La correspondance secrète de Virginie

- Par l'auteur HDS Bob-et-Annie -
Auteur couple.
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Récit libertin : La correspondance secrète de Virginie Histoire érotique Publiée sur HDS le 16-10-2021 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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La correspondance secrète de Virginie
Lorsque Virginie quitta le domicile conjugal parce que Bob ne voulait plus d’elle, elle s’en alla vivre quelques jours chez sa mère avant de partir au Havre.

Seulement, la belle avait oublié ses lettres dans son secrétaire et avait peur que Bob ne les découvre ou vende le meuble ce qui serait une catastrophe pour elle. Elle décida alors de retrouver Bob chez lui, jouant un peu de ses charmes et en faisant profil bas pour mieux se faire accepter. Bob n’était pas dupe cependant des manœuvres de sa belle et soupçonna l’anguille sous roche. Attentif mais néanmoins sur sa défensif, il laissa son ex compagne rentrer chez lui et s’expliquer. Virginie voulait à tout prix récupérer son secrétaire, arguant que c’était un cadeau et qu’elle avait dépensé beaucoup d’argent pour le faire restaurer. Bob lui demanda pourquoi elle tenait tant à le récupérer et refusa de lui en donner l’accès. Après tout, le secrétaire, c’était lui qui l’avait acheté et la facture était à son nom.

Virginie avança qu’elle avait des choses importantes à récupérer dedans. Bob lui répondit qu’il n’y avait plus rien, qu’il avait tout vidé et tout jeté. Virginie fut catastrophé par cette révélation :

- Tu as tout jeté ? s’exclama-t-elle avec surprise. « Sans me prévenir ? »
- Oui, il n’y avait que des papiers infâmes et des documents sans importance. J’ai tout jeté, répondit Bob.

Virginie crut que Bob avait découvert le tiroir secret :

- Tu as donc jeté toutes mes lettres ? insista-t-elle.
- Quelles lettres ? Il n’y avait pas de lettres, rétorqua Bob.

Virginie réalisa qu’elle venait de faire une bourde. Bob n’avait pas découvert le tiroir secret. Il avait cependant et désormais la puce à l’oreille :

- Ecoute, je ne sais pas de quoi tu parles, ajouta-t-il. Le secrétaire reste ici. Il est à moi. C’est moi qu’il ait acheté. Un point, c’est tout.

Bob invita ensuite Virginie à quitter les lieux en lui ouvrant en grand la porte d’entrée. La belle voyait qu’elle ne pouvait rien faire et aucun de ses charmes n’aurait pu aider à résoudre l’affaire. En sortant, elle s’inquiéta à plus forte raison de ce que Bob découvrit le tiroir secret : « Mon dieu, il va le découvrir, c’est sûr, maintenant ! Que vais-je faire ? »

Bob de son côté avait bien compris ce que Virginie avait voulu dire : il y a des lettres cachées dans le secrétaire. Sitôt son ex-belle sortie de l’appartement, il se mit à chercher, démontant et inspectant tous les recoins du secrétaire jusqu’à… trouver le fameux tiroir !

Bob était ravi de cette découverte et se félicitait de sa trouvaille. Il venait de mettre la main sur plusieurs dizaines de lettres. Toutes étaient adressées au nom de Virginie. Certaines même étaient parfumés. C’était une correspondance amoureuse. Bob y reconnaissait entre autres l’écriture d’Olivier et celle de Dom. Il y avait des lettres écrites de mains de femmes aussi, et un petit carnet rouge dans lequel la belle consignait quelques chiffres que Bob trouvait bien mystérieux.

Sans rien dire à Virginie ni à personne d’autre, Bob passa alors la soirée à éplucher toutes les lettres. Dans le lot, il y avait des lettres de Nadia à sa fille que Bob ignorait. La belle (Nadia) y donnait des conseils à sa fille pour séduire les hommes et surtout pour les garder. Les conseils étaient faits surtout à l’égard de Bob qui s’en amusait beaucoup à la lecture car Nadia n’avait jamais su garder un homme plus de dix ans dans sa vie et son histoire avec Olivier ressemblait plus à un fiasco qu’à une réussite.

Mais ce qui intrigua Bob n’était certainement pas toute la correspondance de sa belle. Certes, il y avait des belles choses à voir et à y lire aussi. Des phrases sensuelles emplies de désirs et d’envies. Non, Bob fut intrigué par le petit carnet qu’il venait de découvrir. Ce carnet, jamais il ne l’avait vu dans les mains de Virginie, et jamais son ex-belle ne lui en avait parlé. L’homme s’assit et commença à feuilleter le carnet. Horrifié, il découvrit l’impensable. Le carnet contenait une liste d’adresses et de numéros. Sur la page de gauche était inscrit « Clients » et sur la page de droite « Compte » avec des sommes allant de cinq cents à mille euros.

Bob était horrifié : sa chérie, sa belle comme il disait, se prostituait. Dépité, il jeta le carnet par terre et chercha à appeler Virginie sur son portable pour l’insulter de tous les mots de la Terre et lui dire à quel point elle le dégoutait. Virginie, qui n’était encore que dans la rue, à promener sa solitude devant les vitrines de magasins, reçût l’appel. Voyant que c’était Bob, elle sentit qu’il valait mieux pour elle ne pas décrocher et renvoya l’appel sur sa messagerie.

Bob à l’autre bout du fil renonça à laisser un message, qualifiant en grommelant seul de son côté son ex-copine de « putain de salope ! ». Dans l’appartement, dégouté de la vie, il sentait et avait envie de tout casser. Dans sa rage, il se demandait néanmoins comment elle et lui avaient-ils pu en arriver là. En se calmant, il se demandait si finalement il n’était pas coupable de cette situation.

Bob ramassa le carnet qu’il avait jeté par terre et, comme Virginie avec la lettre d’Olivier, il reprit sa lecture pour en savoir plus. En feuilletant les pages, il se rendit compte que sa chérie se prostituait depuis au moins un an. Curieux, il entreprit de rechercher sur Internet les noms et adresses des personnes que contenait le carnet. Bob fut surprit de constater qu’il s’agissait exclusivement de gens importants. Dans le lot, il y avait un chef d’entreprise, plusieurs cadres de la banlieue ouest de Paris et même, quelques conseillers politiques. Bob n’en revenait pas et réalisait que l’activité secrète de son ex-copine était loin d’être singulière.

Virginie ne pratiqua pas cette forme de prostitution de façon régulière. Ses rendez-vous semblaient plutôt être très occasionnels. Bob se demanda néanmoins encore, comment a-t-elle pu rencontrer tous ce beau monde-là car en apparence, Bob ne lui connaissait aucune de ces fréquentations.

En feuilletant le petit carnet, Bob vit encore l’adresse d’un site web avec identifiant et mot de passe. Le site était introuvable par les moteurs de recherche. Il décida alors de taper l’adresse URL entière dans la barre et tomba à sa surprise sur le site personnel de Virginie. Quelques privilégiés seulement connaissaient le lien.

Bob y découvrit des photos presque nues de sa belle, des photos sexy, charmeuses et envoutantes. Ce qu’il voyait était tout une facette qu’il ne connaissait pas de son ex-dulcinée comme si sa belle avait vécu en parallèle de lui, une double-vie. Le site comprenait un livre d’or. Bob y accéda comme il accéda à tous les autres données du site en entrant le mot de passe et l’identifiant. En consultant le site, il remarqua que Virginie se fit appeler « Belle de Jour » et qu’en aucun cas son prénom et son numéro personnel ne paraissait sur le site. La belle avait pris soin de bien séparer sa vie privée de sa vie « professionnel » car à n’en pas douter et même si son activité était occasionnelle, la belle se faisait rémunérer pour ses prestations.

Bob réalisa qu’il venait de découvrir quelque chose de très important. Il comprenait maintenant pourquoi Virginie tenait absolument à récupérer les lettres qu’elle avait laissées dans le secrétaire : quiconque qui trouverait ces lettres pourrait mettre en danger sa vie à elle et détruire la réputation de plusieurs personnalités du monde du travail et de la politique. Il comprit également que la belle était revenue pour récupérer ce fameux carnet rouge.


Dans l’appartement, sur le Net, Bob continua ses recherches. Sa belle était magnifique en photos sur le site et Bob ne pouvait que reconnaitre les traits délicats de sa bien-aimée. Les photos, en effet, avaient été faites par un photographe professionnel de la région. On sentait la patte de l’artiste : les poses, les éclairages, les costumes aussi. Sur l’une d’elles, la belle Virginie posait devant un miroir aux bords dorés. Appuyée sur le rebord d’un lavabo tout en, la belle adoptait une posture lascive et lancinante. De la main droite, elle tenait ses cheveux en les remontant sensuellement sur sa tête. Elle regardait le photographe, sûre d’elle. Virginie n’avait plus rien de la petite fille timide que Bob avait connu à ses débuts.

Sur une seconde photo, la belle était en tenue sexy assise aux bords d’un lit, ne regardant pas, ce coup-ci, le photographe qui la bombardait de clichés. Elle portait cependant un soutien-gorge balconnet pourpre et un petit ruban noir au milieu, entre les seins. Sa poitrine était littéralement bien mise en valeur par ce petit artifice, et Bob se surprit même à bander en regardant simplement cette photo de sa belle. Une photo qu’il n’avait jamais vue auparavant.

Virginie, pendant tout une année, avait donc caché avec succès cette vie que Bob qualifiait de débauche. L’homme comprit en vain que sous les effets de sa colère, sa chérie ne faisait pas cela que pour le plaisir mais aussi pour l’argent. La belle en effet voulait se payer les plus beaux vêtements, les plus beaux sacs à main, et les plus belles chaussures de grandes marques. Mieux : elle rêvait de voyages en Europe et autour du Monde : Prague, Venise, New-York, Sydney. Ses rêves n’avaient pas de limites. La belle voulait vivre, voyager, courir, danser. Tout ce que Bob finalement peinait à lui offrir.


Bob se demanda ensuite si sa belle était encore en pleine activité ou si le carnet finalement n’illustrait pas une activité passée et ancienne. Virginie en effet consignait tous ses rendez-vous dans le carnet avec les dates, les heures et les lieux de rendez-vous. Le plus récent remontait à plus d’un mois. Virginie y avait noté le nom d’un conseiller politique.

En contemplant le site, Bob vit une autre photo de sa belle. Virginie y était allongée sur le même lit, que précédemment mais sur le dos cette fois-ci. La photo était prise de profil. Virginie tournait la tête vers l’objectif du photographe et souriait. En la regardant, Bob trouvait qu’elle avait l’air d’un ange. Ses cheveux avaient des reflets lumineux, ses yeux étaient lumineux. Au fond de son cœur, encore, il sentait que sa chérie était irrésistible et ressentait encore beaucoup d’amour pour elle.



A suivre.

Les avis des lecteurs

Dure découverte pour Bob! Un texte courageux!



Texte coquin : La correspondance secrète de Virginie
Histoire sexe : Une rose rouge
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