pas très loin (baignade impossible au risque de sortir congelées, lol, l’eau est glaciale). Les gens sont mélangées, avec et sans maillot, ça ne pose pas de problème, ou rarement. Sur un côté un peu plus éloigné du parking il y a une petite "plage" avec cent pour cent de nus. Tu penses bien que c'est là que nous allons avec Sandra. Je vais même te dire une de nos distractions : on s'amuse à regarder ceux et celles qui se trempent les pieds dans cette eau de glacière. Et on s'amuse comme des gamines de collège à voir les chairs de poules chez les femmes avec les tétons qui se tendent et chez les mecs les zizi qui rétrécissent. Tu vois des amusements de dangereuses intellectuelles, lol ! C'est super agréable comme coin mais notre météo n’est pas toujours favorable pour y aller.
Comme partout, je pense, il y a un coin homo. Je ne suis pas fan de ce genre de regroupement mais parfois ça peut se comprendre. Là, il y a plutôt de bonnes relations entre gays et lesbiennes. Les gays, comme d'habitude, beaucoup plus nombreux car souvent ils assument plus. Ma mère y vient volontiers avec ma "belle-mère". (Rassure-toi, je ne dis jamais un truc comme ça, mais au moment où je t'écris ça me fait rire.) Ma mère est une inconditionnelle du nudisme et adore cet endroit. Elle va bien, voire très bien, lol, c'est à dire qu'elle a tendance parfois à me parler comme quand j'avais quinze ans ! Mais quand je me suis séparée de mon ex et que j'ai rencontré Sandra, elle a été très bien. Il était plus facile pour elle d'avoir une belle fille plutôt qu'un gendre, lol ! En quelque sorte ça légitimait sa propre homosexualité. Comme elle dit avec classe : « les gouines avec les gouines et tout est bien rangé ». Elle s'entend toujours très bien avec Sandra qui, il faut le dire, est très facile à vivre. En ce moment, elle est à fond dans son projet avec Alexa.
Au fait, ma Chantal, je ne t’avais pas raconté la première visite d’Alexa. J’ai vu arriver une dame, genre caricature : plutôt grande, brune au carré, et surtout dans un costume très, mais alors très, masculin, et paradoxalement des talons de cinq ou six centimètres, lol ! Bref, le doute pas trop permis sur son orientation sexuelle. Elle se présenta comme une amie de ma cliente Suisse sans me dire vraiment que c'était elle qui l'envoyait. (J'ai eu la vision fugace d'elles deux au lit, le tableau devait être intéressant, lol.) Elle n'y alla pas par quatre chemins du moment qu’elle se pensait recommandée. Elle m'expliqua qu'elle cherchait à monter une galerie d'art (en précisant peinture et photo) consacré aux artistes lesbiennes.
Ça se fait déjà pour des librairies qui se spécialisent dans la littérature lesbienne. Tu connais mon avis là-dessus, je ne suis pas une fan de cette sectorisation. Je pense qu’il n’y a pas une « culture lesbienne », mais une culture tout court ! (Je sais, je vais finir par faire vieux jeu, lol.) Je lui demandai pourquoi elle venait me voir et elle me répondit du tac au tac :
- Tout le monde sait que vous êtes lesbienne !
Elle me faisait rire avec son « tout le monde le sait », lol ! Mais elle était venue avec des épreuves originales de deux photographes femmes de la fin de la période orientaliste qui ont fait des photos sur lesquelles on ne peut pas se tromper (je t'en joins une pour que tu vois le style, ça pourrait intéresser Aurore, lol). Tu imagines bien que clitounet ne pouvait que réagir, lol. Bien que son projet ne soit pas mon truc, j’ai pris ses coordonnées et j’ai appelé ma mère sur le conseil de Sandra. Ma mère a trouvé l’idée géniale, et c’est comme ça que tout a commencé.
On les a revues ce dimanche, un déjeuner toutes ensembles dans un petit resto sympa en pleine forêt.
Alexa avait quitté son costume trois pièces pour une tenue légère, qui nous a permis de constater son absence quasi-totale de seins, lol. Elle nous a quittées rapidement dès la fin du repas. Ma mère s’occupe du projet à mi-temps, je crois que c’est bon pour elle. Anja, ma « belle-mère », est contente aussi. (Je ne t’en ai pas beaucoup parlé, mais on s’entend très bien et elles vont bien ensemble.) Ensuite, on a décidé d’aller aux thermes pour finir la journée à l’abri de la chaleur.
Bizarre d’aller aux thermes quand il fait chaud, mais ceux-là proposent un grand espace arboré et une piscine extérieure, et, surtout, pas la foule de ceux de la ville d’eaux, lol ! Voir Sandra courir vers la piscine entraîna la sortie immédiate de clitounet. Devant ses pastèques qui rebondissaient, ma mère me glissa en riant qu’il fallait qu’elle fasse attention sinon elle se donnerait des gifles de seins. Je dois dire que cela me fit rire. C’est vrai que Sandra court nue sans tenir ses seins ; je ne sais pas comment elle fait vu leur poids sans que cela fasse mal, lol.
Comme je te disais, ici, tout le monde à poil, c’est normal. Du coup, j’ai aussi pu constater que le sexe d’Anja était complètement lisse : ma mère avait gagné ! Anja était châtain foncé avec une touffe abondante quand on l’a connue. Rapidement, on a constaté une désertification des lèvres, mais avec un pubis poilu (version Chantal, je pense, lol), et là, une première, le sexe complètement épilée, lol ! Mais elles sont toutes les deux très bien pour leur âge, Anja plus fine que ma mère qui a des hanches et des fesses, disons épanouies. Anja est moins pourvue et un peu plus ridée. Elle a des lèvres très développées, voire un peu trop, qui pendent entre ses jambes. Sandra dit que ça ressemble à un cou de dindon. C’est pas très gentil, mais elle ajoute qu’elle aimerait bien y goûter, lol !
Super après-midi, l’eau était rafraîchissante sans être froide. Sandra, perverse, me caressa clitounet d’une main fureteuse sous l’eau. Évidemment, l’orgasme fut rapide, lol. Je ne pouvais être en reste et elle se mit à vibrer rapidement, lol. L’eau était malheureusement un peu trop chlorée et la douche était indispensable en sortant. Dommage pour les parfums mais lécher une chatte à l’eau de javel, c’est pas terrible non plus... Les douches étant bien sûr ouvertes, deux jeunes coquines sont arrivées à côté de nous. Le genre bimbo : arrogants petits seins hauts perchés, jolies fesses rondes et sexe à l’avenant, sans poil avec la fente apparente. Lol ! Tu vois le tableau ! Elles louchaient sur les seins de Sandra en se savonnant mutuellement, et leurs tétons roses étaient bien tendus, lol. Une belle tentation, mais qui est restée à l’état de tentation.
En rentrant, il faisait une chaleur de dingue, et lourd, surtout. Dur, dur, de quitter la clim de la voiture ! Une fois à la maison, hop, toutes nues ! Pas sûre d’ailleurs que c’était la meilleure solution, on transpirait un max.
- En continuant comme ça, dans une heure on commencera à sentir mauvais, dis-je à Sandra.
- Tant mieux, a-t-elle ri !
Je passai une main sous ses seins, c’était déjà bien humide et glissant de sueur. Un petit courant d’air et mes tétons se sont tendus. Évidemment, Sandra le remarqua et me les attrapa entre deux doigts en les pinçant fortement. La douleur fut immédiatement suivie par l’excitation. Elle me plaqua d’une main contre le mur et de l’autre tira sur un sein par le mamelon en l’étirant et en le tordant. La douleur était intense et je sentais clitounet au bord de l’explosion. En relâchant le sein, elle le frappa. Douleur différente mais tellement intense. Elle mit plusieurs claques sur mes seins, assez violentes, et frappa deux fois clitounet de la paume, et j’ai joui, ma Chantal, dingue !
Elle couvrit de baisers mes seins endoloris, et me prit par la main pour m’entraîner dans la salle de bain en disant « à moi maintenant ». Je compris tout de suite. Je me suis allongée dans la douche et elle est venue s’asseoir sur ma bouche. Je saisis ses grosses pastèques qui pendaient et je plantai mes ongles dans leur chair douce. Elle gémit et me dit « encore ! » J’enfonçais les ongles dans ses grandes aréoles en lui léchant toute la chatte et elle jouit violemment en lâchant son pipi, au risque de me noyer, lol. Un jet fort et qui ne s’arrêtait pas, lol. Elle pissait dans ma bouche.
Nos plaisirs avaient été intenses. Sandra regardait ses seins qui portaient l’empreinte de mes ongles. On s’est embrassées longuement, goulûment, à pleine bouche et langue.
Je lèche tes trous qui doivent être à point avec cette chaleur :-)
(À suivre)
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